Ton téléphone mis sur haut-parleur, tu écoutais sagement la secrétaire de ton agence qui te communiquais les directives de ton agent. Ce dernier s’étant absenté sans même prendre la peine de te prévenir, te faisant légèrement bouder alors que tu hochais la tête en oubliant que la jeune femme ne pouvait pas te voir faire. Mais, au moins, elle avait pu répondre à tes questions sur ce que tu devais faire dans les jours à venir. Et, surtout, elle t’avait rappelé que tu devais amener ta voiture chez un garagiste pour un problème que tu n’avais même pas compris toi-même. Elle t’avait parlé d’une révision ou d’un truc du genre pendant que tu cherchais dans ta tête où tu étais allé la dernière fois. Soupirant en voyant que rien ne te revient, tu demandes à la secrétaire de te prendre un rendez-vous dans le premier garage qu’elle connait en lui disant que tu lui fais confiance. Dans le pire des cas, tu pourras toujours te plaindre à Tim lorsqu’il sera de retour. La discussion dure encore une dizaine de minutes pendant lesquelles elle t’annonce que tu n’as pas grand-chose de prévu et qu’elle vient de te prendre un rendez-vous pour cet après midi dans un garage. Quelques remerciements et aurevoirs plus tard, tu retournes à l’écriture de ton roman. T’y perdant même jusqu’à ce que ton téléphone sonne, venant te rappeler qu’il est temps de te préparer si tu ne veux pas être en retard au rendez-vous. Et tu bougonnes légèrement, notant dans un coin de ta tête de faire la tête à ton agent lorsqu’il reviendra puisqu’il avait promis que ce serait lui qui s’en chargerait.

Tu quittes ton fauteuil, déposant ton ordi sur la table basse avant de t’éclipser pour aller t’habiller. Tu n’allais peut-être pas voir quelqu’un qui pourrait avoir un rôle à jouer sur ta carrière, doutant fortement qu’un garagiste puisse avoir autant d’importance, mais tu ne pouvais pas non plus te pointer en étant habillé n’importe comment. Tu te ferais tuer par l’agence si on te voyait débarquer habiller comme si tu étais encore en pyjama. Mais tu ne veux pas non plus faire trop d’effort, tu te maudirais pendant longtemps si tu venais tâcher un de tes hauts préférés. Alors tu enfiles un jean et un sweat, coiffant rapidement tes cheveux pour ne pas qu’ils te gênent. Et tu quittes ton logement, ton téléphone et tes clés en mains alors que tu rejoins ton garage. Ton regard se perd quelques secondes sur la rue, regrettant les moments où les décorations de Noël étaient encore là. Le temps était passé incroyablement vite, entre le tournage de la série, les résultats du concours et la reprise de l’écriture de ton roman. Tu n’avais pas vu tant de monde pendant ce temps-là, te renfermant dans ton logement pour te concentrer sur l’écriture alors que tu mourrais d’envie d’aller faire la fête. Mais tu ne peux pas décevoir tes lecteurs alors tu avais mis de côté cette envie. Puis, la soirée du gala avait été assez mouvementée pour remplacer trois ou quatre soirées. Tu arrives enfin devant le lieu que t’as indiqué la secrétaire, l’examinant quelques secondes en restant dans ta voiture avant de descendre et de t’approcher. Tu ne connaissais pas du tout ce garage. En même temps, ce n’est pas comme si ta voiture tombait en panne tous les jours. Et tu entres dans le bâtiment, cherchant des yeux une personne à qui parler avant de repérer un homme. « Hey ! Excusez-moi de vous dérangez, j’ai rendez-vous pour une révision ou un truc du genre. C’est au nom de McKenzie. » Si tu souris, tes sourcils se froncent lorsque l’homme te fais face et tu cherches d’où tu peux bien connaître ce visage. Tu te perds quelques secondes avant de t’en rappeler, le revoyant discuter avec un père noël choqué. « Oh mais on se connait ! T’es l’ami de William, non ? … Daryl c’est ça ? Je ne pensais pas pouvoir retomber sur toi comme ça ! »

Après avoir noté la date et l'heure du rendrez vous, Crane raccrochait le téléphone, observant cet agenda déjà bien rempli. Il n'était pas à New York depuis longtemps, mais ses talents avaient fait connaître petit à petit son garage. Il avait même dû demander un coup de même à Luke, son colocataire, pour quelques réparations mineures. Seul, il peinait à s'en sortir, à assurer toutes ces voitures, scooter et bécanes qui traînaient dans l'établissement. Les bleus de travail ? Pour quoi faire ? Si le pantalon était bien adapté à ce type de travail, lui ne jurait que par les Marcel, et blanc si possible. Comme si la saleté ne lui faisait pas peur. Ca avait un avantage ; Ca le mettait plus qu'en valeur. Plongé dans ses réparations, le nez littéralement sous une voiture, il jurait dans son coin une bonne partie de la matinée. La caisse qu'il avait sous la main était récalcitrante, et ses nerfs étaient mis à rudes épreuve ces derniers temps. Il était revenu, un temps habiter chez lui, chez Luke, laissant Manon sans explication. Il jurait qu'il ne s'agissait que du travail, qu'il en avait par dessus la tête, qu'il finissait tard. Et entre ça et le boulot avec Alex, il ne s'en sortait plus, ce n'était pas un mensonge. Mais la vérité, c'est qu'il avait dû mal à rester entre ces murs sans voir le regard déçu de son ex petit ami. Sans voir ce moment d'incompréhension dans son regard, quand leur yeux se sont croisés. Sans voir cette voiture, cette rupture en bas de l'immeuble. Il ne pouvait plus mettre les pieds chez lui sans déprimer, alors il préférait s'en éloigner.

La tête ailleurs, peinant à se concentrer, il ne faisait pas attention à l'heure qui défilait à toute vitesse. Perdu dans ses pensées, perdu dans sa douleur, il galérait à se remettre de ses émotions, tantôt triste, tantôt bien trop en colère pour faire quoi que ce soit de bien glorieux. Mais une voiture s'avançait, il l'entendait, même là dessous, alors qu'il se laissait glisser hors de l'engin pour se redresser. Attrapant un chiffon pour essuyer ses mains, fixant le jeune homme qui s'avançait vers lui. Il arquait un sourcil, détaillant ce visage qu'il était certain de connaître. "Ouai, je m'en occupe." Ce n'était rien d'important, il savait que ça ne lui prendrait pas autant de temps que les autres véhicules, et la secrétaire avait insisté pour que ce soit fait le plus rapidement possible. Il devait simplement vérifier quelques petites choses. Il s'approchait de lui, réalisant soudainement qui était la personne face à lui. "Edward ! Ouai, j'te reconnais !" Le sourire aux lèvres, il montrait rapidement ses mains en grimaçant. "Je t'aurais bien serrer la main mais..." Il n'avait pas envie de lui en foutre partout, posant son regard sur la voiture derrière lui. Ed clamait ne pas penser le revoir de si tôt, alors que Crane souriait de plus belle. "En même temps tu débarque directement chez moi là." Un léger rire qui s'échappe de ses lippes alors qu'il quittait le garçon du regard, s'approchant de sa voiture.  Haussant doucement les épaules, il pinçait se slèvres une seconde, avant d'ajouter doucement. "Ouai...Euh.. On est légèrement" Séparés."En froid, lui et moi." Il tendait la main pour récupérer les clés, et entrait dans le véhicule. "Joli caisse, au passage." Lui ne conduisait pas, trop peureux de ce qu'il appelait "un cercueil ambulant". Il activait un petit levier, levant le capot de la voiture avant de se poster devant pour l'ouvrir et se pencher pour  y jeter un oeil.

Tu observes rapidement l’intérieur du bâtiment avant de reposer le regard sur l’homme en face de toi, le reconnaissant au bout de quelques secondes avant de lui sourire. Au final, tu étais plutôt heureux que ton agent ne soit pas là. Tu pouvais revoir un des hommes avec qui tu avais passé un bon moment au gala, jouant à des défis amusants. Même s’il n’avait pas rejoint votre groupe tout de suite, tu l’avais plutôt apprécié. Enfin, tu apprécies toujours les personnes avec qui tu peux t’amuser et boire alors ce n’est pas trop compliqué. Mais tu étais resté suspicieux, observant le comportement du cadet Wallace avec Daryl en cherchant à comprendre leur relation. Mais ce n’était que de l’amitié à tes yeux alors tu avais rapidement laissé tomber, te laissant emporter par le jeu. L’homme te montre ses mains alors que tu rigoles, secouant la tête. « Ce n’est pas grave, ne t’inquiète pas. » Et tu l’observes rapidement, détaillant sa tenue sans le cacher avant de reposer tes yeux sur son visage, haussant les sourcils. « Sérieux ? Si j’avais su, je serais venu avec quelque chose d’autre en plus de ma voiture. » Ta voix ne peut cacher ton amusé alors que tu le regarde s’approcher de ta voiture, fronçant légèrement les sourcils lorsqu’il hausse les épaules et face à ses propos. « Mince, désolé. J’espère que ça ira mieux. William a l’air d’être plutôt sympa et toi aussi, vous ne devriez pas avoir de mal à redevenir amis. » Tu lui passes les clés de ta voiture, ne quittant pas ses gestes du regard alors que tu souris doucement. « Merci, c’était une petite folie mais j’en suis plutôt fier. Puis, elle va toujours bien avec les personne qui s’en approche. »

