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New-York, dite la grande pomme. Ici se croisent et se recroisent, des âmes de tous horizons, et des quatre coins du monde. La mixité de New-York en fait un rêve pour beaucoup d’entre nous, tandis que pour d’autres, elle n’est que leur quotidien, parsemé d’ennuis et de klaxons des taxis en pleine heure de pointe. Et si l’on s’éloigne du tumulte et du brouhaha de toute cette excitation, prendrez-vous un peu de temps pour profiter d’une visite à travers ses lieux plus méconnus ? Sur qui tomberez-vous au prochain carrefour ? Votre collègue de bureau, ou votre actrice préférée ? Oui, si la Grande Dame fait rêver monsieur tout-le-monde, elle est aussi le lieu de rendez-vous des plus grandes stars, qui délaissent Los Angeles pour de nouveaux studios plus attractifs, dont N.Y Studios Inc. Venez rêver vous aussi. Faites votre valise, l’aventure américaine n’attend que vous. Qui que vous soyez, venez comme vous êtes. Lire le contexte
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 I'm not a stalker | Autumn

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I'm not a stalker | Autumn EmptyMer 10 Juil - 23:57
I'm not a stalker feat. AutumnCe soir, il lui parlerait. Ce soir, il ne se défilerait pas, il ne laisserait pas sa propre lâcheté prendre le dessus. Il ne fuirait pas. Il affronterait la réalité, il affronterait ses craintes, ses démons. Ce soir, il allait enfin parler à son fils. Ce fils qu’il n’avait pas vu grandir, ce fils pour lequel il ne s’était même pas battu après la mort de son épouse et après tout le cirque juridique orchestré par ses beaux-parents. Ces derniers l’avaient toujours tenu pour responsable de la mort de leur fille et, de ce fait, avaient tout fait pour obtenir la garde du petit Autumn. Pire, ils avaient interdit à Julian de le voir. A l’époque, dévasté, se sentant affreusement coupable et indigne d’élever un enfant, il n’avait rien fait pour empêcher ça. Il s’était dit que, de toute façon, Autumn serait mieux avec ses grands-parents. Il avait même fini par partir, par s’expatrier à Londres pendant de nombreuses années. Pourtant, il n’avait cessé de penser à son fils et, de ce fait, il lui avait régulièrement écrit. Il n’avait toutefois jamais eu de réponse, pensant que son fils devait le détester pour l’avoir abandonné. Et il aurait raison de le faire, au fond. Julian n’avait eu que ce qu’il méritait. Il ignorait évidemment que ses beaux-parents avaient dit à Autumn que ses deux parents étaient morts dans cet accident et qu’ils n’avaient jamais transmis les lettres. Les années avaient passé, mais Julian n’avait jamais cessé de penser à ce fils qu’il n’avait finalement jamais connu. Il se demandait toujours ce qu’il devenait, comment il allait, à quoi il ressemblait…avait-il hérité des traits doux de sa mère ? Ou des siens ? Il n’en savait rien. Il avait réussi à prendre sur lui pendant un temps en se concentrant sur sa carrière qui avait commencé à décoller, mais une fois qu’il était seul, ses démons du passé revenaient le hanter. Les regrets, la culpabilité… Tout ça l’avait finalement poussé à revenir à New York.

De retour dans la Grosse Pomme, Julian avait donc entamé les recherches et il n’avait pas tardé à le retrouver. Autumn. Son fils. Il avait grandi et il semblait avoir trouvé sa voie. Il était devenu danseur et se produisait dans des spectacles. Julian s’était donc rendu à l’un de ces spectacles un soir. Il avait été totalement fasciné et subjugué par ce qu’il y avait vu. Ce jeune homme si beau, si gracieux, si talentueux…était son fils. La première fois qu’il le vit sur scène, il en eut les larmes aux yeux. Il était fier. Fier de voir que, même sans lui, Autumn était devenu quelqu’un, qu’il avait trouvé sa vocation. Après la représentation, il s’était rendu à la sortie des artistes pour attendre Autumn. Il voulait lui parler, tout lui dire. Mais lorsqu’il le vit passer la porte, il se dégonfla. Comme les fois d’après. Il se contenta de rester planté la comme un con et de le regarder partir, de le voir lui filer entre les doigts encore et encore. Pourquoi était-ce si difficile ? Sans doute avait-il peur de la réaction du jeune homme. Peur de ce qu’il pourrait lui dire, des horreurs qu’il pourrait lui balancer au visage.
Il ignorait combien de fois il avait fait ça, mais ce soir, il était à nouveau là. Il avait assisté au spectacle avant de se diriger vers la sortie des artistes où attendaient déjà quelques fans, munis d’un support et d’un stylo pour avoir un autographe. Au bout de quelques instants, la porte s’ouvrit et Julian vit Autumn. Son cœur loupa un battement et il sentait clairement le stress monter en lui. Cette fois, pas question de fuir, pas question de se dégonfler. Il attendrait que les fans soient partis avant de l’approcher.

