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IS THAT ALRIGHT ? -HAYDEN

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Anonymous
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyDim 3 Nov - 20:40
Brooklyn,  me revoilà dans les rues où j’ai habité si longtemps. J’observe l’ancien immeuble où j’ai habité, je me revois descendre par les escaliers de secours chaque nuit pour que ma mère ne m’entende pas. Je me revois aller dealer au coin de la rue et attendre pendant des heures que le client arrive, ils étaient en retard la plupart du temps. Je ne sais pas si c’est toujours comme ça aujourd’hui. Je sais juste que je suis de retour et que je dois aller voir ma mère. Je ne sais pas si elle habite encore ici. Sans doute il y a toujours son nom sur la sonnette de l’immeuble. Je ne l’ai pas prévenue que je revenais, tout comme je ne l’avais pas prévenue que je partais. Elle va m’en vouloir. Je sonne et lui dis que c’est moi, Uriel. J’entends au son de sa voix qu’elle est surprise et elle m’ouvre alors j’entre. Je monte les escaliers jusqu’à l’appartement qu’elle a ouvert et j’entre.

Elle est toujours là, elle n’a pas vieilli, un peu, sans doute, moins que moi en tout cas. Elle me regarde d’un œil noir, comme si elle avait des milliers de reproches à me faire avant de me tomber dans les bras. On discute un moment et je fini par déjeuner avec elle. Elle me propose de rester pour la journée et évidement je reste. Ce qui est bien avec ma mère, c’est qu’elle ne me pose pas de questions. Il est tard finalement quand je sors de chez elle et quand je reçois un message. Des anciens amis me proposent de sortir en boîte de nuit. Evidement j’accepte. Je ne sais pas comment ils ont su que j’étais là. C’était des amis de la fac, avant que je ne décide de partir subitement. Je les rejoins et ils m’accueillent à bras ouvert en m’offrant un verre que je ne mets pas longtemps à boire. On se remémore le passé et je ris et je bois. Ça ne m’était pas arrivé depuis tellement longtemps. J’acquiesce à leur question, si je me souviens des cours et des soirées ? Oui bien sûr. Je n’ai pas oublié. Je sens une main qui se pose sur mon épaule et un de mes amis m’indique un jeune homme qui m’observe, visiblement depuis un moment et mon cœur manque un battement.

Evidement j’aurais dû me douter qu’il serait là. Evidement je ne l’ai pas oublié mais le revoir c’est … différent de ce que j’avais imaginé. Je me lève, j’ai changé en dix ans, j’ai des nouveaux tatouages, surtout un qui est caché parce que c’est celui du gang, mais j’en ai quelques autres que je n’avais pas avant sur les bras. J’avance vers mon ex petit ami. Je ne sais pas ce que je suis sensé lui dire alors tout simplement je le salue :

« Salut Hayden. Je … Je comptais venir te voir … Je … »


Je me pince la lèvre, je ne sais pas tellement quoi lui dire. Je ne lui ai jamais vraiment dit pourquoi je partais. Je ne lui ai pas dis non plus pourquoi je le quittais et je m’en suis voulu. J’ai commencé des centaines de lettres que je ne lui ai jamais envoyé. Les choses auraient peut-être étés différentes.
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Anonymous
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyDim 3 Nov - 23:01
Is that alright ?
@Uriel Kent & Hayden Underwood

Dix ans, dix longues années sans nouvelles. Tu te rappelles encore le jour où il est parti sans te dire où il allait mais ce dont tu ne souviens plus vraiment c’est l’état dans lequel Lydia t’as récupéré. Tu venais de perdre ton copain, le seul homme dont tu étais vraiment tomber amoureux jusqu’à maintenant. Dire que tu souffrais n’aurait été qu’un euphémisme face à ce que tu ressentais vraiment. Mais tu as fini par te relever, au bout de plusieurs mois pendant lesquels tu ne vivais que pour ton trafic et ton salon, cachant à ta famille que ton cœur saignait encore, même s’il saigne toujours à l’heure actuelle. Tu as essayé de l’oublier dans les bras d’autres personnes mais tu n’as jamais vraiment aimé ces personnes autant que tu l’aimais. C’est sûrement à cause de cela qu’on te connaît comme celui qui enchaine les relations sans sentiments car tu sais très bien que c’est l’autre qui finira par souffrir. Mais la vie aurait été trop gentille si elle t’avait laissé oublier celui qui détient ton cœur.

En parlant de cette dernière, on dirait qu’elle s’amuse avec tes nerfs depuis quelques semaines. Des rumeurs circulent et remontent souvent à tes oreilles sur la présence d’un certain homme à New York. Mais tu n’y croyais pas ou, du moins, tu ne voulais pas y croire car tu savais comment cela allait finir : mal. Ce n’était pas la première fois que ce genre de rumeurs circulaient depuis ces dix ans mais, cette fois-ci, les rumeurs circulaient depuis trop longtemps pour que cela ne soit qu’une erreur ou des mensonges. C’est pour cela que tu te concentrais sur tout sauf ces fichues rumeurs qui, pour la plupart, n’existent que pour détruire les personnes concernées directement – ou non– par ces dernières. Heureusement, ou plutôt malheureusement, il se passait assez de choses importantes ces dernières semaines pour que tu puisses ne penser qu’à ces problèmes. Entre la rumeur sur ton boss, ce dernier qui vient se faire tatouer et se confesser et les divers problèmes avec ta sœur, tu n’as pas le temps de penser à ta vie privée.  

Pourtant, il faut toujours qu’un élément vienne perturber ta petite vie « tranquille ». Et cette fois-ci c’est un message d’une ancienne connaissance, une personne à qui tu n’as plus parlé depuis presque une décennie puisque la dernière fois c’était pour passer tes nerfs dessus. Et elle t’apprend qu’il est de retour et qu’une sortie en boite de nuit est organisée dans la soirée. Soupirant, tu fermes la discussion en te disant que c’est sûrement une erreur et te retournes travailler dans ton bureau, t’occupant de remplir les fiches de payes de tes employés. Mais, une fois fini, tu n’arrivais pas à te concentrer sur autre chose que ce message auquel tu ne répondis pas. Même si ce n’était qu’un mensonge, rien ne t’interdisait de te trouver dans la même boite de nuit qu’eux au même moment. Puis, au moins, tu pourras confirmer ou infirmer tes doutes sur ce soi-disant retour inattendu.

Quittant le salon après avoir confié la tâche de le fermer à la fin de la journée, tu te rendis dans l’appartement que tu partages désormais avec Alex mais celle-ci ne semblait pas être là donc tu pris ton temps pour te préparer. Tu ne te faisais pas beau pour lui, non tu le faisais juste pour pouvoir draguer ce soir au cas où tu rencontrerais des personnes qui attirent ton regard. Tu ne cherchas pas non plus à faire trop compliqué, enfilant juste une chemise violette qui s’ouvrait sur haut de ton torse et un slim noir accompagné d’une paire de bottines, le tout accompagné d’une veste en cuir car la chaleur n’était pas vraiment au rendez-vous en ce début novembre. Tes habituelles bagues et tes colliers décoraient déjà ta tenue quand tu te décidas à quitter l’appart. Ne te trouvant pas très loin de la boite de nuit, tu t’y rendis à pied en pianotant sur ton téléphone pour prévenir Lydia que tu ne viendras pas dîner à la maison familiale ce soir, tu savais qu’elle comprendrait sûrement pourquoi tu avais décliné ce rendez-vous hebdomadaire lorsque tu lui expliqueras avoir juste voulu vérifier une information.

Et tu aurais vraiment aimé qu’elle soit fausse pourtant il était bien là, en train de rire et boire avec ses amis. Tu ne pouvais même pas dire que c’était une hallucination dû à l’alcool vu que tu n’avais pas encore bu une seule goutte depuis ton arrivée alors que ton verre de whisky se trouvait depuis plusieurs minutes dans ta main, depuis que tu l’avais vu en fait. Il avait changé, comme toi à vrai dire, mais tu voyais encore en lui celui qui avait réussi à emporter ton cœur treize ans plus tôt. Un de ses amis, et une de tes anciennes connaissances, sembla te remarquer et l’informa de ta présence tandis que tu buvais ton verre d’un seul coup, sachant déjà qu’il te faudrait beaucoup de courage pour ne pas expulser toute ta rancune mais aussi ta tristesse d’un seul coup. Tu le regardas s’approcher de toi tandis que tu haussais un sourcil, ne t’attendant pas vraiment à ce qu’il vienne aussitôt te voir. Après tout, tu avais bien attendu dix ans donc quelques minutes de plus ou de moins ce n’est rien. Un rictus mauvais prend place sur tes lèvres lorsqu’il annonce qu’il voulait venir te voir et tu lèves les yeux au ciel.

« Bonsoir Uriel. Vraiment ? Tu n’aurais pas quelques années de retard ? Disons dix ? »

Ta voix n’est pas aussi froide que tu le voudrais, surtout lorsque tu vois qu’il embête sa lèvre et tu soupires. Bien sûr, tu es encore en colère contre lui mais ce n’est ni le lieu ni le moment pour l’exprimer. Alors tu te tournes pour commander un verre au barman avant de regarder de nouveau le brun à tes côtés.

« J’ai dû mal à croire que tu es là même si plusieurs rumeurs circulaient sur ton possible retour en ville. Qu’est-ce qui t’as décidé à revenir tant d’années après avoir tout abandonné ici ? »

Malgré toi, tu insistes sur le fait qu’il a abandonné pleins de gens ici et, surtout, qu’il t’as laissé en plan alors que tu l’aimais tellement.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyLun 4 Nov - 18:14
Je ne pensais pas le revoir comme ça, pas aussi rapidement. J’avais prévu un plan, j’avais prévu d’être beaucoup plus prévenant et moins direct, moins entouré. J’espérais qu’il ne soit pas seul et je ne voulais pas non plus être entouré, être avec un verre à la main. Je sens dans sa voix comme de la rancune ou de la colère et je sais qu’il m’en veut, mais ça n’a pas été simple de partir. Ce n’était pas par gaieté de cœur. Je me mords la lèvre. Il marque un point et ça m’agace. Je me mords la lèvre avant de répondre :

« Si tu veux que je m’en aille, dis-le tout de suite et je partirais. »

Je n’ai pas envie qu’on se dispute, même si je me doute que ça arrivera à un moment ou à un autre, parce que je sais qu’il m’en veut et je sais aussi que j’ai mes torts, mais je suis pénible quand je suis buté et je n’ai pas forcément envie de reconnaître que j’aurais dû le prévenir, parce que ça aurait fait tout autant mal. Je n’ai pas cessé de penser à lui, je n’ai pas cessé de l’aimer et pourtant dix ans sont passés. Dix longues années à me demander si je n’aurais pas mieux fait de lui dire et de l’emmener avec moi à me demander si il pensait à moi.

