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 Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls - Hana & Lonny

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Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls - Hana & Lonny EmptySam 29 Juin - 23:27
Puisqu'on est fou.

Hana & Lonny

Déjà trois jours que Lonny n’avait pas remis les pieds au zoo. Ho il était bien heureux que ce soit pour deux jours consécutifs de congés (Ce qui n’arrivait jamais), en revanche, c’était pour une convention de fauconnier qu’il s’était éloigné de New-York. Une rapide virée à Las Vegas, qui, il l’espérait, lui aurait fait le plus grand bien. Certes c’était pour le travail, mais il avait besoin de prendre de la distance. De réfléchir, de se remettre en question, et surtout, les idées en place. Et tout ça, à cause d’une fille...

Lonny n’a jamais été un homme capable de garder une femme bien longtemps. Il y a toujours quelque chose qu’il fait mal. Ou c’est elle qui devient insupportable. Un mois après, un an après. Ça n’était que très rarement plus long que ça. On dit que l’amour dure trois ans, mais lui n’a jamais été capable de remettre en doute ce dicton, n’ayant jamais dépassé les 1 ans et demie de relation. Il en arrivait à un point où il se demandait si même après 35 ans, il lui serait un jour possible d’aimer vraiment ? Était-il un jour, réellement tombé amoureux ? On ne peut pas compter ses amourettes à l’école primaire, là où tous, rencontrons nos premiers émois qui n’aboutissent jamais. A l’âge ou il est permis d’aimer, si bien des femmes ont partagé un chapitre de sa vie, aucune d’elle ne peut se vanter d’avoir été le plus grand amour du fauconnier. Pas assez attaché, pas assez subjugué. Il était conquis, mais pas assez pour en adorer chacun de ses défauts. Parce que c’est ça pour lui, aimer. C’est avoir le cœur qui bat quand ses yeux croisent les votre. C’est s’inquiéter pour elle à chaque instant. Avoir toujours l’envie de lui écrire un petit sms, rien qu’à savoir que cela la fera sourire. Et c’est adorer, comme un fou, chacun de ses défauts, parfois même plus que ses qualités. Et puis cette angoisse, quand les sentiments naissent. Cette crainte qu’il n’y ait rien de réciproque. Cette envie d’être près d’elle à chaque instant. Cette pensée vers elle quand on se couche le soir, en fermant les yeux. Et puis au matin, en les rouvrant. Être hanté, par son regard, sa voix, son parfum, jour et nuit. Même quand elle ne vous appartient pas... C’est excitant, et angoissant en même temps. Un drôle de mélange de sentiments, qu’il voyait naître en lui depuis bien peu, et qui le rendait presque fou.  

Tout a commencé il y a un peu plus de deux semaines. Une soirée, comme tant d’autres, au bar, avec ses amis. Et elle était là. La peau plus blanche que blanche neige, et pourtant, un teint radieux. De petits yeux tirés, malicieux et doux à la fois. Une longue chevelure brune, et brillante, relevée par un petit élastique vintage. Un sourire presque enfantin. Le voilà qui la fixe, oubliant presque le monde autour d’eux. Il finit par l’approcher. Lui si confiant d’habitude, se montre plus timide, mais il la fait sourire. Elle s’appelle Hana, et elle vient de Corée. Son petit accent ne s’y trompe pas, et il le trouve bien mignon. De quoi ont bien t-ils pu parler toute cette soirée ? De tout et de rien, mais surtout pas du boulot, et ça, ils auraient peut-être dû. Ils avaient dansé aussi, petit à petit, plus à l’aise l’un avec l’autre, leurs corps se rapprochant dangereusement, jusqu’à se toucher, s’enlacer et se déhancher l’un contre l’autre. Si elle avait été l’une de ses femmes qu’il aime bien avoir pour une nuit, il l’aurait probablement ramené chez lui. Étrangement avec elle, ça avait été différent. C’était comme s'il voulait savourer le temps qui leur était donné. Il lui avait simplement demandé son numéro de téléphone, avant qu’elle ne s’éclipse comme Cendrillon. Il la rappellerait, mais pas toute de suite. Il ne voulait pas faire l’homme trop affamé, ou trop conquis. Pas toute de suite. Peut-être aurait-il dû, encore une fois...