Et tu te déplaces un peu, de façon à ne pas le gêner mais à pouvoir continuer de lui parler en le voyant quand même. « Ça fait longtemps que t’es installé à New York ? Parce que je ne me rappelle pas d’avoir déjà vu ton garage. Bon, c’est peut-être parce que c’est mon agent qui gère ce genre de soucis d’habitude. » Mais tu voulais bien le remplacer plus souvent pour ce genre de chose si tu pouvais venir ici à chaque fois. Ça te ferait bouger de chez toi et voir du monde, même si tu devais dépenser de l’argent. De toute façon, ta voiture finirait bien par avoir besoin de réparations plus importantes un jour ou l’autre. « Je crois que c’est la secrétaire de mon agence qui t’as téléphoné, je lui ai dit que je lui faisais confiance pour le choix du garage et elle semble avoir confiance en ton garage. Donc je vous fais confiance à tous les deux. »

Il tentait par tous les moyens d'oublier William. D'oublier cette rupture qui lui laminait le coeur. D'oublier cette engueulade, aussi, qui avait transformer sa tristesse en colère. Will qui s'était monté la tête, et Daryl qui n'avait rien fait pour qu'il sache la vérité. Evidemment qu'il n'avait pas refait sa vie si rapidement. Evidemment qu'il souffrait encore, qu'il l'avait dans sa tête, inlassablement. Mais il avait mal, et au fond, il voulait que Wallace souffre tout autant que lui. Alors il avait appuyé ses dires, brouiller les pistes, flouter les faits, pour le laisser croire que cette photo, que ce mec, faisait parti de sa vie. Peut être qu'au fond, ça aurait été bien mieux, bien moins douloureux, de réussir à se remettre si facilement de ses émotions, de cette rupture. Peut être que ça aurait été bien plus simple s'il avait croisé le chemin de quelqu'un d'autre, si son coeur avait pu réparer si facilement. Mais ce n'était pas le cas. il avait mal, tellement mal, qu'il se plongeait continuellement dans son travail. Il passait plus de temps dans son garage à bosser que chez lui à dormir. Incapable de penser à autre chose, à quelqu'un d'autre que l'homme qu'il aime et qu'il déteste à la fois.

Crane laisse échapper un léger rire, fixant le garçon qui le sort de ses pensées. "Ah oui ? Tu m'aurais apporté des fleurs pour la crémaillère ?" Il sourit de plus belle, mais ses lippes ne garde pas ce sourire bien longtemps à l'évocation de William. Il baisse les yeux, retenant cette gorge de se serrer. Ils avaient tout fait pour paraître seulement amis la dernière fois qu'ils s'étaient vu. Mais aujourd'hui, rien qu'en entendant son nom, on pouvait sentir la peine chez Daryl, la tristesse, le manque aussi. "Je crois pas, nan..." Un léger sourire aux coin des lèvres, il hausse les épaules comme pour clore le sujet. Il secoue la tête, s'avance pour détailler la voiture. Un vrai petit bijoux. S'il refuse de les conduire, il en est et restera toujours un grand amoureux. Il sait reconnaître une merveille quand il en voit une, et ne se cache pas de l'avouer à McKenzie. Il tourne la tête à sa remarque, arquant un sourcil non sans un sourire à son égard. Est-ce qu'il rêve ou bien c'était du flirt ?

Non, il rêve. Will est bien trop ancré dans sa tête, c'est tout, il va finir par croire que tout le monde le drague si ça continue. Le nez plongé dans le moteur, détaillant ce dernier, il réfléchissait un instant avant de répondre au jeune homme. "Euh... Quelques mois. Depuis fin septembre à peu près. C'était assez calme à vrai dire, jusqu'à présent. La notoriété du garage à explosée seulement depuis quelques semaines. J'sais pas pourquoi." Il hausse les épaules, se redresse légèrement, quittant le moteur des yeux pour reposer ses prunelles sur le brun qu'il détail un peu plus, sans s'en cacher. Il sourit timidement, se cale contre le capot, les yeux rivés sur Edward, nettoyant ses mains. Ou plutôt jouant avec ses mains, avec ce chiffon, ne sachant quoi en faire. "Ouai, elle passe de temps en temps pour sa voiture." Une cliente récurrente, un peu trop paniquée au moindre petit bruit. Elle venait souvent pour rien, parano sur les bords, mais Crane l'aimait bien. C'était quelqu'un de sympa. Il haussait doucement les épaules, se redressant. "Ravi qu'elle t'ai ramené ici alors." Il passait à côté du garçon, marchant jusqu'à ce petit meuble sur roulette, qui contenait la plus grosse partie de ses outils. Et sans poser un regard sur lui, le sourire aux lèvres, il ajoutait. "Ravi de te revoir tout court, en faite."

Lui s'était fait discret au gala, trop occupé à dévorer William du regard. Quelque peu gêné, aussi, parmi toutes ces célébrités. Lui n'était personne, et on le lui avait bien fait comprendre. Néanmoins, il ne pouvait pas nier avoir passé un bon moment. Ni même nier se rappeler de cette vision, de cette chemise qui s'envole, et qui ne l'avait pas laissé indifférent. Comme tous les autres invités, d'ailleurs. Il tournait le regard vers McKenzie le rejoignant, ramenant le meuble avec lui au passage. "Et ravi que tu ai retrouvé une chemise, d'ailleurs !" Il ponctuait sa phrase d'un léger rire avant de reporter son attention sur le moteur. "C'est rien de bien grave, un petit truc à changer, peut être deux. Je devrais en avoir pour moins d'une heure."

Tu hausses les épaules, t’imaginant débarquer avec un bouquet de fleurs à la main dans le garage avant de rire. « J’aurais plus pensé à une bouteille d’alcool, un whisky ou un truc du genre mais…. Si tu insistes, je peux toujours aller te chercher un bouquet de roses. Ça amènerait un petit côté fleuri qui pourrait plaire aux clientes qui viennent. » Tu le taquines un peu avant de rebondir sur le froid qu’il y aurait entre le mannequin et lui. Mais tu comprends rapidement que le sujet ne doit pas faire être le favori de l’homme en face de toi alors tu fais un petit sourire compatissant. Mais tu te promettais de te renseigner sur ce qui avait bien pu se passer entre les deux hommes qui semblaient pourtant s’entendre quelques semaines plus tôt. Alors tu laisses le sujet de côté, retrouvant ton côté taquin et, légèrement, flirteur pendant que tu t’adresses à Daryl. Alors que tu ne sais même pas s’il est attiré par les hommes ou si, au contraire, il préfère les courbes féminines. Mais, de toute façon, tu pourras toujours dire que ce n’est qu’un jeu pour toi s’il vient à s’en plaindre. Et tu souris un peu plus quand il tourne la tête vers toi. Mais ta curiosité vient prendre le dessus, te faisant poser des questions qui pourraient, possiblement, être trop personnelles et qui pourraient gêner Daryl. Sauf qu’il te répond, se redressant pour te regarder alors que tu l’écoutes sagement. « Ah oui, c’est plutôt récent quand même. Tu te plais ici ? » Un petit sourire vient prendre place sur tes lèvres alors que tu hésites quelques secondes, te demandant si ce ne serait pas trop de sortir la remarque qui brûle tes lèvres. « La pub se fait facilement pour les commerces et entreprises quand l’accueil est agréable et que le boulot est bien fait. C’est sûrement pour ça. »

La discussion dérive sur la secrétaire, que tu remercies intérieurement d’avoir choisi de t’envoyer au garage où elle se rend. Tu ne la connais pas beaucoup, ne passant par elle que lorsque ton agent décide que tu es assez grand pour te gérer seul quelques jours et s’éclipse sans dire où il va. Ton sourire s’agrandit alors que tu le suis du regard, te tournant légèrement pour ne pas le perdre de vue. « C’est une agréable surprise de te tomber dessus comme ça, je la remercierais pour cette coïncidence. » Et tu laisses un petit rire s’échapper de tes lèvres, te rappelant que tu avais dû passer une bonne partie de la soirée en étant torse nu pour avoir perdu un défi. Défi que tu aurais pu déclarer comme gagné puisque la femme était venue te donner son numéro finalement. « Moi aussi mais je vais t’avouer quelque chose. Voir la tête choqué de toutes ces personnes bourgeoises et coincés d’esprit étaient sûrement l’une des plus belles choses que j’ai pu voir jusqu’à maintenant. Ça et la scène entre le père noël et toi. D’ailleurs, je me demande bien ce que tu as pu lui dire pour qu’il fasse une tête si… désespérée ? » Tu te remémores la scène, le revoyant s’éloigner avec deux verres qu’il a finalement bu avant de dire quelque chose qui avait grandement perturbé le pauvre homme. Pauvre homme qui avait subi les malheurs de votre petit groupe lorsque tu l’avais désigné comme victime de ton défi. « J’espère qu’il s’en est remis, entre un fantasme honteux et une claque, il a dû passer l’une des meilleures et pires soirées de sa vie. » Tu conserves ton sourire alors qu’il t’annonce les réparations à faire sur ta voiture. Hochant la tête, tu l’observes encore quelques secondes avant de laisser ton regard se balader sur ce qu’il y a autour de vous. « Dis, ça te dérange si je reste avec toi ? Promis, je ne te dérangerai pas. Je pourrais même te passer des outils ou tout ce que tu veux du moment que tu me dis à quoi ça ressemble. »

Son rire est plus franc, alors qu'Edward évoque une bouteille d'alcool, qu'il remplace volontiers par le bouquet de fleurs proposé par Crane. "Ouai, ça manque d'une touche féminine de toute façon, je l'ai toujours dis !" Le sujet dérive rapidement sur Will et lui, sujet qu'il évite comme la peste, évoquant un simple froid entre eux. Comment lui expliquer ce qu'il se passait entre eux ? Comment lui dire qu'ils viennent de se quitter, que son petit cœur en souffre encore ? Comment lui dire que c'est le bordel, qu'il est marié, que Wallace l'a découvert, qu'il est parti ? Comment lui expliquer quand même se sent perdu dans toute cette histoire, leur histoire ? Et puis en a t-il seulement l'envie ? Il aimerait tout effacer, tout oublier. Il aimerait se perdre, réparer son coeur émietté, et en parler n'arrangerait sans doute pas les choses, pas vrai ? Alors il passe à autre chose, tente de faire comprendre à son interlocuteur que la discussion est vaine, douloureuse. Ce qu'il semble comprendre, fort heureusement. Il retrouve le sourire, se rappelant de son arrivée à New York. "Ouai... Ouai ça me plaît." New York, bien sûr. Le regard rivé un instant sur le jeune homme avant de se pencher sur le moteur. Haussant les épaules, il répondait simplement. "Je crois qu'avoir Lou Rosenbach comme première cliente à aidé !" Il riait légèrement, se rappelant fermement cette première rencontre. Cette réparation, ce verre, cette nuit passée ensemble. Et surtout cette amitié sans faille qui en avait découlé.