Je le regarde quand il me demande ce qui m’a décidé à revenir. Je pourrais lui dire que c’est lui, mais il ne me croira pas. Je le connais, même s’il a peut-être changé depuis tout ce temps, mais j’en doute. Je soupire. Je n’avais pas envie de parler de tout ça et pas au milieu de la musique et des gens.

« Je ne suis pas parti parce que j’en avais envie. Il le fallait. »

Je n’aurais pas supporté qu’il lui arrive malheur à cause de moi, je ne supporte pas non plus qu’il souffre parce que je suis parti et je sais que c’est le cas, il ne me regarderait pas de cette manière si ce n’était pas le cas.

« Je sais que tu m’en veux et je m’en veux aussi. Je ne pouvais pas rester, mais je n’ai pas envie d’en parler ici … Je vais fumer … si tu as envie de me rejoindre … »

Oui je fume, c’est nouveau, mais ça me détend et ça nous permettra de discuter en dehors de la foule, un peu plus intimement si je puis dire.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyLun 4 Nov - 22:56
Is that alright ?
@Uriel Kent & Hayden Underwood

Tu te figes lorsqu’il propose de s’en aller si tu le désires. Pendant quelques secondes, tu y penses sincèrement avant de te mordre la lèvre inférieure en faisant non de la tête. Tu n’accepterais pas qu’il s’en aille déjà alors que tu viens à peine de le retrouver. Enfin, de le trouver car, après tout, tu n’as aucune preuve que ses sentiments pour toi soient restés les mêmes vu qu’il s’en est allé avec eux dix ans plus tôt. Même s’il te le disait, tu aurais du mal à croire qu’il t’aime encore. Qui partirait loin de l’être aimé sans rien dire et disparaitrait sans donner de nouvelles pendant dix ans ? Pas quelqu’un qui est vraiment amoureux en tout cas. Soupirant, tu avances ta main comme pour le retenir avant de la laisser retomber contre ta cuisse.

« Je ne pense pas le vouloir mais tu es libre de partir si toi tu le souhaites. »

Et tu regrettes aussitôt tes mots, te rendant compte que cela pourrait le pousser à partir une fois de plus alors que tu veux juste mettre les choses à plat sur la table. Pourtant sa réponse à ta question te fait froncer les sourcils tandis que tes poings se serrent au point que tu sens tes ongles, pourtant pas si long que ça, qui abîment tes paumes. Tu n’as jamais cru les gens qui disaient avoir fait quelque chose par obligation car tu es du genre à penser que, quoiqu’il se passe, il y a toujours une solution à chaque situation. Et, s’il t’en avait parlé, tu aurais pu l’aider à trouver cette solution. Tu aurais même été prêt à tout pour lui s’il te l’avait demandé. Pensait-il sérieusement qu’il était obligé de quitter sa famille, ses amis et toi pour partir sans prévenir. Tu te rappelles encore t’être renseigné auprès de ses amis quelques semaines après son départ, ce qui a causé l’embrouille avec celui qui t’as prévenu pour ce soir. Tu ne voulais pas les croire lorsqu’ils te disaient qu’ils étaient sans nouvelles eux aussi. Dans ta tête, tu étais le seul qui se retrouvait puni et mis à l’écart par lui.

« Tu sais très bien ce que je pense de cela Uriel ! On a toujours le choix, qu’on le veuille ou non. Donc ne me dis pas qu’il fallait que tu t’en ailles car je ne peux pas, et ne veux pas, te croire sur cela. »

Heureusement, le barman attire ton attention pour te donner ton verre et tu lui fais signe de le mettre sur ton compte. Ce qui est bien dans le fait d’être un habitué et, surtout, le tatoueur du patron c’est que tu peux venir payer à la fin du mois ce que tu as consommé durant celui-ci. Vidant ton verre d’une seule traite, tu grimaces tout de même lorsque la brûlure habituelle refait surface pour te punir de t’être dépêché alors que tu prends toujours ton temps pour boire puisque d’habitude tu en profites pour repérer des personnes qui pourraient attirer ton attention. Mais cette dernière est déjà attirée par Uriel, Uriel qui te parles tandis que tu hoches distraitement la tête. Oh, tu l’écoutes mais tu ne le regardes pas directement, prenant le temps d’observer les quelques nouveaux tatouages se trouvant sur la peau découverte et visible à tes yeux. Mais tu ne peux t’empêcher de froncer les sourcils lorsqu’il annonce qu’il va fumer. De toutes les personnes que tu connais, tu n’aurais jamais pu imaginer que ce serait lui qui craquerait et se mettrait à la cigarette. Ce poison qui circule dans tes veines un peu plus chaque jour. Mais tu ne fais aucun commentaire, hochant juste la tête en le regardant s’éloigner vers l’espace fumeur tandis que tu relâches le soupir que tu maintenais en toi depuis quelques minutes déjà. Si tu t’étais retenu de t’énerver ici, tu sais très bien que cela va sortir lorsque vous serez dehors en train de fumer. Tu tapes rapidement un message pour ta sœur afin de lui dire que tu vas sûrement rentrer trop tard pour l’appeler et qu’elle ne s’inquiète pas avant de te diriger là où est parti le brun. Ton briquet à la main, tu joues avec ta cigarette de l’autre avant de la mettre entre tes lèvres dès que le froid de l’extérieur rentrer en contact avec ta peau quelques secondes plus tard. Tu t’adosses contre un mur et tu le regardes sans rien dire, tirant juste sur ta cigarette en attendant. Mais tu ne sais même pas ce que tu attends alors tu prends la parole pour dire tout ce que tu ressens. Tant pis pour la réputation qui traîne derrière toi, celle qui dit que tu n’exposes jamais ce que tu ressens lorsque c’est négatif.

« Ce n’est pas aussi simple que cela. Je ne t’en veux pas, je suis juste en colère et triste. Tu détenais mon cœur Uriel et tu l’as brisé entièrement lorsque tu as disparu du jour au lendemain, sans même un au revoir qui aurait pu apaiser la douleur. Cependant, je peux te dire que ma sœur et ma mère t’en veulent, elles.  Elles m’ont vu plus bas que terre pendant plusieurs mois et il va falloir un bon moment pour qu’elles acceptent ton retour. Du moins, si tu vas les voir mais plus rien ne t’y obliges maintenant. Même si, malgré ce que je t’ai dit, tu ne pouvais vraiment pas rester, tu aurais au moins pu me demander de venir avec toi. Je t’aurais suivi n’importe où, j’aurais tout quitté pour toi. C’est pour cela que je suis en colère. La tristesse vient du fait que, même en essayant de le réparer, une partie de mon cœur est restée avec toi alors que je ne savais même pas où tu étais. Maintenant, libre à toi de t’expliquer.»

Malgré toi, tu plonges ton regard dans le sien et tu t’y perds sans t’en rendre compte. C’est en sentant la chaleur de ta cigarette entre tes doigts que tu reviens à la surface et que tu te presses de tirer les dernières taffes avant d’en prendre une nouvelle. C’est sûrement l’une des seules choses qui n’a pas changé depuis ces dix ans. Tu es toujours autant accro à la cigarette et tu l’es devenu encore plus quand tu as compris qu’il ne reviendrait pas. Tu as essayé plusieurs fois d’arrêter, pour faire plaisir à ta sœur ou à ta mère, mais tu aurais plongé dans d’autres poisons beaucoup plus violents. Fermant les yeux quelques secondes, tu te concentres sur la musique venant de la boite de nuit que vous pouvez encore entendre malgré les murs vous séparant de l’intérieur.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyMar 5 Nov - 16:40
Je m’attendais presque à ce qu’il me dise que je peux partir, que je peux m’en aller, qu’il ne veut pas de moi et il aurait raison. Qui voudrait de moi après ça ? Qui voudrait de moi après avoir été aussi lâche ? Je suis parti sans rien dire de plus que « je pars. Ne m’attends pas. » Alors forcément ça a dû être compliqué pour lui d’accepter, mais ce n’était pas plus simple pour moi.

« Non, il n’y a plus rien qui m’oblige à partir. »

C’est la vérité, maintenant que le chef de gang est mort et que dix ans ont passés, je peux revenir sans me dire qu’ils vont toujours me traqués. Ils ont d’autres choses à fouetter et puis j’ai une vie maintenant. Je ne vis plus à Brooklyn, je ne vis pas encore dans l’upper east side, mais peut-être qu’un jour je serais chef de chirurgie et à ce moment là je pourrais m’offrir un appartement. Je me crispe quand il me dit qu’il sait ce qu’il pense, oui je sais. C’est bien pour ça que j’ai pris soit de dire qu’il le fallait.

« Oui je sais et justement, j’ai choisi de partir, parce qu’il le fallait. »

Je suis sur qu’il ne comprendra pas. Je sais qu’il m’en veut et je m’en veux aussi d’être parti de cette manière, mais c’était compliqué. Je n’avais pas le droit de le privé de tout ce qu’il avait ici. C’était mon choix de faire parti de ce gang, pas le sien. Je fini par lui dire que je sors fumer et je vois son air étonné. Je râlais pourtant souvent quand il fumait et je lui avais toujours dit que ça ne m’arriverait pas, mais les choses changent et quelque part l’odeur de la cigarette me rappelait certains moments qu’on passait ensemble. C’est un peu idiot je sais. Il me suit et je me doutais qu’il finirait par me dire ce qu’il ressentait et peut-être que c’était ce que je cherchais. Je l’écoute et le regarde avant de dire :

« Je ne pouvais pas te demander de venir. Tu n’avais pas à tout quitter pour moi. C’était ta vie. Je n’avais pas le droit de t’imposer ça. C’était mon choix, pas le tiens. Tu avais tout ici et … chaque seconde que j’ai passé à attendre à l’aéroport je me suis dit que je n’allais pas réellement partir, mais il le fallait. Je … »

Je me pince la lèvre. Je crois qu’il ne comprendra pas tant que je ne lui dirais pas toute la vérité, mais je ne suis pas sur d’en avoir envie. Il va me détester encore plus. Mais je dois regagner sa confiance.

« Ecoute je … »

Je prends une nouvelle inspiration avant de le prendre par le bras et de l’entraîner un peu à l’écart, je n’ai pas envie que qui que se soit, soit au courant de ça.

« C’était la seule solution pour quitter le gang définitivement, je ne voulais pas qu’ils s’en prennent à toi. Je ne voulais pas qu’ils sachent qu’on était ensemble. Tu sais comment ça marche et cette fois je ne pouvais pas t’entrainer dans mes conneries. Je ne voulais pas te perdre. »

Pourtant c’est exactement ce que j’ai réussis à faire. Le perdre, je pensais que c’était la seule solution, peut-être que je me trompais.