Parce qu’à peine 48h plus tard, il faisait la rencontre de sa nouvelle stagiaire au zoo. Elle allait rester en alternance auprès de lui tout au long de sa formation, et bien entendu, il serait donc son maître de stage, son formateur, en quelque sorte, son professeur. Ce qui ne lui pose jamais de souci. Sauf quand l’élève en question, n’est autre qu’Hana. Quelle ne fut pas sa surprise, en se retrouvant face à la jolie brune, qui se trouvait aux côtés du directeur du zoo, chargé de faire les présentations. Il ne fallait rien laisser transparaître devant le patron, alors il se tenait bien droit, et comme s’il ne l’avait jamais vu, il se présentait à elle, lui serrant la main poliment, alors que quelques heures plus tôt, il la tenait par les hanches. Heureusement pour lui, elle avait joué le jeu. Jusqu’à ce qu’ils se retrouvent seuls. Il avait bien tenté d’éviter le sujet, et de passer directement à la pratique des oiseaux. Mais cette conversation, il fallait l’avoir. Ce n’était qu’en fin de journée qu’il avait tenté, avec des mots maladroits et hésitants, à lui faire comprendre que leur relation devait restée professionnelle, et qu’en vue de leur position actuelle, la soirée passée devait ne pas être réitéré. Il espérait avoir été assez clair, mais... Il culpabilisait depuis. Parce que la jolie coréenne, il ne parvenait pas à se la sortir de la tête. Et la voir tous les jours n’aidait en rien. Il tentait de faire comme si de rien n’était, et pourtant. Le bleu de ses yeux s’arrêtait bien trop souvent sur sa jolie frimousse. Comme s’ils espéraient ne jamais en oublier l’image. La tension était palpable entre eux, à longueur de temps. Un embarra, une gêne, comme s’ils avaient envie de se dire bien des choses, qu’ils ne peuvent pas se permettre. Alors cette convention à Las Vegas, il s’était dit que peut-être, ça lui ferait du bien. Qu’il pourrait sortir, et tenter de l’oublier. C’était stupide. Même face à d’autres filles rencontrées lors de son séjour, il avait bien du mal à se sortir Hana de la tête.  

Il en perdait presque le sommeil. C’était donc fatigué, qu’il reprenait le travail, à 8h, ce jeudi matin. Heureusement, le soleil et la chaleur sont déjà au rendez-vous, l’aidant à émerger quelque peu. Il y avait ce matin, un étrange ressenti en lui. Il était comme stressé à l’idée de recroiser la raison de tous les tourments de son âme. Mais aussi comme émoustillé, de pouvoir laisser ses yeux admirer sa beauté, enfin, après trois longs jours loin d’elle. Il ne devait pourtant pas se laisser penser ça. Il est l’enseignant, elle l’élève, enfin, à quelque chose près. Si quelqu’un venait à savoir qu’il y a entre eux une étrange relation, on pourrait remettre en cause les notes qu’il lui donnerait ? Il ne pouvait pas se permettre de mettre en péril la formation de la belle... Il fallait qu’il se réveille, et qu’il ouvre les yeux. Plus facile à dire qu’à faire.

Un pantalon de travail, aux couleurs du zoo, sur les fesses, un teeshirt lui aussi marqué du zoo sur le dos, et une casquette assortie sur la tête, il prenait la direction des volières, ou Hana devait déjà être rendue. Il l’avait mise seule sur les plannings du matin aujourd’hui, dès 7h, pour voir si elle saurait se débrouiller avec la nourriture des différentes espèces. C’était moins gagné après si peu de temps dans ses pattes, mais c’était un bon moyen de la tester. Oui, malgré tout, il essayait de se montrer professionnel.  

8h15, il pénétrait dans les coulisses des volières. Elle était là, nourrissant Héla, sa Picarde à tête blanche préférée. Celle qu’il a élevé lui-même, et avec qui, il entretient une relation fusionnelle et toute particulière. Ce qui est surprenant, c’est que cette Picarde n’accorde jamais sa confiance aux autres soigneurs. Et là, alors qu’il les observe silencieusement, il la remarque en pleine confiance, sur le bras de Hana. Un léger sourire aux lèvres, et son cœur s’affolant quand ses yeux se posent sur la jolie coréenne, il se rapproche, signalant sa présence en toquant légèrement sur une barrière des volières, pour ne pas effrayer ni l’apprentie soigneuse, ni l’oiseau.

« Bonjour. »  

Lançait-il alors, tentant de baisser les yeux, pour ne pas affronter ceux de Hana, qui enfin, détourne la tête vers lui.

« Ça a été ce matin ? Rien de compliqué ? »

