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 Surprise, te voilà papa! ft. Lonny

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Ryota Sakamoto
Ryota Sakamoto
BONJOUR, NEW-YORK
Since : 20/06/2019

Avatar : Ryosuke Yamada, me.

D.C : Jake Owens

Surprise, te voilà papa! ft. Lonny Bzmi

Identité : jeune expatrié japonais de 26 ans, né le 7 juillet 1993 à Tokyo.

Activité : acteur, ex-idole, chanteur et compositeur à ses heures perdues

Statut : célibataire, anéanti par sa récente rupture

Logement : Un loft luxueux en plein cœur de Manhattan

Bon à savoir : Surdoué, Ryota a 150 de quotien intellectuel ✘ Fétichiste des seins, il tente parfois -toujours de deviner la taille de bonnet de ces dames ✘ On l'a déjà prit pour une femme et il s'énerve vite quand on fait allusion à son côté efféminé ✘ Il est très complexé par sa taille ✘ Il est astigmate et porte parfois des lunettes, le reste du temps il porte des lentilles ✘ Il sait jouer du saxophone ✘ Il a apprit l'anglais en seulement deux ans mais peut avoir parfois quelques lacunes ✘ Quand il s'énerve il ne parle que japonais ✘ Malgré son apparence, Ryota est très musclé et doué dans les sports de combat ✘ Fervent amateur de nourriture toute prête, il possède un historique impressionnant de commande Uber eats ✘ Il aime passer ses journées sur twitch ✘ Il est très perfectionniste concernant son apparence et ne sort jamais sans être satisfait de son reflet ✘ Il adore faire du skate depuis son plus jeune âge ✘ Souffre du mal du pays ✘ Il adore l'univers Disney & Marvel ✘ Connait quelques yakuzas de Kabukicho
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Surprise, te voilà papa! ft. Lonny EmptyLun 7 Oct - 20:17
Alors, surpris ?
@Lonny Parsons & Norah Williams

Ces derniers temps, les matinées se ressemblaient toutes. Norah se réveillait tôt, se contentait d'un café pour petit-déjeuner, se préparait à la hâte pour finalement s'occuper de sa fille. Si elle était dans un état pitoyable, Morgane étant quant à elle, parfaitement habillée, coiffée d'un joli chignon, une mèche tombant sur l'une de ses petites joues. Main dans la main, la philippine et sa progéniture se mirent en route. Arrivée à l'école maternelle, Norah émit un large soupir, mécontente de devoir faire face aux enseignantes qui semblaient remontées contre elle depuis des semaines déjà. Rien d'étonnant lorsque l'on sait qu'elle peinait même à payer les frais de cantine. Après le sermon des maitresses et la vague promesse de Norah pour résoudre l'affaire, la belle s'en retourna, toujours aussi embarrassée. Ce n'était pas elle ça, non, la métisse avait toujours fait de son mieux pour subvenir aux besoins de sa fille, quand bien même elle se privait, elle parvenait toujours à s'en sortir. Aujourd'hui elle vivait des maigres indemnités qu'elle possédait et de quelques billets offert par sa mère. Bien sûr, Norah était consciente que ça ne pouvait plus durer, ce n'était qu'une question de jours avant qu'elle ne se fasse virer de son appartement. Munie de son curriculum vitae, la jeune femme cherchait du travail depuis un moment maintenant, en vain.

Alors elle était là, assise sur un banc au beau milieu de Central Park, son CV en main. Son regard se portait sur les passants, tous aussi rayonnants les uns que les autres. Ses pensées se tournaient alors sur son ancien travail, son licenciement avec été trop brut, trop soudain pour être justifié. Son boss lui avait sorti une vague excuse, une grave erreur qu'elle aurait faite mais dont elle ne gardait aucun souvenir. La tête penchée en arrière contre le dossier du banc, Norah émit quelques hypothèses. Sa recherche de travail ne donnait rien et sa situation plus que critique l'obligeait à se poser cette question qui la hantait depuis un peu plus de 4 ans maintenant. Devait-elle en parler à Lonny ? Lui qui n'a jamais été mis au courant de sa grossesse et qui, de part son ignorance, n'a donc jamais vu sa fille grandir. Comment réagirait-il si elle se pointait chez lui avec Morgane ? Comment devait-elle l'annoncer ? « Salut, c'est Norah, ça fait un bail qu'on s'est pas vu! Au fait, je te présente ta fille, Morgane.» Non, connaissant le phénomène, mauvaise idée. Elle ne pouvait cependant pas rester dans le mensonge éternellement, et même si l'angoisse et la culpabilité l'habitait, la philippine n'avait pas le choix.

C'est une chose de lui apprendre sa paternité, s'en est une autre de lui demander de l'aide aussi promptement. Baissant le regard vers le sol, la belle avait chiffonné le papier sans même s'en être rendue compte. Plus stressée que jamais, Norah se décidait alors : ce soir était le soir! Son instinct maternel avait prit le dessus et bien qu'elle tremblait à l'idée de lui avouer la vérité, elle ne ferait pas marche arrière. Déterminée, c'est d'un pas rapide qu'elle rentrait chez sa mère, profitant d'une bonne douche chaude en ces temps froids. Habillée plus joliment qu'à l'ordinaire, Norah s'était dit qu'elle se devait d'être au moins plus présentable. Peut-être était-ce par fierté, parce qu'elle voulait prouver que finalement, même criblée de dettes et au chômage, elle ne se laissait pas aller.

La journée passait alors encore plus vite qu'à l'accoutumée. Milles et unes questions lui trottait en tête si bien qu'elle ne vu pas l'heure tourner. Légèrement en retard pour chercher sa fille à l'école, Norah ajoutait un léger « excusez-moi » devant le regard plein de reproches des employées de maternelle. S'en suivit une discussion simple, d'une banalité qui finalement, était plutôt rafraîchissante après cet après-midi chargé en questionnement. La jeune femme sortit alors son téléphone de sa poche, Lonny devait encore travailler à cette heure-là, elle avait encore un peu de temps devant elle. Retournant chez elle en compagnie de Morgane, l'américaine préparait à nouveau cette dernière, légèrement décoiffée après sa journée d'école.

Ça va maman ? demandait alors la petite, visiblement inquiète devant la grise mine de sa génitrice.

Oui chérie, je vais bien, ne t'inquiète pas. répondait-elle, incertaine.

Non, ça n'allait pas, bien au contraire. Elle avait déjà des sueurs froides, ses mains moites tremblaient à nouveau. Combien de fois avait-elle imaginé ce moment ? Longtemps elle l'avait redoutée, le repoussant chaque jour par crainte, par culpabilité. Ne semblant pas comprendre la raison de leur sortie, Norah émit une vague excuse, indiquant simplement à sa fille qu'elles devaient aller quelque part. Dans les transports en commun, la foule l'étouffait, comme si elle n'était déjà pas assez mal comme ça! Sortant alors du métro, la mère et la fille se retrouvaient à présent devant l'établissement de Lonny. Un homme qui semblait être l'un de ses voisins passait par là quand elles s'apprêtaient à entrer dans l'immeuble. Un sourire forcé sur le visage, elle salua ce dernier avant d'écouter sa fille en faire de même. Puis le moment fatidique était venu, les retrouvailles mouvementées commenceraient là, dans quelques secondes. Se pinçant les lèvres à s'en arracher la peau, Norah appuya sur la sonnette, serrant un peu plus la main de sa progéniture pour se donner contenance.

...Bonjour Lonny. s'était-elle contenté de dire d'une voix faible.
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Anonymous
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Invité
Surprise, te voilà papa! ft. Lonny EmptyLun 7 Oct - 22:28
Surprise!

Ce n’étaient pas des jours faciles, que venait de traverser Lonny. D’abord le Salvador, une épreuve de trois jours ou il avait bien failli mourir deux ou trois fois. Là où il avait même été contraint d’ôter la vie à deux personnes, pour sauver Tino et Tobias. Son retour à New-York avait été compliqué, entre les représailles des Alvarez, et la culpabilité qui le rongeait, face à ses deux meurtres. Noémie l’avait définitivement quitté, signant leur divorce et déménageant à Los Angeles. Et pour couronner le tout, la cerise sur le gâteau comme on dit. Tobias avait été tué par un ancien rival, de l’époque de ses gangs, quelques jours plus tôt. S’il pouvait passer au-dessus de bien des choses, la disparition de son frère avait été bien trop difficile. Il n’avait plus de famille, ayant abandonné la sienne, trop compliquée, avec une mère qui délaisse ses gosses, et un beau-père violent. Il n’y avait que Tobias qui était resté près de lui. Lonny avait pris soin de son frère aîné quand ce dernier était en prison. Puis à son retour, il l’avait aidé à se relever. Tobias ne l’avait même pas laissé se rendre seul au Salvador, il l’avait accompagné, pour le protéger. C’était quand même un comble que finalement, Tobias se fasse rattraper par le passé, après ce qu’ils venaient de vivre au Salvador. La seule personne qui avait retenu Lonny dans ce monde, ces derniers jours, c’était Tino. Il s’était récemment séparé de sa copine lui aussi, alors il avait hébergé le fauconnier, et l’avait aidé dans les démarches pour Tobias. L’enterrement, les papiers. Tino avait tout géré, tandis que Lonny tentait d’accepter la situation. Il avait du mal à encaisser, trop, c’est trop.  

Et puis les jours défilaient. Il avait repris le travail, mais l’esprit n’y était plus vraiment. Il ne faisait que penser à Tobias. Il culpabilisait. Son frangin l’avait protégé des représailles des Alvarez, tandis que lui n’avait pas été là pour le protéger de son passé. C’était lourd à supporter. Et à endurer. Son appartement en avait aussi pris un coup. Noémie en s’y installant, avait tout rangé. Nettoyé. Elle avait donné à son intérieur, un réel petit côté cocooning. Un véritable espace marital. Mais avec tous ces derniers évènements, le rangement n’avait pas été une priorité pour le fauconnier. La vaisselle s’entassait dans l’évier, et sur les tables. Tino s’était arrêté pour faire un peu de rangement, pendant que Lonny répondait aux nombreuses lettres de condoléances. Mais ce n’était pas deux hommes qui tiendraient aussi bien un intérieur qu’une Noémie. Après tout, c’était de nouveau une garçonnière.  

Ses soirées, Lonny les passait souvent à l’extérieur, à boire. Mais depuis Tobias, il restait plutôt enfermé chez lui, à broyer du noir. L’alcool n’apaisait pas sa douleur, au contraire. Alors il écumait toutes les séries Netflix, jusqu’à s’endormir sur son canapé. Le programme de ce soir ne changerait pas, enfin, presque pas. Alors qu’il s’enfonçait dans le sofa, et attrapait sa télécommande, on sonnait à la porte. Encore quelqu’un qui voulait lui apporter son soutien, et toute son hypocrisie, probablement. Lassé, il se relevait en soupirant, puis ouvrait la porte à la volé. Pourtant, cette fois ci, c’est de la surprise qui se dessinait sur ses traits. Il n’était pas face à un membre de sa famille, ni de celle de Tobias – parce que demi-frères. Ce n’était pas non plus des amis non, c’était une de ses ex-petites amies. Norah. Cela faisait pourtant des années qu’il ne l’avait pas vu. Peut-être quatre ou cinq ans. Il ne savait même plus vraiment. « Bonjour Lonny. » Il restait un instant figé, sans grande réaction. Perplexe. Peut-être avait-elle eu vent du décès de Tobias, et elle venait pour s’assurer qu’il allait bien ? Norah n’avait jamais croisé son frère, en prison quand ils se fréquentaient. Mais elle entendait souvent parler de lui, bien évidemment. Lonny lui rendait visite sans arrêt à la prison. Le temps que tout cela lui revienne en tête, il abaissait son regard en réalisant que Norah n’était pas seule. Il y avait une petite fille qui lui tenait la main. Très jeune visiblement. Il arquait un sourcil aux premiers abords, avant de finir par adresser un petit sourire à la blondinette. Elle avait les cheveux plus clairs que sa mère, et les yeux bleus. Ce qu’elle tenait de son père, bien sûr, mais ça, il l’ignorait. Et il était bien loin de faire le rapprochement. Ainsi, il relevait son attention sur Norah.

« Norah. Qu’est-ce que tu fais ici ? »

Machinalement, il se reculait pour la laisser entrer, tout en scrutant son intérieur, qui n’était pas des plus propres et ranger pour recevoir une femme. Encore moins une petite fille. Fermant la porte, il se hâtait alors de ranger un peu, déposant la vaisselle dans la pile qui s’entassait déjà sur l’évier, et jetant les paquets de gâteaux qui traînaient encore.

« Désolé, je n’avais pas prévu de recevoir du monde, et je sors d’une période un peu compliquée. »

Il n’avait peut-être pas besoin de lui faire un dessin, les lettre de remerciement aux condoléances qu’il était en train de remplir, jonchaient encore la table de la cuisine et du salon. Face à Norah, il ne savait cependant pas vraiment quoi dire, depuis tout ce temps. Nerveusement, il se frottait donc les mains, silencieusement, avant de finalement se décider à lui offrir quelque chose à boire. Il faisait demi-tour vers la cuisine, sortant trois verres.

« Tu veux un truc à boire ? J’ai pas fait de courses, je suis désolé. Y’a du jus de fruit. La petite, elle aime le jus de fruit ? »

Ces choses-là, ça boit toujours du jus de fruits.
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Ryota Sakamoto
Ryota Sakamoto
BONJOUR, NEW-YORK
Since : 20/06/2019

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Identité : jeune expatrié japonais de 26 ans, né le 7 juillet 1993 à Tokyo.

