La mi-temps

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“ le loto des New Yorkais

Lennox & June

Ce soir était une soirée un peu spéciale, June avait achetée ce billet de loterie sans grande conviction. Son amie lui avait clairement forcée la main, pour qu’elle achète un ticket. Ça allait être drôle qu’elle disait. Pourtant l’italienne, elle n’exprimait pas son excitation. Elle n’aimait pas les inconnus. Elle n’aimait pas être sur un terrain inconnu. Pas très convaincue de le bien fondé de ce genre d’événement, et avec le taux de chance qu’elle avait. elle risquait de se retrouver avec un psychopathe sortie de nul part. Cependant elle fut agréablement surprise de découvrir que c’était Lennox avec qui elle allait passée la soirée. Le parc était agréable, mais elle avait une toute autre idée en tête. Le soleil n’allait pas tarder à se coucher, et les nuits étaient encore fraîches. Elle décida alors que c’était le moment de s’éclipser, ils marchèrent jusqu’à l’endroit où June avait décidé d’embarquer Lennox pour ce soir. Une ruelle un peu abandonné, elle s’arrête devant un immeuble qui ne paie pas de mine. Elle sort rapidement les clés, de la poche en jean de son ensemble. L’italienne se tourne en direction de son ami. « Promis je ne t’emmène pas pour t’enfermer dans une cave.. » un sourire en coin se dessine sur ses traits. « quoi que t’est une star, j’pourrais me faire plein de tunes avec toi.. » fit elle, en prenant un air un peu plus sérieux, faisant glisser les clés entre ses doigts, afin de trouver celle qui aurait . Elle aimait beaucoup l’embêter, avec lui elle n’était pas obligée de jouer le rôle de la petite étudiante timide et sage, elle pouvait être l’emmerdeuse qu’elle était au fond d’elle. Cette répartie qu’elle cachait tant bien que mal, aux yeux de tous. Cette image avait déjà été ébranlée durant la première soirée qu’ils avaient passés ensemble, quelques années plus tôt. Avec Masson, elle pouvait être elle même. Elle montra plutôt fière d’elle la clé de couleur dorée à Lennox, sans pour autant lui expliquer ce qu’elle avait derrière la tête. Poussant la lourde porte en acier, elle l’invita a rentrer en premier dans la pièce sombre, alors qu’elle jeta un rapide coup d’oeil autour d’elle avant de le suivre. L’étudiante alluma les lumières, alors qu’elle s’avançait dans la pièce. Elle croisa les bras sur sa poitrine, prenant une grande inspiration. L’intérieur ne payait pas de mine, la pièce était quasiment vide. Quelques meubles anciens trainaient de part et d’autres de la pièce. Un vieux comptoir de bar siégeait au fond de la pièce. « mon père a racheté cette endroit il y a quelques semaines, et on fait quelques rénovations avant de réouvrir.. » elle déposa sa veste sur le comptoir, avant de se retourner vers le tatoué. « Je dois refaire la peinture de cette endroit.. » elle leva ses yeux noisettes en direction de son ami, un petit sourire en coin. June fit le tour du comptoir, à la recherche du saint graal, une peinture de couleur claire beige. Et l’autre dans un gris foncé. Ordre de son paternel de ne pas mettre de pastel ou de rose partout. « j’te laisse te mettre en condition. J’dois aller acheter un truc.. Si tu veux tu peux poser tes affaires où bon te semble, j’te conseille le placard sous le bar.. »

Puis elle disparaît aussi vite qu’elle n’est arrivée, l’italienne. Elle trouve un magasin non loin, acheter quelques bières, pour faire passer le temps. Si elle l’exploite autant au moins lui payer des bières fraîches. Cependant, en attendant de pouvoir payer, le regard de la fausse blonde s’arrête sur deux pistolets à eau. Une idée complètement idiote lui vint en tête, elle sourit à son idée complètement saugrenue. Elle se presse de payer, ne voulant pas laisser son ami trop longtemps. Elle trottine pour rejoindre le bar. Les pistolets dans une main, et les bières dans l’autre.

