Il était de retour. Fatigué, à bout, moralement comme mentalement. Mais il était de retour. Abîmé dans l’âme, meurtri pour la vie. Changé, certainement. Mais le voilà qui avait reposé le pied sur le sol des États-Unis, après trois jours de cavale au Salvador. Il avait dit à Noémie qu’il ne partirait que 48h, il avait dépassé son couvre-feu. Mais ce n’était pas vraiment ça le plus angoissant. Non, le pire dans l’histoire, c’était de revenir avec assez d’argent pour le divorce, tout en ne sachant pas s’il voulait vraiment le faire. Ou... Parce qu’il se doutait aussi, que Noémie allait lui faire une scène, après tout ça ? Elle, Amélia et Nina, avaient visiblement compris qu’ils étaient en mission risquée. Une mission calamiteuse. Et il n’était même pas revenu avec l’argent promise. Il avait fait don de son bénéfice à la famille de Redfly. Il n’avait gardé qu’une petite somme, pour payer ses dettes, son divorce, et avoir un peu d’argent de côté, au cas où. Il avait tué deux personnes, pour rien.  

Le pas lent, il rentrait chez lui après plus de trois jours d’absence. Son sac, il le laissait tomber à ses pieds, dans l’entrée, tout en fermant sa porte. L’appartement sentait drôlement bon, contrairement à d’habitude. Noémie avait certainement fait du ménage. Elle lui avait facilité la vie ces derniers temps. Soupirant, il se dirigeait vers la chambre. Le lit “conjugal” était vide. Noémie était sûrement sortie. Il ne lui avait pas dit quand il rentrerait exactement, il avait pris un avion officieux pour le retour. Même lui n’avait pas eu les heures précises.

Se dirigeant vers le frigo, il l’ouvrait pour y attraper une bouteille d’eau fraiche. Il refermait la porte de son pied, et reprenait la direction du salon. Tout en débouchant la petite bouteille, il venait s’affaler dans le canapé, fermant ses yeux un instant. Savourant le confort de son chez lui, qu’il avait bien pensé ne jamais revoir. Il avait abandonné le tueur, le soldat au Salvador. Tino avait récupéré ses armes, mais il lui avait demandé de garder près de lui, un petit pistolet, resté dans son sac à l’heure actuelle. Buvant une gorgée d’eau, il posait d’ailleurs ses yeux vers ledit sac. D’après le Policier, ils ne seraient pas suivis jusqu’ici, mais Alvarez a des sbires partout. Alors, par sécurité. Rebouchant la bouteille d’eau, il la posait sur la table basse, et venait croiser ses pieds à côté, tout en reposant sa nuque contre le dossier du canapé. Doucement, il fermait ses yeux, tant il était fatigué de toute cette malheureuse aventure.  

Ça fait quasiment trois jours qu’il est parti et je n’arrive pas à croire qu’il m’ait menti… Amélia est venue chez moi à cause de mecs qui voulaient s’en prendre à sa famille. Je n’ai pas tout compris mais ça avait un lien avec une mission que les gars sont partis faire je ne sais où… Bref je ne sais plus où j’en suis avec tout ça et surtout je ne comprends pas qu’il soit parti là-bas, ce n’est pas son métier, sauf s’il m’a menti sur ça aussi…

Je ne sais plus quoi penser en ce moment tout me paraît tellement… compliqué… Je ne sais pas si j’ai toujours envie de faire semblant, et surtout si je suis réellement prête à passer un stade au-dessus, alors qu’au final on ne connaît quasiment rien l’un de l’autre, la preuve… Et puis je ne vais pas tarder à rentrer chez moi, ils ont fini de réparer dans mon immeuble.

Je suis partie faire les courses, le frigo est vide et malheureusement il ne se remplit pas encore tout seul. En ouvrant la porte de l’appartement, je remarque qu’il est assis sur le canapé. Je pose le sac et m’avance vers lui, les deux mains sur les hanches.