« Je suis désolé. »

Evidement qu’il s’en fichera, qu’il est blessé et en colère. Ce n’est pas avec un « je suis désolé » qu’il va me pardonner aussi facilement, je le sais bien mais je ferais tout pour me racheter.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyMer 6 Nov - 0:39
Is that alright ?
@Uriel Kent & Hayden Underwood

Un léger soupire de soulagement s’échappe de tes lèvres lorsqu’il annonce ne pas avoir de raison de s’en aller de nouveau. Même si tu es en colère, tu sais que tu aurais souffert s’il t’avait annoncé le contraire car tu ne veux pas vivre un second départ. Mais tu ne montres rien de plus, te contentant d’hocher la tête pour signifier que tu l’écoutes. Sauf que, au fond de toi, tu as du mal à le croire. Il est bien parti la première fois, pourquoi est-ce qu’il ne recommencerait pas ? Puis, si plus rien ne l’oblige à partir, qu’est-ce qui peut bien le faire rester ici maintenant qu’il est revenu ? Sûrement sa mère… tu l’as beaucoup côtoyée lorsqu’il a disparu mais, au fil du temps, la douleur était trop puissante pour que tu continues d’aller la voir. Alors, après un dernier au revoir, tu t’en es allé de chez elle pour la dernière fois. Tu avais parfois de ses nouvelles par l’intermédiaire de Lydia lorsqu’elle venait à la croiser, mais tu savais que retourner la voir serait rouvrir cette plaie que tu n’as jamais réussi à fermer entièrement.

Tes sourcils se froncent lorsqu’il t’annonce avoir fait le choix de partir et tu te retiens de balancer plusieurs piques bien placées. Au fond, tu sais très bien que ce choix n’a pas dû être facile mais tu n’as jamais accepté la situation. Mais tu ne dis rien, te restes silencieux car il est encore trop tôt pour que tes sentiments prennent le dessus sur ta conscience. Mais une fois dehors, alors que tes yeux sont fermés et qu’il te répond, tu sais que ces derniers ne tarderont pas à s’imposer en toi. Alors tu serres discrètement ton poing gauche, le cachant dans ta manche tandis que tu tires sur la cigarette dans ta main droite. Lorsqu’il finit enfin de parler, tu te redresses et plonge ton regard dans le sien, cherchant à voir s’il pense vraiment ce qu’il vient de dire et tu soupires en voyant que ce n’est que la vérité vraie comme le disent les enfants.

« Tu te trompes. Et pas qu’un peu. Certes, j’avais ma famille et des proches ici, mais ma vie c’es... c’était toi ! Puis, si tu me l’avais demandé, j’aurais pris le temps de peser le pour et le contre avant de prendre ma décision. Si tu savais ce que j’ai ressenti lorsque tu es parti ! Si j’avais pu, je serais venu te rejoindre à cet aéroport pour t’en empêcher ou t’accompagner ! Donc, c’était mon choix aussi ! »

Tu reprends ton souffle, regardant au loin derrière lui le temps que la colère redescende. Puis tu le regardes de nouveau lorsqu’il t’attrape par le bras pour te trainer un peu plus loin, loin des oreilles indiscrètes. Du moins, c’est ce que tu t’imagines. Et tu as raison vu qu’il commence à t’expliquer pourquoi il est parti. Tu te figes quelques secondes lorsqu’il parle d’un gang qu’il devait absolument quitter. De quel gang parle-t-il ? Sûrement pas de celui dans lequel tu étais à l’époque vu qu’on ne t’a jamais empêché de le quitter pour t’en aller former ton propre trafic à l’écart. Ton cœur se serre lorsqu’il déclare avoir fait ça pour te protéger mais c’est surtout la colère que tu ressens sur le moment qui te diriges. Mais ce n’est pas totalement envers lui qu’elle est dirigée. Tu es en colère contre ce stupide gang que tu ne connais même pas, tu ne savais même pas que Uriel faisait parti d’un autre gang.

« Quel gang ? T’es sûr que tu n’as plus aucun problème avec eux ? Car t’as pas intérêt à repartir, ça m- fera souffrir ta mère et tes amis ! Puis, j’aurais très bien pu me défendre, je ne me suis jamais laissé intimider face à ce genre de personnes. Et c’est de ce genre de conneries, du moins j’imagine, que je gagne toujours ma vie et je suis encore là ! Donc tu vois, tu aurais très bien pu m’entrainer avec toi ! »

Malgré toi, tu ne réponds pas au fait qu’il ne voulait pas te perdre car tu sais que la seule réponse qui sortira de ta bouche sera qu’il ne t’a pas perdu mais juste abîmé définitivement. Finissant ta clope, tu l’écrases contre le mur derrière toi avant de la balancer rageusement. Tu as du mal à croire qu’il soit parti pour pas que tu te retrouves blessé, toi qui n’as jamais montré une seule faiblesse lorsque vous étiez dans le monde de l’illégalité. Oh, tu es loin d’être un gros dur mais tu sais toujours cacher les émotions qui doivent rester dans l’ombre de ton image « publique » dans cet univers. Montrer une seule de nos faiblesses c’est donner un moyen de nous atteindre. C’est sûrement pour cela que tu caches encore cet aspect de ta vie aux gens qui t’entourent, ne pouvant en parler qu’avec ceux pour qui tu travailles depuis quelques années maintenant. Ton attention se reporte sur Uriel et tu soupires avant de poser rapidement une main sur sa joue, l’enlevant presque aussitôt comme si tu venais de commettre l’irréparable, l’interdit.

« Je le suis tout autant mais, comme on dit, ce qui est fait ne peut être défait. Non ? Mais des excuses ne seront pas suffisantes pour réparer ce qui s’est cassé lors de ton départ, tu le sais bien j’imagine ? »

Si tu n’étais pas aussi têtu, tu le prendrais dans tes bras et tu lui dirais tout ce que tu rêves de lui dire depuis que tu l’as vu. Mais tu l’es alors tu te contentes d’un léger sourire avant de t’adosser de nouveau contre le mur et d’entamer une troisième cigarette. Ton paquet ne tiendra sûrement pas la semaine vu comment tu l’entames pour te calmer. Mais tu le tends quand même à Uriel même si ce geste te semble plus qu’étrange. Affichant un air plus calme, tu le regardes pendant quelques secondes avant de reprendre la parole.

« T’es parti où pendant ces dix ans ? J’imagine que tu n’es pas resté dans le coin vu que je n’ai jamais réussi à te retrouver. J’espère que tu n’as pas vécu en cavale en t’inquiétant tous les jours d’être retrouvé… »
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyMer 6 Nov - 18:58
Je savais qu’on finirait par se parler tôt ou tard. J’aurais préféré que ça soit tard, que j’a le temps de réfléchir à ce que je lui dirais et je n’avais pas envie non plus que ça se fasse de cette manière et j’aurais aimé que je sois le premier à lui dire que j’étais revenus, mais il a entendu des rumeurs. Ce n’est pas vraiment ce que je voulais. Je le regarde sans ciller quand il me dit qu’il a souffert et je m’en veux parce que je me doute qu’il à souffert, mais je ne suis pas d’accord avec lui, je n’avais pas le droit de le privé de sa vie ici. Je fais non de la tête, avant de lui dire :

« Même si tu penses le contraire c’était ce qu’il fallait faire. Je t’ai trop entraîné, tu m’as toujours suivi et je n’aurais pas dû commencer. »

Je m’en suis toujours voulu de l’avoir entrainé avec moi, même s’il aurait peut-être fini par être dealer aussi, mais de toute manière on ne peut pas le savoir. Je me mords la lèvre quand il me demande quel gang. Evidement il ne sait pas. Je regarde qu’il n’y ai personne aux alentours, je n’ai pas envie que qui que se soit voient ça.

« Celui-là »

Je relève ma veste et lui montre un petit tatouage en forme de serpent qui se mord la queue, il est sur mon avant-bras droit. Je suis sur qu’il a déjà entendu parler d’eux et j’en avais entendu parler rapidement sans vraiment me rendre compte de ce que c’était.

« Ils ne rigolent pas, je les ai vu faire des trucs ignobles, j’avais besoin d’argents, j’avais besoin de payer mon prêt étudiant et d’aider ma mère. Je pensais que ça serait comme les autres, mais quand je les ai vu faire … je n’ai pas pu vraiment rester. Ils n’ont jamais su qu’on était ensemble. Je ne l’ai pas dit à grand monde de toute manière à l’époque. Je ne leur ai jamais parlé de ma famille non plus et je ne voulais pas devenir comme eux. Partir et me faire oublier, c’était le but, si je t’en avais parlé je suis persuadé que tu aurais fait quelque chose d’idiot pour me protéger, je ne voulais pas t’entraîner là-dedans. »

Je sais que ça n’excuse rien, qu’il lui en faudra plus pour me pardonner et peut-être même qu’il n’arrivera jamais à me pardonner et il me confirme que ça ne sera pas suffisant.

« Je sais … mais je n’ai jamais cessé de penser à toi et je … Je t’ai apporté quelque chose … »

En fait je lui ai apporté des tas de cadeau que j’ai ramené des endroits où j’ai été, mais je ne suis pas sur qu’il en veuille et je garde son cadeau dans ma poche de mon jean depuis tellement de temps qu’il faudrait un jour que je lui donne.

« Un peu au début, je suis allé en Amérique du sud, j’ai fait le Brésil quelques temps avant de partir en Europe. Je suis allé en Italie à Rome et à Venise puis en Autriche et en Allemagne et je me suis posé au bout d’un an à Paris et j’y suis resté … Puis … je me suis fait viré j’ai su que le chef du gang était mort alors je suis revenu. Ils ne me chercheront pas, je n’ai plus aucun intérêt pour eux. Je ne suis pas sur qu’ils se souviennent de moi. »

Je l’espère en tout cas, j’espère parce que je n’ai pas envie d’avoir des ennuis parce que je les ai lâché.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyJeu 7 Nov - 0:24
Is that alright ?
@Uriel Kent & Hayden Underwood

Un léger grognement s’échappe de tes lèvres lorsqu’il déclare qu’il n’aurait jamais dû t’entrainer dans cette partie de sa vie et tu te mords la lèvre inférieure, te retenant de répondre tout de suite car, pour une fois, tu voudrais laisser ta colère prendre le dessus mais ce n’est pas pour quelque chose d’aussi « simple » qu’elle devrait sortir. Alors tu maltraites ta lèvre, sentant rapidement le goût de fer sur ta langue alors tu relâches la pression et tu soupires de soulagement quand tu te rends compte que ce n’est qu’à l’intérieur, donc invisible à l’extérieur.

