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 Arthur ✦ remember

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Arthur ✦ remember EmptyDim 29 Déc - 2:42
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@Arthur Wallace & Maggie Peralta


Observant la pile de papiers que je devais faire signe, je levai les yeux au ciel. Maggie, tu as quarante-cinq ans arrête de te comporter comme une enfant, prends ton courage à deux mains, et arrête de chipoter. Je pensai dans mon for intérieur que ce serait plus simple, comme si on pouvait vraiment faire une croix sur son passé comme on fait le tri dans ses vêtements. Je me mentais à moi même, je mentais aussi aux autres. La première rencontre -si on peut appeler ça une première rencontre- avait été étrange, nous avions fait comme si nous ne nous connaissions pas, mon égo en avait prit un coup. J’avais cette tendance à prendre les choses trop à coeur, malgré ce qu’on nous disait la sagesse, la maturité, le fait que ces deux personnes ont refait leur vie. Tout ça c’était des conneries. Quand on se retrouve en face d’une personne qu’on avait vraiment aimé, on se sent un peu idiot, puis on se souvient. On se souvient de tout ce qui s’est passé. Tout ce qui nous a fait sourire, puis pleurer. On a la gorge qui se serre et un petit sourire qui se dessine sur son visage. Mais  ça vous déchire tout autant le coeur, même si c’était une vingtaine d’années plutôt. On se retrouve face à face, à cet entretien d’embauche. L’étonnement fait parti des principaux sentiments qu’on peut ressentir, puis cette pointe d’amertume aussi parce qu’on peut pas s’en empêcher. Puis on se retrouve à son premier jour de boulot dans cette entreprise qu’on a fréquenter il y a longtemps. Elle n’a plus le même aspect et la plus âgée c’est moi maintenant. Avec tous ces jeunes fraîchement diplomés. Ils sont cependant tous adorables quoi qu’un peu débordés avec la masse de travail qu’ils ont à leur actif. Arthur est différent de l’homme que j’avais connu, de l’homme que j’avais aimé.


Je finis par éloigner le siège du bureau, où je fixai la pile qui ne cessait de s’élargir au fur et à mesure du temps qui passe. Un long soupir s’échappe de mes lèvres, me redressant alors. Je fais le tour du bureau, attrapant par la même occasion les papiers. Il n’y avait pas grand monde, la plupart ayant prit des vacances entre noël et nouvel an. Matthew et Andrew étant de l’autre côté du pays avec leur père. Je  me retrouvais ainsi toute seule, mais c’est comme ça que nous l’avions décider, un noël sur deux. Histoire de ne pas leur imposer le décalage horaire. Cela me permettait de me concentrer sur mon travail avec plus d’assiduité. Il faut dire que c’était vraiment la pagaille, comme si la dernière avait tout plaqué et s’était barré sans le moindre mot. J’avais eus vent du divorce d’Arthur et de Piper, mais je faisais la sourde oreille.. ne voulant pas non plus faire parler de ma personne malgré mon arrivée au sein de la Wallace ent. J’hésite un instant avant de cogner à la porte de l’atelier, attendant une trentaine de secondes, je soupirai. Il ne devait pas m’entendre. Ouvrant la porte, je passai la tête à travers l’ouverture. Une musique presque assourdissante vint à mes oreilles. Mes papiers en main, je me glissais dans l’atelier, à pas de loup. Me ravisant de toute façon, il ne m’entendrait pas. Il était là entrain de travailler, concentré comme jamais. Une bouteille de whisky qui me fit froncer les sourcils à côté de lui.

« Arthur.. » articulai-je alors que ce dernier ne semblait pas entendre un traître mot autour de lui. Il allait clairement devenir sourd à force d’écouter de la musique aussi forte. Arrivée juste derrière lui, je déposai ma main sur son épaule, le faisant sursauter par la même occasion.

« Désolé ! Tu peux baisser la musique.. » lui demandai-je en criant, au vu du volume de la musique. Attrapant par la même occasion la télécommande face à son air un peu ahurie. Appuyant sur le bouton pour baisser le volume « j’ai ça a te faire signer tu as deux minutes pour moi ? » mes yeux plantés dans les siens, je souris poliment, surtout faire comme si cette situation n’était pas la plus étrange du monde, désignant d’un regard la pile de papiers à lui faire approuver.


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Arthur ✦ remember EmptyLun 30 Déc - 0:02
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Vingt-cinq ans plus tard.

