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New-York, dite la grande pomme. Ici se croisent et se recroisent, des âmes de tous horizons, et des quatre coins du monde. La mixité de New-York en fait un rêve pour beaucoup d’entre nous, tandis que pour d’autres, elle n’est que leur quotidien, parsemé d’ennuis et de klaxons des taxis en pleine heure de pointe. Et si l’on s’éloigne du tumulte et du brouhaha de toute cette excitation, prendrez-vous un peu de temps pour profiter d’une visite à travers ses lieux plus méconnus ? Sur qui tomberez-vous au prochain carrefour ? Votre collègue de bureau, ou votre actrice préférée ? Oui, si la Grande Dame fait rêver monsieur tout-le-monde, elle est aussi le lieu de rendez-vous des plus grandes stars, qui délaissent Los Angeles pour de nouveaux studios plus attractifs, dont N.Y Studios Inc. Venez rêver vous aussi. Faites votre valise, l’aventure américaine n’attend que vous. Qui que vous soyez, venez comme vous êtes. Lire le contexte
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian
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 Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian

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Mohamed Sayah
Mohamed Sayah
BONJOUR, NEW-YORK
Since : 27/10/2019

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D.C : Terrence Esposito | Sofia Aberg | Erin Fleming

Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian Tumblr_pvu0pjkfY21vakf4uo3_540

Identité : Cela fait 21 ans qu'il ère sur terre. De parents Algériens, il est de nationalité française de part son droit du sol et aussi dû au fait qu'il n'est jamais allé en Algérie et qu'il n'y ira probablement jamais rendre visite à papy-mamie.

Activité : Mannequin occasionnel, il encaisse des gros cachets grâce à son réseau qui se développe petit à petit. Ambassadeur de la marque Streetwear MAD St., développé par son ami et frère de longue date. C'est toujours la même galère. Il ne sait pas trop quoi faire, mais ses contacts lui pondent des opportunités en or.

Statut : C'est là la grande question que tout le monde se pose en regardant Mohamed. A t-il seulement réellement connu l'amour au moins une fois dans sa vie ? Probablement, même s'il n'explique cela que par une certaine attirance, une attraction parfois même malsaine qui lui fait perdre la tête. Aussi froid que la pierre lorsqu'il est question d'exprimer ses sentiments, Mohamed est pourtant un garçon en quête continuelle d'attention. Il vagabonde, sans savoir s'il peut réellement s'attacher à une quelconque entité, probablement trop terrifié à l'idée de se livrer totalement au premier venu. Il ne semble s’intéresser à personne et ne regarde personne. "Éternel célibataire" pour ses proches. C'est une coquille vide, illisible... Difficile de se caser pour lui quand on assume ni sa sexualité, ni sa propre personne... Pourtant, elle existe, cette âme qui lui fait perdre les pédales lorsqu'il fragilise ce mur derrière lequel il se cache depuis des années. Elle n'attends que lui, mais encore faut-il qu'il retire ses œillères pour pouvoir enfin contempler la pureté de ces sentiments envers lui.

Logement : Il n'a pas vraiment d'appartement. Mohamed, fidèle à lui-même et se terrant dans ce confort qu'il s'est trouvé il y a de ça quelques années à Paris, n'a pas de "location" à proprement parler. Parfois, on le retrouver à Manhattan, chez Moussa et Dianeba, ses amis, sa famille. Parfois, il est chez Sasha, ou encore, on peut le trouver chez un autre de ses contacts - sauf que cette fois il n'a pas besoin de se vendre pour vivre.

Bon à savoir : Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e652b92e1d1fade352c5fd47f73d2b90d3c9c75

Mohamed est français d'origine algérienne son père est décédé quand il avait 6 ans Il a une petite soeur, Rabia et un petit frère, Redouane Mohamed a grandit dans une cité jusqu'à ses 11 ans Il déteste parler de son passé C'est un gamin instable qui fait toujours les mauvais choix Il a peur de l'attachement Enfant, il a été abusé par son oncle pendant de nombreuses années Il a quelques cicatrices qui peuvent attester de son enfance chaotique : quelques brûlures de cigarettes à l'arrière de la nuque et derrière les oreilles (souvenir de son oncle) une entaille sur son avant bras, vers le coude (tentative désespérée d'en finir adolescent). L'aide sociale à l'enfance l'a placé après qu'il ait été passé à tabac - côtes cassé, bleus, hématomes en 2010 Mohamed a été placé en famille d'accueil dans les Yvelines auprès de Moussa et Dianeba Il n'a pas de diplôme A 18 ans, il est parti de son plein gré Mohamed n'a aucun mal à vivre dans la rue Il a consommé toute sortes de substances à cette époque et proposait son corps contre un toit Il connait toujours plein de monde, sauf à New York Mohamed s'est juré qu'il s'en sortirait Il a arrêté son suivi psy en venant à NYC Il ne supporte pas être touché par une femme Sasha est l'exception car il la considère comme un homme Il est mannequin grace à des opportunités offertes par son réseau Mohamed ne sait pas se poser Il ne boit pas car il a tendance à se noyer dans l'alcool quand il commence Mohamed plaisante toujours car il a peur d'être sérieux Instable = totalement, s'il pète un plomb, il ne répond plus de lui-même il a appris la magie auprès d'une connaissance à Paris Il sait danser avec des talons (cc merci Sasha) Il a emménagé en 2019 avec Sasha à Paris Il ne supporte pas qu'on l'abandonne
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyLun 20 Jan - 20:42
Everybody rock your body
@Julian Miller & Mohamed Sayah


Drink until you've had enough
I'll drink from your hands


Sortie de soirée bien arrosée pour fêter le lancement de la collection. Un nouveau chapitre, le début d'une histoire. New York, la ville qui ne dort jamais. Mohamed ne se sent pas parfaitement dans son élément ici. Avec le temps, il a pris ses repères, mais la vie à Paris commence à lui manquer. Le mal du pays, au bout de quelques mois seulement, qui l'aurait cru ? Même si Sasha n'est pas loin - bien qu'en tournée en ce moment - et que Moussa et Dianeba sont son quotidien... Parfois, ses pensées se tournent vers Rabia et Redouane. La mélancolie habituelle prend alors possession de son esprit.

Dépression. On craint souvent, à cause de son suivi psychiatrique, qu'il ne sombre à nouveau. Que les idées noires s'emparent à nouveau de son cœur fragile. Ce soir, du coin de l’œil, ses plus proches amis ne peuvent s'empêcher de prêter attention à ce comportement auto destructeur. A défaut d'avoir des drogues douces, c'est les flûtes de champagne qui s'enchaînent à une vitesse vertigineuse. Mohamed est faible face à l'alcool, il le sait. Il tente, malgré tout, de couper la descente du fluide en mangeant des petits fours et en fumant des cigarettes sur la terrasse. Le brouhaha ambiant, les commentaires et rencontres professionnelles, tout ça n'est pas pour lui. L'enfant n'a jamais souhaité être une étoile montante, ni même d'être sous le feu des projecteurs. Tout ça, ce n'est pas lui ; c'est Sasha. Lui qui s'est toujours considéré comme un homme de l'ombre se voit contraint de jouer un rôle ce soir.

Moussa parle de signer des contrats. Mohamed s'enfile d'un trait un autre verre. Ce n'est que quelque chose de temporaire ; pourquoi faut-il s'enchaîner ? La liberté, c'est quelque chose que Mohamed a toujours convoité. Il déteste cette sensation d'être pris au piège. Parfois, il se demande s'il a déjà été libre. S'il s'est déjà senti en sécurité... Alors, lorsque la seule solution lui vient en tête, le garçon pend congé et disparaît de la soirée organisée avec, en mot d'excuse, un simple SMS à l'attention de ses amis et collaborateurs.

Désolé. Je ne me sens pas bien, j'ai trop bu. Je rentre à la maison.

Il ne prend ni Uber, ni taxi, ni métro. Ses pas le guident à travers la Grande Pomme, sans réel but. Ses poumons se gorgent d'air. Le gamin est quelque peu soulagé. Les grands espaces ou personne ne le voit, c'est son dada. Mais Mohamed est loin d'aller à la maison comme il l'avait annoncé. Inconsciemment, il s'était dirigé dans une boite du quartier, à un bloc que la soirée.

L'esprit embué par l'alcool, il ne se rappelle que des lumières de la ville, du clair de lune et de la musique assourdissante qui l'a guidé jusqu'ici. Il voit les néons, la file d'attente et un groupe qui l'embarque parce qu'il est mignon et français, mais surtout parce que dans son état, il n'aurait probablement pas fait l'affaire seul face au videur.

Il se rappel d'un des gars qui a passé son bras par dessus son épaule pour l'entraîner à travers la foule, jusqu'à ce qu'ils soient séparés. Mohamed décidant de reprendre son petit bout de chemin de son côté jusqu'au bar. Les gens qui dansent, ces regards qui se posent à peine sur lui. Tout passe à une vitesse ahurissante. En quelques minutes, il se retrouve à se trémousser sur la piste de danse, bière à la main. Le gamin s'abandonne complètement, yeux fermés, libérant son esprit de la pression.

Quand il ouvre ses paupières, Mohamed reconnait l'un des garçon qui l'a aidé a entrer. Il se faufile, étrangement à l'aise, souriant innocemment. Hey ! Il tente d'attirer son attention, d'une manière ou d'une autre. Quand leurs regards se croisent, il n'est qu'a un mètre de lui. Les lumières illuminant son visage lui donnent un air angélique, mais Mohamed n'est pas totalement dupe - ou du moins pour l'instant. Prenant une gorgée, sans pour autant cesser de bouger, il prend ensuite son souffle. Merci de m'avoir aidé à rentrer ! Tu t'appelles comment ? Sans même s'en rendre compte, son visage était particulièrement proche de celui de cet inconnu ; probablement pour se faire entendre a travers ces basses qui masquaient les battements de son cœur.
(c) DΛNDELION
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Julian Miller
Julian Miller
BONJOUR, NEW-YORK
Since : 09/01/2020

Avatar : Aron Piper (©ksvetl)

D.C : Sasha De Lorenzi & Casey Reyes

Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e5e95b3d26b24ce17555b0b6272489ca9bedeef

Identité : 22 ans, née un 30 septembre à Liverpool, au Royaume-Uni, si on pourrait le prendre pour un British pur roast-beef à cause de son accent, il est en réalité à 100% américain originaire de New York.

Activité : danseur et chorégraphe hip hop, il a dansé pendant des années malgré son jeune âge sur les scènes du monde entier (New York, Sidney, Hong Kong, Milan, Shangai, Genève…) et travaille avec divers artistes mondialement reconnus : Tom Jones, Ricky Martin, Eros Ramazzotti, entre autres.

Statut : Julian a toujours assumé son homosexualité et n'a jamais eu à subir les discriminations de la société, cependant il reste célibataire depuis qu'il a perdu celui qu'il qualifiait à l'époque comme l'homme de sa vie. Elle est bien loin, cette période. Il a depuis quelques temps fait son deuil, deuil un peu forcé car déclenché par la rencontre d'un petit angelot illuminé de lumière rencontré un soir au hasard et qu'il n'arrive pas à se sortir de la tête.

Logement : vagabond

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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyMer 22 Jan - 17:47
Everybody rock your body
@Mohamed Sayah & Julian Miller

Musique assourdissante, ambiance tamisée, alcool à volonté, la soirée a commencé bien avant que le petit groupe décide de sortir pour continuer la fête dans un nightclub de Brooklyn. Ainsi, en arrivant, ils ont tous un petit coup dans le nez. L’alcool a bien aidé Julian à se détendre. Si d’ordinaire il est doux et réservé, avec quelques verres bien relevés, il devient joueur, il rit fort, il s’ouvre au monde. Ses yeux brillent d’un bonheur d’ordinaire discret et timide. Toutes les inquiétudes qu’il pouvait avoir auparavant s’envolent et il profite à cent pourcent. De manière générale, Julian n’est pas quelqu’un de torturé mais avec de l’alcool circulant dans ses veines, il ne l’est plus du tout. Ce soir-là est un de ces soirs où il se sent plus heureux que jamais. Ses amis sont le groupe le plus bruyant de la file pour entrer dans la boîte de nuit mais tout le monde les regarde avec un air amusé. Ils sont jeunes et innocents. On leur pardonnerait tout, surtout à ces gamins inoffensifs. Ils attendent, piétinent de froid et d’impatience. La queue avance plus que lentement mais ils approchent irrémédiablement de l’entrée de l’établissement. Du coup de l’œil, ils repèrent un garçon qui passe nonchalamment à côté d’eux. Ils l’interpellent. Il est mignon. Il parle une langue que Julian identifie comme du français.