Son courage entre les mains, il se rapproche d’Hana et Héla, et tend un morceau à la jeune Picarde, qu’il fixe avec insistance, pour s’empêcher de poser le regard sur celle qu’il désire pourtant plus que tout admirer, Hana. L’oiseau attrape sa denrée, et lui vient la caresser de son index. Tout en se demandant si la tension qu’il sent tout autour de lui, est aussi la même pour Hana ? Ou bien l’attitude un peu froide qu’il a adopté avec elle depuis quelques jours, pour fuir son attirance, l’a totalement désintéressé de lui ? Ce serait probablement mieux, mais ça le rongerait encore plus de l’intérieur.
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Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls - Hana & Lonny EmptyMar 2 Juil - 22:29
puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls
ft. Lonny ♥
Jagi modeun il-i jaldoegoiss-eo, jagi ? (Tout se passe bien au travail ma chérie ?) Ye, eomeoni, gomabseubnida. (Très bien maman, je te remercie) Geuligo dangsin-ui maelyeogjeog-in gajeong-gyosawa.. ? (Et avec ton charmant maître de stage.. ?) Eomma ! Geuge nal gwichanhgehandaneun geol al janh-a.. (Maman ! Tu sais bien que ça me gêne..) Un petit sourire timide aux lèvres, Hana enfonçait son visage entre ses mains afin d’accentuer le malaise. Comme d’habitude avant d’aller se coucher, la jeune coréenne faisait un Skype avec sa mère afin de prendre des nouvelles et qu’elles se racontent leurs journées respectives. Et bien que sa mère sache que le sujet “Lonny” était assez sensible pour la jeune femme, elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour sa fille. Ce qui en soi était normal et Hana ne lui en voulait pas réellement. Elle resta néanmoins assez évasive sur la réponse et envoya un baiser à sa mère avant de raccrocher. C’est donc avec Lonny en tête qu’elle finit par s’endormir. Un fond de musique dans les oreilles comme à son habitude afin de l’aider à trouver le sommeil, Hana se remémorer sa première rencontre avec le maître de stage. Une rencontre comme elle n’en avait jamais vécu. Les bars ainsi que le charme à l’américaine, c’était totalement inconnu pour elle. Autant dire que depuis qu’elle avait mis les pieds à New-York, cette soirée fut la plus belle qu’elle ait passée. Du moins jusqu’au lendemain où elle découvrit qu’il était son supérieur. En Corée, avoir flirté avec une personne bien plus âgée et d’autant plus avec son patron lui aurait valu une démission tant la honte et le déshonneur aurait été grand. Seulement ici, malgré le fait que la jeune femme soit tout de même extrêmement gênée, elle pouvait se permettre de rester. Après tout, il fallait bien avouer que c’était plus qu’agréable de travailler avec Lonny à ses côtés. En plus d’être très charmant, il était aussi très attentionné et gentil avec elle. C’était un excellent professeur, passionné par son métier. Chaque jour, elle découvrait de nouvelles choses concernant la fauconnerie et rien que pour ça, elle ne pourrait pas être plus heureuse.

Le lendemain matin, le réveil aurait pu être dur si Hana ne savait pas que Lonny devait revenir au zoo ce jour là. Ca lui avait fait bizarre de ne pas l’avoir vu durant trois jours. Ca peut paraître court, mais leurs échanges lui manquaient, mais surtout le fait de voir son visage. La jeune femme n’avait jamais ressenti une chose pareil, il faut dire qu’en Corée elle n’avait eu de réelles aventures avec un homme. D’autant plus que les relations sans lendemain n’étaient pas son truc du tout. Quelque part, elle a toujours fermé son coeur aux hommes avant de tomber sur celui qu’elle considérait comme “le bon”. Bien entendu, il serait bien trop tôt pour dire que c’est ce qu’elle pense de Lonny, cependant elle découvrait des sensations ainsi que des sentiments agréables à ses côtés. Bien que Hana soit toujours bien apprêtée quelle que soit la raison de sa sortie, elle prit tout de même plus de soins que d’habitude ce matin là. Elle prit le temps d'onduler sa chevelure, se maquilla légèrement et enfin enfila sa tenue de travail. Il était temps pour elle de partir au boulot. Ses écouteurs sur les oreilles, elle prit le bus et se rendit jusqu’au zoo. Une fois sur place, Hana savait ce qu’elle avait à faire ce qui était comme chaque matin, aller nourrir Hela, une sublime picarde qu’elle adorait. Avec précaution comme à son habitude, elle pénétra dans l’immense cage et s’approcha de l’oiseau. Annyeong Hela. Jal jassni ? (Bonjour Hela, tu as bien dormi ?) Comme chaque matin, Hana s’adressait aux oiseaux, elle aimait leur parler et même s’ils ne la comprennent pas, pour elle c’est comme installer une proximité. Budeuleobge. nae aleumdaun jab-a. (Doucement. Tiens ma belle.) Sur ces mots, la picarde vint se poser sur le bras sur lequel Hana avait évidemment pris soin d’enfiler le gant de protection. Un tendre sourire sur les lèvres, elle tendit sa nourriture vers l’oiseau qui s’empressa de le manger. Neoneun baegopeuda ! (Tu avais faim dis moi !) Dit-elle en riant légèrement. Trop concentrer à s’occuper d’Hela, Hana ne fit pas attention aux bruits de pas qui s'approchaient d’elle. C’est alors qu’elle reconnut la voix de Lonny qui la saluait. Son coeur fit un bon dans sa poitrine et sans qu’elle ne puisse le contrôler, ses joues se mirent à rougir. Elle se retourna néanmoins vers lui et lui adressa son plus beau sourire. Bonjour Lonny. Sans bouger pour ne pas effrayer l’oiseau elle laissa l’homme s’approcher d’elle, tout en gardant son sourire. Cependant, elle se demandait pour qu’elle raison il ne portait pas son regard sur elle, ce qui en Corée aurait été très insultant. Mais au vue de la situation, la coréenne pouvait plus que comprendre sa gêne, elle ne s’attendait juste pas que ce soit à ce point. Voulait-il finalement s’éloigner d’elle ? Rien que l’idée de cette pensée lui noua l’estomac. Elle ne laissa rien paraître et répondit à sa question poliment. Tout s’est très bien passé. Hela est si calme. C’est très agréable de s’en occuper. Au même moment que Lonny, Hana vint caresser l’oiseau et effleura les doigts du jeune homme. Instantanément la coréenne retira sa main et fit mine de passer à autre chose. Et vous, comment s’est passé votre convention ? J’espère que vous avez tout de même pu profiter de Las Vegas. Ca doit être si beau.. Vegas, le luxe, les lumières, les casinos.. Hana en avait tant rêvée. Peut-être que la prochaine fois Lonny lui proposera de partir avec lui, qui sait ? En attendant, ils sont là, seuls, dans cette immense cage entourés de faucons et rien que ça, c'était un rêve d'accomplit.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls - Hana & Lonny EmptyMar 2 Juil - 23:59
Puisqu'on est fou.

