Après une longue journée de labeur entre la paperasse et les rendez-vous que je n'avais cessé d'enchainer toute cette après-midi, j'avais terminé la journée par devoir chercher une nouvelle assistante quand j'eu appris que celle actuelle,avait fini par démissioner de son poste. Elle ne m'avait touché de mot, s'était simplement rendue à la RH et s'en était allée ensuite. Comme si cela était le moment. Il s'agissait de la période de l'année la plus importante pour moi, comment avait-elle eu le culot de m'abandonner sans m'en parler. Qu'importe, il me fallait avancer, je n'allais pas pleurer son départ, et c'est pourquoi après mon dernier rendez-vous, je rejoignais le bureau une dernière fois aux alentours de dix-neuf heures, tout juste avant que la DRH s'en aille. "Je vous promet qu'on fera au mieux Mademoiselle Oliver." J'étais épuisée, stressée, énervée. Un mélange de sentiments commençaient à envahir tout mon être, et je sentais qu'il fallait que je garde mon calme pour éviter tout burn out ou autre problème de santé. Sans plus tarder après ce bref échange, je rejoignais la voiture et demandais à ce que l'on me dépose à la maison. Je ne m'y étais pas éternisée, j'avais simplement attrapé mon sac où à l'intérieur se trouvait mes vêtements de sport, puis, filais. Je n'avais l'envie d'être accompagnée, je voulais que l'on me laisse tranquille, seule, et m'étais moi même rendue à la salle de sport du coin. Je dois avouer que j'aurais bien aimé me défouler en enfilant mes gants de boxe, mais je ne tenais pas à me blesser comme la fois dernière. Il me fallait être raisonable, alors j'optais simplement à m'adonner à quelques excercices. Après m'être changée de tenue, je nouais fermement mes lacets avant de rejoindre l'intérieur de la salle, là où se trouver tout le matériel. Il était à présent vingt heures passées.
Tout se mélangeait dans mon esprit, le travail, la famille, les fiancailles. Mes songes continuaient à chambouler mon esprit qui ne faisait plus attention à ce qui m'entourait. J'étais dans ma bulle, parmi les souvenirs et ce futur incertain qui m'attendait. C'est avec le regard perdu que je fini par tribucher sur le tapis de course, ne m'étant pas même rendue compte que j'avais augmenté de trois fois la puissance. Glissant et perdant l'équilibre je heurtais la personne qui passait tout juste à côté de la machine. Je n'avais rien, par contre pas certain que la personne que j'avais écrasé au sol l'était. "Désolé, est ce que ça va?"