C’est lui qui se penche pour l’attraper et l’inclure dans leur groupe. Il passe un bras sans gêne autour de ses épaules lorsqu’ils entrent enfin. Tout le fait rire au point qu’il ne sait plus exactement pourquoi il rit. Dès l’instant où le groupe se retrouve à l’intérieur, Julian est immédiatement attiré par la piste de danse mais il sent que ce n’est pas le cas de son binôme qui se dérobe à son étreinte maladroite et faible pour s’aventurer probablement vers le bar, ne se trouvant pas assez soûl pour cette bande de fous. Peu importe au danseur qui entre sur la piste. Il se déhanche entre les corps, balançant sa tête au rythme de la musique tandis que la lumière se déchaine à travers ses paupières closes. Le temps n’a plus de sens. Il est hors du temps. Ses amis ? Perdus dans la marée humaine. Il se contente avec joie de sa solitude car, pour cette fois, il n’est pas seul. Il est entouré de dizaines de personnes qui le sentent mais ne le voient pas. Il est lui mais pourrait être quelqu’un d’autre. A leurs yeux, aucune différence. C’est ça qu’il aime. Il n’a pas à réfléchir à l’image qu’il dégage aux autres. On le regarde mais on ne le voit pas.

Et puis une voix le sort de cette bulle. Il ouvre les yeux lentement et baisse les yeux pour découvrir le garçon qui est entré avec eux car ils l’ont presque kidnappé sous prétexte qu’il était mignon et français — mais surtout mignon. Un sourire apparait sur les lèvres de Julian quand il le voit. Il fait un pas vers le petit français tandis qu’il se rapproche aussi. Hey ! répond-t-il, presque un peu timide. Le français a une espèce de petit sourire en coin, comme contenu. Une certaine innocence brille dans ses yeux, mais Julian se dit que ça doit être l’alcool qu’il a bu qui déforme sa vision. Une petite partie de lui est heureuse de voir que ce petit gars s’est rapproché de lui et pas d’un autre membre de son groupe. C’est un sentiment assez spécial car d’ordinaire, il est plutôt du genre à être observateur lorsque d’autres garçons abordent ses amis. Mais cette fois, il est acteur de cette nouvelle réalité. Alors, il se penche pour pouvoir l’entendre et glisse presque automatiquement une main dans le cou de l’autre pour le garder à portée d’oreille. Julian ! Il est presque étonné d’entendre le gus parler anglais malgré un accent français prononcé mais tellement attachant.

D’un geste assuré, il s’empare du verre que tient l’étranger, leurs doigts s’effleurant au passage sans que Julian n’en rougisse, bien au contraire. Il aurait aimé faire durer le contact plus longtemps sans que cela paraisse trop forceur. Le verre en main, il boit sans gêne une gorgée de bière. Il n’aime pas ça, la bière, et ne saurait pas expliquer son geste. Tout ce qu’il sait c’est qu’il n’a pas quitté le français des yeux. Et toi, c’est quoi ton nom ? demande-t-il alors en se rapprochant à nouveau pour mieux l’entendre et surtout pour créer un contact entre eux car, pendant qu’ils sont tous les deux en train de se déhancher au rythme de la musique, les lèvres de Julian effleurent l’oreille de l’autre garçon plus si inconnu que ça, comme s'il s'agissait d'une rencontre parfaitement fortuite entre leurs peaux alors que Julian ne cache même pas le petit sourire satisfait au coin de ses lèvres.

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Mohamed Sayah
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Identité : Cela fait 21 ans qu'il ère sur terre. De parents Algériens, il est de nationalité française de part son droit du sol et aussi dû au fait qu'il n'est jamais allé en Algérie et qu'il n'y ira probablement jamais rendre visite à papy-mamie.

Activité : Mannequin occasionnel, il encaisse des gros cachets grâce à son réseau qui se développe petit à petit. Ambassadeur de la marque Streetwear MAD St., développé par son ami et frère de longue date. C'est toujours la même galère. Il ne sait pas trop quoi faire, mais ses contacts lui pondent des opportunités en or.

Statut : C'est là la grande question que tout le monde se pose en regardant Mohamed. A t-il seulement réellement connu l'amour au moins une fois dans sa vie ? Probablement, même s'il n'explique cela que par une certaine attirance, une attraction parfois même malsaine qui lui fait perdre la tête. Aussi froid que la pierre lorsqu'il est question d'exprimer ses sentiments, Mohamed est pourtant un garçon en quête continuelle d'attention. Il vagabonde, sans savoir s'il peut réellement s'attacher à une quelconque entité, probablement trop terrifié à l'idée de se livrer totalement au premier venu. Il ne semble s’intéresser à personne et ne regarde personne. "Éternel célibataire" pour ses proches. C'est une coquille vide, illisible... Difficile de se caser pour lui quand on assume ni sa sexualité, ni sa propre personne... Pourtant, elle existe, cette âme qui lui fait perdre les pédales lorsqu'il fragilise ce mur derrière lequel il se cache depuis des années. Elle n'attends que lui, mais encore faut-il qu'il retire ses œillères pour pouvoir enfin contempler la pureté de ces sentiments envers lui.

Logement : Il n'a pas vraiment d'appartement. Mohamed, fidèle à lui-même et se terrant dans ce confort qu'il s'est trouvé il y a de ça quelques années à Paris, n'a pas de "location" à proprement parler. Parfois, on le retrouver à Manhattan, chez Moussa et Dianeba, ses amis, sa famille. Parfois, il est chez Sasha, ou encore, on peut le trouver chez un autre de ses contacts - sauf que cette fois il n'a pas besoin de se vendre pour vivre.

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Mohamed est français d'origine algérienne son père est décédé quand il avait 6 ans Il a une petite soeur, Rabia et un petit frère, Redouane Mohamed a grandit dans une cité jusqu'à ses 11 ans Il déteste parler de son passé C'est un gamin instable qui fait toujours les mauvais choix Il a peur de l'attachement Enfant, il a été abusé par son oncle pendant de nombreuses années Il a quelques cicatrices qui peuvent attester de son enfance chaotique : quelques brûlures de cigarettes à l'arrière de la nuque et derrière les oreilles (souvenir de son oncle) une entaille sur son avant bras, vers le coude (tentative désespérée d'en finir adolescent). L'aide sociale à l'enfance l'a placé après qu'il ait été passé à tabac - côtes cassé, bleus, hématomes en 2010 Mohamed a été placé en famille d'accueil dans les Yvelines auprès de Moussa et Dianeba Il n'a pas de diplôme A 18 ans, il est parti de son plein gré Mohamed n'a aucun mal à vivre dans la rue Il a consommé toute sortes de substances à cette époque et proposait son corps contre un toit Il connait toujours plein de monde, sauf à New York Mohamed s'est juré qu'il s'en sortirait Il a arrêté son suivi psy en venant à NYC Il ne supporte pas être touché par une femme Sasha est l'exception car il la considère comme un homme Il est mannequin grace à des opportunités offertes par son réseau Mohamed ne sait pas se poser Il ne boit pas car il a tendance à se noyer dans l'alcool quand il commence Mohamed plaisante toujours car il a peur d'être sérieux Instable = totalement, s'il pète un plomb, il ne répond plus de lui-même il a appris la magie auprès d'une connaissance à Paris Il sait danser avec des talons (cc merci Sasha) Il a emménagé en 2019 avec Sasha à Paris Il ne supporte pas qu'on l'abandonne
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyMar 28 Jan - 21:48
Everybody rock your body
@Julian Miller & Mohamed Sayah

Ce soir, tout semble tellement meilleur que d’habitude. Est-ce parce que la musique est bonne ? Ou bien, ne serait-ce pas un des malheureux effets de l’alcool, embarquant le pauvre Français dans des bails qu’il n’assumera pas une fois entièrement sevré ? On ne peut réellement lutter contre sa vraie nature. Si Mohamed se languit d’être libre, c’est parce qu’il se contraint de porter un masque quotidiennement. Ses croyances, son histoire et sa famille le poussent à être quelqu’un qu’il n’est pas… Une chose est sûre, c’est que lui-même n’a jamais réellement compris qui il pouvait être. S’il se sent libre en découvrant son vrai visage sous l’emprise de l’alcool, Mohamed lutte constamment pour résister à l’appelle de la boisson. Ces instants où l’eau de vie prend possession de son corps sont rare : ce soir en est une exception. Il regrettera probablement demain, si son esprit n’a pas oublié, s’il ne sombre pas davantage… Mais la soirée ne fait que commencer en compagnie de Julian.

Il ne l’a jamais avoué. Ses plus proches amis le savent, même son psy l’avait remarqué… Mais ce soir, Mohamed est incapable de masquer son intérêt plus que flagrant pour ce garçon sorti de nulle part. Ce garçon d’une simple bande, ce garçon qui l’a embarqué de gré ou de force aux fin fond d’un des nombreux clubs de New York. Et cette fois, il est seul. Il n’est pas avec son gang parisien ; il est livré à lui-même dans cette jungle, libre de tisser les liens qu’il souhaite. Le Français ne connaît personne ici et on ne pourra pas le lui reprocher.

Comme un aimant, le gamin s’est rapproché de cet inconnu. Ce sourire niait ne quittant plus ses lèvres innocentes. On peut clairement voir qu’il n’est que la marionnette de l’ivresse si on prête un tant soit peu attention à lui et qu’on le connaît un minimum… Et pourtant… Il se comporte comme un ange, d’une douceur sans égale. Comme l’aimant qu’il est, il n’arrive pas à s’en détacher. Ces yeux qui semblent l’appeler, Mohamed n’arrive pas à s’en détacher. Lorsque les spots illuminent le visage de Julian, il le dévore un peu plus, sans aucune retenue.

Et puis Julian s’empare de la bière. Grossière erreur. Non pas que cela puisse agacer le garçon, bien au contraire : celle-ci, bien que libératrice, n’était qu’une contrainte entre ses mains. A nouveau, Julian se rapproche. Il peut sentir son souffle au creux du cou et pourrait presque en frissonner s’il n’avait pas éclaté de rire bêtement. Un rire discret, presque timide à la limite de la gêne.

Mohamed.  Dit-il une première fois, pas assez fort pour que Julian puisse l’entendre. Lorsqu’il le réalise, cela lui prend tout de même une bonne dizaine de secondes pour comprendre, il se rapproche dangereusement de Julian. Si son « nouvel ami » est du genre timide avec les premiers contacts, le voilà mal parti face à un Mohamed déchaîné sur la piste de danse. L’une de ses mains libres vient se poser à l’arrière de la nuque du danseur, tandis que Momo, ce timide Momo se rapproche. Une étreinte plus qu’anodine, où le Français s’assure qu’il puisse bien l’entendre : ainsi il retiendra son prénom, qu’il souffle au creux de cette oreille. Mohamed ! Mais promis, je suis pas un terroriste ! Sa propre bêtise le fait rire, si bien qu’il repose sa tête sur son avant-bras, sans pour autant lâcher Julian. Quel idiot. Il sait que c’est nul, mais c’est tellement nul que c’en est drôle pour lui…

C’en est drôle car ça lui rappelle l’interrogatoire passé à la frontière, que ce soit pour lui ou pour Dianeba. Ces questions absurdes pour le visa, cette psychose lorsque l’agent des douanes a vu son nom... Pas que ça le dérange, il a l'habitude depuis le 11 septembre d'être traité différemment sous couvert de ses origine.

Mohamed décidé après un court (plus court encore que ce qu’il s’imagine) instant de couper cette étreinte, non pas par envie, mais surtout par nécessité et pas politesse : il n’allait tout de même pas avoir le rôle du mec raide tout de suite ! Non, pour l’instant, Mohamed tient le rôle du mec joyeux. Regarde. Dit-il en s’écartant, frôlant dangereusement le visage de Julian, jouant inconsciemment avec lui.

Il se fiche de savoir si la bière s’est renversée ou non sur lui ; il est persuadé d’avoir fait attention… Non. Si Mohamed s’est écarté, c’est pour déboutonner maladroitement les quelques boutons de sa chemise qu’il ouvre en grand. Pas de bombes ! Effectivement, pas de bombe en vue, hormis son débardeur blanc, son collier et ce sourire qui ne le quitte plus. Lorsqu’il a fini de jouer avec cette même chemise, il se décide enfin à commencer a fermer cette malheureuse, maltraitée et reboutonnée à l’arrache, décalée. On ne peut pas dévorer Julian des yeux et s’occuper des boutons, c’es impossible.


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Julian Miller
Julian Miller
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D.C : Sasha De Lorenzi & Casey Reyes

Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e5e95b3d26b24ce17555b0b6272489ca9bedeef

Identité : 22 ans, née un 30 septembre à Liverpool, au Royaume-Uni, si on pourrait le prendre pour un British pur roast-beef à cause de son accent, il est en réalité à 100% américain originaire de New York.