Le temps semblait s’être arrêté, Julian resta planté là, fixant ce jeune homme dont il ne savait finalement presque rien et qui, pourtant, était le fruit de ses entrailles. Il l’aimait, c’était indéniable. Il avait juste envie de le prendre dans ses bras, de s’excuser d’avoir merdé et de lui dire qu’il l’aimait, qu’il était fier de lui. Et encore une fois, il fut incapable de bouger, incapable de franchir les quelques pas qui le séparaient de lui. Il devait avoir l’air totalement idiot, voire un peu flippant, dans son coin à fixer Autumn, mais il ne s’en rendait pas vraiment compte. Jusqu’à ce que leurs regards se croisèrent. Merde. Il l’avait vu. Julian aurait pu en profiter, mais au lieu de ça, il s’apprêta déjà à prendre la poudre d’escampette. En bon lâche qu’il était.
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I'm not a stalker | Autumn EmptyVen 26 Juil - 2:29
I'm not a stalker feat. AutumnC'était une des dernières représentations ce soir là, tu étais à la fois heureux de pouvoir enfin passer à autre chose après des mois à répéter inlassablement les mêmes chorégraphies chaque soir, curieux de voir ce que l'avenir pouvait bien te réserver comme nouvelles opportunités, mais tu étais triste aussi, nostalgique plutôt, tu détestais approcher de la fin, tu détestais monter sur scène en pouvant faire le décompte dans ta tête du nombre de fois qu'il restait avant de dire définitivement au revoir à tes collègues, à ton public, c'était probablement la partie de ton métier que tu détestais le plus, le côté éphémère des choses, monter un spectacle demandait un investissement incroyable, des mois et des mois de préparation, à nouer des liens, apprendre à se faire confiance, à se connaître (intimement parfois, soyons honnêtes tout le monde connaissait ton nombre de conquêtes) pour quelques semaines de représentations avant que chacun ne retourne à sa vie, à sa carrière, parfois tu restais en contact avec certains mais la plupart du temps tes collègues si important le temps d'un contrat n'étaient que de passage dans ta vie, ils y entraient puis en sortaient et si vous étiez chanceux vous vous recroisiez.
C'était à ça que tu pensais en te rhabillant dans le vestiaires, rassemblant des affaires qui traînaient ici et là , essayant désespérément de discipliner tes cheveux qui n'en avaient de toute façon jamais fait qu'à leur tête, pas les plus joyeuses des pensées donc, heureusement tu pouvais compter sur tes collègues pour te changer les idées, une main autour de tes épaules et ils t’entraînaient déjà vers la sortie des artistes en parlant sans discontinuer, te faisant miroiter une soirée dans un nouveau bar qui avait ouvert non loin d'ici avant d'enchaîner sur le sujet du moment et la plus grande source de paris en backstage, la présence ou non de celui que tout le monde avait surnommé d'un commun accord ton « stalker », un type d'âge moyen qui était venu à plusieurs représentations, se présentant à chaque fois à la sortie pour simplement te fixer dans un coin, sans dire le moindre mot ou esquisser le moindre geste. Flippant.
Si tu avais été en meilleur terme avec la police de cette ville et pas dans leur collimateur depuis de longues années nul doute que tu l'aurais déjà signalé.

Tu étais justement en train de signer un autographe pour une petite fille, échangeant quelques mots avec sa maman lorsque de nouveau, ce même collègue un peu trop boute-en-train te donna un coup de coude à peine discret

« Eh regarde il est là bas! »

Et effectivement, en regardant dans la direction pointée, tu distinguais vaguement une silhouette un peu trop familière

« Excusez moi »

Tu t'excusais auprès de la mère et sa fille avant de te diriger rapidement vers l'homme, l'interpellant avant même d'arriver à sa hauteur

« Eh toi ! »

Il avait probablement cent cinquante ans de plus que toi mais le tutoiement était venu malgré toi

« Je peux savoir pourquoi tu me suis ? »

Ces mots à peine prononcés tu arrivas enfin à sa hauteur, à une hauteur où tu pouvais enfin distinguer son visage et tu restas figé.
Il avait quelques rides de plus, la coupe de cheveux n'était pas exactement la même (heureusement pour lui) mais à ces quelques détails près il était la copie exacte d'une personne dont tu avais observé la photo durant une partie de ton enfance avant de décréter que ça n'avait plus aucune importance, une personne morte des années en arrière. Ton père.