- Tu comptais me prévenir quand est-ce que tu rentrais ? Et surtout, pourquoi t’es pas parti là-bas ? D’où tu fais des missions, ce n’est pas ton métier me semble-t-il ? Sérieusement, qu’est-ce qui t’aies passé par la tête ?

Je suis fâchée contre lui et de savoir qu’il m’a menti est pire que tout.

« Tu comptais me prévenir quand est-ce que tu rentrais ? Et surtout, pourquoi t’es pas parti là-bas ? D’où tu fais des missions, ce n’est pas ton métier me semble-t-il ? Sérieusement, qu’est-ce qui t’aies passé par la tête ? » Et c’est parti. Jamais il ne pouvait se reposer un peu ? Ouvrant un œil, puis l’autre, avec un calme déconcertant, il se redressait doucement, fixant suspicieusement Noémie. Elle était en train de lui faire une scène là ? A lui ? Alors qu’il vient de passer les trois jours les pires de sa vie, et qu’en plus, il a sauvé sa copine ? Merci les remerciements. Soupirant, il se frottait doucement la nuque d’une main, ne cachant absolument pas qu’elle le faisait littéralement chier avec ses questions.

« Et merci de t’être occupé de mon Amélia, Lonny! »

Rétorquait-il ironiquement, avant de venir se renfoncer dans le fond du canapé, tout en croisant ses bras d’une mine plus boudeuse.

« Tu ne vas quand même pas être de ces nanas qui réclament un compte rendu à chacune des sorties de leur mec ? »

La vraie question aurait plutôt été de savoir s’il était son mec. Parce que ça il n’en n’était pas vraiment sur. Mais avec toute la fatigue et la nervosité qu’il avait emmagasiné ces derniers jours, il était bien incapable d’y réfléchir sérieusement. Cela devait d’ailleurs se ressentir dans le son de sa voix. Jamais il ne s’était agacé avec Noémie. Au contraire, elle, elle pouvait sortir de ses gongs, alors que lui, il gardait toujours son sourire, se moquant même d’elle avant de parvenir à la glisser sous ses draps. Il aurait rêvé de ça tiens. Qu’elle se contente de l’accueillir à bras ouverts, et de lui faire l’amour pendant des heures entières. Ça, ce serait un vrai cadeau de retour. Non, à la place, il avait droit à une scène de ménage. Pour lui expliquer son geste, il finit par se relever, et se diriger vers son sac, d’un pas fatigué. Il en sortait un peu de l’argent rapporté (Bien peu finalement, ayant tout donné aux familles de Redfly & Josh). Gardant les billets entre ses doigts, il revenait vers Noémie, et après avoir fixé un court instant, et hésitant, cet argent, il finit par le tendre à la blondinette.

« J'ai suivi Tino pour toi. J’ai bien compris que je suis un boulet à traîner derrière toi. Tu seras libre avec ça. Je signerais ce que tu veux. »

Ils n’en n’avaient pas clairement parlé, mais il n’était pas dupe. Il l’avait vu pleuré quand elle était arrivée chez lui. Le mariage ne lui convenait pas. Peut-être aussi que c’était de sa faute à lui. Il n’était pas assez attentif. Il n’était pas un bon mari ? Ou elle manquait de confiance en lui. Elle connaissait bien sa réputation maintenant. Las, il contournait Noémie, et revenait se jeter dans le canapé, comme une vielle chaussette. Il n’avait de toute façon, pas beaucoup plus d’estime pour lui-même à ce moment précis.

Quand je l’entends dire ironiquement les remerciements que je lui dois pour m’avoir aidé avec Amélia, je soupire un peu avant de feindre un léger sourire.

- Oui, merci de m’avoir aidé avec Amélia.