« Si je t’ai suivi là-dedans, c’est parce que je le voulais Uriel alors cesse de culpabiliser. Je ne t’aurais jamais accompagné dans ce genre de magouilles sans savoir ce que je faisais ou m’être renseigné. Puis je le voulais, je voulais être à tes côtés pour pouvoir m’assurer que rien ne pouvait t’arriver car je ne me le serais jamais pardonné. »

Et là, tu te rends compte que tu lui as reproché d’être parti pour te protéger alors que tu l’as suivi dans l’illégalité pour exactement la même raison. Raison de plus pour penser que la vie est vraiment une **** avec toi depuis toutes ces années. Mais ton attention s’éloigne de la vie lorsque qu’il relève sa veste, te laissant voir un tatouage que tu aurais souhaité ne jamais voir sur sa peau. Fronçant les sourcils, tu attrapes son avant-bras avant de caresser le tatouage de ton pouce en réfléchissant, malgré toi et par automatisme, à un tatouage qui pourrait cacher celui-là. Relevant ton regard vers lui, sans lâcher son bras, tu lui lance un regard noir pour lui montrer que tu lui en veux vraiment sur le coup.

« Crois-moi, je vais me détester de dire cela, mais tu as été stupide sur le coup en t’alliant à eux. De tous tes choix, c’est sûrement le pire après le fait d’être parti sans m’en parler. »

Et tu le laisses parler, t’expliquer des choses sur ce gang même si tu connais déjà leur façon de faire puisque, à l’époque où tu gérais ton propre trafic, un de tes camarades avait eu une altercation avec eux et tu l’avais récupéré dans un sale état en lui promettant de le venger. Et tu l’avais fait, de façon subtile pour qu’on ne remonte pas à toi. A coups de produits rendant malade et de rumeurs. Mais tu sens ton cœur se serrer lorsqu’il annonce n’avoir pas beaucoup parlé de votre relation à l’époque alors que toi tu en parlais dès que tu pouvais. Sauf que, avec du recul, tu regrettes car beaucoup sont venus te demander ce qu’il se passait lorsqu’il est parti ce qui t’as mis encore plus mal. Tu comprends que c’était pour te protéger ainsi que sa famille qu’il était discret sur sa vie privée mais ça te blesse quand même car tu as l’impression d’avoir vécu l’une de ces relations secrètes que tu peux voir dans les films à l’eau de rose que ta sœur adore regarder. Uriel marque un point lorsqu’il dit que tu aurais fait quelque chose de stupide pour lui car c’est exactement ce que tu aurais fait si tu avais été au courant. Mais, peut-être, que tu aurais pu le sauver de ce gang et l’empêcher de partir s’il t’avait laissé faire.

« Je connais leur réputation de loin mais aussi de près. Et je ne comprends pas pourquoi tu as choisi de te diriger vers eux alors que tu aurais pu tout simplement me demander de t’aider pour ça ! Je t’aurais passé de l’argent sans problèmes et ça nous aurait évitez de vivre tout ça ! Mais, au fond, je suis heureux que tu aies décidé de les quitter avant de devenir comme eux car ce sont des monstres. Et tu as raison, j’aurais sûrement fait quelque chose de stupide pour te sauver mais tu sais très bien que personne n’aurait pu m’empêcher car je déteste le fait qu’on fasse du mal aux gens que j’aime. Sauf que, si tu m’avais laissé faire cet acte stupide, j’aurais pu t’empêcher de partir en te libérant d’eux donc je t’en veux de m’en avoir empêché ! »

Tu es touché quand il annonce n’avoir jamais cessé de penser à toi et tu serres doucement son avant-bras, te rendant compte ainsi que tu le tiens toujours donc tu desserres ton emprise mais tu lui laisse le choix de se libérer s’il le souhaite. Tu penches légèrement la tête sur le côté lorsqu’il annonce t’avoir apporté quelque chose et un petit sourire prend place sur tes lèvres.

« Ah oui ? C’est quoi ? »

Tu fumes lentement ta cigarette pendant qu’il t’explique ce qu’il a fait et les endroits où il est allé. Parmi eux, tu fais une petite moue quand tu entends qu’il a fait un tour à Venise alors que c’était l’un des endroits où tu aurais aimé aller avec lui. Mais tu ne dis rien, te contentant de hocher la tête. Un soupir de soulagement s’échappe en même temps que la fumée lorsque tu apprends que le chef du gang est bien mort même si quelques rumeurs circulaient sur ce sujet dans le monde de l’ombre, à l’abri des médias.

« Même s’ils venaient à avoir encore quelque chose contre toi, ils ne pourront pas t’atteindre aussi facilement qu’il y a dix ans donc tu seras tranquille. Sinon, comment c’est l’Europe ? Est-ce que Paris et Venise sont aussi beaux que ce qu’on peut voir et lire sur internet ? Est-ce que tu as rencontré des gens là-bas ? Et… je parle encore trop une fois de plus… »

Tu fais une moue désolée avant de tiquer sur le fait que tu lui as demandé s’il avait rencontré des gens sans même t’en rendre compte. Et tu te sens idiot car tu sais déjà qu’elle sera ta réaction s’il te répond que oui, qu’il a fait sa vie avec quelqu’un d’autre. Mais tu ne pourras pas lui reprocher alors que tu enchaînes les relations pour tout oublier, oublier ta douleur et le fait que tu n’arrivas pas à faire plus qu’apprécier les gens qui passent dans ta vie ou dans la nuit. Pourtant, tu as réussi à avoir quelques relations qui ont durés plus d’une semaine mais tu étais beaucoup trop jaloux et possessif, de peur d’être abandonné, pour les conserver.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyJeu 7 Nov - 19:04
Je le regarde et me plonge dans ses yeux, si beau, j’ai souvent pensé à lui quand je n’allais pas bien et que j’étais déprimé et je me demandais ce que ça me ferait si je croisais son regard et j’en ai souvent rêvé, je me suis toujours senti apaisé quand je le regarde. Je l’écoute et je me rends compte qu’on a tous les deux voulu protéger l’autre et que finalement on n’a fait pire que mieux, enfin surtout moi.

« Tu ne m’aurais pas suivi si on ne s’était jamais rencontré. Je ne peux pas arrêter de culpabiliser pour moi. Tu ne serais peut-être jamais tombé là-dedans. »


Si … on pourrait refaire le monde avec des si, mais au fond je ne regrette pas de le connaitre, bien au contraire. Je regrette juste d’avoir été assez stupide pour l’entraîner avec moi et assez bête pour l’avoir abandonné.

Je fini par lui dire la vraie raison de mon départ et évidement qu’il connait ce gang et que j’ai été stupide une fois de plus. Je ne peux qu’approuver ce qu’il me dit, même si ça me fait mal d’admettre mes torts.

« Je sais … »

Je baisse la tête, je me sens coupable encore une fois. Je ne savais pas que ça irait si loin à l’époque, ni qu’ils pouvaient réellement être comme dans toutes ces séries ou films, les méchants du monde réel. Sa main sur mon bras me rassure un peu et j’avais presque oublié cette sensation de bien être quand je suis avec lui. Il m’avait manqué. Je ne sais pas comment j’ai fait pour être aussi loin de lui tout ce temps. Je n’ai jamais retrouvé quelqu’un comme lui, quelqu’un avec qui je me sentais aussi bien.

« Je voulais me débrouiller seul, tu me connais, je n’aime pas demander de l’aide. Je pensais que c’était à moi de m’en sortir. C’était mon choix de faire des études et il fallait que je trouve autre chose de plus que mes jobs étudiants, ce n’était jamais assez et eux … ils avaient des tas de clients, des tas de moyens de trouver de l’argent facilement et … j’étais stupide et je pensais que ça n’aurait pas de conséquences, que je pouvais avoir tout ça, tout ce qu’ils avaient sans problèmes, mais … je n’ai pas pu aller jusqu’au bout. Je ne voulais pas te mêler à tout ça. Je voulais m’en sortir tout seul. »

J’étais bien trop fier pour lui en parler, pour lui parler de mes problèmes d’argent. C’était à moi de régler ça.

« Mais … ça serait chouette si tu pouvais … si tu pouvais camoufler ce machin … »


Je lève les yeux vers lui, il est doué pour les recouvrements et il est doué tout court. J’ai toujours aimé ce qu’il faisait. J’ai un sourire quand il me demande ce que je lui ai apporté. Je le perds assez vite que je sens son emprise se défaire de moi. Je fini par sorti la bague de ma poche et je la lui tends. C’est une bague en argé ornée de symboles sur les côtés et d’un onyx noir incrusté. J’ai tout de suite pensé à lui que je l’ai vu et je l’ai acheté. Je ne sais pas si il va l’accepter, mais je l’espère.

« J’ai d’autres … je chaque fois que je suis allé dans un nouveau pays j’ai … pensé à toi … Et j’ai les ai gardé tout ce temps. »

C’est à lui de voir s’il veut savoir ce que c’est. Je souris en entendant ses questions.

« J’ai été un peu déçu par Paris à vrai dire. C’est une grosse ville, Rome est un peu plus joli et Venise est … incomparable, mais je ne parlais pas bien Italien. J’ai préféré aller à Paris et tu ne parles jamais trop … ça m’avait manqué tu sais … »

Je pose encore une fois mes yeux sur lui et j’ai envie de glisser mes doigts dans les siens, mais je me retiens.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyVen 8 Nov - 19:44
Is that alright ?
@Uriel Kent & Hayden Underwood

Tu soupires lorsque tu vois qu’il est finalement encore plus têtu que tu ne le pensais et tu lèves les yeux au ciel. Peut-être qu’il dit vrai, que tu ne l’aurais pas suivi là-dedans si tu ne l’avais jamais rencontré mais, au fond, vous n’avez aucune preuve du contraire. Peut-être que tu aurais fini par tomber dans ce monde par pur hasard ou par l’intermédiaire d’un des clients de ton salon. Après tout, tu as toujours eu un intérêt particulier pour cette vie très différente de celle que tes parents avaient construite pour toi. Et ce bien avant de rencontrer Uriel donc tu ne veux pas rester bloquer sur l’idée que c’est par son intermédiaire que tu as plongé là-dedans mais que ça t’a juste motivé à y plonger plus tôt que prévu. Mais tu étais « content » d’avoir plonger si tôt car tu avais pu obtenir de l’expérience et te faire une place dans ce domaine où on peut plonger à n’importe quel moment. Tu l’avais bien compris deux ans plus tôt lorsque l’un de tes amies avaient découvert ton activité illégale.