Pourquoi est-ce qu’il avait fait comme s’il ne la connaissait pas ? Parce qu’il ne voulait pas qu’elle souffre des regards indiscrets, certainement. Pourtant, c’était douloureux. Ou étrange. Peut-être même un sale mélange peu harmonieux, des deux. Maggie n’était pas une inconnue, sans quoi, il ne l’aurait même pas engagée. Ses secrétaires, il les choisie toujours scrupuleusement en fonction de leur âge. Jamais plus de 35 ans, une forte poitrine, et des gambettes frêles et élancées. Des poupées Barbies, mais pas des plus communes non. Les plus chères, les plus travaillées, les moins réalistes aussi. Alors qu’elle ne fut pas la surprise de tous, quand après le départ précipité d’Holly - la énième depuis Piper, il faut le reconnaître - il avait finalement engagé une femme de presque son âge. Certes, bien dessinée, aussi jolie que toutes ses Barbies l’ayant précédées. Mais plus mure. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’alors qu’avaient défilé en entretien d’embauche, des tas de jeunes femmes prêtes à tout pour entrer ici, même de passer sous son bureau, il avait finalement embauché la plus âgée du lot ? Parce qu’à ses yeux, elle avait toujours vingt ans. Ces vingt petites années qu’elle portait, la toute première fois qu’elle avait passé les portes de l’entreprise. A l’époque, il n’était pas le patron, juste le bras droit, le futur. Son père menait Wallace Ent d’une main de fer, bien plus serrée que la sienne. Wallace Senior était doué en affaire, et il s’intéressait à la gestion de sa boite, contrairement à son fils qui préférait largement créer, que gérer. Il y a vingt-cinq ans, la jeune Maggie avait obtenu un poste ici. Stagiaire, elle apprenait aux côtés d’Arthur. Et entre eux, ça n’avait pas été que professionnel. Bien que ça n’ait pas été bien loin non plus. Un baiser, un unique baiser. Mais un baiser qu’il n’avait jamais oublié. Qu’il avait souvent ré-imaginé. Répété dans sa tête. Il ne savait pas vraiment pourquoi, après ça, elle s’était envolée. Ça n’avait été que furtif entre eux, et c’était il y a bien longtemps. Pourtant, ça restait marqué au fer rouge dans sa tête. Parfois même, il en venait à se demander si ce n’était pas parce que Maggie aurait été la bonne, que son mariage n’avait pas fonctionné. On ne refait pas l’histoire, on ne remonte pas le temps, et dans le fond, il ne regrettait rien pour autant. Piper et lui, ça avait été une si belle aventure. Une fin regrettable, mais le reste du roman était quand même doux, réconfortant, et beau. Il ne pouvait pas pleurer le passé, pas après ce qu’il avait vécu. Et puis, Piper et lui avaient quand même créé deux magnifiques enfants. Non, il ne regrettait rien, il était juste curieux, il aimait penser à quelles auraient été les choses, s’il y avait eu des “si”.  

Maggie, il la savait doué dans le domaine de la gestion. Bien que stagiaire il y a plus de vingt ans, elle avait fait des miracles. Il ne peut oublier la réaction presque excessive de son père, quand elle avait quitté le navire subitement. Que c’était plus que navrant, car ici, elle aurait eu une si belle carrière. Même si les autres prétendantes aux postes, étaient des plus affriolantes, elles ne faisaient pas le poids à côté de Maggie. Pourquoi alors, rasait-il les murs depuis qu’il l’avait engagé ? Peut-être qu’il avait peur. Peur de ce qu’ils devaient se dire, s’avouer, s’expliquer. Peur d’affronter une histoire vielle de plus de vingt longues années. D’autant plus qu’elle, comme lui, n’ont aujourd’hui plus rien qui les empêcheraient d’en parler ouvertement. Plus de mari, plus de femme. Il avait cinquante ans certes, mais dans le fond, avec Maggie, il en avait toujours vingt-cinq. Comme lors de ce fameux baiser échangé.

Elle bossait bien, même vraiment bien. Alors lui, il s’enfermait fans son bureau, musique rock des années quatre-vingt à pleine balle. Heureusement que les murs de ce building étaient épais. Il s’enfermait nuit et jour dans son atelier, ou régnait presque le KO. Des pièces métalliques qui traînaient partout, des verres d’alcool à moitié vides, des tasses de cafés, des papiers chiffonnés, des plans, des idées griffonnées sur une feuille volante. Les idées bouillonnaient dans sa tête ces derniers temps, si bien qu’il ne lâchait plus ses ordinateurs, ni son fer à soudé. Ce soir, il en était encore là. Il n’avait pas beaucoup dormi depuis plus de 24h. Trop absorbé par cette pagaille qui régnait dans sa tête. Fléau d’un QI trop élevé. Et d’une âme trop créatrice. Il est impatient, incapable de se dire qu’il peut travailler calmement, un peu tous les jours. Non, il lui faut tout toute de suite. Si ça traverse son esprit, ça doit être mis sur pieds aussitôt. Lunettes de protection sur le nez, il est penché sur une soudure minimaliste et compliquée, quand Maggie pénètre son antre. Alors il n’en n’a rien entendu. Il ne réalise rien, jusqu’à ce qu’elle pose sa main sur son épaule. Surpris, il en loupe sa soudure. Le corps légèrement figé, il se retourne brusquement vers elle, prêt à liquider sur place celui ou celle qui aurait osé le déranger. Tout le monde sait qu’on n’entre pas ici quand la musique est à fond. Tout le monde, sauf elle. Comprenant qu’il ne s’agit pas de n’importe qui, il s’était figé, la bouche légèrement entre-ouverte. Les insultes, les remontrances qui lui étaient venus à l’esprits, s’étaient enfuies au moment même où ses yeux avaient croisés ceux de Maggie. « J’ai ça à te faire signer tu as deux minutes pour moi ? » Comme si tout allait bien, comme si rien de tout cela n’était bizarre, elle lui souriait, tout en lui tendant une pile de papier trop épaisse à son gout. S’il fallait qu’il signe chacune de ses feuilles, il allait falloir qu’il invente rapidement un robot capable d’imiter sa signature. Ses yeux avaient quitté le visage de sa secrétaire, pour s’arrêter sur cet épais amas de paperasse. Une grimace lui échappait.