« ...et pourquoi tu ressembles à mon père aussi, tant qu'à faire »

C'était probablement une simple coïncidence, une fois pendant la sieste de James tu avais lu quelque part que chaque personne avait dans le monde plusieurs sosies identiques, sept si ta mémoire ne te faisait pas défaut, mais sosie identique, jumeau caché, doppelgänger ou théorie du complot, tu t'étais senti obligé de demander.


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I'm not a stalker | Autumn EmptyVen 8 Nov - 18:12
I'm not a stalker feat. AutumnPourquoi après tout ce temps, Julian avait toujours peur d’affronter son fils ? La réponse était pourtant évidente : il était lâche. Et il avait peur des reproches, des questions… Il avait maintes fois essayé de se mettre à la place d’Autumn, de se demander ce qu’il aurait ressenti à sa place et jamais rien de bon n’en était ressorti. Pendant des années, il avait fait croire à son enfant qu’il était mort. Même si, à la base, il ne l’avait jamais voulu. Bien sûr, rejeter la faute sur ses beaux-parents était facile…mais il était sans doute tout aussi responsable qu’eux. A présent, une occasion en or se présentait à lui et pourtant, il avait juste envie de fuir. Comme à chaque fois. Il avait d’ailleurs été bien naïf de croire que le jeune homme ne remarquerait jamais sa présence, alors qu’il assistait à bon nombre de ses spectacles et qu’il attendait à la sortie, sans pourtant jamais lui adresser la parole. Finalement, le destin semblait en avoir décidé autrement. Peut-être en avait-il marre de cette partie de cache-cache ridicule. Car alors que Julian s’apprêtait une nouvelle fois à prendre la fuite, les choses ne se passèrent pas comme prévues. En effet, il finit par entendre la voix du jeune homme l’interpeler. A cet instant, Julian avait deux choix. Accélérer le pas pour disparaître de la vue de son fils le plus vite possible ou l’affronter. Il opta finalement pour la deuxième option, même s’il était loin d’être prêt. Mais le serait-il vraiment un jour ? Il resta un instant de dos, sentant son cœur commencer à s’affoler.

Autumn s’était approché et était quasiment à sa hauteur. Il lui demanda de but en blanc pourquoi il le suivait. Le tout en le tutoyant. Julian se retourna à cet instant, faisant face à son fils pour la première fois. « Je ne te suis pas. » Mensonge. Enfin, pas tout à fait. Il ne le suivait pas, il l’observait de loin. Bien sûr, il était parfaitement conscient de quoi ça avait l’air. Un homme plus âgé s’amusait à observer un jeune danseur de loin, tapi dans l’ombre. Peut-être que cet affrontement était pour le mieux, finalement. Il pourrait enfin mettre fin à ce petit jeu pas très sain, il fallait bien l’admettre. Autumn renchérit, laissant Julian un instant sans voix. Il venait de lui demander pourquoi il ressemblait à son père. Alors, les grands-parents du jeune homme lui avaient montré des photos de lui. Il était surpris. En partie. Car il était évident que s’ils ne l’avaient pas fait, Autumn se serait posé des questions. Mais Julian ne s’était pas attendu à ça du tout. Pourtant, il n’y avait qu’une bonne réponse à donner. Une seule. Il sentit son cœur se serrer en même temps qu’il serrait les poings. C’était bien plus difficile qu’il ne l’avait pensé. Il était au pied du mur et même s’il avait si souvent répété ce genre de scène dans sa tête, s’il avait si souvent répété les mots qu’il dirait à son fils le jour où il serait prêt à lui dire la vérité…à cet instant, rien ne semblait vouloir sortir. Il devait se reprendre. Il devait juste considérer ça comme un pansement qu’on arrachait le plus vite possible pour que ça fasse le moins mal possible. Mouais. Il avait attendu toutes ces années avant de refaire surface dans la vie de son fils…ce ne serait certainement pas sans conséquences, surtout pour le jeune homme.

