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Se pointer à l'improviste [Tino & Nina] EmptyLun 9 Sep - 15:18

Se pointer à l'improviste@Tino Ramírez & @Nina LerouxDimanche, jour de repos pour la majorité des gens lambda. Mais les paparazzi ne dorment jamais, c’est bien connu, il faudrait que les célébrités arrêtent de vivre pour ça. C’est bien pour cette raison que Megumi arpente les rues de Brooklyn, alors que sa chevelure est encore décolorée, prête à recevoir sa teinture pêche. Du moins, ce serait le cas, si elle n’avait pas perçu un scoop en apprenant grâce à ses sources -qui ont eu l’info’ de manière parfaitement légale, évidemment- qu’une célébrité venait d’acheter un appartement à Brooklyn pour les deux prochaines années. Un achat impulsif sans faire attention à l’argent tendu au concierge, ça rime avec précipitation ou elle ne s’y connaît pas. Et qui dit précipitation dit quelque chose à cacher. Autant dire que c’est son boulot de savoir de quoi il en retourne, et mieux vaut tâcher d’être la première à le savoir. Ou plutôt, à faire connaître l’information. Qui le savait en premier, ça n’a pas tellement d’importance dans le milieu, l’important est d’être celui qui partage le scoop.

C’est pour ça que Megumi a dû s’abstenir de continuer sa séance coiffure, se contentant de cheveux blonds pour le moment. Elle ne s’était pas encore attaqué aux racines, qui étaient encore brunes mais bon, ce ne serait pas la première femme de New York à se balader les racines naturelles apparentes. Évidemment, la discrétion et la praticité étaient de mise ; ses cheveux étaient donc relevés en une queue de cheval pour ne pas la gêner, et elle avait enfilé un petit pull noir, un mini-short et des petites converses. Sans oublier son fidèle appareil photo, trônant fièrement autour de son cou. Des lunettes de soleil et une casquette sur la tête, elle avait l’air de la parfaite touriste en vacances à New York. Par-fait.

Évidemment, elle n’habite pas à Brooklyn, ça aurait été trop beau, et avait dû prendre le premier métro qu’elle avait réussi à attraper, conduire une voiture à New York étant aussi stupide que de vouloir vider l’océan de son eau, et arriva aussi vite que possible à l’adresse qu’on lui avait indiqué. Parfois, elle se dit qu’elle devrait déléguer. Mais c’est pas vraiment possible pour une paparazzi, c’est un coup à se faire voler ses scoops juste sous son nez. Se rendant dans l’immeuble d’en face, elle se dirige immédiatement vers la porte de derrière. Dans le meilleur des cas, elle n’était pas verrouillée, dans le pire des cas, elle devra forcer la serrure. Il faudra juste espérer qu’il n’y ait pas de caméra de surveillance dans les parages.

Tandis qu’elle s’approche, la porte est ouverte de l’intérieur, probablement par un résident et elle en profite pour se glisser à l’intérieur. Atteignant l’ascenseur, elle monte au dernier étage puis passe par les escaliers pour aller sur le toit. La porte y menant est verrouillée, l’arrêtant dans sa course. Avec un soupire elle fouille dans son sac en bandoulière pour en sortir deux pinces à cheveux, et entreprend de forcer la serrure. Heureusement qu’elle est habituée depuis son premier essai, elle avait galéré pendant au moins vingt minutes, mais là, en six petites minutes ce fût réglé. Enfin sur le toit, elle a une vue imprenable sur l’immeuble de sa cible, si elle a bien calculé, le toit de ce bâtiment devrait se trouver à à peu près la même hauteur que l’étage de la célébrité. Et elle ne s’était pas trompée visiblement. Réglant son appareil photo sur la bonne fenêtre, elle attendit patiemment que son scoop lui tombe entre les mains.

***

Installée sur la terrasse d’un café, elle termine d’écrire son mail et y joint la photo pour son rédacteur en chef. Voilà une bonne chose de faite, elle n’a plus rien à faire ici maintenant. Ajoutant sa casquette et son appareil photo dans son sac, Megumi sort son téléphone pour trouver le métro le plus proche, commençant à marcher en même temps. L’itinéraire s’affiche et elle le suit en regardant distraitement autour d’elle. Elle reconnaît l’endroit, c’est pas loin de l’appartement de Tino. Ça fait combien de temps qu’elle n’y est pas allée ? Presque un an sans doute. Depuis cette enquête qui avait mal tourné, il n’avait plus voulu qu’elle l’accompagne. Puis elle avait arrêté de lui demander, lui en voulant de l’abandonner de cette manière. Il lui a fallu du temps pour réaliser qu’il essayait maladroitement de la protéger, et à ce moment plusieurs mois s’étaient déjà écoulés, elle s’imaginait mal revenir comme si de rien été après des mois de silence. Quand elle raye quelqu’un de sa vie elle le fait vraiment, mais d’habitude, c’est elle qui choisit qui sort de sa vie, pas l’inverse.

Ironique qu’elle se retrouve proche de son appartement, justement quand elle commence à penser à lui, allié bien trop facilement à la pensée d’enquêter à son goût. Le métier de paparazzi est bien moins risqué c’est sûr, et ça lui confère un certain sentiment d’adrénaline, mais le sentiment qu’elle éprouvait quand elle enquêtait est à mille lieux de celui-là. Malgré le fait qu’elle ait failli mourir la dernière fois qu’elle l’a fait, ça commence à lui peser de ne plus le faire. Elle aimerait pouvoir dire que Tino ne lui a pas manqué, et qu’elle serait parfaitement capable d’enquêter sans lui, mais elle sait que c’est faux.

Enquêter sans lui serait.. différent, et probablement pas aussi amusant. Elle a beau vivre sa vie depuis un an, elle ne peut que reconnaître qu’elle ne s’est jamais senti plus proche de quelqu’un que de lui, à part peut-être sa sœur, mais elles ne se comprennent plus depuis longtemps, l’époque où elles étaient enfants n’étant plus qu’un joyeux souvenir. Megumi soupire, puis change brusquement de direction. Et puis tant pis, elle passe le voir ! Elle n’a aucune idée de ce qu’elle lui dira, mais elle improvisera. Il y a de grandes chances qu’il soit au travail de toute façon.

***

Arrivée devant son appartement, elle retire ses lunettes de soleil et les accroche à l’une de ses poches, avant de fouiller dans son sac pour en extirper ses clefs. Elle a toujours le double de celles de Tino, ayant un peu oublié leur existence jusqu’à aujourd’hui. Ce n’est sans doute pas anodin ou désintéressé qu’elle revienne maintenant, mais elle ne s’est jamais identifiée comme une gentille fille de toute manière. A vrai dire, la réaction de Tino n’est pas celle qui l’inquiète le plus, mais la sienne. Lui, il serait capable de s’excuser si elle venait à lui reprocher leur éloignement, elle ne savait pas comment il faisait pour être aussi gentil parfois. Enfin, quand il ne fracassait pas des criminels, bien sûr. Et qu’il ne soit pas en pleine enquête, là ça devient un vrai glaçon dont l’expression doit être figée dans la glace tant il n’en change pas. On croirait pas qu’il soit impulsif en voyant ça. Megumi esquisse un léger sourire, puis entre finalement dans l’appartement après avoir ouvert la porte. Sans réfléchir, elle annonce sa présence en criant, se faisant sans doute entendre des voisins.

« SURPRISE ! Adivinas quién està aqui ? »

Le bruit de la télé la conduit instinctivement dans le salon, elle pourrait se repérer les yeux fermés de toute façon. Sauf que c’est pas Tino dans le salon. Megumi dévisage la blonde, toute bonne humeur envolée.

« Ah. P’tain, me dis pas que ce con a déménagé.. »

Elle rumine en japonais avant de reculer, sans vraiment regarder la personne qu’elle vient sans doute de déranger en plein feuilleton. Elle sort son téléphone par réflexe, faisant défiler ses contacts jusqu’à trouver Tino, parce que évidemment cet idiot est en bas de la liste en plus.