« Il va me falloir plus de deux minutes pour signer ça. Et une tendinite en prime. Je vais te faire une dérogation, tu pourras tout signer à ma place. »

La fierté d’une bonne solution trouvée revenait dans son sourire, alors qu’il prenait en main la pile de papiers pour la poser sur son “bureau”. Ôtant les lunettes de protection de son visage, il les posait par-dessus, puis il se relevait, frottant l’arrête de son nez d’où devait rester la trace des protections.  

« Pour toi en revanche, j’ai deux minutes. Si tu les veux vraiment ? »

Une main appuyée sur le bureau, il lançait une mine interrogatrice vers Maggie, qui très vite, disparaissait derrière ce fin sourire qui ne quittait jamais le coin de sa bouche. N’attendant même pas sa réponse, il se redressait, et se dirigeait vers le fond de son grand atelier. Il y avait sur une commode, un grand pichet de Whisky bien entamé. Il déversait de son contenue dans deux verres, et revenait doucement vers Maggie. L’un des deux verres lui étant destiné, il le lui tenait poliment, laissant ses yeux remonter jusqu’aux siens. Ils ne le laissaient pas indifférent, mais sa fierté l’empêchait de l’avouer, ou de le montrer. Même après vingt ans, l’effet qu’elle avait sur lui était toujours le même.

« J’espère que tu as... Bien repris tes marques ? »

S’il fallait crever l’abcès, si abcès il y a, autant sous entendre qu’il était ouvert à parler du passé. Ce soir en tout cas. Parce qu’il savait que le building était presque vide et qu’aucune oreille indiscrète ne pourrait les écouter. Néanmoins, mal à l’aise, il cachait sa nervosité dans son verre d’alcool, ses lèvres trempant dedans avec grand intérêt.
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Arthur ✦ remember EmptyLun 30 Déc - 21:46
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@Arthur Wallace & Maggie Peralta



Il s’était tourné vers moi, avec un regard bien noir, jusqu'à qu’il se rende compte de la personne qui se trouvait en face de lui. Ma pile de papier dans les bras, je le détaillais un petit instant. Il semblait dans un autre monde, son monde à lui. Un monde où nous n’avions pas accès. Il était toujours aussi beau, mais il était à présent mon patron. La télécommande toujours en main, je lui adressai un petit sourire, faire comme si de rien n’était. « Il va me falloir plus de deux minutes pour signer ça. Et une tendinite en prime. Je vais te faire une dérogation, tu pourras tout signer à ma place. » il s’empara de la pile de documents que j’avais entre les mains pour la déposer sur son bureau, qui était un vrai chantier. Sa phrase m’arrachait tout de même un sourire. « Je ne voulais pas te déranger. Et puis il existe de très bonnes crèmes pour les tendinites, je t’en ramènerais.. » lui fis je sur un ton d’excuse, me sentant à présent coupable de la situation. Il travaillait nuit et jour, je me demandai même si parfois il ne lui était rien arriver, s’il se nourrissait d’autre chose que du whisky, ou bien de la caféine. J’avais bien trop peur de le déranger pour m’assurer qu’il respirait encore. mais ce soir tout était différent, j’avais décidé de changer la donne, prendre mon courage a deux mais. Cette pile de papier trainait depuis tellement longtemps sur mon bureau, et risquait à chaque seconde de tomber. Un tour de Pise des temps modernes en somme. il commençait à se faire tard et l’heure de quitter les lieux avait bientôt sonner, quand j’ai eus ce déclic devoir absolument faire signer ses papiers. Retrouver cet appartement bien vide sans les enfants, voilà quelque chose qui allait pendant quelque temps encore me perturber. La vie New Yorkaise n’avait rien à voir avec la vie que je vivais à Los Angeles. New York, cette ville où j’avais grandis, que j’avais quitté non sans mal, mais chez qui on revenait comme si de rien n’était, comme si on n’était jamais parti. Revenir dans le premier endroit où j’avais commencé m’avait provoqué la même sensation. Cette sensation vraiment dérangeante, entre l’excitation, la peur, une pointe d’appréhension, et cette furieuse impression d’être revenue 25 ans en arrière.

« Pour toi en revanche, j’ai deux minutes. Si tu les veux vraiment ? » il fit le tour du bureau, se dirigeant ainsi vers le fond de l’atelier. Croisant doucement les bras sur ma poitrine, j’arquai un sourcil, me demandant bien ce qu’il était entrain de faire. Je compris une fois qu’il se retourna ses deux verres en main, un léger sourire vint étirer mes lèvres. Prenant le verre qu’il me tendait, le remerciant d’un léger signe de tête. « va pour deux minutes. » Portant le verre à mes lèvres, pour en boire une gorgée. C’était la fin de la journée de toute façon personne ne pourrait nous voir, surtout personne n’oserait déranger Monsieur Wallace. Le verre entre mes doigts, je fis tournoyer elle liquide presque dorée. Le regard perdue, la voix de l’américain me fit sortir de mes songes.

