La mi-temps

Since : 21/11/2019

La soirée s'était bien déroulée aux yeux de l'acteur, ils avaient pu profiter du talent de leurs candidats et il avait lui-même pu être fier de celui qui représentait son équipe. Et il avait été heureux, s'amusant auprès des autres jurys et de ce lui qui était son mari. Il avait même appris que son chanteur, la personne la plus importante à ses yeux en dehors de sa propre famille, soutenait son équipe et qu'il avait remarqué que la bague était de retour autour de son cou. Et il aurait dû rester heureux mais il y avait fallu que la radio balance une bombe. Qu'elle parle de ce mariage déjà connu par le chanteur mais qui l'avait énervé. Et qui l'avait poussé à ne plus vouloir de l'écrivain, à le rejeter alors que ce dernier était au plus mal. Il ne pouvait pas comprendre comment Lennox pouvait lui faire ça, leur faire ça, après tout ce qu'ils avaient déjà vécus. Il était persuadé que leur relation était plus forte que ça, qu'elle pourrait résister à ce mariage qui n'était qu'une bêtise faite avec son ami. Une bêtise qu'il ne regrettait pourtant pas puisque ce n'était pas avec n'importe quel ami mais celui qu'il accompagnait régulièrement dans ses bêtises.

Et, une fois le prime terminée et les choix de candidats, annoncés, il était rentré dans sa chambre d'hôtel et avait eu la désagréable surprise de se faire attaquer de tous les côtés puisque la radio avait profité qu'ils étaient occupés pour balancer ses bombes. Il y avait eu Lennox, encore et toujours lui. Mais il y avait eu l'ancien amant de l'écrivain qui était venu l'accuser de tromperie indirectement. Et ça avait mis Edward sur les nerfs, ça l'avait agacé plus que raison. Puis il avait dû gérer une petite blondinette qui semblait bien agacée par le mariage entre Wyatt et Edward. Alors il avait tenté de lui faire comprendre que Wyatt, même s'il était un con, ne jouait pas avec elle et il semblait avoir réussi puisqu'elle n'était pas revenue vers lui. Mais le français lui était revenu, achevant Edward avec ses messages et son envie de sortir de sa vie. Sauf que Edward ne pouvait pas l'accepter, il ne pouvait pas le laisser quitter sa vie comme ça. Alors, en larmes, il était allé embêter son mari par messages et ce dernier lui avait conseillé que, si ce n'était pas Len qui venait à lui, c'était à lui d'aller chez lui.

Et c'est pour ça qu'il se trouvait en voiture, luttant contre les larmes qui menaçaient de couler une fois de plus, pour rejoindre le logement de son ainé. Il ne savait même pas s'il accepterait de le voir mais il ne pouvait, il ne voulait pas que ça se finisse comme ça. Et il arriva rapidement, se garant rapidement avant de rejoindre la porte de son amant qu'il frappa jusqu'à ce qu'il vienne lui ouvrir. Et il ne lui laissa pas le temps de parler, laissant ses paroles quitter ses lèvres alors que son regard humide cherchait le sien. "Je sais que j'ai merdé, je sais que j'aurais jamais dû épouser Wyatt sans t'en parler avant. Sans t'expliquer pourquoi je tenais tant à lui. Mais il n'est pas toi, ce n'est pas à lui que je pense jour et nuit lorsqu'on est séparés. Alors je t'interdis de décider de mettre fin à notre relation comme ça, de nous empêcher d'avoir cette seconde chance que l'on veut tous les deux. Merde ! T'as dis que j'étais l'amour de ta vie alors comment tu peux me dire ça ! Comment tu peux faire ça sans te battre encore un peu ! Je sais que je t'en demandes beaucoup, je sais que tu n'auras peut-être pas la force ou la patience d'attendre que je te pardonne mais ne me laisses pas ! Pas comme ça ! Pas par messages ! Et il se stoppe, cherche à retrouver son souffle alors que ses larmes coulent le long de ses joues.

@Lennox Masson

Since : 01/01/2020

Il regardait encore et encore son écran, cette stupide rumeur au sujet de ce stupide mariage avec ce stupide acteur. Et ça l'avait amusé, Edward, ça l'amusait de faire autant de conneries avec Every. Il le savait pourtant Lennox, il a même tenté de l'empêcher ce mariage, mais il serre les poings. Il serre ls dents pendant toute l’émission, à observer cette proximité, ces mots, ce flirt en direct à la télévision. Devant lui. Devant ses yeux. Pendant qu'il lui parle. Ca l'énerve, il éteint tout, et il porte son attention sur son portable. Et c'est le commentaire de trop, c'est l’hécatombe. Il comprend, mal, mais il comprend, persuadé que McKenzie se fiche de lui. Qu'il lui ment, qu'il est tombé amoureux de Wyatt, que c'est autre chose qu'une simple blague. Persuadé qu'il s'est fait manipuler, qu'il l'a perdu. Et il ne le supporte pas. Il n'arrive pas à l'imaginer dans ses bras à lui plutôt que dans les siens. Il n'arrive pas à supporter cette idée, alors il fait la pire des choses; Il envoie un texto. Et puis un autre. Encore un autre. Et Lennox prend la pire des décisions.

Il le quitte. Si tant est qu'il se passait encore quelque chose. Il n'en sait rien, il est perdu, mais il arrête. Il arrête de se battre, il n'en peut plus, il est à bout de souffle, à bout de nerfs. Il lui court après depuis trois ans, se prend des murs, revient à la charge. Il ne sait plus quoi faire pour le récupérer, et il en a marre. Il n'en peut plus de souffrir, il n'en peut plus de pleurer, il n'en peut plus et il regrette pourtant déjà sa décision. Il regrette déjà de lui dire que tout est fini. Il le regrette parce qu'il a mal, très mal, trop mal. Y'a son coeur qui le serre, sa gorge aussi, et les larmes qui viennent toutes seule. Eddy lui fait mal au coeur, il refuse de le laisser partir, mais Masson est bien en colère pour accepter de revenir en arrière. ET puis y'a cette fierté, cette foutue fierté mêlée à sa jalousie maladive. Il ne reviendra pas en arrière. Il est énervé, le téléphone entre les doigts, séchant inlassablement ces larmes qui coulent encore, et puis il jette son portable, qui vient s'écraser contre le mur. Il se brise, et tant pis. C'était impulsif, c'était rageux et ça ne lui ressemble pas, mais il est à bout, le chanteur.

Et puis il s'écroule sur le canapé, sans même ramasser ces bouts de téléphone qui parsèment la pièce. La tête entre les mains, il tente de calmer sa colère et sa tristesse. Il tente de réprimer ces larmes, mais elles refusent de s'arrêter, jusqu'à ce que quelqu'un ne frappe à la porte. Il ne veut pas ouvrir, il ne veut voir personne, mais ce quelqu'un frappe encore, encore et encore, et ça l'agace. C'est pas le moment, vraiment pas. Peu importe qui c'est, il a l'intention de l'envoyer chier. Alors il se lève, brusquement, ouvre la porte tout aussi brusquement et se fige. Il s'attendait à tout le monde. Tout le monde, mais pas lui. Son coeur loupe un battement avant de se mettre à battre plus vite que la normale. Il a toujours la main sur la poignée, les lèvres entrouverte, le regard rivé sur Edward qui parle un peu trop vite. Il ne lui laisse pas le temps d'en placer une, et le chanteur à les yeux rouges, humides, la gorge encore serrée. Il se déteste, il ne veut pas qu'il le voit comme ça. Il ferme les yeux, il reprend une contenance. "Wow, ralentit..." Il a ces larmes qui menacent encore de couler, alors qu'il évite son regard, secouant doucement la tête. "Tu crois que je me bat pas assez ? Mais j'en peux plus là, Ed. J'en peux plus, j'ai plus l'énergie, je sais même pas ce que t'attends de moi putain ! T'arrivera jamais à me pardonner, et je peux plus je-..." Il soupire, ferme les yeux, essuie d'un revers de la main cette larme qui s'échappe. "Tu veux pas que je te quitte par message. Pas de soucis." Il repose son regard sur Edward, et se brise le coeur tout seul. "C'est fini. C'est terminé. Moi j'arrête...."

Since : 21/11/2019

Il ne sait pas quoi faire, il ne sait pas ce qu'il pourrait faire de plus pour récupérer le chanteur qui ne répond même pas à son dernier message. Et il n'arrive même pas à lutter contre ses larmes alors qu'il comprend qu'il vient vraiment de perdre l'homme qu'il aime, qu'il ne pourra jamais plus le récupérer. Mais il ne veut pas l'accepter, il ne veut pas le laisser filer comme ça alors qu'ils ont déjà survécus à pire, qu'ils ont acceptés de s'offrir une seconde chance alors que l'écrivain aurait très bien pu ne pas lui offrir, surtout avec l'aveu qu'il lui avait fait la dernière fois qu'il s'était vu. Donc il ne pouvait pas laisser leur relation se finir comme ça, pas sur une dispute par messages inachevée, pas quand ils se trouvaient chacun derrière leurs écrans. Et il demande conseil à son ami, lui demande ce qu'il pourrait faire alors que son coeur se brise un peu plus. Et il sait très bien que l'acteur ne veut pas le voir retourner avec le chanteur, ne veut pas le voir souffrir encore plus pourtant c'est lui qui lui conseille de rejoindre Lennox. C'est lui qui lui conseille de ne pas le laisser filer et de se déplacer jusqu'à chez lui si ce n'est pas le chanteur qui vient. Et, comme toujours, Edward obéit et quitte l'hôtel sans prêter attention aux quelques journalistes encore présent. Il rejoint sa voiture, déposée par son agent durant la soirée au cas où il voudrait bouger sans l'en informer, et se rend jusque chez Masson. Il a le coeur qui bat fort, qui est brise, qui pleure autant que lui. Mais il se concentre sur la route et fonce directement jusqu'à la porte du chanteur.

Il tambourine contre la porte, s'inquiète de ne pas le voir ouvrir tout de suite, mais il prend directement la parole dès que la porte s'ouvre. Il ne lui laisse pas le temps de parler, par peur de ce qu'il pourrait dire, et livre tout ce qu'il a sur le coeur sans hésiter. Tout sauf le fait qu'il l'aime encore. Et il se tait enfin, reprend son souffle alors que Lennox fuit son regard. Et il prend la parole à son tour, il vient briser un peu plus le coeur de l'écrivain qui ne cherche même pas à trouver la force de ne plus pleurer. "Mais c'est toi ! Ce que j'attends de toi c'est de t'avoir entièrement ! De ne pas devoir m'inquiéter à chaque fois que je vois que quelqu'un te tournes autour en me disant que tu pourrais ne plus m'aimer assez pour craquer et aller vers cette personne ! Merde... tu veux pas comprendre que en me brisant il y a trois ans tu as aussi brisé la confiance que j'avais en moi ?! Que j'ai l'impression de ne plus pouvoir te suffire !" Et la suite de ses paroles affole l'américain, le font paniquer alors que les mots viennent l'achever sèchement. "Non ! Non, t'as pas le droit ! Je t'ai expliqué pourquoi je me suis marié avec Wyatt, je t'ai expliqué pourquoi je faisais des conneries avec lui et tu devrais pouvoir comprendre ça, non ? Merde, t'as pas le droit Len ! Tu peux pas nous faire ça !" Et il s'approche, se calme, alors que l'une de ses mains vient s'accrocher à son haut pendant que l'autre vient se poser sur sa joue. "Je t'en supplie Len... Je suis prêt à faire tout ce que tu veux pour que tu me pardonnes mais je te demandes juste de comprendre pourquoi je ne veux pas lâcher Wyatt maintenant que je t'ai expliqué la raison..."

Since : 01/01/2020

Il ne s'attendait pas à le voir, pas ce soir, pas comme ça. Il pensait à Julia, à ses frangins, à n'importe qui. Même Wyatt lui aurait semblé plus probable. Mais pas Edward, pas là, devant sa porte. Alors il se fige un instant, le chanteur, il regarde sans comprendre ce qui est en train de se passer. Il observe le garçon qui parle bien trop vite, peine à remettre les mots dans le bon ordre. Il sent sa gorge qui se serre, plus il parle, plus lui à dû mal à respirer. Et puis enfin il arrête de parler, laisse le temps à Lennox d'en placer une. Ca ne lui fait pas du bien, ça lui brise le coeur, mais il n'y échappe pas. Il les détruits, encore, face à face cette fois. Lui il assume ses dires, du début à la fin, même s'il regrette certains mots, il assume toujours le moindre de ses actes, le moindre de ses mots. Il le quitte, encore, en face cette fois, laisse couler ces larmes, laisse cette tristesse l'envahir de part en part. Ca fait mal, bordel, ça le tue sur place.