« Leeeeeeeeeeeeeeeeen » crie-t-elle en entrant dans la grande pièce. « J’ai eus une idée de malade » fit-elle en posant les bières sur le comptoir. Elle montre pour la seconde fois de sa soirée, sa trouvaille. Une grande fierté se lisait sur ses traits face à sa bêtise. « T’a pas l’air dans ton assiette, ça va ? » Elle sourit doucement, elle n’avait clairement pas envie de faire de la peinture. Elle déballe les deux jouets, repassant derrière le bar par la même occasion. Elle remplit les deux réservoirs d’eau, en observant le français.

Since : 01/01/2020

Aucune envie, aucune motivation. Si ça n'avait tenu qu'à Lennox, il serait resté chez lui, ou aurait peut être rejoint Stela, tenter du moins de la convaincre de ne pas y aller non plus. De rester là, à ses côtés, à s'enfiler du whisky et de la glace en maudissant McKenzie pour le mal qu'il lui fait. Parce qu'il avait mal, tellement mal le chanteur. Mais il s'était engagé pour cette soirée, il avait promit à son agent, il avait fait de la pub sur les réseaux, il ne pouvait tout simplement pas ne pas être là. Pourtant, c'est a reculons qu'il avait rejoint sa meilleure amie dans le but de se diriger vers le par. Parce qu'il savait pertinemment qu'il serait là. Qu'Edward viendrait aussi, et qu'il ne serait pas seul. Qu'il viendrait avec Wyatt, qu'il aurait envie d'arracher la tête de l'acteur et de la mettre sur un pique. A son arrivée, il avait beau regardé autour de lui, il ne distinguait pas l'once de sa silhouette, traîné bien rapidement par la brésilienne vers le stand avant que l'on appelle les hommes. Son cœur avait raté un battement en croisant le regard de l'écrivain. Regard qu'il avait bien rapidement évité. Il n'avait aucune envie de le voir, aucune envie de lui parler, aucune envie de remuer le couteau dans la plaie. Quelle idée d'être aussi amoureux. Quelle idée de souffrir autant. Quelle idée d'avoir sorti un album entier dédier à un homme qui vient de le tromper... Il observait distraitement le présentateur, écoutait ses blagues graveleuses jusqu'à ce que le premier homme ne soit appelé. Every, qu'il voulait étrangler de ses propres mains. C'est surtout le fait qu'il passe sa soirée avec Estela qui le mettait d'autant plus hors de lui. Mais il était coincé, en publique, sans la possibilité de lui dire quoique ce soit. Bien rapidement, ce fut son tour, tandis ce que la jeune femme ayant tiré son numéro se dirigeait vers l'estrade. Le sourire de Masson s'agrandit en observant la petite blonde qui s'approchait de lui et qu'il accueillait déjà les bras ouverts.