« J’espère que tu as... Bien repris tes marques ? » relevant la tête vers lui, plantant mes yeux dans les siens, je ne savais subitement plus quoi répondre. Me retrouvant bien idiote à lui faire face sans pour autant arriver à articuler un mot. Prenant rapidement une gorgée de l’alcool, ce dernier me brulait légèrement, faisant une petite grimace. N’ayant pas l’habitude de boire tout alcool confondu. « tu as fais de belles choses avec cette entreprise, ton père devait être fière de toi. » faisant une légère pause, je passe une main sur mon visage. « les marques sont prises, comme si je n’étais jamais partie.. » lui fis-je subitement nerveuse, en me rendant compte que cette phrase pouvait être prise à double sens. je repris une seconde gorgée, grimaçant une nouvelle fois. Je n’avais jamais oublié ce baiser, jamais oublié ce qui s’était passer il y a vingt cinq ans. Je préférais tout d.e même éviter le sujet. de peur de retomber dans mes travers, reprendre à ce qui m’avait poussé à quitter New York « mes collègues semblaient perturbées de ne pas voir une midinette de vingt ans quand je suis arrivée. Tes critères de sélection ont-ils changés ? » lui fis je, un fin sourire amusée, alors que mes yeux se déportèrent sur les différentes choses qui se trouvaient sur son bureau, me risquant un coup d'œil en direction de l’homme qui était de l’autre côté du bureau.


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Arthur ✦ remember EmptyMer 1 Jan - 23:33
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Vingt-cinq ans plus tard.

Arthur, sous ses airs plutôt docile, marrant et blagueur, pouvait aussi être un patron dur, stricte et même hystérique, dans ses mauvaises journées ou l’alcool coule bien trop dans ses veines. Alors d’un simple regard il était apte à faire fuir le moindre stagiaire ou employé, bravant la musique de son atelier. Pourtant là, ses yeux s’étaient arrêtés sur Maggie. Pas juste un employé. C’était Maggie. Son souvenir le mieux gardé, son passé, lointain et qu’il pensait derrière lui. On dit que le passé nous rattrape toujours, et s’il était loin d’y croire, aujourd’hui, il pouvait remettre toute ses convictions en question. Le plus surprenant dans le retour surprise de Maggie, c’était la timeline. Il remonte la pente de son divorce, Piper est partie s’installer en Californie, loin de lui, loin de leur passé commun. Sa vie se stabilise, se calme, et la voilà qui arrive comme une fleur. Était-ce le destin ? Un peu comme pour lui rappeler qu’il y a vingt ans, quand il l'a laissé partir sans lui courir après, il avait fait la plus grosse erreur de sa vie ?

Si d’abord il avait été obstiné avec elle, et il s’était décidé à jouer les parfaits inconnus, afin d’éviter les ragots dans l’entreprise, ce soir, il avait fait tomber le masque. Sans explication, sans prévenir, comme s’ils s’étaient quittés hier en vieux amis. Elle ne semblait pas contre l’idée d’ailleurs, à en juger le sourire qui se dessinait sur ses lèvres, tandis qu’il déposait la pile de documents à signer sur son bureau. « Je ne voulais pas te déranger. Et puis il existe de très bonnes crèmes pour les tendinites, je t’en ramènerais. »

« Je préfère l'idée de l’androïde. »

Sifflait-il avant qu’un sourire bien trop malicieux, ne vienne étirer le coin de ses lèvres.

« A moins que tu ne sois volontaire pour pommader mon vieux poignet. »

Il y a vingt ans, il aurait aimé qu’elle lui pommade bien d’autres zones sur corps, mais ça, il s’abstenait bien de l’avouer. Surtout qu’à bien y réfléchir, Maggie, elle n’avait pas tant changé que ça, et ces idées-là lui traverseraient encore l’esprit aujourd’hui. Elle a toujours cette silhouette si affinée, si bien dessinée. Des jambes magnifiques, et un visage à en faire pâlir plus d’une, même de vingt ans de moins. On lui avait laissé entendre pourtant, qu’elle éduquait seule deux enfants.

Il s’amusait de la voir grimacer, alors que le Whisky coulait dans sa gorge. Elle n’avait sûrement pas l’habitude de boire, de toute façon, ça se verrait. Une femme aussi bien conservée à obligatoirement un train de vie clean. Bien loin du sien finalement. Et puis c’est un bon whisky, bien trop cher pour la descente qu’il a. Il ne le savoure même plus, tout ce qui l’importe, c’est d’en perdre pied. Se déconnecter. Sauf qu’à force d’en abuser, il en faut toujours plus avant de divaguer, son corps s’habituant à un trop plein d’alcool. « tu as fais de belles choses avec cette entreprise, ton père devait être fière de toi. » Un petit ricanement, discret mais sifflé, lui échappait, alors que ses yeux tombaient dans le fond de son verre. Vision dont il était bien trop habitué depuis presque quatre ans.

« Mon père, il avait bien des qualités dans le domaine, que je n’ai pas. »

Arthur s’était toujours senti si petit à côté de son père. Un homme imposant, froid, presque associable, et qui brillait pourtant tant lors des soirées mondaines. Il a tout monté de ses petites mains, tout ce qui les entoure ce soir. Il aimait créer, mais il aimait surtout tout diriger. Alors qu’Arthur lui, il n’y a que la création, les recherches et les équations qui le font frétiller. La direction de cette boite, la gestion, les papiers, les crises de nerfs des employés, et même leurs pleurnicheries parce qu’ils n’ont pas de vacances à Noël, tout ça, il n’en n’avait que faire. Il n’était bien qu’enfermé dans son atelier, musique à fond, et yeux rivés sur tous ses petits circuits électroniques.