Et les dires de l'écrivain le tuent encore plus. C'est lui qu'il attend, mais Lennox n'est plus certain de ce qu'il veut. Il est perdu, complètement perdu, aveuglé par sa jalousie, sa haine envers l'acteur, sa peur de perdre l"homme qu'il aime aussi. Il réfléchit mal, pour ne pas dire plus du tout. Il fronce les sourcils, secoue la tête. "Ne pas me suffire ?! Mais putain je t'aime ! Je n'aime que toi, je n'ai besoin que de toi ! J'ai fais une connerie, la pire de ma vie. je la regrette, t'imagine pas à quel point. Mais j'ai pas fais ça parce que tu me suffisait pas... Je sais pas ce que j'ai eu. Je sais pas pourquoi j'ai fais ça. Y'avait tellement de changements dans ma vie, tellement de choses qui m'arrivait en pleine gueule. Les médias, la télé, les concerts, la fame... J'ai rien compris. J'ai déconnecté. Et j'ai déconné." Il n'était plus lui même, il s'est créer un double de lui même pour faire face aux changements, et s'est perdu en chemin.

Le brun reprend la parole, alors qu'un rire nerveux foule les lippes de chanteur. Un rire amer, furtif. "Ouai, t'en fais pas j'ai compris. Tu l'aime, ça tu m l'a bien expliqué." Et il lâche la poignée de la porte, s'engouffre à l'intérieur en la laissant ouverte. Il traverse le vaste appartement, rejoint la cuisine et se prépare un whisky. L'alcool. C'est pas la solution, mais c'est la sienne, toujours. Beaucoup trop. Beaucoup trop souvent. "T'es prêt à tout, mais pas à le lâcher lui. Tu dis que tu m'aime, que tu ne l'aimera jamais autant, mais tu peux pas le foutre de côté ton précieux Wyatt." Et il ponctue sa phrase en faisant claquer la bouteille sur le plan de travail. Il lui tourne le dos, il n'arrive même pas à poser son regard sur lui, les doigts crispés sur ce verre qu'il vide comme de l'eau. Et c'est au tour du verre de claquer, tandis ce qu'il se ressert. "Mais tu comprends pas, en faite je crois. Y'a pas que lui. Y'a pas que ton putain d'acteur. On peut pas se parler." Il se retourne, le regard remplit d'un mélange de colère et de tristesse qu'il pose sur Edward. "Regarde nous putain !" Il hausse le ton, laisse ses larmes couler le long de ses joues sans s'en soucier. "On peut plus se parler, on peut plus avoir un moment ensemble sans se prendre la tête ! C'est ça que tu veux ?! Qu'on passe notre vie à se foutre dans cet état ? Pas moi ! Putain pas moi !"

Since : 21/11/2019

Il ne sait pas à quoi s'attendre lorsqu'il débarque chez le chanteur, il ne sait même pas si ce dernier sera là. Ou s'il sera seul et c'est sûrement ça qui fait effraye le plus l'écrivain car, il le sait, il ne pourra pas supporter de voir Lennox avec quelqu'un d'autre alors qu'ils doivent discuter, qu'il doit l'empêcher de faire cette bêtise. De mettre fin à cette relation qui n'a même pas encore retrouvé sa place entre eux et que cette seconde chance que l'écrivain veut lui donner, veut lui laisser car il veut le retrouver, retrouver leur amour et cette tendresse dont ils faisaient preuve avant. Mais rien ne se passe comme prévu et il a l'impression que la situation lui échappe, qu'il n'est qu'un simple spectateur qui voit son corps agir mais qui ne sait même pas ce qu'il fait. Il sait pourtant qu'il a merdé quelque part, qu'il a merdé il y a longtemps même. Qu'ils n'en seraient pas là s'il ne l'avait pas mis dehors il y a trois ans, s'il n'avait pas ignoré ses messages et appels jusqu'à ce que le chanteur quitte New York. Mais il s'était rendu compte de son erreur trop tard, bien trop tard, et il n'avait rien pu faire pour récupérer le français qui s'était déjà lancé dans une autre relation entre temps. Alors il l'avait imité, s'était affiché avec des personnes différentes régulièrement juste pour attirer son attention. Et ça semblait fonctionner vu qu'ils s'étaient revus lors de cette séance de dédicace à Bordeaux, qu'ils s'étaient retrouvés l'espace d'un instant à l'abri des regards avant de se déchirer une fois de plus. Une fois de trop pour l'écrivain qui avait fini par craquer et essayer d'oublier, pour de vrai, son amant. Il était parti se perdre dans d'autres bras, tombant même amoureux d'un homme qui le brisa quelques jours avant que le chanteur ne revienne dans sa vie. Et il était fragile Edward, plus que fragile même. Il ne savait plus quoi faire.

Pourtant il était là, devant la porte de Len à lui dire tout ce qu'il a sur le coeur, à lui parler de cette crainte qu'il a de ne plus suffire au blond. De ne plus être assez important aux yeux de son amant même s'il dit l'aimer, n'aimer que lui. Et ses pleurs s'intensifient alors que, presque malgré lui, il laisse échapper un soupire de soulagement face aux dires du plus âgé. Il avait besoin d'entendre ça, de savoir qu'il était suffisant aux yeux du chanteur et qu'il n'aimait vraiment que lui. "Alors pourquoi tu t'es pas accroché à mon image ?! J'étais la seule chose qui ne bougeait pas autour de toi, qui ne changeait pas !" C'est presque dit dans un ton colérique alors que c'est juste de la tristesse qui s'échappe de ses lèvres.

"Mais putain ! Tu peux pas lire entièrement mes messages au lieu de retenir que ce qui t'intéresses ?!" Et il le suit à l'intérieur sans demander la permission, claquant la porte derrière lui sans y prêter plus d'attention que ça, alors qu'il n'arrête pas d'observer les gestes du blond. Et il fronce les sourcils en le voyant se servir un verre d'alcool, détourant le regard quelques secondes en soupirant. "Mais tu devrais comprendre pourquoi je ne peux pas ! Je te l'ai expliqué !" Et il sursaute une première fois en entendant la bouteille, une seconde fois en entendant le verre, alors qu'il fait un mouvement de recul instinctif. Il n'a pas peur de Lennox, loin de là, mais il n'aime pas les bruits forts, les bruits brusques qui sont là pour montrer l'énervement. Et il détourne le regard une fois de plus, vient le poser un peu plus loin et fronce les sourcils en apercevant des morceaux sur le sol. Il s'approche silencieusement, reconnait les éclats d'un téléphone brisé et fronce les sourcils. Et il comprend doucement alors qu'il revient aux côtés du blond, l'observant quelques secondes en silence avant de reprendre la parole. "Pourquoi... pourquoi est-ce que ton téléphone est explosé sur le sol ?"

Mais il oublie rapidement sa propre question lorsque Lennox se retourne vers lui, son regard se retrouvant happé par le sien alors qu'il y lit toute la colère que ressent le blond. Et ça lui fait mal, encore plus mal que les mots qu'ils s'échangent, encore plus mal que les sms où il lui a demandé de l'oublier. Il torture sa lèvre inférieure et en oublie tout le reste, se concentre seulement sur ses yeux et sur ses larmes alors qu'il n'a qu'une envie : le prendre dans ses bras. Mais ils ne pourront pas toujours résoudre leurs disputes de cette manière alors Edward lutte contre lui-même alors qu'il secoue la tête négativement. "Non ! Bien sûr que non ! Bien sûr que je ne veux pas ça... Moi je veux juste passer ma vie avec toi, pas qu'on se déchire à chaque fois."

Since : 01/01/2020

Il a merdé, il ne se rappelle même plus de ce qui lui est passé par la tête. Il y'avait tellement de changements, tellement de choses à gérer. La veille il était professeur, le lendemain il montait sur l'une des plus grande scène d'Europe. Et il n'a rien comprit. Il n'a pas comprit ce qu'il se passait, ce qui lui arrivait. Il n'a rien su gérer. Et il a bu, plus que de raison, il a bu et elle était là. Julia, SA Julia, sa princesse, ce trésor, cette douceur, cette beauté. Il n'a pas comprit, et ça aurait pu s'arrêter là, à une seule aventure, mais il est revenue vers elle, encore et encore. L'espace de trois mois, il a été à elle. Il n'oubliait pas son amant, il l'aimait plus que de raison, mais il s'est oublié lui même. McKenzie lui pose une colle, il ne sait pas lui même, évite son regard, secoue la tête. Il n'a pas la réponse. Il ne sait pas ce qui lui a prit. Il était loin, il était bien loin d'être celui qu'Edward avait connu. Il était sur la route, il était avec elle. Et il s'en veut. Mais il ne peut plus rien y faire. Il ne l'aime pas, cette fille. Il n'a jamais été amoureux d'elle.

Il s'engouffre dans l'appartement, entend la porte claquer sans y prêter attention. De toute façon il sait, Lennox, que le brun ne partira pas comme ça. Qu'il n'abandonnera pas si facilement, il le connait par coeur. Il sait bien qu'ils n'y échapperont pas. Alors il file dans la cuisine, il se sert à boire, lève les yeux au ciel et râle. "Tu l'aime, t'as besoin de lui, t'adore ses conneries ! C'est pas ce que tu m'a dis ?! Je retiens pas ce que je veux McKenzie, je retiens l'important. Le reste j'men tape !" Il considère l'amour qu'à l'écrivain pour lui comme un détail, parce qu'il à osé dire qu'il l'aimait. Qu'il aimait cet acteur de pacotille. Et c'est le plus important pour lui. Il fait claquer la bouteille, puis le verre, se ressert et pose son regard sur Edward, puis sur ce téléphone, au loin, brisé. Il hausse les épaules, les yeux rougies, s'enfile son verre, encore avant de lancer. "Parce que je l'ai éclaté contre un mur." De colère, de jalousie. C'est pas son genre. Il ne se met pas en colère, pas comme ça. Il n'est pas violent, il ne jette pas des trucs contre les murs. Mais il en a encore les mains qui tremblent. Et ce verre qu'il tient dans la main, il a envie de le jeter aussi.

Il secoue la tête, cale son dos contre le plan de travail, cherche à se resservir un autre verre, les yeux rivés sur le liquide qui y coule. "On peut pas faire l'un sans l'autre. Plus maintenant." Ils se le sont assez prouvés. Pourtant ils ont été heureux, ils ont été si complices. Il se souvient encore de leur relation, n'y voit aucune ombre jusqu'à sa faute. Il serre le verre, serre la mâchoire, les yeux rivés dessus. Il se hait, il se déteste tellement. Et il marque une pause le chanteur, avant d'envoyer valser l'objet contre un mur à son tour. Quitte à ce que ça laisse des traces, quitte à ce que liquide y reste ancré, à ce que les bouts de verres se plantent dans ses pieds demain matin. Il ne pense plus à rien. Il se hait, c'est tout ce qu'il retient. Et il pleure, il craque, il ne se retient plus, se laisse couler au sol, le dos contre le plan de travail, passant une main sur son visage. "J'ai tout foutu en l'air. Je peux plus réparer ça. T'arrive pas à le comprendre ça ! C'est fini, j'ai tout détruit y'a des années, merde !" Il repose son regard sur le garçon, rempli de colère, mais pas contre le brun, contre lui même, haussant le ton. "Mais putain déteste moi ! Haïs moi merde ! J'ai tout foutu en l'air, je t'ai trompé, je t'ai menti, je t'ai trahis ! Pourquoi est-ce que tu m'aimerais encore ?! Pourquoi est-ce que je mériterais une autre chance ?!"

Since : 21/11/2019

Il n'obtient pas de réponse mais, dans un sens, c'est presque moins douloureux que si le chanteur avait dû se montrer honnête avec lui. Car il lui avait fait comprendre, silencieusement, qu'il n'avait pas vraiment pensé à lui pendant ces trois mois passés loin de lui et Edward ne voulait pas de nouveau entendre cet aveu, ayant déjà assez souffert de tout ce qu'il avait entendu chez lui lorsque le chanteur était venu le rejoindre. Alors il ne fait pas une remarque de plus et le suit à l'intérieur de son logement, faisant claquer la porte sans s'en rendre compte, et il l'observe alors que Masson s'énerve de nouveau sur la relation qui unie les deux acteurs. Mais Edward ne comprend pas pourquoi son amant ne veut pas comprendre, ne cherche pas à se calmer, alors qu'il lui a révélé que son ami était malade. Qu'il pouvait le perdre à n'importe quel instant et que c'est pour ça qu'il ne veut pas perdre une seule seconde à ses côtés en restant inactif. Mais le blond ne semble pas avoir retenu son dernier message, semble s'être arrêté sur l'idée que Edward aimait Wyatt. Et ça agace le brun qui s'énerve à son tour. "Sauf que tu n'as pas lu entièrement ! Que tu comprendrais mieux si tu prenais le temps de lire entièrement mes messages au lieu de ne seulement les survoler et de retenir seulement ce qui t'intéresse !"