Activité : acteur, ex-idole, chanteur et compositeur à ses heures perdues

Statut : célibataire, anéanti par sa récente rupture

Logement : Un loft luxueux en plein cœur de Manhattan

Bon à savoir : Surdoué, Ryota a 150 de quotien intellectuel ✘ Fétichiste des seins, il tente parfois -toujours de deviner la taille de bonnet de ces dames ✘ On l'a déjà prit pour une femme et il s'énerve vite quand on fait allusion à son côté efféminé ✘ Il est très complexé par sa taille ✘ Il est astigmate et porte parfois des lunettes, le reste du temps il porte des lentilles ✘ Il sait jouer du saxophone ✘ Il a apprit l'anglais en seulement deux ans mais peut avoir parfois quelques lacunes ✘ Quand il s'énerve il ne parle que japonais ✘ Malgré son apparence, Ryota est très musclé et doué dans les sports de combat ✘ Fervent amateur de nourriture toute prête, il possède un historique impressionnant de commande Uber eats ✘ Il aime passer ses journées sur twitch ✘ Il est très perfectionniste concernant son apparence et ne sort jamais sans être satisfait de son reflet ✘ Il adore faire du skate depuis son plus jeune âge ✘ Souffre du mal du pays ✘ Il adore l'univers Disney & Marvel ✘ Connait quelques yakuzas de Kabukicho
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Surprise, te voilà papa! ft. Lonny EmptyMar 8 Oct - 0:05
Alors, surpris ?
@Lonny Parsons & Norah Williams
Non, Norah n'était pas au courant pour le décès de Tobias, à vrai dire elle ne le connaissait que de nom. Elle savait simplement qu'il était le frère de Lonny et qu'il comptait beaucoup pour ce dernier. La belle était loin de s'imaginer les épreuves qu'avait dû vivre le blond ces derniers temps et pour être tout à fait honnête, si elle avait été mise au courant, elle ne serait sans doutes pas venue. Or voilà, elle était là et il était trop tard pour faire demi-tour. « Norah. Qu’est-ce que tu fais ici ? » Bien, pas de salutations, voilà qui la mettait dans l'ambiance. Physiquement, le brun n'avait pas changé, pas de doutes, Morgane avait bien ses yeux. Perturbée par cette comparaison, la jeune femme entrait alors dans son intérieur qui, semble t-il, était bien désordonné. Soit il était célibataire, soit sa copine n'était pas une maniaque du rangement. Soit, en tant que bordélique, elle n'avait pas à juger son studio qui, au final, avait au moins le mérite de posséder l'eau et l'électricité. D'un pas timide -ce qui ne lui ressemblait pas, la métisse s'approchait peu à peu du salon de son ex petit-ami. N'ayant pourtant pas l'intention de fouiller dans son intimité, Norah tomba cependant sur plusieurs lettres de remerciements de condoléances. Sa bouche formant un « O » de surprise, la philippine afficha une moue perplexe. Merde, elle avait choisit le pire moment pour dévoiler sa paternité!

J'ai euh...un truc à te dire. avait-elle répondu.

D'un petit mouvement de tête, elle fixa sa fille qui elle, semblait totalement perdue. Morgane était le genre de petite fille timide qui ne dit pas un mot quand elle rencontre une personne pour la première fois mais qui, au bout de quelques visites, est tout de suite plus à l'aise voir parfois trop. Car oui, l'enfant aux yeux bleus savait se montrer très énergique parfois et même Norah avait du mal à la suivre...à se demander de qui elle tenait ce côté là de sa personnalité. « Désolé, je n’avais pas prévu de recevoir du monde, et je sors d’une période un peu compliquée. » Un peu semblait être un maigre mot à la vue de toutes les lettres qui jonchaient les tables et même si elle était bien loin du compte, elle avait su dès l'instant où elle l'avait aperçu que quelque chose n'allait pas. Après tout, bien qu'ils n'étaient restés ensemble que six mois, elle avait apprit à le connaître et étrangement, elle se sentait rassurée de pouvoir encore distinguer ses états d'âme.

Oh non, c'est moi qui suit venue à l'improviste, désolée. s'excusait-elle.

En même temps, n'étant pas sûre qu'il ait conservé son numéro, la jeune trentenaire s'était résignée à le contacter avant de passer, ce qui finalement, aurait été plus judicieux. Toujours calme, la petite admirait l'endroit, bien plus éclairé et meublé que celui de sa génitrice. Voyant cela, Norah détourna le regard, honteuse d'être une si piètre mère. Mais elle la comprenait, elle qui n'avait pour occupation que ses jouets et les sorties à Central Park, voir un nouvel environnement devait la fasciner, ordonné ou non. « Tu veux un truc à boire ? J’ai pas fait de courses, je suis désolé. Y’a du jus de fruit. La petite, elle aime le jus de fruit ? » Bien que poli, Norah savait bien qu'il n'était pas fou des enfants, bien au contraire. C'était principalement pour cette raison qu'elle ne le lui avait pas avoué et bêtement, elle s'était imaginé qu'il avait pu changer avec les années. Mais non, Lonny semblait être resté le même d'il y a quelques années. Sachant donc à peu près à quoi s'attendre, l'américaine n'en était que plus angoissée.

 C'est parfait merci, elle n'est pas difficile.

Sa raison lui interdisait de partir sans en avoir fini avec les mensonges, mais son coeur, à contrario, semblait plus vouloir partir en courant, loin de cet homme. Empoignant alors son verre de jus de fruit non sans remercier son ex petit-ami, elle tira légèrement sur le bras de sa fille pour qu'elle le remercie à son tour. De sa faible et timide voix, Morgane lui avait lâché un petit « Merci monsieur». Car oui, elle non plus ne savait pas qui était son père. Elle lui avait pourtant posé des questions sur le sujet mais Norah était toujours parvenue à noyer le poisson. La métisse ignorait donc la réaction de Lonny mais également celle de Morgane. Pour le moment elle n'allait l'avouer qu'à son paternel, la petite traversait déjà de dures épreuves suite à la pauvreté de sa mère, inutile d'en rajouter. Prenant alors une gorgée de sa boisson, la belle échangea un regard avec le blond qui ne semblait pas plus à l'aise qu'elle. Posant alors son verre sur un coin vide de la table, Norah fouilla dans son sac à main à la recherche d'un nouvel album d'images que sa mère lui avait offert aujourd'hui pour Morgane. D'un bras tendu vers cette dernière, elle lui donna le cadeau.

Ma puce, tu peux regarder ton livre là-bas ? avait-elle demandé en pointant un endroit un peu plus écarté de la pièce. Je dois parler avec le monsieur.

Elle culpabilisait...non seulement pour Lonny mais aussi pour sa fille...ces dernières années n'étaient que mensonges, un véritable fiasco qu'elle avait elle-même créé. Si elle avait avorté à l'époque, rien de tout cela ne serait arrivé, elle ne serait pas là, face à Lonny à tenter de lui avouer l'inavouable. Mais elle ne regrettait pas sa maternité pour autant, bien au contraire. On dit qu'un enfant vous change du tout au tout et Norah était bien d'accord sur ce point. Plus qu'à savoir si Lonny partagerait son avis un jour. Empoignant donc légèrement le bras de son interlocuteur pour l'éloigner de la petite afin de parler en toute discrétion, la belle ferma un instant ses yeux pour se donner courage. Remontant ces derniers vers l'américain, elle pointa Morgane du menton, stressée comme jamais.

J'imagine que tu l'as déjà compris mais...Morgane est ma fille...elle a quatre ans...avait-elle dit.

Persuadée que l'homme ferait le rapprochement, Norah fût légèrement étonnée de découvrir qu'il n'en était rien. Bon, elle-même n'y croirait sans doutes pas à sa place, même si on le lui disait. Lâchant donc un petit soupir, elle croisa à nouveau le regard de Lonny.

On s'est séparé il y a un peu plus de quatre ans n'est-ce pas ? ajoutait-elle. Tu...tu fais le rapprochement ? finissait-elle, effrayée.
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Surprise, te voilà papa! ft. Lonny EmptyMar 8 Oct - 22:21
Surprise!

« J'ai euh... Un truc à te dire. » Quatre ans plus tard ? Heureusement qu’il y a un adage qui dit qu’il n’est jamais trop tard. Curieux mais septique, Lonny affichait une petite moue perplexe, tout en se dirigeant vers la cuisine, afin de lui proposer un verre.

« Tu sais, si tu as des remords ou un truc... Fin c’était y’a quatre ou cinq ans, je crois qu’il y a prescription. »

Répliquait-il, un léger sourire en coin des lèvres, tout en servant trois verres de jus de fruits. Concentré sur ce qu’il faisait, il avait tout de même adressé un regard taquin à Norah, de ces jolis yeux bleus. Loin de penser qu’elle était venue lui présenter sa fille, il était déjà en train de s’imaginer que peut-être, elle n’était pas parvenue à tirer un trait sur lui, ou qu’elle regrettait leur séparation, quelque chose du genre. Ou elle était peut-être juste en proie à une nuit de cochonnerie, et elle faisait le tour de ses ex pour en trouver un dans le même état. Ceci-dit, la présence de la môme rendait cette option peu probable. D’ailleurs, les yeux de Lonny s’étaient dirigés dans la direction de la blondinette, qu’il observait curieusement. C’était sûrement la première fois qu’un enfant mettait un pied dans sa garçonnière. Il n’avait pas envie qu’elle mette ses doigts gras partout ou qu’elle casse quelque chose. Pire encore, qu’elle pose un doigt sur sa précieuse playstation. Il détournait son attention au moment où elle s’excusait d’être venue à l’improviste. Ce à quoi il haussait les épaules.

« J'avais pas prévu grand-chose, ça me dérange pas. »

Assura-t-il en lui tendant un verre, l’autre à la petite fille qu’il semblait le dévisager. Elle se demandait certainement qui il était. Amicalement, il s’accroupit devant elle pour se mettre à sa taille, tout en lui tendant son verre de jus.

« Salut toi. Moi c’est Lonny. »

Elle détournait ses yeux clairs vers sa maman, comme pour demander l’autorisation de répondre au monsieur. Ce qui le fit sourire de plus belle. Elle avait l’air bien élevée. La petite d’ailleurs, émit un léger remerciement. Lonny se relevait après lui avoir souri, reposant son attention sur la maman. Cette dernière tendait un livre à la petite, l’invitant à le feuilleter le temps que les adultes puissent discuter. La blondinette, dont il ignorait encore le nom, prit le livre en main et se dirigeait vers le canapé sans rechigner. D’un geste habile et soigné, elle posait son verre sur la petite table basse, et elle grimpait sur le canapé pour s’y installer et regarder son carnet, en silence. Lonny en fut soufflé. Il était plutôt habitué aux enfants bruyants et mal éduqués qu’il côtoyait au zoo. C’était donc d’un regard curieux, qu’il fixait la petite tout en reculant vers la cuisine avec Norah. S’accoudant au bar qui séparait la cuisine du salon, il observait la gamine comme il pouvait le faire avec ses bêtes au zoo. - drôle d’image, mais c’est de Lonny dont on parle. « J'imagine que tu l'as déjà compris mais... Morgane est ma fille... elle a quatre ans... » L’air désintéressé, il détournait les yeux vers Norah. Pourquoi lui racontait-elle sa vie comme ça ? Okay, elle avait une fille de quatre ans, et ? Elle faisait sa vie, elle n’avait pas à s’en expliquer non ? C’était tellement bizarre, qu’il fronçait doucement les sourcils.

« Elle a peut-être pas tes yeux, mais j’avais compris oui. »

Répondait-il un peu moqueur, ce sourire toujours en coin de ses lèvres. Il s’était tourné vers Norah cette fois, n’ayant plus qu’un coude contre le bar, l’autre main levant son verre à ses lèvres. Le temps que ses yeux ne voyagent sur le visage de Norah, il ne put s’empêcher de repenser au passé qu’ils avaient en commun. Et au pourquoi il avait craqué sur elle. Son sourire, qu’elle cachait pourtant ce soir derrière un étrange stresse, un malaise qu’il ne pigeait pas beaucoup. Un sourire qui faisait toujours ressortir ses jolies pommettes. « On s'est séparé il y a un peu plus de quatre ans n'est-ce pas ? Tu... Tu fais le rapprochement ? » Alors qu’il avalait sa dernière gorgée de jus d’orange, il posait doucement son verre sur le comptoir, dubitatif. Non, sur le coup, il ne voyait pas ou elle voulait en venir. Il passait ses yeux de Norah et la petite, puis de la petite à Norah, avec incompréhension. Jusqu’à ce que la phrase de Norah n’atteigne les bonnes cellules neuronales, et éclaire la petite ampoule dans son cerveau. Elle était en train de lui sous-entendre, que cette chose assise dans son canapé, et qui était littéralement en train de renverser des gouttes de jus de fruits dessus, était sa gosse ? A lui ? Genre, à lui ? Sa petite graine ? A lui ? Ce fut probablement un lourd et long moment de silence pour Norah, parce que Lonny restait figé, immobile, à la fixer, sans une seule expression sur le visage. Il y avait dans sa tête, tout un calcule qui était en train de s’opérer, un peu comme quand il tente de savoir si ses animaux au zoo, sont gestantes ou non. Tout devenait une histoire de copulation, de gestation, de saison, de mois, et là, en l’occurrence, d’années. Oui, effectivement, peut-être que c’était il y a quatre ans. Mais qu’est-ce qui lui prouvait que cette gosse était la sienne ? Okay, il a les yeux bleus, et les cheveux clairs, mais il n’était pas le seul putain de blond aux yeux bleus qui pouvait avoir culbuter Norah non ? Du coup, après ce long silence, il inspirait un bon coup, se redressant doucement, les traits du visage changeant enfin, devenant presque suspicieux.

« Je crois pas que cette chose soit à moi, nan. »

Murmurait-il doucement. Il n’y avait dans sa voix, aucun signe de stresse, ni de panique. Il ne voulait tout simplement pas croire ça. Peut-être qu’elle était dans le besoin et qu’elle cherchait tous les moyens possibles pour avoir un peu de fric par exemple. Mais s’il était père, il le saurait, non ?

« Norah... Quand on s’est séparés, y’avait pas de gosse, je crois que je m’en serais aperçu. »

Ses yeux vacillaient vers la petite, qui s’était levée pour aller visiter le salon. Et il ne manquait pas de sursauter en la voyant approcher sa playstation.

« Hey, petite, touche pas à ça, c’est pour les grands, non. Ho la merde! »

La petite avait posé son verre de jus de fruit sur la console vidéo. Imaginez le sang du fauconnier qui n’avait fait qu’un tour dans ses veines. Il avait l’impression que sa playstation était au bord d’un gouffre, prête à sauter dans le vide. Il s’était donc faufilé vers le salon, empoignant le verre pour le poser sur la table basse. Puis de ses mains, délicatement posée dans le dos de la petite, il la poussait vers le canapé.

« Tu peux toucher presque à tout ici, mais pas ça. C’est un jouet pour les grands. Tu veux un dessin animé ? A quatre ans on regarde quoi ? »

Il avait attrapé sa télécommande pour allumer Netflix, cherchant rapidement un dessin animé. Pepa Pigs c’était peut-être pas mal pour une gosse de quatre ans ? Il avait appuyé sur play sans attendre son avis, puis il était revenu vers Norah, tout en se frottant la nuque. Désolé de s’être un peu interposé devant la petite. Peut-être que Norah la laissait toucher à tout chez elle, mais elle n’était pas chez elle.

« Désolé, je tiens pas à grand-chose, mais ma playstation, c’est ma précieuse! »

Il s’avachissait à nouveau sur le bar, croisant à nouveau les yeux de la jolie maman. Et cette fois, son sourire semblait plus compatissant.