Hana & Lonny

Il ignorait complètement quelles étaient les mœurs en Corée. Alors forcément, il n’avait pas compris qu’il manquait de tact, et de politesse envers elle, à ne pas poser ses yeux sur sa personne, ne serait-ce qu’un instant. Pourtant il ne cherchait par-là, qu’à se protéger, et peut-être même, la protéger elle aussi. Il est son supérieur, celui qui pourrait valider son diplôme ou au contraire, le lui refuser. Ce serait mal honnête que de laisser parler ses sentiments. Il était persuadé que son détour par Las Vegas, et sa petite nuit avec cette jolie escorte girl règlerait ses problèmes, mais ça n’avait fait que les empirer. Hana, dès qu’il était près d’elle, il se sentait nerveux, et perdait toute confiance en lui. Lui qui d’ordinaire, n’a peur de rien, et affronte n’importe quelle situation avec humour et répartie cinglante. Maintenant, il culpabilisait. Ressentir autant de choses pour quelqu’un, et se forcer à aller voir ailleurs. Il avait la sensation de lui avoir été infidèle. Pourtant, ce n’était qu’envers lui qu’il était mauvais. Il se mentait. Il repoussait cette folie dans sa tête, et dans son cœur. Ces battements incessants de son cœur, dès qu’il se retrouve dans la même pièce qu’elle. Il n’y était pas habitué. Il ne s’attachait jamais à quelqu’un. Pas à ce point. C’était tellement plus facile de fuir ça, que de l’affronter. Tout est plus facile quand on drague pour une nuit. On s’en fout du reste. Là, c’était tellement différent, tellement flou. Il ne pouvait pas s’inquiéter seulement d’aujourd’hui. Parce qu’Hana, il ne s’imaginait même pas profiter d’elle juste pour quelques instants. Non. Il ne la regardait pas comme ça. C’était bien plus fort. Il ressentait comme une envie de la protéger, de prendre soin d’elle, de la faire sourire, et de la serrer dans ses bras. Et ça, il n’avait jamais ressenti une telle chose. Il ne parvenait même pas à décrire ce qu’il ressentait, tout au fond de lui.  

« Bonjour Lonny. » La douce voix d’Hana suffisait à faire naître un frisson le long de ses bras. Ce petit accent, à peine audible dans ces deux mots, était si attendrissant. Il voulait tellement poser ses yeux sur elle, encore une fois. Mais il était certain que s’il le faisait, ce serait une grosse erreur. Il ne pourrait plus les détacher... « Tout s’est très bien passé. Hela est si calme. C’est très agréable de s’en occuper. » C’était bizarre parce que d’ordinaire, Hela donne du fil à retordre aux autres soigneurs. Ressentait-elle les sentiments de Lonny ? Ou n’était-ce que la douceur d’Hana qui l’avait elle aussi, charmé ?  

« Je crois que tu es la première personne qu’Hela accepte, après moi. »

Répondait-il enfin, d’une petite voix douce, le regard fuyant. Il observait Hela, avec insistance, s’empêchant à tout prix de poser le bleu de ses yeux sur la jolie Hana. Bien qu’il n’ait que cette envie. Il relevait son index à cet instant, pour caresser la belle Picarde, mais Hana eu la même idée. Leurs deux doigts se frôlèrent, provoquant un immense frisson dans tout son corps. Son cœur manquait de sortir de sa poitrine. Il battait si fort, qu’il en venait à se demander si Hana n’allait pas finir par s’en rendre compte. Ses joues aussi avaient probablement rosies, peut-être légèrement caché par le teint hâlé que lui avait donné tout ce soleil des derniers jours. « Et vous, comment s’est passé votre convention ? J’espère que vous avez tout de même pu profiter de Las Vegas. Ça doit être si beau.. » Ho, oui, il en avait profité. Un peu trop même. Il en était carrément gêné, repensant un court instant à Noémie. Elle attendait peut-être qu’il la rappelle ? Et comme la plupart des sales types qui peuplent ce monde, il ne le fera pas. Il n’allait pas lui en parler, non seulement ce n’était que sa vie privée, mais en vue de leur relation bizarre, il ne voulait pas risquer de tout gâcher. Quoi qu’à bien y réfléchir, ça règlerait le problème de l’interdit qui se dresse entre eux. Il hochait donc finalement la tête, d’un léger sourire.