« Ou alors j’aurais plongé là-dedans de façon brutale et sans connaître personne, ce qui aurait pu m’être fatal. Alors arrêtes d’y penser sinon je pourrais en venir à la conclusion que tu regrettes notre rencontre »

Tu haussas l’un de tes sourcils même si tu ne le pensais pas du tout, voulant juste lui faire comprendre que le passé est ce qu’il est et qu’on ne peut le changer. Tu le vois baisser la tête lorsqu’il répond à ta remarque et tu fais une petite moue désolée, n’aillant pas voulu qu’il se sente mal. Et tu le comprends, tu comprends cette envie d’avoir plus que tu as souvent ressenti par le passé mais tu n’as jamais cédé face à cette envie car, au fond de toi, tu savais que cela pourrait provoquer beaucoup plus que ce que tu désirais et tu n’avais pas envie de mettre Lydia et ta mère en danger juste parce que tu n’avais pas su résister face à cette obsession.  Donc tu as commencé à freiner tes activités avant de rejoindre le trafic de tes boss actuel. Mais, même en faisant cela, tu avais failli les mettre en danger lors d’un petit moment d’inattention qui avait fait que ton amie, flic de surcoût, avait découvert tes activités.

« Je sais très bien que tu aimes te débrouiller seul mais j’aurais pu t’aider en te trouvant de nouveaux clients ou en te passant les miens. Tes problèmes étaient aussi les miens, ne l’oublies pas. »

Tu souris doucement quand il te demande si tu peux camoufler le tatouage et tu hoches la tête, ayant déjà trouvé une idée pour camoufler cet horrible serpent. Mais tu t’en veux de ne pas avoir remarqué qu’il les avait rejoints, si seulement tu avais fait plus attention à l’époque… peut-être que tu aurais pu l’en empêcher avant même qu’il ne fasse parti de leurs rangs.

« Bien sûr que je le peux, je suis même très jaloux du fait que ce soit d’autres personnes qui aient eu la chance de te tatouer. »

Tu fais semblant de bouder pendant quelques secondes avant de te figer lorsqu’il sort une bague de sa poche. Pendant quelques instants, tu t’attends presque à ce qu’il mette un genou à terre mais tu es rassuré lorsqu’il se contente juste de la tendre. Alors tu la prends, l’observant dans tous les sens avant de la mettre sur le majeur de ta main gauche, l’un des seuls doigts avec l’annulaire à être dénudé de bijoux. Et tu lui souris, un vrai sourire pour montrer qu’elle te plait beaucoup. Peu de gens savent qu’il suffit de t’offrir un bijou pour te rendre heureux car tu te vantes toujours d’être compliqué à satisfaire mais il te suffit de peu, juste une magnifique bague offerte par quelqu’un de magnifique aussi.

« Merci beaucoup, elle est magnifique ! J’espère qu’elle ne t’a pas coûté trop cher par contre car je ne mérite pas qu’on m’offre des choses qui valent beaucoup d’argent… En revanche, si tu veux bien me les montrer un jour, j’aimerais beaucoup voir ce que tu as ramené d’autres. »

Et tu l’écoutes parler, répondant à tes questions, tandis que tu finis ta énième cigarette. L’entendre parler, entendre sa voix, t’a beaucoup manqué donc tu veux en profiter le plus possible car tu ne sais même pas si tu le reverras après ce soir. Peut-être qu’il voulait juste te revoir une dernière fois avant de tourner la page de votre histoire mais tu as dû mal à croire cela vu qu’il t’a offert cette bague et que d’autres cadeaux t’attendent.

« Oh ? On m’a toujours dit que Paris était agréable… ou alors c’est juste parce que ces personnes n’y sont restées que quelques jours… Tu as préféré quelle ville entre Rome ou Venise ? C’est triste, l’italien est une langue magnifique. Sauf quand on te force à l’apprendre comme l’avait fait Lydia quand on était plus jeunes. »

Un sourire nostalgique prend place sur tes lèvres lorsque tu te rappelles les nombreuses fois où Lydia t’as fais apprendre les bases de la langue italienne après que tu as laissé échapper le fait que tu aimerais aller faire un tour dans ce pays, si possible accompagné de ton copain. On aurait presque dit que c’était elle qui voulait y aller vu sa motivation. Tu le regarde, attendri, lorsqu’il déclare que ça lui avait manqué de t’entendre parler et tu te retiens une fois de plus de le prendre dans tes bras.

« Moi aussi… tu m’as manqué Uriel. »
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyDim 10 Nov - 21:52
Je me pince la lèvre. Je ne pourrais jamais regretter notre rencontre, mais je ne peux m’empêcher de culpabiliser, parce qu’il est dur de me dire que ce n’est pas de ma faute si il a connu tout ça, même si il me dit que ça aurait pu être par une autre manière, oui ça aurait pu, mais ce qui s’est passé, c’est que c’est moi qui lui ai demandé de m’aider avec mes clients, de me dépanner et je l’ai entrainé.

« Je ne regrette pas, non. Tu es la seule chose de bien qui me soit arrivé. »


Je le pense sincèrement. Je ne sais pas pourquoi je lui dis maintenant, mais c’est le bon moment. Je ne sais pas comment il va réagir, mais je viens de glisse ma main dans la sienne et ce contact me fait énormément de bien et d’effet. Je n’ai jamais ressenti ça pour personne d’autres que pour lui.

Je sais aussi qu’il aurait pu m’aider, qu’il aurait fait n’importe quoi pour moi et c’est bien pour ça que j’ai décidé de ne pas lui dire que j’étais entré dans ce gang, parce que je savais très bien qu’il ne serait pas d’accord et qu’il irait loin pour me sortir de là, pour se confronter à eux. Je ne voulais pas le perdre, mais j’ai fait tout le contraire. Je préfère ne pas répondre. Je n’ai pas grand-chose à ajouter de toute manière.
J’ai un sourire quand il me dit qu’il est jaloux que d’autre mon tatoué. Je lui avais toujours dit que je le laisserais faire un jour et ce n’est pas avec lui que j’ai été tatoué, mais ça peut toujours changer. Je sais qu’il est doué. J’ai toujours aimé ce qu’il faisait.

« Je suis désolé, mieux vaut tard que jamais … »

Banal, mais vrai.

« Je te laisse carte blanche, tu n’auras qu’à faire ce qu’il te plait pour couvrir ce truc, avec un peu de chance ça m’évitera d’avoir des ennuis à l’avenir. »


Je n’ai pas envie que qui que se soit voit ce symbole, ils sauraient que je suis en lien avec le gang et j’aurais de sérieux problèmes, je préfère autant que ça disparaisse.

Je lève les yeux au ciel en entendant ses propos. Je ne suis pas du tout d’accord avec lui. Il mérite d’avoir tout ce qu’il veut mais je sais qu’encore une fois ça ne sert à rien de discuter. Il me dira le contraire. Je fais juste non de la tête avant de l’écouter et de lui répondre

« C’est quand tu veux, ma porte te sera toujours ouverte et si tu veux on peut … s’échanger nos numéros et quand tu en aura envie tu pourras passer chez moi. »

Je lui propose en sachant que ça ne sera pas tout de suite, même si j’aimerai bien qu’il vienne, parce que j’ai envie de me retrouver seul avec lui. J’ai envie de me souvenir de ce que ça fait de n’être qu’avec lui.

« Disons qu’il y a des endroits vraiment charmant, comme Montmartre, c’est mon endroit préféré de Paris, mais c’est très touristique et finalement la vie là-bas est un peu comme ici … il y a des problèmes partout. Venise sans aucun doute, c’était splendide et je … Je n’ai pas arrêté de penser à toi là-bas. Je … Je sais que tu aimes cette ville et je … je suis désolé d’y être allé sans toi. »


On s’était dit qu’on irait, enfin je m’étais dit qu’un jour je l’emmènerais et je ne l’ai jamais fait. Un grand sourire s’affiche sur mon visage quand il me dit que je lui ai manqué. Un sourire comme celui des premières fois où l’on s’est rencontré, ou l’on s’est connu. Un vrai sourire, un sourire destiné qu’à lui seul.

« Tu veux découvrir ou je vis maintenant ? »

Je lui propose mais je ne sais pas si il voudra me suivre aujourd’hui, c’est peut-être trop tôt pour lui.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyLun 11 Nov - 1:50
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@Uriel Kent & Hayden Underwood

Tu souris doucement quand il déclare que tu es la seule chose de bien qu’il lui soit arrivé car tu ressens exactement la même chose. Sans lui, tu n’aurais pas pu surmonter la perte d’un second membre de ta famille et tu aurais fini par sombrer, faisant ainsi souffrir ta mère et ta sœur. Mais tu te figes quelques secondes quand il vient attraper ta main et enlacer vos doigts avant que tu ne te détendes, envahi subitement par tant de souvenirs que tu fermes les yeux quelques secondes avant de les rouvrir, une pointe de nostalgie présente dans tes pupilles. Tu l’observes tandis qu’il sourit lorsque tu déclares ta jalousie et tu ne peux que lever les yeux au ciel car tu sais qu’il aurait été aussi jaloux que toi dans le sens contraire. Tu hoches la tête lorsqu’il dit te laisser carte blanche pour recouvrir le tatouage et tu fais un sourire amusé même si tu es plutôt sérieux.

« Alors faudra passer à mon salon dès que tu pourras ! Je trouverais bien un moment pour m’occuper de toi et, si je suis occupé, je demanderais à mes collègues de s’occuper de mes clients pour que je puisse te tatouer. Maintenant que je peux te tatouer, je ne vais pas laisser quelqu’un d’autre le faire à ma place. »

Tu fais une moue jalouse avant de sourire mais tu reste sérieux dans tes propos, tu ne laisseras personne d’autre de ton salon s’approcher avec une aiguille d’Uriel. Mais ils savent déjà qu’il y a certains clients que tu n’aimes pas partager avec eux donc ils ne disent rien, se contentant d’hausser les épaules lorsque tu annonces que tu es le seul à pouvoir t’occuper de telle ou telle personne. Tu l’écoutes et tu hoches la tête, sortant ton téléphone pour lui tendre après l’avoir déverrouillé. Si on t’avait dit, au début de votre conversation, que tu allais finir par te calmer et avoir une discussion posée avec lui, tu aurais rigolé à la face de l’inconscient qui aurait déclaré ça. Pourtant, c’est ce qu’il se passe maintenant et ça te va.

« La mienne l’est tout autant si tu veux. ‘Fin, j’habite en colocation avec… une amie donc ce serait plus celle de mon salon à part si tu es motivé à affronter la colère et la joie mélangées de Lydia. »

Tu laisses échapper un petit rire en imaginant ta sœur se ruer sur lui pour le frapper à coups de poings faibles et en même temps lui dire qu’il lui a manqué. Elle avait été aussi blessée que toi lors de son départ, voire beaucoup plus, car elle l’avait admiré sans que vous ne sachiez vraiment pourquoi. Lors que tu as voulu annoncer la raison de ton mal-être à votre mère, c’est Lydia qui avait fini par prendre la parole et expliquer que tu ne souffrais que d’un « chagrin d’amour » pour que votre mère ne s’inquiète pas trop, elle qui s’inquiète déjà beaucoup de base pour vous et son travail depuis que votre père est mort. Mais tu te concentres de nouveau sur le brun, l’écoutant parler des villes européennes tandis que tu souris, resserrant un peu ton emprise sur sa main tout en le regardant.

