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 Gestion de crise Ft Cheryl

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Gestion de crise Ft Cheryl EmptySam 28 Déc - 0:17
Gestion de crise




Tout le monde le savait, au sein de NY Studio INC et même en dehors. Le public, les médias, les artistes, il était évident que depuis quelques années, Abel Duncan, l’une des plus belles étoiles du label, éprouvait des sentiments particulièrement forts pour une chanteuse de la même écurie. Il l’avait déjà dit plusieurs fois en public, lors de quelques émissions ou interviews. Au début, il en était un peu timide, mais après tout qu’avait il à perdre. Abel avait fini par admettre que l’amour était une chose qui arrivait à tout le monde, absolument tout le monde, donc pourquoi pas à lui ? Le petit problème, et bien sûr, le monde entier était également déjà au courant… C’était que la chanteuse en question n’éprouvait pas du tout les mêmes sentiments. La première fois qu’Abel avait déclaré sa flamme dans les médias, tout le monde s’était tournée vers elle dans l’attente d’un signe, d’une réponse potentielle. Puis un jour, lors d’une interview radio, la jeune chanteuse avait déclaré qu’elle souhaitait qu’on la laisse tranquille avec cette affaire et que jamais elle serait avec, citons le, « un homme comme Abel ».


C’était plus ou moins un foin à l’époque. Tout le monde avait donné son grain de sel sur les réseaux sociaux, sauf bien sûr le concerné. Assez bavard et grande gueule, il s’était pourtant tut un long moment et n’en avait plus parlé, faisant comme si de rien n’était. Tout le monde était donc passé à autre chose. Mais la réalité, c’était que les propos de la fille qu’il aimait l’avait profondément blessé. Oui, il reconnaissait avoir une sacrée réputation et son petit caractère, mais il n’était pas bon à jeter non plus. Abel aussi avait ses bons côtés. Mais elle ne voulait rien savoir, même si les rumeurs racontaient qu’elle regrettait d’avoir été aussi dure envers lui. Deux ou trois années sont passées, Abel restant célibataire ou dans des relations très courtes. Ses sentiments envers elle étaient toujours là, il ne s’en cachait pas, et aujourd’hui encore, il voulait juste faire un geste, un tout petit geste. Pour son anniversaire, il lui avait laissé un énorme bouquet de roses rouges dans sa salle de répétition, et s’était ensuite rendu au studio de shooting pour travailler la pochette de son album à venir.


« Abel est sérieux et bosseur, mais je préfère te prévenir, par moment il peut être compliqué. Il est capricieux, entêté, il faut savoir le supporter, c’est un petit roi ici. Donc si tu veux boucler ton stage, tu as intérêt à bien t’accrocher et à faire profil bas, et s’il te casse vraiment les burnes, tu m’appelles. » Ca, c’était le discours, toujours le même, de Stephen, le photographe attitré d’Abel, à tous les stagiaires qui passaient dans les environs et bossaient avec lui. Depuis quelques jours, le chanteur voyait cette nouvelle tête blonde défiler pendant ses shoots. Il ne lui avait jamais adressé la parole jusqu’ici. Se faisant maquiller sagement, par une make up artist bien plus stressée de se prendre un commentaire méchant par l’artiste que par son travail, le jeune homme sursauta quand la porte du studio s’ouvrit en trombe. C’était la belle, avec le fameux bouquet de roses. Abel se leva et la rejoignit en souriant, mais il n’eut pas le temps de prononcer le moindre mot, qu’elle se mis à s’égosiller devant toute l’équipe entière. « C’est mon anniversaire aujourd’hui, tu ne peux pas me laisser tranquille ?! Tu m’épuises, je ne veux pas de tes cadeaux, de tes fleurs !! Je ne veux pas de toi, je veux être seule !! J’ai une tournée en préparation, fais moi de l’air, merci !! » Et pour conclure, elle jeta le bouquet au sol avant de tourner les talons.


- Mais… ? Tu es sérieuse, ce sont juste des fleurs, je voulais te faire plaisir !!


La chanteuse se tourna à nouveau afin de sortir un filet d’insultes avant de disparaitre du studio. Elle avait débarqué comme une tornade, et était partie de la même façon. Abel était scié, il ne savait pas ce qui lui faisait le plus de peine cette fois ci. Le fait qu’elle le rejette aussi méchamment quand il voulait simplement lui offrir des roses à son anniversaire ? Ou qu’elle l’humilie comme un chien devant toute son équipe entière ? Contrairement à d’habitude, il ne parvint pas à cacher sa blessure. Stephen, grimaçant légèrement, s’approcha et posa sa main sur son épaule. « C’est pas toi mon vieux, elle passe une semaine horrible avec sa tournée en préparation, elle angoisse. Elle s’est lâché sur toi, c’est tout. Ca va lui passer. » Abel repoussa brutalement la main du photographe et alla s’assoir en colère face au miroir, ou la maquilleuse l’attendait encore, presque pétrifiée. Alors qu’elle s’apprêtait à continuer son travail, il repoussa son bras également en hurlant :


- Ne me touche pas, ok ? Ne me touche pas !! Je veux être seul !!