« Ça peut aller. C’est Las Vegas quoi. Les jeux, l’argent. Je préfère New-York. »

Et que tout ce qui se passe à Las Vegas, reste à Las Vegas. Il se redressait sur ses mots – vagues et distants -, allant vérifier quelques notes sur le cahier de suivi, laissé par ses collègues ces trois derniers jours. Il n’y avait rien d’anormal à signaler, si ce n’est qu’ils avaient laissé Cannelle faire quelques pesées, et que visiblement, il l’avait bien formé. Une fois à jour, il retournait discrètement son attention sur Hana. Elle terminait avec Hela. Elle ne le regardait pas alors il en profitait. Il admirait son élégance, et ce petit sourire, si mignon, qui ne quitte pas ses lèvres quand elle s’occupe des animaux. Il remarquait aussi, qu’elle s’était drôlement bien apprêtée aujourd’hui. Étrange, pour venir simplement nettoyer du pipi et du caca d’oiseau, pendant 8h de temps. Ses cheveux sont ondulés élégamment, ses yeux charbonneux. Était-ce parce qu’il était là aujourd’hui ? Son cœur s’en serrait un peu plus dans sa poitrine à cette pensée. Il aimait trop penser ça, et se faisait probablement des films. Ce qui était d’autant plus en conflit avec ces agissements. Se perdant dans ses pensées, il en oubliait que ses yeux dévoraient encore Hana. Alors, quand elle se retournait, ses yeux bleus croisèrent les noisettes des siens. Et c’était si beau. Un peu comme si le temps c’était arrêté. Il avait toujours trouvé que dans les films, quand ils mettent ce genre de scène au ralenti, c’est culcul la praline. Surfait. Débile. Chiant. A mourir de rire. Ou à vouloir se pendre aussi. Bref, c’est con, et ridicule. Pourtant là, c’était clairement ce qu’il vivait. Lui qui était si tendu depuis son arrivée, tout à coup, se sentait complètement apaisé, par le regard d’Hana. Il aurait certainement dû baisser les yeux, et faire comme si de rien n’était. Mais au lieu de ça, il n’avait pas pu s’empêcher de lui sourire, tendrement, un sourire qu’il ne portait que trop rarement sur les lèvres. Un sourire qu’il ne lui avait plus adressé depuis cette fameuse soirée. Ce sourie, qui l’avait elle, probablement charmé ce soir-là. Ce n’est qu’en se rendant compte de ce qu’il faisait, qu’il baissait la tête, sans pour autant parvenir à effacer ce sourire qui étirait sa bouche nerveusement. Il ne savait même plus ce qu’il devait faire maintenant. Nourrir les oiseaux ? C’était fait. Les peser ? Ça avait été fait aussi. Ne sachant quoi faire de ses mains, il les frottait nerveusement contre son pantalon, tournant un instant la tête de droite à gauche, sans parvenir à trouver la moindre occupation.  

« Bien... Heum... Il faudrait maintenant.... Qu’on... »

Qu’on trouve quoi faire avant d’avoir l’air stupide. La plaquer contre une grille et l’embrasser fougueusement pendant 5 bonnes minutes, lui semblait une très bonne occupation, mais ce n’était certainement pas permis. Il allait falloir s’occuper les mains autrement.  

« Nettoie la volière côté visiteur... »

C’est vrai, ça n’a pas été fait ça. Et les cacas de piaf partout par terre, ou sur les vitres, c’est peu glorieux pour les clients. Il attrapait donc un râteau, une pelle, et entendait l’un des deux à Hana. Tout en espérant que la chaleur de ses joues allait vite disparaître.

« On sortira Hela après. »