« Si t'as besoin d’aide, t’es pas obligé de m’inventer un bobar tu sais. T’as besoin de fric ? D’une nounou ? Il est ou son vrai père à cette môme ? Un p’tit salaud qui s’est barré ? »
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Ryota Sakamoto
Ryota Sakamoto
BONJOUR, NEW-YORK
Since : 20/06/2019

Avatar : Ryosuke Yamada, me.

D.C : Jake Owens

Surprise, te voilà papa! ft. Lonny Bzmi

Identité : jeune expatrié japonais de 26 ans, né le 7 juillet 1993 à Tokyo.

Activité : acteur, ex-idole, chanteur et compositeur à ses heures perdues

Statut : célibataire, anéanti par sa récente rupture

Logement : Un loft luxueux en plein cœur de Manhattan

Bon à savoir : Surdoué, Ryota a 150 de quotien intellectuel ✘ Fétichiste des seins, il tente parfois -toujours de deviner la taille de bonnet de ces dames ✘ On l'a déjà prit pour une femme et il s'énerve vite quand on fait allusion à son côté efféminé ✘ Il est très complexé par sa taille ✘ Il est astigmate et porte parfois des lunettes, le reste du temps il porte des lentilles ✘ Il sait jouer du saxophone ✘ Il a apprit l'anglais en seulement deux ans mais peut avoir parfois quelques lacunes ✘ Quand il s'énerve il ne parle que japonais ✘ Malgré son apparence, Ryota est très musclé et doué dans les sports de combat ✘ Fervent amateur de nourriture toute prête, il possède un historique impressionnant de commande Uber eats ✘ Il aime passer ses journées sur twitch ✘ Il est très perfectionniste concernant son apparence et ne sort jamais sans être satisfait de son reflet ✘ Il adore faire du skate depuis son plus jeune âge ✘ Souffre du mal du pays ✘ Il adore l'univers Disney & Marvel ✘ Connait quelques yakuzas de Kabukicho
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Surprise, te voilà papa! ft. Lonny EmptyMer 9 Oct - 0:30
Alors, surpris ?
@Lonny Parsons & Norah Williams
« Tu sais, si tu as des remords ou un truc... Fin c’était y’a quatre ou cinq ans, je crois qu’il y a prescription. » Pour le coup non, il n'y avait pas prescription. Norah avait bien des remords oui, mais son ex petit-ami devait s'imaginer une toute autre raison bien loin de la réalité. Agaçée d'avoir comprit le sous-entendu de Lonny, la jeune femme ne releva pas. Justement, c'était il y a quatre ou cinq ans, il finirait donc bien par percuter, il n'était pas aussi idiot. Enfin, en y réfléchissant bien, qu'il pense qu'elle soit assez mauvaise pour l'avoir trompé dans le passé faisait de lui un imbécile fini. Mais n'étant pas en mesure de le juger, la philippine se contenta d'un pincement de lèvres pour garder silence. « J'avais pas prévu grand-chose, ça me dérange pas. » Bon point, déjà elle ne le dérangeait pas. Bon, son air perplexe trahissait son malaise...qu'elle comprenait tout à fait. « Salut toi. Moi c’est Lonny. » Surprise qu'il ait prit un ton doux avec sa fille malgré son aversion pour les enfants, Norah émit déjà l'hypothèse que finalement, tout n'était pas perdu pour elle et qu'il serait peut-être possible d'avoir une discussion sérieuse. Peut-être était-ce l'attitude de Morgane qui lui avait plu, car oui, cette petite était bien élevée. Turbulente parfois mais polie et c'était pour elle tout ce qui comptait. « Elle a peut-être pas tes yeux, mais j’avais compris oui. » Soulevant un sourcil, la métisse avait peut-être décelé une manière plus douce pour le mettre sur la piste.

Elle n'a pas non plus mes cheveux...ce serait même plutôt les tiens en fait.

Pas de réaction. Bien, avec ce spécimen, il fallait être cash. C'était ça son problème à Lonny, il ne comprenait jamais rien, à croire que le cliché sur les blonds était bel et bien vrai...espérons seulement que ce ne soit pas héréditaire. « Je crois pas que cette chose soit à moi, nan. » Les yeux écarquillés, la brune fût surprise d'entendre son ex parler ainsi de Morgane. Autant elle le savait pas très fan des enfants, autant la comparer à une chose était le summum de l'irrespect et de l'indélicatesse. Et même si elle comprenait qu'il puisse être dans le déni, le fait qu'il suppose encore qu'elle soit une Marie-couche-toi-là l'énervait de plus en plus. Norah pensait pourtant qu'ils s'étaient quittés en de bon termes, qu'il était tout de même parvenu à la connaître en un peu plus de six mois de temps et que non, elle ne serait pas capable d'une telle chose. Son cerveau était en ébullition, d'un côté elle avait envie d'implorer son pardon, quitte à se prosterner devant lui pour le bien de sa fille...d'un autre côté elle rêvait de lui briser tout les os un par un, de lui broyer ses bijoux de famille jusqu'à ce qu'il reconnaisse que non, elle n'était pas une femme indigne et qu'elle avait des valeurs. « Norah... Quand on s’est séparés, y’avait pas de gosse, je crois que je m’en serais aperçu. » Alors là il avait touché le fond de l'imbécilité. Autant elle était angoissée comme pas possible quelques minutes plus tôt autant là, la colère l'emportait sur le stress.

Je te rappelle Lonny, qu'on a quand même bais- les yeux rond, la belle se tût immédiatement, lançant un regard vers Morgane. Qu'on a quand même joué aux montagnes russes la veille de notre séparation. Avait-elle rectifié.

Semblant avoir entendu la conversation, la petite écarquilla les yeux qu'elle tourna vers les deux adultes. Apeurée, Norah se mordilla la lèvre inférieure, prise de remord d'avoir réagit au quart de tour. Espérant avoir été en mesure de noyer le poisson, la jeune maman adressa un sourire à l'égard de sa fille, attendant avec angoisse la phrase qu'elle allait leur sortir.

Vous avez fait du manège ? s'était étonné Morgane, visiblement indignée de ne pas en avoir fait elle aussi.

O-Oui ma chérie, du manège...d'un soupir, la jeune femme reprit un ton bas, à la limite du murmure tandis que Morgane semblait, elle, être passée à autre chose. Pardon excuse-moi, je me suis emportée. Bref, tout ça pour te dire que-

Interrompu dans son dialogue par Lonny qui, vraisemblablement très inquiet pour sa Playstation, lui avait coupé l'herbe sous le pied pour rejoindre le salon. Prêt à jouer le chevalier en puissance pour sauver sa console adorée, il s'était interposé entre Morgane et la Play, empoignant le verre de jus de fruit qu'elle avait dans les mains pour le poser sur la petite table. Surprise de voir le monsieur bondir aussi vite vers elle, l'enfant se mordilla la lèvre, persuadée d'avoir fait une bêtise. Le regard pointé vers le sol, elle s'écarta alors de Lonny.

Pardon monsieur. s'était-elle contenté de dire.

« Tu peux toucher presque à tout ici, mais pas ça. C’est un jouet pour les grands. Tu veux un dessin animé ? A quatre ans on regarde quoi ? » Les yeux grand ouverts, elle s'était assise sagement sur le canapé, semblant intéressée par le dessin-animé. Norah, regardant la scène de loin, était partagée entre l'épuisement d'avoir à s'expliquer avec un cas pareil et entre la tristesse de voir qu'elle n'était même pas capable d'offrir à sa fille la joie de regarder Peppa Pig. « Désolé, je tiens pas à grand-chose, mais ma playstation, c’est ma précieuse! » Elle leva les yeux au ciel, c'était bien un homme ça! Manquait plus que le jeu Fifa pour combler le parfait cliché du mâle accro à sa console. C'est vrai qu'à l'époque, il était aussi très accaparé par les jeux vidéos, parfois tellement qu'elle en était exaspérée. « Si t'as besoin d’aide, t’es pas obligé de m’inventer un bobar tu sais. T’as besoin de fric ? D’une nounou ? Il est ou son vrai père à cette môme ? Un p’tit salaud qui s’est barré ? » Jamais elle n'avait effectué de facepalm dans sa vie mais là, avouez que la situation s'y prêtait. Non, ce n'était pas possible d'être aussi abruti! Elle n'avait pas souvenir d'avoir été en couple avec un idiot pareil! Ou alors il s'abrutissait avec le temps.

C'est bien parce que j'ai énormément de remords que je ne te broies pas les os. murmurait-elle. Bon Dieu Lonny, je sais que j'suis pas l'exemple même de la femme parfaite mais j'ai des valeurs, je ne t'ai jamais trompé pendant qu'on était ensemble et que tu penses que j'ai pu en être capable m'énerve pas mal. les yeux clos, la main sur le front, la belle poursuivit. Écoute, Morgane est bien ta fille. J'ai appris ma grossesse un mois après qu'on se soit séparés. Les yeux plantés vers le sol, elle remonta ses derniers vers son ex-petit-ami, tremblante comme pas possible. J'ai voulu avorter j'te jure mais...je...je sais pas pourquoi, dans la salle d'attente j'ai eu peur et...ses yeux semblant commencer à s'embuer de larmes, l'ex-policière se reprit. Et voilà, j'ai...j'ai voulu assumer seule ma connerie, je savais que t'étais pas très porté sur les enfants...ce qui visiblement n'a pas changé...avait-elle lâché non sans un petit soupir. J'ai cru que je serais à la hauteur mais voilà...je me suis fais virer de mon job...

Devant le regard de son interlocuteur, la jeune femme pointa la petite du menton.

Si tu ne me crois pas, fait un test de paternité, tu verras que je dis la vérité. avait-elle dit.
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Surprise, te voilà papa! ft. Lonny EmptyMer 9 Oct - 2:12
Surprise!

Lonny n’avait jamais eu une quelconque aversion pour les enfants. Il n’était juste pas prêt pour ça. Du moins dans sa tête. C’était mignon, mais chez les autres. Lui, il ne se voyait pas se lever la nuit pour changer des couches ou rassurer un gnome après un cauchemar. Il préférait bien largement dormir. Puis qui dit enfant, dit métro, boulot, dodo. Plus de sorties en boite le samedi soir, parce qu’il faudra se battre avec une assiette d’épinard que le gamin refusera d’avaler. Plus de long dimanche au lit à écumer, il faudra jouer avec les enfants dans le jardin, que t’aurais passé le samedi entier à tondre. Si certains rêvent d’une telle vie de famille, Lonny lui, avait toujours 15 ans dans sa tête, et il préférait bien largement batifoler, et faire la fête. Dieu seul sait si un jour il pourra se décider à grandir. « Je te rappelle Lonny, qu'on a quand même bais-... Qu'on a quand même joué aux montagnes russes la veille de notre séparation. » Il y avait beaucoup d’agacement dans sa voix, pourquoi ? Incrédule, il arquait un sourcil, avant de suivre les yeux de Norah qui semblait s’inquiéter de son langage face à sa fille. Il en souriait discrètement, amusé, alors que la petite elle, pensait qu’ils étaient allés faire du manège sans elle. Les petits, il n’y a pas grand-chose qui peut les intéresser, si ce n’est les mots bonbons et manège. Norah semblait adoucir ses mots pour s’excuser, mais Lonny n’eut guère le temps de l’écouter vraiment, accourant au secoure de sa console vidéo. Si elle se souvenait bien de leur histoire, elle devait bien se rappeler de l’amour qu’il pouvait porter à sa playstation, et à ses soirées en ligne avec ses postes, se défiant à Fifa des heures entières. Bien sûr avec le temps, il avait abandonné Fifa, mais pas sa console. Il ne trouvait plus autant le temps d’y jouer non plus. Maintenant qu’il était responsable de secteur au zoo, il passait presque sa vie entière là-bas. Franchement, cette gamine était tellement bien éduquée, qu’au moment même où elle s’était excusée, il aurait eu presque envie de lui offrir une sucette à la fraise. - parce que lui n’aime que celle à la fraise. Mais la seule chose qu’il avait, c’était le jus d’orange. Faut de sucrerie, il la branchait sur Peppa Pig à la télévision. Ayant une bonne place, et un peu d’argent de côté rapporté illégalement du Salvador, il avait de quoi s’offrir des tonnes de chaînes qu’il ne regardait même pas.

« C'est bien parce que j'ai énormément de remords que je ne te broie pas les os. Bon Dieu Lonny, je sais que j'suis pas l'exemple même de la femme parfaite mais j'ai des valeurs, je ne t'ai jamais trompé pendant qu'on était ensemble et que tu penses que j'ai pu en être capable m'énerve pas mal. » De retour près d’elle, presque avachi sur le bar, il ne pouvait là, cacher sa surprise devant l’agacement de la jeune femme. Ou plutôt devant l’idée qu’elle avait, de ce que lui pouvait penser. A l’évidence, il s’était mal exprimé.

« Attends une seconde, qu’est-ce que tu vas imaginer là ? »

Se redressant, il enfonçait son regard dans le sien, presque avec insistance.

« J'ai jamais dit ça, bien sûr que je sais qu’on a été fidèle l’un envers l’autre. J’ai dit ça en songeant à l’après, je sais bien... Hey, je serais jamais resté avec toi si j’avais une seconde pensé que tu étais comme ça. Comment tu peux penser que j’ai pensé ça ?! Quand on s’est quitté, tu as très bien pu aller voir ailleurs. »

Il l’espérait peut-être même un peu pour elle, parce que quatre ans, c’est long sans s’envoyer en l’air. Sa fille compliquait certainement les choses, mais tout de même. « Écoute, Morgane est bien ta fille. J'ai appris ma grossesse un mois après qu'on se soit séparés. J'ai voulu avorter j'te jure mais... je... je sais pas pourquoi, dans la salle d'attente j'ai eu peur et... Et voilà, j'ai... j'ai voulu assumer seule ma connerie, je savais que t'étais pas très porté sur les enfants... ce qui visiblement n'a pas changé... J'ai cru que je serais à la hauteur mais voilà... je me suis fais virer de mon job... » Les mots que débitait Norah, Lonny avait bien du mal à les assimiler. Il n’y avait que la première phrase qui se répétait dans sa tête. “ta fille”. Et là, il y avait encore une fois, un grand silence de la part du fauconnier. Figé, amorphe, il était comme coupé du monde, tentant de trouver intérieurement, une bonne excuse, une feinte, aux dires de Norah. Il y avait de la peur l’espace d’un instant oui, de l’angoisse. Comment est-ce qu’on pouvait attendre quatre ans, pour dire à un homme, nullement prêt, qu’il est père ? Et qu’en plus, sa fille ignore totalement qui il est. Elle venait quand même de l’appeler “monsieur”. Il était silencieux, totalement, mais sa respiration commençait à brusquement s’alourdir. Plus forte, plus instable, signe qui ne trompait pas. Il angoissait. « Si tu ne me crois pas, fait un test de paternité, tu verras que je dis la vérité. » Le silence n’était à présent rompu que par les petites voix des cochons si mal dessinés dans la télévision, qui absorbaient tant Morgane qu’elle ne se préoccupait absolument pas de sa mère, ni du monsieur. Ce n’est que de longues secondes plus tard, qu’il bougeait enfin son bras, entourant ses doigts autour de son verre vide.