La make up artist rangea ses affaires avant de courir directement vers l’extérieur. Stephen lui, soupira et fit signe à son équipe de s’assoir, le temps que la crise passe. Abel les yeux figés sur le miroir, tourna la tête afin de poser son regard sur le bouquet qui trainait désormais au sol. Il secoua la tête légèrement et soupira, se décoiffant avec fureur.
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Gestion de crise Ft Cheryl EmptySam 28 Déc - 0:35


gestion de crise




Le stage de la jeune fille a débuté depuis quelques temps déjà, mais on ne la laissait pas faire grand chose dans le fond. elle allait faire le café du mec qu’elle suivait partout comme un petit chien. elle rangeait les appareils, les objectifs, elle nettoyait les salles de shooting et puis voilà. En réalité, elle était simplement prise pour une petite boniche et pour une rare fois, elle ne disait rien. elle se taisait. Mais intérieurement, la blondinette bouillonnait, elle voulait tout simplement tout envoyé faire foutre en l’air ! Mais elle ne le pouvait pas. Cheryl avait bien compris que malgré son statut de fille de l’Upper East Side, elle devait faire attention à ne pas perdre son stage bêtement. Pourquoi dans le fond ? Après tout, elle savait parfaitement qu’elle avait de l’avenir, même sans ce stage. Rien que ce nom pouvait faire trembler les murs ! En plus d’être l’instagrammeuse et youtubeuse du moment, elle est la fille des O’Connell. Mais aujourd’hui, elle n’est rien de tout ça, elle est simplement la petite stagiaire.

Rejoignant Stephen dans le studio photo du jour, il lui fait un beau et long discours sur le comportement de la star qu’ils vont photographier aujourd’hui. La blonde ne peut pas s’empêcher de rouler du regard en l’écoutant. Elle se fiche pas mal de son comportement, de ses petites crises, de son caractère ou autres ! Elle préfère être elle-même et elle ne compte pas se laisser marcher dessus, même si c’est la star du jour. Un regard bleuté vers la petite star en question, il constate qu’il est entrain de se faire maquiller, mais ses yeux semblent totalement ailleurs. Exprimant une vague d’autres choses. Une fois encore, Cheryl s’en fiche. Stephen lui demande de faire un peu de rangement et de préparer la séance, elle s'attèle donc à la tâche. Nettoyant l'objectif principal, soudain, une nana entre en trombe dans le studio. Un bouquet entre les doigts, des insultes fusent entre ses lèvres.

Faisant tout un foin d’histoires qui ne la regardent pas vraiment. Elle crie, elle chouine et s’embrouille avec Abel. La petite star. Une scène qui pourrait attirer les médias en un claquement de doigt, pourtant, Cheryl, elle ne pense pas à tout ça. Elle se dit simplement qu’elle a beaucoup de chance de ne pas avoir à gérer des histoires d’amours comme celle-ci. Un petit sourire moqueur apparaît sur son visage lorsqu’il retourne à sa place et que la maquilleuse détale. Le bouquet traîne toujours sur le sol. Stephen l’envoie l’enlever et d’attendre que les choses se calment. Elle hausse un sourcil.

« Je suis pas votre boniche m’sieur. Je suis votre stagiaire. Votre bouquet, j’irais certainement pas le ramasser. C’est votre petite star qui l’a offert, c’est lui qui s’en charge. »

Sa voix est aussi tranchante qu’un poignard et elle ne l’a pas dit à voix basse. Elle n’a pas envie de se retenir juste parce que le “petit Abel” est l’étoile montante de la société. Stephen la regarde, surpris par son comportement, surpris de son ton dédaigneux. Mais Cheryl, elle est comme ça. Elle est franche et ne se cache pas.