Il souriait, rejoignant son petit meuble,posant ses iris sur le garçon. Non, il ne rêve pas, il flirt là... Est-ce que c'est si mal, après tout, de le laisser faire ? Plus mal encore de l'encourager ? "Tu la remerciera pour moi." C'est presque murmuré, ses prunelles ancrées dans les siennes juste une seconde. Et l'espace d'un instant, il retrouve le sourire. Parce qu'il ne peut pas nier que ce petit jeu l'amuse, et lui fait un bien fou. Se sentir - ne serait-ce qu'un peu- désiré. Il éclate de rire, se remémorant ce gala, cette soirée qui était partie en vrille. Cet alcool à foison, ce petit groupe qu'ils avaient formés, cette macarena de génie, Misha sur le bar en Spice girl, Lou qui finit la soirée avec Arthur Wallace... C'était du grand n'importe quoi du début à la fin, mais c'était jouissif. Une des meilleures soirées de sa vie. Les joues légèrement empourprées, il détournait le regard pour ne pas à affronter celui d'Edward, riant d'avantage, un brin nerveux. "Euh..." Il hésite un instant, se mord la lèvre et finit par lâcher. "Disons que ça a un rapport avec une douche... Et Will." Il se racle la gorge, secouant doucement la tête en évitant son regard, les yeux rivés sur le moteur. Peut être qu'il le lance si rapidement pour que le garçon sache. Pour qu'il comprenne qu'il est aussi attiré par les hommes que les femmes. Ou bien pour lui faire comprendre ce qu'il se passait avec Wallace ? Il n'en est plus très sûr, à vrai dire.

Il se redresse, vivement, rebondissant sur la phrase de McKenzie. "La pire, je dirais !" Éclatait de rire avant que le garçon ne lui propose son aide. Il hésite un instant, se cale de nouveau contre le capot pour lui faire face, un léger sourire aux lèvres. "J'ai tendance à bosser en solo...Mais... Ouai, tu peux rester." L'observant une fois de plus sans se cacher. il ne pouvait pas nier qu'il était plutôt pas mal, l'acteur. Est-ce qu'il est vraiment en train de flirter ? Possible. Est-ce qu'il lui adresse son regard de séducteur ? Probable. Et presque sans s'en rendre compte, en plus.

Ton regard se perd sur lui, l’observant rire avec un petit sourire en coin. Si seulement tu avais quelque chose pour te confirmer qu’il n’est pas exclusivement réservé aux femmes, tu tenterais sûrement d’aller un peu plus que le petit flirt que tu imposes. Mais ça te convient assez pour le moment, vous venez à peine de vous revoir donc tu n’étais pas à l’abri d’une surprise. Alors tu laisses de côté le sujet Wallace, te concentrant plutôt sur Daryl avant d’hausser les sourcils. « Sérieusement ? Woah, t’as vraiment eu de la chance ! Lou est superbe en plus. Je l’ai rencontré y’a… bien trois ans maintenant je dirais, cette femme est géniale. » Mais tu jalouses légèrement la fausse blonde, presqu’involontairement en te disant que tu aurais bien aimé être le premier client du brun. Tant pis, ça t’apprendra à demander à ton agent de faire tant de choses à ta place pour que tu puisses te perdre entre l’écriture, les soirées et les draps de personnes qui t’étaient souvent inconnues jusque-là. Mais ton attention revient sur l’homme en face de toi, ton sourire s’agrandissant alors que tu as l’impression qu’il rentre dans ton jeu. Peut-être est-ce juste ton imagination mais tu as envie d’y croire un peu. Et ton regard ne le quitte pas alors que tu hoches doucement la tête. « Je n’y manquerais pas. »

Le sujet dérive sur le gala, te remémorant les souvenirs de cette soirée alors que tu rigoles. Tu ne regrettais pas à un seul moment d’être venu rejoindre le petit groupe du début, ni d’être resté lorsque d’autres personnes étaient venues vous rejoindre. Tu avais peut-être fini la soirée en rentrant chez toi seul mais tu la referais sans hésiter. La seule chose qui t’avait embêté était le fait que tu avais mystérieusement perdu ta chemise. Ou alors tu avais trop bu pour te souvenir de l’endroit où tu l’avais mise. Au moins, tu avais eu celle de Wyatt pour te couvrir. Tu taquines légèrement le garçon, lui parlant du défi qu’il avait dû réaliser en annonçant que tu aimerais savoir ce qu’il avait bien pu dire comme fantasme honteux. Et tu écarquilles quelques secondes les yeux avant de sourire plus franchement. D’une certaine façon, il venait de te confirmer que tu pouvais essayer d’aller plus loin de ce petit jeu que tu instaures entre vous. Tu notes tout de même que cela concernait aussi le mannequin, te demandant si cela n’aurait pas un lien avec le froid entre eux. Peut-être que William n’était pas intéressé par lui ? Ce qui serait idiot. « Hm…. C’est original une douche. Je n’y avais jamais pensé jusqu’à maintenant. » Ton regard se pose sur lui, le détaillant alors que tu rigoles lorsqu’il réagit à l’une de tes phrases. « J’espère qu’ils l’ont bien payés alors, ce serait idiot qu’il ne signe pas pour l’année prochaine. »

Et tu lui demandes si tu peux rester, lui proposant même de l’aider s’il faut. Ton regard se perd dans le sien quelques secondes, secondes pendant lesquelles tu réfléchis à ce que tu pourrais bien faire pour tourner tout ça en ta faveur. « Merci. » Tu pourrais tenter le tout pour le tout ? Que pourrais-tu perdre ? Tu ne l’as vu que dans fois ta vie, deux fois suffisantes pour te dire que tu aimerais bien passer du temps avec lui. Alors tu t’approches de lui, faisant mine de t’intéresser au moteur alors que viens tout simplement à ses côtés, effleurant l’une de ses hanches de ta main avant de remonter ton regard vers lui. Et tu tortures quelques secondes ta lèvre inférieure avant de lui sourire, un sourire en coin alors que tu le teste. « Tu pourrais m’en apprendre plus… ? » Sur lui si possible, pas que la mécanique ne t’intéresse guère mais ce n’était pas le sujet principal de tes envies actuellement.

Le sourire aux lèvres, il est bien plus heureux en évoquant la petite blonde, qu'en évoquant son ex petit ami, il ne pouvait pas le nier. Et il ne pouvait qu'acquiescer les dires du garçon, hochant doucement la tête. "La meilleure !" Un doux sourire aux coins des lèvres, il ajoutait, comme pour préciser, comme s'il s'en sentait obligé. "Probablement ma meilleure amie, d'ailleurs." Il omettait volontiers ces nuits passées dans ses bras, dans ses draps. Pas qu'il avait besoin de le cacher, il s'en foutait, elle aussi. Il n'y avait entre eux, ils étaient sincèrement très proches, très amis, mais ça s'arrêtait là. Il calait son regard sur lui, observant ses réactions. Pourquoi est-ce qu'il cherche tant à se dédouaner, après tout ?

Le gala, ce sujet dingue, cette soirée complètement folle où absolument rien ne s'était passé comme prévu. il osait, finalement, avouer ce qu'il avait annoncer aux père noël. A ce pauvre homme qui n'avait clairement rien demandé et qui lui avait répondu qu'il n'avait pas besoin de tout savoir. C'était pas la meilleure soirée pour lui mais sa douleur avait fait rire toute l'assemblée. Ou du moins tout le petit groupe. Et il annonçait, mine de rien, ce fantasme qu'il ne qualifierait pas de honteux pour sa part. Ce fantasme qui concernait Will, peut être juste pour ouvrir une brèche. Laisser la possibilité à Edward d'entrevoir une faille, une opportunité. Une manière de lui dire que les femmes n'étaient pas sa seule préoccupation. Il posait doucement son regard sur McKzenzie, hésitant, avant de se mordre la lèvre inférieur, un souvenir dans le creux de sa tête. "Et bah je te le conseil... Très bon souvenir." Un léger rire s'échappait malgré lui, alors qu'il reportait son attention sur le garçon. Est-ce qu'il venait de dire, de lancer cet indice, sur sa relation avec William ? Probable. AU moins, il avait toutes les clés pour comprendre ce ... "Froid".