Activité : danseur et chorégraphe hip hop, il a dansé pendant des années malgré son jeune âge sur les scènes du monde entier (New York, Sidney, Hong Kong, Milan, Shangai, Genève…) et travaille avec divers artistes mondialement reconnus : Tom Jones, Ricky Martin, Eros Ramazzotti, entre autres.

Statut : Julian a toujours assumé son homosexualité et n'a jamais eu à subir les discriminations de la société, cependant il reste célibataire depuis qu'il a perdu celui qu'il qualifiait à l'époque comme l'homme de sa vie. Elle est bien loin, cette période. Il a depuis quelques temps fait son deuil, deuil un peu forcé car déclenché par la rencontre d'un petit angelot illuminé de lumière rencontré un soir au hasard et qu'il n'arrive pas à se sortir de la tête.

Logement : vagabond

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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyMer 5 Fév - 11:36
Everybody rock your body
@Mohamed Sayah & Julian Miller

Les lumières bleus et rouges scintillent sur les visages des clients de la discothèque mais Julian ne voit que l’autre garçon devant lui. Tout le reste n’est que flou et lumières, comme si le garçon était une ancre dans la mer de la nuit. C’est pour ça qu’il s’y agrippe presque, passant une main au creux de sa nuque. Personne ne les regarde, personne ne se soucie de deux garçons à l’apparence parfaitement normale qui dansent au milieu d’une foule endiablée. Alors ils peuvent s’accrocher l’un à l’autre comme des désespérés jetés à la mer sans la moindre bouée de sauvetage, personne ne les juge. Et quand bien même, se dit Julian, qu’ils jugent. L’esprit embué par l’alcool, il ne comprend pas tout de suite ce que lui dit le jeune homme si bien qu’il doit se pencher vers lui pour entendre la seconde fois. Ils sont si proches que Julian n’hésite même plus à passer ses bras autour de sa taille. Mohamed, mais c’est pas un terroriste.

Tout comme lui, Julian ne peut s’empêcher de ricaner à cette petite vanne, appuyant sa tête contre la sienne. Ils rient, dansent et s’étreignent, tout en même temps. Ce n’est vraiment pas la première chose qui lui serait venue à l’esprit, en entendant son prénom, se dit qu’il doit en entendre de toutes les couleurs. Je te crois ! s’exclame-t-il avant que Mohamed se détache de lui. Anticiper ce qui allait se passer par la suite, il n’en aurait jamais été capable, qu’il se dira plus tard, en repensant au moment précis où il a compris que Mohamed était en train de déboutonner sa chemise. Le visage de Julian vire au rouge pivoine mais cette couleur est quasiment imperceptible dans la lumière de la boite de nuit. Pourtant, il ne proteste pas. En réalité, la vision de Mohamed qui déboutonne maladroitement son haut lui est plus agréable qu’il ne pensait. Lorsque le français a effleuré son visage, Julian n’a pas pu s’empêcher de frissonner.

Et puis d’un coup, il éclate de rire. Il hoche la tête pour répondre à la fierté lisible sur le visage de Mohamed. Pas de bombes ! répond-t-il. Il passe quelques secondes à le regarder galérer puis étend les bras vers lui et s’empare délicatement des poignets du français. Arrête ! Reste comme ça ! s’exclame-t-il en réduisant l’espace entre eux à nouveau. Il passe encore une fois ses bras autour de la taille de l’autre garçon et sourit. Ils sont si proches qu’ils n’ont presque pas besoin de hausser la voix pour s’entendre. Ses mains parcourent sa taille et ses hanches avant qu’un sourire satisfait étire ses lèvres. Il fait semblant de chercher lesdites bombes sur lui. N’en trouvant évidemment aucune, il se penche et murmure à son oreille : Maintenant c’est bon. Désolé, fallait que je vérifie par moi-même.

Il a brièvement senti quelques gouttes de bière tomber sur son haut pendant qu’ils dansaient mais ne s’en préoccupe pas. Du coin de l’œil, il a repéré les éclats multicolores de la grande boule disco — il ne pensait même pas que ces trucs existaient encore — qui pend du plafond, mais ces éclats ne les atteignent pas. Alors, dans un élan irréfléchi, il s’empare de la main de Mohamed pour l’entraîner dans la foule, vers ces petits arcs-en-ciel qui scintillent sur les gens se trouvant plus proches de l’objet de sa convoitise. Ce n’est qu’une fois qu’il constate l’effet sur ses propres bras qu’il s’arrête et se retourne, ayant d’abord le réflexe de lever les yeux au plafond pour se rendre compte qu’ils sont juste sous la boule disco. Puis il les baisse vers Mohamed. Un large sourire lui mange alors tout le visage.

Mohamed rayonne de toutes les couleurs et le spectacle est ensorcelant. Les prismes de lumières traversent son visage, donnant parfois à ses yeux des couleurs improbables. A nouveau, Julian se rapproche et pose la question fatidique. T’es venu seul ? Question qui veut dire beaucoup plus que ce qu’elle demande. Bien sûr qu’il est venu seul, Julian l’a bien remarqué, mais il y a seul et seul. Et Julian veut savoir si Mohamed est bien seul, mais pas uniquement ce soir.

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Mohamed Sayah
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian Tumblr_pvu0pjkfY21vakf4uo3_540

Identité : Cela fait 21 ans qu'il ère sur terre. De parents Algériens, il est de nationalité française de part son droit du sol et aussi dû au fait qu'il n'est jamais allé en Algérie et qu'il n'y ira probablement jamais rendre visite à papy-mamie.

Activité : Mannequin occasionnel, il encaisse des gros cachets grâce à son réseau qui se développe petit à petit. Ambassadeur de la marque Streetwear MAD St., développé par son ami et frère de longue date. C'est toujours la même galère. Il ne sait pas trop quoi faire, mais ses contacts lui pondent des opportunités en or.

Statut : C'est là la grande question que tout le monde se pose en regardant Mohamed. A t-il seulement réellement connu l'amour au moins une fois dans sa vie ? Probablement, même s'il n'explique cela que par une certaine attirance, une attraction parfois même malsaine qui lui fait perdre la tête. Aussi froid que la pierre lorsqu'il est question d'exprimer ses sentiments, Mohamed est pourtant un garçon en quête continuelle d'attention. Il vagabonde, sans savoir s'il peut réellement s'attacher à une quelconque entité, probablement trop terrifié à l'idée de se livrer totalement au premier venu. Il ne semble s’intéresser à personne et ne regarde personne. "Éternel célibataire" pour ses proches. C'est une coquille vide, illisible... Difficile de se caser pour lui quand on assume ni sa sexualité, ni sa propre personne... Pourtant, elle existe, cette âme qui lui fait perdre les pédales lorsqu'il fragilise ce mur derrière lequel il se cache depuis des années. Elle n'attends que lui, mais encore faut-il qu'il retire ses œillères pour pouvoir enfin contempler la pureté de ces sentiments envers lui.

Logement : Il n'a pas vraiment d'appartement. Mohamed, fidèle à lui-même et se terrant dans ce confort qu'il s'est trouvé il y a de ça quelques années à Paris, n'a pas de "location" à proprement parler. Parfois, on le retrouver à Manhattan, chez Moussa et Dianeba, ses amis, sa famille. Parfois, il est chez Sasha, ou encore, on peut le trouver chez un autre de ses contacts - sauf que cette fois il n'a pas besoin de se vendre pour vivre.

Bon à savoir : Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e652b92e1d1fade352c5fd47f73d2b90d3c9c75

Mohamed est français d'origine algérienne son père est décédé quand il avait 6 ans Il a une petite soeur, Rabia et un petit frère, Redouane Mohamed a grandit dans une cité jusqu'à ses 11 ans Il déteste parler de son passé C'est un gamin instable qui fait toujours les mauvais choix Il a peur de l'attachement Enfant, il a été abusé par son oncle pendant de nombreuses années Il a quelques cicatrices qui peuvent attester de son enfance chaotique : quelques brûlures de cigarettes à l'arrière de la nuque et derrière les oreilles (souvenir de son oncle) une entaille sur son avant bras, vers le coude (tentative désespérée d'en finir adolescent). L'aide sociale à l'enfance l'a placé après qu'il ait été passé à tabac - côtes cassé, bleus, hématomes en 2010 Mohamed a été placé en famille d'accueil dans les Yvelines auprès de Moussa et Dianeba Il n'a pas de diplôme A 18 ans, il est parti de son plein gré Mohamed n'a aucun mal à vivre dans la rue Il a consommé toute sortes de substances à cette époque et proposait son corps contre un toit Il connait toujours plein de monde, sauf à New York Mohamed s'est juré qu'il s'en sortirait Il a arrêté son suivi psy en venant à NYC Il ne supporte pas être touché par une femme Sasha est l'exception car il la considère comme un homme Il est mannequin grace à des opportunités offertes par son réseau Mohamed ne sait pas se poser Il ne boit pas car il a tendance à se noyer dans l'alcool quand il commence Mohamed plaisante toujours car il a peur d'être sérieux Instable = totalement, s'il pète un plomb, il ne répond plus de lui-même il a appris la magie auprès d'une connaissance à Paris Il sait danser avec des talons (cc merci Sasha) Il a emménagé en 2019 avec Sasha à Paris Il ne supporte pas qu'on l'abandonne
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyJeu 6 Fév - 12:12
Everybody rock your body
@Julian Miller & Mohamed Sayah

Il ressemble à Virgile. C’est bien la première chose que Mohamed a pensé lorsqu’ils se sont croisés et que la bande l’a invité à se joindre à eux. C’est d’ailleurs pour ça qu’il s’était laissé embarqué dans cette aventure, sans se soucier de ce taux d’alcoolémie frôlant la limite tolérée. Se sentir en confiance immédiatement, lorsqu’on est complètement perdu à l’autre bout du monde. Oui. A bien le regarder, il y a un air. Mais, malgré l’ivresse, le français sait pertinemment que Virgile et Julian sont deux personnes différentes. En tout état de cause, il ne les confond pas. L’un est américain et bien plus souriant que l’autre, qui lui est un bobo essayant de se donner un genre à Paris en organisant des combats clandestins entre universitaires. Il n’y a pas à réfléchir. D’ailleurs, Mohamed ne sait même pas pourquoi il réfléchit à ça lorsqu’il tente de reboutonner sa chemise. Probablement à cause des lumières. Ces lumières sont trompeuses ; elles révèlent certains traits du visage et les mettent en avant. Peut-être qu’en étant à jeun et à la lumière du jour, Julian se révèlera être une toute autre personne. Qui sait. C’est peut-être une fem….

Arrête ! Reste comme ça ! Il l’a coupé dans sa réflexion. Hors de question de laisser place au bad-trip. Il n’est pas question de laisser ce passé sombre ruiner cette soirée et balayer ces instants de liberté pour rattacher ce boulet à sa cheville. C’est l’avantage de l’alcool. Ses yeux surpris ne quittent plus le garçon des yeux. Que prévoit-il de faire exactement ? Non que ces contacts déplaisent à Mohamed, loin de là. C’est avec une douceur sans égale qu’il vient le toucher, prétendant le fouiller pour trouver une éventuelle bombe. Comment Julian a-t-il fait pour balayer ces idées aussi facilement ? Comment fait-il pour faire rire Mohamed si facilement ? Se prêtant au jeu, il plante au creux de ses lèvres un sourire amusé plein de sous-entendus. Joueur, mais petit joueur. Dit-il en laissant tomber sa tête sur le côté, comme pour le juger en arquant un sourcil alors que Julian semble porter son attention à quelqu’un ou quelque chose d’autre au milieu de la foule. L’occasion rêvée pour Mohamed de récupérer de son verre et de le finir d’une traite, noyant un peu plus ces démons et doutes.

Il a à peine le temps de poser le verre sur une table – ou ce qui lui semble être plus une table qu’un rebord – que Julian lui attrape les mains pour l’entraîner plus loin, au cœur même de la fête.  Les yeux au ciel, il remercie quiconque – dieu, un ange, ou peu importe - lui a donné l’initiative de déposer son verre vide, auquel cas il aurait été bien emmerdé. Ce verre l’embêtait déjà depuis quelques minutes, car il ne pouvait pas disposer de ses mains comme il le souhaitait…

La foule ne le lui fait pas peur. Il se sent rassuré lorsque la musique est aussi assourdissante, car il parvient à ne plus s’entendre penser. Mohamed ne pense pas vraiment à cet instant, émerveillé par les lumières, comprenant parfaitement les raisons ayant poussées Julian à l’attirer par ici. C’est magnifique. Pas plus que d’habitude en réalité, c’est juste que ce soir, il y prête une attention particulière. Il ne danse pas, se contentant de lever les yeux vers cette boule disco au-dessus de leurs têtes, s’émerveillant comme un enfant qui va à Disney pour la première fois. Comme il aurait dût l’être à l’époque, si tout ça n’était pas arrivé… sans même s’en rendre compte, sa mâchoire se serre. Les souvenirs sont là, malgré tout. La musique n’est pas assez forte pour lui. Il n’oubliera jamais. C’est impossible.