« Désolée, c'était une erreur. »

Elle fait vaguement un signe à la jeune femme en commençant à faire marche arrière en appelant Tino.
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Se pointer à l'improviste [Tino & Nina] EmptyMer 11 Sep - 20:29

Se pointer à l'improviste@Tino Ramírez & @Nina LerouxDimanche après-midi, repos pour moi. Pas de cours, pas de stage et Tino présent ce week-end-là. Enfin, à ce moment précis il avait dû partir faire quelques courses pour je ne sais trop quoi. Je me retrouvai donc seule chez lui, du moins, officiellement chez lui puisque son appartement ne ressemblait plus vraiment à l’appart de l’homme célibataire que j’avais connu quelques mois plus tôt. Comme d’habitude, quand je me retrouvai désormais seule je fermais à clef la porte d’entrée. C’était devenu un automatisme depuis l’histoire avec Valentino. J’étais d’ailleurs devenue assez parano des fois en entendant des voisins rentrer ou un livreur frapper.

Posée devant une série sur Netflix en attendant que mon homme ne rentre, je ne fus pas surprise d’entendre les clefs dans la serrure. Tino devait rentrer d’ici peu donc cela devait être simplement lui. Il fallait que j’arrête de stresser pour rien. Je pris tout de même mon téléphone dans mes mains, vieux réflexe pour l’appeler à tout moment si besoin. Cependant, j’étais bien loin de m’imaginer la suite de l’histoire. « SURPRISE ! Adivinas quién està aqui ? » Cette voix si aigüe n’était certainement pas celle de Tino. Je me redressai alors, voyant arriver dans le salon une jeune femme qui me dévisagea complètement. « Ah. P’tain, me dis pas que ce con a déménagé.. » lança-t-elle avant de tourner les talons. « Désolée, c'était une erreur. »

Cette fille avait les clefs de l’appartement de Tino et le connaissant, il n’aurait pas choisi un appartement sans vérifier qu’il n’existait pas d’autres clefs quelque part, voire même sans avoir fait changer les serrures auparavant. Rien n’était laissé au hasard avec lui. Cette cinglée le connaissait donc… assez pour pouvoir entrer chez lui comme bon lui semblait. Encore une ex ? Visiblement, il lui avait bien menti en lui disant ne pas connaitre grand-chose aux relations de couple. Je me levai du canapé tout de même et parlai, avant qu’elle n’ait le temps d’appeler.

« Vous êtes qui ?! Pourquoi vous avez les clefs de Tino ?! » Bon, j’aurais certainement du commencer par demander qui elle cherchait avant de relever l’identité du locataire des lieux mais je n’étais pas réputée pour ma patience dans ce genre de situation. Je sentais déjà la jalousie s’emparer de moi alors que je ne savais absolument rien de cette fille mais… Qui donnait ses clefs à une autre fille qu’une amie ? A moins qu’elle ne lui ait piqué comme je l’avais fait par le passé… Dans tous les cas, j’espérais que Tino arrive rapidement pour éclaircir la situation.
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Se pointer à l'improviste [Tino & Nina] EmptyJeu 12 Sep - 11:02
A L'IMPROVISTE

Depuis son retour du Salvador, la vie avait repris un rythme si calme, que s’en était très étrange. Plus aucune mission ne l’attendait dans les pays du sud, du moins, pour l’instant. Il n’y avait plus que les petits trafics New-Yorkais qui s’entassaient sur son bureau, au point de le faire soupirer. Ce n’était pas ça qui aurait fait un scénario de film, contrairement à ce qu’il venait de traverser, avec Alvarez. Ce n’était pas non plus ce qui le faisait vibrer. Il avait toujours besoin d’adrénaline, d’action, et les petits dealers du coin n’étaient pas aussi doués en la matière, que ceux du Brésil, du Mexique ou du Salvador. Il aurait pourtant pu se reposer sur ses lauriers, et profiter du répit qu’on lui accordait. Or Tino, il avait toujours besoin de tellement plus. Toute sa vie, depuis qu’il s’était engagé à 21 ans dans larmée, il avait connu l’action, la peur, et là, tout à coup, plus rien. Il en devenait presque déçu d’avoir réglé son compte à Alvarez.  

Ce matin-là, songeant à tout ça, il s’était levé tôt pour se rendre au boulot, tout en prétextant à Nina avoir une course à faire. Depuis Alvarez, elle s’inquiétait bien trop quand il avouait aller travailler, il préférait lui éviter des crises d’angoisses. Oui, il n’était pas le plus franc avec elle, mais c’était pour la protéger. Il ne voulait pas l’angoisser, ni l’agacer. Parce que Nina est jeune, et irritable. Il avait bien compris sa jalousie le concernant. Et ses inquiétudes aussi, quant à son travail. Il fallait jouer de tout cela, faire un peu la balance pour la protéger elle, mais aussi lui. Depuis son altercation avec Sky, il se méfiait de ce qu’elle pouvait dire ou faire en public, s’ils croisaient une femme que Tino connaissait. De l’extérieur, on pourrait presque se demander ce qu’il fichait avec elle, s’il craignait ses cris et ses crises. Mais lui, il s’en amusait plus qu’autre chose. Tout du moins pour l’instant.

Assis devant son bureau, il avait étudié quelques dossiers entassés, cherchant si l’un d’entre eux ne pouvait pas être plus intéressants que les autres, et le sortir de ses ennuis. Malheureusement, les narcotrafiquants New-Yorkais ne mettaient pas autant de paillettes dans sa vie, que ceux des états du sud. Alors finalement las de tous ses papiers sans importance, il avait fini par quitter la station, mains dans les poches, et pensif. Peut-être avait-il besoin de repartir un peu dans le sud. Mais avec Nina, ça devenait impossible. Sur le chemin du retour, il s’était arrêté dans une petite épicerie pour acheter quelques cochonneries à Nina, histoire que son excuse tienne debout. Puis il était rentré, son petit sac plastique à la main. Perdu dans ses pensées, il grimpait les escaliers de son immeuble, craquant et grinçant, sans même regarder ou il mettait vraiment les pieds. Un automatisme bien ancré dans sa tête. Ce n’est qu’une fois face à la porte, qu’il remarquait qu’elle n’était pas fermée. Là, il s’arrêtait, fronçant les sourcils, et sentant une légère pression l’envahir. Inutile de dire que depuis Valentino, il s’inquiétait peut-être un peu trop. Il gardait en tête que les sbires de son père, pouvaient très bien venir se venger sur Nina. Sur la défensive, il poussait donc la porte, le cœur battant plus fort qu’à la normal... Mais toute cette angoisse disparue brusquement, remarquant qu’il n’y avait ici, qu’une fille, face à Nina. De dos, il ne la reconnaissait pas, concluant qu’il s’agissait probablement d’une amie de Nina. « Vous êtes qui ?! Pourquoi vous avez les clefs de Tino ?! » Ou pas. Dans l’incompréhension le plus totale, il posait ses clefs et le petit sac sur le meuble d’entrée, et se rapprochait des deux jeunes femmes, contournant la première pour aller se poster aux côtés de Nina. Ses yeux pouvant enfin se poser sur le faciès de l’inconnue. Qui ne l’était pas tant.  

« Meg ?! »

S’exclamait-il soudainement, alors que son regard avait complètement changé. Un sourire s’était dessiné sur ses lèvres, et son corps s’était décrispé. Megumi, il ne l’avait pas vu depuis bien longtemps. Trop peut-être. A qui la faute d’ailleurs ? C’était lui qui l’avait repoussé pour la protéger. Parce qu’elle n’en n’a pas l’air comme ça, mais la petite japonaise est un sacré boutentrain.  Un peu à son effigie, elle a toujours besoin d’action, de suspense, d’adrénaline. S’il devait avoir une homologue féminine, ce serait sûrement elle. Leur dernière mission pourtant, avait assez mal tourné. Il avait manqué de la perdre, mais vraiment. Il lui avait évité une mort certaine, à la toute dernière seconde. Tout avait changé après ça. Il avait eu si peur, jamais il ne se le serait pardonné. Il avait été un peu dur avec elle à la suite, cherchant juste à l’éloigner du danger. Il s’était fait mal lui aussi, parce qu’elle avait laissé un gros vide dans sa vie. Il ne s’était jamais rien passé entre eux, rien d’autre que du professionnel. Mais ils étaient toujours ensemble, jamais l’un sans l’autre. Alors la solitude avait été plus que pesante dès son départ. Il n’aurait jamais imaginé à quel point.  