« Je ne t’en veux pas pour cela, ne t’inquiètes pas. Puis, qui sait, peut-être qu’on aura la chance de se retrouver en même temps là-bas dans le futur ? La vie nous réserve parfois de belles surprises. »

Même si tu disais ça avec un air amusé, tu savais très bien que la seule chance pour y aller ensemble serait de… bah d’être à nouveau ensemble ou de vous rapprochez assez pour décider de voyager ensemble. Mais, tu sais aussi que la vie et toi vous êtes loin d’être les plus grands amis du monde donc tu n’as pas beaucoup d’espoir sur cela. Pourtant, tu as très envie de prendre ta revanche sur la vie en prenant le dessus et en faisant des choix qui ne te pousse pas à souffrir un peu plus. Le sourire de Uriel attire ton attention lorsque tu lui dis qu’il t’a manqué et tu repenses à toutes les fois où tu as pu avoir la chance de le voir sourire ainsi. Ça te parait si lointain mais tu as en même temps l’impression que c’était hier. Mais sa demande te fige quelques secondes, secondes pendant lesquelles tu hésites en pesant le pour et le contre. Mais tu finis par sourire avant d’hocher la tête.

« Pourquoi pas ? J’ai bien envie de voir où tu loges pour venir squatter de temps en temps, ou pire : envoyer Lydia squatter… »

Tu rigoles doucement avant de serrer un peu plus sa main. Puis, sans rien dire, tu l’attires dans tes bras avant de fermer les yeux. C’est plus fort que toi et, tu sais, que ça vous fera sûrement du bien à tous les deux donc tu n’as pas de raison de ne pas le faire maintenant que vous vous êtes expliqués.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyMar 12 Nov - 13:55
Je ne suis pas étonné qu’il accepte de faire disparaitre ce machin. Je préfère autant qu’un de ses dessins recouvre ce symbole, symbole du passé, je ne peux qu’apprécier le fait que ça soit lui qui me l’enlève. Il a toujours été très doué. Je suis ravi qu’il veuille s’occuper de moi.

« Merci. Est-ce que tu es libre demain ? »

Le plus vite sera le mieux, je ne veux pas qu’un de mes nouveaux collègues voient ce tatouage. Je ne veux pas qu’ils sachent qui j’étais. J’ai changé, même si je deal encore un peu. Je ne pourrais pas arrêter réellement maintenant que je suis dedans, le plus dur est d’en ressortir. Je me pince la lèvre quand il me parle de Lydia, non je ne pourrais pas affronter sa colère tout de suite. Ce n’est pas plus dur que celle de Hayden, mais c’est différent. Je ne suis pas prêt à l’affronter.

« Toi en colocation ? C’est marrant, mais je ne te voyais pas habiter avec quelqu’un d’autre. »

Je me suis toujours imaginé qu’il vivait seul depuis notre départ, il avait peut-être besoin de ne pas être seul, à la différence de moi, qui a toujours aimé mieux me retrouver seul, même si j’ai partagé pas mal de lit ces dernières années, ce n’est pas pareil de vivre avec quelqu’un et je ne me voyais pas vivre avec quelqu’un si ce quelqu’un n’était pas lui.

Il a beau me dire qu’il ne m’en veut pas d’être parti a venise sans lui, je sais à quel point c’était important, mais il a raison on pourra toujours y retourner et ça veut dire qu’il n’omet pas le fait qu’on puisse se remettre ensemble un jour et ça me fait vraiment plaisir.

« Oui tu as raison et cette fois je tiendrais ma promesse. »

Je ne sais pas si il me croira mais tout ça est plutôt un bon présage. Je souris avant de me pincer légèrement la lèvre quand il blague sur le fait d’envoyer Lydia chez moi et j’essaie de ne pas trop y penser, je veux surtout que lui vienne et c’est bien ce qu’il a envie de faire.

« On peut prendre un taxi et on peut boire un dernier verre chez moi. »

Je lui fais un nouveau sourire, je suis content qu’il ai dit oui vraiment, je pourrais lui offrir mes autres présents. Il y en a quelques un et puis on sera verra rien que tous les deux ça n’était pas arrivé depuis longtemps.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyMer 20 Nov - 22:26
Is that alright ?
@Uriel Kent & Hayden Underwood

Tu réfléchis quelques secondes, cherchant mentalement ce que tu avais de prévu niveau rendez-vous avant de hocher la tête en souriant. Si tu ne te trompais pas, tu étais libre tout l’après-midi car tu avais prévu de squatter l’appart pour dormir. Mais tu pouvais bien sacrifier ces quelques heures de sommeil contre la présence du brun.

« Passe demain après-midi, je n’ai rien de prévu mais préviens moi pour l’heure que je vienne t’accueillir moi-même. »

Tu hausses un sourcil, surpris devant sa réaction au fait que tu vis en colocation. C’est vrai que, jusqu’à quelques mois, tu n’avais jamais vraiment imaginé partir vivre avec quelqu’un même si tu cherchais un endroit où vivre afin d’éloigner le danger que tu représentes de ta famille. Mais tu squattais assez chez Alex pour qu’elle finisse par te dire de venir habiter chez elle. Ce qui, au final, ne t’avais pas tant perturbé que cela puisque tu avais déjà pris tes habitudes chez elle avant de vivre avec elle.

« Moi non plus je ne pensais pas vivre avec quelqu’un depuis… fin je pensais rester seul dans mon appart avec mon indépendance mais fallait que j’éloigne ma mère et Lydia de mon monde et mon amie n’avait pas l’air très dérangée par le fait que je vienne vivre chez elle donc j’ai fini par emménager chez elle. Après, ça ne fait pas si longtemps que ça donc ça se trouve je vais finir par crisser de vivre en coloc avec. »

Tu souris vers la fin de tes mots, t’imaginant déjà t’embrouiller avec Alex pour tout et rien, surtout pour rien en fait. Ton regard descend sur vos mains enlacées et tu souris encore plus en voyant la bague offerte qui se pavane tranquillement sur ta main gauche, regardant par la même occasion l’annulaire libre de bagues. Tu n’as jamais compris la passion qu’avait tes clients à te demander pourquoi tu ne portais toujours pas de bague à ce doigt lorsque tu refusais de leur dire si tu aimais quelqu’un derrière tes airs de coureur de jupons. Pendant un temps, pensant qu’on te laisserait tranquille si tu portais une bague, tu avais abordé une bague différente de tes habituelles. Mais les questions s’étaient multipliées alors tu avais fini par marquer sur tes cartes de visite que tu ne voulais plus répondre à cette question. Tu relèves la tête quand il parle de promesse et tu perds quelques secondes ton sourire avant de le retrouver, plus petit mais toujours présent. Et tu le regardes s’en prendre à sa lèvre pour la centième fois depuis le début de cette discussion.

« Je crois en toi alors… »

Tu hoches la tête lorsqu’il parle d’appeler un taxi, regrettant sur le coup de ne pas être venu en moto car tu aurais pu le conduire jusqu’à chez lui et repérer le chemin par la même occasion. Mais tant pis, ce sera pour une autre fois la petite balade nocturne en moto. S’il y a une autre fois… Tu resserres l’emprise sur sa main et, de l’autre, tu pianotes un message à ta sœur pour lui dire que tu auras plus de choses que prévus à lui raconter. Par la même occasion, tu envoies un message à Alex pour lui dire que tu rentreras sûrement très tard vu l’heure actuelle.

« Ça me va perso, par contre on peut retourner à l’intérieur le temps qu’il arrive ? Pas qu’il fasse froid mais un peu. »

Tu ris légèrement avant de le tirer vers l’intérieur de la boite de nuit, ne lâchant pas une seule fois sa main de peur de le perdre une seconde fois.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyJeu 5 Déc - 12:55
J’acquiesce quand il me demande de passer le voir pour recouvrir cette monstruosité de tatouage. Je n’aurais jamais du faire parti de ce gang, mais je ne peux pas remonter le temps, sinn je ne serais pas là. J’aurais tout fait pour revenir et surtout pour ne jamais partir ou intégrer le gang.

« Je viendrais demain alors. »

Je lui fais une promesse. Je viendrai. J’ai beaucoup trop envie de le revoir pour le laisser filer de nouveau et pour ne pas tenir cette promesse. J’ai beau me dire que tout ça était du passé au fond je l’aime encore. Je n’ai jamais cessé de l’aimer.

Je suis surpris d’apprendre qu’il est en colocation et qu’il vit avec d’autres personne je suis même un peu jaloux que quelqu’un d’autre vit avec lui. J’ai vécu tout seul depuis tout de temps et depuis peu je vis avec un animal de compagnie, un petit chien que j’ai adopté il y a pas longtemps pour me sentir moins seul, mais ça ne le remplace pas.

Je suis surpris qu’il me dise qu’il croit en moi tellement que je hausse un sourcil. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me dise ça. Je m’attendais à ce qu’il m’ignore et qu’il ne réponde pas, mais il me regarde et dans ses yeux je lis de la confiance. Je ne sais pas si j’aurais du autant m’avancer, ça me fait un peu peur, mais je veux lui prouver qu’il n’a pas tort, qu’il ne sera pas déçu. Je lui fais un sourire. J’ai tellement envie de le prendre dans mes bras, de l’embrasser. Il m’a tellement manqué.

Je suis également surpris qu’il accepte de venir chez moi et je me dis que j’aurais du ranger tout mon bordel, mes valises que j’ai à moitié vidé, l’appartement est encore un peu vide, je ne me suis pas encore meublé entièrement. Je ne savais pas combien de temps j’allais resté, mais maintenant je sais. Je n’ai plus l’intention de partir.

« Oui bien sûr. »

Je le suis et nos mains s’entrelacent, je ressers mes dogts contre les siens. Je n’ai pas envie de le lâcher, bien au contraire. J’ai juste envie de l’embrasser comme avant, mais je ne sais pas comment il réagirait et j’ai peur de le faire fuir, pourtant …

« Hayden attend je … »

Je me rapproche de lui nos visages sont très près l’un de l’autre. Je peux sentir son souffle et j’allais l’embrasser, mais je me rétracte ne voulant pas le forcer à quoi que se soit et je fini par dire :

« Tu m’a manqué. »

Je ne veux pas précipité les choses, mais c’est un peu tard pour ça.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyJeu 5 Déc - 18:10
Is that alright ?
@Uriel Kent & Hayden Underwood

Et tu souris doucement lorsqu’il dit qu’il viendra le lendemain, te rassurant sur le fait que le fait de le revoir ce soir ne sera pas un événement unique. De toute manière, tu n’aurais pas laissé cela arriver, tu aurais tout fait pour le revoir car, depuis que tu l’as de nouveau en face, ta dépendance envers sa présence t’es revenue en pleine face pour te rappeler sa présence. Tu as refusé de laisser cette dépendance prendre possession de toi depuis son départ mais, en même temps, tu t’interdisais aussi de tomber amoureux de quelqu’un car tu savais que tu ne pourrais jamais offrir à cette personne le même amour que tu offrais à Uriel. Pourtant tu as essayé de l’oublier dans les bras d’autres personnes, que ce soient des hommes ou des femmes, mais aucun n’a jamais réussi à rallumer la flamme qui était en toi lorsque tu sortais avec lui.