« Il va me falloir un truc plus fort. »

Murmurait-il dans le vide, avant d’enfin cligner des yeux, et revenir à lui. Le visage pâle et la gorge sèche, il se détachait du bar, et commençait à faire les cents pas dans sa cuisine. Ses mains parcourant ses cheveux, son visage mal rasé, ou se frottant nerveusement l’une contre l’autre. Le choc passait lentement, et c’est alors que les questions se faisaient nombreuses dans sa tête. Pourquoi ne lui avait-elle rien dit plus tôt ? C’était complètement con de se dire qu’il n’aimait pas les gosses. Okay, il n’en voulait pas, mais en aucun cas, il ne les aimait pas. Au zoo, il faisait tant d’animations avec les plus jeunes, qu’il avait appris à les adorer même. Mais de loin. Quand il n’a pas leurs couches à changer quoi.

« Putain mais t'es dingue! »

S’exclamait-il finalement, en tirant presque sur sa tignasse blonde. Le visage de Morgane se tournant vers lui, il écarquillait les yeux en réalisant ce qu’il venait de dire. Il plaquait aussitôt sa main devant sa bouche. Il allait falloir qu’il soigne son vocabulaire, parce que sa fille allait crier des “merde” à tout bout de champs si elle passait du temps avec lui. Remarquez, il pourrait faire un joli remake des Stark dans les Avengers.

« Quatre ans, t’as attendus quatre put... »

Pas de “putain” devant un gosse. Il fermait ses yeux, inspirant pour s’engueuler intérieurement, avant de reprendre, les yeux rivés sur Norah. La colère avait pris place sur ses traits, mais il tentait de ne pas hausser le ton pour ne pas inquiéter la petite.

« Que j’ai eu envie ou pas d’un gosse, je crois pas que ce soit l’excuse du siècle pour ne pas m’en avoir parlé plus tôt! Ou alors, tu ne m’en parle jamais de la vie, pas même sur ma tombe! Tu débarque pas comme ça, comme un cheveux sur la soupe, pour m’annoncer ça! »

Ho la vache, il avait juste envie d’hurler des tas de mots vulgaires, mais fallait qu’il se retienne. Du coup, il en venait à plaquer le revers de sa main contre sa bouche, s’y mordant presque pour se taire.

« Je viens d'enterrer mon frère, j’avais pas besoin de ça là! »

Ou peut-être que si justement. Mais il était trop affolé pour s’en rendre compte. Se frottant le visage, il finit par se rapprocher du bar, et arrêter son regard sur Morgane. Elle était vraiment absorbée par le dessin animé. C’est vrai qu’elle avait ses yeux. Tout aussi bleus. Elle avait en revanche, le teint et les cheveux plus foncés que lui, mais plus clair que Norah. C’était un beau mélange. Elle avait tout pour elle cette môme. Mais... S’il en était vraiment le père, il avait raté quatre ans de sa vie ? Ses mains étaient devenues si moites, et tremblantes. Il n’était tellement pas prêt à endosser un rôle de père, comme ça, du jour au lendemain, sans préparation. C’était dans ce nouveau long silence, que son chien, Berlioz, avait décidé de sortir de sa sieste, déboulant de la chambre pour lui passer entre les jambes, et accourir vers le canapé. Adorable avec tout le monde, le Berger Australien s’était empressé de demander des caresses à Morgane. Visiblement, elle aimait les animaux, parce que sans attendre, elle s’était jetée sur lui pour le câliner, l’étreignant même en s’exclamant un : “LE BEAU PETIT CHIEN!”. Il restait encore muet devant la scène, le visage déconfit. Il avait bien trop de mal à encaisser. Il en avait même étrangement, mal au cœur. Parce que cette môme, qui était la sienne, venait de l’appeler Monsieur. S’il n’avait pas déjà autant pleuré ces derniers jours, il aurait sûrement échappé quelques larmes. Mais il n’en n’avait plus assez dans le corps. Elles avaient été toutes versés pour Tobias.

« Et comment.... Comment tu comptes lui dire ? »

Murmurait-il finalement, détournant son visage et son regard vers Norah. Elle pouvait facilement y lire toute la détresse et l’inquiétude qui entouraient maintenant le grand blond.

« J’suis qu’un “monsieur” après tout... »

Et ça s’était douloureux. Levant les yeux vers le plafond, il inspirait un bon coup, puis il s’enfonçait dans le fond de la cuisine, allant s’appuyer les fesses contre le meuble de travail. Les mains posées autour de ses cuisses.

« Si t’avais pas été dans le besoin, tu me l’aurais jamais dis ? »

Continuait-il, le visage plus fermé. Forcément, il lui en voulait. Ouai, il lui en voulait vraiment de ne rien lui avoir dit. Jamais il n’aurait su si elle n’avait pas eu besoin d’argent ? C’était pour ça qu’elle venait, juste pour piailler une pension alimentaire ?

« Je comprends pas trop ce que tu es venu faire ici, quatre ans après, Norah. Je suis censé faire quoi moi ? Elle sait même pas qui j’suis. C’est de l’argent que tu veux ?! »
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Ryota Sakamoto
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Identité : jeune expatrié japonais de 26 ans, né le 7 juillet 1993 à Tokyo.

Activité : acteur, ex-idole, chanteur et compositeur à ses heures perdues

Statut : célibataire, anéanti par sa récente rupture

Logement : Un loft luxueux en plein cœur de Manhattan

Bon à savoir : Surdoué, Ryota a 150 de quotien intellectuel ✘ Fétichiste des seins, il tente parfois -toujours de deviner la taille de bonnet de ces dames ✘ On l'a déjà prit pour une femme et il s'énerve vite quand on fait allusion à son côté efféminé ✘ Il est très complexé par sa taille ✘ Il est astigmate et porte parfois des lunettes, le reste du temps il porte des lentilles ✘ Il sait jouer du saxophone ✘ Il a apprit l'anglais en seulement deux ans mais peut avoir parfois quelques lacunes ✘ Quand il s'énerve il ne parle que japonais ✘ Malgré son apparence, Ryota est très musclé et doué dans les sports de combat ✘ Fervent amateur de nourriture toute prête, il possède un historique impressionnant de commande Uber eats ✘ Il aime passer ses journées sur twitch ✘ Il est très perfectionniste concernant son apparence et ne sort jamais sans être satisfait de son reflet ✘ Il adore faire du skate depuis son plus jeune âge ✘ Souffre du mal du pays ✘ Il adore l'univers Disney & Marvel ✘ Connait quelques yakuzas de Kabukicho
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Surprise, te voilà papa! ft. Lonny EmptyMer 9 Oct - 9:18
Alors, surpris ?
@Lonny Parsons & Norah Williams
« Attends une seconde, qu’est-ce que tu vas imaginer là ? J'ai jamais dit ça, bien sûr que je sais qu’on a été fidèle l’un envers l’autre. J’ai dit ça en songeant à l’après, je sais bien... Hey, je serais jamais resté avec toi si j’avais une seconde pensé que tu étais comme ça. Comment tu peux penser que j’ai pensé ça ?! Quand on s’est quitté, tu as très bien pu aller voir ailleurs.» Certes, elle avait vu ailleurs, mais bien des mois après leur séparation. Plus particulièrement avec l'un de ses collègues, Alan. Ce dernier semblait sérieux, il avait lui aussi un enfant à charge, en bas âge de surcroît. Ils se comprenaient tout les deux et Norah avait même eu l'impression qu'elle prenait réellement goût à la romance, à tout ces trucs gnians-gnians que l'on voyait à la télévision. Mais voilà, un homme étant ce qu'il est, il avait succombé au charme d'une autre. Elle en avait souffert oui, tellement qu'elle s'était finalement rendue à l'évidence : l'amour ce n'était pas pour elle. Comme Lonny, elle avait eu des aventures plus tard, quand sa mère s'occupait de sa fille. Rien de bien sérieux en soit. Mis à part Lonny avec qui elle s'était vraiment bien entendu et qui, lui, ne lui avait pas été infidèle, elle ne s'était jamais vraiment attachée à quelqu'un. À l'époque elle l'avait beaucoup apprécié cet homme. Grand, blond, plein d'humour, fou des jeux vidéos, une véritable catastrophe en cuisine. Il avait tout pour lui et la jeune femme le savait. Ses sentiments, elle ne les avaient jamais compris, elle savait seulement qu'elle n'était pas prête à se mettre en ménage, qu'elle voulait profiter de la vie, de découvrir le monde de la nuit, de rencontrer d'autres hommes comme ça, par curiosité. Elle n'en était pas fière aujourd'hui, parce qu'avec du recul, l'américaine s'était rendue compte d'à quel point elle avait été immature. La belle avait donc continué à cotôyer des hommes sans qu'aucun d'entre eux n'ait pu voir Morgane, parce qu'elle mettait un point d'honneur à ce que la petite soit stable, qu'elle ne soit pas perturbée par le fait que sa mère ramène un mec différent tout les mois. Malgré tout elle avait arrêté ça, depuis la perte de son travail, Norah n'avait plus le cœur à rencontrer du mâle. Non, elle consacrait sa vie à Morgane, elle se privait de nourriture, l'emmenait tous les jours chez sa grand-mère à plusieurs kilomètres de chez elle, histoire qu'elle puisse profiter d'un bon bain chaud et d'un dessin-animé en famille. Mais il était là le hic. La mère de la philippine n'était pas en état de garder un enfant tous les jours, malgré la présence de la trentenaire elle restait fatiguée et bien que pour le moment plutôt jeune, Norah se rendait bien compte qu'elle se fatiguait de plus en plus. Alors voilà, elle était mise au pied du mur.

Je...J'avais compris que tu t'étais imaginé que je t'avais été infidèle...avait-elle répondu. J'ai mal interprété tes paroles, excuse-moi.

Honteuse, la jeune femme se retrouvait penaude, là, au beau milieu de la cuisine de son ex petit-ami. Encore une fois elle avait été maladroite, elle avait été blessée par des propos qui finalement, n'avaient pas été négatifs. C'était tout Norah ça, à s'emporter à la moindre petite parole qui ne lui plaisait pas. Lonny devait bien se souvenir de son caractère, elle avait toujours été aussi réactive, aussi nerveuse et bagarreuse. Pour autant elle était attachante et stable, elle était l'exemple même d'une femme heureuse, toujours le sourire colgate au visage, jamais la moindre once de négativité. « Il va me falloir un truc plus fort. » Oui, avec ce qu'il venait d'apprendre, il pouvait bien s'autoriser un ou deux verres de whisky. « Putain mais t'es dingue! » Fermant les yeux, honteuse, elle les avait réouvert pour scruter sa fille qui n'avait pas à entendre ce genre de mot. Elle n'avait pas relevé pour autant, bien trop angoissée pour émettre la moindre protestation. « Quatre ans, t’as attendus quatre put... » Levant à nouveau ses yeux noisettes vers son interlocuteur, elle se pinça les lèvres, émue. Elle l'avait imaginé tellement de fois ce moment, elle s'était attendu à autant d'agressivité dans sa voix, seulement il y avait une énorme différence entre la fiction et la réalité, et ça, Norah se l'était prise en pleine face. Il n'avait pas tort, loin de là, elle avait attendu quatre longues années, quatre fichues années avant de lui révéler sa paternité. Il y avait de quoi devenir dingue. « Que j’ai eu envie ou pas d’un gosse, je crois pas que ce soit l’excuse du siècle pour ne pas m’en avoir parlé plus tôt! Ou alors, tu ne m’en parle jamais de la vie, pas même sur ma tombe! Tu débarque pas comme ça, comme un cheveux sur la soupe, pour m’annoncer ça! » La trentenaire prenait énormément sur elle pour ne pas s'écrouler. Parce qu'il avait raison, parce qu'elle avait été affreuse avec lui. Il ne passait pas un jour sans qu'elle ne regrette son silence.

Je suis tellement désolée Lonny. s'était-elle contenté de dire, les yeux embués de larmes.

« Je viens d'enterrer mon frère, j’avais pas besoin de ça là! » Mais ça, elle l'ignorait. Comme inscrit plus haut, si elle avait été mise au courant, elle n'aurait pas choisi ce moment là pour tout avouer. Ce qui lui ajoutait davantage de pression, parce que bien qu'elle soit dans une merde pas possible, elle au moins n'avait perdu aucun membre de sa famille. Elle scrutait alors les nombreux papiers autour d'elle. Tobias, décédé. Merde, elle ne le connaissait qu'à travers les récits de son ex petit-ami mais elle s'était tout de même attachée à ce personnage. Bien sûr elle ne pouvait oser dire qu'elle souffrait de son absence, mais elle avait le cœur lourd, rajoutez à ça la situation dans laquelle elle s'était mise, tout cela lui donnait l'envie de s'effondrer. Mais elle devait être forte, pour Morgane, pour ce petit bout innocent qui n'avait rien demandé. Alors elle affrontait son regard, avec bien du mal mais elle y parvenait.

Je savais pas ça...je...toutes mes condoléances, Lonny. avait-elle répondu. Elles ne vaudront sans doutes rien pour toi mais je le pense vraiment.

Puis s'en suivit la découverte d'un animal, un chien dont elle aurait admiré la beauté si la situation s'y prêtait. Il n'en était seulement rien et bien que la scène entre ce canidé et sa fille soit attendrissante, Norah ne pouvait en profiter. « Et comment.... Comment tu comptes lui dire ? » Mystère. Elle ne savait pas, là aussi elle s'était énormément questionnée sur le sujet. Surtout que plus les années passaient, plus Morgane était curieuse. Ce qui était bien évidemment tout à fait normal, mais aussi très angoissant pour la métisse. « J’suis qu’un “monsieur” après tout... » Si elle avait été à sa place, elle aussi serait énormément blessée de savoir que son enfant ignore son existence, qu'il ne verrait en elle qu'une "madame". Alors, sanglotante, elle lui avait révélé la raison de son mensonge ou plutôt, de son silence.

J'avais peur. commençait-elle. Je savais pas comment t'allais réagir! T’étais un électron libre, t’avais l'air de ne pas vouloir t'attacher à quelqu'un alors j'étais effrayée, oui. Effrayée que Morgane souffre d'un père absent. finissait-elle. J'y ai beaucoup réfléchit, j'ai jamais trouvé comment le lui dire.