Il s'éloigne de lui quelques instants, attiré par des morceau d'un objet qu'il ne reconnait pas tout de suite au sol. Mais il finit par comprendre que c'est un téléphone, le téléphone du français, et il ne comprend pas ce qui a pu se passer dans sa tête pour qu'il fasse ça. Alors il revient vers lui, lui demandant calmement pourquoi son téléphone est dans cet état. "Depuis quand... Quand est-ce que t'as fait ça Len ?" Et il fronce un peu plus les sourcils, cherchant à comprendre pourquoi il aurait fait ça. Et une raison lui vient rapidement en tête, une raison qui lui fait peur puisqu'il ne veut pas croire qu'il a poussé son blond à faire ça. Et le regard de l'écrivain suit les gestes de Lennox, il ne fait aucune remarque pourtant alors qu'il aimerait tant que le chanteur ne touche plus à cet alcool. Il l'écoute sagement, silencieusement, ne pouvant qu'approuver ses dires. Et il garde le silence alors qu'il attend la suite, qu'il attend de voir ce que pourrait dire de plus Lennox. Parce que lui-même est perdu entre ce que lui dicte son coeur et ce que lui dicte son cerveau. Mais ce n'est pas sa voix qu'il entend mais ce verre qui vient se briser contre le mur, le faisant sursauter alors qu'il ne comprend pas ce qu'il se passe. Son regard se pose sur les débris de verre qui rejoignent le sol avant de venir se poser sur le blond dans un regard rempli d'incompréhension. Mais il ne réagit pas tout de suite, figé par un sentiment de peur qu'il ne comprend pas non plus. Il n'a jamais connu son amant comme ça, il ne l'a jamais vu être violent, alors ça l'effraie. Mais pas pour lui-même, il sait qu'il ne s'en prendra pas à lui. Non, il s'inquiète pour le blond et il a peur de ce que ce dernier pourrait faire. Alors il se rapproche instinctivement de lui, se laisse tomber à ses côtés avant de l'encercler de ses bras pendant qu'il l'écoute silencieusement. "Parce que tu penses vraiment que je m'acharnerais encore à vouloir te donner une seconde chance si je pouvais te haïr ? J'ai tenté de te haïr pendant trois ans, de te mettre tout ce qui se passait sur ton dos mais j'ai jamais pu t'oublier. J'ai jamais pu oublier mes sentiments pour toi..." Et il serre un peu plus fort, reste silencieux quelques instants avant de reprendre la parole plus doucement, plus faiblement aussi. "Parce que... je suis l'amour de ta vie. Et que tu es le mien ? Putain, même dans mon livre c'est pas aussi niais. Je te déteste Len de me faire dire ça. Mais je t'aime, je t'aime comme j'ai jamais aimé personne. Et si t'avais pas foutu ton téléphone en l'air, je suis sûr que tu aurais pu comprendre que l'amour que je porte à Wyatt est bien différent de celui que je te porte. Et je sais aussi qu'on peut reconstruire tout ça !"

Since : 01/01/2020

Il l'écoute à peine, il siffle ses verres à la vitesse de la lumière et évite d'écouter le brun. Pourtant, s'il tendait l'oreille un peu plus attentivement, il comprendrait. Il comprendrait tellement de choses. Mais il se contente de rester là, de se barrer la vue et l'ouïe, de les concentrer sur son verre qu'il vide encore et encore. Il pose pourtant le regard sur les débris, hausse les épaules, répond comme si tout était normal. Il l'a éclaté. C'est aussi simple que ça. Oui mais ça ne lui ressemble pas. "Je sais pas. On s'en fou." C'est pas l'important, si ? Il passe la question, pour mieux y revenir. "Parce que tu me prends la tête avec ton connard de mari ! Lui me prend la tête bordel ! T'as que lui à la bouche, t'as que lui dans ta vie !" Et ça l'a énervé. Ca l'a énervé de le voir à ses côtés, de voir ce scandales, de voir ces photos, de voir les commentaires. Il a craqué, Lennox. Il est bout, surtout. Il ne supporte même plus d'entendre son nom, encore moins dans la bouche de McKenzie. "On s'en tape, il est mort, c'est tout. J'en rachèterais un autre."

Et puis il craque, encore, il balance ce verre, l’explose contre le mur. Il laisse les bouts de verre éparpillés sur le sol, il s'en fou, il se fiche de tout. Il éclate en sanglot, s’effondre au sol. Il est en colère, terriblement en colère contre lui même. Il a tout gâché, il a tout détruit, et il ne comprend pas pourquoi Edward est là, à lui demander pardon. Pourquoi c'est lui qui file jusque chez lui. Pourquoi c'est lui qui semble avoir le plus mal, pourquoi c'est lui qui promet de tout faire pour lui. Il s'en veut encore plus, Lennox. Il ne mérite pas ça. Edward non plus. Et le brun le rejoint, l'entoure de ses bras, mais Lenny il ne bouge pas. Il n'arrive pas à bouger, fourre sa tête dans l'une de ses mains, se recroqueville, les genoux ramenés contre son corps, l'autre main calée contre l'un de ses genoux. Il persiste, encore, serre un peu plus Masson contre lui alors que le blond s'abandonne finalement. Il le prend dans ses bras, s'accroche à lui comme une nécessité. Il craque, dans ses bras , le serrant contre lui. Mais ça le soulage, il se sent un peu mieux, calé, il y trouve sa place.

Ca le soulage, surtout, de l'entendre dire qu'il l'aime encore. Il en soupire, il en tremble même, calant son front contre le sien. Et il en peut pas s'empêcher de lancer entre deux sanglots. "Tu vois tu me hais..." Il secoue la tête, écrase un pouffement entre ses lèvres. "C'est encore plus niais dans ton bouquin, arrête." Et puis il repose sont regard sur lui, pose un main sur sa joue, reprenant un air plus sérieux. "Je t'aime bordel. Je t'aime à en crever. Mais j'ai peur. Je te mérite pas, tu mérite bien mieux que moi. Tu mérite bien mieux que ça. Que ma colère, que ma jalousie, que mes crises de nerfs. Tu mérite bien mieux qu'une loque alcoolique qui se tape une blonde dès l'occasion se présente alors que tu l'attends." Il s'auto détruit, comme jamais. Lui qui est si fier de lui, lui qui est toujours droit. Lui qui se vante, sans arrêt, qui se met lui même sur piédestal. Il se détruit. "Je peux pas te demander ça. Je te détruis. Je nous détruis. Je nous brise depuis trois ans, à la moindre occasion. J'assume pas. J'assume putain de pas ce que j'ai fais."

Since : 21/11/2019

"Non on s'en fout pas ! Merde, imagine si un de tes proches a un accident ou une connerie du genre, comment on fait pour te prévenir ?! Puis on était en train de discuter merde, t'aurais pu éviter de faire ça alors que je répondais à tes messages !" Et ça agace l'écrivain de voir que le chanteur se moque de ce qu'il a fait, se moque d'avoir détruit son téléphone sur un coup de sang alors qu'il n'est pas comme ça d'habitude. Qu'il n'a jamais été comme ça et Edward le sait très bien. Il le connait depuis toutes ces années, il sait très bien comment va réagir son amant à chaque problème alors il a dû mal à comprendre qu'il se soit laissé entrainer par sa colère ou sa jalousie, ou quelque soit le sentiment qu'il ressentait, au point de démolir son appareil. Et il obtient une réponse finalement alors qu'il grimace, comprenant petit à petit que le blond n'a pas lu le dernier message, qu'il n'a sûrement même pas remarqué qu'il lui en avait envoyé un. "J'ai pas que lui dans ma vie et tu le sais très bien ! Tu sais très bien que c'est toi qui occupe la place principale dans ma vie donc arrête un peu ! Pourquoi tu cherches toujours à détourner ce que je dis pour t'énerver ? Tu pourrais pas avoir un peu confiance en moi et croire ce que je te dis ?!"

Et le chanteur craque sous les yeux du brun, il s'effondre au sol alors que Edward ne sait pas quoi faire, ne sais pas comment réagir. Il est perdu, complétement perdu mais fini par réagir et se précipiter à ses côtés pour l'enlacer et le laisser parler. Ses propres larmes continuent de couler mais il n'y prête pas attention, comme souvent, préférant se concentrer sur celles de Lennox. Ce dernier ne réagit d'ailleurs pas tout de suite à son étreinte, l'ignorant presque. Mais il finit par se laisser aller dans les bras de l'écrivain, l'enlaçant à son tour, alors que le brun l'attire un peu plus contre lui. Il a dû mal à supporter cette vision destructrice de l'homme qu'il aime mais il ne dit rien, caressant ses cheveux alors qu'il prend la parole à son tour. Et il sourit doucement en l'entendant soupirer, posant ses lèvres délicatement contre sa tempe, avant de lever les yeux au ciel face à sa réplique. "Bébé... tu continues de retenir que ce qui t'intéresses..." Mais il sourit tout de même, conservant sa main dans ses cheveux alors qu'il hausse les épaules face à sa remarque sur son livre. "Peut-être que oui, peut-être que non." Mais la conversation redevient petit à petit sérieuse alors que la main du blond trouve sa joue et que leurs regards se retrouvent. Et Edward s'y perd sans hésiter, ne lâchant pas une seule seconde son regard du regard. Mais il se concentre sur ce qu'il lui dit, se concentre sur ses paroles qui le blesse mais qu'il peut contrer. "J'en ai rien à faire de tout ça, de ce que je mérite ! C'est toi que je veux, c'est de toi dont j'ai besoin ! Et puis d'où tu te permets de décider de ce dont je mérites ou pas ?! Je suis assez grand pour décider de qui je veux dans ma vie ou non ? Et c'est toi que je veux dans ma vie." Et il marque une pause, vient poser son front contre le sien, avant de soupirer légèrement. Il ferme les yeux quelques secondes, sa main libre venant caresser sa joue alors que l'autre reste dans les mèches blondes. Et il finit par rouvrir les yeux, s'écartant légèrement pour plonger son regard dans le sien. "C'est toi que je veux, toi et personne d'autre. C'est égoïste, je le sais, mais je ne veux pas te laisser partir. Je ne veux pas que tu m'oublies ou que tu ailles faire ta vie avec une autre personne. Car c'est moi qui devrait être à tes côtés." Et il se redresse, se rappelant subitement de quelques chose, pour fouiller dans sa poche et sortir son téléphone qu'il déverrouille avant de lui tendre. "Regarde... le dernier message. Je t'expliques dedans pourquoi je ne veux pas m'éloigner de Wyatt. D'ailleurs, ce dernier risquerait de me tuer en apprenant que t'es au courant de ça donc t'auras pas intérêt à le laisser fuiter !"

Since : 01/01/2020

Il n'y a pas pensé, Lennox. Il a tout balancé sans se soucier du reste. Sans savoir si on aurait besoin de lui, sans savoir si on l'appellerait. Il ne voit que le matériel, il sait que dès demain il en rachètera un, il s'en tape, le chanteur. Mais pas Edward. Edward ça l'inquiète. Probablement parce que ce n'est pas son genre. Il pète un plomb, lui même ne comprend pas ce qui lui arrive. Il se sent si mal, au fond, il accumule depuis trois ans colère, jalousie, et honte. Il accumule sans en parler, il accumule et fait le fier. Mais il est détruit de l'intérieur, il n'est plus le même depuis que McKenzie à quitté sa vie. Il secoue la tête, il évite le regard du garçon. "Je cherche pas, Ed ! J’énonce un fait ! T'as que lui en bouche, merde ! Comment tu veux que j'ai confiance en toi, quand tu me dis que tu m'aime et que t'épouse l'autre abruti derrière ?!" C'est mesquin, c'est de mauvaise foi, il le sait. Il le sait qu'il n'est pas un bon exemple. Il l'a fait, lui aussi, en épousant Diana.