Tu vois la surprise sur son visage lorsque tu acceptes de venir chez lui et tu ne peux empêcher un sourire amusé de prendre place sur ton visage. Tu te doutais bien qu’il ne pensait pas que tu accepterais si vite mais tu aimes déstabiliser les gens donc tu ne te priveras pas de le faire avec lui. Il ne refuse pas lorsque tu proposes de retourner à l’intérieur et tu le remercies intérieurement car il fait beaucoup plus froid que ce que tu avais prévu. Et tu commences à te diriger vers la porte lorsqu’il t’arrête, te retournant à temps pour voir son visage si près du tien que tu penses pendant quelques secondes qu’il va t’embrasser. Mais il ne le fait pas, te laissant un arrière-goût de regret pendant qu’il dit que tu lui as manqué. Alors tu souris mais tes yeux restent figés sur ses lèvres que tu as envie de posséder. Et tant pis, vous n’avez qu’une vie, non ?

« Ne m’en veux pas pour ce que je vais faire… »

Et tu passes ta main libre dans sa nuque avant de déposer tes lèvres sur les siennes. Et, bordel, tu ne t’es pas senti aussi vivant depuis ta dernière relation que tu pouvais considérer comme sérieuse. Tu finis par rompre le baiser, venant déposer ton front contre le sien avant de rire. Ça t’avait manqué, il t’avait manqué et tu n’arrivais pas à croire que tu avais pu passer tant d’années en étant privé de ça.

« Tu m’as manqué aussi… maintenant retournons à l’intérieur avant qu’on ne gèle sur place. »

Tu ne dis rien sur le baiser et tu ne lui laisse pas non plus le temps de dire quelque chose, vous faisant enfin rentrer à l’intérieur où tu vous diriges directement vers le bar afin de pouvoir vous asseoir.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyJeu 5 Déc - 20:49
J’aurais pu l’embrasser, j’aurais peut-être dû, mais … je ne veux pas le décevoir. Je ne veux pas qu’il s’imagine que je profite déjà de lui. Je ne peux pas lui faire ça et c’est finalement lui qui prend les devants et encore une fois il me surprend, mais je souris. Comment est-ce que je pourrais lui en vouloir ? Je me pince la lèvre. Ça m’avait manqué, réellement, ces baisers, son contact. Je ne peux pas m’empêcher de glisser à mon tour ma main dans son cou et de le rapprocher de moi pour l’embrasser plus fougueusement, plus langoureusement. Je le lâche avant de lui dire :

« Je ne peux pas t’en vouloir, jamais je ne pourrais. »

Je me mords la lèvre heureux de l’avoir retrouvé et je le suis à l’intérieur de la boîte de nuit. Je me sens vivant de nouveau et mon cœur ne cesse de tambouriner à toute allure dans ma poitrine. Je ne m’étais pas senti aussi bien depuis un moment, depuis dix ans en fait. Depuis que je suis parti une partie de moi est morte et elle est en train de se réanimer, grâce à lui.

« On se reprends un autre verre avant de rentrer ? »


Je n’ai pas envie que ça se termine maintenant. Je ne veux pas le lâcher, plus maintenant que je l’ai là devant moi, qu’il est à mes côtés et qu’on s’est embrassé.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyVen 6 Déc - 15:25
Is that alright ?
@Uriel Kent & Hayden Underwood

Tu souris lorsqu’il ne te rejette pas, qu’il t’attire même à lui pour t’embrasser à son tour. Et tu as envie de rester dehors pour goûter de nouveau à ses lèvres. Mais le froid t’en empêches et ta conscience aussi. Tu sais au fond de toi que tu n’es pas prêt pour ça mais tu as envie de le récupérer dans ta vie et de l’empêcher de se sauver une fois de plus loin de toi. Puis vous retournez à l’intérieur de la boite de nuit où tu te poses sur un tabouret avant de l’attirer à toi, passant un bras autour de lui avant de hocher la tête. Tu ne sais pas comment cela va se passer dans les jours à venir, tu ne sais pas si tu seras de nouveau plus bas que terre en redescendant du petit nuage qui t’entoures ce soir. Mais tu veux en profiter, tu veux profiter de sa présence et de tout le reste alors tu souris.

« Un dernier pour ici, on verra chez toi si on en reprend ou non. »

Et tu attires l’attention du barman, lui commande un whisky et laissant le choix à Uriel de prendre ce qu’il veut. Tu sens des regards sur vous, sûrement ses amis qui se demandent ce qu’il se passe, alors tu tournes la tête pour les regarder en haussant les sourcils. Tu es jaloux du fait qu’ils aient pu le voir avant toi donc tu ne seras pas agréable avec eux à part si ton brun te le demande.

« Tes amis nous regardent…. Je crois qu’ils sont en train de se demander ce que tu fais avec un vilain comme moi. »

Et tu fais un sourire amusé avant de déposer un baiser rapide sur ses lèvres. De toutes les drogues que tu as pu tester, ses lèvres sont de loin ta préférée.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptySam 14 Déc - 17:54
Je ne sais pas comment j’ai fait pour vivre sans lui. Je ne l’ai jamais oublié si il savait. Je ne voulais pas lui faire de la peine, si je suis parti c’était pour le protéger. Il n’a sans doute pas conscience de ça et j’imagine qu’il ne me croira pas tellement si je lui dis. Il me dirait qu’il n’a pas besoin d’être protégé. On fini par s’embrasser, je n’aurais jamais cru que ça aurait été si vite, qu’il aurait eu autant envie de moi de gouter à ses lèvres. Je me sens bien, tellement bien. Je ne suis pas sentie comme ça depuis des années, depuis dix ans … Depuis mon départ. Je le suis dans le bar et j’acquiesce quand il me dit qu’on prend un dernier verre ici. Je n’imaginais pas que cette soirée finirait comme ça. Je suis ravi. Tellement que j’en oublie presque pourquoi j’étais là et au départ et je me tourne vers mes amis quand il me dit qu’ils nous regardent. Je me tourne de nouveau vers lui et souris à sa remarque.

« Tu es loin d’être vilain et ils peuvent regarder autant qu’ils veulent. »


Je glisse ma main dans le cou d’Hayden et l’embrasse de nouveau langoureusement, ça m’avait manqué, vraiment manqué. Comment ais-je pu rester aussi longtemps sans me sentir vraiment aimé ? Comment est-ce qu’il peut me pardonner aussi facilement ? Je me le demande, mais je ne suis pas mécontent. Je le lâche et lui dis :

« Je vais peut-être leur dire que je fini la soirée avec toi, mais je pense qu’ils ont compris. »

Ils ne savaient pas que j’aimais Hayden, je ne leur ai pas parlé tellement de nous quand on était ensemble. Je voulais nous préserver. Je voulais qu’on ne soit que tous les deux et qu’on ne soit pas à la merci des ragots et que ne me dise pas ce que je devais faire. C’était ma vie privée et ça l’est toujours, même si cette fois je n’ai pas envie de le cacher.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyDim 15 Déc - 12:16
Is that alright ?
@Uriel Kent & Hayden Underwood

Tu es dans votre petite bulle depuis que tu as osé l’embrasser mais tu sais que la réalité te reviendra en pleine tête dès demain matin alors tu as envie d’en profiter. Tu as envie de profiter de son retour pour récupérer une dose de cette drogue qu’est sa présence. Et tu te sens vraiment heureux, bien qu’il t’ait arrivé d’être heureux ces dernières années que ce soit en compagnie de ta famille ou même de ta meilleure amie, mais rien n’égale le bonheur que tu ressens en l’ayant contre toi. Et tu l’observes lorsqu’il lance un regard à son groupe d’amis, tes yeux ne le quittant pas du regard car, même si il doit passer au salon, tu as l’impression que tu n’auras plus l’occasion d’être si proche de lui avant un bon moment. Et tu laisses un petit rire s’échapper lorsqu’il déclare que tu n’es pas vilain. Mais tu l’es et tu le sais très bien. Uriel n’est pas au courant de tout ce que tu as fait pendant ces dix années loin de lui mais il n’a pas besoin d’être au courant pour le moment. Le jour des révélations se fera bien assez tôt comme ça. Et tu le laisse t’embrasser, resserrant un peu plus ton bras autour de lui avant de plonger ton regard dans le sien.

« Tu n’as pas peur qu’ils viennent t’harceler de questions demain pour savoir ce que tu faisais avec moi ? Puis… »

Et tu stoppes, te rappelant que ses amis pourraient très bien lui parler du fait que tu as enchainé les conquêtes car tu n’as jamais caché le fait que tu ne t’attachais à personne et que tu t’en fichais de passer d’un lit à l’autre sans remords. Alors tu secoues la tête, reprenant rapidement possession de ses lèvres, avant de l’écouter en haussant doucement les sourcils.

« Je pense que tu n’as pas besoin d’aller leur dire car notre comportement parle assez pour nous. »

Et vos verres arrivent à ce moment-là et tu t’empresses de le vider, te moquant de savoir que ce n’est pas bon pour toi car de toute manière tu ne vas pas conduire pour repartir. Et c’est en te rappelant de cela que tu sors rapidement ton téléphone, envoyant un message à un ami pour lui demander de ramener ta moto chez lui. C’est bien le seul, avec ta meilleure amie, à qui tu confierais ton petit bijou. Puis tu attends sagement que Uriel finisse son verre avant de te relever et de l’attirer à l’extérieur après un regard à son groupe d’amis qui ont l’air de ne pas vous lâcher du regard. Et tu leur fais un grand sourire avant de quitter l’établissement et de t’appuyer contre un mur, attendant l’arrivée du taxi, en attirant ton brun pour qu’il soit contre toi. Il est bien le seul qui peut te rendre si tactile et délicat et tu te rends compte que c’est toujours le cas dix ans après.

« Uriel… tu sais que je ne vais pas l’oublier hein ? Je te pardonnerais peut-être avec le temps mais je n’oublierais pas le fait que tu es parti même si tu avais de bonnes raisons selon toi. »
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyDim 15 Déc - 17:58
Je hausse les épaules, non je n’ai pas peur. Je n’ai pas peur qu’ils me posent des questions. J’ai un peu changé en dix ans. Il y a des tas de choses qu’ils ne savent pas.