« Mais qu'est-ce que tu fais ici ?! »

Tombant des nues, ne s’attendant plus à recevoir sa visite, plus après tout ce temps, il laissait ses yeux vagabonder de haut en bas sur sa silhouette, comme pour s’assurer que c’était bien elle. Nul doute pourtant. Jusqu’aux petites racines brune dans ses cheveux. Lors des missions trop longues dans le sud, ou elle ne pouvait pas voir de coiffeur, elle s’en plaignait tout le temps. Il ne put retenir ses lèvres qui s’étiraient en sourire ravi. C’était tellement bon de la revoir, et en forme. Et.... Elle avait gardé ses clés ? C’était touchant, mais... Embarrassé, il tentait d’adresser un regard vers Nina, avant de rapidement l’éviter. Comment lui expliquer que Megumi n’avait jamais été plus qu’une amie, alors qu’elle détient ses clés ? Il l’aurait bien prise dans ses bras, il en mourait d’envie. Mais là encore, ce serait signer son arrêt de mort. Il se contentait donc d’aller fermer la porte – pour éviter les oreilles indiscrètes de la voisine – et il revenait entre les deux jeunes femmes, tentant de paraître impassible face à Nina, qui il s’en doutait, allait probablement casser la belle porcelaine de maman.

« Nina, Megumi, Megumi, Nina. »

Comment définir Megumi, sans aggraver son cas ? Cherchant ses mots, il joignait ses mains devant lui en désignant Nina, puis Megumi, lors des présentations, avant d’ajouter, à l’attention de Nina :

« Megumi et moi avons travailler ensemble. »

Ça n’expliquait pas qu’elle détienne ses clés. A dire vrai, il se demandait lui-même pourquoi elle les avait encore. Oui elle avait souvent dormi chez lui dans le passé, mais juste, dormir. Ce que Nina n’allait certainement pas croire, pas aussi facilement. Ce qui était assez déconcertant d’ailleurs, parce que même s’il s’était envoyé en l’air avec la Japonaise, c’était le passé, quand il ne connaissait pas la petite blonde. Pourquoi lui en faire une crise ? Préférant donc éviter les yeux réprobateurs de Nina, il concentrait toute son attention sur la jolie nippone.

« J’en reviens pas, t’es à New-York ? »

Son sourire ne quittait plus ses lèvres. Elle pouvait aisément comprendre qu’il était heureux de la revoir, que sa visite lui faisait un bien fou. Il espérait au moins, qu’elle soit venue pour ça, et non pas parce qu’elle s’était embarquée dans quelque chose de trop dangereux, au point qu’elle ait besoin de son aide. Ce serait mieux qu’elle se soit rangée, et mise en sécurité. Bien qu’il en doute. Il la connaissait mieux que personne.  
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Se pointer à l'improviste [Tino & Nina] EmptyJeu 12 Sep - 19:01

Se pointer à l'improviste@Tino Ramírez & @Nina LerouxTapant furieusement le numéro de Tino, Megumi fût interrompu par l’autre blonde, qui l’avait suivi. Elle n’a pas compris qu’elle part ou quoi ? En entendant ses paroles, les doigts de la japonaise cessent de glisser sur son téléphone, et la déception disparaît au profit d’un sourire joyeux. Tino vit encore ici alors ! Dire qu’elle était sur le point de partir, elle l’aurait raté. Alors qu’elle était prête à aller choper quelque chose à grignoter dans la cuisine en attendant que le guatémaltèque ne revienne, le bruit de clés derrière elle la retint. Elle n’a pas besoin de se retourner pour savoir que Tino est rentré, quel excellent timing ! Mais même en sachant ça, elle reste immobile. Qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir lui dire ? Quelque part, elle préfère retarder le moment où il lui fera face, alors que quelques secondes plus tôt elle était prête à l’appeler pour l’engueuler. C’est vrai que la cohérence c’est pas son truc, surtout dans ses relations, elle souffle le chaud et le froid constamment. Elle-même ne sait pas trop pourquoi elle le fait, c’est sans doute le reflet de sa propre indécision. Maintenant en était un bon exemple : bien qu’ayant pris la peine de venir à l’appartement de Tino, elle n’a aucune idée de si elle veut le voir ou partir en courant tant qu’elle le peut encore.

Ce dernier n’attendit pas qu’elle connaisse la réponse pour se poster devant elle, la surprise envahissant ses traits avant qu’il ne sourit, baissant sensiblement sa garde en constatant qu’elle n’est pas une inconnue. Il a l’air heureux de la revoir, sans surprise. Si Megumi retournait voir n’importe laquelle de ses relations avec qui elle avait coupé les ponts, pas sûr qu’elle ait droit au même accueil. Elle a presque l’impression d’être revenue chez elle en revoyant son visage. Il n’a presque pas changé, et un sourire nerveux prend place sur son visage à l’entente de son surnom. Ouais, il est quand même surpris de la voir. En même temps, il ne devait plus s’y attendre. Elle hausse un sourcil à sa question. C’est pas évident qu’elle est venue le voir ? Elle l’a connu plus perspicace. Bon d’accord, elle est peut-être un peu mauvaise langue sur ce coup là, elle se doute que c’est surtout la surprise qui parle. Ça ne l’empêche pas de répondre avec l’expression la plus impassible qui soit, et elle a eu un bon modèle pour apprendre à la faire.

« Je me transforme en licorne. »

Il la regarde de haut en bas, et elle fait de même. Il se maintient toujours en forme visiblement, le contraire l’aurait étonné. Les enquêtes ça aide à faire de l’exercice, elle en sait quelque chose. Niveau vestimentaire il n’avait pas changé non plus, la tenue la plus extravagante qu’elle l’aura vu porter restera sans doute celle du carnaval de Rio. Quelques souvenirs de ce moment lui revinrent en tête et un gloussement lui échappe, elle plaque sa main sur sa bouche pour tenter de se calmer. C’est pas le moment de penser à leurs aventures passées, bon sang ! Même si c’est une aventure particulièrement drôle en y repensant. Megumi avait eu un peu peur de se rendre compte que sa rancune avait pris le pas sur l’affection qu’elle lui portait, mais elle se sent toute légère finalement. Ils ont passé trop de temps ensemble pour qu’une séparation d’un an ne mine entièrement leur relation, non ? Elle l’avait quand même craint, elle doit bien l’avouer, mais elle se sent plus rassurée à présent. Elle peut affirmer sans un seul doute qu’elle est heureuse de le revoir, et ça la soulage plus qu’elle ne l’aurait cru. Il faut dire que les relations durables, elle ne connaît pas, et sa relation la plus longue aura été Tino, que ce soit en amitié ou en amour.

Elle le suit du regard quand il se met à bouger, fermant la porte d’entrée qu’elle ne s’était pas souciée de fermer quelques instants plus tôt. Étrangement, il semble embarrassé, et la raison ne lui apparaît que quand il fait les présentations avec la blonde, dont elle avait pratiquement oublier l’existence. Elle le laisse faire, haussant un sourcil sceptique. C’est pas qu’elle s’en fiche de savoir son prénom mais un peu quand même, c’est pas elle qu’elle est venue voir. Son expression ne devient que plus sceptique quand il explique leur « relation » à Nina, pourquoi il la lui explique d’ailleurs, depuis quand il a des comptes à rendre à qui que ce soit ? Elle a raté tant de choses que ça durant son.. absence à durée indéterminée ?! Elle lève les yeux au ciel avant de sourire, un peu amusée de le voir embarrassée. Ouais, elle rit un peu de ses souffrances intérieurement, mais c’est tellement rare de le voir gêné, elle veut en profiter un peu avant d’intervenir. Sa gêne n’était pas non plus si visible que ça, mais pour l’avoir suivi en mission des années, elle sait différencier son impassibilité habituelle de celle de maintenant.

« Travailler, sérieusement ? Ça y ressemblait pas à Rio ! »

Dans les faits c’en était sûrement, mais elle n’avait jamais visualisé ça comme du travail. Son boulot, c’était journaliste à l’époque, suivre Tino, plus un loisir, des vacances, tout ce qui n’est pas un travail. Elle lui tire la langue, sans avoir encore compris sa situation et les problèmes que ça risque de lui apporter. Il n’y a aucun sous-entendu sexuel derrière ses paroles, il est évident pour elle qu’elle parle de leur infiltration dans les chars du carnaval, mais pour une personne extérieure qui ne connaissait pas cette anecdote, l’interprétation était sans doute différente.