J’avoue que sans lui je ne sais pas comment j’aurais fait avec Amélia et les mecs bizarres qui la suivaient… Cependant je remarque qu’il est vraiment fatigué. Je ne sais pas ce qui s’est passé là-bas mais ça l’a crevé…

- Non je ne suis pas ce genre de nana… Mais tu m’as menti et je t’avoue que je n’apprécie pas tellement…

Je suis énervée, mais j’arrive à rester calme en le lui disant. Non je ne suis pas ce genre de filles qui demandent à tout savoir lors d’une soirée. Mais en revanche je sais m’inquiéter pour les personnes que j’apprécie… Et puis il m’a menti sur le pourquoi il n’était pas là du week-end et savoir qu’il était en mission ça m’a inquiété oui…

Je le vois se lever du canapé et se diriger vers sa valise. Puis il en sort des billets et je reste les regarder, surprise, ne m’attendant pas à cela. Je relève mon regard vers lui, attendant une explication à tout cela. Il m’explique alors la raison de son absence et je reste bouchée bée.

- Tu as fait ça pour … moi ?!

Je ne devrais peut-être pas être heureuse, mais c’est rare qu’un homme fasse quelque chose pour moi et j’avoue que ça me touche, même si je suis toujours un peu en colère contre lui.

- Je n’ai jamais pensé que tu es un boulet et tu n’en es pas un d’ailleurs… Et tu n’avais pas besoin de partir aussi loin pour prendre de l’argent… Avec nos boulots on aurait bien réussi à le payer l’avocat.

Enfin il voulait peut-être récupérer sa liberté aussi après tout, d’où le fait qu’il s’est dépêché de récupérer l’argent. Je m’assois sur le canapé à ses côtés et soupire.

- Tu sais, ça n’a jamais été toi le souci, mais moi. T’es vraiment un mec bien Lonny, d’ailleurs j’ai jamais compris comment tu as pu faire pour accepter le mariage aussi facilement et je t’envie pour ça.

Je lui fais un petit rire gêné avant de poursuivre.

- Mais pour moi ça a été trop vite… On s’est connu un soir et le lendemain on était marié. On n’a jamais eu de vrai rancards pour apprendre à se connaître, à ressentir des sentiments pour l’autre… Enfin toutes les étapes normales on va dire. Même si on a vécu ensemble quelques jours, ce n’est pas assez pour savoir si on est fait pour vivre ensemble pour le meilleur et pour le pire je trouve… Mais tu es vraiment un mec super Lonny et je suis sûr que tu trouveras une fille meilleure que moi et qui te méritera vraiment.

Je lui fais un pauvre sourire avant de regarder ma bague. C’était tout de même une expérience assez marrante, mais je savais qu’il y aurait une fin à tout cela. Je relève mon regard vers lui et d’un petit sourire taquin j’ajoute.

- En revanche les parties de jambes en l’air vont me manquer.

Oh que oui, il y a pas à dire, la fille qui prendra la relève n’aura pas à se plaindre de ce côté-là.

« Oui, merci de m’avoir aidé avec Amélia. » Ce n’était pas un peu forcé ça ? Il détournait son regard et son attention, vexé. De toute façon, il allait difficilement retrouver le sourire aujourd’hui. Il se sentait si mal. Non pas seulement vis-à-vis de Noémie. Mais parce qu’il venait de vivre, de supporter, et de faire. Il avait tué deux personnes ces trois derniers jours. Il aurait pu en vouloir à Tino, après tout, c’était lui qui l’avait entraîné là-dedans. Au lieu de ça, il culpabilisait, il se sentait le seul et l’unique coupable. Oui, il l’avait fait pour protéger Tobias, et Tino. Mais il n’empêche, qu’il allait devoir vivre avec ça sur la conscience, jusqu’à la fin de sa vie. Sans compter que la famille Alvarez risquait fort de le rechercher, s’ils retrouvaient leurs traces. « Non je ne suis pas ce genre de nana… Mais tu m’as menti et je t’avoue que je n’apprécie pas tellement… » Il roulait des yeux, soupirant, tout en se frottant le menton mal rasé. Il ne lui avait pas menti, il lui avait caché des choses, pour la protéger. Nuances.