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Gestion de crise Ft Cheryl EmptySam 28 Déc - 12:34
Gestion de crise




Abel avait toujours été impulsif et susceptible, cela ne datait pas d’hier et tout le monde le savait. Souvent, même quand il avait tort, il avait raison. Alors quand il avait vraiment raison, c’était une toute autre affaire. Pourquoi aujourd’hui les femmes se mettaient en colère quand on leur offrait des cadeaux ? C’était juste hallucinant. Tout ce qu’il lui voulait c’était du bien et depuis toujours. Etais-ce si incroyable que ça de vouloir faire un cadeau d’anniversaire à quelqu’un ? La chanteuse avait réagi comme s’il passait tout son temps à la harceler de fleurs, de lettres d’amour et de cadeaux de toutes sortes. Certes il l’aimait, mais jamais il n’en serait à un tel point ! Bref, sa réaction avait juste révolté le jeune homme, et là tout de suite, il se sentait bouillonner de l’intérieur, comme un volcan près à exploser. C’était de cette façon qu’il gérait la tristesse au final, en la transformant en colère.


Peut-être étais-ce donc, le pire moment choisi pour entendre une telle chose. « Je suis pas votre boniche m’sieur. Je suis votre stagiaire. Votre bouquet, j’irais certainement pas le ramasser. C’est votre petite star qui l’a offert, c’est lui qui s’en charge. » Automatiquement, les sourcils d’Abel s’étaient redressés. L’artiste se retournait en direction de cette voix féminine, très audacieuse, voire même un peu suicidaire, qui se permettait de prononcer de tels mots dans une situation comme celle-ci. Stephen était presque figé, s’attendant à tout, il avait déjà vu Abel dans tous ses états et il savait parfaitement de quelle façon il allait réagir tout de suite. L’artiste posa les yeux sur la fameuse jeune fille, la stagiaire, blonde, avec une sacrée tête de mean girl de lycée.


- Qu’est-ce qu’elle a dit celle-là ?


Demanda t’il en se levant, se dirigeant directement vers les deux concernés. Stephen se mis légèrement devant la jeune fille, tentant de calmer les choses. « Abel, c’est juste une stagiaire, dans deux mois elle aura disparu, ça va, tranquille. Elle n’a pas fait exprès, c’est bon je m’en occupe. » Le photographe posa sa main sur l’épaule du jeune homme comme pour le faire reculer, mais le blond ne quitta pas sa congénère chevelue du regard.


- Ecoute moi bien Régina Georges, t’es chez moi ici et t’es rien qu’une petite stagiaire, alors je te conseille de me respecter un minimum. Qu’est-ce qu’il a ce bouquet, il va abimer ta manicure si tu le ramasses ?


« Ca va Abel, c’est bon. Josh, prend le bouquet et fais-le sortir d’ici, mets le ou tu veux j’en ai rien à foutre, fais moi sortir ce putain de bouquet qu’on en parle plus ! » L’éclairagiste se saisit du bouquet de roses et quitta le studio avec, tandis qu’Abel soupira avant de reculer doucement et d’ajouter, sans quitter la blonde des yeux.


- Et je suis pas une « petite star ». Ma carrière est grosse comme le monde, bécasse.


Toujours en colère, il se dirigea nonchalamment vers les différentes tenues à porter pour le shooting, les regardant une à une sur leur cintre.
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Gestion de crise Ft Cheryl EmptySam 28 Déc - 14:14


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Cheryl peut en supporter des choses, elle peut entendre beaucoup de choses et ne rien dire. Elle peut jouer plusieurs rôles sans la moindre des difficultés, elle peut jouer la petite fille sage, la stagiaire parfaite, mais elle ne peut certainement pas jouer le rôle d’une fille sans rien et sans pouvoir. Et ici, on la traite comme une moins que rien, chose qu’elle ne supporte pas et ne cautionne pour le moins du monde. Son regard glacé fixe sans une once de peur, sans une once d’hésitation le photographe qui ne sait toujours ni quoi dire, ni quoi faire face au comportement arrogant de la jeune femme. La blonde, cligna des yeux et ne se soucie même pas du chanteur toujours dans le fond de la salle. Mais lui, il avait posé son attention sur la blonde, il avait capté tous les mots qui étaient sortit de sa bouche, sans en louper une seule petite miette. Et il ne semblait pas vraiment ravi de ce qu’il entendait. Et bien peut-être n’avait-il pas l’habitude des personnes lui tenant tête ? Et bien, elle le ferait avec grand plaisir.

Il se lève et s’approche au bout de quelques pas très rapide, le photographe, Stephen vient rapidement entre les deux jeunes pour tenter de gérer et calmer la situation. Mais le blond n’écoute rien, il veut mettre les points sur les i avec la blondinette. Mais elle ne cesse de sourire de façon arrogante en l’écoutant. Haussant un sourcil lorsqu’il la surnomme Régine Georges. Elle n’apprécie pas beaucoup, mais elle ne dit plus rien, préférant rester dans le silence, regardant avec un air froid cet artiste. Un sourire carnassier, une fois encore se dessine sur son visage lorsqu’il parle de ses ongles. Elle se fiche même totalement de ses ongles, si ce n’est que ça, elle pourrait s’en payer une autre facilement. Mais visiblement, elle constate deux choses : la starlette ne se prend pas pour de la merde, c’est évident. Et deuxième chose, les gens ne semblent pas vraiment prendre en compte qui elle est. Elle n’est pas qu’une parmi les stagiaires.