Mal à l’aise, nerveux, il prenait la direction de la volière extérieure d’Hela, celle que les visiteurs du parc peuvent scruter. Suivie de près par la jolie coréenne. Ils entraient alors dans l’antre de la Picarde, armés de tout ce qu’il fallait pour nettoyer le sol. Il posait les ustensiles dans un coin, et commençait à ratisser la terre, pour ramener tous les crottins – tellement glamour ça - au même endroit. Il y avait là, un gros silence, gênant. Il levait de temps en temps les yeux vers Hana, des yeux qui la dévoraient, peut-être un peu trop. Il avait dû mal à contrôler ça, c’était comme une drogue. Un besoin de la regarder, de l’admirer. Mais à chaque fois qu’elle détournait les yeux vers lui, il fuyait son regard, le cœur battant, et les mains moites. Il n’avait pourtant plus 12 ans...  
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Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls - Hana & Lonny EmptyVen 5 Juil - 18:10
puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls
ft. Lonny ♥
Je crois que tu es la première personne qu’Hela accepte, après moi. Flatée par cette réflexion, Hana ne put s’empêcher de sourire. Non seulement ça voulait dire qu’elle ne se débrouillait finalement pas si mal avec les oiseaux et qu’en plus elle avait réellement trouvé sa voie. Toutes ses démarches ainsi que ce voyage à New-York n’auront pas servi à rien. Surtout que sans tout ça, elle n’aurait jamais rencontré Lonny. Cet homme qu’elle n’arrivait pas à cerner et qui pourtant arriver à la faire fondre. Au moment où leurs doigts s'effleurent, elle ne pensait franchement plus aux faucons. La tension semblait si forte entre eux, mais si elle se trompait ? Si finalement Lonny n’avait aucunement envie d’une relation avec elle ? Si il était distant parce qu’Hana était bien trop jeune ? A défaut d’avoir trouvé l’amour, elle aura au moins trouvé le métier qui lui convient. La jeune coréenne se mit à se décevoir elle même avec des pensées pourtant infondées. Malheureusement, elle était beaucoup trop timide et respectueuse pour lui poser la question de but en blanc. Il faut dire aussi que c’est une grande rêveuse et qu’à cet instant, elle aurait tout donné pour que Lonny lui vole un tendre baiser, comme dans les films. Certes c’est très fleur bleue, mais cette pensée resterait seulement entre elle et son cerveau. Pourquoi n’aurait-elle pas le droit de s’octroyer le plaisir d’imaginer cette scène ? Perdue dans ses pensées romantiques elle revint finalement sur terre lorsque Lonny lui répondit. Ça peut aller. C’est Las Vegas quoi. Les jeux, l’argent. Je préfère New-York. S’il y a bien une réponse à laquelle elle ne s’attendait pas c’était bien  celle ci. Il était si froid et sa réponse si loin de ce qu’elle s’imaginait de Las Vegas. Ne pouvant cacher sa déception, elle baissa légèrement la tête. Oh.. Je vois. Je vais finir de m’occuper d’Hela. Sur ces mots, elle tendit le bras afin que la picarde comprenne qu’elle pouvait venir s’y poser. Chose faite, Hana reprit peu à peu son sourire en observant l’oiseau et la déposa un peu plus loin dans la volière. Si Lonny avait décidé d’être bougon ce n’était pas son cas et si il fallait qu’elle parte seule à Vegas pour s’en faire sa propre idée elle le ferait. En revanche ce n’était pas non plus son genre de bouder, alors comme à son habitude elle détendra l’atmosphère si elle voit que la situation devient trop tendue. Une fois la picarde installée, Hana retira son gant tout en retournant vers Lonny face auquel elle ne put s’empêcher de relever les yeux. Son regard planté dans le sien, c’est comme si elle ne pouvait plus bouger. Subjugué par le charme du jeune homme ce n’était plus qu’une pensée qui traversa son esprit mais des centaines. Immobile, Hana se rendait clairement compte qu’elle n’avait jamais ressenti une telle attirance envers un homme. Son coeur se mit à battre de plus en plus vite, elle crut même un instant qu’il allait finir par exploser. Peut-être avait-elle à nouveau tort ? Le regard qu’il portait sur elle ne trompait pas. Il se passait forcément quelque chose. L’espoir revint et une vague de chaleur lui parcourut tout le corps. Mélangé aux frissons, ce n’était pas si désagréable. Le temps semblait s’être arrêté, elle aurait pu le regarder pendant des heures. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et Lonny finit par détourner le regard en affichant tout de même un sourire. Le fameux sourire qui l’avait charmé la première fois. Un sourire doux et si craquant. La jeune femme avait l’impression de fondre, elle ne savait plus où se mettre ni quoi faire. D’ailleurs lui non plus visiblement. Les voilà finalement déboussolés comme deux adolescents. Bien... Heum... Il faudrait maintenant.... Qu’on... Nettoie la volière côté visiteur… Pire que tout à l’heure, Hana pensait à beaucoup de choses, mais certainement pas aux crottes d’oiseaux. Tant pis, ça faisait partie du métier et bien que le romantisme n’allait plus être au rendez-vous, nettoyer les excréments avec lui n’allait pas être désagréable de toute façon. On sortira Hela après. Elle attrapa un outil que Lonny lui tendait tout en hochant la tête avec le sourire. D’accord. Toujours gênée, Hana se mit néanmoins au travail. Bien que le silence était pesant, le chant des oiseaux venait tout de même le briser. De temps en temps, Hana tentait de poser son regard sur Lonny qui lui s'empressait de tourner la tête. Le silence dura quelques minutes avant que la jeune femme ne décide de détendre l’atmosphère. Elle se mit donc à chantonner une musique coréenne tout en observant son maître de stage afin de voir si elle arrivait à lui décrocher un sourire. Visiblement, ça marchait un peu, mais elle n’allait pas non plus chanter pendant des heures. Alors elle prit la parole. Je voulais vous remercier.. Sans vous, je n’aurais jamais appris tout ce que je sais sur les faucons. Vous êtes un très bon professeur et grâce à vous je vis mon rêve. Elle s’arrêta quelques secondes de nettoyer et posa son regard sur lui. Merci.. La tension se réinstalla et son coeur faillit rater un battement. Elle changea alors de sujet avant que la gêne ne revienne. Comment va Cannelle ? J’ai vu que j’étais seule aujourd’hui sur le planning, j’espère que tout va bien. Il est vrai que Cannelle était sa collègue de travail, mais la tout de suite elle n'avait pas vraiment envie de parler de ça. Elle s'imaginait plutôt laisser tomber son râteau et se jeter sur Lonny. Peut-être qu'elle finirait un jour par se lâcher qui sait ? Bien qu'elle trouverait ça dommage que le geste ne vienne pas de lui. D'autant plus qu'au niveau de ses principes, il serait très malvenu qu'une jeune fille se jette ainsi sur un homme plus âgé. Finalement, Hana espérait pouvoir se détacher un peu plus de ça. Mais ça, elle allait mettre du temps, bien que ce ne soit pas l'envie qui manque..   
BY CΔLΙGULΔ ☾
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Puisqu'on est fou, puisqu'on est seuls - Hana & Lonny EmptySam 6 Juil - 0:50
Puisqu'on est fou.