Secouant doucement la tête, Crane se redressait doucement. "Avec le cadeau que tu lui a fait, j'aurais cru que tu repartirais avec lui ! Je crois que tu l'a déçu !" Il riait, une nouvelle fois, avant que le garçon ne lui demande de rester. Lui travaillait mieux seul, dans son coin. Prenant ses habitudes très à coeur. Pourtant, il n'avait pas envie que le brun s'en aille, pas tout de suite. Il aime ce jeu, ce flirt, ce petit quelque chose. Cette tension palpable entre eux. C'est mal, parce qu'il est mal. Il souffre encore tellement, mais cette proximité, ce désir qu'il semble provoqué, lui fait un bien fou. Il en a besoin au fond. Peut être qu'il arriverait à oublier Will comme ça ? De toute manière, Wallace avait été clair; Il faisait ce qu'il voulait. Personne ne rendait de comptes à personne, pas vrai ? Alors, frissonnant au contact de la main d'Edward contre sa hanche, il saisissait cette opportunité, guidée par le regard de l'acteur. Il souriait, ses yeux dans les siens, se postant face au garçon, l'emmenant dos contre le capot, alors qu'il posait ses mains de chaque côté de lui. Légèrement penché, son regard happé par le sien, à quelques centimètres de son visage, il répondait doucement. "Ca dépend de ce que tu veux apprendre..." Il n'était clairement plus question de la voiture, et il le savait. Pas certain de vouloir faire le premier pas, il laissait la porte grande ouverte à McKenzie.

Si le sujet Wallace lui fait perdre le sourire, celui concernant Lou ne peut que le faire sourire sous tes yeux amusés. Et tu captes ce changement d’attitude aussi, il est beaucoup plus détendu et son sourire se fait plus grand. Te confirmant, d’une façon, qu’il ne faut pas trop parler du mannequin. De toute façon, à quoi ça pourrait servir de parler d’une personne absente ? Rien du tout, n’est-ce pas. « T’as de la chance de l’avoir comme meilleure amie. » Tu retiens surtout le fait qu’il t’a précisé cela alors qu’il n’aurait pu rien dire, te faisant sourire un peu plus alors que ton regard se perd une fois de plus sur son corps. Tu ne le cache même plus, ayant remarqué qu’il était rentré à son tour dans le jeu. Et le sujet dérive jusqu’à ce qu’il révèle son fantasme, te laissant le taquiner avant qu’il ne confirme que c’était une bonne chose. Et tu hausses un sourcil, amusé alors que tu l’observes. « Je garderai ton conseil en tête, qui sait… il servira peut-être un jour. » Si tu gardes une moue amusée, ton esprit tourne à vitesse grand v pendant que tu lies petit à petit les éléments entre eux. Se pourrait-il que William et Daryl aient eu une relation ? Intéressant tout cela… en tout cas, ça t’arrangeait que cela soit fini sinon tu ne pourrais pas continuer ton flirt. Pas que flirter avec un homme en couple te gêne plus que ça. Mais c’est dérangeant lorsqu’on connait la personne avec qui cet homme est en couple.

Tu rigoles avant d’imaginer la scène. Te voir repartir avec le père noël aurait sûrement traumatisé bon nombre d’enfants et d’adultes un peu trop coincés. Mais ça aurait pu être amusant d’apparaitre dans les médias pour une histoire d’une nuit avec l’acteur du distributeur de cadeaux. « Faut croire qu’il aurait préféré quelqu’un d’autre ou que je n’étais pas assez à son goût pour décider de repartir avec moi. » Et tu viens le tenter, tester sa résistance alors que tu rentres légèrement en contact avec lui. C’est peut-être mal de faire ça alors que n’importe qui pourrait entrer dans le garage. Mais tu t’en moques pour le moment, tu veux juste voir jusqu’où tu peux aller avant qu’il ne craque. Et ça ne tarde pas, tu le laisses te guider contre le capot alors que ton regard alterne entre ses lèvres et ses yeux. Tu torture ta lèvre inférieure quelques secondes avant de sourire doucement, l’une de tes mains venant se positionner dans sa nuque alors que tu murmures. « Je vais te montrer ce que je connais et tu m’apprendras le reste… » Et tu l’attires, tes lèvres venant frôler les siennes avant que tu ne les déposes doucement. Mais ça ne reste pas doux très longtemps alors que tu l’attires un peu plus contre toi. Tu en oublies rapidement le lien où vous vous trouvez, le fait que n’importe qui peut vous surprendre alors que tes lèvres se perdent contre les siennes. Mais tu finis par rompre le baiser, reprenant doucement ton souffle alors que tes yeux retrouvent le sien. « Tu pense que tu peux y arriver… ? »

Le sourire aux lèvre, Daryl hochait la tête, acquiesçant tout doucement. Oui, il avait de la chance d'avoir Rosenbach comme amie. Elle était aussi folle que lui, et tous les deux faisaient des étincelles, mais c'est ce qu'il aimait. Ce grain de folie qu'elle ajoutait dans sa vie, et cette douceur à la fois. Il n'y avait qu'avec elle qu'il pouvait se réveiller un matin avec l'idée dingue de partir à Vegas sur un coup de tête. De se marier, même pour de faux, loin de la vue de tous. Il n'y avait qu'avec elle qu'il se confiait autant, aussi, première au courant de son changement d'orientation aussi soudaine que surprenante quand on le connaissait. Il n'y avait qu'elle pour l'appeler à n'importe quelle heure, pour la récupérer au poste de police après une nuit trop arrosée. Il avait en elle une confiance aveugle, et réciproquement. Du moins il l'espérait.

Le regard posé sur le garçon, alors qu'il venait tout juste d'avouer son fantasme, de lancer cet indice gros comme une maison concernant sa relation avec Wallace, il souriait doucement, haussant les épaules. "Peut être, ouai..." Se mordant l'intérieur de la joue pour ne pas en rajouter, pour ne pas flirter encore plus qu'ils ne le faisait déjà. Pourquoi c'était si agréable, d'ailleurs, de voir le regard de l'acteur posé sur lui ? Il semblait oublier, quelques instants, cette douleur dans la poitrine. Sa tristesse semblait s'adoucir, lentement, alors qu'il se détendait en compagnie du garçon. Le nez dans le moteur, le sujet dérivait, alors que Crane taquinait McKenzie au sujet du père noël. Une énième fois, il haussait les épaules, sans oser le regarder. "Tant pis pour lui...Il sait pas ce qu'il rate." Il regrette déjà d'avoir prononcé ces mots, aussi subtils qu'un pachyderme dans un magasin de porcelaine.

Mais le garçon entre dans son jeu, alors que les allusion, aussi bien que l'attitude, ne donne plus aucun doute sur ce qui animent les deux hommes. Adieu la discrétion, la subtilité. Il ne retient pas ce frisson qui le parcours à son contact, ne se cache plus de poser le regard sur lui, alors qu'Edward demande à en apprendre plus. Il le surplombe, se penche vers lui, le regard oscillant entre ses lèvres et ses yeux. L'acteur murmure, pose une main délicatement contre sa nuque, le faisant frisonner une nouvelle fois, alors qu'instinctivement il se mord la lèvre. Mais le brun en prend possession, presque timidement d'abord, intensifiant rapidement ce baiser dans lequel Crane se perd. Ses lèvres effacent sa douleur sur l'instant, lui permettant de penser à autre chose que le mannequin qui hante autant ses nuits que sa vie. Les mains posées sur ses hanches, il lui rend volontiers ce baiser aussi passionnément que possible, collant son corps contre le sien.

Ils pourraient tout bonnement se faire surprendre. Soit par un client, soit par Luke encore à l'étage, qui ne tardera probablement pas à descendre lui filer un de main. Mais il s'en moque, il arrête de réfléchir. Penser l'a trop fait souffrir, alors il éteint la machine, se laisse guider par les geste du jeune homme. A bout de souffle, la question d'Edward lui arrache un sourire, alors qu'il posent ses prunelles dans son regard. "Je crois que je m'en sortirais." Et sans attendre une seconde de plus, il reprend ses lèvres, presque brutalement, serrant le garçon contre lui. Le pouls s'accélérant autant que sa respiration, il se perdait un moment dans cet instant complètement dingue. Il le connaissait à peine, après tout... Mais qu'importe. Il sautait sur l'occasion, persuadé que l'acteur l'aidera à surmonter sa peine d'une manière ou d'une autre. Il n'avait de compte à rendre à personne, de toute manière. Daryl laissait ses mains se balader sans retenues, tantôt dans son dos, tantôt sur le torse du garçon, incapable de lâcher ses lèvres plus d'une seconde. Prenant soudainement conscience de l'endroit où se trouvait, du public qu'ils pourraient avoir, il rompt leur baiser, à bout de souffle, prenant sa main dans la sienne. Tentant de reprendre une respiration correcte, il posait son regard dans le sien. "Suis moi.." Et l'attirait à côté, dans une petite pièce où il était certain que personne ne les dérangeraient; Son bureau. Laissant le jeune homme entrer en premier, il claquait la porte derrière lui, enlevant d'un geste son Marcel qui jonchais rapidement le sol, avant de retrouver avidement ses lippes.