« Pas besoin d’être aussi mal à l’aise Tino, on dirait que tu présentes ta sexfriend à ta petite sœur. »

Ah mais attends. Son regard passe finalement sur Nina, puis de nouveau sur Tino. Ah mais elle est pas hispanique du tout en fait. Et depuis quand Tino a de la famille ? Prise de court, elle lui jette un regard interrogateur.

« ..Oh. C’est quoi, ta petite amie ? Ou ta maî... »

Elle se saisit soudain de sa main, vérifiant qu’il ne porte pas d’alliance. Puis elle saisit son autre main, au cas où.

« ..tresse ? »

Un soupir de soulagement lui échappe en constatant qu’il ne porte pas d’alliance. Ça aurait pu être le cas, quand elle le fréquentait encore, il était avec une femme depuis un an et il en était très amoureux de ce qu’elle en savait. Elle ne l’avait jamais vu, ne connaissait pas son prénom, elle n’avait pas spécialement voulu de détails, sachant simplement l’essentiel. Leurs vies amoureuses respectives n’étaient pas un sujet fréquent dans leur conversation, et Megumi savait qu’elle aurait été jalouse si elle avait demandé tous les détails. Parce que cette relation durerait clairement bien plus longtemps que toutes celles qu’elle avait, incapable qu’elle est de faire durer une relation. Elle était cependant surprise qu’il ne soit pas marié. Environ quatre mois après leur « séparation », elle l’avait vu par hasard entrer dans une boutique de bijoux, si elle l’avait évité la première fois, elle n’avait pu s’empêcher d’observer ce qu’il cherchait en l’apercevant une deuxième fois. Et il était intéressé par les bagues de fiançailles, elle en était certaine. Il aurait divorcé depuis ? Parce que cette fille n’était clairement pas sa petite amie de l’époque, elle devait même pas avoir vingt ans ! Alors presque trois ans plus tôt… Megumi lâche les mains de Tino et lui frappe gentiment l’épaule.

« Fiou, t’es pas marié ! Je t’aurais tué si tu l’avais fais sans me prévenir ! »

Non pas qu’il comptait la prévenir de sa demande, oui la rancœur n’avait pas totalement disparu. Mais elle n’allait pas dire ça devant sa petite amie, elle n’était peut-être pas au courant, et au fond, Megumi ne veut pas lui attirer des problèmes de ce genre dans sa relation. Même si ce n’est pas particulièrement grave qu’il ait voulu se marier à une autre par le passé, c’était à lui de le lui annoncer. Et surtout, elle n’est même pas sensée être au courant. Elle est quand même curieuse de savoir ce qu’il s’est passé, Tino avait l’air de vraiment l’aimer son ancienne petite-amie, c’était elle qui l’avait quitté ? Pff, elle ne sait pas ce qu’elle rate.

Tino reprend la parole, avec une nouvelle question qui la fait sourire, même si elle se demande s’il a pas perdu quelques neurones depuis la dernière fois qu’elle l’a vu. C’est l’amour qui le rend un peu con, ou il est juste trop heureux de la revoir pour réfléchir correctement ? Hm, elle va partir sur la deuxième option.

« Je sais qu’on peut en douter vu que je passais mon temps avec toi en Amérique du sud, mais officiellement je vivais à New York ! J’étais journaliste pour le New York Times, tu te souviens ? »

Elle rit un peu, pas spécialement vexée. Elle avait passé beaucoup plus de temps en Amérique du sud avec Tino qu’à son loft de New York après tout, et c’était pas rare qu’elle squatte l’appartement de Tino quand elle était à New York. Heureusement, elle n’a jamais croisé sa petite amie du moment. Même si maintenant elle l’aurait voulu, pour savoir qui frapper. Le sourire au bout des lèvres, ça lui fait bizarre mais plaisir de constater que Tino soit aussi heureux de la revoir, elle l’a déjà vu sourire autant ? C’est à se demander s’il ne se sentait pas mal, vu à quel point sa venue a l’air de le soulager. Et elle mentirait si ce n’était pas le cas pour elle aussi, elle ne se sent pas au mieux de sa forme ces derniers temps. Sans rien dire, elle s’avance pour l’enlacer. Elle n’est pas le genre à être tactile avec tout le monde, juste avec ses proches, et il en fait parti. Après un an sans le voir, elle a bien besoin d’un câlin. Le dernier devait remonter au moment où il lui a sauvé la vie, à une seconde près, lors de leur dernière enquête ensemble. Elle s’y sent toujours autant en sécurité, comme si rien ne peut lui arriver. Plutôt normal en fait, il lui a sauvé la vie plus d’une fois. Megumi ferme les yeux un instant, beaucoup plus détendue.

« C’est bon de te revoir, tu m’as manqué. »

Elle s’écarte finalement de lui. Peut-être qu’elle aurait dû oublier sa fierté et revenir le voir plus tôt. En tout cas, elle ne le laisserait pas la laisser tomber une deuxième fois.
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Se pointer à l'improviste [Tino & Nina] EmptyLun 16 Sep - 17:43
A L'IMPROVISTE

« Je me transforme en licorne. » Son visage ravi prenait subitement des traits faussement suspicieux. Ses yeux se plissaient légèrement, tandis que ses lèvres s’étiraient en un coin, malicieusement. Cette nana n’avait pas changé. Toujours la connerie à la bouche, et dans les jambes. Qu’avait-elle bien pu inventer depuis leur dernier tête à tête ? Quel tueur à gage aurait-elle arrêtée ? Il l’avait éloigné de lui pour la protéger, l’empêcher d’agir bêtement et de se mettre en danger sans raison. Mais qui sait si même sans lui, elle ne cherchait pas la petite bête. Lui il aimait l’adrénaline, mais il savait se défendre et il avait l’expérience. Elle, elle fonçait droit dans les murs. Et on ne pouvait même plus compter sur les doigts d’une main, le nombre de fois où il avait pu la sortir d’un mauvais pas. D’ailleurs, il s’empressait de faire les présentations en précisant qu’ils avaient tous les deux travailler ensemble. « Travailler, sérieusement ? Ça y ressemblait pas à Rio ! » Rapidement, un sourire franchement amusé se dessinait sur ses lèvres. Sans même avoir réalisé que la réplique de Megumi pouvait avoir un double sens, il croisait ses bras, manquant même d’échapper un petit rire, alors qu’il se frottait le menton mal rasé.

« Non de dieu, faudrait oublier ce passage tu sais. »

Il passait ses doigts su ses yeux, presque honteux de leur passé commun. Non, contrairement à ce que Nina pouvait soudainement s’imaginer, il ne s’était rien passé à Rio, rien entre eux en tout cas. Mais ils avaient infiltré un char du carnaval dans d’extravagantes tenues – ridicules surtout – et s’il en rirait aujourd’hui, il n’avait réellement pas apprécié l’idée aux premiers abords. Les résultats avaient quand même été là. Ils avaient réglé cette enquête. Bien qu’elle aurait pu très mal tourner, et que depuis, il avait tenu la nippone éloignée de ses missions. « Pas besoin d’être aussi mal à l’aise Tino, on dirait que tu présentes ta sexfriend à ta petite sœur. » L’espace d’un court instant, là, Tino s’était comme arrêté de respirer. S’il n’avait pas tilté à la réplique précédente, là, il réalisait que le sens de la phrase de Megumi, pouvait porter Nina à confusion. Ce qui aurait été légitime s’il s’était passé quoique ce soit avec la japonaise. Sauf qu’en réalité, jamais il n’avait touché la jolie bridée. Peut-être que l’idée lui était venue à l’esprit, quand ils étaient loin de tout, dans de longues missions. Tentant de trouver le sommeil dans la même pièce, et dans de petits lits miteux. Ça lui était arrivé d'y songer, de se l'imaginer, de tourner les yeux vers la silhouette de Megumi. Mais jamais il n’avait faibli. Peut-être parce qu’il était trop coincé, ou trop sérieux, ou un peu des deux. Sûrement un peu des deux.

« C'est pas... »

Il passait de petits yeux perplexes de Megumi à Nina, la respiration légèrement hâtive. Mieux valait éviter d’agacer Nina comme avec Sky, il avait retenu la leçon.