« Si je t’avais dit ou j’allais, tu ne m’aurais pas laissé partir. Pire encore, t’aurais peut-être tenté de suivre. Et crois moi, c’était pas pour toi. »

Grognait-il presque, venant se frotter les yeux. Las de devoir s’expliquer, alors qu’il n’avait vraiment pas envie de parler de tout ça, il s’était relevé pour aller chercher l’argent nécessaire au divorce. La seule somme qu’il avait conservée. Il la lui tendait donc, comme s’il avait ramené ça en souvenir du Salvador. « Tu as fait ça pour … moi ?! » La tête baissée, les yeux rivés vers les billets vert, il se pinçait légèrement la lèvre tout en acquiesçant très doucement. « Je n’ai jamais pensé que tu es un boulet et tu n’en es pas un d’ailleurs… Et tu n’avais pas besoin de partir aussi loin pour prendre de l’argent… Avec nos boulots on aurait bien réussi à le payer l’avocat. » En l’an 2027 peut-être. Il se retournait, lâchant la monnaie entre les mains de Noémie, et il retournait s’avachir dans le canapé, se frottant la tempe. Il était si fatigué, qu’il en avait la migraine. Et pourtant, il savait pertinemment qu’il ne parviendrait pas à dormir. Pas calmement. « Tu sais, ça n’a jamais été toi le souci, mais moi. T’es vraiment un mec bien Lonny, d’ailleurs j’ai jamais compris comment tu as pu faire pour accepter le mariage aussi facilement et je t’envie pour ça. » Parce que lui, contrairement aux femmes, il ne se prend pas la tête ? Elle venait s’assoir à ses côtés, puis prenait le temps de scruter son alliance. Un léger sourire se dessinait sur le visage du fauconnier, alors qu’il l’observait. C’était sûrement la phrase bateau qu’elle sortait à tous les mecs qu’elle cherchait à larguer, mais en vue de leur situation, il ne pouvait pas lui en vouloir. « Mais pour moi ça a été trop vite… On s’est connu un soir et le lendemain on était marié. On n’a jamais eu de vrai rancard pour apprendre à se connaître, à ressentir des sentiments pour l’autre… Enfin toutes les étapes normales on va dire. Même si on a vécu ensemble quelques jours, ce n’est pas assez pour savoir si on est fait pour vivre ensemble pour le meilleur et pour le pire je trouve… Mais tu es vraiment un mec super Lonny et je suis sûr que tu trouveras une fille meilleure que moi et qui te méritera vraiment. » Il inspirait, détournant son regard vers la pièce. Noémie avait rangé, fait le ménage, et quelques affaires à elle avaient pris place. Cette salle risquait de faire vide dès son départ. Avec amertume, il rabaissait ses yeux, suivant sa propre alliance, qu’il faisait tourner autour de son doigt.

« J'suis pas vraiment sûr que je sois un cadeau, mérité pour de bons actes. »

Murmurait-il, laissant reposer sa tête vers le dossier du canapé. Ses yeux clairs observaient de nouveau Noémie, avec tendresse. Peut-être que ça avait été trop tôt pour ressentir des sentiments, mais la tendresse était là. Avec du temps, ils se seraient bien entendus, et auraient probablement fait un beau mariage. Mais il se le gardait pour lui. Il avait bien compris qu’il n la rendait pas heureuse, pourquoi tenter de la retenir ? Il avait le cœur serré, mais il n’en disait rien. Peut-être avait-il peur de la solitude aussi, après ce qu’il venait de vivre. « En revanche les parties de jambes en l’air vont me manquer. » Cette fois, il échappait un petit rire, en un soupir, reposant son attention sur son doigt orné de l’alliance.