« Et je suis pas une « petite star ». Ma carrière est grosse comme le monde, bécasse. »

Si elle ne disait rien, les derniers mots du chanteur la font froncer le regard et elle n’apprécie pas le moins du monde d’être traité de cette façon. Elle se tourne, mais Stephen, le photographe vient s’interposer une nouvelle fois. Tentant de calmer le jeu, commençant à la prendre de haut, a la traiter comme une gamine. Sa voix siffle entre ses lèvres, d’un ton menaçant.

« Monsieur, veuillez excuser mon impolitesse, mais si vous me fichez dehors, mon père, Monsieur O’Connell risquez de ne pas apprécier. Je ne pense pas que vous ayez envie de le mettre en colère, du moins, si vous tenez à votre boulot je ne vous le recommande pas. »

Puis elle tourne la tête en direction d’Abel, abordant de nouveau son sourire malsain, mauvaise. Sa voix étant des plus hautaines.

« Quant a toi, la petite starlette. Tu peux me prendre pour une bécasse si tu veux, je m’en moque éperdument. Mais sache que si tu me manques de respect, si tu fais ta diva avec moi, tu risquerais de clairement le regretter. Donc je te conseille de vivement changer de ton. Ici je suis dans ton studio photo, mais tu fais face à l’unique héritière des O’Connell, alors descend de tes grands chevaux tu veux bien. »

Elle claque sa langue contre son palais froidement, la salle entière est muré dans un silence de plomb. Elle sait qu’elle joue avec le feu, elle sait que c’est risqué. Mais même si elle devait perdre ce stage, elle en trouverait un autre et elle ferait facilement intervenir son influence grâce à ses parents pour leurs faire mordre les doigts ! Un sourire sur le coin des lèvres, elle tourne les talons vers les objectifs tous impeccables.

« Les objectifs sont nettoyés m’sieur, si monsieur là bas veut bien se décider à être professionnel, la séance pourra commencer. »



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Gestion de crise Ft Cheryl EmptySam 28 Déc - 16:34
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 Abel aimait beaucoup les marques, les jolis vêtements, toutes ces choses tournant un peu autour de la mode. Avec le temps, c'était devenu une petite passion, même s'il n'en était pas fervent non plus comme un véritable mannequin. C'est pour ça qu'en règle générale, ses shootings étaient plutôt une partie de plaisir pour lui, à découvrir ce qu'il y'avait de beau à porter, les nouvelles collections des marques qu'il portait. Mais il fallait croire que la séance d'aujourd'hui serait un brin compliqué, pas besoin d'être un génie pour le savoir. Voilà qu'il entendait la jeunette se disputer désormais avec Stephen. « Monsieur, veuillez excuser mon impolitesse, mais si vous me fichez dehors, mon père, Monsieur O’Connell risquez de ne pas apprécier. Je ne pense pas que vous ayez envie de le mettre en colère, du moins, si vous tenez à votre boulot je ne vous le recommande pas. » Abel retint un sérieux rire quand il entendit ça. Non mais quel âge avait-elle cette nana ? Il secoua doucement la tête en soupirant et saisit enfin une veste qu’il enfila, se regardant un peu dans le miroir. Quand elle lui adressa de nouveau la parole, il l’observa à travers la glace en se recoiffant. « Quant a toi, la petite starlette. Tu peux me prendre pour une bécasse si tu veux, je m’en moque éperdument. Mais sache que si tu me manques de respect, si tu fais ta diva avec moi, tu risquerais de clairement le regretter. Donc je te conseille de vivement changer de ton. Ici je suis dans ton studio photo, mais tu fais face à l’unique héritière des O’Connell, alors descend de tes grands chevaux tu veux bien. »


- Bon. Qui exactement a signé la convention de stage de cette gamine ? Stephen je te préviens, c’est la dernière fois que je la vois à un de mes shootings, tiens-le-toi pour dit.