« Si t’avais pas été dans le besoin, tu me l’aurais jamais dis ? » Bonne question. Si, certainement, parce que la culpabilité la rongeait depuis la naissance de sa fille et qu'elle ne se sentait pas de vivre avec une épée de Damoclès sur la tête toute sa vie. Norah avait attendu trop longtemps, tellement longtemps qu'elle n'avait jamais trouvé le bon moment pour le lui dire. Alors elle repoussait toujours le moment fatidique tout en sachant qu'il viendrait un jour. Alors oui, quand elle s'était retrouvée sans le sou, menacée d'expulsion, elle avait enfin trouvée son excuse pour le lui avouer, pour le bien-être de sa fille. « Je comprends pas trop ce que tu es venu faire ici, quatre ans après, Norah. Je suis censé faire quoi moi ? Elle sait même pas qui j’suis. C’est de l’argent que tu veux ?! » Essuyant une larme du revers de la main, la jeune femme dont la voix tremblante trahissait son émotivité, lui avait répondu avec appréhension.

Oui, je te l'aurais dit Lonny. J'ai toujours, toujours repoussé ce moment là parce que je craignais ta réaction. Mais je m'en suis toujours voulue et je m'en veux encore tellement! Si je pouvais revenir en arrière je te l'aurais dis dès le départ! avait-elle dit, faisant tout de même attention à ce que leur fille n'entende pas leur conversation. Mais tu vois, j'suis pas venue pour quémander ton argent par plaisir, je ne veux même pas en profiter de ce fichu fric! Inondée de larmes, elle poursuivit. Mais il en va du bien-être de Morgane là! Je ne pouvais pas rester de marbre pendant que ma fille...pardon -notre fille souffrait à cause de moi. Écoute, moi je m'en fous, je ne veux pas un seul centime pour moi, j'ai pas peur de mon sort, je peux bien crever la dalle, j'm'en tape. avouait-elle. Mais Morgane, elle...elle a pas demandé à être dans cette situation.

La main sur la bouche, la belle fit les cents pas dans la cuisine. La conversation plutôt longue et les sanglots de Norah n'échappèrent cependant pas à la petite qui, intriguée mais surtout inquiète, s'était introduite dans la pièce suivie du canidé. Sa petite main fragile vint alors agripper le manteau de sa mère et d'une voix douce, elle la questionna.

Pourquoi tu pleures, maman ? avait-elle dit innocemment.

Hum...pour...pour rien ma puce, t'inquiète pas, maman va bien. La brune s'abaissa alors au niveau de sa fille pour la prendre dans ses bras. Levant finalement le regard vers Lonny, elle murmura ces trois mots, inaudibles pour la petite. Je suis désolée.
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Surprise, te voilà papa! ft. Lonny EmptyMer 9 Oct - 23:50
Surprise!

« Je suis tellement désolée Lonny. » Elle semblait sincère, les larmes s’échappant de ses yeux et perlant le long de ses joues. Lonny lui, se sentait colérique, pourtant, face à la jeune femme désarmée, il détournait les yeux pour calmer ses nerfs et ses émotions. Tout se mélangeait dans sa tête, si bien qu’au bout d’un moment, il ne parvenait même plus à savoir réellement ce qu’il ressentait. « Je savais pas ça...je...toutes mes condoléances, Lonny. Elles ne vaudront sans doute rien pour toi mais je le pense vraiment. » Le bleu de ses yeux revenait vers elle. Les traits de son visage étaient attristés, et le fond des yeux, perdu.

« Tu ne pouvais pas savoir. »

Répondait-il simplement, amère. Même si le décès de Tobias était difficile à encaisser, il ne pouvait pas en vouloir au monde entier. Tino avait arrêté lui-même le coupable, il allait passer des années en prison, voir pire, tout se jouerait le jour de son jugement. Il fallait passer à autre chose de son côté. Tourner la page. Tobias n’aimerait pas le voir se morfondre, il le savait. « J'avais peur. Je savais pas comment t'allais réagir! T’étais un électron libre, t’avais l'air de ne pas vouloir t'attacher à quelqu'un alors j'étais effrayée, oui. Effrayée que Morgane souffre d'un père absent. J'y ai beaucoup réfléchit, j'ai jamais trouvé comment le lui dire. » A nouveau, ses yeux fuyaient ceux de Norah pour se poser sur son chien et sa fille, qui jouaient ensemble dans le salon. Morgane avait trouvé la brosse destinée à brosser les poils du chien, et elle s’amusait à jouer la coiffeuse avec lui. Norah avait sûrement raison sur un point : Il était volage, libre, et aurait-il fait un bon père, il y a quatre ans ? Certainement pas. Il avait gagné en maturité, récemment, avec Tino. Au Salvador. Il s’était endurci. Pour autant, il aurait appris. Il n’aurait jamais abandonné son enfant. Un profond soupir lui échappant, il détournait le regard vers Norah. La fatigue se lisait clairement sur son visage, un peu comme si la nouvelle était celle de trop. Il avait tellement encaissé ces dernières semaines, que ça en devenait vraiment difficile. Qu’est-ce qu’il allait apprendre encore demain ?

« Peut-être que j’aurais mal réagi, c’est vrai. Mais tu aurais dû me le dire... »

« Oui, je te l'aurais dit Lonny. J'ai toujours, toujours repoussé ce moment là parce que je craignais ta réaction. Mais je m'en suis toujours voulue et je m'en veux encore tellement! Si je pouvais revenir en arrière je te l'aurais dit dès le départ! » Plus elle repoussait et plus elle s’inquiétait, pourquoi avoir autant procrastiné. C’était tellement stupide. Elle, elle s’enlisait dans sa terreur, tandis que lui, il perdait quatre ans de la vie de sa fille. Rien que d'y pensait, il s’en voulait. Il n’avait pas été là pour ses premiers pas, ses premiers mots, ses premiers pipis sur les toilettes. Il avait tout raté.

« Tu sais, je comprends ce que tu veux dire... Mais t’es quand même bien consciente que tu viens de me voler quatre ans de la vie de ma fille ? J’ai raté toutes ses premières fois. Absolument toute. »

Si ce n’est celle où elle dira papa ? Il ne cachait pas sa tristesse, ni sa déception, braquant son regard dans celui de Norah, avec plus d’instance. Il voulait qu’elle comprenne, à quel point la douleur était vive. « Mais tu vois, j'suis pas venue pour quémander ton argent par plaisir, je ne veux même pas en profiter de ce fichu fric! Mais il en va du bien-être de Morgane là! Je ne pouvais pas rester de marbre pendant que ma fille... pardon -notre fille souffrait à cause de moi. Écoute, moi je m'en fous, je ne veux pas un seul centime pour moi, j'ai pas peur de mon sort, je peux bien crever la dalle, j'm'en tape. Mais Morgane, elle... elle a pas demandé à être dans cette situation. » Plus elle tentait de s’exprimer, et plus elle fondait en larme. Tellement, qu’il finit par en être gêné. Il n’y avait aucun doute à avoir, elle devait vraiment être au bord du gouffre, pour venir le supplier de l’aider comme ça. Maladroitement, il s’avançait d’un pas vers elle, puis d’un bras, prêt à tenter de la réconforter un peu, mais Morgane avait été plus rapide, l’arrêtant dans son geste. Elle tirait sur le manteau de sa mère, le visage maussade et inquiet. « Pourquoi tu pleures, maman ? » Le visage abaissé vers la bouille de la petite, il ne put s’empêcher de sourire tendrement face à la petite. Ça se voyait clairement qu’elle n’avait été élevée que par sa mère. Elle lui était très proche. Norah se penchait d’ailleurs vers elle pour la rassurer, puis elle prenait sa fille dans ses bras pour se relever et la câliner. Par le même temps, elle murmurait des excuses d’un signe des lèvres, au fauconnier. D’un simple petit sourire, il lui faisait comprendre qu’ils en parleraient plus tard.

« Hey Morgane, t’as faim ? »

La petite tournait la tête vers lui. Il lui souriait malicieusement, avant de se tourner vers son congélateur. Il en sortait une pizza, qu’il déballait de son emballage, tout en mettant son four en marche.

« Tu aimes la pizza ? Tous les américains aiment la pizza! »

Ajoutait-il tout en posant ladite pizza sur la grille sortie du four. Il attendait maintenant que celui-ci chauffe avant de l’y enfourner.

« Si tu manges bien, t’auras même droit à une glace. »

L’avantage de Lonny, c’est qu’il ne manque pas vraiment d’argent et qu’il est toujours un grand enfant. Alors sin congélateur est plein de trucs mauvais pour la santé, mais que tous les gamins adorent. Morgane y trouverait forcément son bonheur.

« Tu veux pas finir de peigner Berlioz, pendant qu’avec ta maman, on prépare le dîner ? »

La petite s’empresser de s’exécuter, lâchant sa mère pour retrouver le chien, qui se laissait faire comme une poupée. Lonny lui, adressait un regard plutôt fier à Norah, comme pour lui faire comprendre que certes, il n’était peut-être pas un bon père à ses yeux, mais qu’il savait visiblement, très bien se débrouiller avec les gosses. De là, il enfournait la pizza dans le four, et commençait à sortir quelques couverts et verres, qu’il posait sur le bar.

« Tu as de quoi payer ton loyer, ou même là, tu ne sais plus ou aller ? »

Demandait-il doucement, tout en surveillant des yeux, la petite et le chien.

« Je vais t'aider, bien sûr que je vais t’aider. Mais j’ai pas vraiment un appart fait pour l’éducation d’un enfant. J’ai qu’une chambre, et je travaille beaucoup. Ceci-dit, je peux pas non plus gérer deux loyers. »

Il avait une bonne place, mais pas à ce point-là. Croisant ses bras, et s’appuyant de nouveau sur le meuble de travail, il braquait son regard, sérieux cette fois ci, sur Norah. Il ne savait pas trop ce qu’elle attendait exactement de lui, mais il savait déjà que sa vie allait se compliquer sérieusement. S’il fallait qu’il héberge les deux filles, il le ferait bien sûr, mais ils seraient à l’étroit dans son petit studio. Vu comment elle s’était effondrée devant lui, il craignait le pire concernant ses dettes. Si ça se trouve, elle était déjà expulsée. Il savait à quel point Norah était digne et cachait ses soucis. Si elle était là aujourd’hui, c’était que tout allait vraiment mal. Et qu’elle était incapable de remonter toute seule.

« T'es endettée, ou... C’est juste le loyer et quelques factures ? »

Il ne cachait pas son inquiétude, attendant la réponse de la brunette. Lui qui venait de payer un enterrement et un divorce, son banquier allait adorer.
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Ryota Sakamoto
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Since : 20/06/2019

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Identité : jeune expatrié japonais de 26 ans, né le 7 juillet 1993 à Tokyo.

Activité : acteur, ex-idole, chanteur et compositeur à ses heures perdues

Statut : célibataire, anéanti par sa récente rupture

Logement : Un loft luxueux en plein cœur de Manhattan

Bon à savoir : Surdoué, Ryota a 150 de quotien intellectuel ✘ Fétichiste des seins, il tente parfois -toujours de deviner la taille de bonnet de ces dames ✘ On l'a déjà prit pour une femme et il s'énerve vite quand on fait allusion à son côté efféminé ✘ Il est très complexé par sa taille ✘ Il est astigmate et porte parfois des lunettes, le reste du temps il porte des lentilles ✘ Il sait jouer du saxophone ✘ Il a apprit l'anglais en seulement deux ans mais peut avoir parfois quelques lacunes ✘ Quand il s'énerve il ne parle que japonais ✘ Malgré son apparence, Ryota est très musclé et doué dans les sports de combat ✘ Fervent amateur de nourriture toute prête, il possède un historique impressionnant de commande Uber eats ✘ Il aime passer ses journées sur twitch ✘ Il est très perfectionniste concernant son apparence et ne sort jamais sans être satisfait de son reflet ✘ Il adore faire du skate depuis son plus jeune âge ✘ Souffre du mal du pays ✘ Il adore l'univers Disney & Marvel ✘ Connait quelques yakuzas de Kabukicho
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Surprise, te voilà papa! ft. Lonny EmptyJeu 10 Oct - 3:09
Alors, surpris ?
@Lonny Parsons & Norah Williams
« Tu ne pouvais pas savoir. » Certes, mais elle ne se sentait pas mieux pour autant. Elle aurait aimé apaiser sa souffrance. Parce que malgré tout, même s'ils n'avaient pas gardé contact et qu'il ne s'étaient pas vu depuis plus de quatre ans, il avait fait parti de sa vie. D'autant plus qu'il était le père de son enfant. Alors elle s'était tût, ne sachant que dire dans un moment pareil. Le prendre dans ses bras ? mauvaise idée. Alors quoi ? rester sans rien faire tandis que Lonny se décomposait peu à peu ? Ce n'était pas son genre et pourtant, la jeune femme avait dû s'y résoudre. « Peut-être que j’aurais mal réagi, c’est vrai. Mais tu aurais dû me le dire... » Le regard que portait son ex petit-ami sur sa fille l'étonnait. Il semblait tellement plus doux qu'il y a quelques instants. Loin de lui l'idée de l'appeler chose à nouveau, au contraire, il avait l'air plus compréhensif. Puis ses yeux se portaient à nouveau vers elle et la fatigue qu'elle pût y lire la laissait perplexe. Ignorante des dernières semaines ardues pour Lonny, elle n'en avait pas moins deviné qu'il avait dû passer par de terribles épreuves. Le décès de son frère dont la raison lui était encore inconnue, l'étonnait encore. Il était si jeune, si dynamique d'après les dires du blond, alors dans quelles circonstances avait-il pu perdre la vie ? une maladie ? Lonny lui en aurait parlé, à l'époque ils se disaient tout. Mais des années étant passées depuis lors, elle ne pouvait rayer cette hypothèse de sa liste imaginaire. En quatre ans de temps, il avait dû s'en passer des choses dans sa vie. Norah se demandait souvent où ils en seraient aujourd'hui si elle lui avait révéler sa grossesse. Y aurait-il de l'animosité entre eux ? ou au contraire, ce petit bout de chou les auraient-ils rapprochés ? D'un soupir, elle écarta cette pensée. Non, il était trop tard pour ne serait-ce qu'envisager une amitié avec Lonny, car même si lui pouvait un jour lui pardonner, elle n'en serait jamais capable, elle.

C'est vrai, j'aurais dû te le dire. murmurait-elle. Mais j'étais tellement lâche à ce moment là.