« C'était un vrai businessman, moi j’suis plutôt un showman. »

Il en souriait, mais ce sourire n’avait rien de très franc. Il n’était pas très fier de ce qu’il était, oubliant peut-être que pourtant, lui, il faisait brillamment tourner la boite aussi, ses méthodes étaient juste différentes. Ce sont ses propres créations qui font toute la différence. On lui fait confiance, parce qu’il est brillant dans son atelier. Et qu’il sait s’entourer des gens qu’il faut, là où il le faut. Maggie en était la preuve aussi, même si elle ne s’en rendait pas totalement compte. « les marques sont prises, comme si je n’étais jamais partie.. » Un petit picotement dans sa poitrine, serait-ce de la nostalgie, ou du regret ? Il aurait aimé lui demander pourquoi, pourquoi elle était partie. Mais ce n’était certainement pas le moment. Il avait peur dans le fond, peur qu’elle fuit à nouveau s’il en parlait. Peur de la perdre une seconde fois. Et peut-être aussi, peur du pourquoi. Avait-il fait quelque chose de mal ? Quelque chose à regretter très fort ? Il gardait sa tête baissée, ignorant cette réplique plutôt, son cœur se contentant de se serrer un peu plus au fond de sa poitrine. « mes collègues semblaient perturbées de ne pas voir une midinette de vingt ans quand je suis arrivée. Tes critères de sélection ont-ils changés ? » Ses yeux cette fois, roulaient avant de se reposer sur Maggie. Il se pinçait légèrement la lèvre, comme un coupable pris sur le fait. Il souriait nerveusement, posant son verre sur son bureau, tout en effleurant du bout des doigts, quelques feuilles qui s’y trouvaient. Des plans, des notes, des brouillons qui lui appartenaient.

« Pas vraiment non. »

Elle n’avait qu’à en déduire ce qu’elle voulait, mais lui, il voulait simplement sous-entendre que ce n’était pas tellement l’âge des filles qui l’intéressait. Plutôt leur physique, et dans le genre, Maggie avait tout ce qu’il faut. Elle pouvait aisément rivaliser avec toutes ses midinettes qui se battaient pour passer sous son bureau.

« Ils aiment radoter, commérer, et j’en prends mon parti. »

Ajoutait-il, relevant ses yeux vers sa secrétaire. Il aimait bien, qu’on lui colle certaines étiquettes. Celle du Don Juan et de coureur de jeunes jupons en particulier. Parce qu’il excellait dans le domaine, et qu’il pouvait au moins se vanter de posséder un sacré sex-appeal, malgré son âge bien avancé. Il profitait de la vie, rien d’autre. Et ceux qui jugent, son simplement jaloux.

« Depuis mon divorce, ils en prennent un malin plaisir. »

Allez savoir pourquoi, il avait envie de le souligner. Qu’il était divorcé. Tel un message subliminal à l’attention de la blondinette.

« Et tes garçons... C’est bien deux garçons non ? Comment vont-ils ? Ils s’y font à la vie New-Yorkaise ? »

Croisant ses bras contre son torse, il venait appuyer ses fesses contre le rebord de son bureau, derrière eux. Le visage tourné vers Maggie, les yeux intéressés, rivés sur elle. Peut-être un peu trop, mais il ne s’en rendait pas vraiment compte. Il cherchait à trouver chez elle, qu’est-ce qui pouvait avoir changé, mais il n’y voyait que la même Maggie d’il y a vingt ans. Et l’effet qu’elle avait sur lui était toujours le même. Son cœur battait nerveusement, tellement, qu’il détachait ses bras pour attraper son verre et y tremper ses lèvres, espérant se remettre les idées en place.
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Arthur ✦ remember EmptyJeu 9 Jan - 16:17
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@Arthur Wallace & Maggie Peralta


« Je préfère l'idée de l’androïde. » ce sourire, ce magnifique sourire qu’il avait. Cette idée me fit sourire alors que je secouai la tête à la négative. « A moins que tu ne sois volontaire pour pommader mon vieux poignet. » arquant un sourcil en sa direction, vraisemblablement peu convaincue. Il n’avait pas changé, vingt-cinq ans et il restait toujours le même. Je secouais la tête à la négative, mauvais plan de lui proposer la crème pour les tendîtes. je préférais éluder sa proposition « Tu n’auras plus besoin de moi avec un androïd. » remarquai-je en prenant une mine un peu plus sérieuse, peut être qu’avec cette réflexion il signerait tout de même les papiers tendinites ou pas..