« C'est qu'une expression, Meg et moi on n’était pas... »

Sexfriends. Il n’osait même pas reprendre l’expression de la jolie journaliste. « ..Oh. C’est quoi, ta petite amie ? Ou ta maî... ..tresse ? » Elle s’était emparée de sa main brusquement, manquant de faire sursauter le bronzé. Surpris, il posait ses yeux sur elle, sans comprendre ce qu’elle faisait, si ce n’est tenter de lire dans les lignes de sa main ? Il eu un très court silence avant que la nippone ne relève les yeux, venant frapper l’épaule du Policier avant de rompre ce petit interlude : « Fiou, t’es pas marié ! Je t’aurais tué si tu l’avais fais sans me prévenir ! » Il retrouvait tout l’amusement sur ses traits, le sourire étirant ses lèvres et ses joues. Pourtant, s’il s’était vraiment marié avec Lou, lui aurait-il dit ? « Je sais qu’on peut en douter vu que je passais mon temps avec toi en Amérique du sud, mais officiellement je vivais à New York ! J’étais journaliste pour le New York Times, tu te souviens ? »

« Je sais, je sais, mais je pensais que tu étais parties, on ne s’était jamais recroisé. Franchement, après toute cette histoire à Rio, j’avais imaginé que tu avais quitté la ville. »

Avouait-il plus tristement, culpabilisant certainement encore de l’avoir rejeté comme il l’avait fait. Pourtant, tout n’avait été que pour la protéger. Il ne se le serait jamais pardonné, s’il lui était arrivé quelque chose par sa faute. Juste parce qu’il avait accepté de l’emmener. Et puis, sans qu’il ne s’y attende vraiment, elle venait l’enlacer. Non pas gêné, plutôt surpris et touché, il restait quelques secondes, immobile, alors que tout leur passé commun lui revenait à la figure. Rio, le Mexique, et tout le reste. C’était tellement bon de la revoir. Il s’était senti vraiment seul quand il avait regagné définitivement New-York, après ses dernières missions dans le sud. Il n’avait plus grand-chose ici. Heureusement, depuis quelques mois, tout s’était arrangé. Il avait rencontré Nina, il s’était rapproché de Lonny, Tobias et Valentino. Et il était bien occupé avec le sevrage sans fin de Jake. Mais même tout ça n’avait pas suffi à combler le vide de Megumi. C’était quelque chose ce petit bout de nana là. Et il était presque impossible de la remplacer. Puis, il ne le désirait pas. Elle lui était trop précieuse. Après tout, pourquoi avait-il accepté qu’elle l’accompagne, alors qu’elle n’était que journaliste, pas flic ? Il y avait quelque chose entre eux, un feeling, né au premier regard, dans le sud du continent, alors qu’il cherchait à arrêter un cartel, un trafic de drogue et d’animaux. Il avait descendu tout le monde dans cette jeep ce jour-là, tout le monde, sauf elle. Derrière leurs lunettes de soleil, leurs regards c’étaient croisés, et tout était lancé. « C’est bon de te revoir, tu m’as manqué. » Le sourire gagnant en tendresse, il bougeait enfin ses bras et ses mains pour l’étreindre à son tour. Il la serrait doucement contre lui, laissant tomber son orgueil et ses principes.

« Toi aussi. Merci d’être revenue. »

Il s’écartait doucement, reposant ses yeux sur elle. Il avait un regard plutôt fier à son égard. Cette fille-là, elle en avait dans le ventre, et il lui avait appris beaucoup, comme il l’aurait fait avec ses apprentis, avec ses bleus, comme il aimait les surnommer. Elle était un peu sa protégée, et même s’il détestait la voir se mettre en danger, il ne pouvait que reconnaître qu’il était fier de la voir à l’œuvre.

« Tu devrais rester un peu, tu veux boire quelque chose ? »

Il se faufilait vers la cuisine, ouvrant les placards pour en sortir trois verres. Ce n’était sûrement pas l’heure de l’alcool, mais il fallait fêter leurs retrouvailles. Il n’avait pas envie de parler de leur séparation, ni de cette journée pourrie et pluvieuse ou il l’avait repoussée, presque méchamment. Il avait eu peur, il s’était inquiété, et elle devait certainement l’avoir compris avec le temps.


(Désolé j’ai répondu avant Nina, elle préférait. On change légèrement l’ordre du coup, mais cette fois, c’est à Nina ;D)
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Se pointer à l'improviste [Tino & Nina] EmptyMar 17 Sep - 21:23

Se pointer à l'improviste@Tino Ramírez & @Nina LerouxAlors que je m’interrogeai sur l’identité de la fille qui venait d’entrer chez Tino et tandis qu’elle semblait sur le point de l’appeler, Tino fit son entrée. A croire que cela était un coup monté ! Il vint se poser à côté de moi, sans un geste tendre ou affectueux pour autant. Etait-il gêné ? Et pourquoi ? Je l’écoutais s’étonner de la présence de cette Meg et, lorsqu’il nous présenta, simplement par nos prénoms j’eus presqu’un sourire. Comme si le prénom de cette fille était ce qui me préoccupait. Il ne m’avait pas fait la liste de ses exs et moi non plus, alors Megumi ou Marylin m’importait peu. « Megumi et moi avons travailler ensemble. » Une ancienne collègue donc. Je fus d’abord soulagée avant que sa partenaire ne prenne la parole à nouveau. « Travailler, sérieusement ? Ça y ressemblait pas à Rio ! » Je ne pus m’empêcher de regarder Tino, cherchant à comprendre vraiment qui elle était avant de dire quelque chose ou de mal agir comme j’avais déjà pu le faire. « ..Oh. C’est quoi, ta petite amie ? Ou ta maî... » « ..tresse ? » lui demanda-t-elle tout en lui prenant… la main ? Sérieusement ? Cette fille ne savait pas qui j’étais, se demandait si j’étais la copine de Tino et lui prenait la main ? « Fiou, t’es pas marié ! Je t’aurais tué si tu l’avais fais sans me prévenir ! »

Attendant une réponse de Tino, en vain, je me sentis alors très mal à l’aise et surtout, pour la première fois depuis que je l’avais rencontré, je doutai réellement de compter pour lui. Cette fille lui avait clairement demandé qui j’étais et lui ? Lui n’avait RIEN dit, pas un oui, pas un « c’est compliqué », ce que j’aurais pu comprendre vu notre différence d’âge à la rigueur mais là, RIEN. J’étais donc simplement une pauvre fille qui squattait son canapé et son lit ? Cette fille avait l’air proche de lui, et visiblement, pas gênée de me voir ici. Je supposais donc qu’il n’y avait pas d’ambiguïté entre eux, ou alors je me plantai totalement et c’était pour ça qu’il n’osait pas me présenter. Elle se présenta alors comme une journaliste et c’est là que je la reconnus. Je me reculai, autant physiquement que mentalement, sentant l’émotion me submerger. On en était là… Au point que j’avais tant redouté, le pourquoi je m’étais toujours refusée à m’engager dans une quelconque relation avec un homme. Je les observai, le regard de Tino semblait si brillant que je n’arrivais pas à déceler réellement qui elle était pour lui, ce qu’elle représentait.

Tout ce que je savais c’est qu’à ce moment précis, je n’existais plus. « Tu devrais rester un peu, tu veux boire quelque chose ? » Oh bah oui, ne demandons pas l’avis de cette pauvre fille après tout. Faisant tourner la bague qu’il m’avait offerte quelques jours plus tôt, je pris enfin la parole. « Eh bien, la squatteuse va vous laisser vous retrouver ! » dis-je d’un ton assez froid et plus sec que je ne l’aurais pensé. Je ne voulais pas pleurer, pas devant lui, pas devant elle. Je m’avançai cependant directement vers l’entrée, déposant la bague sur la table au passage et enfilai mes chaussures.
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Se pointer à l'improviste [Tino & Nina] EmptySam 21 Sep - 17:05

Se pointer à l'improviste@Tino Ramírez & @Nina LerouxAh, Rio. Une mission bien rocambolesque, qui s’est très mal finie. Bizarrement, Megumi a tendance à dissocier les deux parties de cette enquête, comme si elles n’appartenaient pas au même souvenir. Se déguiser dans des costumes à plumes et à paillettes, s’infiltrer dans un des chars pour poursuivre les criminels. Un moment vraiment insouciant, le genre de souvenirs qui fait rire à sa simple mention, même des années après. Ce qu’il s’est passé après lui semble à des années lumière de ça. Elle a failli crever ouais, mais comme d’habitude elle s’en est sortie sans la moindre égratignure. C’était comme ça depuis toujours, elle finissait tout le temps par s’en sortir sans véritable conséquence, ce n’est même plus de la chance à ce stade. Et c’est sans doute pour ça qu’elle n’a jamais eu peur, même quand sa vie ne tenait qu’à un fil. Elle sait pourquoi Tino l’a abandonné, mais elle ne comprends pas pour autant.