La brune était jeune et naïve. Elle ne savait même pas ce qu'impliquait le rôle de mère. L'avortement avait été sa seule solution à l'époque, son seul moyen de ne pas s'engrener dans un tissus de mensonges. Mais voilà, elle en avait été incapable. « Tu sais, je comprends ce que tu veux dire... Mais t’es quand même bien consciente que tu viens de me voler quatre ans de la vie de ma fille ? J’ai raté toutes ses premières fois. Absolument toutes. » Le regard rivé vers Lonny, la belle lisait en lui la peine qui le rongeait, mêlée très certainement à de la colère. Oui, elle en était consciente de ça. Ses premiers gazouillements, ses premiers mots, ses premiers pas, et plus encore. Elle avait pu en profiter, elle avait pu filmer tout ces moments précieux. Lui n'avait pas pu les vivres et rien que d'y songer l'accablait. Si elle avait été à sa place, pas sûr qu'elle aurait pu garder son calme ainsi. Malgré la souffrance, il restait fort. Tellement qu'elle était en admiration devant lui. Devant cette capacité à rester debout malgré toutes ces épreuves qui lui tombaient dessus d'un seul coup.

Je sais oui, je m'en veux vraiment pour ça. répondait-elle.

Son regard la rendait plus mal à l'aise qu'elle ne l'avait jamais été dans sa vie. Norah se sentait bien petite face à lui, face à cette insistance. Plus de doutes, le blond était extrêmement blessé. La philippine ne l'avait jamais vu ainsi, le Lonny qu'elle connaissait était un Lonny joyeux, plaisantin, qui ne montrait jamais d'émotions négatives. Elle ne l'avait même jamais vu pleurer. De rire certainement, parce qu'ensemble, ils avaient échangés beaucoup de moments épiques. Mais une expression aussi triste, non, elle ne l'avait jamais vue. Mais les larmes qu'elle versait à sa place s'étaient vite séchées par l'inquiétude de Morgane. Un vrai rayon de soleil cette enfant, tellement adorable qu'elle ne s'était jamais plainte de l'inconfort dans lequel sa mère l'avait mise. Parfois même, elle se sentait mal d'avoir un bon repas tandis que sa mère mangeait à peine. Elle n'était pas idiote, elle la voyait cette maman, courir dans tout les sens pour chercher un travail, elle s'apercevait de sa fatigue et s'obligeait donc à être une petite fille sage, qui ne l'embêterait jamais. Norah en était consciente et bien que d'un point de vue extérieur l'on pouvait trouver cela attendrissant, la trentenaire elle, préférait de loin la petite fille parfois espiègle qui faisait des bêtises pour attirer son attention. « Hey Morgane, t’as faim ? » Le regard de l'enfant s'était alors tourné vers Lonny, visiblement intéressée. « Tu aimes la pizza ? Tous les américains aiment la pizza! » Là, il avait touché le jackpot. La pizza était l'un de ses plats préférés, et les étoiles dans les yeux qu'elle avait eu quand il avait prononcé le nom de ce dit repas en témoignait. Norah affichait alors un petit sourire, trouvant la scène d'une mignonnerie sans égal. « Si tu manges bien, t’auras même droit à une glace.» Les yeux écarquillés, la petite scrutait Lonny, un grand sourire se dessinant sur le visage.

Une glace, c'est vrai ?! s'était-elle exclamée, heureuse à l'idée de déguster la dite glace.

La brune avait soudain détourné le regard pour s'intéresser davantage sur l'évier de la cuisine. Une si petite chose la rendait euphorique, cela prouvait bien qu'elle prenait beaucoup sur elle, cette enfant. Un soupir presque inaudible s'échappait de la bouche de la mère tandis qu'elle hochait le visage de gauche à droite, exaspérée par sa propre nullité.  « Tu veux pas finir de peigner Berlioz, pendant qu’avec ta maman, on prépare le dîner ? » Lâchant sa mère pour s'exécuter, Morgane était retourné dans le salon, enjouée.

T'as fait une heureuse là. lui avait-elle dit tout en se redressant.

« Tu as de quoi payer ton loyer, ou même là, tu ne sais plus ou aller ? » Les bras croisés contre sa poitrine, la belle s'était adossée contre l'un des plan de travail de la cuisine. Jamais elle n'avait eu autant de problèmes financiers. « Je vais t'aider, bien sûr que je vais t’aider. Mais j’ai pas vraiment un appart fait pour l’éducation d’un enfant. J’ai qu’une chambre, et je travaille beaucoup. Ceci-dit, je peux pas non plus gérer deux loyers. » Étonnée, la jeune femme adressa un regard intrigué à Lonny. Alors là, oui, il avait grandit, tellement qu'elle ne pouvait détourner ses yeux de lui, ébahie par autant de maturité et de bonté. Bien sûr, n'importe quel être humain -mis à part les plus mauvais se sentirait obligé de venir en aide à la petite, mais dans ces circonstances, avec ce qu'il avait déjà sur le dos, c'était hallucinant. Se mordillant alors la lèvre inférieure, Norah s'était écartée du plan de travail pour s'approcher délicatement de son interlocuteur, empoignant à son tour le pull de ce dernier comme l'avait fait Morgane quelques secondes plus tôt.

Merci Lonny. Émue, elle s'écarta néanmoins de l'homme, essuyant sa toute dernière larme avant de se reprendre. Non, j'ai plus de quoi payer mon loyer, j'ai même plusieurs mois de retard. J'ai pas d'électricité ni d'eau. Je dépense toutes mes indemnités pour nourrir et habiller Morgane, et pour payer son école aussi, même si là aussi, ça comment à être chaud. avait-elle ajouté, l'image des enseignantes en colère en tête. C'est plus qu'une question de semaines voir de jours avant que je me fasse expulser de mon appart. un nouveau soupir s'échappa alors. Si seulement on m'avait pas virée comme une merde aussi. lançait-elle, indignée. Je sais bien que tu ne peux pas gérer deux loyers, et c'est vraiment pas ce que je te demande. répondait-elle. Après, je peux toujours te passer tout ce que je touche par mois en attendant que je puisse trouver du travail ? Bien sûr, je m'occuperais d'elle le reste du temps, c'est normal.

Surveillant à son tour Morgane et le chien, la belle eut une expression des plus sérieuses.

Faut que je lui dise que tu es son père Lonny, ça peut plus durer. avait-elle dit. Elle se pose de plus en plus de questions, elle a besoin de savoir. Les joues roses, légèrement intimidée par cet homme qu'elle ne reconnaissait plus, la belle levait son regard vers lui tandis qu'elle lui adressait alors pour la première fois son premier vrai sourire de la journée. Et je suis persuadée que t'as besoin d'elle, toi aussi.
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Surprise, te voilà papa! ft. Lonny EmptyJeu 10 Oct - 23:04
Surprise!

« Une glace, c'est vrai ?! » Préparant la pizza, il acquiesçait d’un signe de tête, tout en échangeant avec la petite, un sourire complice. Il n’avait pas vraiment répondu aux dernières phrases de Norah, préférant passer à autre chose. Elle était perdue, fatiguée, elle culpabilisait, et lui, il était bien trop à bout pour continuer d’en parler. De toute façon, à quoi cela les mènerait-ils ? S’engueuler sur des faits passés n’arrangeraient en rien les choses. C’était fait, et ils n’avaient pas le pouvoir de remonter le temps. Ils ne pouvaient que se concentrer sur l’avenir, pour améliorer le futur. Et ainsi, tourner la page du passé. « T'as fait une heureuse là. » S’appuyant sur le plan de travail, et croisant ses bras contre son torse, il posait ses yeux sur Norah, d’un léger sourire aux lèvres.

« Contrairement à ce que tu sembles croire, je sais ce qu’aiment les gosses. »

Sans lui laisser le temps de répondre, il avait mené la discussion aux problèmes d’argent de Norah. Il avait besoin de savoir quelle était l’entendue de ses dettes. Ce qu’il allait récupérer, avec la petite. Bien sûr qu’il allait l’aider, non seulement parce que Norah, il l’avait aimé, sincèrement, mais aussi parce qu’elle était la mère de sa fille, apparemment. Ils étaient, et c’était très perturbant de devoir le penser, une famille. Il aurait certainement du mal à l’assumer, mais c’était le cas. Norah semblait toucher par sa décision de l’aider. Elle s’était approchée légèrement, serrant le pull du jeune homme entre ses doigts, avant de se reculer. Ils n’avaient pas eu de contact physique tous les deux, depuis plus de quatre ans. Il ne put s’empêcher de baisser les yeux vers cette fine main qui s’accrochait à lui, et le temps qu’il ne relève son regard, elle s’était déjà écartée. « Merci Lonny. Non, j'ai plus de quoi payer mon loyer, j'ai même plusieurs mois de retard. J'ai pas d'électricité ni d'eau. Je dépense toutes mes indemnités pour nourrir et habiller Morgane, et pour payer son école aussi, même si là aussi, ça comment à être chaud. C'est plus qu'une question de semaines voir de jours avant que je me fasse expulser de mon appart. Si seulement on m'avait pas virée comme une merde aussi. Je sais bien que tu ne peux pas gérer deux loyers, et c'est vraiment pas ce que je te demande. Après, je peux toujours te passer tout ce que je touche par mois en attendant que je puisse trouver du travail ? Bien sûr, je m'occuperais d'elle le reste du temps, c'est normal. » Un bref regard vers le four, puis tout en réfléchissant, il en revenait à Norah. Elle semblait s’apaiser, le calme revenait en elle. Plus aucune larme ne s’échappait de ses yeux, ce qui le rassurait déjà quelque peu. Dans ses songes, il se frottait le menton mal rasé, tentant de trouver une solution à leur situation des plus compliquée.

« Tu peux toujours t’installer ici, avec elle, le temps de retrouver du travail. Vous prendrez la chambre, je prendrais le canapé. Comme ça, dès que je suis à la maison, je gérerais Morgane, et tu pourras plus facilement aller à des entretiens. On peut commencer comme ça. Sans aide, tu ne trouveras jamais rien. En ce qui concerne l’école, j’irais moi-même, et je paierais les factures. J’peux bien faire ça, je ne me suis occupé de rien pendant quatre ans... »

Ses mains retombaient conter les rebords du meuble sur lequel il était adossé. Il marquait une légère pause, soupirant discrètement. Payer pour sa fille, car tel était le cas à présent, ça ne l’embêtait pas. En revanche, il espérait être à la hauteur face à la petite. Parce qu’il ne s’était jamais occupé seul d’un enfant.

« Tu voulais être dans la police il y a quatre ans... C’est ce boulot que tu as perdu ? J’ai un ami qui est dans le DEA, il pourra peut-être t’aider. En attendant, on manque toujours de bras au zoo tu sais. C’est pas un boulot rêvé, on ramasse de la merde tous les jours, et les horaires sont franchement ingrates, mais les animaux sont bien plus supportables que les hommes. »

Il étirait un petit sourire plus malicieux sur ses derniers mots. Elle se souvenait sûrement de son attirance presque surhumaine pour les animaux. Il n’était bien qu’en leur présence. Surtout les oiseaux. « Faut que je lui dise que tu es son père Lonny, ça peut plus durer. Elle se pose de plus en plus de questions, elle a besoin de savoir. Et je suis persuadée que t'as besoin d'elle, toi aussi. » Le sourire qu’elle arborait enfin, fut bien vite contagieux. Les yeux se perdant dans ceux de la brunette, il finit par s’approcher légèrement d’elle, s’arrêtant pour lui faire face.

« Elle m’a l’air un peu jeune pour vraiment tout comprendre. Mais j’aimerais bien qu’elle le sache ouai... J’crois qu’au prochain “monsieur” je m’enferme dans le four. »

Il se moquait un peu, pinçant ses lèvres et roulant des yeux, se tournant vers le four d’ailleurs, pour aller voir la pizza. Mais au fond, maintenant qu’il savait qu’elle était sa fille, un nouveau “monsieur” de sa bouche lui briserait définitivement le cœur.

« J’espère que tu as finis avec le chien, parce que sinon pas de pizza! »

Lançait-il d’un ton plus fort, à l’intention de la petite Morgane. Elle lâchait d’ailleurs aussitôt le peigne, et accourait vers le bar, grimpant sur l’un des tabourets, comme si elle était déjà chez elle. C’était rassurant pour l’apprenti papa. Sortant la pizza du four, il la posait sur une plaque à découper, et commencer à en faire plusieurs parts. Il en déposait une dans chacune des trois assiettes sorties précédemment, et il s’installait sur un tabouret à son tour, laissant Norah en faire de même. Il commençait à manger sa part de pizza, tout en servant un peu d’eau dans chacun des trois verres.

« Morgane, t’as déjà été au zoo ? »

Posant le pichet, il arrêtait son attention sur la petite qui se battait avec l’élasticité du fromage de la pizza. Il était assez impatient de lui dire où il travaillait. Parce que les gosses adorent les zoos. Elle serait sûrement surexcitée de pouvoir y aller, en plus, en VIP. En fait, il avait tellement de choses à rattraper avec elle, qu’il en venait à se demander s’il ne l’emmènerait pas carrément à Disneyland un de ces jours. Si Norah manquait d’argent, elle n’avait peut-être pas eu les moyens d’offrir à sa fille, pleins de sorties comme ça. Ce serait au moins l’avantage de Lonny. Il ne l’avait pas vu grandir, mais il pourrait au moins voir ses petits yeux briller, en découvrant tous les trucs cools de l’Amérique, qu’elle n’a pas encore pu voir.
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Ryota Sakamoto
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Identité : jeune expatrié japonais de 26 ans, né le 7 juillet 1993 à Tokyo.