« Mon père, il avait bien des qualités dans le domaine, que je n’ai pas. » ils étaient différents sur beaucoup de point mais j’avais toujours autant admirer le père que le fils. Wallace Senior était de ses dirigeants droits et très strictes. Arthur lui était différent de par sa créativité et dson intelligence bien au dessus de la moyenne. Les méthodes étaient différentes mais pour autant l’entreprise continuait de prospérer depuis de nombreuses années à croire que sa gestion bien que différente a coup de musique rock et absence totale de présence par rapport à ses employés fonctionnait plutôt pas mal. Il fallait juste qu’il délègue un peu plus, passer tout ce temps enfermé n’avaient rien de bon. « C'était un vrai businessman, moi j’suis plutôt un showman. » l’observant sourire, je baissais les yeux un instant sur mon verre.« vous êtes différents c'est tout. » fis je d'une petite voix. J’avais un peu suivis de loin les péripéties d’Arthur, de temps en temps faisant ça de manière tout à fait détacher. Surtout parce qu’il se retrouvait dans la presse à scandale suite à son divorce d’il y a quatre ans déjà. N’ayant jamais connu la vraie raison de leur divorce, cette question me brulait tout de même les lèvres. J’avais envie d’en savoir plus. La conversation dérivait bien vite, me demandant par la même occasion si j’étais bien intégrer dans l’entreprise, prendre mes marques avaient été bien plus simple que je ne l’imaginais. c’était juste le personnel qui avait un peu changer. Plus jeunes, même si certains avaient le même âge que moi. Mais en grande majorité, c’étaient des grosses têtes qui sortaient d’école prestigieuses et qui se battaient pour avoir l’attention d’Arthur. Cependant ce qui me fit tiquer, mais qui m’amusait le plus était le regard de ces personnes là quand j’avais passé la première fois la porte de l’étage, me présentant comme la nouvelle secrétaire. On peut aussi constater que rapidement certaines langues se délient.


Ma question l’avait fait sourire, je ne savais pas s’il était nerveux de par cette constatation que je venais de lui soumettre, concernant l’âge de ses différentes secrétaires. Je n’osai pas lui demander ce que je souhaitais vraiment savoir. Cette question qui me taraudait l’esprit depuis quelques semaines déjà. Pourquoi m’avait il choisi moi plutôt qu’une autre qui me semblerait faisait absolument tout pour avoir un poste et probablement passer sous le bureau. « Pas vraiment non. » serrant doucement le verre de mes doigts manucurés, j’étais perturbée de ce qu’il venait de me dire, sentant mes joues légèrement rougir face à ce.. compliment ? Comment devais-je au final le prendre ? Me mordant rapidement la joue pour éviter de parler trop vite, l’expression tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler prenait tout son sens. En sa présence, j’avais de nouveau vingts ans, il était toujours ce coureur de jupons, plus âgé mais toujours aussi charmant.


« Ils aiment radoter, commérer, et j’en prends mon parti. » souriant plus franchement à sa remarque, je finis par prendre place dans le fauteuil en cuir foncé. Arthur était toujours debout face à moi. Je finis par hausser les épaules, certaines personnes n’ont que ça comme plaisir dans leur vie. « Depuis mon divorce, ils en prennent un malin plaisir. » faisant tournoyer le liquide du verre que je tenais entre mes dos, j’en repris une gorgée. Je me demandais aussi comment est ce qu’il faisait pour vivre continuellement harceler par des paparrazzis et journalistes, voilà quelque chose qui me rendrait probablement hystérique. Se faire suivre dans les moindres recoins de sa vie privée très peu pour moi. « tu le vis comment de voir toujours ta vie étaler dans les chiffons de la presse ? »


« Et tes garçons... C’est bien deux garçons non ? Comment vont-ils ? Ils s’y font à la vie New-Yorkaise ? » l’observant prendre appui contre le bois du bureau, ses bras se croisant sur son torse. La simple évocation de mes enfant me fit sourire, ils me manquaient un petit peu. J’espérais que le temps passe un peu plus vite pour qu’ils reviennent. « C’est bien deux garçons, Andrew et Matthew.. Ce sont de vrais californiens comme leur père à vrai dire, le froid et la neige ne les enchante pas vraiment, donc ils sont partis passés les fêtes en Californie. » un fin sourire se dessinant sur mon visage à nouveau mes yeux se perdant dans mon verre, me souvenant exactement de la tête que faisait le plus âgé des deux en découvrant les températures pour le mois de décembre à New York, alors qu’il devait troquer ses t-shirts contre une parka. « Tes enfants son bien plus âgés que les miens il me semble non ? » relevant les yeux en direction du cinquantenaire. « Il me semble avoir déjà croisé Brie.. C’est ça ? » lui fis je un peu hésitante, plus très sure du prénom de sa fille, croisant par la même occasion mes jambes, m’enfonçant un peu plus dans le fauteuil.



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Arthur ✦ remember EmptyJeu 9 Jan - 21:08
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Vingt-cinq ans plus tard.

« Tu n’auras plus besoin de moi avec un androïde. » Ce n’était pas vraiment le genre de paroles dont il fallait user, devant un esprit perverti comme le sien. Le voilà qui étirait un sourire en coin des lèvres, trop fier, trop malicieux.