Junes Perkins, qu'il connaissait depuis des années. Bien avant ses véritables débuts, quand les seules scènes qu'il faisaient étaient celles des cafés et des bars. Si la première impression avait été mitigée, les deux amis s'étaient rapidement trouvés plus d'un point en commun et ne s'était jamais perdus de vue malgré les tournées du chanteur. Il avait l'impression, pourtant, de ne pas l'avoir vu depuis une éternité, rassuré de passer sa soirée à ses côtés, et pas avec une fan hystérique. Elle semblait elle même rassurée, alors qu'ils quittaient la scène, sous le regard de McKenzie qu'il croisait une dernière fois, posant son bras autour des épaules de la jeune femme. Sans rechigner, il suivait la jeune femme jusqu'à une ruelle abandonnée, arquant un sourire et riant à sa remarque en observant le bâtiment. "Rah, c'est même pas sûr que les autres membres du groupe paye pour moi tu sais ! Personne ne voudrait me récupérer, ton plan tombe à l'eau !" Un léger rire s'échappe de ses lèvres alors qu'il s'engouffre dans les lieux à sa suite, observant cet endroit qui ne payait pas de mine. Tournant sur lui même lentement, il posait ses prunelles sur le moindre détail. "Et vous comptez en faire quoi ?" Imitant June, il enlevait sa veste, la posant sur le comptoir avant de reposer son attention sur elle. "Oh je vois... Tu me réquisitionne pour des travaux en faite !" Le sourire aux lèvres, il secouait doucement la tête. "Tu sais, t'étais pas obligée de payer dix dollars pour ça. Un coup de fil et je te filais un coup de main hein !" Après un salut militaire digne de ce nom, le chanteur laissait son amie s'éclipser, observant de nouveau les lieux les mains sur les hanches avant de se débarrasser de ses clés et de son portable pour les poser derrière le comptoir comme prévu. Le regard perdu sur les murs qu'il tentait de visualiser, son attention est bien vite capté par le cri de June qui revient derrière lui. "Juuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuune ?" Il se tournait le sourire aux lèvres, les yeux rivés sur ce qu'elle tenait en main. Si les bière attisaient son sourire, les pistolets, en revanche, lui fit arquer un sourcil. "Je suis pas réquisitionner pour des travaux finalement, c'est ça ?" Lennox riait une énième fois, prenant l'un des objets en main. "Rah j'ai pas fais ça depuis des années..." De quoi retomber en enfance. Les lèvres pincées, il se retenait de rire en reposant son regard sur la jeune femme. "Tu va regretter, tu le sais ça ? Je suis imbattable. Beaucoup trop fort pour toi !" Puis il fixait le réservoir du pistolet, et les bâches qu'il avait prit le temps de mettre au sol pendant son absence. "On repeindra de toute manière, pas vrai ... ?" Il arquait un sourcil avant de reporter ses iris sur elle. "Eau ou peinture chérie?"

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“ le loto des New Yorkais

Lennox & June

June était plutôt contente finalement d’avoir participer à ce loto. Elle se retrouvait en présence d’un ami de longue date. Plutôt rassurée de passer sa soirée en compagnie de quelqu’un qu’elle connaisse et pas un parfait inconnu. La chance avait eu un très grand rôle dans cette journée, une chance sur un million qu’on pouvait dire. Décidant de quitter le parc, pour se diriger vers un tout autre endroit. Un endroit où ils pourraient passer une soirée des plus tranquilles. Ils arrivent enfin dans cette ruelle, un peu à l’écart et clairement pas accueillante pour un sou. La brune s’arrête devant ce vieil immeuble, ce truc qui ne paie pas de mine. Elle ne peut s’empêcher de faire une petite vanne digne d’elle-même, les blagues nulles c’est ce qu’elle préfère faire. Surtout avec Lennox, lui qu’elle connait depuis si longtemps qu’elle a toujours du mal à s’imaginer super star. Cette rencontre un peu hasardeuse, dans un bar. Cette rencontre qui ne s’était pas vraiment passé comme toutes les rencontres mais elle l’appréciait, presque comme un frère. Il finit par lui rétorquer que les autres membres de son groupe ne paieraient pas pour lui. Elle lève rapidement les yeux au ciel, un petit rire s’échappe de ses lèvres à son tour, avant de pénétrer dans l’établissement. Son regard émeraude se déposa sur le français, alors que ce dernier fini par lui demander ce qu’eux comptaient faire de cet établissement. « Mon père veut ouvrir son propre bar, après quinze ans à New York, il se décide enfin, et ce sera ici. » son sourire ne la quitte plus à présent. Elle était plutôt contente de ce que son père avait décidé de faire. Après toutes ces années, elle en était presque fière que son père prenne ce genre de décision. Ils se rapprochèrent tous les deux du bar, déposant sa veste très vite suivit de celle de Masson. Le tatoué finit par en conclure qu’elle avait besoin de lui. L’italienne haussa doucement les épaules, alors que ce dernier secoua la tête en lui précisant qu’elle n’était pas obligée de payer dix dollars pour avoir un esclave pour la soirée. Et qu’un simple appel aurait suffi à ce qu’il vienne l’aider. « Tout travail mérite salaire, chéri.. »