Et puis il craque, il s'effondre après avoir éclaté un verre contre un mur. Après avoir été violent pour l'une des premières fois de sa vie. Il s'effondre, s'écroule, se recroqueville sur lui même. Ca non plus ce n'est pas lui, ce n'est pas son genre. Mais il sature, et l'alcool doit jouer aussi dans le processus. L'écrivain le prend dans ses bras, alors que Masson s'y perd, le serre un peu contre lui, comme une bouée de sauvetage. Il a peur qu'Edward ne s'enfuit, qu'il le quitte, qu'il parte de ces murs et qu'il l'abandonne. Mais il a aussi peur qu'il reste, qu'il le fasse souffrir. Il ne le mérite pas, pas le moins du monde.Ce n'est pas au goût de l'acteur qui le contredis automatiquement. Qui s'offusque même des propos du chanteur. Lennox secoue doucement la tête, cale son front contre le sien. Il le laisse finir, mais il ne comprend pas. "Comment tu peux encore vouloir de moi... ?" Il ferme les yeux un instant, avant de relever finalement le regard vers lui. "Je détruis tout ce que je touche, je fais du mal à tout le monde... Toi, Julia, Diana, Aaron... Tout le monde." Tout ceux qui ont partagé sa vie. Il se sent pour responsable de ces échec, de chacun d'entre eux. Il s'en veut, Lenny, tellement, de toutes ces pages qu'il ne ferme pas.

Et puis Edward se redresse, cherche son portable, laissant Masson dans l'incompréhension. Il se redresse à son tour, balaye ces larmes de ses joues avant de prendre en main ce que lui tend son amant. Et puis il se fige, fixe l'écran, se redresse d'un bon. "Malade ?! Comment ça malade ? Tu déconne ?" Il le hait, du plus profond de son coeur, mais ça ne l'empêche pas de ne pas vouloir sa mort pour autant. De s'inquiéter soudainement. "Attends attends... Ce mec s'enfile tout ce qui passe, drogue et alcool comprit... Et tu veux me faire croire qu'il est malade ? Soit il se fou de ta gueule, soit il complètement con putain !" Il repose son regard sur Edward, lui retend le téléphone après avoir lu le message jusqu'au bout. Jusqu'a ce "Je quitterais ta vie" qui lui déchire le coeur. Et puis il soupire, secoue la tête. "C'est pas ce que je veux..." Il baisse le regard, ramène une nouvelle fois ses jambes contre lui. "J'ai juste l'impression de foirer tout ce que je fais. Et je veux pas tout foirer avec toi. T'as assez souffert par ma faute." Il tourne doucement la tête, hésite un instant avant de poser sa main sur la joue de McKenzie. "Et c'est totalement égoïste, mais je suis pas prêt, non, à renoncer à toi." Ce serait pourtant la meilleure chose à faire. Pour lui, pour eux, pour tout ce mal qu'ils se font. "Reste... Reste cette nuit."

Since : 21/11/2019

Il s'inquiète, il s'agace, il s'énerve et il est même prêt à disputer son amant lorsque ce dernier semble se moquer du fait qu'il peut inquiéter ses proches en ne répondant pas aux messages, en ne les lisant même pas. Et il s'énerve encore plus en l'entendant parler de l'homme avec qui l'écrivain s'est marié. Le chanteur fuit son regard alors qu'il lui répond et que Edward se fige à l'entente de ses paroles. "T'es sérieux ?! Tu me reproches vraiment d'être marié alors que tu as fais exactement la même chose ? Que tu l'as fait alors que je pensais que tu m'avais déjà oublié ? Que tu serais sûrement encore marié avec cette femme si on ne s'était pas revus en France ? Puis, merde, c'est qu'un mariage, pas la fin du monde ! Je ne lui ai pas promit fidélité, lui non plus d'ailleurs, et je n'ai rien fait avec lui si ça peut te rassurer !" Pas depuis qu'il l'avait vu au Macumba, pas depuis que son cœur avait décidé de ne battre de nouveau que pour lui. Il n'avait pas côtoyer d'autres personnes d'ailleurs, inconsciemment sûrement, si ce n'était ces quelques baisers échangés avec celui qui est devenu son mari. Des baisers presque naturels pour lui, des baisers correspondant à des salutations comme lui avait rappelé la blonde qui était venu le voir par messages plus tôt dans la soirée. Ce n'était rien de romantique, ça ne l'avait jamais été, mais il mentirait si il disait qu'il n'y avait pas un sentiment plus fort que de l'amitié entre eux. Et qu'il le suivrait dans n'importe laquelle de ses bêtises s'il venait à lui demander de l'accompagner.

Et le français craque, fait exploser ce verre qu'il tenait contre un mur en provoquant un sursaut chez le plus jeune des deux. Il n'est pas habitué à la violence, il s'en éloigne toujours le plus possible, alors il est encore plus perturbé qu'en temps normal en voyant Lennox avoir un excès de violence. Pourtant il se précipite à ses côtés quand il le voit s'écrouler au sol, quand il voit qu'il craque entièrement, et vient l'entourer de ses bras afin de lui montrer qu'il est là. Il souffre de voir son amant dans cet état là, il a dû mal à supporter cette vision mais il ne dit rien et se contente de se montrer doux. Et leurs front se retrouvent après que le brun se soit énervé en entendant ses propos. Il continue de se montrer doux, caresse même sa joue, alors qu'il fronce les sourcils face à sa question. "Et toi ? Comment toi tu peux encore vouloir de moi alors que je t'ai mis dehors, que je t'ai fais souffrir..." Il se fige quelques secondes en l'entendant prononcer plusieurs prénoms, en entendant un qu'il ne connait pas. Mais il ne réagit pas sur ça, ne dit rien sur ces prénoms, alors qu'il s'éloigne légèrement pour le regarder. "Je t'ai fait du mal moi aussi, je t'ai détruit pourtant tu veux toujours de moi, non ? Alors arrête. Arrête de dire et penser cela, tu n'es pas comme ça bébé..."

Puis l'écrivain s'écarte pour chercher son téléphone, le déverrouille afin d'afficher la discussion qu'ils ont ensemble. Il le laisse lire alors que son regard reste fixé sur lui, qu'il ne le quitte pas du regard et qu'il grimace en voyant sa réaction. "J'aimerais... J'aimerais tellement que ce soit une blague Len... Mais il l'est vraiment." Et il lève les yeux au ciel face à sa seconde réaction, secouant doucement la tête. "Il se moque pas de moi, il est même très sérieux. Je... Il a fait un malaise devant moi une fois et j'ai cru le perdre ce jour-là, je ne savais pas encore pour sa maladie à l'époque donc j'étais terriblement inquiet. Et il a fini par m'expliquer, me parler de cette maladie dont il souffre." Et Lennox continue de lire le message alors que Edward soupire doucement, essayant de se débarrasser de ce souvenir qu'il n'apprécie pas vraiment. Récupérant son téléphone, il hausse un sourcil face à sa réponse et l'observe avant de venir se caler de nouveau contre lui. "Tu ne foires pas tout... arrête de penser comme ça Len.." Il sourit légèrement et laisse sa tête se poser contre sa main. "Alors soyons égoïste à deux, ça nous réussit plutôt bien lorsqu'on reste juste entre nous. Non ?"

Il hoche la tête quand il lui demande de rester, se redresse et le force à déplier ses jambes avant de venir s'asseoir dessus et de l'attirer à lui pour l'enlacer confortablement, pour lui faire comprendre une fois de plus qu'il est là. "Autant de temps que tu voudras... Mais il faudra que je retourne à l'hôtel, je dois continuer l'émission." Son front vient retrouver le sien, il ferme les yeux alors qu'il soupire de confort. Il laisse un silence s'installer entre eux avant de s'écarter et de déposer ses lèvres sur son front. "You and I will always be unfinished business."

Since : 01/01/2020

Il n'est pas habitué à la violence, pas habitué à s'énerver. Pas habitué à lancer des objets contre les murs, à hurler, à crier, à pleurer de la sorte. C'est un ouragan dans sa tête, dans son coeur. Il se sent si mal, Lennox, tellement jaloux, tellement honteux aussi. Il a honte depuis trois ans, n'assume pas d'avoir trahis l'homme le plus important de sa vie, l'amour de sa vie. D'avoir osé trompé Edward quand lui l'attendait, quand lui avait confiance en lui. Comment pourra t-il seulement avoir de nouveau confiance en lui ? Comment pourra t-il le reprendre après tout ça ? Après avoir passé trois mois dans les bras de Julia ? Après avoir mentit tout ce temps. Par omission, certes, mais ça reste du mensonge. Il hait le mensonge... Il est si loin de ce qu'il aurait voulu être. Ils auraient pu avoir une belle vie, ensemble. Mais il a tout gâché, et il atteint son point de rupture après trois ans à accumulé autant d'émotions. "C'est qu'un mariage, pas la fin du monde ? T'es sérieux ? Tu t'entends parler ?" Il hausse le ton, secoue doucement la tête. Il est de mauvaise foi, il le sait. "Justement Ed ! Je l'ai quitté, moi Diana. Je l'ai quitté pour toi, je l'ai quitté parce que je t'aime, je l'ai quitté parce que j'ai réalisé que j'avais fais l'erreur de ma vie, merde !" Et puis il marque une pause, pose son regard sur le garçon, avant de reprendre doucement. "Qu'est-ce que tu veux m'entendre dire ? Que je l'aimais ? C'était pas le cas ! Je ne l'aimais pas Diana ! J'ai cru l'aimer, j'ai cru que ça m'aiderais à avancer, à t'oublier. C'était débile, égoïste... Mais j'ai cru que je pouvais tourner la page. Et quand on s'est revu j'ai... J'ai réalisé que quoique je fasse, tu sera toujours dans ma tête."

Sa dernière phrase est douce remplie d'émotion. Il a déjà avouer à Edward qu'il n'aimait pas Diana, mais lui avait-il seulement dit tout ça, de cette manière ? Et puis il implose, il explose. Il craque sous la pression, sous la colère, sous la tristesse. Il s'effondre dans les bras de son amant, le serre contre lui de peur qu'il ne parte. Recroise doucement ses iris. "Je le méritais... Et j'y peux rien, je t'ai dans la peau. Dans tous les sens du terme." Doucement il sourit, remonte son tee shirt, laisse l'écrivain découvrir cette plume sur son flanc. "J'ai pas pu m'en empêcher, je crois que c'est le premier que j'ai fais quand je suis parti..." Ou du moins quand Edward l'a quitté et qu'il s'est retrouvé sur la route avec Rampage.Puis finalement, il enlève totalement son tee shirt, prenant doucement la main de McKenzie pour la poser sur sa poitrine. Il hésite, un instant, le laisse poser son regard sur cette petite lettre. Ce petit "E", caché, bien caché, entre tous les tatouages qu'il porte.

La discussion redevient sérieux, bien trop sérieuse. L'acteur, ce maudit Every, il est malade. Et Lenny peine à le croire. Lui, il le voit partir en vrille, dans la décadence la plus totale. Il comprend, un peu mieux. Il ne l'aime pas plus pour autant, mais il comprend l'attachement particulier qu' Edward lui porte. "Putain..." Il ne sait pas quoi en dire, se demande simplement si Wyatt n'a pas perdu l'esprit. "C'est grave à ce point ?" Est-ce qu'il va mourir ? Il est perdu, Lennox, il peine à comprendre. Et puis surtout, il se flagelle. Il se hait. Il à peur de faire souffrir l'homme qu'il aime, de foirer de nouveau. IL a l'impression que tout s'écroule autour de lui. Caressant sa joue, Edward tente de le rassurer, lui décroche même un sourire tandis ce qu'il se perd dans son regard. "Ouai... Faisons ça..." Être égoïste à deux, se laisser une autre chance. L'idée lui plaît, évidemment.

Docilement, il laisse ses jambes se rabattre, il laisse l'acteur se faufiler dans ses bras, le serre contre lui. Il soupire, Lennox, de soulagement, d'amour aussi. Il n'est bien que dans ses bras, il l'oublie juste un peu parfois. Il ferme les yeux, calé contre lui, front contre front. C'est doux, c'est tendre, c'est leur amour, leur complicité qu'il retrouve, doucement. Et ça lui fait un bien fou. Edward l'apaise, encore et toujours. Il calme ses craintes, calme ses doutes, sa colère, sa peine aussi. Il le calme lui. Masson sourit doucement à sa remarque, laisse ses yeux fermés, murmurant doucement pour lui répondre. "I's not always easy... But it's always worth it." Et doucement il se redresse, pose les yeux sur son amant, passant sa main dans la chevelure du brun avant de déposer doucement ses lèvres contre les siennes. Il l'aime. Bordel qu'il l'aime.