T’es venu seul ? Retour à la réalité. Retour au présent. Comment fait-il ? Il voudrait tellement le lui demander, mais n’a pas envie d’y penser davantage. Ce sourire angélique, ces lumières illuminant ce visage lui donnent d’autant plus cet air angélique qu’il lui trouvait lorsqu’ils étaient un peu plus en retrait.  Presque fasciné, ne pouvant le quitter des yeux, voilà que le gamin lui répond innocemment. Non. Pourtant, oui. Il est seul. Constamment seul, dans une solitude étouffante. Le double sens de la question ne lui saute pas vraiment aux yeux. Avec toi. Ses doigts se resserrent sur les mains de Julian. Toi et moi. Les prismes lumineux éclairent d’une manière particulière Julian, au point que Mohamed lui trouve un air particulièrement divin. Il ne danse pas, reste immobile, captivé par ce visage qui brille et s’illumine de milles et unes couleurs devant ses yeux. Ce n’est pas un simple garçon qui se tient devant lui. Pour Mohamed, Julian n’est pas juste un homme pour l’instant. Il pourra dire qu’il est désolé, mais plus tard. Petit à petit, son corps s’était rapproché. Le temps semblait s’être arrêté, et pourtant, la foule reste en mouvement constant autour d’eux, sans même les bousculer. Comme si une bulle les englobait, les protégeait du monde extérieur.  

Libérant une main, celle-ci vient rapidement se poser sur la joue de Julian. Aussi légère qu’une plume, douce comme une caresse. L’autre reste encrée entre les doigts de Julian, resserrant légèrement leurs étreintes autour de la paume de ce dernier. Un court instant, qui peut sembler comme une éternité, avant que Mohamed, se sa propre initiative, viennent sceller cette rencontre par un timide baiser au creux des lèvres de Julian, brûlant d’un désir qu’il ne saurait expliquer pour le moment, laissant son cœur si froid habituellement exploser au fond de sa poitrine.
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e5e95b3d26b24ce17555b0b6272489ca9bedeef

Identité : 22 ans, née un 30 septembre à Liverpool, au Royaume-Uni, si on pourrait le prendre pour un British pur roast-beef à cause de son accent, il est en réalité à 100% américain originaire de New York.

Activité : danseur et chorégraphe hip hop, il a dansé pendant des années malgré son jeune âge sur les scènes du monde entier (New York, Sidney, Hong Kong, Milan, Shangai, Genève…) et travaille avec divers artistes mondialement reconnus : Tom Jones, Ricky Martin, Eros Ramazzotti, entre autres.

Statut : Julian a toujours assumé son homosexualité et n'a jamais eu à subir les discriminations de la société, cependant il reste célibataire depuis qu'il a perdu celui qu'il qualifiait à l'époque comme l'homme de sa vie. Elle est bien loin, cette période. Il a depuis quelques temps fait son deuil, deuil un peu forcé car déclenché par la rencontre d'un petit angelot illuminé de lumière rencontré un soir au hasard et qu'il n'arrive pas à se sortir de la tête.

Logement : vagabond

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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyMar 11 Fév - 20:29
Everybody rock your body
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Son cœur semble se serrer lorsque Mohamed lui répond qu’il n’est pas seul. Comme s’il pouvait s’attendre à autre chose, finalement, se dit-il avec un certain fatalisme. Il est beaucoup trop mignon pour être venu seul et, pendant un instant, Julian hésite à s’écarter de lui pour prendre ses distances, par respect pour la personne avec qui il pourrait être mais c’est sans aucun doute cette hésitation qui le sauve d’un malentendu. S’il avait fait ce pas en arrière, comme il pensait le faire, il aurait peut-être vexé Mohamed et ne l’aurait plus jamais revu. Quelle erreur il aurait fait. Tout ça pour un doute qui s’est instauré en une syllabe. Pourtant, au moment où ce doute est balayé d’un revers de la main et par les mains du français qui se resserrent autour de celles de l’américain, il sent comme un poids s’envoler de sa poitrine. Il respire enfin. Avec toi. En premier lieu, Julian se dit qu’il a mal entendu. Il ne peut pas avoir dit ça. Aucun être humain normalement constitué n’oserait exprimer ce genre de sentiments, que lui-même ressent intensément – pourtant il n’ose pas faire le premier pas et n’aurait jamais rêvé l’entendre sortir de la bouche de Mohamed. Il est particulier, ce garçon, il l’a tout de suite senti, à la manière dont il s’est laissé alpaguer dans la rue ou le regardait comme s’il le dévorait des yeux dès les premières secondes.

Toi et moi.
Toi et moi.

Lui qui oscillait de plus en plus lentement sur ses jambes au rythme de la musique finit par s’arrêter. Ils sont au milieu de la foule, ne dansent pas mais personne ne les bouscule, comme si quelque chose les protégeait du monde extérieur. Ils sont intouchables, baignés de lumières multicolores comme si des milliers de prismes réfléchissaient les éclairages de la salle. Ses yeux plongent dans ceux de Mohamed qui rayonnent de milles couleurs et il a l’impression d’en découvrir de nouvelles à chaque fois qu’il ferme les paupières. Ils sont de plus en plus proches mais ni l’un ni l’autre semble s’en rendre compte. Ils savent juste que, tels des aimants, ils s’attirent inexorablement. Julian frissonne au contact de la main de Mohamed sur sa joue, sa douceur, sa tendresse. Il n’ose plus bouger jusqu’à ce qu’une de ses mains coure sur la taille du jeune garçon pour s’enrouler autour de celui-ci. S’il réduit l’espace entre eux, c’est bien le français qui le clôt complètement. Il a souvent entendu dire que les français étaient entreprenants mais il ne pensait pas que celui-ci, qui semblait particulièrement timide et renfermé malgré de trompeuses apparences de mec sûr de lui, irait aussi loin. Cependant, il ne rechigne pas à l’embrasser. Le contact des lèvres de Mohamed sur les siennes est électrisant, comme si la foudre lui était tombé sur le crâne et parcourait à présent inlassablement tout son corps, alors que le baiser est d’une innocence sans faille. Un petit sourire fleurit sur les lèvres du jeune homme. Le baiser est doux mais l’envie est là.

Laissant à l’autre garçon le temps de s’écarte et de prendre conscience de ses actes, Julian ne résiste que quelques secondes à l’envie de resserrer son étreinte autour de lui pour à nouveau sceller leurs lèvres en un baiser brûlant. Contrairement à Mohamed dont le baiser était aussi timide que la caresse des ailes de papillons, Julian est sûr de lui. Il ne sait pas s’il le regrettera le lendemain mais il est sûr d’une chose : ce soir, ce qu’il veut se trouve entre ses bras et au bout de ses lèvres. De sa vie, il n’a jamais été aussi sûr de quelque chose qui pourrait n’être qu’éphémère. Julian refuse de penser au lendemain. Ils ne se connaissent que depuis quelques minutes et pourtant, il a l’impression que ça fait une éternité et qu’elle ne peut même pas être assez longue encore. Il joue avec les lèvres de Mohamed, ne lui donnant pas le temps de douter de ce qu’il se passe entre eux, embrasse et mord avec passion. Tout son être tremble de désir. Ce n’est pas une sensation qu’il connait particulièrement. En réalité, il n’a jamais connu ça. On ne peut pas dire qu’à l’époque de Luka, il savait ce qu’était réellement le désir, l’affection ou l’amour. Alors ce soir-là, il ne comprend pas exactement ce qu’il ressent et qui bout en lui. Il ne cherche pas non plus à comprendre

Comme une apothéose, une explosion se fait entendre au-dessus d’eux. Julian sursaute et lève les yeux au plafond, se détachant ainsi de Mohamed sans trop s’écarter – la sensation de sa poitrine chaude contre lui est trop réconfortante pour qu’on veuille s’en détacher – et il observe de là des milliers de confettis jetés du plafond qui tombent sur les danseurs. Un sourire large se dessine sur ses lèvres. Il éclate de rire en observant la réaction du jeune homme. Quelques cotillons se sont posés sur sa tête et scintillent à la lumière. Il a l’air d’un petit chérubin qui découvre enfin la vie, la vraie. La musique continue son rythme endiablé et, dans un élan d’opportunisme, Julian enroule ses bras autour des épaules de l’autre, le serrant contre lui, visage dans son cou. Il aimerait se dire qu’il sent bon la France mais il ne sait pas vraiment ce que sent la France. A la place, il se dit juste que Mohamed sent vraiment bon. Une odeur indescriptible qui le détend. Lentement mais sûrement, la musique change enfin pour une musique de slow. Dans un autre contexte, Julian aurait hésité. Il n’aurait pas osé. Ce soir, c’est particulier.

Saisissant à nouveau les mains de Mohamed dans les siennes, il entrelace encore leurs doigts et lui sourit. On danse ?

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Identité : Cela fait 21 ans qu'il ère sur terre. De parents Algériens, il est de nationalité française de part son droit du sol et aussi dû au fait qu'il n'est jamais allé en Algérie et qu'il n'y ira probablement jamais rendre visite à papy-mamie.

Activité : Mannequin occasionnel, il encaisse des gros cachets grâce à son réseau qui se développe petit à petit. Ambassadeur de la marque Streetwear MAD St., développé par son ami et frère de longue date. C'est toujours la même galère. Il ne sait pas trop quoi faire, mais ses contacts lui pondent des opportunités en or.

Statut : C'est là la grande question que tout le monde se pose en regardant Mohamed. A t-il seulement réellement connu l'amour au moins une fois dans sa vie ? Probablement, même s'il n'explique cela que par une certaine attirance, une attraction parfois même malsaine qui lui fait perdre la tête. Aussi froid que la pierre lorsqu'il est question d'exprimer ses sentiments, Mohamed est pourtant un garçon en quête continuelle d'attention. Il vagabonde, sans savoir s'il peut réellement s'attacher à une quelconque entité, probablement trop terrifié à l'idée de se livrer totalement au premier venu. Il ne semble s’intéresser à personne et ne regarde personne. "Éternel célibataire" pour ses proches. C'est une coquille vide, illisible... Difficile de se caser pour lui quand on assume ni sa sexualité, ni sa propre personne... Pourtant, elle existe, cette âme qui lui fait perdre les pédales lorsqu'il fragilise ce mur derrière lequel il se cache depuis des années. Elle n'attends que lui, mais encore faut-il qu'il retire ses œillères pour pouvoir enfin contempler la pureté de ces sentiments envers lui.

Logement : Il n'a pas vraiment d'appartement. Mohamed, fidèle à lui-même et se terrant dans ce confort qu'il s'est trouvé il y a de ça quelques années à Paris, n'a pas de "location" à proprement parler. Parfois, on le retrouver à Manhattan, chez Moussa et Dianeba, ses amis, sa famille. Parfois, il est chez Sasha, ou encore, on peut le trouver chez un autre de ses contacts - sauf que cette fois il n'a pas besoin de se vendre pour vivre.