A présent qu’elle le revoit, cette partie semble avoir été supprimé de sa mémoire, ne laissant que le bon moment qu’ils ont passé avant que ça ne dégénère. En vivant une vie comme la sienne, il faut apprendre à voir le côté positif, elle serait écrasée par la dure réalité qu’elle fréquente depuis des années sinon. Et peut-être qu’elle n’a pas envie de gâcher leurs retrouvailles, comme elle gâche la plupart de ses relations. Le coin de sa bouche se relève malgré elle, parce que c’est le genre de trucs qu’on oublie pas, et qu’elle lui rappellera encore trente ans plus tard.

« Si je ne fais plus mention de cette histoire au moins une fois par mois, estimes que ce n’est pas moi. »

Megumi a une jumelle qui pourrait se faire passer pour elle en plus, alors mieux vaut prendre quelques précautions ! Quoiqu’elle serait vexée si Tino ne faisait pas la différence entre elles plus tôt. Pas autant que lorsqu’il l’a repoussé à Rio, mais quand même. Voyant Tino mal à l’aise, sans en comprendre la raison, elle fait une remarque pour détendre l’atmosphère mais cela semble plus sonner comme une douche froide pour le policier. Megumi le regarde surprise se justifier auprès de la blonde, commençant à comprendre qu’elle était probablement sa petite amie. Elle la pensait beaucoup plus âgée à vrai dire, mais après quelques secondes de réflexion, elle en vint à la conclusion que ce n’est pas la même que celle que Tino avait à l’époque où elle le fréquentait encore. Ce qui la surprend quelque peu, persuadée qu’elle était qu’il s’était marié depuis.

Elle pose quand même la question plus pour la forme qu’autre chose, une autre hypothèse lui étant venu en tête. Si elle est capable de penser qu’il puisse sortir avec une étudiante de vingt ans, la pensée d’une maîtresse n’allait pas lui filer entre les doigts. Même si elle n’y croyait pas vraiment à cette hypothèse, ce type est fidèle. C’était surtout une excuse pour vérifier qu’il ne porte pas d’alliance, Megumi aurait eu du mal à visualiser la blonde comme celle qu’il voulait demandé en mariage plusieurs mois avant, et avec qui il était en couple depuis plusieurs années. Un soupir de soulagement lui échappe, le poids sur sa poitrine dont elle n’a pas réalisé la présence s’envole, et elle lui frappe gentiment l’épaule en lui révélant pourquoi elle lui avait subitement pris les mains.

La japonaise ne peut que remarquer qu’il ne répond pas à sa question. Ce n’est pas sa petite amie finalement ? Pourquoi il cherche à se justifier auprès d’elle alors ? C’est la petite sœur de sa petite amie ou quelque chose du genre ? Pas très clair comme histoire, mais bon, elle n’a pas particulièrement envie de creuser la situation sentimentale de Tino, elle a toujours eu du mal à l’imaginer avoir une vie de couple de toute façon. Faut dire qu’en mission, le reste du monde cesse pratiquement d’exister de son point de vue, il n’y a que l’aventure et l’adrénaline. La vie plus « normale » qu’ils mènent en dehors, elle avait du mal à la visualiser quand ils menaient l’enquête. Et le fait de ne vouloir aucune information précise n’aidait probablement pas, mais elle se sentait mieux de cette façon.

La discussion continue, Tino qui s’étonne de la savoir à New York, elle qui lui rappelle qu’elle vivait à New York depuis plusieurs années. Elle qui commençait à penser qu’il avait perdu des neurones depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu, il semblerait qu’il ait réfléchi à la question avant de la lui poser. C’est vrai que pour la plupart des gens, ce serait une réaction logique de partir après avoir manqué de mourir et s’être fait briser le cœur. Mais si Megumi avait dû partir à chaque fois qu’elle avait manqué de mourir, elle aurait probablement fait le tour du monde ! Elle ne pouvait pas quitter New York juste parce que Tino ne voulait plus l’emmener en mission, sa fierté est trop grande pour ça, et sa tendance à minimiser ses émotions aussi. Elle était habituée à sentir son cœur se briser un peu à chaque relation qui se somme par un échec, Tino avait simplement été la goutte qui fait déborder le vase, ça n’avait rien à voir avec lui qu’elle se sente si mal. Du moins, c’est ce que Megumi s’était dit. Dès lors, il était impossible pour elle de songer à partir par peur de le revoir, ce serait contredire sa propre croyance.

Elle sourit tristement quand il affirme qu’ils ne se sont jamais recroisés. Au moins, ça confirme qu’il ne l’a pas vu le suivre, mais la satisfaction est amère. Qu’est-ce qu’elle est sensée lui répondre ? Qu’elle avait été vexée de voir qu’il comptait se marier ? C’était stupide et immature d’avoir eu l’impression d’être la seule à souffrir, d’être incapable d’avancer dans sa vie sentimentale, mais ça a été plus fort qu’elle. Megumi hausse les épaules, faussement insouciante.

« Il en faut plus que ça pour me faire partir. »

Et ce n’est pas vraiment faux, elle a manqué de mourir tellement de fois.. parfois ce fût marquant au point qu’elle change de branche professionnelle quelque temps, mais rapidement, elle revenait toujours vers le même vice. Revenir vers quelqu’un en revanche, ça jamais. Si elle avait retrouvé Tino casé dans une vie de couple normal, elle se serait sûrement dégonflée, incapable qu’elle aurait été de rester dans un environnement pas du tout familier pour elle. Mais le petit appartement n’a pas changé, Tino non plus. Et étrangement, elle éprouve la même sensation que lorsqu’elle rend visite à son oncle dans son zoo, à ses parents dans leur maison, que quand elle rentre voir Malaika et Miki. Le sentiment d’être exactement où elle devrait être. Alors sans réfléchir, Megumi s’avance pour l’enlacer, oubliant tout le reste quelques instants. Ça lui fait du bien de le revoir, d’être avec lui à nouveau, et elle n’a pas envie de le cacher. Elle qui est si peu sentimentale d’habitude, la voilà presque émue de le revoir. Pendant quelques secondes, Tino ne réagit pas, et elle craint qu’il ne reste les bras ballants mais il finit par l’enlacer à son tour. Elle ne s’était pas sentie aussi détendue avec quelqu’un depuis longtemps.
Ils s’écartent l’un de l’autre, le moment émotion touchant à sa fin. Tino lui propose de rester un peu, et se dirige dans la cuisine pour leur servir à boire. Megumi passe machinalement sa main dans ses cheveux, évidemment, après un an d’absence, elle le revoit avec une coloration à moitié faite !

« Étant donné que je me suis littéralement invitée chez toi, je dirais que partir après avoir dit bonjour n’est pas dans les projets. J’suis pas difficile en boisson, je me contenterai de qu’il y a dans ton frigo ! »

La voix de celle dénommée Nina, qui était restée silencieuse depuis l’arrivée de Tino, retentit finalement. Megumi penche légèrement la tête sur le côté en la voyant se diriger vers l’entrée, déposant la bague qu’elle porte sur la table. Elle a l’air vexée, c’est sa copine ou pas du coup ? Dubitative, Megumi attrape la bague pour la fourrer dans sa poche. Faut pas être très intelligent pour comprendre que Tino lui a offert. L’asiatique ne sait pas trop pourquoi elle l’a pris, pour éviter que Tino le remarque, un soudain instinct de kleptomane qui vient de se réveiller ? Elle sent que cette fille vient de changer la donne en tout cas, les retrouvailles paisibles ne sont clairement plus au programme. Megumi soupire en la suivant.