L’italienne s’éclipsa alors pendant quelques minutes, l’épicerie n’était pas trop loin et ses courses étaient plutôt rapides. Un pack de bières, et son idée de génie de l’année. Des pistolets à eau. Cette idée ne lui avait que très rapidement traversée l’esprit. Mais elle la trouvait trop géniale. Criant le nom de son ami, elle s’avança plus fière que jamais. Ce dernier se tourna alors vers elle, elle jaugeait sa réaction, la questionnant sur les travaux qu’ils devaient effectués. Elle haussa les épaules, les travaux pouvaient bien attendre. Elle n’avait pas la tête à être sérieuse pour ce soir, et la peinture faisait partie des choses qu’elle n’avait pas envie de faire. Pas depuis qu’elle avait aperçu ces deux pistolets en plastique. Elle observa le français attrapant un des deux jouets, déclarant qu’il n’en avait pas fait depuis des années. Il était vrai que la dernière fois remontait à bien loin. Elle habitait encore en Italie à l’époque, pour dire à quel point cela faisait longtemps qu’elle n’y avait plus touché. Mais c’était comme la bicyclette, ça ne s’oubliait pas non ? La fausse blonde a ce petit sourire amusée qui prend place sur son visage. « Regretter rien du tout, Masson.. J’vais te faire mordre la poussière, alors prépare toi… » Elle suit le regard de son ami, ce dernier baissa son regard en direction des bâches, que le brun avait soigneusement déposé le temps qu’elle disparaisse. Elle hocha la tête à la positive pour sa première question. Son père ne dirait de toute façon rien, bien trop occupé avec sa paperasse et son job en parallèle, il ne passait que très peu dans cet endroit pour l’instant. June avait le quartier libre. Pour toute réponse a la dernière question, l’italienne dépose alors le jouet sur le comptoir. Ce sourire d’enfant toujours présent sur ses lèvres maquillées, elle attrape le pot de peinture entre ses doigts. Regardant autour d’elle, fronçant les sourcils, à la recherche d’un ustensile pour ouvrir la boite en métal. Elle ouvre les tiroirs près d’elle, elle en sort un tournevis. Fière d’elle, elle entreprend d’ouvrir le couvercle, tout sourire. Elle remplit le réservoir du jouet, de cette peinture claire. Et le referme de la même manière, attrapant le jouet que le chanteur avait entre ses doigts. Elle répéta l’opération une seconde fois, tendant un des deux jouets a Lennon, attrapant le second. « Faut juste maintenant voir si ça marche.. » joignant le geste à la parole, elle pointe le pistolet à peinture à présent en direction de son ami. Elle appuie sur la gachette, et finit par écarquiller les yeux en voyant la peinture volée en direction de son amie. Un rire s’échappa de ses lèvres, elle plaque sa main sur sa bouche. « la règle.. c’est qu’il n’y a pas de règle. On évite juste de tirer sur l’autre quand il recharge. Ça te va ? » elle est plus survoltée que jamais, June, même si elle sait qu’elle se conduit comme une enfant. Mais pour une fois depuis longtemps, elle n’a pas envie d’être une personne mature, et réfléchie.