Tu étais certain de toi maintenant, tu préférais le voir avec le sourire plutôt que de la moue qu’il fait lorsqu’on aborde le sujet qui semble interdit. Et ce même si tu finis par comprendre pourquoi, le notant dans un coin de la tête sans pour autant rebondir dessus. Tu n’es pas idiot, tu sais bien que parler d’un autre homme pourrait casser ce flirt que tu as instauré et auquel il participe maintenant. Puis cet homme fait parti de son passé d’une certaine façon alors vous ne faîtes rien de mal. Tu préfères rebondir sur ce fantasme, source d’allusions qui pourraient possiblement lui faire comprendre qu’il t’intéresse. Et tu continues de l’observer, ce même sourire aux lèvres alors que tu hausses toi aussi les épaules. « Ouais… Ce serait idiot que d’autres fassent la même erreur, tu ne crois pas ? » On pouvait dire que, là, tu étais loin d’être subtil pour le coup. Mais tu continues comme ça, le tentant jusqu’à ce qu’il s’approche assez de toi pour que tu puisses en profiter. Et tu l’embrasses, lui laissant le temps d’accepter ou de te rejeter avant d’approfondir le baiser. Ta main libre vient se poser sur son torse alors que tu te laisses aller dans ce baiser. Et tu romps ce baiser, ton regard retrouvant le sien alors que tu continues ton petit jeu. Tu as juste le temps de sourire à sa réponse que vos lèvres se retrouvent, mettant de côté la douceur du premier pour laisser vos corps s’exprimer à votre place. Et tu te colles un peu plus contre lui, profitant de ses mains qui se baladent sur ton corps alors que les tiennes restent sagement à leurs place, comme pour lui faire comprendre qu’il a le contrôle. Pour le moment.

Mais il vient rompre le baiser sous ton regard curieux, prenant ta main en te demande de le suivre. Et tu le laisses vous guider, vous emmener dans une pièce à part, à l’abri des regards curieux alors que tu souris. Tu observes rapidement la pièce avant de reposer ton regard sur lui, découvrant son torse avant qu’il ne vienne reprendre possession de tes lèvres. Tes mains trouvent leur place sur ses hanches alors que tu réponds à ce baiser, reculant jusqu’à ce que ton dos rencontre un mur et tu romps le baiser pour plonger ton regard dans le sien, un sourire en coin. « Je te fais confiance Crane, ne me déçois pas… » Et tu prends possession de ses lèvres alors que tes mains viennent caresser son torse, les glissant petit à petit dans son dos en les descendant un peu plus bas à chaque fois.

N'importe qui pouvaient les surprendre. N'importe qui pouvait entrer ici, un client, un ami, même Luke, pas si loin. Son colocataire, juste un étage au dessus, pouvait arriver n'importe quand, avec l'envie de donner un coup de main à Crane. Pourtant le garçon se perdait volontiers dans ces baisers qui lui faisaient un bien fou, au beau milieu de ce garage. La sensation était belle, revigorante, mais rien à voir avec ce que lui procurait son ex petit ami. Edward ne parvenait pas à remplir ce manque, à effacer cette frustration, mais il calmait sa tristesse, sa douleur, et ça suffisait amplement. Il avait ce besoin de se sentir de nouveau désiré, ce besoin de retrouver une certaine douceur, tendresse, une passion, que l'acteur semblait vouloir lui donner. Alors il se laissait aller, il se laissait guide, sans réfléchir, effaçant ses souvenirs l'espace d'un instant. Plus rien n'existait, plus aucun passé, plus aucun futur, juste le moment présent. Lui, eux, au milieu de cette pièce. Et soudain il percute, prend la main du garçon et l'entraîne dans un endroit bien plus intime. Il claque la porte, certain de ne pas être dérangé.

Son bureau, la seule pièce où lui seul se rend. interdite au public, interdite à tout le monde, d'ailleurs. Il se débarrasse rapidement de son tee shirt, le laissant tomber dans un coin de la pièce, capturant de nouveau les lèvres du brun qui recule jusqu'au mur. Et il ne peut pas nier, Crane, d'aimer avoir ce contrôle, d'aimer prendre l'avantage. Surplombant le garçon, alors qu'il colle son corps au sien. Il sourit, une fois de plus, se mordillant la lèvre à la remarque de McKenzie, haussant doucement les épaules. "Je ne déçois jamais..." Prétentieusement, il sourit, reprends possession de ses lippes, profitant du contact, des caresses de l'acteur, laissant ses mains se balader sous le sweat-shirt du brun avant de se décider à l'enlever complètement. Au diable la douceur, au diable la tendresse, ses baisers sont intenses, presque brutaux. Les gestes intense, l'envie avide. Le tissus trouve à son tour le sol, alors que la respiration de Daryl se fait plus fébrile, dérivant ses lèvres jusqu'au cou de son amant. Ses gestes sont pressant, alors que Daryl laisse ses mains glisser le long de son torse, descendant jusqu'à la ceinture du jeune homme qu'il enlève déjà d'un geste affirmé. Décollant ses lippes pour venir frôler ses lèvres, le coeur battant, une de ses mains se glissant presque maladroitement dans le jean d'Edward. Est-ce qu'il allait réellement se perdre dans les bras de McKenzie pour oublier William ? Oui, et sans retenue.

Ton envie augmentait petit à petit au fur et à mesure que vos lèvres se trouvaient et retrouvaient même si le lieu n’était pas vraiment propice à ce genre de choses. Mais tu te laissais aller, en manque de contact physique et avec l’envie de passer un bon moment avec lui. Tu étais en manque de ces liaisons sans sentiments, la plupart de tes partenaires oubliant souvent que tu ne veux plus rentrer dans une relation. Et tu sentais qu’il ne serait pas comme ces personnes, qu’il ne voudrait rien de sérieux et ça t’allais parfaitement. Alors tu te laissais sous ses mains, sous ses baisers avant qu’il ne vous emmène dans une pièce à part. Tu lui laisse le contrôle, profitant simplement de vos contacts alors que tu recules sans le lâcher, ton dos finissant par rentrer en contact avec le mur. Tes mains ne quittent pas une seule seconde ses hanches, une façon de le garder contre toi et de ne pas perdre le contact entre vous. Tu lèves légèrement les yeux au ciel face à sa réplique avant de l’observer, ton regard ne cachant pas une seule seconde ton désir. « Alors montre-moi ça. »

La tendresse du début du premier baiser a disparu, laissant la voie libre à votre désir et votre envie. Et tu frissonnes malgré toi au contact de ses mains, te plaignant lorsqu’il rompt votre baiser pour te retirer ton sweat. Mais tu l’oublie rapidement lorsque ses lèvres viennent trouver ton cou, te faisant torturer ta lèvre inférieure pour ne pas trop réagir alors que tu penches la tête pour lui faciliter l’accès. Tu sens ses mains sur ton corps, tu les entends défaire ta ceinture alors que ton regard ne quitte pas le sien. Tu maintiens son regard alors que l’une de tes mains vient rejoindre la sienne, prenant le contrôle pendant quelques instants pendant que tes lèvres retrouvent les siennes. Avant de t’éloigner légèrement, assez pour pouvoir murmurer sans que ses lèvres ne soient trop loin des tiennes. « Je ne suis pas très patient Daryl… »

Il se laisse guider, volontiers, se laisse bercer par cette folie. Parce que c'est bien de la folie, n'est-ce pas ? De s'envoyer en l'air avec un quasi inconnu en plein milieu de son lieu de travail, peu de temps après sa rupture. Y'avait-il plus fou ? Mais il s'en fichait éperdument. Se perdre dans les bras, dans les baisers et les caresses d'Edward l’aidait à surmonter cette peine. Il oubliait la douleur, il oubliait cette douleur constante à la poitrine, ce coeur qui le serrait à longueur de temps. Il oubliait de penser, de réfléchir, il oubliait William, quelques temps. Peut être que quand tout ça sera fini, peut être que quand il quittera les bras de l'acteur, il y pensera de nouveau. Ce sentiment d'euphorie, ce désir, cette folie ne dureront sûrement que quelques minutes. mais qu'importe. Il avait besoin de mettre pause, d'arrêter de se prendre la tête, et le jeune homme semblait apte et d'accord pour l'aider dans cette tâche.

Crane laisse ses lèvres se perdre dans son cou, ses mains se balader sur sa peau sans retenue, glisse une main dans ce jean après avoir balancer la ceinture aussi loin que possible. Mais McKenzie perd patience, arrachant un sourire à Daryl qui arque un sourcil, le regardant l'éloigner de lui. "T'es si pressé, McKenzie ?" Ce pourrait être dit sur le ton d'une remarque, mais son sourire, et cette lèvre qui torture en disent tout le contraire. Il sent son coeur perdre le rythme, s'accélérer. Cette envie devenir de plus en plus oppressante à mesure que les secondes passent à ses côtés, alors qu'il reprends ses lèvres entre les siennes, collant son corps au sien, ses mains s'empressant de retirer ce peu de tissus qui les couvraient tous les deux. Il ne plus rien cacher, ni cette respiration qu'il peine à contrôler, ni cette envie qui le parcours de part en part.

Se plaçant derrière le garçon, il se collait contre son corps, laissant ses mains caresser son torse, ses lèvres se perdre dans son cou, sa nuque, son épaule, jouant avec cette impatience, s'amusant de l'empressement de l'acteur alors qu'il le serrait un peu plus contre lui. Seule l'un de ses bras s'étirait, ouvrant l'un des tiroirs du bureau pour en sortir un carré de latex, se félicitant intérieurement pour avoir pensé à ce genre de cachette dans son propre bureau. Mais il attends, joue encore un peu, quitte à l'agacer.