Il enfonça ses mains dans ses poches et se tourna vers elle, l’air hautain, bien que Stephen lui demandât de se calmer dans le langage des signes, Abel devait absolument continuer à mettre son grain de sel quitte à vider toute la salière. Mais pour qui se prenait-elle ? « Les objectifs sont nettoyés m’sieur, si monsieur là bas veut bien se décider à être professionnel, la séance pourra commencer. »


- Bouhou ! Pauvre chérie. C’est ça ta plus forte menace ? Si on t’embête tu vas le dire à ton Pôpa ? Oh pauvre cœur, apportez-lui une glace au chocolat. Je ne connais pas de Monsieur O’Connell, Cendrillon. Et je me fiche que tu sois une héritière, qu’est-ce que ça change ? Sérieusement, est-ce qu’on est censé trembler ? Je suis sûre que c’est ta phrase type pour intimider les filles à lunettes à l’école.


Abel mis ses chaussures et alla devant l’objectif, restant planté devant les bras croisés. Stephen, tentant de se détendre, s’approcha avec l’appareil. « On peut terminer l’affaire et commencer le job ? Si tu veux une pochette d’album acceptable évite de bouder les bras croisés comme un môme privé de télé Abel. On doit avancer là. »


- Ce n’est pas moi le môme c’est elle !! La prochaine fois tu réfléchiras avant de prendre des gamines comme assistantes. Non mais sérieusement…


« Abel ferme là ! Et détends-toi. » Le photographe se tourna ensuite vers sa stagiaire pour lui chuchoter. « Et toi aussi tu arrêtes, on fait notre job et on se tire d’ici. »
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Gestion de crise Ft Cheryl EmptySam 28 Déc - 23:20


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« Bouhou ! Pauvre chérie. C’est ça ta plus forte menace ? Si on t’embête tu vas le dire à ton Pôpa ? Oh pauvre cœur, apportez-lui une glace au chocolat. Je ne connais pas de Monsieur O’Connell, Cendrillon. Et je me fiche que tu sois une héritière, qu’est-ce que ça change ? Sérieusement, est-ce qu’on est censé trembler ? Je suis sûre que c’est ta phrase type pour intimider les filles à lunettes à l’école. »

Entend la jeune femme lorsqu’elle pose de nouveau ses grands yeux glacé sur la jeune homme qui se comporte comme un enfant. Elle hausse un sourcil en entendant ses paroles, se demandant dans le fond si elle ne se fout tout simplement pas un peu de sa gueule en disant qu’il ne connaît pas les O’Connell, est-ce réellement possible ça ? Qu’il ne la connaisse pas elle directement est une chose qu’elle a déjà entendu bêtement, ses parents n’évoquent pas vraiment beaucoup leur fille. Enfin, si ce n’est pas dans leurs intérêts ! Mais qu’il ne connaisse pas un minimum son père ou sa mère, ça devient presque de l’impossibilité. Mais bref, elle ne cherche pas à comprendre plus longtemps, visiblement, elle fait face à une personne étant incapable de réfléchir plus que ça.

Stephen la déjà fusillé du regard, un air massacreur lui indiquant clairement de la fermer. Mais il devait le savoir au moment où il a accepté de la prendre comme stagiaire, la petite O’Connell n’est pas une jeune fille au caractère facile. Mais dans le lot, elle n’est pas la seule à se faire siffler dessus comme si c’était une gamine, lui aussi se fait réprimander. On lui demande très clairement de se mettre face au photographe et de ne pas tirer la tronche. Et avoir une vraie pochette d’album. Il en profite, une fois encore, pour siffler une réprimande vers la blonde qui l’entend d’une oreille. Avant même que Stephen ne puisse lui dire de se taire, elle réplique instantanément.

« La môme, elle, ne vient pas de se faire humilier devant son équipe avec une histoire de bouquet de fleur. »

Elle sourit doucement en le regardant, d’un air hypocrite, d’un air désagréable. Stephen soupire longuement en roulant du regard, lui demandant de se taire une nouvelle fois. Elle croise les bras, ne lâchant pas Abel du regard. Il a beau être célèbre, elle ne compte certainement pas le lâcher si facilement. Elle ne compte pas se laisser faire, elle compte bel et bien lui faire comprendre qu’elle a du caractère et qu’il ne l’intimide pas. Même si pour ça, elle finit par perdre son boulot.

On lui demande de s’approcher pour observer, mais Cheryl ne peut démontrer cette non-envie, que ce moment est tout sauf agréable pour l’étudiante en photographie. Néanmoins, elle le fait, regardant les clichés qu’on vient déjà de prendre du jeune homme.

« Le profil est mauvais. La lumière est trop sombre. Faudrait que monsieur se tourne sur l’autre côté et qu’il arrête d’avoir un air de chien battu ça aiderait. »

Lance t-elle lorsqu’on lui demande son avis. Son même sourire d’hypocrite accroché sur le visage.