Since : 21/11/2019

"Oui je suis sérieux ! J'ai bien survécu au tien avec cette femme et je n'ai pas agi comme si c'était la fin du monde !" Sa colère monte d'un seul coup avant de se stopper, de s'arrêter net à l'entente des mots de son amant. Et il baisse le regard quelques secondes, n'arrivant pas à cacher ses joues qui rougissent subitement. Même s'il pensait que c'était pour lui qu'il avait divorcé, il n'en avait jamais vraiment eu la confirmation. Du moins pas de cette manière. Alors il se calme doucement et relève le regard vers lui, cherche son regard du sien avant de sourire doucement, presque hésitant. "Vraiment... Tu l'as vraiment quitté pour moi... ? Pourquoi est-ce que t'es pas revenu plus tôt Len..." Ils n'auraient pas souffert une année de plus, ils ne se seraient pas déchirés pendant une année interminable avant de se retrouver soudainement dans cette boite de nuit. Et, malgré lui, il est soulagé que Len ne soit pas arrivé plus tôt dans la soirée. Qu'il ne l'ait pas vu avec l'homme qui l'avait accompagné à cette soirée mais qu'il l'avait juste surpris avec Wyatt. Parce que c'était Wyatt et que Wyatt et Edward c'était un duo aussi étrange que fort. Qu'ils ne se lâcheraient pas et que ce n'était pas surprenant de les voir ensemble. Son attention vient se porter de nouveau sur le chanteur alors que ses yeux s'humidifient un peu plus en entendant ses propos. "Tu seras toujours dans la mienne aussi... J'ai même l'impression que tu m'as jeté un sort Len..." Et cela serait sûrement possible s'ils étaient dans un monde parallèle, dans un monde où les sorts et filtres d'amour existent.

Et il se retrouve rapidement à le serrer contre lui quand il s'effondre, quand il craque. Ça brise l'américain de voir son amant dans cet état et il cherche à le rassurer. Il se montre doux, très doux, assez pour faire comprendre au blond qu'il l'aime plus que tout. Et il fronce les sourcils face à sa remarque, secouant négativement la tête mais il ne répond rien. Il ne peut pas puisque son regard suit les mouvement de Lennox, le regard soulever son t-shirt et se pose sur ce tatouage qu'il voit sur sa peau. Il l'a déjà vu, il y a longtemps, mais il ne se doutait pas qu'il lui était destiné. Alors il sourit et vient le toucher du bout des doigts, en dessine les contours avant de reporter son regard sur le blond quand ce dernier enlève entièrement son t-shirt. "Tu me surprendras toujours bébé... Mais je l'aime, vraiment." Et il le laisse prendre sa main libre, le laisse la guider sur son torse et suit les mouvement du regard avant d'écarquiller les yeux. Et son sourire s'agrandit un peu plus alors qu'il observe cette lettre, sa lettre. Il s'en veut presque de ne pas l'avoir vu avant, de n'avoir jamais remarqué ce tatouage qui signifiait pourtant tout pour eux.

Et la discussion dérive sur le mari de l'écrivain, sur cet ami pour qui il serait prêt à tout. Il fait lire ce message, ce dernier message, qu'il a envoyé au chanteur alors que ce dernier ne pouvait déjà plus le lire. Sa réaction ne le surprend pas vraiment, peut-être qu'il aurait eu la même à sa place s'il n'était pas au courant de tout ça. Mais il ne peut s'empêcher de grimacer et de lever les yeux au ciel avant de lui faire comprendre qu'il est sérieux. Une nouvelle grimace vient se figer sur ses lèvres alors qu'il hoche la tête, qu'il retient les larmes qui veulent déjà couler. "C'est... putain il va vraiment me tuer. Si j'ai bien compris, il a une maladie au cœur et elle est grave... Et il ne veut pas écouter les médecins, il veut juste profiter de sa vie. C'est pour ça que je le suivrais dans tout ce qu'il veut du moment qu'il me le demande et que je sens que ce n'est pas vraiment trop dangereux." Mais il se concentre sur le chanteur, oublie son ami l'espace de quelques instants pour se concentrer sur l'homme qu'il a contre lui actuellement. Et il lui propose d'être égoïste à deux, de ne se soucier que d'eux et de cette relation entre eux. Car les autres n'ont pas besoin de s'impliquer dedans, n'ont pas besoin de se mêler de tout ça. "Dès maintenant... et pour le plus de temps possible, on s'occupera du reste plus tard..."

Il fait en sorte de déplier les jambes du blond et de venir se faufiler entre ses bras et sur ses genoux, de le serrer contre lui et de profiter de cette tendresse qui lui manque tant. Il essaye de rester le plus doux possible, de lui prouver par de gestes simples qu'il est là. Et il prononce cette phrase, cette pensée qui le parcourt depuis trois ans maintenant. Parce que ça ne sera jamais fini entre eux et qu'il le sait. Qu'il empêchera toujours le français lorsque ce dernier voudra une fin qui ne lui plait pas. Et il sourit à l'entente de sa réponse, laisse son regard retrouver le sien. Mais il ferme bien assez vite les yeux, se laissant aller dans ce baiser qui lui fait un bien fou. L'une de ses mains plonge de nouveau dans sa chevelure dorée alors que l'autre vient se poser sur son torse, à l'endroit où se cache sa lettre. Et il approfondit le baiser, l'utilise pour transmettre ses sentiments qui le brule depuis toutes ces années. Car il sera toujours le seul pour qui Edward serait prêt à s'enflammer et qu'il veut lui rappeler. Mais il ne veut pas être brusque, pas aujourd'hui. Alors il se détache doucement de ses lèvres et vient les poser dans son cou, y déposer des baisers si légers qu'il n'est même pas sûr de les déposer. Puis il se montre légèrement plus franc et laisse une marque sur la peau de son amant. Car, s'il est à lui, le chanteur l'est lui aussi et qu'il tient à le rappeler inconsciemment. Puis il se redresse et sourit, sa main remontant jusqu'à sa joue qu'il caresse doucement. "Avec tout ça, j'ai pas eu l'occasion de te le dire sans être énervé... Mais je t'aime, je t'ai toujours aimé..."

Since : 01/01/2020

Il ne le lui avait pas dit, pas comme ça. Il n'avait jamais eu le courage de lui avouer qu'il était l'unique raison de cette rupture. Qu'en rentrant de cette dédicace à Bordeaux, qu'après l'avoir revu et avoir partagé ce moment ensemble, il avait rompu avec Diana. La version officielle ; Elle l'avait quittée, et personne n'en savait la raison. Aucun d'eux n'avaient voulu en parler. Diana avait sa fierté, elle connaissait la vérité mais refusait que le grand public ne s'en mêle. Et si les rumeurs sur une potentielle maîtresse y allait bon train, personne n'a jamais cherché plus loin. Lennox avait gardé le secret, jusqu'à aujourd'hui, avouant à son amant que c'était pour lui, et uniquement pour lui, qu'il avait tout quitté en rentrant chez lui ce soir là. Il hausse les épaules, évite le regard de son amant un instant. "Par fierté, j'imagine ? Par peur aussi." Peur qu'il ne veuille plus de lui, peur de le perdre encore une fois. Il n'avait pas osé le recontacter, étant donné les circonstances dans lesquelles ils s'étaient quittés. Mais ils auraient pu s'éviter une année de souffrance, une année loin de l'autre, une année à tenter de tourner la page en vain.

Et Il soulève doucement son tee shirt. Il le laisse observer ces petits tatouages, perdus entre les autres. Ces premiers jets d'encres qui ont parcourus sa peau. Ces premières pensées qui ont traversées son esprit. Personne ne lui a jamais posé de questions sur ces dessins encrées, trop nombreux pour s'y intéresser individuellement. Il les a faits à la chaîne, rapidement, les laissant perdre sur son corps, se perdre dans la masse. Mais il est là, il est bien là, deux fois. Juste pour se rappeler, juste pour signifier que Lennox est à lui, peu importe ce qu'il se passe. Il est sien, à vie. Et il l'aimera, quoiqu'il advienne. Il sourit doucement à la remarque de son amant, serre un peu plus sa main contre la sienne. Il aime, et c'est le plus important à ses yeux.

Il voit la mine d'Edward se décomposer sous ses question. L'acteur, il est malade. Gravement. Il pose une main sur sa joue, doucement, murmurant. "Je ne dirais rien bébé... Je te le promet." Il ne l'aime pas, c'est certain, mais il n'est pas du genre à lui vouloir tant de mal non plus. Il n'ira pas trahir ce secret, il n'ira pas trahir l'homme qu'il aime, surtout. Il n'est plus question de leur rivalité, pas de ce cas. "Il reste très con..." Il soupire, secoue la tête, en repassant sa main derrière sa nuque. "Si je me savais mourant je-... J'aggraverais pas mon cas comme ça." Il tenterais n'importe quoi, au contraire, pour rallonger sa vie. Et puis il cale sa tête en arrière, soupirant lourdement de nouveau. "J'approuve pas. Pas du tout... Mais je crois que je comprends..." Pourquoi il le suit, pourquoi il choisit de faire des derniers instants de son ami les plus beaux. Il ne cautionne pas sa façon de vivre, mais il commence doucement à accepter que le brun s'y plonge corps et âme.

Doucement, docilement, il laisse son amant s'engouffrer dans ses bras, le serrant un peu plus contre lui avant de lui voler un baiser. Une longue histoire, des plus compliquées, mais Lennox maintient que même après tout ça, ça en vaut la peine. Encore et toujours. Il frisonne en sentant ses lèvres dans son cou, le serre un peu plus contre lui. Il repose son regard sur le garçon, profitant de la chaleur de sa main sur sa joue. Béatement, il sourit, parce qu'il avait besoin d'entendre ces mots. Il l'a déjà dit, mais pas comme ça, pas si franchement, pas aussi tendrement. Il avait besoin de l'entendre, encore une fois. "Je sais...." Doucement, il reprend les lèvres de son amant, avant de déposer un baiser sur sa joue, son cou, son épaule, et repose sa tête dans le creux de son cou, fermant les yeux. "Et je t'aime aussi... Je n'aime que toi. Je n'aimerais toujours que toi." Puis doucement il se redresse, pose ses mains sur chacune des joues de McKenzie avant de l'embrasser de nouveau, encore et encore, aussi tendrement qu'amoureusement. Tant pis s'il manque de souffle, il ne veut plus quitter ses lippes. Plus jamais.

Since : 21/11/2019

Une petite moue traverse son visage face à sa réponse, diminuant subitement sa joie d'apprendre que c'était pour lui qu'il avait décidé de divorcer de sa femme. Il aurait presque voulu une autre réponse différente, une réponse plus précise. Mais il sait que c'est déjà un effort pour son aimé d'avouer ça, de lui dire que c'était par fierté et par peur qu'il n'était pas revenu vers lui. Parce que lui aussi avait eu peur de revenir vers lui, il avait eu peur de se faire rembarrer s'il venait à venir le rejoindre. Alors il soupire doucement, se mordillant la lèvre inférieure, avant de reprendre la parole. "Moi aussi... J'avais peur de venir te voir car... je ne savais pas si tu voulais me revoir.." Parce que rien ne pouvait lui prouver, qu'ils s'étaient séparés sur une dispute qui l'avait détruit et qui avait tellement mal fini qu'il ne voulait pas revivre ça une seconde fois.

Son regard vient se poser sur ses les tatouages que l'acteur dévoile en soulevant son t-shirt, découvrant cette plume qui le fait sourire doucement. Il n'aurait jamais pu penser qu'il serait encré dans la peau de Lennox. Mais ça lui plait, ça l'intrigue même. Et il caresse les deux tatouages du bout des doigts, s'amuse à les découvrir un par un en souriant un peu plus à chaque fois. Il en oublie la dispute qu'ils avaient, se concentrant simplement sur ces petites démonstrations de l'amour de Lennox pour lui. Mais la discussion devient soudainement sérieuse, trop sérieuse, lorsqu'il lui tend son téléphone pour qu'il découvre ce message qu'il n'avait pas pu voir vu qu'il avait cassé son téléphone.