« Non, pourquoi aurais-je peur ? Je n’ai pas honte de ce que je suis, ni du fait que je t’aime. »

Je lui dis même si je doute qu’il me croit vraiment. Il ne me fait plus confiance. Je le sais, mais je l’ai toujours aimé et je ne cesserais jamais de l’aimer. Peu importe ce que les autres en penseront. Je n’ai pas de compte à leur rendre. Je ne me suis pas senti aussi bien depuis longtemps et je veux juste savourer ce moment. On vide nos verres avant d’aller dehors pour attendre le taxi. Il m’attire à lui et je suis si près que je peux sentir sa respiration, j’ai envie de l’embrasser encore et encore et j’allais faire, mais ce qu’il me dit me coupe l’herbe sous le pied.

« Quoi … Je … Je pensais que … »

Je pensais que quoi ? Je n’en sais rien, mais évidement qu’il n’allait pas me pardonner si facilement, mais le fait qu’il me le dise ouvertement me fait mal. Je me recul un peu et lui dit :

« Alors pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu m’as embrassé ? »

Je suis un poil en colère. J’ai comme l’impression qu’il se venge un peu et ça fait mal. Je ne pensais pas que ça ferait autant mal de me sentir rejeté.

« Tu sais très bien pourquoi je suis parti. Si je ne l’avais pas fait tu aurais fini comme moi et je ne supportais pas cette idée. Oui j’ai voulu te protéger, mais tu t’en fou hein ? Je ne l’ai pas fait par plaisir. Tu crois que tu es le seul à avoir souffert ? »

J’élève un peu la voix, plus que je ne le voudrais. Je suis un peu hors de moi. Je ne m’attendais pas à ce qu’il m’envoie balader de cette manière.

« Tu crois que j’ai fais quoi pendant dix ans ? Que je suis passé à autre chose ? Que ça a été simple d’essayer de refaire ma vie alors que je ne pensais qu’à toi, je pensais tout le temps à toi Hayden. Matin, midi et soir. »

C’est devenu un peu mon obsession et c’est aussi pour ça que je suis revenu. Ce n’était plus possible de vivre sans lui.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyDim 15 Déc - 18:55
Is that alright ?
@Uriel Kent & Hayden Underwood

Tu souris doucement lorsqu’il déclare qu’il t’aime et tu l’embrasse une fois de plus, sans pour autant répondre. Bien sûr que tu l’aimes encore mais tu dois d’abord t’habituer à son retour pour lui dire. Il a déjà chamboulé ta vie lors de votre rencontre et il le faisait une nouvelle fois en réapparaissant dix ans plus tard. Donc tu te contentes de l’attendre avant de filer dehors, le gardant près de toi en lançant une bombe qui, tu le savais, aller faire des dégâts. Et tu ne te trompe pas car il réagit brusquement et tu comprends que tu l’as blessé. Mais tu attends qu’il finisse de dire tout ce qu’il a sur le cœur, qu’il finisse de réagir à tes mots avant de l’attirer à toi et de l’embrasser brutalement, venant mordiller sa lèvre inférieure avant de te détacher de ses lèvres et d’afficher une moue sérieuse, les sourcils froncés.

« Tu veux savoir pourquoi je fais ça ? Car après dix ans à t’en vouloir d’être parti, à essayer de t’oublier dans les bras d’autres personnes et à me perdre dans ma vie, je suis toujours obsédé par toi. Mais je ne peux pas passer sur dix ans de colère et de rancune comme ça. Tu m’as retourné le cœur bordel, tu l’as emporté avec toi et je n’ai pas réussi à aimer quelqu’un d’autre que toi. Et je sais très bien que je ne suis pas le seul à avoir souffert de ton départ, je ne suis pas con. »

Et tu marques une pause, écoutant ses dernières paroles et tu affiches un air plus calme, plus serein, alors qu’un sourire prend place sur tes lèvres. Et tu fermes les yeux en venant déposer ta tête sur son épaule, retenant toutes les émotions négatives qui veulent s’échapper. Et tu soupires avant de venir murmurer à son oreille.

« Mais si ça peut te rassurer, je ne me joue pas de toi. Mes sentiments pour toi sont toujours les mêmes qu’il y a dix ans. Tu es toujours le seul… alors ne va pas croire que je ne fais ça que par pure vengeance car, bordel, je t’aime aussi Uriel.»

Et tu te redresses, tes mains trouvant naturellement leur place sur ses hanches, alors que tu colles ton front au sien. Tu es sincère avec lui, n’ayant jamais réussi à lui mentir de toute manière, et tu caresses sa joue en osant un sourire.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyLun 16 Déc - 16:45
Je ne m’attendais pas à ce qu’il m’embrasse, comme si ça allait m’éclaircir.Non au contraire ça ne fait que m’embrouiller, bon sang, ce qu’il est canon. Il est canon et j’ai une folle envie de lui là tout de suite maintenant. Je me jetterais sur lui si je m’écoutais, mais je ne peux pas faire ça ici, pas maintenant, pas comme ça. Je suis presque soulagé qu’il n’y ait personne d’autres dans sa vie. Je m’attendais presque à ce qu’il me dise qu’il y avait quelqu’un, alors pourquoi bon sang, pourquoi est-ce qu’il joue avec mes nerfs ? J’ai un petit sourire idiot quand il me dit qu’il m’aime. Il l’a dit. Il l’a dit et ça me fait du bien de l’entendre. Je me pince la lèvre et le regarde. Tous ses gestes me font énormément de bien, mais je ne sais pas quoi penser, parce qu’il m’a dit qu’il ne me pardonnais pas pour autant.

« Alors pourquoi Hayden, pourquoi tu fais tout ça, si tu ne me pardonne pas? Tu ne devrais même pas être avec moi. Tu n’as pas le droit d’être aussi prêt, de me dire que tu m’aimes et de me dire en même temps que tu ne me pardonne pas tout. Je suis désolé. J’ai agis comme un crétin et j’aurais dû laisser un mot ou t’appeler, mais si je le faisais je serais revenu et … »
Le taxi est arrivé à ce moment là.

« Je crois que le taxi est là. Tu viens ou pas ? »

Je m’éloigne un peu de lui. Je ne sais plus très bien où j’en suis, où il veut que je sois, mais j’ai toujours des tas de cadeau à lui donner et je n’ai certainement pas envie de le quitter maintenant. On a encore toute la nuit devant nous.
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyMar 17 Déc - 22:37
Is that alright ?
@Uriel Kent & Hayden Underwood

Son sourire lorsque tu dis que tu l’aimes encore te prouve que tu as pris la bonne décision en lui disant maintenant. Mais, même si tes sentiments sont identiques, tu ne peux oublier ces dix années où tu as cru qu’il t’avait abandonné, qu’il ne voulait plus de toi et que c’est pour ça qu’il est parti. Mais son départ t’as permis de te construire, de devenir plus fort. Grâce à ça, tu as pu entrer et faire tes preuves dans un trafic, devenant même le bras droit de la chef, alors que tu serais sûrement resté le petit dealer que tu étais sans son départ. Et tu fais une petite moue quand il torture sa lèvre, voulant l’en empêcher en l’embrassant de nouveau, mais il prend la parole. Et tu baisses le regard, retrouvant cette impression d’être le jeune homme d’il y a dix ans. Secouant la tête, tu soupires avant de le regarder de nouveau.

« Parce que tu me manques, que tu m’as manqué. Je sais que je te fais souffrir avec mon comportement mais comprends-moi. J’ai cru que tu ne voulais plus de moi quand tu as disparu il y a dix ans, que tu en avais marre de m’avoir dans ton entourage. Alors, oui, j’ai du mal à te pardonner mais ça changera peut-être avec le temps. »

Et ton regard est attiré par le taxi alors que Uriel s’éloigne de toi. Et tu hoches la tête. Tu as toujours envie de voir l’endroit où il vit mais tu n’es plus aussi sûr que lui le veuille encore. Mais tu attrapes sa main et tu entres à l’arrière du taxi avant de l’attirer contre toi, ta main serrant la sienne de peur qu’il t’échappe.

« On finira la discussion chez toi mais je suis sincère Uriel. »
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IS THAT ALRIGHT ?  -HAYDEN  EmptyMer 18 Déc - 12:25
Je sais que j’ai merdé, j’ai merdé sur toute la ligne avec lui dès le départ. Je lui ai fait de la peine, beaucoup de peine et je m’en suis fait aussi, comme un idiot. J’aurais pu très bien lui dire tout simplement que je devais partir, mais ça aurait été trop dur, beaucoup trop dur. Je n’aurais pas supporté et je ne serais jamais parti. J’aurais eu de gros ennuis si j’étais resté et j’en ai eu à Paris, moins qu’ici et heureusement ils ne connaissaient pas les gangs d’ici, ils ne se sont jamais demandé ce que c’était que ce tatouage. Maintenant que je suis revenu, je le mets encore en danger, je le sais, mais ça sera bientôt fini, parce qu’il va me l’enlever, du moins le camoufler. Le taxi est arrivé et je n’ajoute rien, ne voulant pas qu’on ai une discussion aussi importante dans un taxi. Je ne veux pas que le chauffeur nous entende, ou nous observe de trop. La route n’est pas très longue, une vingtaine de minutes et on arrive devant mon immeuble de brooklyn. Ce n’est pas encore Manhattan, mais un jour j’y arriverai et puis Brooklyn c’est un peu une partie de moi. Je descends de la voiture et lui ouvre la porte. J’attends qu’il sorte pendant que je cherche mes clés, mon appartement est au dernier étage. J’entre en premier au rez-de chaussé, évidement l’ascenseur est en panne.

« C’est au dernier étage. »


On y arrive sans trop de mal, c’est l’avantage d’être jeune et de faire du sport et j’ouvre la porte. L’appartement n’est pas très grand, il n’y a que deux pièces avec la salle de bain, mais je m’y sens bien, même si j’ai encore des tas de cartons éparpillés un peu partout, mon canapé à moitié déballé et mes valises posées et ouverte, prête à être refermée au cas où.

« Je ne suis désolé, ce n’est pas encore très rangé … Je n’ai pas eu le temps avec mon nouveau travail et je ne sais pas quand j’aurais le temps. Je commence tôt et je fais déjà des gardes de quarante-huit heures. C’est un peu compliqué pour ranger. »

C’est mon jour de libre demain, le jour où je suis sensé me reposer.

« Donc … J’ai … Pleins de choses pour toi. Tu m’attends là ? »

C’est dans la chambre, je sais qu’il ne va pas s’en voler mais sait-on jamais.
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