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Mohamed est français d'origine algérienne son père est décédé quand il avait 6 ans Il a une petite soeur, Rabia et un petit frère, Redouane Mohamed a grandit dans une cité jusqu'à ses 11 ans Il déteste parler de son passé C'est un gamin instable qui fait toujours les mauvais choix Il a peur de l'attachement Enfant, il a été abusé par son oncle pendant de nombreuses années Il a quelques cicatrices qui peuvent attester de son enfance chaotique : quelques brûlures de cigarettes à l'arrière de la nuque et derrière les oreilles (souvenir de son oncle) une entaille sur son avant bras, vers le coude (tentative désespérée d'en finir adolescent). L'aide sociale à l'enfance l'a placé après qu'il ait été passé à tabac - côtes cassé, bleus, hématomes en 2010 Mohamed a été placé en famille d'accueil dans les Yvelines auprès de Moussa et Dianeba Il n'a pas de diplôme A 18 ans, il est parti de son plein gré Mohamed n'a aucun mal à vivre dans la rue Il a consommé toute sortes de substances à cette époque et proposait son corps contre un toit Il connait toujours plein de monde, sauf à New York Mohamed s'est juré qu'il s'en sortirait Il a arrêté son suivi psy en venant à NYC Il ne supporte pas être touché par une femme Sasha est l'exception car il la considère comme un homme Il est mannequin grace à des opportunités offertes par son réseau Mohamed ne sait pas se poser Il ne boit pas car il a tendance à se noyer dans l'alcool quand il commence Mohamed plaisante toujours car il a peur d'être sérieux Instable = totalement, s'il pète un plomb, il ne répond plus de lui-même il a appris la magie auprès d'une connaissance à Paris Il sait danser avec des talons (cc merci Sasha) Il a emménagé en 2019 avec Sasha à Paris Il ne supporte pas qu'on l'abandonne
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptySam 15 Fév - 15:24
Everybody rock your body
@Julian Miller & Mohamed Sayah

Mohamed n’est pas du genre entreprenant en temps normal, surtout en termes de relation avec son prochain. D’un naturel hésitant et parfois même distant, il tisse des liens principalement à l’aide de son caractère, et non par son corps… Même s’il lui était arrivé de s’offrir en échange d’un toit et d’un bon repas à l’époque où Momo errait dans les rues froides de Paris. Cependant, l’intérêt physique ne restait qu’un court moment, le mental avait toujours primé sur son corps ; on s’attachait à lui sans même qu’il n’ait besoin de jouer de la pitié en racontant son histoire. Celle-ci restait bien cachée, encrée au fond de lui, à l’abri de toute indiscrétion. Ses qualités d’écoute et son attitude atypique intriguait les bobos parisiens qu’il fréquentait – et avec qui il s’était lié d’amitié.

A y réfléchir, Sasha était probablement le seul – ou plutôt, la seule – dont la rencontre, fortuite, était probablement liée à un destin hasardeux qui n’obligeait en rien Mohamed à s’offrir pour pouvoir obtenir quelque chose en retour ; l’amitié, cette connexion avait été instantanée, sans que l’un ni l’autre n’ait à lever le petit doigt.  Elle n’avait rien à voir avec ses fréquentations, et c’est probablement pour ça qu’ils s’entendaient si bien. Sasha lui avait permis de prendre confiance en lui et d’arrêter ses conneries ; il fallait que Mohamed se respecte avant tout, et qu’il garde le contrôle (tout en le perdant). C’est ce qu’elle faisait, notamment sur scène, désirée de tous.

Mais il en fallait plus au garçon pour réellement appliquer les conseils de sa meilleure amie. Mohamed avait besoin d’un élément déclencheur pour agir, quelque chose d’extérieur qui lui permettait de se libérer de lui-même. Ce baiser n’était qu’une timide initiative. Une invitation à bien plus si Julian le souhaitait. Seulement quelques secondes avaient suffi à ce dernier pour prendre sa décision. Sans crier gare, le garçon lui rend un baiser, bien plus fougueux et bien plus passionné. Mohamed, lui, laisse le désir l’envelopper, profitant de l’instant sans une once de regret. Ses mains s’aventurent sur le torse de Julian pendant quelques secondes avant de parcourir son dos, l’attirant contre lui. Le temps d’un baiser, voilà qu’ils fusionnent et ne forment qu’une seule et unique entité au milieu de cette foule en folie.  Le corps de Mohamed en réclame davantage, brûlant un peu plus de désir seconde après seconde.

Le sursaut de Julian lui fait ouvrir les yeux. Il n’a plus vraiment la notion du temps tellement il s’est perdu entre les bras du danseur. Eberlué devant ces confettis qui semblent être apparu par magie, Mohamed est contraint de cligner des yeux à plusieurs reprises pour reprendre ses esprits – ou du moins, le peu qu’il lui reste étant donné qu’il avait perdu la majorité entre alcool et euphorie. Cette petite explosion l’avait à nouveau rattaché à la réalité, et tandis que Julian se nichait dans son cou, Mohamed lui reprend pied à terre. Il préférerait rester dans cette bulle, avec ce garçon qu’il connaît à peine, jusqu’au bout de la nuit. Le français se sent quelque peu frustré qu’un élément extérieur ait interrompu le baiser. Il s’imagine déjà voir disparaître Julian, comme si tout ça n’était qu’un mirage, sorti tout droit de son imagination… Mais Julian est là, toujours là, devant lui, il lui tient les mains et n’est pas prêt de le laisser partir.

On danse ? Drôle de question lorsqu'on est en boite, pense t-il. Il ne répond pas tout de suite, profitant du changement d'ambiance pour coller doucement son front contre celui de Julian. Le voilà incapable de garder ses distances maintenant qu'il balayé ce mur d'un revers de main. A cet instant, Mohamed veut faire plein de chose, la première étant loin d'être simplement "danser". Ses yeux trahissent sa pensée par cette malice qu'il ne peut cacher. Danser. Le garçon laisse alors échapper un petit rire avant d'habiller ses lèvres d'un léger sourire, trahissant une gêne lorsqu'il avoue alors l'inavouable. Je suis un piètre danseur. Dit-il avant de reculer légèrement son visage de celui de Julian, le temps de lever les yeux au plafond. Je sais même pas comment j'ai fait pour atterrir en plein milieu de la piste de danse. D'habitude je reste sagement au bar. Loin de là l'idée d'accuser Julian. Son ton est léger, mais empli de sincérité. Après un discret soupir, il reporte son attention au garçon. A nouveau, Mohamed est incapable de s'empêcher de le dévorer des yeux. Mais bon, au point ou j'en suis, autant danser. Dit-il en arquant un sourcil, se rapprochant à nouveau de Julian, suivant les mouvements de son corps pour suivre le rythme de la musique. L'une de ses mains s'échappe pour qu'il puisse enrouler son bras autour de l'épaule de Julian. La musique est moins assourdissante, mais Mohamed, à nouveau, rapproche son visage de Julian pour murmurer au creux de son oreille. Tout ça c'est ta faute. Ne vient pas te plaindre si je te marche sur les pieds. conclu t-il en laissant échapper un petit rire.
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Julian Miller
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e5e95b3d26b24ce17555b0b6272489ca9bedeef

Identité : 22 ans, née un 30 septembre à Liverpool, au Royaume-Uni, si on pourrait le prendre pour un British pur roast-beef à cause de son accent, il est en réalité à 100% américain originaire de New York.

Activité : danseur et chorégraphe hip hop, il a dansé pendant des années malgré son jeune âge sur les scènes du monde entier (New York, Sidney, Hong Kong, Milan, Shangai, Genève…) et travaille avec divers artistes mondialement reconnus : Tom Jones, Ricky Martin, Eros Ramazzotti, entre autres.

Statut : Julian a toujours assumé son homosexualité et n'a jamais eu à subir les discriminations de la société, cependant il reste célibataire depuis qu'il a perdu celui qu'il qualifiait à l'époque comme l'homme de sa vie. Elle est bien loin, cette période. Il a depuis quelques temps fait son deuil, deuil un peu forcé car déclenché par la rencontre d'un petit angelot illuminé de lumière rencontré un soir au hasard et qu'il n'arrive pas à se sortir de la tête.

Logement : vagabond

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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyJeu 20 Fév - 19:41
Everybody rock your body
@Mohamed Sayah & Julian Miller

Les confettis explosent au-dessus de leurs têtes et Julian sent le corps de Mohamed se tendre entre ses bras, comme s’il se réveillait d’un rêve un peu trop doux et se rendait compte que la réalité n’est pas à la hauteur. C’est pour cela qu’il l’attire un peu plus à lui et niche son visage dans son cou, comme pour lui dire « ne crains rien, rendors-toi, je ne vais nulle part ». Le rêve peut continuer quand commence le slow. La salle est plongée dans une ambiance beaucoup plus sensuelle. Julian sourit malicieusement et ses yeux scrutent ceux du français jusqu’à ce que leurs fronts se rencontrent à nouveau. Les regards s’échangent. Il n’a aucun mal à décrypter ce regard. Il le connaît bien mais c’est la première fois que ça lui fait quelque chose. Comme si on son estomac se tournait et retournait dans tous les sens et l’attirait au jeune homme, un aimant indéfectible qui n’avait de cesse de le tirer toujours plus près. Et, alors que n’importe qui de censé se serait détaché de cette emprise, Julian ne fait qu’en redemander. Il se dit, pour rassurer cette once d’angoisse qui commence à poindre en lui, que tant que Mohamed sera dans son champ de vision, le rêve peut continuer. Il n’a pas à se réveiller tout de suite.

Peu lui importe en réalité, que le garçon ne sache pas danser. Si Julian a la chance d’avoir appris, il ne fait jamais cas de ceux qui ne savent pas ou qui n’ont simplement pas ce petit plus, ce flow, qui les fait bouger en rythme sans effort. Ce n’est pas leur faute et, sauf pendant ses workshops, ce n’est pas son problème non plus. De toute façon, ils sont dans un club bondé. Les clubs ne sont pas l’endroit où savoir danser. Secouant légèrement la tête, Julian se délecte de la vue qu’il a de Mohamed, entouré de lumières étincelantes, comme un petit ange. On s’en fout, répond-t-il pour le rassurer, avant de voler un baiser au coin de son sourire. L’autre ne semble pas se rendre compte de ses charmes. Peu lui importe s’il bouge comme un poteau, il dégage une telle aura qui lui donne envie de rester à ses côtés. Changeant de position, Julian n’hésite pas une seule seconde à coller leurs corps, posant ses deux mains sur les hanches du jeune homme, le bout de ses doigts effleurant sa peau sous la chemise toujours déboutonnée. C’est pas grave, ne t’en fais pas. J’ai pas peur de tes pieds. Au même titre que Mohamed, il rit de sa bêtise. Ils sont peut-être les seuls à rire en plein milieu d’un slow mais peu lui importe.

Laisse-toi porter.

Ils sont toujours dans leur bulle qu’ils ont minutieusement reformé avec la musique. Ses amis ? Perdus quelque part dans l’établissement. A ce moment précis, rien ne pouvait lui être plus égal. Il les a presque oubliés. Ils ne sont qu’un petit point à peine brillant à l’horizon. Une voix provenant des confins de son esprit lui murmure qu’il est fort probable qu’il ne rentre même pas avec eux à la fin de la soirée et cette pensée semble vouloir le noyer dans une vague de désir à tel point que Julian a du mal à garder la tête hors de l’eau. Il lui faut quelques secondes planantes pour se décider à écarter son visage de l’autre et le dévisager. Il ne lui est jamais arrivé de réfléchir autant à une action avant de l’accomplir. N’est-ce pas trop cliché ? Trop ringard ? Son cœur bat la chamade dans sa poitrine. C’est ridicule, tout ça, finalement. Il n’a pas besoin de réfléchir pour ça. Suivre son instinct, c’est ce qu’il a toujours fait.

Mohamed. Prononcer ce nom lui donne des frissons qu’il n’essaye même plus de réprimer. Regarde-moi.

D’un geste soudain mais toujours doux, il glisse sa main dans le cou du garçon pour le rapprocher. Tels les remous de la mer sur une plage, leurs lèvres s’écrasent l’une contre l’autre à nouveau. Cette fois, il ne compte rompre ce baiser pour aucune autre raison que respirer, rester en vie. Et aussi lâcher un murmure que seul Mohamed pourra entendre, son souffle effleurant ses lèvres encore entrouvertes et ravagées par leur baiser. Reste avec moi, ce soir. Ce n’est pas une question mais pas vraiment un ordre non plus, plutôt une demande désespérée et une évidence qui s’est imposée à lui au fil des minutes qui sont passées.

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Mohamed Sayah
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Identité : Cela fait 21 ans qu'il ère sur terre. De parents Algériens, il est de nationalité française de part son droit du sol et aussi dû au fait qu'il n'est jamais allé en Algérie et qu'il n'y ira probablement jamais rendre visite à papy-mamie.

Activité : Mannequin occasionnel, il encaisse des gros cachets grâce à son réseau qui se développe petit à petit. Ambassadeur de la marque Streetwear MAD St., développé par son ami et frère de longue date. C'est toujours la même galère. Il ne sait pas trop quoi faire, mais ses contacts lui pondent des opportunités en or.

Statut : C'est là la grande question que tout le monde se pose en regardant Mohamed. A t-il seulement réellement connu l'amour au moins une fois dans sa vie ? Probablement, même s'il n'explique cela que par une certaine attirance, une attraction parfois même malsaine qui lui fait perdre la tête. Aussi froid que la pierre lorsqu'il est question d'exprimer ses sentiments, Mohamed est pourtant un garçon en quête continuelle d'attention. Il vagabonde, sans savoir s'il peut réellement s'attacher à une quelconque entité, probablement trop terrifié à l'idée de se livrer totalement au premier venu. Il ne semble s’intéresser à personne et ne regarde personne. "Éternel célibataire" pour ses proches. C'est une coquille vide, illisible... Difficile de se caser pour lui quand on assume ni sa sexualité, ni sa propre personne... Pourtant, elle existe, cette âme qui lui fait perdre les pédales lorsqu'il fragilise ce mur derrière lequel il se cache depuis des années. Elle n'attends que lui, mais encore faut-il qu'il retire ses œillères pour pouvoir enfin contempler la pureté de ces sentiments envers lui.