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Gestion de crise Ft Cheryl EmptyDim 29 Déc - 0:14
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« La môme, elle, ne vient pas de se faire humilier devant son équipe avec une histoire de bouquet de fleur. » Bon, pour sûr, cette pimbêche voulait le dernier mot et il le lui laisserait. Il n’avait ni l’envie, ni le temps de débattre avec une fille de cette trempe. Comme Stephen l’avait dit, elle ferait son stage et ensuite disparaitrait, donc après tout pourquoi se battre ? Il voulait une pochette réussie pour son prochain album, c’était le plus important et aucune blonde ne viendrait en travers de son chemin ! Il roula donc des yeux et pris la pose, bien que la colère était encore beaucoup trop visible sur lui pour faire quelque chose de propre. Tant pis, les premières photos étaient en générales les moins réussies de toutes façons. Après dix petites minutes de prise, Stephen regardait les photos et demandait son avis à la jeunette. Abel haussa un sourcil prenant une chaise afin de s’y asseoir et s’étirant dessus, pianotant ensuite sur son téléphone. « Le profil est mauvais. La lumière est trop sombre. Faudrait que monsieur se tourne sur l’autre côté et qu’il arrête d’avoir un air de chien battu ça aiderait. »


- C’est sûr que du haut de tes quoi, 15 ou 16 ans, tu en sais beaucoup plus qu’une équipe professionnelle toute entière.


C’était une véritable Régina Georges. Une espèce de poupée blonde avec un sérieux côté hautain, et qui mettait sa famille en avant pour montrer une supériorité qui au final n’était que dans sa tête. Dans l’industrie on pouvait croiser tout types de gens, et Abel avait déjà à plusieurs reprises rencontrés des jeunes qui se donnaient de la valeur grâce au nom de leur famille. Il savait ignorer les gens, ou leur porter peu d’attention plutôt que de perdre son temps en règle générale. Et c’est ce qu’il ferait toute cette séance. Il la laisserait dire des bêtises, et lui, se concentrerait sur sa pochette. Du moins il essaierait. Tout le monde savait qu’Abel avait une sacrée grande gueule qu’il avait beaucoup de mal à garder fermée, c’était même un peu ce qui faisait sa réputation, au-delà de la jolie voix qu’elle dégageait. Josh l’éclairagiste avait les bras croisés, observant tour à tour le blond et la blonde, avant de déclarer. « C’est dingue Abel, je crois qu’on a trouvé ton toi au féminin. Non, parce que clairement, vous êtes identiques là. L’air supérieur, le regard, les piques, tout est là. A quand le mariage ? »


- Oh la ferme. Me compare pas à elle. J’essaie d’être gentil et supportable là. Si je me lâche vraiment dans deux minutes elle se met à pleurnicher.


Abel se releva, rangeant son téléphone. Il posa les yeux sur elle et la dévisagea de haut en bas. Le pire, c’est que quand même, elle était mignonne. On pouvait voir de loin qu’elle était très jeune, même pas majeure, mais qu’est-ce qu’elle était jolie. Abel qui ne s’était pas amusé dans un lit depuis un petit moment maintenant, elle réveillerait presque ses instincts. Et soudainement, passant du coq à l’âne, il lui posa la question :


- Tu as un copain ?


« Abel tu te fiches de moi ?! » S’écria Stephen. « Mets toi en place ! » L’artiste ne put retenir un petit rire et retourna s’assoir devant l’objectif. La maquilleuse toujours hésitante, s’approcha de lui pour faire des retouches, alors que son regard ne quittait plus la blonde.
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Gestion de crise Ft Cheryl EmptyDim 29 Déc - 0:33


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Malgré ses petites dix-neufs années, Cheryl est depuis toujours une très grande passionnée par la photographie. son père lui a offert un magnifique polaroid il y a quelques temps, un polaroid qu’elle utilise au quotidien et qui accroche toujours ses clichés un peu partout dans sa chambre. enfin seulement les plus belles photographies. tout en suivant les cours, elle se renseigne de son côtés, alors peut-être qu’elle est simplement jeune, mais elle s’y connait assez dans ce domaine pour qu’on lui demande son avis. Puis, bien que la blondinette en est profité pour lancer une pique au chanteur qui visiblement n’appréciait pas beaucoup son répondant, elle disait vrai et Stephen était visiblement d’accord, au moins sur le côté lumière beaucoup trop sombre. Cheryl ignora les remarques du jeune homme sur son âge, sur son côté professionnel. Elle n’avait même pas envie de prendre ça au sérieux, de le prendre lui au sérieux.