Et Edward perd rapidement son sourire, sa joie, alors qu'il répond aux question du blond. Il ne les apprécies pas ces questions mais il y répond tout de même. Et il sourit légèrement quand Lennox lui promets de ne rien dire, il appuie sa tête contre sa main en fermant les yeux quelques instants. "Merci..." Et il ne peut s'empêcher de soupirer avant de hocher la tête. "Je sais... c'est mon ami et je l'aime mais il peut se montrer con parfois." Il lève les yeux au ciel quelques instants en réfléchissant aux bêtises de son ami avant de se concentrer sur Len, fronçant les sourcils. "Même si tu voulais faire cela, je t'en empêcherais bébé. Je te laisserais pas faire ça et je sais que tu m'écouteras plus que lui. Mais Wyatt... il n'écoute personne lui. J'ai déjà réussi à le convaincre de manger des fruits et légumes pendant le tournage de l'émission, ce qui est déjà un miracle en soit, alors le convaincre de faire attention à lui..." Il pose son regard sur lui, lui sourit doucement alors que ses lèvres viennent se poser sur son front. "Merci de comprendre... je sais que je t'en demandes beaucoup mais merci...."

Et l'écrivain retrouve ses bras, se blotti contre lui alors que leurs lèvres se retrouvent. Leurs lèvres se séparent doucement alors qu'il les fait glisser jusque dans son cou, s'amusant à frôler sa peau avant d'y laisser sa marque. Et il se redresse pour le regarder, sa main venant trouver sa joue qu'il caresse doucement, alors qu'il lui avoue enfin l'aimer en étant calme. Il sourit doucement à l'entente de sa réponse avant de se laisser embrasser. La douceur entre eux lui fait un bien fou et il frissonne en sentant ses lèvres glisser sur sa peau. Sa main glisse dans ses cheveux, les serres doucement, alors qu'il sourit un peu plus en sentant sa tête venir se blottir dans le creux de son cou. "Moi aussi... Personne n'a jamais réussi à prendre ta place dans mon cœur et personne n'y arrivera jamais." Et son regard suit ses mouvement avant de s'ancrer dans le sien, de se serrer un peu plus contre lui alors que leurs lèvres se retrouvent pendant que ses yeux se ferment. C'est doux, ça reste doux, et ça plait à l'américain qui descend sa main dans sa nuque pour approfondir les baisers qu'ils échangent. Mais il finit par se détacher doucement de ses lèvres pour plonger son regard dans le sien alors qu'il caresse sa nuque légèrement. "Tu sais que tu arrives encore à me rendre fou, Len ?" Un sourire amusé prend place sur ses lèvres avant qu'il ne se redresse, qu'il ne se lève et tende ses mains à son amant. "Viens... Je n'ai pas un problème contre cette pièce et cette douceur mais le sol n'est confortable pour aucun de nous deux."

Since : 01/01/2020

Bordeaux avait été des retrouvailles fortes en émotions. S'ils avaient réussi à partager ce moment ensemble, l'appel de Julia était venu éclater leur petite bulle. Leurs retrouvailles s'étaient transformées en dispute rapidement, bien trop rapidement, et en rentrant, Lennox avait prit une décision radicale. Il avait quitté Diana, il était parti. Dans l'espoir, sans doute, de récupérer Edward, mais il n'avait pas osé faire le premier pas. Sa fierté lui coûtait toujours beaucoup trop, et à son tour, Ed lui avouait qu'il avait eu peur, lui aussi. Lennox secouait doucement la tête, reposant son regard sur son amant avant de répondre doucement. "Je ne voulais que toi... Je n'attendais que toi..." Ils avaient tout deux été trop bornés pour se l'avouer, et passer outre leurs craintes respectives. Il ne le blâmait pas pour autant, rajoutant doucement, baissant la tête. "J'imagine de toute manière... Que c'est plutôt elle qui te faisait peur." Il ne prononce pas son nom, il l'évite, volontairement. Parce qu'elle est source de tous leurs conflits, sources de toutes les tornades.

Et doucement, la conversation change de ton. Elle devient plus sérieuse, bien plus triste aussi. S'il ne l'aime pas, Lennox ne souhaite pas non plus la mort de l'acteur pour autant. Malade. il l'est dans tous les sens du terme pour le garçon qui ne comprend pas ses choix de vies. Pourtant il écoute sagement le brun, s'empêche de commenter un peu plus, murmure un "quel con" qui sort tout seul. Parce qu'il n'agirait pas comme ça à sa place. Mais il ne l'est pas, après tout... Il n'est pas à sa place. "Faudrait peut être pensé à lui trouvé quelqu'un qu'il écoute, dans ce cas. Y'a toujours quelqu'un." Tout le monde à cette personne, un peu spéciale, pour laquelle il ferait n'importe quoi. Suffisait de la trouver. Suffisait de le convaincre. Et il soupire, Masson, ferme les yeux un instant. "Qu'est-ce que je ferais pas pour toi, putain..." Il en rit, légèrement, avant de reposer son regard sur son amant.

Il l'observe, doucement, se caler entre ses bras. C'est doux, c'est tendre. Ca lui manquait. Il avait besoin de ça, de le retrouver, de retrouver cette tendresse. Il a besoin de lui, plus que jamais, profitant de ses baisers, frissonnant sous ses lèvres. Il sourit doucement, contre ses lèvres. "Je te rassure, c'est réciproque bébé..." Puis finalement, McKenzie se relève doucement, tandis ce que le blond ne le quitte pas du regard, prend cette main qu'il lui tend avant de se relever. Il grimace, ses jambes lui font un mal de chien en s'étirant, arrachant un rire au chanteur. "Ouai, définitivement, plus jamais tu me laisse m'affaler sur le sol !" Il observe un moment autour de lui, soupirant lourdement. "Je suis désolé pour tout ça...J-Je nettoierais ça demain." Il s'en veux, Lenny, d'avoir péter un câble. D'avoir lancer ces objets sur les murs. Il s'en veut d'avoir montrer sa colère, sa peine. Il s'en veut d'avoir été violent devant Edward. Et puis doucement, il prend sa main dans la sienne, l'entraîne sans un mot à travers la maison, pour rejoindre sa chambre. Puis enfin il se tourne, avant de refermer la porte derrière eux. "Je suis d'accord. Y'a mieux que le sol de la cuisine..." Lâchant un léger rire entre ses lippes avant de poser ses mains sur les hanches du brun, reprenant ses lèvres avec autant de douceur, passant finalement l'une de ses mains contre sa nuque pour approfondir ce baiser. Puis finalement, il laisse son autre main passer sous le tee shirt de l'écrivain, caressant sa peau, frôlant cette dernière du bout des doigts tandis ce que ses lèvres dérivent doucement jusqu'à son cou. Il le marque, le chanteur, veut lui rappeler qu'il est à lui, autant que McKenzie le lui a prouvé.

Since : 21/11/2019

Une petite moue triste prit place sur ses lèvres alors qu'il baissait le regard. Il s'en voulait d'avoir laissé sa peur prendre le contrôle de ses envies, de ses besoins. Parce qu'il avait besoin du chanteur dans sa vie, il avait besoin de le savoir à ses côtés pour se rappeler qu'ils s'aiment tous les deux. "On a été idiot, non ? On se voulait tous les deux mais on s'est laissé aveugler par tout ça..." Un rire nerveux s'échappa de ses lèvres avant qu'il ne se taise, qu'il ne décide de rester silencieux alors qu'il hoche doucement la tête. "Tu... Oui. Tu imagines bien..."

Et la discussion se fait sérieuse quand elle se met à concerner le cas de Every, à concerner cette maladie dont il souffre et qui fait tant peur à l'écrivain. Il aimerait que son ami ne souffre pas de ça, qu'il puisse s'en sortir. Mais ce dernier est bien trop têtu pour écouter les conseils des docteurs, pour accepter de les laisser chercher une solution. Sauf qu'il ne pouvait rien faire pour le convaincre, il pouvait juste se contenter de veiller sur lui en le suivant dans la plupart de ses bêtises. Ses yeux se lèvent de nouveau au ciel alors qu'il ne peut qu'approuver la déclaration de Lennox. "Je pense... enfin j'espère, qu'il vient de la trouver. Il y a une personne à qui il semble tenir..." Il était d'accord avec le chanteur, ils avaient tous une personne qu'ils écoutaient. Pourtant Edward s'amusait à se rebeller, à ne pas écouter les conseils qu'on lui donne. L'écrivain sourit en entendant la remarque de son amant, secouant doucement la tête, avant de hausser les épaules. "Hm.... Faire le tour du monde avec moi ? Quoique... tu serais capable de le faire ça."

Et il retrouve ses bras, lui fait profiter de sa douceur, dépose ses lèvres sur sa peau en souriant lorsqu'il le sent frissonner. C'est tendre, c'est doux, c'est eux. C'est ce qu'ils étaient dans le passé, c'est ce qu'ils étaient au début de leur relation. Et c'est ce dont il avait le plus besoin à l'heure actuelle. Il voulait juste oublier leurs disputes, leurs problèmes. Son regard s'ancre dans le sien alors qu'il sourit un peu plus en entendant sa réponse. "Je m'en serais inquiété si ce n'était pas le cas..." Mais ça l'est et le rassure inconsciemment. Il finit par se détacher de lui, par se relever et de lui tendre une main pour qu'il se lève. Et un rire s'échappe de ses lèvres à son tour en entendant sa réflexion, secouant doucement la tête. "Promis, je ne te laisserais plus jamais tomber sur le sol comme ça." Et il l'observe pendant que le blond observe la pièce autour d'eux, il se mordille la lèvre inférieure avant de soupirer doucement. "Je ne t'en veux pas bébé... je suis juste inquiet pour toi, je ne t'ai jamais vu comme ça..."

Il se laisse guider, serre doucement sa main dans la sienne, alors que son regard se pose sur ce qu'il voit jusqu'à ce qu'ils rejoignent la chambre du plus âgé. Son regard le suit alors qu'il observe ferler la porte avant de venir poser ses mains sur les hanches de l'américain qui sourit avant de hocher doucement la tête. Et ses bras viennent passer naturellement autour de sa nuque alors que leurs lèvres se retrouvent en douceur. Des frissons le parcourt en sentant ses mains sur sa peau . Et il gémit doucement quand le blond vient marquer son cou, penche doucement la tête sur le côté pour lui faciliter l'accès alors que l'une de ses mains vient tirer doucement sur ses cheveux. "Bébé..." Sa main libre descend doucement vers son dos, le caresse du bout des doigts alors qu'il se colle un peu plus contre lui. Il se mord la lèvre inférieure pour retenir ses phrases, pour retenir cette envie qui commence à grimper petit à petit en lui. Parce qu'il ne veut pas aller trop vite, parce qu'il veut juste profiter de la douceur dont ils font preuve l'un avec l'autre. Pourtant, il fait reculer lentement son amant vers le lit jusqu'à ce que ce dernier se retrouve à être obligé de s'y asseoir et il vient prendre place sur ses genoux en lui souriant avant de se pencher pour déposer ses lèvres sur son épaule et de remontrer contre son cou. "Je t'ai déjà dis que tu étais beau.. ? On doit te le dire souvent, j'imagine. Mais je te trouves magnifique bébé." Et il se redresse une fois de plus, monte ses doigts jusqu'à sa joue qu'il caresse doucement alors que sa seconde main vient se poser sur son torse.

Since : 01/01/2020

Un léger rire s'échappe de ses lippes, alors qu'il hoche doucement la tête. "Ouai... On a été bêtes..." Aveuglés par la fierté, la peur, les craintes, aveuglés par l'amour aussi qu'ils se portaient l'un à l'autre, sans savoir ce que l'autre ressentait. Tout aurait pu se déclencher bien plus tôt, si seulement ils avaient simplement osés se parler. Osé mettre tout le reste de côté, les souvenirs, les peines, les craintes, la fierté, pour se laisser bercer par les bras de l'autre. S'ils avaient simplement apprit un peu plus tôt à communiquer. Le sourire s'efface doucement, laissant place à un chanteur nerveux. Évidemment qu'elle n'y était pas pour rien, évidemment qu'il redoutait la présence de la blonde. Qu'Edward avait cette crainte de la trouver là, chez lui. Il ne veut pas la remettre sur le tapis, il ne veut pas la laisser encore une fois s’immiscer dans ces retrouvailles. Il ne veut plus de disputes, surtout, et au fond il sait qu'ils ne seront jamais d'accord. Alors il se tait, se contente d'une petite moue en guise de réponse.