Logement : Il n'a pas vraiment d'appartement. Mohamed, fidèle à lui-même et se terrant dans ce confort qu'il s'est trouvé il y a de ça quelques années à Paris, n'a pas de "location" à proprement parler. Parfois, on le retrouver à Manhattan, chez Moussa et Dianeba, ses amis, sa famille. Parfois, il est chez Sasha, ou encore, on peut le trouver chez un autre de ses contacts - sauf que cette fois il n'a pas besoin de se vendre pour vivre.

Bon à savoir : Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e652b92e1d1fade352c5fd47f73d2b90d3c9c75

Mohamed est français d'origine algérienne son père est décédé quand il avait 6 ans Il a une petite soeur, Rabia et un petit frère, Redouane Mohamed a grandit dans une cité jusqu'à ses 11 ans Il déteste parler de son passé C'est un gamin instable qui fait toujours les mauvais choix Il a peur de l'attachement Enfant, il a été abusé par son oncle pendant de nombreuses années Il a quelques cicatrices qui peuvent attester de son enfance chaotique : quelques brûlures de cigarettes à l'arrière de la nuque et derrière les oreilles (souvenir de son oncle) une entaille sur son avant bras, vers le coude (tentative désespérée d'en finir adolescent). L'aide sociale à l'enfance l'a placé après qu'il ait été passé à tabac - côtes cassé, bleus, hématomes en 2010 Mohamed a été placé en famille d'accueil dans les Yvelines auprès de Moussa et Dianeba Il n'a pas de diplôme A 18 ans, il est parti de son plein gré Mohamed n'a aucun mal à vivre dans la rue Il a consommé toute sortes de substances à cette époque et proposait son corps contre un toit Il connait toujours plein de monde, sauf à New York Mohamed s'est juré qu'il s'en sortirait Il a arrêté son suivi psy en venant à NYC Il ne supporte pas être touché par une femme Sasha est l'exception car il la considère comme un homme Il est mannequin grace à des opportunités offertes par son réseau Mohamed ne sait pas se poser Il ne boit pas car il a tendance à se noyer dans l'alcool quand il commence Mohamed plaisante toujours car il a peur d'être sérieux Instable = totalement, s'il pète un plomb, il ne répond plus de lui-même il a appris la magie auprès d'une connaissance à Paris Il sait danser avec des talons (cc merci Sasha) Il a emménagé en 2019 avec Sasha à Paris Il ne supporte pas qu'on l'abandonne
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyVen 21 Fév - 22:20
Everybody rock your body
@Julian Miller & Mohamed Sayah

On s’en fout. Bien sûr qu’on s’en fout ce soir. Reste à attendre la gueule de bois, celle qui déterminera l’avenir de ces deux-là… Mais pour le moment, Julian a raison, non seulement par ses mots, mais également ses actes. Cet excès de tendresse a le don de rassurer Mohamed. Son cœur s’apaise à l’instant ou il lui vole un baiser. Est-ce que c’est ça, l’amour au premier regard ? Peut-il vraiment considérer ces sentiments comme de l’amour, alors qu’il est complètement défoncé ? C’est difficile à dire. Des descentes en boites, il y en a eu entre Paris et New York… C’est déjà arrivé que le français ressorte en bonne compagnie. Le scénario est presque similaire. L’alcool libère ces sentiments amoureux qu’il cloisonne derrière un mur en béton armé… Rare sont ceux qui ont l’alcool heureux – et Mohamed est l’un de ces chanceux, pour le plus grand bonheur de Julian.

C’est sûr. Ce soir, il se laisse porter. Il se laisse porter par ces sentiments libérés. Au fond, il sait que ce n’est qu’une simple histoire. Qu’ils finissent peut-être dans un coin obscur de la boite, lorsque Mohamed sera lassé de retenir la bête. Qu’il en demandera plus – car il en demande toujours plus.  A tous les garçons que j’ai aimés. C’est une drôle de façon de représenter le garçon durant ces soirées. Pourtant, ce soir, il sent que quelque chose est différent. Julian est différent. Peut-être n’est-ce qu’un simple flirt, qui prendra fin à l’aube… Ou peut-être pas. Ils ne se sont pas rapprochés par intérêt l’un pour l’autre. Ce n’était qu’un pur hasard, contrairement aux scénarios habituels… Et c’est là toute la différence. Tous deux tournent autour du pot, sans réellement avouer leurs intentions. Si celles de Mohamed sont évidentes, le français ne parvient pas vraiment à déterminer les attentes de Julian. Julian est doux. Que peut-il réellement attendre de cette histoire ?

Corps contre corps, peau contre peau, les paupières de Mohamed se ferment tandis qu’il se laisse porter par la musique, comme le lui a conseillé Julian. C’est un défi assez improbable que de rester sur la piste pour danser, dans la première chose qui marque son esprit, c’est cette envie d’aller encore et toujours plus loin. Petit joueur. Comment avait-il pu sous-estimer ce parfait inconnu, qui maintenant tente un peu plus le diable en touchant sa peau sans retenue ? Les frissons ne cessent de parcourir sa colonne vertébrale, et c’est avec un effort considérable qu’il parvient à garder le rythme. Chaque mouvement fait l’effet d’une caresse, qui par moment déclenche la chair de poule au contact de points sensibles, le poussant à resserrer ses bras autour des épaules de Julian, se collant un peu plus à lui, réduisant à néant le peu d’espace qu’il pouvait rester entre eux.  Finalement, après avoir lutté pendant un bon moment de la chanson, il s’abandonne aux sensations. Sa tête se repose contre celle de cet amant, niché dans son cou, laissant même un soupir s’échapper.

Mohamed.
Mh ?
Regarde-moi.


Ses yeux s’ouvrent l’instant ou la main de Julian trouve son cou. Un court moment de répit avant que leurs lèvres ne se retrouvent à nouveau, faisant un peu plus languir de plaisir Mohamed. Une main s’est échappée pour se poser contre la joue de Julian, s’assurant à nouveau que ce baiser est bien réel. Qu’il est toujours là. Puis son autre main vient rejoindre l’autre, saisissant entre ses paumes le visage du garçon qu’il caresse du bout des doigts quand celui-ci marque une pause. Reste avec moi, ce soir. Blink. Ces yeux ont aussitôt trouvé leurs points de repère en se plongeant dans ceux de Julian. Qui es-tu ? Pourquoi tu me dis des trucs comme ça ? Il ne répond pas tout de suite. Il est perdu, entre le rythme, les pensées, ses pulsions, tout qui semble se bousculer dans ce petit cœur qui explose. Ce petit cœur qui fond, une fois de plus devant ce visage angélique. Ce cœur qui ne peut résister et qui laisse à nouveau ce sourire s’échapper, chatouillant au passage les lèvres de Julian à cause de cette dangereuse proximité.

Ses mains retombent le long de son corps, attrapant au passage celles de Julian. Automatiquement, ses doigts enlacent les siens. Comment je peux te regarder si tu m’embrasses ? Souffle-t-il en guise de réponse avant de rompre à nouveau cette distance, déposant avec délicatesse un baiser complètement différent du premier qu’il avait entreprit plus tôt. Plus assuré, plus confiant, de nouveau immobile sur cette piste, il joue à son tour avec les lèvres de Julian, mordant doucement ces dernières. Bien que la passion soit encore présente, c’est la sensualité qui prend les rênes. Comment résister si tu me dis des trucs comme ça. Ses doigts se resserrent un peu plus, puis, lorsqu’il décide de mettre fin à ce baiser pour quitter la piste à reculons et sans lâcher ce garçon, l’attirant indéniablement vers lui sans le lâcher des yeux. Mohamed ne peut s’empêcher de se mordre la lèvre. Il ne peut pas résister plus longtemps.

Il ne sait pas où il l’emmène. Mais ils partent. Tous les deux. C’est ce que Mohamed a décidé, sans vraiment savoir de quel côté aller… Peut-être que sortir de cette boite de nuit est une solution pour avoir un peu d’intimité. Une salle VIP, une ruelle. Peu importe… Tant que - Julian ! Le français s’arrête net lorsque quelqu’un interpelle celui qui fait tambouriner son cœur dans sa poitrine. Il lui faut quelques secondes avant de trouver la provenance de cette exclamation, l’obligeant à quitter Julian des yeux.   Vous êtes là ! Il garde la face en découvrant le groupe de copains de son nouvel ami, pile sur le chemin qui les menaient au paradis.
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e5e95b3d26b24ce17555b0b6272489ca9bedeef

Identité : 22 ans, née un 30 septembre à Liverpool, au Royaume-Uni, si on pourrait le prendre pour un British pur roast-beef à cause de son accent, il est en réalité à 100% américain originaire de New York.

Activité : danseur et chorégraphe hip hop, il a dansé pendant des années malgré son jeune âge sur les scènes du monde entier (New York, Sidney, Hong Kong, Milan, Shangai, Genève…) et travaille avec divers artistes mondialement reconnus : Tom Jones, Ricky Martin, Eros Ramazzotti, entre autres.

Statut : Julian a toujours assumé son homosexualité et n'a jamais eu à subir les discriminations de la société, cependant il reste célibataire depuis qu'il a perdu celui qu'il qualifiait à l'époque comme l'homme de sa vie. Elle est bien loin, cette période. Il a depuis quelques temps fait son deuil, deuil un peu forcé car déclenché par la rencontre d'un petit angelot illuminé de lumière rencontré un soir au hasard et qu'il n'arrive pas à se sortir de la tête.

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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyLun 9 Mar - 20:06
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Comment je peux te regarder si tu m’embrasses ?

Julian laisse échapper un rire étouffé par la musique assourdissante de la boîte, balançant la tête en arrière. Contrairement à ce petit, il n’a pas autant de répartie. Il n’a jamais été le guignol de service, n’a jamais eu le mot pour rire extrêmement facile. De son groupe d’amis, il a toujours été le plus calme, celui qui rit aux blagues des autres mais n’est pas spécialement moqueur, celui qui s’occupe des autres quand ils ont trop bu et qui ne fait pas de vague, qui ne sort pas du lot. Pourtant, cette fois, il a envie de faire exactement ce qu’il veut sans se soucier de ce qu’on pourra dire ou penser de lui. Il a perdu le groupe, s’est retrouvé seul avec Mohamed et se dit que c’était peut-être un coup du destin. Le destin qui lui hurle de sortir de sa petite routine journalière, de sa zone de confort, de rencontrer quelqu’un, de se laisser rêver, ne serait-ce que l’espace d’une nuit. Les lèvres contre celles du bel inconnu, il se surprend à se dire que si ça pouvait durer plus d’une nuit, ça ne serait peut-être pas plus mal. Pour exorciser le démon, se convaincre à nouveau que l’amour, ce n’était pas aussi terrifiant, finalement.

C’est également pour cette raison qu’il se laisse entrainer. Main dans la main. Il se laisse guider. Au début de la soirée, c’est lui qui guidait Mohamed jusqu’à la piste de danse et à présent, les rôles se sont inversés et c’est ce dernier qui l’entraîne autre part. Il ne sait pas exactement où. Peut-être dans une autre partie de l’univers, là où tout sera plus facile et plus beau. Il a l’impression de marcher sur des nuages de coton tellement ses jambes sont légères sous l’impulsion du français. Où l’emmène-t-il ? Probablement au paradis, se dit l’américain avec un sourire béat placardé sur son visage. Ce n’est que lorsqu’une main l’attrape fermement par le bras qu’il s’écrase sur Terre brutalement. Cette main intrusive a percé leur bulle de bonheur. Il fait volte-face et tombe ainsi nez à nez avec un de ses propres amis qu’il a même du mal à reconnaître tant la totalité de son esprit est tourné vers Mohamed. Bien sûr qu’ils sont là. Ils n’ont pas disparu, et Dieu sait combien Julian aurait préféré cette alternative à ce moment précis. Sa main se resserre autour des doigts du français, comme si, le lâchant ainsi des yeux, il craignait qu’il disparaisse, comme si tout cela n’avait été qu’un rêve. Pourtant, Mohamed est bien là. Julian sent leurs épaules se frôler. Par réflexe — un réflexe certes un peu étrange —, il se plante devant Momo comme s’il tentait de le protéger du regard de ses compères. Il leur en veut d’avoir percé leur bulle si bien qu’il ne sait trop quoi leur répondre. Ben oui… marmonne-t-il avec un haussement d’épaules désinvoltes.