« Tinooo ! J’crois que ta copine se sent délaissée. »

Ou qui que ce soit pour lui, elle ne parvient pas à savoir. Nina agit clairement comme une petite amie jalouse, mais Tino lui aurait dit puisqu’elle a posé la question, non ? Des coups sont soudainement frappés contre la porte, détournant son attention.

« Dis donc, c’est pas bientôt fini ce raffut ?! »

Ni une ni deux, Megumi dépasse la jeune femme pour atteindre la porte et l’ouvrir juste ce qu’il faut pour parler à l’interlocutrice sans laisser d’issue à Nina. Ha ! Elle est obligée de rester pour s’expliquer avec Tino maintenant ! C’est peut-être le début d’une nouvelle carrière pour Megumi : conseillère conjugale. Le truc que personne aurait vu venir. Se mordant la lèvre pour contenir son sérieux, elle constate que ce visage ne lui est pas inconnu. Tino a toujours la même voisine apparemment. Un sourire forcé sur le visage, Megumi entame la conversation. Si ses souvenirs ne lui font pas défaut, elle est à peu près dans les bonnes grâces de la dame. La japonaise avait une fois réussit à dévier le sujet sur les animaux, en particulier les chats, et ça lui avait permis d’être dans ses petits papiers. Enfin, même si elle partageait son avis sur la question animale, ça restait une vieille coincée.

« Madame Olsen, comme ça fait longtemps ! Vos chats vont bien ? Désolée du boucan, je sais que Caramel a très peur du bruit, mais il se trouve que j’ai eu deux bébés, et comme je veux que Tino soit le parrain.. Enfin bref, on s’est un peu laissé emportés par la joie, mais ne vous inquiétez pas, on va chez moi, vous ne serez plus déranger ! »

La pauvre voisine eut l’air surprise de la trouver là, après un an sans qu’elle ne vienne mettre les pieds dans cet immeuble. Mais apparemment, elle est toujours dans ses petits papiers, ce qui les font éviter toutes les reproches qu’elle semblait s’apprêter à leur faire. Elle regarde derrière Megumi, et la japonaise ne sait pas ce qu’il se passe derrière, mais ça n’a pas l’air de lui plaire.

« Oh ma pauvre petite, je n’arrive pas à croire que vous soyez tombée sur elle en venant annoncer une telle nouvelle. J’espère que vous passerez le voir plus souvent, il est tombé bien ces derniers mois, pour en arriver à faire appel à une.. une.. fille du soir de ce genre ! »

Attends, quoi ? C’est une prostituée cette fille ?! L’expression choquée de Megumi a l’air d’être considéré comme un feu vert pour Madame Olsen, qui continue sur sa lancée. La paparazzi déglutit en tâchant de se remettre les idées en place, coupant la vieille dame d’une manière peu naturelle.

« Oh bah vous savez, la crise de la quarantaine et tout ça… aheum, c’est pas tout ça mais je vais vous laisser hein, merci d’être passée ! »

Elle referme la porte et vient s’appuyer contre elle en soupirant. Ok, faut qu’elle se calme. Tino n’aurait pas acheter de bague à une fille qu’il aurait payé, non ? Qu’est-ce qu’elle raconte, depuis quand Tino AURAIT fait appel à une prostituée ? S’il est moche elle comprendrait, mais il est sexy, ça n’a pas de sens ! La vieille voisine a dû s’imaginer ça toute seule, c’est bien le genre à ragoter dans son coin. Ouais ça doit être ça. Du moins elle l’espère. Elle n’est pas prête pour un monde où Tino a besoin de payer quelqu’un pour satisfaire ses envies primaires.
Megumi se détache de la porte pour finalement les regarder, n’ayant aucune idée de s’ils se sont réconciliés ou non du coup, avec l’intervention de la voisine.

« J’ai plutôt assuré je crois. Si on veut que ce soit crédible, faudrait peut-être partir maintenant. »

Bah quoi ? Elle ne va pas cracher sur l’opportunité de montrer ses deux merveilleux petits bébés adorés.
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Se pointer à l'improviste [Tino & Nina] EmptyMer 2 Oct - 18:52
A L'IMPROVISTE

« Si je ne fais plus mention de cette histoire au moins une fois par mois, estimes que ce n’est pas moi. » Le coin de ses lèvres s’étirait en un sourire moqueur, presque envers lui-même. Peut-être aussi légèrement blasé par cette histoire. Dans ses souvenirs, c’était bien plus ridicule que marrant, et son orgueil en avait pris un sacré coup, entre les paillettes et les plumes – ne parlons pas du string, rien que d’y penser, il en avait encore mal. Il avait depuis, une profonde incompréhension pour ses femmes qui en portaient un tous les jours -. Néanmoins, il avait bien compris qu’il pouvait utiliser cette anecdote pour dissocier Megumi de sa sœur jumelle. Il n’avait jamais eu l’honneur de la croiser, mais en vue de la malice de Megumi, il ne serait pas surpris de voir la seconde se faire passer pour elle un de ces jours.

Si Tino n’avait pas répondu à la question, ce n’était pas là qu’il ne le voulait pas, mais trop de choses s’étaient affolées dans sa tête, au retour de Megumi. Des souvenirs, des bons comme des moins bons, et la nippone enchaînaient tellement de conneries, et de questions, qu’il en zappait la moitié. Sinon, il n’aurait certainement eu aucune honte à lui dévoiler la nature de sa relation avec Nina. Même s’il avait du mal à l’assumer en public. S’il y avait bien une personne sur cette terre, envers qui il n’avait plus aucune pudeur, c’était bien Megumi. Elle l’avait quand même vu porter une ceinture brillante de plumes, après ça, qu’est-ce qui pouvait être plus honteux encore ? Il était simplement submergé par une tonne d’émotions, particulièrement positive, et la seule chose à laquelle il pensait, c’était de la retenir un peu ici, pour savoir tout ce qu’elle devenait. « Étant donné que je me suis littéralement invitée chez toi, je dirais que partir après avoir dit bonjour n’est pas dans les projets. J’suis pas difficile en boisson, je me contenterai de qu’il y a dans ton frigo ! » Le sourire du plus âgé s’étirait encore, alors qu’il sortait quelques bières de son réfrigérateur. Contrairement à Lonny qui avait toujours de quoi rassasier tout le monde, Tino lui, recevait peu d’invité, alors ses placards étaient loin d’être remplis. Sauf par toutes les cochonneries sucrées qu’adorait Nina.

« Une bière ? »

Il relevait l’une des petites bouteilles ambrées au-dessus de la porte du frigo, dans lequel il était encore plongé. « Tinooo ! J’crois que ta copine se sent délaissée. » Sa tête réapparaissait subitement au-dessus de la porte du frigo, surprit Ses yeux se braquèrent vers l’entrée, Nina s’y tenant, enfilant ses chaussures. Qu’est-ce qui l’avait frustrée ? Il l’avait bien compris, qu’elle était jalouse. Sky en avait fait les frais. Mais depuis cet épisode, ils en avaient discuté, et elle faisait beaucoup d’efforts. Elle avait mûrie, énormément. Pourquoi est-ce que tout à coup, elle lui faisait une nouvelle crise ? Ses sourcils se froncèrent et brusquement, il refermait la porte du frigo, se dirigeant vers le salon d’un pas pressé. Megumi avait réagi forte heureusement, plus rapidement, dépassant la blonde sur le palier. Devant ce spectacle, plus ou moins surprenant, il s’était arrêté derrière Nina, penchant la tête vers la sortie pour surveiller les manigances de Megumi. Il était habitué à ses conneries, ne sait-on jamais. Il ne pu s’empêcher de plisser les yeux en la voyant échanger avec la voisine impolie. Profitant cependant de la diversion de la fausse blonde, il se retournait vers Nina, avec beaucoup plus d’incompréhension.