Since : 01/01/2020

C'était pas une fan complètement tarée, et ça c'était beau. Il y'avait de très grands risques pour que Lennox tombe sur quelqu'un d'un peu bizarre, comme cette fan, une fois, qui s'était glissé dans sa chambre d'hôtel lors d'une tournée. mais non. C'était quelqu'un de parfaitement sain d'esprit...Autant que pouvait l'être June, en tout cas. Quelqu'un qu'il connaissait bien, quelqu'un avec qui il s'entendait bien, bien que le début de leur relation eut été bancale. Il ne saurait dire comment ils sont devenus si proches, comment ils sont passés de la méfiance à une amitié sans faille. mais hormis Stela, c'était elle qui était le plus proche du chanteur. Elle qui l'a connu bien avant sa carrière, quand il a débarqué en ville, jeune Français, petit professeur de Lycée qui se cherchait encore, fraîchement débarqué pour suivre l'homme qu'il aime. Lui qui n'était rien, elle l'a vu grandir, elle l'a vu douter, elle l'a vu jouer dans des bars miteux, avant que finalement il ne se décide à tout plaquer pour se lancer pleinement dans sa carrière. De petit professeur de quartier, il était devenu un chanteur de renommé mondial en l'espace de quelques années. Et ils étaient toujours restés en contact. Il était bien content de pouvoir de nouveau passer du temps avec elle. Il se laissait volontiers guider jusqu'au bâtiment, hochant la tête à la réponse de la jeune femme. Un petit bar que voulait retaper son père, ça lui paraissait une bonne idée. "Ça a du potentiel, c'est clair." Il regardait les moindres recoins, conscient que cet endroit, une fois bien arrangé, pourrait devenir un bar très sympa. "Je passerais ma vie ici quand ce sera fini !" Un léger rire s'échappait de ses lippes tandis ce qu'il affirmait qu'un coup de téléphone aurait suffit pour obtenir son aide. Il arquait un sourcil avant de répondre à la jeune femme. "T'es au courant que moi je touche rien ? Les dix dollars que t'as payé sont pas pour moi chérie. Ton raisonnement ne tient pas la route là !" Secouant doucement la tête, il ajoutait. "Et du coup, si je mérite un salaire, j'ai le droit à quoi ?"

Perkins s'était alors éclipsée, le laissant seul quelques instant dans la pièce. Juste le temps pour lui de mettre quelques bâches sur le sol et le bar pour protéger le tout de la peinture. Ils avait travailler proprement, mais mieux valait prendre quelques précaution. Et puis il ne savait pas comment la jeune femme se débrouillerait, après tout. Mieux valait ne pas attiser la colère de son père et faire les choses bien, dans tous les cas. Concentré dans sa mise en place, il ne prêtait pas attention à l'arrivée de June, se tournant en entendant son prénom. Il fixait les bières puis les pistolets qu'elle avait en main, suivant la jeune femme du regard. Elle était fière d'elle, fière de sa bêtise, attisant le sourire du chanteur. Il prenait l'un des jouets en main, le souvenir d'une enfance bien trop lointaine à son goût en tête. Il avait ça, petit, avec ses frères et sa sœur. Prétextait qu'il allait la battre à plate couture, ce à quoi elle s'offusquait. "Dans tes rêves Perkins !" Le challenge était lancé, Masson adorait les défis et ne comptait pas la laisser gagner. Ni parce que c'est son amie, ni parce qu'elle est plus jeune, encore moins simplement parce que c'est une femme. Et puis une petite idée lui passe par la tête, alors qu'il observe ce pot de peinture sur le bar, juste à côté des jouets qu'ils ont déballés. Un petit air de malice dans le coin de l’œil, il veut déjà faire des conneries, comme chaque fois qu'il est en sa présence. Remplir le réservoir de peinture lui semble être une bonne idée, et ça semble plaire à la blonde qui s'empresse d'ouvrir un des pots pour remplir les réservoir. Il attends, observe sagement les gestes de la jeune femme alors qu'elle presse déjà la détente, arrosant au passage le tee shirt de Lennox. Il sursaute, surprit, observant la tâche de peinture un instant tandis ce qu'elle pouffe de rire. "Perkins !" Son ton est haussé, mais son sourire trahit sa fausse colère alors qu'il secoue la tête, prenant l'objet en main. Il recule déjà le regard braqué sur la jeune femme. "C'est déjà une règle ça mon ange !" Et sans un mot de plus, il asperge la blonde d'une tâche de peinture, courant près d'un meuble pour y trouver une couverture. "Je vais te fumer Juny !"

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