Vous allez où comme ça ? Ses amis s’esclaffent. L’un d’eux lui donne une claque amicale sur l’épaule qui ébranle le jeune homme. Ce dernier les dévisage comme s’il venait de rencontrer des extraterrestres. J’me sens pas bien. Il me ramène. Sa réponse est brève et prononcée d’un air suffisamment perdu pour qu’ils mordent à l’hameçon. Si Julian n’a pas cru bon de partager avec eux la vérité ou même le prénom du garçon, ce n’est pas par honte — il n’a jamais caché son attirance pour les garçons et se fout royalement des origines de celui qui lui tient la main —, mais bien pour conserver ce secret entre eux, comme un havre de paix qu’on souhaiterait préserver des affres des inconnus. Mohamed est bien parti pour devenir son havre de paix.

Lorsqu’il se retourne vers ce dernier pour se rapprocher et ainsi le pousser à avancer, et à les guider ainsi vers la sortie, il a du mal à contenir ce sourire béat qui pointe à nouveau sur ses lèvres. Aller, dépêche, murmure-t-il, tout contre son oreille, suivi d’un rire doux.

L’air frais de la nuit à New York aurait pu le réveiller, l’extirper de ce songe éveillé, mais elle n’est pas assez puissante ou peut-être n’était-ce plus un rêve mais bien une nouvelle réalité qui est en train de les engloutir. Julian n’habite en réalité pas bien loin de la boîte de nuit, c’est pour cela que sa bande et lui ont pu être rapidement sur place, même en ayant déjà bu auparavant. Il ne vit qu’à deux rues, dans un de ces grands immeubles de briques rouges qui caractérisent si bien Brooklyn. Alors Mohamed n’a même pas le temps de lui demander où ils vont, ou peut-être ne veut-il pas le savoir. Trop en dire les ramènerait brutalement à la réalité. Son appartement a une vue imprenable sur le Brooklyn Bridge car il habite juste devant. Alors, s’ils ne prennent pas les escaliers ascendants mais bien descendants en arrivant devant son immeuble, car Julian vit en sous-sol, il sait qu’ils pourront néanmoins profiter de la vue le lendemain matin ou même un peu plus tard. Une de ses activités favorites lorsqu’il n’arrive pas à dormir a toujours été d’aller observer New York depuis le Brooklyn Bridge. Peut-être pourra-t-il y emmener Momo un peu plus tard, se dit-il, rêveur. Pour le moment, ce n’est pas sa préoccupation principale, celle-ci étant de réussir à déverrouiller la porte d’entrée sans avoir à se détacher des lèvres tentatrices du jeune homme. Et il y parvient tant bien que mal.

Son appartement est un minuscule studio. L’entrée donne directement sur la petite cuisine avec, à droite de la porte, une table pour à peine deux personnes avec des chaises de jardin en bois. Rien ne sépare la cuisine du salon qui se compose vaguement d’un canapé faisant face à une table basse et, au-delà, une étagère emplie de livres derrière laquelle se cache le lit dont la tête est contre la fenêtre. Face au lit, il y a l’armoire encastrée dans le mur et, face à la porte d’entrée, la porte menant à la salle de bain. Rien de plus. Tout cela pourrait paraître précaire pour beaucoup mais c’est le petit cocon de Julian, là où il se sent le plus à l’aise. Là où il peut être lui-même. Il n’allume pas les éclairages principaux de la maison et se contente d’un autre interrupteur. Celui-ci illumine alors le studio de milles petites LED jaunes qui donnent à la pièce une ambiance tamisée. Il avait installé cette guirlande des années plus tôt, quand il s’était installé ici et ne l’avait jamais plus retirée. Ses amis lui disaient souvent que ça faisait trop fille, mais il s’en fout. L’ambiance que donne cette guirlande lui plait.

Surtout à présent. Il laisse Mohamed faire quelques pas dans la pièce mais garde toujours une main dans la sienne. Enfin, il le rejoint avec un petit sourire à la fois doux et taquin, un sourire qui veut tout et rien dire à la fois. Lorsqu’il voit ses lèvres s’entrouvrir, Julian a tôt fait de poser un doigt dessus pour l’empêcher de parler. Pas maintenant, fait-il alors d’une voix basse. Ils sont à nouveau l’un contre l’autre, front contre front, doigts entrelacés, mais cette fois, dans un silence absolu — autant que possible en étant en plein New York. La folie de la situation fait rire l’américain. Et merde. Lui qui ne se croyait pas capable de tant de spontanéité se retrouve à avoir ramené chez lui cet inconnu pour qui son cœur s’affole et qui donne tous leurs sens à ses gestes.

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Mohamed Sayah
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Identité : Cela fait 21 ans qu'il ère sur terre. De parents Algériens, il est de nationalité française de part son droit du sol et aussi dû au fait qu'il n'est jamais allé en Algérie et qu'il n'y ira probablement jamais rendre visite à papy-mamie.

Activité : Mannequin occasionnel, il encaisse des gros cachets grâce à son réseau qui se développe petit à petit. Ambassadeur de la marque Streetwear MAD St., développé par son ami et frère de longue date. C'est toujours la même galère. Il ne sait pas trop quoi faire, mais ses contacts lui pondent des opportunités en or.

Statut : C'est là la grande question que tout le monde se pose en regardant Mohamed. A t-il seulement réellement connu l'amour au moins une fois dans sa vie ? Probablement, même s'il n'explique cela que par une certaine attirance, une attraction parfois même malsaine qui lui fait perdre la tête. Aussi froid que la pierre lorsqu'il est question d'exprimer ses sentiments, Mohamed est pourtant un garçon en quête continuelle d'attention. Il vagabonde, sans savoir s'il peut réellement s'attacher à une quelconque entité, probablement trop terrifié à l'idée de se livrer totalement au premier venu. Il ne semble s’intéresser à personne et ne regarde personne. "Éternel célibataire" pour ses proches. C'est une coquille vide, illisible... Difficile de se caser pour lui quand on assume ni sa sexualité, ni sa propre personne... Pourtant, elle existe, cette âme qui lui fait perdre les pédales lorsqu'il fragilise ce mur derrière lequel il se cache depuis des années. Elle n'attends que lui, mais encore faut-il qu'il retire ses œillères pour pouvoir enfin contempler la pureté de ces sentiments envers lui.

Logement : Il n'a pas vraiment d'appartement. Mohamed, fidèle à lui-même et se terrant dans ce confort qu'il s'est trouvé il y a de ça quelques années à Paris, n'a pas de "location" à proprement parler. Parfois, on le retrouver à Manhattan, chez Moussa et Dianeba, ses amis, sa famille. Parfois, il est chez Sasha, ou encore, on peut le trouver chez un autre de ses contacts - sauf que cette fois il n'a pas besoin de se vendre pour vivre.

Bon à savoir : Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e652b92e1d1fade352c5fd47f73d2b90d3c9c75

Mohamed est français d'origine algérienne son père est décédé quand il avait 6 ans Il a une petite soeur, Rabia et un petit frère, Redouane Mohamed a grandit dans une cité jusqu'à ses 11 ans Il déteste parler de son passé C'est un gamin instable qui fait toujours les mauvais choix Il a peur de l'attachement Enfant, il a été abusé par son oncle pendant de nombreuses années Il a quelques cicatrices qui peuvent attester de son enfance chaotique : quelques brûlures de cigarettes à l'arrière de la nuque et derrière les oreilles (souvenir de son oncle) une entaille sur son avant bras, vers le coude (tentative désespérée d'en finir adolescent). L'aide sociale à l'enfance l'a placé après qu'il ait été passé à tabac - côtes cassé, bleus, hématomes en 2010 Mohamed a été placé en famille d'accueil dans les Yvelines auprès de Moussa et Dianeba Il n'a pas de diplôme A 18 ans, il est parti de son plein gré Mohamed n'a aucun mal à vivre dans la rue Il a consommé toute sortes de substances à cette époque et proposait son corps contre un toit Il connait toujours plein de monde, sauf à New York Mohamed s'est juré qu'il s'en sortirait Il a arrêté son suivi psy en venant à NYC Il ne supporte pas être touché par une femme Sasha est l'exception car il la considère comme un homme Il est mannequin grace à des opportunités offertes par son réseau Mohamed ne sait pas se poser Il ne boit pas car il a tendance à se noyer dans l'alcool quand il commence Mohamed plaisante toujours car il a peur d'être sérieux Instable = totalement, s'il pète un plomb, il ne répond plus de lui-même il a appris la magie auprès d'une connaissance à Paris Il sait danser avec des talons (cc merci Sasha) Il a emménagé en 2019 avec Sasha à Paris Il ne supporte pas qu'on l'abandonne
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyMar 10 Mar - 16:39
Everybody rock your body
@Julian Miller & Mohamed Sayah

Que faisait-il ici ? Tout s’est passé si vite. Maître de rien du tout, le Français s’est laissé emporté à travers les rues de New York, quelques minutes durant lesquelles le bruit ambiant de la ville l’a de nouveau assommé tandis que les lumières l’aveuglaient sans état-d’âmes. Il ne lui faut pas chercher midi à quatorze heures pour réaliser qu’il est raide, que la dernière bière qu’il a descendue était probablement celle de trop, celle qui le plongera dans les bras de Morphée dès que l’euphorie sera retombée. Pour l’instant, il laisse le froid brûler ses joues, se laisse emporter par la main de Julian qui le guide, le maintient dans cette espèce de réalité dans laquelle il se plonge depuis qu’ils se sont rencontrés. Et il sourit, bêtement, comme deux enfants qui viennent d’échapper à la supervision des parents, deux enfants qui s’en vont pour d’autres aventures, là ou l’imaginaire veut bien les conduire.

Il ne sait pas où il va et s’en contrefiche. Maintenant qu’ils ne sont que tous les deux dans cette rue, Mohamed ne peut s’empêcher de saisir l’opportunité lorsque Julian ralenti le rythme de sa marche… Malicieux comme toujours, il profite de ces instants l’attirer contre lui, encore et encore, l’obligeant à lui tomber dans les bras une ou deux fois. Il laisse ses mains se perdre le long de son torse et effleure ses lèvres quelques secondes avant qu’ils reprennent la route, riant de plus belle en voyant l’indécision du garçon. La victoire semble à portée de main, lorsqu’ils arrivent en bas d’un escalier. Mohamed, profitant du manque d’espace, revient à l’assaut, en demandant toujours plus, sans vraiment se soucier de la porte que Julian peine à ouvrir derrière lui.

Enfin, lorsque le verrou parvient à sauter, et qu’ils se retrouvent tous les deux dans l’appartement, les LED attirent l’attention du garçon qui parvient enfin à laisser un moment de répit à Julian. Les yeux écarquillés, il est émerveillé par l’ambiance dans laquelle est plongée la pièce. Indirectement, la scène (hors baisers) lui rappelle vaguement la première fois ou Sasha l’a recueilli, avant de l’inviter à emménager. L’endroit est petit, mais il s’y sent en sécurité, contrairement à d’habitude. Peut-être est-ce la décoration. Ou l’ambiance des LED jaunes. Ou un tout. Ou peut-être est-ce simplement la présence de Julian, qui vient de le rejoindre tandis que les yeux de Mohamed observaient les moindres recoins de l’appartement. La politesse. La politesse voudrait qu’il complimente l’hôte, alors, quand il prend une inspiration pour reprendre la parole, c’est Julian qui le coupe. Pas maintenant. Pas maintenant. C’est vrai qu’avec l’alcool, il devient facilement un papillon qui virevolte dès qu’on agite quelque chose pour attirer son attention. Et là, c’est Julian qui vient d’attirer son attention, à nouveau. Tout est balayé d’un revers de main lorsqu’il se plonge à nouveau dans ses yeux, tandis que leurs corps se retrouvent à nouveau collé l’un à l’autre. Ce silence qu’il s’impose leurs permet de se retrouver à nouveau, de façonner cette bulle, ce sanctuaire dans lequel ils se sentent en sécurité depuis qu’ils se sont rencontrés.

Et merde. C’est Julian, qui brise ce moment de recueillement. Mohamed ne comprend pas vraiment sa réflexion. L’alcool l’a perdu, définitivement, mais il sent tout de même une once d’hésitation. Comme s’il n’avait pas l’habitude de ramener quelqu’un chez lui… Ce qui est totalement différent de Momo, qui finit bien trop souvent ses fins de soirées chez des inconnus. Pas maintenant. Le moment n’est pas venu de parler pour jouer le rôle du psychologue afin de rassurer Julian… Il s’écarte alors, créant un vide entre eux, sans pour autant quitter ces doigts froids qu’il se refuse de lâcher totalement. L’une de ses mains se tend, tandis qu’il pivote, afin de fermer la porte derrière eux.