Tout doucement, ils dérivent sur un autre sujet qui fâche. Si McKenzie ne supporte plus entendre le nom de Julia, c'est celui de Wyatt que Masson ne peut plus écouter. Pourtant, doucement, il se radoucit. Parce qu'il est malade, l'acteur, mourant même. Et que cette info, le chanteur ne l'avait pas. Il ne promet pas de l'aimer, bien au contraire, mais il comprend. Du moins il essaye de comprendre la relation qu'ils entretiennent, et pourquoi son amant tient tant à le suivre jusqu'au bout du monde. Sa remarque le fait rire, autant qu'il lève les yeux au ciel. "Bébé, je t'emmène où tu veux, quand tu veux !" Souriant tendrement à son amant avant qu'ils ne se lèvent. Il s'excuse, une dernière fois. Il ne s'est pas reconnu et inquiète le brun sans le vouloir. Lennox soupire doucement, évitant son regard. "Je sais...Peut être parce que j'ai jamais été ... Aussi mal ?" Parce que tout semblait perdu, vraiment perdu cette fois. Et que l'idée même, il ne la supportait pas. Quand bien même c'était sa décision. "Je te promet que tu n'aura pas à me revoir dans cet état..."

Doucement, il le guide à travers la maison jusque sa chambre, avant de prendre tendrement possession de ses lèvres. C'est doux, c'est tendre. Cette complicité, il la retrouve doucement, recréant cette petite bulle qui lui manquait tant. Ses lèvres dérivent à son cou alors que l'écrivain penche doucement la tête pour lui laisser plus de place, tandis ce que lui le serre un peu dans ses bras. Il se laisse guider, pousser doucement sur le lit jusqu'à s'y assoir, alors que son amant se poste au dessus de lui, sur ses genoux. Masson frisonne doucement sous ses baisers, laissant ses mains se glisser dans son dos, sous le tee shirt du brun. Il esquisse un sourire alors qu'il se redresse, plongeant son regard dans le sien. "Oui, et oui. On me l'a déjà dit... Mais y'a que ton avis qui m'intéresse..." Et doucement il reprend ses lèvres, remontant ses mains et le tissus de son tee shirt par la même occasion jusqu'à ce qu'il retrouve le sol, que sa peau touche la sienne. "Tu sais que je vais pas te laisser rentrer ?" Les lippes de Lennox frôlent encore les siennes, souriant doucement. "Pas avant demain, du moins. Ils peuvent se passer de toi jusqu'à demain matin, pas vrai ?" Il sait bien qu'il ne pourra pas le garder éternellement dans ses bras, mais il grappille la moindre seconde qui leur aient accordées. Et il l'embrasse, encore et encore, tandis ce que son coeur s'emballe déjà. Il sera à bout de souffle, probablement, mais il s'en fiche, laissant l'une de ses mains parcourir le torse de McKenzie, et l'autre se perdre contre sa nuque. "Je t'aime..." C'est murmuré, entre deux baisers, comme s'il avait peur que le garçon ne l'oublie.

Since : 21/11/2019

Il s'en voulait l'écrivain mais il comprenait petit à petit qu'il n'était pas le seul à s'en vouloir en écoutant les dires de son amant. Amant qui confirme lui aussi qu'ils ont été idiots tous les deux lorsqu'ils n'ont pas cherchés à prendre contact l'un avec l'autre. Ce qui est sûrement l'une des erreurs que le brun regrettera longtemps, une décision qu'il aurait dû prendre bien des mois plus tôt mais qui l'effrayait bien assez. Pourtant il ne manquait pas de courage McKenzie, il s'était déjà battu -verbalement, certes- pour moins que ça dans le passé. Mais il n'avait jamais réussi à trouver le courage de contacter l'homme qu'il aimait. Alors le temps était passé, ses sentiments disparaissant petit à petit derrière un faux détachement qu'il tentait de montrer alors qu'il n'arrivait pas à oublier son amant. Mais ils s'étaient quittés brutalement, de façon blessante, et il avait peur de se blesser encore plus en reprenant contact avec lui. Alors l'écrivain avait tenté de l'oublier, c'était perdu dans d'autres bras à plusieurs reprises en se disant que ça l'aiderait sûrement à se débarrasser de l'amour qu'il ressentait pour le chanteur. Mais ça n'avait jamais vraiment fonctionné car, même s'il venait à en aimer d'autres, il ressentait toujours cet amour pour le français. Et ils se retrouvaient là, à se faire comprendre mutuellement qu'ils avaient été tous les deux idiots. L'acteur ne s'attarde pas sur le sujet qui fâche, en a entendu beaucoup trop souvent parlé ces dernières semaines. Puis un sujet plus sérieux vient se placer entre eux alors qu'il explique la situation de celui qui est devenu son mari. Qu'il explique pourquoi il est prêt à tout pour lui. Et il est soulagé quand il voit que son amant comprend, ou du moins essaye de comprendre, cette relation si spéciale qu'il a avec son ainé.

Et il rigole doucement face à sa remarque, secouant la tête avant de reposer un regard doux sur lui. "Si on ne serait pas déjà chez toi, je t'aurais demandé de m’emmener ici tu sais... Alors on se contentera de ta chambre ?" Et il ose un sourire amusé avant de se relever et d'aider le blond à faire de même avant de lui avouer qu'il s'inquiétait plus pour lui-même qu'autre chose face à la crise qu'il venait de voir. Une moue triste traversa son visage alors qu'il s'approchait de lui, l'enlaçant en enfouissant sa tête contre sa nuque. "Je suis désolé Len... J'ai merdé et tu te retrouves à souffrir de mes bêtises... Mais je ne voulais pas te faire souffrir bébé, je te le promets..." Ses lèvres viennent trouver son cou et remonte doucement jusqu'à ses lèvres avant qu'il ne plonge son regard dans le sien. "Et je te promets que tu n'auras plus jamais une raison de l'être."

Il se laisse guider jusque sa chambre, retrouve bien assez tôt ses lèvres qui semblent l'appeler avant d'offrir son cou à son amant. Il lui a manqué, terriblement manqué, et il ne peut s'empêcher de s'en vouloir d'avoir retarder encore et encore ce moment de retrouvailles qui sera sûrement bénéfique pour leur relation. Parce qu'il veut le retrouver, il veut retrouver cette relation qu'ils avaient avant tout ça. Et cette douceur surtout. Douceur dont il fait preuve lorsqu'il fait reculer le chanteur jusqu'au lit de ce dernier, avançant lentement jusqu'à prendre place sur ses genoux et de porter ses lèvres jusque sa peau. Il essaye de se concentrer sur ce qu'il fait, de faire abstraction de ces mains qui se baladent dans son dos, alors qu'il déclare à Lennox qu'il le trouve magnifique. Son sourire se veut tendre quand il entend que seul son avis compte et il répond sagement au baiser que lui donne son ainé. Son haut quitte rapidement son corps, rejoignant le sol de la chambre, alors qu'il lance un regard amusé à son amant. "Je sais... et j'en ai pas envie de toute façon." Il frissonne doucement, se concentre sur son amant alors qu'il hoche doucement la tête. "Ils peuvent se passer de moi sans problème, je ne suis utile à personne en dehors de mon candidat de toute façon. Et ce dernier ne devrait pas être contre une matinée de repos." Et leurs lèvres ne cessent de se trouver et de se retrouver encore et encore. L'une de ses mains se pose sur son épaule alors que l'autre se perd dans ses cheveux tandis qu'il sourit doucement à l'entente de sa déclaration. Et c'est, en murmurant lui aussi, qu'il répond. "Moi aussi... plus que tout au monde bébé."

Et il vient reprendre ses lèvres, ne les quittant que pour reprendre son souffle, alors que ses mains descendent pour défaire la ceinture de son amant et la sienne. Elles rejoignent bien vite le haut de l'écrivain alors qu'il se soulève l'espace de quelques instants pour se débarrasser de son pantalon et aider le blond à faire de même. Mais il reprend aussitôt sa place, venant coller son bassin au sien alors que ses lèvres s'éloignent de celles de Masson pour descendre dans son cou et le long de son torse avant de faire en sorte que le chanteur ne s'allonge alors que l'acteur sourit doucement. Il s'amuse à déposer de nombreux baiser sur son torse, descendant petit à petit vers son ventre sans quitter du regard le visage de son amant pour observer ses réactions. Et ses mains suivent ses lèvres, les dépassant même pour venir se poser sur les hanches du blond. Et il se redresse soudainement, s'approche des lèvres de son amant pour les frôler alors que l'une de ses mains vient se poser en douceur sur le sous-vêtement de son amant. "Bébé... est-ce que je peux ?"

Since : 01/01/2020

Et s'il n'avait ouvert cette porte ? Et s'il était resté borné, qu'il la lui avait caqué au nez ? Et s'il avait fait marche arrière, et s'il était resté sur sa décision d'en finir ? Et si Edward n'était pas venu pour rattraper les choses ? Masson avait faillit faire la plus grosse erreur de sa vie. Mettre fin à leur relation, définitivement, sans retour en arrière possible. Mais en était-il seulement capable ? Le fait même de prendre cette décision l'avait détruit. Il n'arrivait pas à voir sa vie sans lui, sans McKenzie. C'était inconcevable pour le chanteur qui ne jurais que par lui depuis sept ans. Sept ans à l'aimer, à en devenir complètement accro. Et il refusait d'imaginer ce qu'aurait été sa vie sans lui. Refusait d"imaginer ce qu'aurait été sa vie si Edward n'était pas venu ce soir. Et après en, calé dans ses bras, il se sentait stupide. Il s'en voulait terriblement d'avoir osé émettre l'idée de ne plus l'avoir à ses côtés. Le sourire aux lèvres, il posait ses prunelles sur le garçon. "Et il n'y a nulle part ailleurs où je voudrais être." Tant qu'il était dans ses bras, peu importe l'endroit, Masson était un homme heureux.

Doucement ils se levaient, tandis ce que le chanteur se confondait en excuses pour l'état de colère dans lequel il s'était trouvé. Il secouait la tête à la réponse de l'écrivain, le serrant un peu plus contre lui. "T'y es pour rien... C'est moi qui-... C'est moi qui fais n'importe quoi." Et il ne peut pas lui avouer qu'il a un problème, pas maintenant, pas comme ça. Qu'il noie son chagrin bien trop facilement dans l'alcool, que la colère grimpe plus vite quand le whisky coule dans ses veines. Que parfois, il ne se reconnait pas, et qu'il est comme ça depuis qu'il l'a quitté il y'a trois ans. Il ne peut pas, parce qu'il refuse de se l'admettre lui même. Il refuse d'accepter le fait qu'il ai un problème.

Et doucement, ils rejoignent la chambre tandis ce que Lennox se laisse guider et retomber sur le lit, qu'il laisse le garçon se poster sur ses genoux, glissant ses mains dans son dos avant que son tee shirt ne trouve le sol. Un moment de tendresse, de douceur, comme rarement ils en ont eu. Il ne veut pas aller trop vite, il ne veut pas briser cette complicité. Ce n'est pas tant son corps qu'il veut retrouver, c'est lui. Lui tout entier. Eux. Leur amour. Et il le met déjà en garde, le prévient qu'il ne rentrera pas, qu'il ne veut pas le laisser repartir avant l'aube. Il a trop besoin de lui, de ses bras, d'une autre nuit à ses côtés. Ils se retrouvent à peine et il n'est pas encore prêt à le partager de nouveau avec une quelconque production. Pour ce soir, pour cette nuit, il veut l'avoir tout à lui. Comme si le monde autour d’eux n'existait plus.

Entre deux baisers, il ne cesse de répéter qu'il l'aime, ses lippes s'étirant à l'entente du murmure de son amant. Il ne se lassera jamais de l'entendre, c'est comme une première fois à chaque mots prononcés. Il l'embrasse, encore et encore, jusqu'à perdre son souffle, mais qu'importe. C'est lui son oxygène de toute manière. Docile, Lennox ne bronche pas, il laisse Edward prendre les devants, tandis ce que son cœur s'accélère et qu'il frisonne à chacun de ses gestes. Il se débarrasse bien vite de son pantalon, de son tee shirt qui retrouvent le sol à leurs tours. Le dos de Masson se cale doucement au matelas, tandis ce que sa respiration s'emballe sous les baisers de son amant. Il soupire doucement, ferme les yeux avant de les reposer sur McKenzie, frôlant ses lèvres. Il hoche la tête à sa question, incapable de prononcer un mot, avant de capturer les lèvres de son amant, sa main glissant dans la chevelure de ce dernier.