« Mais qu’est-ce qui te prends ?! Megumi est une amie, tu ne vas pas me faire un malaise à chaque fois que je discute avec une femme ? Il ne s’est jamais rien passé entre elle et moi, pourquoi tu te braque comme ça ?! »

Son ton devenait plus sec à lui aussi, un peu lasse des crises de jalousie de la belle, bien qu’au début, elle l’amusait. Ça devenait un peu agaçant, qu’allaient penser ses amis ? Ses yeux s’enfonçaient avec insistance dans ceux de Nina, espérant y comprendre quelque chose. Ne lui faisait-elle donc aucunement confiance ? « Oh ma pauvre petite, je n’arrive pas à croire que vous soyez tombée sur elle en venant annoncer une telle nouvelle. J’espère que vous passerez le voir plus souvent, il est tombé bien bas ces derniers mois, pour en arriver à faire appel à une.. une.. fille du soir de ce genre ! » La voix de la voisine l’arrêtait net dans sa discussion. Son regard quittait brusquement Nina, pour frapper Madame Olsen de plein fouet. Elle venait de traiter Nina de prostituée ?! Si l’on était habitué à voir Tino rougir sous les compliments, on l’était peut-être moins à le voir rouge de colère. Lui qui maîtrisait parfaitement ses émotions sur le terrain. Il en était tout à coup bien loin. Ce n’était pas pour lui et sa réputation qu’il s’enrageait, mais bien pour Nina. Elle n’avait rien d’une fille de la nuit, sa jolie Nina.

« Excusez-moi ?! C’est d’elle que vous parlez ?! »

S’offusquait-il, désignant Nina d’un léger signe de la main.

« C’est plutôt ironique sorti de la bouche d’une femme qui se plain de l’irrespect des gens à longueur de journée, non ? La prochaine fois je vous entend utiliser ce terme pour designer ma fiancée, l’un de vos chats remplacera aisément mon paillasson! »

Et contrairement à beaucoup, Tino n’était pas un fervent protecteur des animaux – surtout pas de ceux de Madame Olsen – alors il en était totalement capable. Ses dents serrées trahissaient des paroles de colère, mais la voisine pouvait en déduire qu’il ne manquerait pas de les tenir. Encore une fois, heureusement que Megumi était là. Parce que Tino était près à sauter à la gorge de la grosse dame, mais il fut arrêté par la porte qui se refermait sur elle. C’était maintenant face à Megumi, que lui et Tina se retrouvaient, immobiles, et quelque peu perplexes devant une telle scène. « J’ai plutôt assuré je crois. Si on veut que ce soit crédible, faudrait peut-être partir maintenant. » Il haussait un sourcil.

« Tu plaisante, elle va lancer ses bestioles faire leurs griffes sur ma porte! »

Agacé comme jamais par cette femme, il se rapprochait de Megumi pour en réalité, se pencher vers la porte, et emprunter un ton plus haussé :

« Commère! »

S’en était sûrement définitivement finie de leur relation hypocrite, mais au moins, il n’aurait pu à se retenir pour ne faire aucun bruit dès que la nuit est tombée. Il s’en ferait même un plaisir! Soupirant, soufflant même, il croisait ses bras contre sa poitrine, relevant ses yeux vers Nina, puis vers Megumi.

« Tu pourrais lui expliquer la nature de notre relation, exclusivement amicale ? »

Avant qu’il ne s’arrache tous les cheveux gris sur son crâne.
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Se pointer à l'improviste [Tino & Nina] EmptyVen 4 Oct - 20:57

Se pointer à l'improviste@Tino Ramírez & @Nina LerouxEtre presqu’ignorée, les voir s’enlacer… C’en était beaucoup trop pour moi. Ajoutez à cela le fait que Tino ne réponde même pas à la question de cette Megumi me concernant. Alors qui étais-je finalement ? Quand nous n’étions que tous les deux, j’avais l’impression d’être la plus belle femme du monde, la seule et unique dans son cœur et je n’avais aucun doute. Mais là, je ne sais pas pourquoi mais entre la peur lors de mon kidnapping, son retour de cette mission qu’il avait préféré me taire, son ex avant même que nous nous mettions ensemble qui m’avait vraiment pris de haut, mon impulsivité et mon manque de confiance en moi et en l’amour me poussèrent à quitter le navire.

J’avais reposé la bague, et m’apprêtant à attraper la poignée de la porte, je fus coupée par l’amie de Tino. Oh oui j’avais bien compris que ce n’était pas sa maitresse mais ce n’est pas franchement ce qui importait. Qui étais-je moi ? Et n’y avait-il vraiment aucune ambiguïté entre eux ? Elle pouvait le caliner, lui prendre la main, devant moi sans aucune gêne, sans qu’il ne lui rappelle les limites de la décence quand on est en couple ? Pour moi, il ne s’agissait pas de jalousie excessive mais de chose que, moi-même je ne me permettrais pas avec mon meilleur ami en sa présence.

On avait frappé à la porte et, alors que je compris qu’il s’agissait de la voisine, Tino était arrivé à ma hauteur pour… me sermonner. « Mais qu’est-ce qui te prends ?! Megumi est une amie, tu ne vas pas me faire un malaise à chaque fois que je discute avec une femme ? Il ne s’est jamais rien passé entre elle et moi, pourquoi tu te braque comme ça ?! » Il était sérieux à en rajouter en plus ? Je croisai alors les bras pour lui répondre.

« Attends là, dis moi, si tu me voyais enlacer un autre mec avec qui j’ai l’air proche tu dirais quoi ? Tu penserais quoi ? Et si ce même mec me demandait qui tu étais et que moi, je passais à autre chose ? Tu aurais envie de rester là ? Je ne pense pas à vous, je pense à moi là, et je ne crois pas que ce soit mal, elle est une amie ok, mais moi ? » questionnai-je aussitôt. Pour autant, je ne pus avoir de réponse tout de suite. Etait-ce déplacé de penser un peu à ma place dans cette histoire ? Pas sûre, j’étais là après tout, qui aurait aimé être mise de côté de la sorte sans se poser de questions ?

L’asiatique parlait avec la voisine et, visiblement, au regard de Tino cela ne devait pas être cordial, pour changer. Quant à moi, je n’avais absolument rien suivi. « Excusez-moi ?! C’est d’elle que vous parlez ?! » Il me désigna et, je ne pus que me douter de ce qu’elle avait bien pu raconter à mon sujet. « C’est plutôt ironique sorti de la bouche d’une femme qui se plain de l’irrespect des gens à longueur de journée, non ? La prochaine fois je vous entend utiliser ce terme pour designer ma fiancée, l’un de vos chats remplacera aisément mon paillasson! »

Sa quoi ? Ce retournement de situation… J’étais totalement perdue mais sa colère me rappelait trop la peur que j’avais lu dans ses yeux ce fameux jour où Alvarez m’avait enlevée. « Tu pourrais lui expliquer la nature de notre relation, exclusivement amicale ? » Je m’avançai alors vers lui, lui prenant l’avant-bras, et glissant mes doigts entre les siens.
« Calme-toi, … je suis désolée d’accord ? Et pour la vieille, je crois qu’elle s’en fiche bien, elle ne m’a jamais aimé et je m’en fous…. Je ne savais pas que j’allais devenir ta femme. » terminai-je en chuchotant, un sourire au coin des lèvres. Et ce n’était pas totalement vrai, j’avais vraiment été blessée par ce manquement et j’aurais aimé qu’il le comprenne. Qu’il comprenne que ce n’était pas histoire de jalousie ou de manque de confiance. Oui j’étais jalouse mais, il avait 20 ans de plus que moi, il pouvait espérer tellement plus dans une relation avec une femme qu’une pauvre étudiante tellement en quête d’affection qu’elle n’est pas fichue de vivre seule chez elle. Ma réaction était peut-être exagérée cependant mais je n’allais pas épiloguer dessus à ce moment-là, pas devant cette fille. Cette fille d’ailleurs, à qui Tino demandait de m’expliquer leur relation.
« Je n’ai pas dit que vous n’étiez pas amis, on peut arrêter là non ? »
Je regardais alorss autour de moi, pour récupérer la bague que j’avais déposée sur le comptoir.
« Merde… Elle est où ? » marmonnai-je avant de me retourner vers eux. « La bague, je l’avais posée ici. » dis-je en regardant Tino et en pointant du doigt la surface, loin de me douter que cette fille avait pu la chipper. Cette bague comptait pour moi, non pas dans une idée de fiançailles mais parce que je savais que la mission avec été dure pour lui et… Il avait quand même pris le temps de me ramener ce cadeau, et puis, avouons-le une bague a tellement de valeur quand il s’agit de sentiments.

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