Tu le laisses jouer avec ta patience sans rien dire, te perdant juste entre cette envie que tu ressens et la passion présente dans vos actions. Il n’y a rien de tendre, de calme. Juste deux corps qui se trouvent pour passer un bon moment ensemble. Et c’est, dans le fond, ce dont vous avez besoin tous les deux. C’était peut-être totalement idiot de se laisser aller dans les bras d’un homme que tu connais à peine. Mais c’est pareil de son côté, il ne t’a vu qu’une seule fois lui aussi. Pourtant c’est ce que vous êtes en train de faire, seuls dans cette pièce à l’abri des regards. Et ton corps réagit rapidement aux caresses de l’homme que tu embrasses, venant même inconsciemment en demander plus alors que ton bassin vient à la rencontre du sien. Sauf que tu finis par perdre patience, ta main se posant sur la sienne alors que le bruit que fait ta ceinture en rentrant en contact avec le sol te fais sourire doucement. « Oses me dire que tu ne l’es pas tout autant, Crane… » Et tu l’aides dans sa quête vers la nudité, n’étant plus assez patient pour attendre plus longtemps. Et tu te mords la lèvre inférieure en observant son corps, le détaillant du regard sans te gêner avant de remontrer ton regard vers lui. « J’aime bien ce que je vois… »

Et son corps vient se coller à toi, son torse contre ton dos alors que tu frissonnes au contact de ses lèvres. L’une de tes mains vient à la rencontre de sa peau alors que tu te colles un peu plus contre lui, essayant d’obtenir ce que tu demandes alors qu’il continue de se jouer de toi. Mais tu ne peux t’empêcher de réagir au contact de ses lèvres contre ta peau, en demandant plus. Et tu entends un tiroir qui s’ouvre, attirant ton attention alors que tu essayes de lutter contre ton envie de prendre le contrôle de la situation. Mais l’agacement prend vite le dessus sur la raison, te faisant te retourner pour prendre le dessus même si ta moue est agacée. Tes mains caressent son torse avant que l’une ne descende, s’approchant dangereusement de son membre alors que tes lèvres viennent retrouver les siennes. Mais tu t’amuses à jouer toi aussi avec ses nerfs, le caressant alors que tes lèvres ne font que frôler les siennes. « On peut jouer à ça encore longtemps… ou passer directement aux choses sérieuses. A toi de choisir. »

C'est presque brutal, autant les caresses que les baisers que les deux hommes s'adressent, mais ça lui convient très bien. Ce n'est pas la tendresse qu'il cherche, ce n'est pas de l'amour. Il ne veut pas s'attache,r il ne veut pas de lui dans sa vie. Et c'est bien ce que cherche Ed, non ? Alors il se laisse aller, arrêtant de réfléchir l'espace de quelques instants. Il ne veut pas d'une relation, il veut juste de lui dans son lit, entre ses draps. Ou plutôt, en l’occurrence, dans ce bureau, à l’abris des regards indiscrets. Sa remarque le fait sourire, étouffer un petit rire, alors qu'il secoue la tête. non, il ne peut pas nier son envie. même s'il le niait, son corps, lui, ne pourrait pas mentir.  Il autant de série, d'envie que son amant, autant d'empressement.

Il arque un sourcil, alors que l'acteur ne se gêne pas pour laisser son regard se poser sur son corps, souriant de plus belle. "Heureux de te plaire..." Avant de reprendre ses lèvres tout aussi brutalement. Il le titille, joue avec lui, avec cette patience, cette envie. Et si Edward se laissait faire docilement, il inverse rapidement les rôles. C'est Daryl qui croule sous l'envie, qui sent sa respiration se couper, ses frissons le parcourir. Il réprime un soupir, torture sa lèvre pour éviter d'ne laisser échapper d'autres, tandis ce que le brun prend la parole. Il aimerait répondre, mais il sait que dès l'instant où il enlèvera son emprise de cette lèvre entre ses dents, ses soupirs suivront. Alors il obéit, docilement, mais tout aussi rapidement.

Ton regard se perd sur son corps, se balade sans gêne alors que tu laisses échapper un petit commentaire qui fait sourire ton amant. Mais tu n’as pas le temps de l’observer plus longtemps puisque tu fermes les yeux lorsque vos lèvres se retrouvent brutalement. Il s’amuse de toi, mélangeant désir et frustration alors que tu tentes de prendre sur toi. Mais tu n’as jamais vraiment été patient, préférant l’action au calme constant auquel on essayer de t’habituer. Ta respiration est haletante alors que ses lèvres se baladent sur ton épaule et dans ta nuque. Mais tu en veux plus, toujours plus. Alors tu reprends le contrôle le temps de quelques minutes, te retournant pour lui faire face et jouer une fois de plus avec ses limites. Et tu souris devant les réactions de son corps, satisfait de le voir réagir si facilement à ce que tu lui fais. Puis tu lui laisse le choix entre continuer cette torture qui est frustrante et plaisante à la fois, plus frustrante que plaisante à vrai dire, ou passer aux choses sérieuses.



Tu t’écartes de ton amant, déposant un baiser au coin de ses lèvres alors qu’un sourire amusé prend place sur tes lèvres. « Je pourrais dire à la secrétaire que je ne suis pas déçue de son choix. » Et tu récupères rapidement tes vêtements, tendant les siens à Daryl alors que tu te rhabille rapidement. « Sinon, pour bien faire les choses, ça te dit d’aller boire un coup quelque part ? » Tu lui lances rapidement un regard, lui souriant plus doucement, avant de finir de repasser ta ceinture.

Il se laisse doucement aller, doucement bercer dans les bras de cet inconnu. Se laisse emporter par cette vague d'émotion, par toutes ces sensations qui le parcourent de part en part. Ça n'a rien de semblable avec ce qu'il ressent avec William, rien de comparable, mais ça lui convient. Assez pour continuer, assez pour se laisser aller, assez pour oser prendre possession de ce corps, là, ici et maintenant. Assez pour oublier, l'espace de quelques instant, à quel point la vie sans lui est douloureuse. Il se laisse aller, accélérant le mouvement, serrant les mains du garçon dans les siennes, jusqu'à ce qu'il se sente partir, doucement, intensément, dans un dernier gémissement qu'il n'arrive pas à contenir.

La respiration se fait désastreuse alors qu'il s'écarte doucement d'Edward, récupérant les fringues que l'acteur lui tend. Il tente de calmer son petit cœur, de calmer ses ardeurs, se remettant doucement de ses émotions, enfilant ses fringues en s'étirant. Puis son regard se pose sur le jeune homme lorsqu'il ouvre la bouche, s'armant d'un léger rire à sa proposition. "Pour faire les choses bien, hein ?" Il sourit, enfile son tee shirt, dernier bout de tissus qui manquait à l'appel, avant de reposer son regard sur lui. Aucune envie de se poser, c'est trop tôt, bien trop tôt, mais quelque chose lui dit que ce n'est pas ce que le garçon veut. Haussant doucement les épaules, il fait mine de réfléchir. "Ça peut se faire, ouai." S'approchant doucement du garçon, il capture ses lèvres rapidement, souriant de plus belle. "Y'a un bar sympa pas très loin. Faudra prendre le métro, puisque ta caisse est en berne, et que ma bécane me lâche doucement, mais il vaut en vaut la peine. Si ça te tente ?"

Il ouvre déjà la porte de son bureau, regardant rapidement si personne n'avait débarqué entre temps, les lippes s'étirant en s'apercevant qu'une fois de plus ils étaient seuls dans le garage. Reposant ses iris sur Edward, il fourrait les mains dans les poches de son pantalon. "Tu me laisse me changer et je te rejoins ?" Un petit clin d'oeil avant qu'il n'ouvre la grande porte en métal, dévalant les escaliers pour rejoindre l'appartement. Luke ne se posait même pas la question, le laissant redescendre quelques minutes plus tard dans une tenue plus approprié. Un jean, une chemise noire parfaitement moulée qui laissait entrevoir ce que l'acteur connaissait déjà, et des basket tout aussi noires. Il s'approchait du garçon, se mordant la lèvre inférieure, laissant son regard se balader sur ce dernier. "Je t'ai pas trop fais attendre ? On y va ?"

Un instant puissant, intense et sans sentiments ni tendresse. Tout ce dont tu avais besoin et tout qui semblait convenir à Daryl vu la façon dont il se laissait aller dans tes bras. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et tu te rhabille rapidement après lui avoir rendu ses vêtements. Mais tu n’as pas envie de partir maintenant, tu as envie d’en apprendre plus sur l’homme pour satisfaire ta curiosité. Alors tu lui proposes de sortir boire un coup, façon de retarder ton départ. Et tu hausses les épaules, ton regard se baladant sur son torse avant qu’il ne le recouvre avec son haut sous ta moue frustrée. Mais tu ne dis rien, te contentant de sourire alors qu’il accepte et prend possession de tes lèvres rapidement. « Ouais, ça me tente bien. »

Et tu l’observe faire, le suivant hors du bureau alors que tu hoches doucement la tête. « Okay, je bougerai pas. » Et tu te poses contre ta voiture, sortant ton téléphone pour répondre à quelques messages en attendant que ton amant revienne. Tu répondis aux messages de la secrétaire qui s’inquiétait car tu n’avais pas donné signe de vie après avoir déposé ta voiture. La rassurant, tu lui dis que ce n’était pas nécessaire d’appeler ton agent alors qu’elle te disputait pour avoir osé ne pas lui répondre. Tu ne pouvais pas lui dire la vraie raison de ton absence téléphonique alors tu lui inventas une histoire comme quoi tu avais du prendre le métro et que des fans t’avaient abordés. Dans un sens, ce n’était pas totalement un mensonge puisque tu allais vraiment prendre le métro. Des bruits de pas attirèrent ton attention alors que tu rangeais ton téléphone, relevant le regard vers le brun alors qu’un sourire en coin prenait place sur tes lèvres. « Non, t’as été plutôt rapide. » Et tu hoches la tête, t’avançant vers la porte pour sortir du garage sans vraiment l’attendre, vérifiant tout de même qu’il te suivait. Peut-être devrais tu le prévenir que tu risquais de croiser des paparazzi ou fans qui vous prendrait en photo. Mais il n’y avait pas vraiment de risques, on pourrait seulement dire qu’on t’a vu te balader avec un ami en ville. Alors tu mets de côté ce détail avant de te tourner vers Daryl, ne te gênant pas pour regarder son torse que la chemise montrait parfaitement. « Je te suis, fais-moi découvrir les coins que tu connais. »

L'instant est aussi puissant que fugage. Il s'enfuit, comme si ce moment n'avait jamais eu lieux, alors que les deux hommes pourraient presque reprendre leurs vies là où ils les avaient laissées. mais Edward propose, demande à ce que cette rencontre n'en soit pas qu'une. Il veut apprendre de lui, apprendre à le connaître visiblement. Et là où Crane flipperait en temps normal, et lui demanderait de se barrer après avoir eu ce qu'il avait voulu, il sent en McKenzie autre chose que de l'intérêt. Il n'a pas l'air d'être le genre à s'attacher, pas le genre à s'attendre à ce que cette journée, cette soirée ensemble, débouche sur quelque chose... De plus. Alors il accepte, il sourit, capturant même ses lèvres de nouveau alors qu'il remonte rapidement, abandonnant son amant pour aller se changer. une tenue confortable, mais qui sait le mettre en valeur. Il redescend, rejoint le brun, alors que ce dernier lui laisse carte blanche quant à la destination.