Hana & Lonny

Un silence de plomb c’était installé dans la volière. Un silence accompagné d’une sacrée tension. Il se demandait même si Hana la ressentait aussi. Alors discrètement, il jetait de petits regards vers elle, tout en balayant le sol de son râteau. Il fuyait ses yeux, mais les siens revenaient toujours vers elle, comme s’ils se nourrissaient de son image. Il n’osait plus dire un mot, de peur d’être trop gentil, et de la laisser s’imaginer des choses. Ou bien au contraire, d’être trop froid, et qu’elle le fuit pour de bon. Oui, tout était contraire, mais il avait peur d’aller vers elle, comme de la perdre. Finalement, c’est elle qui rompit le silence, de sa douce petite voix, teintée de cet accent qu’il adorait tant. « Je voulais vous remercier.. Sans vous, je n’aurais jamais appris tout ce que je sais sur les faucons. Vous êtes un très bon professeur et grâce à vous je vis mon rêve. » Surprit qu’elle lui sorte ça, comme ça, sans prévenir, et surtout, alors que ce n’était pas vraiment le moment, il relevait le bleu de ses yeux jusqu’à elle, l’air perplexe. Oui, les stagiaires les remercient toujours, mais en règle général, à la fin du stage, pas comme ça, pas aussi vite. Lonny ne comprenait pas vraiment, mais très rapidement, il se demandait si elle ne disait pas ça, simplement pour détendre l’atmosphère ? Alors un fin et doux sourire prenait place sur ses lèvres, et il rabaissait ses yeux vers son travail.

« Merci, c’est gentil. Je suis sûrement un bon formateur, parce que j’ai un bon élève. »

Il ne pouvait pas être froid après ça, alors il tentait un petit regard presque malicieux vers elle, se demandant si cette simple réplique, pourtant sans sous-entendu, la ferait rougir aussi. Elle rougit tellement facilement face à lui, qu’il en prend plaisir aussi. « Comment va Cannelle ? J’ai vu que j’étais seule aujourd’hui sur le planning, j’espère que tout va bien. » Détournant son attention vers le sol, à nouveau, il prenait la pelle, et commençait à ramasser les déchets avec, les enfournant dans le sceau qu’il avait posé devant lui.  

« Elle est juste en repos. Je ne vous donne pas vos congés en même temps, histoire qu’on ait de la main d’œuvre tous les jours. Elle sera là demain. »

Il marquait une légère pause, puis cette fois, c’est un regard bien taquin qu’il relevait jusqu’à Hana. Il n’avait pas pour habitude de la charrier - ça c’était pour Cannelle – mais elle venait de lui lancer une perche bien trop tentante :

« Donc, tu m’as oublié pour ta camarade ? »

C’était un peu c*n parce que, ce n’était absolument pas la phrase qu’il avait en tête. Il aurait préféré sortir ça autrement, comme par exemple “elle t’as tapé dans l’œil ?”. Ça aurait été plus discret, et mieux amené, mais il avait gaffé, parce qu’avec tout le monde, il n’a honte de rien et adore taquiner les gens. Sauf que là, c’était un peu malaisant, en vue de la tension qui règne déjà entre eux. Si bien qu’il tentait de cacher ce petit embarra derrière un léger sourire, tout en se frottant l’arrière de sa tête et fuyant à nouveau ses yeux. Feinté l’air de rien...  

« Bon, ok, c'est propre. »

Changer de discussion, quel art de ne rien assumer! Il scrutait la pièce entière pour vérifier que rien n’était oublié, puis il soulevait le sceau d’excréments, et prenait la direction de la sortie, suivit de Hana. Il jetait leur sceau dans une benne, puis ils retournaient aux volières, accès personnel. Là, il ouvrait la trappe de Héla pour qu’elle puisse aller voler dans son grand enclos, sur le quel les visiteurs avaient pleine vue. Puis il revenait au centre des volières des coulisses, pour ranger le matériel qu’ils venaient d’utiliser, et surtout se laver les mains. Ce, dans une petite cabane aménagée, au centre des volières. Petite, mais pratique, ils y entassent leur matériel, leurs affaires personnelles, les micros des spectacles, et leurs encas. Et bien sûr, ils y sont équipés d’un lavabo. Il se séchait les mains, tandis qu’il laissait la place à Hana. Encore et toujours, il la scrutait du coin de l’œil. Le plus gêné de sa réplique stupide, ce n’était peut-être pas lui ? Lâchant le papier qu’il utilisait pour ses mains, dans la poubelle, il venait poser son fessier contre l’évier, juste à côté de Hana. Il croisait ses bras, l’air sérieux, mais son petit sourire en coin des lèvres détrompait cette attitude. Rapidement, il jetait un regard par la fenêtre de la petite cabane, vérifiant que personne n’était aux alentours. Il y avait peu de risque, il n’y avait qu’eux deux ce matin sur le secteur. Mais ne sait-on jamais, si les grands patrons se décidaient à faire une visite inopinée. Se sachant seuls, il reposait toute son attention sur Hana.