« Tu pourras dire, faute de réussite, que ton premier mariage était au moins un bon coup au lit. »

Il se rapprochait doucement d’elle, et venait déposer un baiser sur son front, avant de se relever du canapé. Il avait besoin d’une bonne douche, d’un bon repas, et puis il fallait aider Noémie à tout remballer.

« Je t’aiderais pour tes affaires. Et puis... Pour le tribunal, tu me diras quand tu veux qu’on aille signer ce qu’il faut. »

Le plus vite serait sûrement le mieux. Il commençait à farfouiller dans ses placards, à la recherche d’un peu d’alcool pour faire passer ça. Manque de pot, il n’y avait plus rien. Il sortait plus qu’il ne recevait, forcément. Il se le notait dans la tête pour le lendemain, aller chercher un peu de Whisky. Il optait donc à la place, pour un verre d’eau, et une aspirine. Si au moins, il pouvait chasser sa migraine et enter de dormir.

Je ne sais pas où il est parti et ce qu’il est parti faire là-bas. Mais j’ai l’impression que tout cela l’a changé et ça ne me rassure pas tellement quand il me dit que si j’avais su, je ne l’aurais pas laissé partir.

- Et bien si je t’aurais pas laissé partir et que j’aurais voulu t’accompagner c’est que je tiens à minimum à toi et que je ne souhaite pas qu’il t’arrive malheureux… Et tu aurais mieux fait de ne pas y aller…

Je suis surprise de le voir sortir des billets pour pouvoir payer notre divorce. Je ne voulais pas de ce genre d’argent, qui sort de je ne sais quel endroit. Je repose les billets sur la table et m’installe à ses côtés. Je n’ai jamais compris comment il avait réussi à bien prendre ce mariage… Certes c’était un « jeu » au début, mais pendant combien de temps encore ? Le fait de sauter autant d’étapes n’aident pas tellement … Cependant, je ne veux pas qu’il pense que c’est de sa faute, car il a été là pour moi et qu’il a essayé de me mettre à l’aise. Je l’entends murmurer dans sa barbe et je soupire.

- Je suis sûr que si, il ne faut pas dire ça.

Je ne sais pas ce qui s’est passé là-bas et j’avoue que je crains vraiment le pire en le voyant autant changé. Ce n’est plus le même qu’avant et ce n’est pas bon… Les sentiments ne sont peut-être pas venus, mais je l’apprécie beaucoup et je ne veux pas qu’il lui arrive malheur… Qui sait, peut-être que notre mariage aurait fonctionné avec du temps et si je ne réfléchissais pas autant… Néanmoins, je devrais peut-être rester encore un peu pour être sûr que tout va bien pour lui. Mais ça me fait plaisir de le voir rire à ma blague et un sourire s’affiche sur mon visage.

- C’est sûr. La barre est haute je l’avoue.

Puis il vient déposer un baiser sur mon front et un petit sourire vient naître sur mes lèvres. Il cherche dans ses placards je ne sais quoi tout en me disant qu’il m’aidera pour mes affaires et pour le tribunal.

- Merci… pour les affaires. Pour le tribunal, on verra. Je ne sais pas d’où te vient cet argent et je ne veux pas l’utiliser si c’est de l’argent blanchît je n’aime pas ça… On pourra se débrouiller autrement…

Je m’avance vers lui et aller savoir pourquoi, je le prends dans mes bras. Je ne suis pas du genre autant tactile, mais j’ai comme l’impression qu’il a besoin de réconfort mais je me trompe peut-être…

- Je ne sais pas ce qui s’est passé là-bas, mais si tu veux m’en parler, je suis là. Je resterais à l’appartement encore un peu.

Même si nous ne sommes plus mariés, je ne suis pas une connasse. Je ne vais pas le laisser seul alors que ça ne va pas du tout … Je resterais jusqu’à ce qu’il réussisse à remonter la pente.