Activité : acteur, ex-idole, chanteur et compositeur à ses heures perdues

Statut : célibataire, anéanti par sa récente rupture

Logement : Un loft luxueux en plein cœur de Manhattan

Bon à savoir : Surdoué, Ryota a 150 de quotien intellectuel ✘ Fétichiste des seins, il tente parfois -toujours de deviner la taille de bonnet de ces dames ✘ On l'a déjà prit pour une femme et il s'énerve vite quand on fait allusion à son côté efféminé ✘ Il est très complexé par sa taille ✘ Il est astigmate et porte parfois des lunettes, le reste du temps il porte des lentilles ✘ Il sait jouer du saxophone ✘ Il a apprit l'anglais en seulement deux ans mais peut avoir parfois quelques lacunes ✘ Quand il s'énerve il ne parle que japonais ✘ Malgré son apparence, Ryota est très musclé et doué dans les sports de combat ✘ Fervent amateur de nourriture toute prête, il possède un historique impressionnant de commande Uber eats ✘ Il aime passer ses journées sur twitch ✘ Il est très perfectionniste concernant son apparence et ne sort jamais sans être satisfait de son reflet ✘ Il adore faire du skate depuis son plus jeune âge ✘ Souffre du mal du pays ✘ Il adore l'univers Disney & Marvel ✘ Connait quelques yakuzas de Kabukicho
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Alors, surpris ?
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« Contrairement à ce que tu sembles croire, je sais ce qu’aiment les gosses.» Aïe, une pique. Bon soit, elle l'avait bien mérité. Norah n'avait cependant jamais mis en doute sa capacité à s'occuper d'un enfant, elle avait mis en doute son envie de le faire, nuance. La jeune femme le savait très prévenant, Elle s'en était rendue compte quand ils étaient ensemble. Parce qu'il était aux petits soins avec elle, à l'époque elle ne savait pas comment réagir face à ses petites attentions, parce qu'elle était pudique et laissait rarement un homme la combler ainsi. Il lui avait apprit à se laisser aller, à ne pas être constamment sur ses gardes. Puis il y avait ses animaux aussi, dont il s'occupait parfaitement bien. Bref, tout ça pour dire qu'elle le savait compétent et que jamais elle ne serait allée le voir pour lui avouer la vérité si elle le pensait incapable de savoir ce que pouvait aimer Morgane. « Tu peux toujours t’installer ici, avec elle, le temps de retrouver du travail. Vous prendrez la chambre, je prendrais le canapé. Comme ça, dès que je suis à la maison, je gérerais Morgane, et tu pourras plus facilement aller à des entretiens. On peut commencer comme ça. Sans aide, tu ne trouveras jamais rien. En ce qui concerne l’école, j’irais moi-même, et je paierais les factures. J’peux bien faire ça, je ne me suis occupé de rien pendant quatre ans... » Norah n'en revenait pas. Elle était loin de penser qu'il prendrait autant de responsabilités aussi vite. Qu'il envisage d'aider sa fille encore, elle comprenait. Mais elle ? Pourquoi lui proposer de s'installer chez lui alors qu'il pourrait très bien se contenter de garder Morgane quand il le pouvait pendant qu'elle chercherait du travail ? Elle aurait pu trouver un autre endroit où dormir en attendant, qui plus est, elle prendrait son lit pendant que lui dormirait sur le canapé ? Rien que d'y penser, elle se sentait mal à l'aise. Sans voix, elle ne savait quoi répondre. Autant elle avait imaginé tout un tas de scénarios, tout un tas de répliques pour le convaincre de venir en aide à sa fille, autant ça, elle ne l'avait jamais envisagé.

Tu ferais ça pour nous ? je veux dire, pour Morgane je comprends bien sûr...mais pour moi ? elle lançait alors un regard intimidé à son interlocuteur. Je me sentirais mal de m'incruster comme ça chez toi...surtout si t'as une copine, ce serait hyper malaisant.

Car oui, ça aussi c'était tout à fait possible. Lonny était du genre volage, dragueur et plutôt fêtard, le genre de vie à l'opposé de ce qu'elle voulait, elle. Combien de femmes avait-il pu amener ici d'ailleurs ? se priverait-il de ce mode de vie qu'il avait si longtemps adopté ? Bien sûr, il ne devait pas avoir à cœur d'entretenir ce genre de relation en ce moment mais tout de même, il restait un homme! Et tant que Norah et Morgane seront chez lui, il pouvait dire adieu à sa garçonnière. Enfin, là n'était pas le sujet le plus important à aborder. « Tu voulais être dans la police il y a quatre ans... C’est ce boulot que tu as perdu ? J’ai un ami qui est dans le DEA, il pourra peut-être t’aider. En attendant, on manque toujours de bras au zoo tu sais. C’est pas un boulot rêvé, on ramasse de la merde tous les jours, et les horaires sont franchement ingrates, mais les animaux sont bien plus supportables que les hommes. » Oui, elle voulait être dans la police, et elle le voulait toujours d'ailleurs. Mais soit, un autre travail en attendant de parvenir à reprendre sa voie n'était pas de refus, surtout vu sa situation financière.

Oui c'est ce boulot là. confirmait-elle. J'avais hésité entre ça et devenir garde du corps, parce que j'en ai les compétences et le diplôme, mais bon...je crois que les hommes sont pas prêts d'accepter de se faire protéger par une femme. continuait-elle d'un ton sarcastique. Oh j'ai pas peur de me salir les mains Lonny, tu me connais. Puis j'en ai vu d'autres en tant que flic, crois-moi, j'étais souvent de garde la nuit et je tombais pas mal sur le secteur de Bronx, ils sont pas toujours beaux à voir les mecs qui traînent là, du coup ouais, je te rejoins sur le fait que les animaux sont bien plus supportables, et de loin.

Elle avait adoré son travail, prendre en chasse les voleurs, défendre les plus faibles, enfermer les voyous récalcitrants. Tout ça était grisant pour elle qui avait toujours rêvé d'aider son prochain. Mais elle se tapait souvent le sale boulot, celui de gérer des conflits d'alcooliques la nuit, de surveiller les trafics et les sorties de boite. Se retrouver en plein milieu d'une querelle entre mâle en puissance, c'était clairement pas le côté le plus avantageux du métier. Mais voilà, malgré ces inconvénients, elle l'avait aimé ce métier, être virée sans en connaître la véritable raison la laissait sur sa faim. Peut-être était-ce son petit gabarit qui dérangeait son patron ? Il ne devait pas la sentir capable de gérer de grosses missions. Ah comme elle aurait aimé lui mettre son poing en pleine face à ce macho! Histoire de lui apprendre qu'elle était au moins assez forte pour le rétamer. « Elle m’a l’air un peu jeune pour vraiment tout comprendre. Mais j’aimerais bien qu’elle le sache ouai... J’crois qu’au prochain “monsieur” je m’enferme dans le four.» Un petit sourire se dessina alors sur le visage de la belle, elle imaginait très bien ce que pouvait penser son interlocuteur, il l'avait sans doutes dit sur le ton de la plaisanterie mais Norah n'était pas idiote, elle le savait plus émotif qu'il ne voulait bien l'avouer. D'un pas lent, elle vint alors poser la paume de sa main sur le dos de son ex petit-ami en lui murmurant à l'oreille.

T'inquiète pas pour ça, je m'en charge. répondait-elle.

S'installant alors à son tour sur le bar pour déguster la part de pizza, elle entama cette dernière, soulagée de pouvoir enfin manger un vrai repas. Bien que gras et pas vraiment sain pour la santé, ce plat avait au moins le mérite de la caler et autant dire que ces derniers temps, son ventre avait beaucoup crié famine. Jetant alors un regard à la petite qui semblait elle aussi savourer sa part, Norah s'approchait d'elle pour lui susurrer quelques mots à l'oreille, inaudibles pour Lonny. S'écartant ensuite pour échanger un second regard entendu avec sa fille, elle poursuivit sa dégustation comme si de rien était. « Morgane, t’as déjà été au zoo ? » Levant le regard de son assiette pour porter son attention sur Lonny, Morgane lui adressa un sourire.

Non, j'ai jamais été! s'écriait-elle après avoir avalé une bouchée. Mais je sais qu'il y a des grands lions et des grands oiseaux là-bas! Ça à l'air trop bien! se battant alors avec l'élasticité du fromage de sa pizza, elle poursuivit. T'as déjà été au zoo, toi ?

En réalité, il y a quelques temps, Norah avait les moyens financiers d'emmener Morgane en sortie, là n'était pas le problème. Le soucis était plutôt le temps, parce qu'être policière c'est aussi accepter le fait d'avoir des horaires très variables. La philippine rêvait pourtant de l'emmener partout où elle le souhaiterait, mais elle n'en avait jamais trouvé l'occasion. Puis une fois sur la paille, ça c'était aggravé. Seule la mamie de l'enfant était parvenue à la balader pour lui changer les idées, Norah elle, n'avait que très peu profité de sa fille. Quand il eurent terminé leur discussion ainsi que leur repas, la trentenaire émit un très léger coup de coude à sa fille, lui donnant ainsi le signal.

Merci pour le repas Lonny. avait-elle dit, les joues rosies par la timidité.

Suite à ça, la brune échangea un regard complice avec Lonny, lui adressant alors un clin d’œil furtif. Ce n'était pas "papa" certes -puisque déjà, elle ignorait sa véritable identité, mais c'était néanmoins un grand pas en avant. Son ex petit-ami n'était plus un monsieur aux yeux de la petite fille désormais, mais Lonny, l'ami de maman. Un jour elle connaîtra la vérité, dans un avenir prochain sans doutes, parce qu'attendre trop longtemps pour lui dire n'était pas la plus ingénieuse des solutions non plus. Puis la philippine souhaitait aussi que Morgane grandisse en sachant qui est son père, qu'elle puisse enfin offrir ce cadeau de fête des pères qui trainait dans l'un de ses placards. Se levant ensuite du tabouret, Norah empila les assiettes qu'elle ramassait dans l'évier.

Je m'occupe de la vaisselle, profitez-en pour je ne sais pas...jouer avec le chien ?

La douceur que pouvait lire Norah sur le visage de Lonny l'apaisait. Il était encore plus beau que dans ses souvenirs, là, assis aux côtés de sa fille. Pourquoi ne lui avait-elle pas dit plus tôt ? il était si touchant, il semblait si heureux d'échanger ne serait-ce que quelques mots et sourires avec Morgane. Détournant finalement le visage vers l'évier pour exécuter sa tâche, elle émit de petits sourires discrets dès qu'elle les entendaient parler. Cela faisait bien longtemps qu'elle ne s'était pas sentit en paixi. C'était réconfortant, très déstabilisant, il fallait bien l'avouer, mais réconfortant. La vaisselle terminée, la belle se séchait les mains avec un torchon non loin d'elle, s'adossant alors sur le plan de travail afin de les observer davantage. Voyant Lonny revenir vers la cuisine, la jeune femme alla vers lui tout en lui souriant.

Je te l'ai déjà dit mais, je ne te le redirais jamais assez. s'approchant un peu de lui, elle posa sa tête contre son torse le temps de quelques secondes. Merci beaucoup. Tu me sauve la vie, enfin...surtout la sienne. S'écartant de lui, elle pointa leur fille du menton. Elle ne te connais que depuis aujourd'hui et elle t'adore déjà. Tapotant alors la joue de son interlocuteur, elle lui murmura à l'oreille. T'inquiète pas Lonny, un jour, elle t’appellera papa.

Revenant finalement vers sa fille qui était désormais assise sur le canapé, Norah caressa Berlioz pour finalement s'asseoir aux côtés de Morgane. Prenant cette dernière dans ses bras, elle déposa un doux bisou sur sa chevelure avant de détourner son attention du dessin-animé qu'elle était en train de visionner.

Alors ma puce, tu t'es bien amusé avec le chien ? la questionna t-elle. Ça te dirait de le voir plus souvent ? Je suis sûre qu'il t'adore, lui aussi! Avait-elle continué. Et je pense que Lonny aime beaucoup aussi s'amuser avec toi et Berlioz, pas vrai ? répondait-elle tout en échangeant un regard avec son ex petit-ami.
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Surprise, te voilà papa! ft. Lonny EmptySam 12 Oct - 0:32
Surprise!

Pourquoi proposer son aide aux deux filles, et non pas garder seulement Morgane ? L’idée ne lui était en réalité, même pas venu à l’esprit. Parce qu’il est loin d’être un père. Peut-être que le terme doit lui être attribué, parce que Morgane est sa chaire et son sang. Mais psychologiquement, il était bien loin de l’être. Okay, il sait amuser les gosses. Faire des conneries avec eux, leur offrir une glace, les emmener à Disneyland, ou regarder Beyblade et Peppa Pigs avec eux, pas de souci. En revanche, faire un repas pour un petit, changer une couche, nettoyer un vomi, réconforter après un cauchemar, ou même, faire les leçons après l’école, tout ça, il ne sait pas. Comment ferait-il s’il se retrouvait h24 avec Morgane, sans l’aide de Nora ? Il avait besoin d’elle, et il était même inadmissible qu’elle vienne lui refourguer la gosse, et qu’elle disparaisse de la circulation. Bon, en vue de la relation mère fille qu’avaient les deux, il se doutait que Norah ne ferait jamais ça. Elle avait besoin de sa fille, sa fille avait besoin d’elle, et lui, dorénavant, il allait avoir besoin des deux. Elle ne s’attendait peut-être pas à autant d’aide de sa part, et pourtant, il avait toujours été la bonne épaule sur qui compter. Il venait de risquer sa vie pour aider Tino, alors imaginez ce qu’il pouvait faire pour ceux qu’il aime. Norah était bien placée pour le savoir. Combien de fois avait-il pu être là pour elle, même en si peu de temps de relation ? Il n’avait pas changé, il s’était sûrement endurcit, et avait quelque peu mûrit, mais il restait l’homme bien qu’il avait toujours été. Un peu gamin, chiant, grognon, et trop fêtard. Mais un homme bon. « Tu ferais ça pour nous ? je veux dire, pour Morgane je comprends bien sûr...mais pour moi ? Je me sentirais mal de m'incruster comme ça chez toi... surtout si t'as une copine, ce serait hyper malaisant.  » Il ne pu s’empêcher d’échapper un petit rire, nerveux, allant jusqu’à se frotter les yeux, fatigués.

« Tu ne risques pas de déranger quelqu’un ici. Je vis seul. Pour être honnête, je viens de divorcer. J’suis en chute libre depuis des semaines, et j’attends encore de frapper le sol. »

Expliquait-il pour se moquer de lui-même, grimaçant de son destin qui semblait déterminer à lui faire mordre la poussière.  

« Tout s’est enchaîné négativement dans ma vie ces derniers temps, c’est un peu... Le bordel là-dedans. »

Il tapotait son index contre sa tempe, pour qu’elle comprenne qu’il parlait de l’intérieur de sa tête. Il avait besoin que tout se stabilise, et la pauvre Norah venait d’en rajouter une couche. Dans un sens, elle tombait plutôt bien quand on y pense. Mieux valait ne pas laisser Lonny seul, un peu de compagnie ne pouvait que l’aider à remonter la pente. « Oui c'est ce boulot là. J'avais hésité entre ça et devenir garde du corps, parce que j'en ai les compétences et le diplôme, mais bon... je crois que les hommes sont pas prêts d'accepter de se faire protéger par une femme. Oh j'ai pas peur de me salir les mains Lonny, tu me connais. Puis j'en ai vu d'autres en tant que flic, crois-moi, j'étais souvent de garde la nuit et je tombais pas mal sur le secteur de Bronx, ils sont pas toujours beaux à voir les mecs qui traînent là, du coup ouais, je te rejoins sur le fait que les animaux sont bien plus supportables, et de loin. » Ouai, enfin, le bronx, il y vivait, elle n’avait pas besoin de lui en faire un dessin. Il haussait donc simplement les épaules, faisant parti de ce genre de loulous des rues, parfois. Quand il est un peu trop bourré. Maintenant, ça allait être fini tout ça. Finalement, après qu’elle lui ait assurée s’occuper d’expliquer les choses à Norah, ils s’installaient à table. D’ici, Lonny commençait à se pencher un peu plus sur la plus jeune, pour faire connaissance, et surtout, tenter de gagner quelques points. « Non, j'ai jamais été! Maisje sais qu'il y a des grands lions et des grands oiseaux là-bas! Ça à l'air trop bien! T'as déjà été au zoo, toi ? » Il échangeait un regard vers Norah, avant de reposer le bleu de ses yeux sur sa fille, le visage fier.