Alors qu’elle était entrain de montrer les recoins d’ombres qui rendait les images trop… Trop sombre, elle pu entendre la remarque de l’éclairagiste. Haussant un sourcil presque médusé par cette remarque. Elle et lui, ils se ressemblent ? peut-être ne voulait-elle simplement pas l’admettre, mais il n’a pas totalement tort dans le fond. Mais non, ça lui arracherait trop les lèvres d'assumer une chose pareil ! Levant les yeux au ciel, remettant une de ses mèches blondes en arrière, elle redresse son regard en direction du jeune homme face à sa remarque sur les dires de l’éclairagiste. Ne pouvant s’empêcher de ricaner légèrement, elle lâcha sans la moindre hésitation.

« me faire pleurnicher, il se prend pas pour n’importe qui lui.... »

Stephen lui adressa un regard noir, l’invitant tout simplement à se taire et de ne pas provoquer plus que ça. Il faut dire que la séance photo n’avançait pas beaucoup avec cette échange de pique. Elle le lâche des yeux afin de suivre très brièvement les autres photos, en indiquant une assez bien à son maître de stage. Mais lorsqu’Abel s’installa dans son fauteuil de maquillage, il lui posa une question. Une seule. Mais pas des moindres ! Relevant ses grands yeux bleus vers lui, elle se redresse un peu plus, tournant légèrement la tête. Il ricane sous la remarque de son photographe, se remettant à sa place.

« je ne vois pas en quoi ça te regarde si j’ai un copain ou non. Stephen, on peut se remettre au boulot ? J’ai pas que ça à faire de me coltiner la diva du coin. »

siffla t-elle sans cacher un petit agacement dans sa voix. Néanmoins, son regard reste planter dans celui du jeune homme. Dans d’autres situations, d’autres circonstances, il ne la laisserait pas indifférente. Enfin, il ne la laisse pas indifférente, il est mignon. Mais cette belle gueule d’ange cache un caractère de merde. Ce n’est pas une mauvaise chose, pas tout le temps en tout cas. Mais là, elle veut finir son boulot et en finir avec cette séance interminable. Un sourire hypocrite, elle plante son regard dans le sien.

« au moins je sais que toi, tu n’as pas de copine, c’était assez clair la petite scène de tout à l’heure.. »



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Gestion de crise Ft Cheryl EmptyDim 29 Déc - 20:40
Gestion de crise




« me faire pleurnicher, il se prend pas pour n’importe qui lui.... » Evidemment qu’il ne se prenait pas pour n’importe qui, puisqu’il n’était pas n’importe qui. Ca, c’était ce qu’il aurait répondu à la jeune blonde s’il avait entendu ses paroles. Alors qu’il se faisait remaquiller rapidement, Abel observait la jeunette de haut en bas, remarquant ses attributs esthétiques, au-delà du fait qu’elle est un caractère aussi repoussant que lui. Et quand il lui demanda si elle avait un copain, il s’attendait bien à la réaction de Stephen, qui était bien sûr plus professionnel que lui. Le chanteur s’était contenté d’en rire se laissant maquiller tranquillement, mais bien sûr, Cendrillon dut ouvrir la bouche à nouveau. « je ne vois pas en quoi ça te regarde si j’ai un copain ou non. Stephen, on peut se remettre au boulot ? J’ai pas que ça à faire de me coltiner la diva du coin. » La diva du coin. Teuh. Bon c’était vrai mais et alors ? Il le valait bien vu tous les sous qu’il rapportait dans les environs.


« au moins je sais que toi, tu n’as pas de copine, c’était assez clair la petite scène de tout à l’heure.. » Abel tourna la tête vers la stagiaire d’un seul coup, la colère remontant d’un cran. Fallait-il vraiment qu’elle parle de ça ?? Mais pour qui se prenait-elle ? Là pour le coup, le jeune homme trouvait ça complètement gratuit. Stephen soupira tandis que le blond s’écria :


- J’ai une meuf quand je veux Cendrillon, je ne suis pas n’importe qui. Je pourrais quitter ce bâtiment et en siffler une dizaine pour qu’elles viennent à moi. Si je n’ai personne c’est par choix. Et si tu continues de me chauffer bêtement tu vas vraiment en prendre pour ton grade.


Pour être honnête, si elle n’était pas si jeune, Abel serait déjà assez beaucoup plus loin dans ses mots. En règle générale, les travailleurs de l’industrie avaient une grande horreur de bosser avec lui à cause de sa mauvaise attitude, des régisseurs, il en avait déjà envoyé des tas sur les roses. Mais là, une petite lycéenne ?? Non. Il n’en était pas à ce point non plus, alors il gardait quand même de la réserve.


- Tu es vraiment hautaine et détestable, c’est incroyable. Impossible que t’aies un mec. Quoique, si, mais alors il serait avec toi uniquement pour ton derrière, je ne vois pas d’autres explications. Tu ferais mieux de remercier le ciel chaque matin d’être aussi jolie, au moins ça compense ton caractère de merde.