Les mains fourrées dans les poches de sa veste, il n'ose pas montrer de signe d'affection. Après tout, même si ce moment était des plus... Satisfaisant... Tous les deux semblaient d'accord pour qu'il ne se passe rien d'autre. Peut être qu'ils retrouveront le même lit cette nuit, mais ça s'arrêtera là. Comme au bon vieux temps, ces moments où toutes celles qui partageaient les draps de Daryl devenaient rapidement des inconnues. Ou bien, comme Lou, des amies sans rien de plus. Il n'y avait que deux personnes à subir l’exception; Manon, sa femme, et William, dont il était encore complètement fou amoureux. Et encore et toujours, malgré ses effort, Will revenait dans sa tête, tandis ce qu'il faisait son possible pour le chasser de son esprit. Marchant jusqu'au métro, ils attendaient sagement ce dernier pour bouger jusqu'à un coin que Daryl connaissait bien, jusqu'à ce bar qu'il fréquentait souvent, notamment avec sa meilleure amie. Il laissait le brun entrer en premier, tournant son regard vers lui. "J'te commande quoi ?" Souriant doucement en sortant enfin les mains de ses poches pour la poser presque machinalement sur son bras. Il rejoignait le comptoir, prenant les commandes avant de rejoindre l'acteur pour lui tendre son verre. "On fait assez les choses bien pour toi ?" Ne pouvant empêcher un rire de s'échapper de ses lippes, Daryl trinquait avec lui avant de tremper ses lèvres dans le verre.

Tu es curieux, beaucoup trop à en croire les dires des personnes que tu côtoies régulièrement. Mais tu sais restreindre cette curiosité habituellement, la renfermant dans le fond de ton esprit et en te concentrant sur autre chose. Pourtant, tu n’y arrives pas cette fois-ci. Tu aurais pu t’en aller dès que tes vêtements auraient retrouvés ton corps mais tu ne le fais pas, proposant d’aller boire un coup quelque part à cet amant que tu connais à peine. Justement, tu lui proposes cela pour apprendre à le connaître. Pas que tu veuilles tester quelque chose avec lui, préférant de loin les relations physiques au relations sentimentales, mais il t’intrigue. Et il y a aussi cette histoire avec le mannequin. Et il accepte, te quittant quelques minutes pour aller se changer avant de revenir. Vous quittez le garage alors que tu l’observes du coin de l’œil. Tu étais rassuré sur un fait, aucun geste de la part de l’un ou de l’autre ne pourraient faire parler les journaux people. On pourrait juste vous décrire comme des amis si on venait à vous surprendre dans les rues.

Le bar n’est pas si loin si oublie le fait qu’une grande partie du trajet se passe dans le métro. Tu croises quelques regards curieux, sûrement des personnes suivant l’actualité et qui se demandent ce que tu peux bien faire ici. Mais personne ne vient te déranger et tant mieux. Et le bar apparu enfin devant tes yeux alors que Daryl te laissait entrer en premier dans le bâtiment, ton regard se perdant sur tout ce que tu pouvais voir avant de venir se poser sur lui. « Qu’importe, je te fais confiance pour choisir. » Tu t’approches d’une table un peu à l’écart, y prenant place alors que tu l’observes prendre vos commandes, ta tête appuyée contre ta paume. De ta main libre, tu attrapes le verre qu’il te tend en souriant, levant les yeux vers le ciel par automatisme. « Tu veux la réponse honnête ou celle qui flatte ton égo ? » Et tu caches ton sourire derrière le verre après avoir trinqué avec lui, l’observant quelques secondes avant de reposer le récipient sur la table. « Pourquoi New York ? ‘Fin, je veux dire pourquoi avoir choisi cette villes alors qu’il y en a des centaines beaucoup plus belles et agréable en Amérique ? »

Ce n'était pas sincèrement dans ses habitudes. Crane n'était pas du genre à s'envoyer en l'air après avoir à peine dit bonjour, encore moins sur son lieu de travail. Ou plutôt, ça ne l'était plus. Pendant de nombreuses années, il avait agit ainsi. Mais il n'était plus comme ça, plus depuis son arrivée à New York. le mariage avec Manon trois ans auparavant l'avait déjà calmé, parce que la jeune femme le surveillait de près, parce qu'ils habitaient ensemble, parce que vivre ensemble était devenu une habitude et qu'elle écrasait la moindre de ses conquêtes. Et puis il y'a eu William, et il n'a même plus -ne serait-ce que penser- à aller voir ailleurs. Mais Will n'est plus là, plus à ses côtés. Peut être que sa nature reprend le dessus ? Peut être qu'il avait simplement ce besoin de se sentir aimé, désiré, encore une fois.

A son grand étonnement, Edward lui avait proposer d'aller boire un verre. Il s'attendait déjà, pourtant, à ce que l'acteur fasse machine arrière, qu'il reparte une fois sa voiture réparée, et qu'il n'ai plus jamais de ses nouvelles. Qu'une fois les fringues récupérées, il oublierait Crane dans la seconde. Mais non. Il semblait curieux, désireux d'en apprendre plus sur ce garagiste. Et si Daryl n'avait pas été certain qu'il ne s'agissait pas là d'un rencard, il aurait refusé, probablement. Mais les deux hommes savaient bien que ce n'était pas le début d'une histoire, loin de là, et ça lui convenait très bien. Alors il avait accepté, prenant le temps de se changer avant de rejoindre le jeune homme. Un peu de métro et ils arrivaient rapidement jusqu'au bar, alors que McKenzie laissait à Daryl le choix du verre.

"Deux Whiskys". Une valeur sûre de son point de vue. personne ne dit non à un bon whisky, pas vrai ? Il ne serait probablement pas aussi bon que ce que le garçon avait l'habitude de boire, mais il était certain de son choix alors qu'il rejoignait le jeune homme à une table. Sa réponse le faisait rire alors qu'il prenait place sur sa chaise, trinquant avec le garçon, arquant un sourcil. "Je suis plus certain tout à coup !" Un énième rire avant que ses lèvres ne trempe dans le liquide ambré, prenant quelques gorgées, les yeux se reposant sur Edward à ses mots. Il haussait les épaules avant de répondre. "Très longue histoire." Si longue, si lointaine. Lui même avait dû mal à se rappeler pourquoi il avait débarqué ici. "Je suis venu récupéré mon petit frère, à la base. J'habitais Nevada City, et Jules s'est barré il y'a 8 ans. Je l'ai cherché partout pendant des années et je l'ai retrouvé ici, à New York. Je devais juste arrivé, parler à mon frère, et rentrer avec lui." Il soupirait doucement, reprenant une gorgée de son verre avant de murmurer. "Seulement ce petit con n'a pas voulu me suivre." C'était le moins que l'on puisse dire, puisqu'il avait préféré, et de loin, le vendre à Alex. Ce qui lui avait valu la pire torture qu'il ai vécu, à peine avait-il posé les pieds dans la ville. Il souriait doucement, presque timidement. "Les histoires de familles... C'est compliqué, hein ?" Plus compliqué qu'il ne le laissait croire. Mais il n'avait pas envie de se lancer dans les détails, pas aujourd'hui, pas avec lui. Son sourire s'était agrandie alors qu'il terminais enfin. "Et finalement, j'ai jamais voulu partir d'ici." Et pour ça, il en connaissait la raison principale; Will. Et depuis, il avait fait sa place, sa vie, ici, dans la grande pomme. Replongeant se slippes dans son verre, il demandait à son tour. "Et toi ? Pourquoi New York ? Avec ta notoriété et ton argent, tu pourrais aller n'importe où..."

Aller boire un coup après avoir profité d'un moment plutôt intense n'était pas vraiment dans tes habitudes. Du moins pas dans ce sens-là. C'était normalement en allant boire que tu rencontrais des hommes ou femmes avec qui tu te perdais le temps d'un échange intense mais sans attaches. Pourtant, tu venais de rompre cette habitude juste à l'instant. Alors que rien ne l'aurait laissé penser lorsque tu étais rentré dans ce garage. Mais vous voilà, dans ce bar après avoir déclaré que c'était pour faire les choses bien. Tu confias le choix des boissons au brun pendant que tu allais prendre place autour d'une table. Ton rire disparaissant derrière ton verre, tu hausses les épaules. "C'est dommage, tu aurais pu être agréablement surpris..."