« Je ne sais pas comment te dire ça. Je suppose qu’il n’y a pas de bonne façon de le faire, alors je ne vais pas tourner autour du pot et nous torturer inutilement, tous les deux. » Il esquissa un faible sourire, puis déglutit péniblement avant de finalement se lancer. « Je suis ton père, Autumn. Et je ne tente pas de faire une analogie avec Star Wars. Je suis sérieux. C’est moi. » Sa voix se brisa sous l’émotion qui le submergea d’un coup, sans prévenir. Il pouvait déjà sentir les larmes piquer au coin de ses yeux. C’était bien plus éprouvant émotionnellement qu’il ne l’aurait cru. Mais il l’avait dit. A présent, la suite dépendait d’Autumn. La balle était dans son camp. Encore fallait-il qu’il le croie. Et qu’il n’ait pas envie de l’étriper sur place. « Pose-moi toutes les questions que tu voudras. Je tâcherai d’y répondre au mieux. Je sais que ça doit être un choc pour toi… » Il détourna un instant le regard avant de le reposer sur le jeune homme. Il n’avait que des regrets à cet instant. Il regrettait tellement de ne pas s’être battu pour lui, de ne pas l’avoir vu grandir…mais hélas, un retour en arrière n’était pas possible. « J’ai essayé de trouver le bon moment, de trouver le courage de t’aborder. Finalement, tu auras été plus courageux que moi. »

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I'm not a stalker | Autumn EmptyLun 16 Déc - 21:00
I'm not a stalker feat. AutumnTu t'étais attendu à presque toutes les réactions, les plus probables étant que l'homme face à toi se mette à rire ou te dise simplement qu'il ne savait pas pourquoi il ressemblait à ton père, que parfois les gens se ressemblent entre eux sans qu'il n'y ait de véritable explication profonde, mais ce ne fut pas du tout ce qu'il se passa, à peine ta question posée, son visage s'était figé alors que dans ses yeux se lisait une succession d'émotions brutes qui ne pouvaient que difficilement être feintes, peur, douleur, regrets, c'était comme si avec cette simple question tu venais de faire s'écrouler tout l'univers de cet homme, tu t'apprêtais même à t'excuser, à lui dire que parfois tu parlais sans réfléchir mais qu'il ne fallait pas s'en formaliser quand enfin il réussit à dire quelque chose d'intelligible. Il était ton père. C'était pour cette raison qu'il t'observait de loin depuis de longues semaines, presque de longs mois, parce qu'il attendait dans l'ombre le moment où il trouverait suffisamment de courage en lui pour t'affronter, le fameux bon moment qui n'existe jamais.
Tu savais que tu avais toutes les raisons du monde de le croire, tu connaissais suffisamment le milieu du spectacle pour être capable de déceler quelqu'un qui ment, quelqu'un qui joue de quelqu'un qui dit la vérité, tu étais suffisamment perspicace pour reconnaître les véritables émotions et les siennes étaient réelles, ses larmes l'étaient, tu le savais dans ta tête mais pas dans ton cœur, avec ton cœur ton premier élan fut le déni, tu le regardas de haut en bas, complètement incrédule, presque amusé alors que l'instant n'avait absolument rien de comique mais bien tout de tragique.

« Je sais pas si je suis rassuré que tu ne sois pas un vieux pervers dégueulasse ou inquiet pour ta santé mentale. Mon père est mort quand j'avais deux ans, tout le monde le sait, c'est même écrit sur Wikipedia. Je devrais peut-être appeler le 911 »

C'était comme si un autre parlait à travers toi, comme si tu t'observais toi-même de l'extérieur et quand après le déni vint le choc de la réalité, tu eus l'impression de faire de nouveau un avec ton propre corps alors que ton esprit s'agitait, jetait des morceaux de pensée ça et là qui ne faisaient pas beaucoup de sens. Ton père était vivant et tu n'avais aucune idée du pourquoi du comment, tu avais l'impression que toute ta vie n'était qu'un mensonge, tu avais besoin de plus d'explications mais tu n'en avais pas le temps, quelque part, plus loin dans New-York, un petit garçon qui portait ton nom sans être biologiquement le tien, l'enfant que tu avais fait la promesse d'aimer et protéger à ta meilleure amie mourante, attendait impatiemment que son propre père rentre du travail et vienne le chercher. Un drame familial ubuesque comme on les aime.
Tu te passas une main sur le visage, essayant de te forcer à reprendre ton calme.

« Écoute si tu dis la vérité et que tu es vraiment mon...père, j'ai un nombre incalculable de questions à te poser mais je peux pas rester là, je dois aller chercher mon fils chez la nourrice alors ce que je te propose c'est de m'accompagner. Je conduis très mal et c'est bien probable que tu aies envie de me renier avant qu'on arrive à destination mais c'est ta chance, tu la prends ou tu la laisses, à toi de voir »

Tu réalisas subitement un tout petit, très léger détail.

« Ah oui tu es grand père, félicitations. Il s'appelle James, il a deux ans »

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