« J'aurais toujours besoin de toi. »

Murmurait-il du même ton, alors qu’il se redressait du bureau, pour venir s’assoir dans son fauteuil, devant. Tâtonnant les papiers sur la table, il finissait par empoigner ses lunettes de vue, qu’il calait sur son nez. Avec l’âge, ses yeux l’abandonnaient, plus vite que son sex-apeal d’ailleurs. Peu motivé, il tirait la pile de papier vers lui, scrutant les lignes en diagonales, pour vérifier de quoi il s'agissait. « vous êtes différents c'est tout. » Ouai, ça pour être différents, ils l’étaient. Et il ne pouvait qu’approuver. Mais ayant amèrement l’impression, que si son père était là, il le décevrait terriblement, il en échappait un profond soupir, alors que son crayon griffonnait rapidement la première feuille pour y apposer sa signature. Aussi imposante que sa fortune, d’ailleurs. « tu le vis comment de voir toujours ta vie étaler dans les chiffons de la presse ? » Étonné par la question, il relevait les yeux vers elle, fixant Maggie juste au dessus de ses lunettes. Un sourire, toujours aussi malicieux, prenait place au coin de sa bouche, après un court instant de silence.

« Plutôt bien. Si on en parle, je suis quelqu’un, Wallace Ent est là, et ça en agace plus d’un. Comme Rosenbach, retiens bien ce nom là! »

Il était loin de se douter, que quelques jours plus tard, il irait batifoler avec la fille de Rosenbach. Ou peut-être que sa profonde rancœur envers lui, arrivait de là. Il n’y avait que de la haine entre le directeur des affaires Rosenbach, le patriarche, et Arthur. Encore plus, depuis qu’Ezra est à la tête de tout ça. Alors tourner autour de sa fille, et de la petite sœur, l’amusait encore plus. Lou, elle l’attire comme un aimant, alors pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups, comme on dit ?

« Après Apple, ce sont eux les plus dangereux. Mais la presse à scandale est en train de les descendre dans le mauvais trou. »

Lui, on répète et on scandalise ses histoires d’un soir, avec des nenettes de plus en plus jeunes. Tandis qu’Ezra, la presse commence à cracher sur ses activités. Ce que fait Arthur, ça fait frétiller les lecteurs. Ezra, ça les dégoûte. Et c’est tout ce qui lui importe.

Le nez retombant dans la paperasse, il osait tout de même parler de ses garçons. En savoir plus sur elle, rentrer dans son intimité. Il y a vingt-cinq ans, il la connaissait par cœur. Du moins, il le pensait, avant d’en douter, quand elle a pris la fuite. Il aurait aimé, que tout cela revienne. Mais après autant d’années... Ils ne sont plus vraiment les mêmes. Ils ont vécu des tas de choses, trop de choses, qu’ils ne se sont jamais racontés. Il ne sait plus rien, c’est comme ouvrir un livre aux pages blanches. « C’est bien deux garçons, Andrew et Matthew.. Ce sont de vrais californiens comme leur père à vrai dire, le froid et la neige ne les enchante pas vraiment, donc ils sont partis passés les fêtes en Californie. » Le sourire qu’elle arbore, alors qu’elle parle de ses enfants, ne lui laisse aucun doute sur le bonheur qu’elle a, auprès d’eux. Lui aussi, après tout, il sait ce que c’est.

« Tu sais qu’ils peuvent utiliser le spa, le jacuzzi et la salle de sport du bâtiment ? »

Si cela pouvait les faire rester ici, près de leur mère, pour qu’elle ne quitte jamais ce doux sourire apaisé. Il ne laissait pas beaucoup d’employés passer les portes des espaces bien être de son entreprise, juste les plus méritants. Serait-il capable d’interdire quelque chose comme ça, à Maggie ? Absolument jamais. Il lui adressait un sourire, complice, espérant qu’elle comprenne ou il voulait en venir, puis il s’en retournait à sa énième signature. « Tes enfants sont bien plus âgés que les miens il me semble non ? Il me semble avoir déjà croisé Brie.. C’est ça ? »

« Brie... Elle passe de temps en temps ici. S’assurer que je dors, je mange, et que je bois un peu d’eau. »

A cette idée, il rattrapait son verre de Whisky, le vidant de tout son contenu. Il ne peut qu’être touché par les petites attentions de ses enfants, mais dans le fond... Il se vexe presque, de comprendre que lui a plus besoin d’eux, qu’eux de lui, à présent. Apposant sa dernière signature sur la dernière feuille, il échappe un soupir, ôtant ses lunettes de son visage, pour les reposer à côté de son verre vide. Il laissait là, planer un petit silence. Apaisant, loin d’être lourd. Il hésitait, des questions lui trottant en tête. Depuis plus de vingt ans...

« Je peux te poser, une question... Indiscrète ? »

Finit-il par demander, croisant les bras contre son torse, son dos rencontrant le fond de sa chaise à roulettes. Il s’aide de ses jambes pour la faire tourner vers Maggie, posant sur elle, un regard plus sérieux.