Ta question posée, tu penchas la tête sur le côté en l'examinant. "J'ai tout mon temps et, aussi étonnant que ça puisse l'être, les écrivains adorent les longues histoires." Tu lui fais un petit sourire, l'incitant à prendre la parole alors que tu ramenais ton verre jusqu'à tes lèvres. L'écoutant sagement, tu tentais d'imaginer l'inquiétude ressenti lorsque son petit-frère avait décide de s'enfuir sans prévenir personne. Un hochement de tête léger vient répondre à sa question alors que tu déposes ton verre. "Cela serait beaucoup moins drôle si les histoires de familles n'étaient pas compliquées. La simplicité est toujours moins attirant que la complexité." Ta vie entière pouvait en témoigner, surtout celle que tu menais avant de devenir célèbre. Mais ce n'était qu'une histoire banale contrairement à d'autres donc tu n'avais aucune raison de te plaindre à propos d'elle. "New York a souvent cet effet là sur les personnes qui ne sont normalement que de passage."

Tu hausses les épaules face à ses question, prenant le temps d'y réfléchir alors que tu tortures ta lèvre inférieure. Tu ne t'étais jamais demandé pourquoi tu restais dans cette ville alors que pleins d'autres pourraient t'accueillir sans soucis. Et que tu n'aurais aucun risque au niveau de ta carrière puisque tu pouvais l'exercer partout dans le monde. "Sûrement parce que je vis à New York depuis une bonne dizaine d'années et que je me suis habitué à cette ville." Ce n'était pas la seule raison de ta présence actuelle dans la ville de la grosse pomme et tu le savais très bien. "A vrai dire, je serais sûrement parti vivre en France si je n'avais pas eu ma famille ici, ainsi que mon agence. Puis New York est une très belle ville même si elle ne fait pas vraiment partie des meilleures villes du monde." Tu te perdis pendant quelques secondes dans tes pensées, te remémorant la fois où tu avais failli partir vivre en France pour rejoindre ton ancien fiancé. Cela aurait sûrement été la pire erreur de ta vie maintenant que tu y repenses. "Après, la notoriété et l'argent ne font pas tout. On a beau être très connus et riches, ça ne remplacera jamais la convivialité des lieux que l'on connait dans nos villes d'origines."

Crane arquait doucement un sourcil, le sourire aux lèvres. "Ah oui ? Vraiment ?" Agréablement surprit ? Il en doutait, au vu du sourire moqueur qu'arborait l'écrivain. Et puis la question tombe alors que Crane s'affale un peu plus sur sa chaise. pourquoi New York ? La réponse était vaste, complexe. Il n'en avait partagé les détails qu'avec William, en y réfléchissant bien. Et il tentait tant bien que mal d'expliquer sa vie à cet inconnu. Inconnu, et pourtant, quelques minutes auparavant, il se perdait volontiers dans les bras de cet homme. Par désir, mais aussi pour oublier sa peine, sa colère, ce manque qui ampli sa vie. Il garde pourtant pour lui les principaux détails. Sa vie est assez complexe comme ça, inutile de l'étaler à tout le monde. Et puis il n'est pas certain de vouloir se rapprocher d'Edward à ce point, de le faire entrer dans sa , dans sa bulle à ce point là.

Il se contente du peu, du plus important. Évoque son petit frère, qu'il n'a plus revu depuis. Évoque sa fuite, ces huit années à le chercher partout, et puis sa trahison, aussi. Il omet, pourtant, de préciser qu'à cause de lui il avait fini dans un sale état. Qu'il aurait pu mourir ce jour là. Il oublie aussi de préciser que ce jour là, il a laissé entrer William dans sa vie. Un enchaînement de coïncidences totalement dingues . Il hausse les épaules à la réponses du garçon. "Si je te racontais l'histoire de ma famille, on serait encore là demain." Il ne peut s'empêcher de rire à cette pensée. Revoyant les images de ces histoires, de son côté Français, de son père qui n'était accepté. Son père qui n'était pas son père d'ailleurs. Cette histoire d'adultère, d'amour improbable, impossible. Encore une enchaînement de coïncidences plus folles les unes que les autres.

Daryl se pinçait les lèvres, hochant la tête. "Ouai, il paraît." En tout cas lui avait eu des centaines d'occasions et de raisons de partir, mais il ne l'avait pas fait. Rien, en soit, ne le retenait ici, si ce n'était les rencontres qu'il y avait faites. Lou, Luke... Will. Il clamait haut et fort que rien ne le retenait, mais même l'absence de Wallace n'était pas suffisante pour le faire partir. Pour l'éloigner de lui. Crane lui retourne la question, se redressant sur sa chaise en avalant une gorgée de son verre, les yeux rivés dans les siens. Ce n'était pas si désagréable, ce petit moment ensemble. Peu importe ce que c'était, il ne voulait pas indiquer de mot sur cette soirée. Ils profitaient, voilà tout. Il arquait un sourcil, écoutant sagement le garçon. "En France ? Pourquoi là bas ?" Reprenant une gorgée, il poursuivait, presque dans un murmure. "J'ai de la famille là bas. J'irais bien là bas un jour, moi aussi." Famille qu'il ne connaît pas, qu'il n'a jamais rencontré. Il ne sait même pas si ses grands parents sont au courant qu'ils ont des petits enfants. S'il serait bien accueillit. Sa mère ne lui avait jamais menti, il savait globalement où ils étaient, du moins à l'époque, mais rien n'indiquait qu'on lui ouvrirait les portes.

Daryl terminait son verre, souriant doucement. "Ouai, je suppose. Mais tu peux pas nier que ça impact grandement ta vie." Haussant doucement les épaules, il jouait avec le verre entre ses mains, mordillant l'intérieur de sa joue. "Que ça t'ouvre beaucoup plus de portes." Puis reposait son attention sur le garçon. "Rien que pour la France, par exemple. Si tu veux y aller demain, t'y va. Tu te pose pas de questions." Le sourire aux coins des lèvres, il déposait l'objet sur le côté, puis posait son coude sur la table, soutenant sa tête avec la paume de sa main, les yeux rivés sur McKenzie. "Alors que, sincèrement, moi je galérerais bien plus que ça." Ce n'était pas un reproche, loin de là. Mais lui devrait travailler bien plus dur pour payer l'avion, le logement. Trouver un moment pour fermer le garage, ou bien quelqu'un pour s'en occuper quand il n'y est pas. Détails dont - à son sens- Edward n'avait pas à se soucier.

il hoches la tête face à sa question, ne cachant pas plus son sourire amusé avant de hausser les épaules. "Vraiment mais vu que tu ne veux pas le savoir... Tu ne le sauras jamais. Mais il se concentre un peu plus sur les mots de son amant, l'écoutant parler de la raison qui l'a poussé à venir vivre à New York. Et il reste silencieux, cherchant à retenir le plus d'informations possible. Mais il ne rentre pas dans les détails, du moins c'est ce que l'écrivain imagine, mais ça lui convient parfaitement. Il n'as pas besoin de détail pour comprendre l'histoire qu'on lui raconte, sachant très bien qu'on pouvait aller directement au but sans devoir passer par de nombreuses axes parallèles.  Un petit rire s'échappe de ses lèvres avant qu'il ne secoue la tête. "Si ça peut te rassurer, ce serait sûrement pareil de mon côté. Les histoires de famille ont un impact plutôt important dans nos vies mais ça rend souvent ça plus intéressant." Et, ça, Edward le savait très bien parce qu'il avait deux famille. La sienne, celle qu'il connaissait depuis son adoption, et celle qui l'avait accueilli quand il s'était mis en couple quelques années plus tôt. Il en faisait toujours parti d'ailleurs, étant devenu le parrain de l'un des petits enfants. Alors il ne pouvait pas cacher le fait qu'il s'y connaissait en histoire de famille. Et la question lui revient alors qu'il prend quelques instants pour y réfléchir. Il pourrait très bien se trouver dans d'autres villes, dans d'autres pays, sur d'autres continents même. Pourtant il était encore là, à New York, après toutes ces années. Alors il explique calmement pourquoi New York et pas une autre avant de sourire à son amant. "La France est un pays magnifique, j'ai eu l'occasion d'y aller plusieurs fois avant de devenir connu et... J'aime beaucoup ce pays et les souvenirs que j'ai là-bas. Je parle français couramment en plus donc ce serait sûrement le premier pays où je me tournerais si je devais quitter l'Amérique." Il marque une petite pause, apportant son verre à ses lèvres, avant de reprendre la parole où fois celui-ci redéposé. "Je suis persuadé que tu pourrais te plaire là-bas. Enfin ça dépend si tu vas dans une grande ville ou dans un endroit plus calme."

Il écoute sagement les remarques du brun, vidant son verre à son tour avant de hausser les épaules. "J'imagine après j'ai pas l'impression d'avoir changé de style de vie depuis que je suis connu. Enfin... je fais sûrement plus de bêtises qu'avant mais en dehors de ça rien n'a vraiment changé." Et il rigole légèrement, se remémorant sa dernière bêtise en date, avant de se concentrer de nouveau sur son partenaire. "J'imagine que c'est vrai mais, contrairement à ce qu'on pourrait croire, la vie d'une célébrité est très cadrée lorsqu'on est suivi par un agent. Le mien ne me permettrait pas de partir sur un coup de tête loin de New York sans pouvoir remettre ma vie professionnelle en doute. Mais je vois ce que tu veux dire ! Après c'est mieux de prévoir à l'avance, tu trouves toujours de quoi régler un soucis si quelque chose ne se déroule pas comme prévu."