« Tu peux fermer la porte s’il te plait, j’aimerais bien qu’on parle un peu... »

La suivant des yeux, il attendait d’entendre le clic de la porte, et qu’elle se retourne vers lui, pour reprendre, d’une petite voix discrète, pour être certain de ne pas être entendu.

« Tu as beau me remercier pour le travail, je n’ai pas été très correcte avec toi ces derniers temps... J’ai manqué de tact, et je suis vraiment désolé. La soirée qu’on a passé ensemble, était juste parfaite. Et... J’aurais vraiment aimé qu’elle ait une suite. »

Ce n’était pas le Lonny que tout le monde connait ça. Celui qui fuit tout attachement, celui qui passe d’histoire en histoire, en sautant des pages et ne lisant qu’en diagonale avant de changer de livre. Ne jugeant que les couvertures. Hana était différente de toutes les autres. Il l’avait bien compris. Et quelque part, il avait peur de lui faire mal aussi, se connaissant que trop bien. Nerveusement, il se frottait les mains, posant un petit silence. Il se pinçait les lèvres aussi, cherchant ses mots, pour s’exprimer le plus correctement possible.  

« Je sais que ce n’est pas facile, du coup, de faire comme si de rien n’était. Mais si on... Avance là-dedans, on mettrait en péril tes résultats. Je ne serais peut-être pas objectif. Et... Si ça se savait, tu serais probablement envoyé dans un autre zoo. »

Il s’arrêtait là, parce qu’il avait envie d’ajouter quelque chose du genre “et je n’y survivrais pas”, mais ça lui semblait vraiment être une réplique de film à l’eau de rose, alors il s’abstenait. Peut-être que Hana l’aurait compris dans ses yeux ?

« Je veux juste que tu réussisses. Mais pas que tu penses que je suis juste un gros enfoiré. Ok, je le suis peut-être un peu... Mais j’ai pas envie de l’être avec toi. La situation n’est pas plus facile de mon côté. Quand je te vois, j’ai pas envie de me contenter de te faire un cour. J’aimerais mieux te proposer d’aller boire un verre et de reprendre tout ça ou on l’a laissé l’autre soir. »

Il ne pouvait retenir ce petit sourire nerveux qui prenait procession de ses lèvres. Mais embarrassé, il fourrait ses mains dans les poches de son pantalon de travail, et laissait ses yeux vagabonder dans la pièce.  

« Si je m’écoutais, à chaque fois que je te vois, je ferais un truc regrettable. Enfin, pas regrettable dans le sens... Véritable, mais... Qui pourrait nous attirer des ennuis. Et... J’ai pas envie de te mettre dans l’embarras. Je sais pas ce que tu attends vraiment de moi. Si je suis distant, j’ai l’impression de te froisser, et si je m’approche de trop, j’ai peur de te gêner, ou... Ou de nous attirer des ennuies. Faut croire que je suis un peu perdu. »

Avouait-il finalement, souriant plus timidement, en abaissant ses yeux. Relâchant l’étreinte de ses deux mains, il faisait quelques pas vers Hana, assez pour ne laisser que très peu de distance entre eux. Il gardait le visage baissé, parce qu’en vue de leur différence de taille, c’était le meilleur moyen pour croiser ses jolis yeux noisettes, et planter le bleu des siens dedans. Là, il lui souriait plus tendrement.

« Je ne suis pas très doué pour tout ça. »

Là, il avait chuchoté ses mots, la gorge légèrement asséchée par cet instant gênant, intimidant, et pourtant, quelque peu excitant. Braver l’interdit, être enfermé dans cette petite pièce avec cette sublime femme, qui visiblement, n’est pas indifférente à son charme. Sans compter cette discussion, qu’il n’avait pas pour habitude d’avoir avec qui que ce soit. C’était tellement nouveau pour lui. Nouveau, mais intriguant. Il aimerait bien agir avec plus de maturité et creuser un fossé entre eux, pour qu’il puisse rester à sa place. Or, la vérité, c’est qu’il voulait la tenter, cette relation interdite. Alors il attendait qu’elle se libère, qu’elle dise ce qu’elle avait sur le cœur, mais il savait très bien qu’en sortant de cette pièce, plus tard, il se sera passer quelque chose. Son cœur, qui burinait dans sa poitrine, n’attendait que ça. Il aimerait même l’embrasser, là, toute de suite. Mais il attendait le bon moment. Un moment où elle ne s’y attendrait pas, ça lui semblait plus magique, et plus jolie.  
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