Since : 21/11/2019

Il avait eu peur l'écrivain, peur de perdre l'homme qu'il aime. Peur de le voir mettre fin pour de vrai à ce qu'il y avait entre eux. Parce que, même s'il avait merdé en se mariant avec un autre, il ne voyait que par le chanteur et ne s'imaginait pas vivre une nouvelle fois sans lui. Il ne s'imaginait même plus évoluer sans l'avoir à ses côtés, se demandant comment il avait fait pendant trois ans pour continuer de vivre et d'agir comme si tout allait bien. Mais il avait réussi à trouver la force d'avancer et, même, de devenir connu en se faisant découvrir avec son livre puis par ce film qu'il aimait tant. Et il avait suivi l'évolution de la carrière de son amant, que ce soit de loin ou de près, se rendant à certains de ses concerts. Peut-être même à beaucoup trop de concerts pour pouvoir essayer d'avancer en oubliant les sentiments qu'il avait pour lui. Alors, quand le blond avait tenté de lui dire que c'était fini par messages, il n'avait pas pu le laisser faire. Il avait refuser par messages, avait écouter les conseils de son mari et c'était rendu jusque chez Lennox pour lui faire comprendre qu'il ne pouvait pas prendre cette décision seul. Qu'il ne pouvait pas leur faire ça. Pas après tout ce qu'ils avaient vécu, pas après avoir discuté de cette seconde chance qui comptait aux yeux du plus jeune. Alors il avait débarqué sans même se demander si Lennox était bien chez lui, s'il était seul, et avait toqué jusqu'à ce qu'il lui ouvre. Et il avait réussi à le convaincre, à lui rappeler que leur amour était plus fort que ça. A lui dire qu'il l'aimait toujours, aussi. Il sourit face à sa réplique, le serre un peu plus contre lui avant d'hausser les épaules avec un air sûr de lui sur son visage. "Évidemment, t'es déjà au meilleur endroit du monde." Et il rigole avant de prendre possession de ses lèvres quelques secondes.

Ils quittent le sol de la cuisine alors que l'acteur retrouve les bras de son amant, s'excuse de lui faire vivre tout ça et de le pousser à être dans cet état. Parce qu'il s'en veut de le faire souffrir, de lui faire tout ce mal qu'il n'aimerait pas vivre lui-même. Et il secoue négativement la tête face à sa réponse, fronce les sourcils alors qu'il pince doucement sa joue. "Arrête de dire n'importe quoi, tu serais pas dans cet état si je merdais pas. Et je le sais bébé alors arrête de prendre toute la responsabilité sur ton dos." Et il est prêt à tout pour qu'il ne sois pas obligé de revivre cela, qu'il ne soit plus obligé de se sentir mal à ce point. Mais il ne dit rien de plus, se contente de le serrer dans ses bras avant de déposer un énième baiser dans son cou et de s'éloigner pour se laisser guider jusque la chambre de son aimé.

Leurs mouvements sont doux, ils sont tendres, alors que Edward pousse doucement son amant vers le lit pour se placer au-dessus de lui et redécouvrir sa peau et cet homme qui lui a tant manqué. Ce n'est pas aussi rapide que ce qu'ils avaient vécus un an plus tôt, pas aussi pressant que ce besoin qu'ils ressentaient la dernière fois qu'ils se sont laissés aller dans les bras de l'autre. Mais il veut prendre son temps, prendre le temps de découvrir et redécouvrir le corps de celui qu'il aime et de se rappeler ce que c'était de vivre à ses côtés. D'être aimé par lui. Et il s'en moque de ne pas réapparaître à l'hôtel avant le lendemain matin. De toute façon, en dehors de Wyatt, personne n'est au courant qu'il a quitté le bâtiment et personne n'a de raisons qui pourraient les pousser à vouloir venir voir le jury dans sa chambre d'hôtel. Alors il s'abandonne dans les bras de son amant sans hésiter, se perd dans les baisers qu'ils échangent avant de lui rappeler que lui aussi l'aime. Et il est heureux de le voir sourire quand il lui dit qu'il l'aime, prenant de nouveau possession de ses lèvres en oubliant presque qu'il doit respirer. Puis il prend les devants, laisse ses lèvres se balader sur le corps du français alors que le dos de ce dernier retrouve bientôt le matelas. Il veut qu'il se souvienne de ce qu'ils vivaient ensemble quand, de toutes les sensations qu'ils ressentaient lorsqu'ils étaient ensemble.

Since : 01/01/2020

Masson à l'impression de revivre l'exact opposé de la dernière soirée qu'ils avaient passés ensemble. Ces montagnes russes inversées. Cette fois, de la colère et la disputes, il laissaient place à la tendresse te la douceur. Et ça lui manquait au chanteur. Tout lui manquait. Il avait besoin de retrouver ce qu'ils avaient vécus, de retrouver cet amour, cette passion qui les animaient. De retrouver ce qu'il ressentait à ses côtés. De retrouver ce qu'ils avaient il y'a trois ans, ce qu'ils avaient vécus pendant quatre ans, l'un à côté de l'autre. Besoin de se rappeler, aussi, tout ce qu'il ressentait à l'époque. Au fond, rien n'avait vraiment changé. Il n'avait jamais réussi à tourner la page, quand bien même il avait essayé. il s'était perdu dans d'autres bras que les siens. Il s'était même marié dans l'espoir d'oublier à quel point il l'aimait, à quel point il souffrait. Il a cru, pendant un temps, que ça lui suffirait. Que ça apaisera sa peine, sa douleur. Mais quand il l'avait revu, il s'était rendu compte que rien n'avait changé. Si ce n'est ce manque qui s'ajoutait à tout ce que le garçon pouvait ressentir pour son cadet.

Quoiqu'il fasse, Edward était dans sa tête. Au fond, il s'était dit avec le temps que c'était sans doute qu'il y'avait une raison à cela. Qu'ils ne pouvaient pas se séparer l'un de l'autre. Et ce soir, ils se retrouvaient, malgré la tentative de Masson de s'éloigner définitivement de lui. Petit à petit, la tension laissait place à de la douceur. A une atmosphère beaucoup plus calme tandis ce qu'ils rejoignaient la chambre de Lennox. Le chanteur n'avait pas envie de précipité les choses. Il ne voulait pas laisser croire son amant que cette nuit en serait une parmi tant d'autres. C'était tout son amour qu'il voulait retranscrire à travers touts ses gestes, tous ses mots. C'était leur amour qu'il voulait retrouver ce soir. C'est plus que ses bras qu'il voulait retrouver cette nuit.

Alors il se perd, il se laisse bercer par la tendresse d'Edward, laisse sa respiration s'accélérer au même rythme que son cœur, laisse ses baisers et ses mains agirent par automatisme, parcourir la peau de son amant sans se poser de question. C'est instinctifs, ils se connaissent par cœur tous les deux et pourtant, Lennox à l'impression de le redécouvrir à chaque seconde qui passe. Il laisse les rennes à McKenzie, calant son dos contre le matelas, hochant simplement la tête pour donner son approbation au garçon avant que celui ci ne capture ses lèvres une dernière fois, et que Lennox glisse ses mains le long de son torse, le caressant du bout des doigts.

Since : 21/11/2019

Ils s'étaient perdus pendant trois ans, trois années passées loin l'un de l'autre, alors qu'ils n'arrivaient pourtant pas à vivre loin l'un de l'autre. L'écrivain n'arrivait même pas à comprendre comment ils avait pu réussir à supporter tout ce temps passé loin de l'autre alors qu'ils en souffraient. Mais il était perdu McKenzie, il avait dû mal à se retrouver et à sortir la tête de l'eau lorsqu'il repensait au fait que son amant avait voulu mettre fin définitivement à ce qu'il y avait entre eux. De mettre fin à cette seconde chance dont ils avaient parlés lorsque le chanteur était venu à son appartement. Il était encore perdu suite à cette discussion, cette dispute, qu'il aurait préféré ne jamais avoir. Parce que le blond lui avait appris qu'il n'avait pas été vraiment honnête toute ces années, qu'il lui avait caché un détail important. Et ça avait détruit Edward lorsqu'il avait appris que son amant était conscient de ce qu'il faisait quand il le trompait, quand il se perdait dans les bras de la blonde lors de cette tournée. Et il n'aurait jamais pu imaginer que son amant savait ce qu'il faisait quand il avait décidé de le tromper, quand il avait décidé de mettre de côté leur relation pendant trois mois au profit de celle qu'il semblait créer avec la membre de son groupe. Et l'écrivain lui avait fait comprendre qu'il l'avait perdu trois ans plus tôt, qu'il l'avait perdu le premier jour où il avait laissé la blonde s'immiscer dans ses draps. Et il s'était brisé un peu plus en lui disant ça, en le laissant quitter son appartement. Car il aurait dû le retenir, le rattraper, l'empêcher de partir. Parce que son cœur ne voulait pas de ça, il ne voulait pas que son amant s'en aille loin de lui. Mais le brun avait voulu écouter sa raison pour une fois, avait voulu croire qu'il faisait le bon choix en mettant fin à ce qu'il y avait entre eux. Mais il n'avait pas réussi à l'oublier pendant trois ans alors ce n'était pas en quelques jours qu'il pourrait se débarrasser des sentiments qu'il ressentait pour son ainé.

Pourtant ils étaient de nouveau ensemble, ils étaient de nouveau dans les bras l'un de l'autre et retrouvaient cette tendresse et douceur qui avait toujours été présente dans leur relation. Cette tendresse qu'il appréciait plus que tout au monde et qui lui faisait penser qu'il était spécial aux yeux de son amant. Qu'il était unique et c'est ce qu'il lui fallait pour se rassurer petit à petit. Bien qu'il aurait toujours cette peur, cette angoisse de ne pas suffire à son aimé. Mais il se laissait aller dans ses bras, cherchait à retrouver l'amour qu'ils partageaient et à redécouvrir le corps de son amant. C'était doux, c'est calme, lent, et rempli d'amour et c'est ce dont il avait besoin pour être rassuré ne serait-ce qu'un peu. Et la tendresse les poussa jusqu'à la chambre du blond, jusqu'à perdre ses couches de vêtements qu'ils avaient en trop alors que leurs corps se retrouvaient. Et Edward prenait le dessus sur son amant, cherchait à lui montrer qu'il savait comment lui faire plaisir alors qu'il se montrait pourtant hésitant. Il n'était pas sûr de lui, plus sûr, mais il connaissait pourtant ce corps par cœur.

Since : 01/01/2020

Il se perd un instant dans le bonheur, dans leur petite bulle. Il se laisse couler, quitte à se noyer, oubliant la raison même de sa venue. C'était surréaliste, après tout. Les montagnes russes étaient monnaie courantes chez eux. Edward et Lennox passaient leur temps à crier, avant de se retrouver, pour se séparer de plus belle. Ce n'était pas nouveau entre eux, mais c'était une mécanique particulièrement présente depuis qu'il s'était séparés trois ans auparavant. Lennox peinait à se rappeler de ces moments "de non retour" lorsqu'ils vivaient ensemble. Peut être simplement parce qu'on dit ne retenir que les bons moments après une rupture ? Lui, aujourd’hui, ne cherchait que les bras de son amant, que sa tendresse, son amour. A revivre ce qu'ils avaient pu vivre quelques années auparavant, comme si rien n'avait changé. A se blottir dans ses bras, à profiter de leur bulle, de ce cocon qu'ils s'étaient construits au fil du temps et qui semblait intact malgré les blessures.

Since : 21/11/2019

Sept ans d'amour, de passion, de tendresse mais aussi de disputes, de pleurs et de portes qui claquent. Ils s'aimaient pourtant, plus que la raison n'aurait dû leur permettre, et ils n'arrivaient pas à se passer l'un de l'autre. C'était un amour puissant, un amour qui prenait le dessus sur tout le reste dans les yeux de l'écrivain qui se perdait souvent dans les sentiments qu'il ressentait pour son chanteur. Tout avait commencé par hasard. Par ce voyage en France, ce séjour scolaire de deux mois où il devait juste découvrir le système scolaire français et passer du temps avec son correspondant. Mais c'était le grand-frère de ce dernier qui avait réussi à obtenir toute l'attention de l'américain et il s'était rapidement perdu dans son regard. Et ce dès le premier jour, dès son arrivée dans la maison des Masson. Il avait été intrigué par le plus âgé des enfants, en oubliant presque tout le reste et tous les interdits autour d'eux. Parce que c'est lui que l'écrivain voulait et il avait fini par l'avoir, ne s'y attendant pourtant pas vu que Lennox était resté bloquer sur leurs âges respectifs. Mais ils avaient un coup de foudre et ils n'avaient pas pu résister bien longtemps avant de se retrouver à dormir dans le même lit. Ce n'était qu'une amourette aux yeux de Edward car il était persuadé que, dès qu'il aurait touché de nouveau le sol américain, le chanteur l'oublierait et passerait à autre chose mais il était venu le rejoindre plusieurs mois plus tard. Et ils avaient passés quatre années ensemble, quatre années à s'aimer plus fort que tout. A prévoir un mariage qui n'aurait finalement pas lieu mais qui avait tant plu au brun.

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