« En fait, mon travail, c’est de m’occuper des animaux, au zoo. Je t’emmènerais si tu veux. Voir les lions, et les grands oiseaux. Moi je travaille surtout avec les grands oiseaux. »

La petite écarquillait les yeux, visiblement abasourdie d’entendre ça. Rien qu’à la voir avaler ses mots comme ça, il espérait vraiment qu’un jour, elle le voit en spectacle, faire voler sa picarde à tête blanche. Elle pourra être si fière de lui... Quand elle saura qui il est, bien sûr. « Merci pour le repas Lonny. » Il lui souriait, tendrement, sans vraiment s’en rendre compte. Juste heureux de l’entendre dire “Lonny”. Ho il se doutait que les murmures à l’oreille de Norah y étaient pour beaucoup, mais il était touché malgré tout. Norah se proposait ensuite de faire la vaisselle, pour qu’il ait le temps de parler un peu avec Morgane. Bien qu’il fut gêné de la laisser faire, il s’exécutait, l'envie de passer un peu de temps avec Morgane étant bien trop grande. Il se dirigeait donc vers le canapé, pour échanger quelques mots, banals, avec elle. Elle lui racontait l’histoire de Peppa Pig, puis de Macha et Michka, qui étaient visiblement ses dessins animés préférés. Elle lui annonçait aussi que son animal préféré était le pingouin. Ce n’était pas si loin des oiseaux, alors, ça le faisait sourire de plus belle. Tout en discutant avec elle, il l’observait, cherchant chez elle, une ressemblance avec lui, puis avec Norah. Il la découvrait, dans ses paroles, dans ses gestes. Le plus étrange, c’était de se rendre compte que quelques heures plus tôt, cette gamine, il ignorait son existence, et que là, il était en train de réaliser qu’il allait lui vouer sa vie. Qu’elle deviendrait de plus en plus, la prunelle de ses yeux. Ce n’est qu’une fois qu’elle commençait à s’endormir devant la télévision, qu’il la laissait tranquille, revenant vers la cuisine. Norah avait tout nettoyer, laissant derrière elle, une cuisine, une vraie cuisine. Et non pas un dépotoir comme elle l’avait trouvé. Il en souriait, un peu gêné. Norah s’approchait doucement, allant jusqu’à le surprendre quelque peu en posant sa tête contre son torse. Pris au dépourvu, il ne bougeait plus, presque figé face à un geste d'attention dont il n'avait plus eu l'habitude. « Je te l'ai déjà dit mais, je ne te le redirais jamais assez. Merci beaucoup. Tu me sauve la vie, enfin... Surtout la sienne. Elle ne te connais que depuis aujourd'hui et elle t'adore déjà. T'inquiète pas Lonny, un jour, elle t’appellera papa. » Elle s'écartait ensuite, l'air de rien, comme si son geste était tout à fait naturel. Puis elle allait s'assoir près de Morgane, qui somnolait sur le canapé. Elle commençait à tâter le terrain, à lui faire savoir qu'elles reviendraient ici. Plongeant ses mains dans ses poches, perturbé mais ne cachant plutôt bien, il s'avançait vers elles, arrêtant son regard sur la plus jeune.

« Ce serait même super cool. »

Murmurait-il, pour s'adresser à la petite. Elle souriait timidement, mais acquiesçait d'un signe de tête tout en tendant la main vers Berlioz pour le câliner encore un peu. Se tournant vers l'entrée de son appartement, il prenait un post-it sur le quel il commençait à écrire son numéro de téléphone. Fermant son crayon qui retombait sur le meuble d'entrée, il venait tendre le petit papier à Norah.

« Tu m'appelle dès que tu as besoin. Et envoies moi les factures de l'école. J'irais les régler dès lundi. Puis repense à ce que je t'ai dis. Vous pouvez venir ici, ce sera pas un problème. Je veux être là Norah. Ne me prive pas de la suite... »

Il préférait éviter de parler franchement d'éducation, ou quoi que ce soit, que Morgane pourrait comprendre. Norah elle, comprenait certainement les sous entendus. Il se penchait d'ailleurs vers la petite après avoir lâcher le papier entre les doigts de Norah.

« Morgane, ça te dirait qu'on aille au zoo dimanche ? »

Pour une fois qu'il avait un dimanche de libre, autant en profiter pour faire rêver sa fille. Pour la première fois de sa vie. Et afin de rassurer Norah, il reposait ses yeux sur elle, malicieusement :

« Ce sera gratuit. »

L'avantage d'une bonne place, fallait bien qu'il en tire quelques avantages!
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Ryota Sakamoto
Ryota Sakamoto
BONJOUR, NEW-YORK
Since : 20/06/2019

Avatar : Ryosuke Yamada, me.

D.C : Jake Owens

Surprise, te voilà papa! ft. Lonny Bzmi

Identité : jeune expatrié japonais de 26 ans, né le 7 juillet 1993 à Tokyo.

Activité : acteur, ex-idole, chanteur et compositeur à ses heures perdues

Statut : célibataire, anéanti par sa récente rupture

Logement : Un loft luxueux en plein cœur de Manhattan

Bon à savoir : Surdoué, Ryota a 150 de quotien intellectuel ✘ Fétichiste des seins, il tente parfois -toujours de deviner la taille de bonnet de ces dames ✘ On l'a déjà prit pour une femme et il s'énerve vite quand on fait allusion à son côté efféminé ✘ Il est très complexé par sa taille ✘ Il est astigmate et porte parfois des lunettes, le reste du temps il porte des lentilles ✘ Il sait jouer du saxophone ✘ Il a apprit l'anglais en seulement deux ans mais peut avoir parfois quelques lacunes ✘ Quand il s'énerve il ne parle que japonais ✘ Malgré son apparence, Ryota est très musclé et doué dans les sports de combat ✘ Fervent amateur de nourriture toute prête, il possède un historique impressionnant de commande Uber eats ✘ Il aime passer ses journées sur twitch ✘ Il est très perfectionniste concernant son apparence et ne sort jamais sans être satisfait de son reflet ✘ Il adore faire du skate depuis son plus jeune âge ✘ Souffre du mal du pays ✘ Il adore l'univers Disney & Marvel ✘ Connait quelques yakuzas de Kabukicho
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Surprise, te voilà papa! ft. Lonny EmptySam 12 Oct - 3:16
Alors, surpris ?
@Lonny Parsons & Norah Williams
« Tu ne risques pas de déranger quelqu’un ici. Je vis seul. Pour être honnête, je viens de divorcer. J’suis en chute libre depuis des semaines, et j’attends encore de frapper le sol. Tout s’est enchaîné négativement dans ma vie ces derniers temps, c’est un peu... Le bordel là-dedans. » L'annonce de son divorce l'avait secouée. Lonny s'était marié ? LE Lonny qui ne voulait pas s'engager il y a cinq ans ? Bon, ce n'était pas plus mal, au moins elle pouvait être certaine qu'une autre femme ne s'occuperait pas de sa fille, parce que ça soyons honnête, elle ne l'accepterait pas. Les autres informations ne lui avaient pas échappées pour autant et ce qu'il lui avait avoué l'inquiétait. Jamais elle n'avait vu Lonny aussi mal. Ce n'était même pas du tout son genre, parce que lui, c'était plutôt le fêtard, le rigolo de la bande qui ne négative pour ainsi dire jamais. Norah avait pensé un moment plus tôt qu'elle avait mal choisi son jour pour lui avouer sa paternité mais au fond, peut-être était-ce tout le contraire ? Parce qu'il avait besoin d'aide, cela ne faisait aucun doute. Morgane était qui plus est, une petite fille qui respirait la joie de vivre. Quand Norah n'était pas en forme, il lui suffisait simplement de passer du temps avec sa progéniture pour qu'elle oublie tout ces soucis l'espace d'un temps. Bien que très prenant, le travail de parent était bénéfique et la Philippine partait du principe qu'il en était le cas pour tout le monde et que même si son ex petit-ami n'était évidemment que novice en la matière, il apprendrait bien vite à surmonter sa peur de ne pas être à la hauteur. Puis il n'était pas seul, la brune était là pour le guider, parce qu'elle aussi était passée par ce cap. Norah avait eu cette même frayeur, celle qui la rongeait toutes les nuits alors qu'elle était enceinte. Mettre au monde un petit-être sans en avoir prévu l'arrivée l'avait beaucoup angoissée. Changer une couche, préparer un biberon, bercer un enfant, se lever toutes les deux heures la nuit alors qu'elle se réveillait tôt le matin pour travailler...tout ça, elle l'avait supporté sans avoir eu l'occasion de s'y préparer. Pour autant elle n'avait pas été seule, sa mère avait été à ses côtés tout ce temps, elle lui avait apprit les bases de l'éducation d'un enfant et Norah enseignerait à son tour ces mêmes bases à Lonny car même si cela y contribuait, gâter son enfant n'était pas suffisant pour se faire aimer de ce dernier.

Ah. avait-elle dit, surprise. Hum, si tu veux en parler, je suis là. Faut pas garder ça pour toi, ok ? Parce que ça finira par te consumer sinon.

La trentenaire n'était pas psychologue, mais parler de cette chute libre qu'il définissait d'un ton trop inquiétant pour être bénigne, l'assurait dans son envie de l'aider. Et même si cela pouvait être difficile à entendre, même si elle savait qu'elle tenterait de se mettre à sa place pour comprendre ce qui le mettait aussi mal, elle n'avait pas peur. Non, elle n'avait pas peur, parce que désormais Lonny était papa, et qu'elle n'avait pas prit son courage à deux mains pour venir aujourd'hui pour au final être spectatrice de sa descente aux enfers. Le terme était peut-être exagéré, elle n'en savait rien. Ce qu'elle savait en revanche c'était que Morgane avait besoin d'un père en pleine forme, un père qui ne ruminerait pas son mal être. C'était aussi son rôle à elle de faire en sorte qu'il se sente bien et même si elle le faisait davantage pour sa fille, savoir Lonny aussi mal en point lui faisait mal. Elle l'avait aimé cet homme au fond, à l'époque elle n'en était pas consciente, mais elle avait beaucoup tenu à lui. Avec les années elle avait enfoui en elle cette attirance, parce qu'elle n'en avait jamais vraiment mesuré l'intensité. Aujourd'hui son cœur était un sens interdit où elle invitait tout les hommes voulant s'y introduire à faire demi-tour. La jeune femme avait besoin d'une vie de famille certes, mais se mettre en ménage l'effrayait toujours autant. Parce qu'elle l'avait tenté deux fois et que les deux fois avaient été des échecs cuisants. « En fait, mon travail, c’est de m’occuper des animaux, au zoo. Je t’emmènerais si tu veux. Voir les lions, et les grands oiseaux. Moi je travaille surtout avec les grands oiseaux. » La petite avait alors écarquillés les yeux, ne s'attendant pas à une telle annonce. Alors la Philippine la scrutait, ne se lassant pas de ce petit minois émerveillé. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas vu cette expression et Dieu comme elle l'aimait! Lonny était bien parti pour devenir le modèle de sa fille, Norah n'en avait aucun doute. C'était aussi pour cette raison qu'elle était heureuse d'assister à un tel spectacle, parce qu'elle était persuadée que la suite des évènements s'annonçait plutôt bonne.

« Ce serait même super cool. » Norah prit alors une expression stupéfaite, pour ensuite adresser un sourire à sa fille, la sachant déjà impatiente de revoir la boule de poil et son maître. Et si la réaction de ce dernier l'avait beaucoup inquiétée, celle de Morgane ne l'avait pas moins angoissée. La brune était inquiète qu'elle n'apprécie pas Lonny, parce que Morgane était une enfant très méfiante qui ne se laissait pas approcher si facilement...elle devait tenir ça de sa mère. Mais là, elle s'était amusé avec Lonny, l'avait même tutoyé en lui parlant de sa petite vie d'enfant, de son amour prononcé pour les dessins-animés et les pingouins. Autant vous dire que c'était plutôt rare et le blond pouvait s'estimer heureux qu'elle se soit sentie aussi à l'aise avec lui. « Tu m'appelle dès que tu as besoin. Et envoies moi les factures de l'école. J'irais les régler dès lundi. Puis repense à ce que je t'ai dis. Vous pouvez venir ici, ce sera pas un problème. Je veux être là Norah. Ne me prive pas de la suite... » Empoignant le papier, elle y aperçu un numéro de téléphone qu'elle s'empressait de mettre dans son sac à main. Relevant alors le visage vers son interlocuteur, elle lui souriait, le confortant ainsi dans l'idée qu'elle ne comptait pas reproduire son erreur.

Merci, je passerais rapidement demain soir pour te donner ça. lui répondait-elle. Ne t'inquiète pas Lonny, on compte bien revenir ici...aussi souvent que tu le souhaites.

« Morgane, ça te dirait qu'on aille au zoo dimanche ? Ce sera gratuit.» Aussi étonnée que l'était Morgane, Norah échangeait alors un énorme sourire avec sa fille qui, comblée à l'idée de voir les animaux, ne tenait déjà plus en place. Autant dire qu'il prenait déjà son rôle de père très à cœur et Norah en était soulagée. Et puis oui, pourquoi ne pas profiter de ses avantages pour faire une heureuse ? plus de temps il passera avec elle, plus elle s'attachera à lui et alors là, ils pourront lui avouer la vérité en étant parfaitement sûr et certain qu'elle l'accepterait.

Ouiiii je veux y aller! s'était-elle exclamée tout en tournant son regard vers sa mère. On peut y aller maman ? allez, diiiis ouiiii. la suppliait t-elle, prenant alors l'expression du Chat potté.

Mais oui, on peut y aller. répondait-elle tandis que sa fille exprimait sa joie. En attendant mademoiselle, il va bientôt faire nuit alors on doit y aller. Devant les protestations de sa fille qui semble t-il, se sentait parfaitement à son aise ici, Norah secoua sa chevelure dorée d'un geste doux. Il faut que tu sois en forme pour aller voir les animaux dimanche Morgane. Relevant la tête vers son ex petit-ami, elle lui adressa un sourire tandis qu'elle empoignait le manteau de sa progéniture. Bon, nous, on va y aller, merci encore de nous avoir invité à manger Lonny, bonne nuit. Laissant sa fille remercier et saluer le blond à son tour, elles firent chemin inverse. Un peu plus tard, Norah empoigna son téléphone pour envoyer un message au père de son enfant. « Re, c'est Norah. Merci pour aujourd'hui, et pour les autres jours aussi. On viendra t'embêter aussi souvent que tu le voudras! À dimanche (: »

end.
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