« Pourquoi... être parti sans un au-revoir, il y a vingt ans ? »

Lançait-il comme une bombe, d’une voix faible, presque chuchotée. Il aurait aimé ajouter, pourquoi être revenue, maintenant, comme une fleur ? Mais il n’osait guère, s’imaginant que cette première question était déjà peut-être assez déstabilisante. Ils n’ont échangé qu’un baiser, et elle s’est enfuit. Était-ce lui le problème ?
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Arthur ✦ remember EmptyMer 15 Jan - 14:54
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@Arthur Wallace & Maggie Peralta


« J'aurais toujours besoin de toi. » je sentais mes joues s’empourprer virant légèrement au rouge, un fin sourire se dessine sur mes lèvres. Serrant le verre entre mes doigts, je baissai mes yeux sur le liquide dorée. Prenant à nouveau une gorgée, au final on finissait par s’y habituer au gout à cette légère brûlure dans son oesophage. Mes joues reprenant une couleur dites plus normale, je me risquai à relever la tête. Plantant alors mon regard dans son regard sombre. Hésitant un instant à répondre, je l’observai alors prendre place derrière son bureau, posant ses lunettes de vue sur son nez. Mignon, autant avec ses lunettes que sans. Me mordant rapidement la joue pour me sortir ces pensées de la tête. Je l’observai prendre la pile de papiers qui étaient soigneusement déposer sur le bureau, pour signer quelque papier.« Je ne ferais jamais le poids face à un Androïde. » plaisantai je, un sourire amusée sur le visage. La conversation dérivant rapidement, dérivant dans un premier temps sur la façon dont lui et son père avait de gérer l’entreprise familiale. Ils était différents en tout point. Pourtant l’entreprise était toujours là. Donc il n’était pas si mauvais que ça. Pourtant une question me vint en tête, lui demandant comment est ce qu’il vivait la célébrité, la presse à scandale et toute ces choses là, ce question était uniquement pure curiosité.

« Plutôt bien. Si on en parle, je suis quelqu’un, Wallace Ent est là, et ça en agace plus d’un. Comme Rosenbach, retiens bien ce nom là! » hochant la tête à la positive, me mettant ce nom dans un coin de ma tête. S’il me le donnait il devait avoir une certaine importance. Croisant les bras sur ma poitrine, je ferais probablement des recherches au cas où un jour je doive me retrouver confronter à ce Rosenbach, il semblait être en mauvais termes avec eux. « Après Apple, ce sont eux les plus dangereux. Mais la presse à scandale est en train de les descendre dans le mauvais trou. » je me sentis un petit peu larguée, il fallait vraiment que je m’intérresse un peu plus à la presse à scandale. « Je retiens le nom Rosenbach pour la prochaine fois. » joignant le geste à la parole, je sortis rapidement mon smartphone pour me faire une note. Beaucoup trop organisée, peut être un peu maniaque dirons nous. Mes fils pensaient que j’étais une maniaque du contrôle, cependant ça ne les dérangeait toujours pas de laisser traîner leur affaires en pleins milieu du salon. Le sujet dérivant a nouveau sur un sujet plus doux, moins sérieux. Un sujet qui me met directement le sourire aux lèvres, et les yeux qui pétillent. Mes enfants, ces deux rayons de soleil qui animent mon quotidien.

« Tu sais qu’ils peuvent utiliser le spa, le jacuzzi et la salle de sport du bâtiment ? » le regard lancé par Arthur, me fait sourire à mon tour, tentant de le cacher à mon tour. Imaginant parfaitement les deux tornades californiennes s’emparer du jaccuzzi qui risquerait de finir en pataugeoire pour des enfants un peu turbulents. Le sourire qu’arborait Arthur m’arrachait un autre sourire, le cachant un peu avec le verre que je tenais devant mes lèvres. Je finis par reprendre la parole. « je réfléchirais à la proposition, je ne tiens juste pas à ce que le spa se transforme en champs de bataille.. » dirigeant la conversation vers le sujet de ses enfant à lui, je mentionnai que j’avais déjà croisé sa fille ainé, à quelques reprises dans les couloirs. « Brie... Elle passe de temps en temps ici. S’assurer que je dors, je mange, et que je bois un peu d’eau. » un rire s’échappa de mes lèvres à la description qu’Arthur faisait de la façon dont sa fille s’occupait de lui. l’observant attraper son verre de whisky, je portai le mien à mes lèvres. « C’est pour ça qu’on fait des enfants, pour être sur qu’ils nous fassent boire de l’eau et nous nourrisse de temps en temps. » lui fis je d’une petite voix, qui se voulait un peu taquine, amusée. Peut être que mes enfants feront pareils si un jour j’ai besoin d’eux.

« Je peux te poser, une question... Indiscrète ? » finit il par demander, haussant les épaules, alors que ce dernier se tournait en ma direction. Son regard se voulait un peu plus sérieux, fronçant les sourcils, commençant un petit peu à paniquer. Que me voulait il? Quelle genre de question allait me poser « Pourquoi... être parti sans un au-revoir, il y a vingt ans ? » HA.. je baissai les yeux sur le verre, mes joues se teintant de rouge, un rouge vif. « je.. » je bus le verre d’une traite, j’avais eus peur. Peur d’être amoureuse. Peur de confier mon coeur à quelqu’un. J’étais trop jeune, trop inconsciente. Peut être que ce liquide me donnerait le courage n’avait pas eut vingt ans plus tôt. « J’ai eus peur, peur des sentiments que je pouvais avoir à ton encontre.. » faisant une courte pause, le regard toujours vrillé sur mon verre. « Je ne suis pas partis directement à Los Angeles, je voulais te dire au revoir, puis j’ai appris que tu avais rencontré Piper, je ne voulais pas gâcher ta relation avec elle. Vous aviez l’air heureux ensemble.. » le secret que j’avais le mieux cacher, n’ayant rien raconter à personne.



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