Il se replaça devant l’objectif sans quitter la nana du regard, prêt à débattre s’il le faut. Josh changea l’éclairage et ne se gêna pour répondre à l’artiste. « Ouais bon, es-tu seulement bien placé pour parler Abel parce que toi c’est la même, t’es un petit salaud dans un beau corps, alors remercie le ciel d’être beau toi aussi pour compenser le reste. »


- Oh la ferme !! Je ne suis comme ça qu’avec ceux qui le méritent et vous le savez bien.


« J’ai un sérieux doute mais bref on a une séance à boucler là tout le monde se tait maintenant » ajouta Stephen en reprenant à nouveau les photos.
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Gestion de crise Ft Cheryl EmptyDim 29 Déc - 22:28


gestion de crise




Elle ne l’écoutait plus vraiment, à vrai dire elle se moquait pas mal de ce que le chanteur pouvait dire. elle le laissait juste faire, parce qu’elle n’avait pas que ça a faire de relever chacune de ses conneries. puis si les filles dehors sont assez bêtes pour lui courir après, c’était tant pis pour elle, visiblement, elles n’avaient aucunes ambition pour fricoter avec une personne dans son genre pensa t-elle vaguement. Même si c’est vrai, que d’être avec une star de la chanson, c’est glorifiant par moment, elle ne peut pas le nier. Abel Duncan, bien évidemment qu’elle le connaissait avant aujourd’hui, avant ses prises becs ridicules, mais elle ne l’a jamais vraiment écouté, elle le connaît de nom, elle l’a déjà aperçu dans la presse à scandale, comme un grand nombre de chanteurs. Ses parents le connaissent sûrement mieux, il ne serait même pas étonnant qu’il est déjà été invité à l’un des nombreux galas de charités de sa mère, mais elle n’avait jamais fait attention à lui jusqu’à aujourd’hui. Et maintenant que la blonde l’a sous les yeux, elle est partagé entre deux idées : le trouver ennuyant, ou le trouver mignon. Les deux ne sont pourtant pas incompatible. Quand ses yeux se posent sur lui, elle apprécie ce qu’elle voit, mais dès qu’il ouvre la bouche, c’est une autre histoire.

- Tu es vraiment hautaine et détestable, c’est incroyable. Impossible que t’aies un mec. Quoique, si, mais alors il serait avec toi uniquement pour ton derrière, je ne vois pas d’autres explications. Tu ferais mieux de remercier le ciel chaque matin d’être aussi jolie, au moins ça compense ton caractère de merde.

Lance t-il énervé par son comportement et ses réflexions. Cheryl ne montre rien face à ses mots acerbes. Elle ne montre ni de la tristesse, ni de la peine. Elle a l’habitude d’entendre ce genre de mots venant des gens qui l’entourent et elle assume son comportement de petite peste. Il est probablement qu’il est raison dans le fond, que les hommes qu’elle réussisse à attirer dans son lit ce soit simplement grâce à son physique. Elle en a conscience, mais elle s’en moque totalement. Elle ne cherche pas l’amour et elle ne cherche pas à avoir d’homme dans sa vie, pas pour le moment en tout cas. Néanmoins, l’entendre est toujours douloureux et bien que son visage reste froid comme de la glace, elle est blessé de l’entendre pour la énième fois. Un soupire traverse ses lèvres, préférant s’abstenir de dire quoi que ce soit. L’éclairagiste s’en charge et il lui soutire un petit sourire narquois.

Mais Stephen en a visiblement marre de ses échanges entre deux gamins qu’il ordonne très clairement à tout le monde de se taire pour finir la séance photo. Alors pour une fois, Cheryl se tient tranquille. Elle est debout derrière lui, fixant d’un air vide le chanteur qui prend la pose pour l’album. Cette fois, Stephen se retient bien de lui demander l’avis sur les nouvelles photos et elle se retient bien de dire quoi que ce soit. Elle ne veut plus participer de toute façon, elle veut simplement que ça se termine. Quelques flashs, quelques poses et voilà, au bout d’une dizaine minutes le tour est joué. Son maître de stage soupire longuement, comme soulagé d’en voir le bout !

Remerciant son équipe et son chanteur, il se tourne rapidement vers Cheryl lui demandant de ranger l’équipement et les tenues. Hochant de la tête, elle se dirige vers le plateau central des photos, passant à côté du jeune chanteur, lui adressant un simple regard froid, replaçant ses cheveux en arrière. Elle peut bien dire des choses sur cette séance, mais au moins, elle n’était pas des plus basiques. Presque amusantes.



@ABEL DUNCAN & CHERYL


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