Le bruit de la serrure indique qu’ils sont désormais seuls, et qu’on ne viendra pas les déranger. Boum Boum. Son cœur, étrangement calme bat pourtant très fort dans sa poitrine. Boum Boum. Mohamed fait de nouveau face à Julian. Boum Boum. A chaque pas qu’il fait, son cœur semble s’accélérer.  Boum Boum. Le Français se force à freiner ces pulsions, refusant de passer pour un sauvage. Boum Boum. C’est différent de d’habitude, ce soir il est en quête de tendresse. Boum Boum. Il inspire, expire. Boum Boum. Son corps tout entier suit les mouvements de ses poumons. Boum Boum. Mohamed ne veut pas le brusquer. Boum Boum. Ses oreilles sont brûlantes. Boum Boum. C’est probablement l’alcool. Boum Boum. Il peut sentir son souffle sur ses lèvres. Boum Boum.  Il n’arrive pas à détourner ses yeux. Boum Boum. Son nez est proche. Boum Boum. Trop proche. Boum Boum. Beaucoup. Boum Boum. Trop. Boum Boum. Proche.

Le sourire annonciateur est de courte durée. Julian... Souffle t-il... Mais bien vite, Mohamed cède à nouveau à la tentation. Ses lèvres, brûlantes, viennent prendre possession de celles de Julian. Libéré de cette retenue, il l'attire doucement vers le lit qu'il avait repéré plus tôt, sans avoir à se détacher de son corps tout entier. Ses mains sont libre de parcourir le torse de Julian, avant de remonter pour se nicher dans sa nuque, un moyen de garder une prise pour s'assurer que jamais il ne partira. Lorsque l'arrière de ses genoux heurtent le rebord du lit, Mohamed manque de tomber en arrière, laissant alors échapper un petit rire. Durant ce petit moment de répit, le garçon en profite pour retirer cette chemise qui camouflait plus tôt ces prétendues bombes, sans pour autant se laisser tomber sur le lit. Quel piètre terroriste faisait-il à cet instant, prêt à se mettre à nu devant le premier américain qui n'avait pas été capable de le fouiller correctement plus tôt. Quelle déception, pense t-il, amusé. J'ai menti. Lâche t-il avec un sourire qui n'arrive pas à se détacher de ses lèvres. Tu n'as pas assez bien cherché. Il est toujours temps de se rattraper n'est-ce pas ? C'est probablement pour ça qu'il prend un malin plaisir à guider les mains de Julian vers sa taille par dessus son débardeur, tandis que les siennes viennent s'attaquer à la ceinture du garçon, tremblantes sous les frissons prodigués par ces contacts.
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Julian Miller
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e5e95b3d26b24ce17555b0b6272489ca9bedeef

Identité : 22 ans, née un 30 septembre à Liverpool, au Royaume-Uni, si on pourrait le prendre pour un British pur roast-beef à cause de son accent, il est en réalité à 100% américain originaire de New York.

Activité : danseur et chorégraphe hip hop, il a dansé pendant des années malgré son jeune âge sur les scènes du monde entier (New York, Sidney, Hong Kong, Milan, Shangai, Genève…) et travaille avec divers artistes mondialement reconnus : Tom Jones, Ricky Martin, Eros Ramazzotti, entre autres.

Statut : Julian a toujours assumé son homosexualité et n'a jamais eu à subir les discriminations de la société, cependant il reste célibataire depuis qu'il a perdu celui qu'il qualifiait à l'époque comme l'homme de sa vie. Elle est bien loin, cette période. Il a depuis quelques temps fait son deuil, deuil un peu forcé car déclenché par la rencontre d'un petit angelot illuminé de lumière rencontré un soir au hasard et qu'il n'arrive pas à se sortir de la tête.

Logement : vagabond

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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyJeu 12 Mar - 16:32
Everybody rock your body
@Mohamed Sayah & Julian Miller

Julian a du mal à se dire qu’il vient de ramener un parfait inconnu chez lui. Lui qui a si peu l’habitude de faire de nouvelles rencontres de la sorte ne se pensait pas capable de décider de ramener quelqu’un comme ça. Pourtant, il avait toujours un peu envié les gens qui en étaient capables, ceux qui étaient aussi libérés, aussi confiants. Car c’est ce qu’il fallait, beaucoup de confiance en soi, pour laisser un inconnu pénétrer un espace aussi privé, aussi intime que sa propre maison. Pour le danseur, cet appartement est un peu comme le seul endroit sur Terre où il se sent réellement à l’aise, lui-même, détendu. Y laisser entrer un inconnu, dans ses rêves. Et c’est bien probablement dans ses rêves que Mohamed franchit le seuil de son appartement et se tient là, comme un ange sous les dizaines et les dizaines de petites étoiles de lumières. C’est dans ses rêves qu’il rapproche à nouveau leurs deux corps une première fois, peut-être dans l’espoir de reformer ce havre de paix qu’était cette bulle qu’ils s’étaient créés au moment même où ils se sont rencontrés – et quelle rencontre, ils n’ont quasiment pas échangé le moindre mot depuis le début de leur soirée ensemble pourtant Julian ressent un étrange lien qui les unit – puis une seconde fois après avoir fermé la porte à clé.

C’est peut-être d’ailleurs ce coup de serrure qui fait enfin réaliser à Julian que tout va bien car il semble venir sceller une bonne fois pour toute cette bulle dans laquelle ils se sont réfugiés comme deux animaux pris au piège du reste d’un monde beaucoup trop intimidant pour eux. Le danseur reste immobile mais sa respiration ralentit au fur et à mesure que Mohamed se rapproche, comme le calme avant la tempête que leur baiser suscitera dans son cœur et dans l’entièreté de son corps. Il tremble comme un junkie en manque de sa came jusqu’à ce que leurs lèvres soient enfin réunies. Il a entendu son nom soufflé à son oreille et ce murmure a envoyé de longs frissons de désir parcourir sa colonne vertébrale, hérissant les poils de ses bras et les cheveux sur sa nuque. Porté par la voix douce de Mohamed, son nom a des airs d’un doux morceau de piano, de ceux que l’on entendrait s’ils étaient dans un film et que le moment capturerait bien cette impression que le temps s’est arrêté, que plus rien ni personne d’autre qu’eux existent. Niché tout contre la chaleur du français, Julian y trouve un réconfort certain qui fait cesser tous tremblements. Il n’y a plus entre eux que de la douceur et du désir. Si c’est lui qui a mené la danse jusqu’à arriver au studio, c’est à présent Mohamed qui a pris les rênes et Julian se laisse guider avec un plaisir non dissimulé comme le prouve le sourire presque béat qui orne ses lèvres lorsqu’ils se séparent en arrivant près du lit, sourire encore plus accentué par la chute ratée de Mohamed. Par réflexe, la main de Julian s’est resserrée autour des doigts du garçon pour le retenir, au cas où.

J’ai menti. Le cœur de Julian rate un battement dans sa poitrine et manque ensuite de s’arrêter. Mentir ? Mentir pour quoi ? Malgré le sourire joueur évident du français, il perd très brièvement le sien tandis que la peur de découvrir que Mohamed l’a juste trompé et mené en bateau jusque là pour que la déception soit plus grande quand il lui annoncera qu’il voulait juste voir jusqu’où Julian était capable d’aller avant de le laisser planté là. Mais ce n’est qu’un tour que lui joue son imagination car ce ne sont pas les vraies intentions du garçon qui semble trouver le moment particulièrement approprié pour ramener sur le tapis sa blague de tout à l’heure. Un rire à la fois amusé et nerveux quitte les lèvres du danseur qui a soudain l’impression de pouvoir à nouveau respirer normalement. T’es con. Il n’en pense pas un mot. Comme prenant sa tâche très au sérieux, il laisse Mohamed guider ses mains jusqu’à sa taille mais ses doigts inquisiteurs ont tôt fait de s’infiltrer sous son léger débardeur pour inspecter sa peau qu’il sent trembler à son contact. Un soupire de soulagement s’échappe de ses lèvres tandis qu’il penche la tête pour aller de nouveau à la rencontre de celle de l’autre garçon. Ses mains se perdent sur ce corps pas assez à découvert pour lui mais ce n’est que lorsque Mohamed a réussi à libérer ses hanches de l’emprise du jean qui tombe à ses chevilles – il réussit d’ailleurs l’exploit de s’en débarrasser à la vitesse de l’éclair avec ses chaussures – qu’il rompt le baiser pour faire remonter le débardeur de Mohamed par-dessus sa tête, l’envoyant avec le sien dans un coin de la pièce. Peau contre peau, leurs chaleurs s’entremêlent comme leurs corps.

Allonge-toi, murmure-t-il entre deux baisers. Il a l’impression d’être accros à ses lèvres, de ne plus pouvoir s’en détacher de peur d’asphyxier. Lentement, pour l’empêcher de tomber même s’il tomberait sur un doux matelas, Julian guide cet amant sur le lit et s’agenouille à ses pieds pour défaire sa boucle de ceinture tandis que ses lèvres naviguent dans son cou pour s’y nicher bien au chaud, effleurant sa peau si fine et si douce. Une petite partie de lui veut rendre Mohamed aussi fou qu’il le rend depuis le début de la soirée. En y repensant, il a l’impression qu’ils se connaissent depuis une éternité pourtant, à part son prénom et ses origines, Julian ne connaît rien de lui. Le parfait inconnu qu’il pense connaître depuis toujours, comme si des souvenirs enfouis dans son subconscient tentaient de refaire surface en vain car sa conscience refusait encore de s’en souvenir.

Très vite, le pantalon du petit français rejoint le sien sur le sol. Ils sont tous les deux dans un même état de transe totale. Rien ni personne ne peut les déranger. Il l’aide à poser sa tête sur les oreillers. S’il lève un peu les yeux, il peut encore apercevoir le Brooklyn Bridge surmonté d’étoiles entre les barreaux de la rambarde de la rue mais c’était sans compter Julian qui s’allonge sur lui jusqu’à ce qu’ils ne fassent plus qu’un pour s’emparer une dernière fois de ces lèvres dont il ne se séparera plus, il en est sûr.

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Mohamed Sayah
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian Tumblr_pvu0pjkfY21vakf4uo3_540

Identité : Cela fait 21 ans qu'il ère sur terre. De parents Algériens, il est de nationalité française de part son droit du sol et aussi dû au fait qu'il n'est jamais allé en Algérie et qu'il n'y ira probablement jamais rendre visite à papy-mamie.

Activité : Mannequin occasionnel, il encaisse des gros cachets grâce à son réseau qui se développe petit à petit. Ambassadeur de la marque Streetwear MAD St., développé par son ami et frère de longue date. C'est toujours la même galère. Il ne sait pas trop quoi faire, mais ses contacts lui pondent des opportunités en or.

Statut : C'est là la grande question que tout le monde se pose en regardant Mohamed. A t-il seulement réellement connu l'amour au moins une fois dans sa vie ? Probablement, même s'il n'explique cela que par une certaine attirance, une attraction parfois même malsaine qui lui fait perdre la tête. Aussi froid que la pierre lorsqu'il est question d'exprimer ses sentiments, Mohamed est pourtant un garçon en quête continuelle d'attention. Il vagabonde, sans savoir s'il peut réellement s'attacher à une quelconque entité, probablement trop terrifié à l'idée de se livrer totalement au premier venu. Il ne semble s’intéresser à personne et ne regarde personne. "Éternel célibataire" pour ses proches. C'est une coquille vide, illisible... Difficile de se caser pour lui quand on assume ni sa sexualité, ni sa propre personne... Pourtant, elle existe, cette âme qui lui fait perdre les pédales lorsqu'il fragilise ce mur derrière lequel il se cache depuis des années. Elle n'attends que lui, mais encore faut-il qu'il retire ses œillères pour pouvoir enfin contempler la pureté de ces sentiments envers lui.

Logement : Il n'a pas vraiment d'appartement. Mohamed, fidèle à lui-même et se terrant dans ce confort qu'il s'est trouvé il y a de ça quelques années à Paris, n'a pas de "location" à proprement parler. Parfois, on le retrouver à Manhattan, chez Moussa et Dianeba, ses amis, sa famille. Parfois, il est chez Sasha, ou encore, on peut le trouver chez un autre de ses contacts - sauf que cette fois il n'a pas besoin de se vendre pour vivre.

Bon à savoir : Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e652b92e1d1fade352c5fd47f73d2b90d3c9c75

Mohamed est français d'origine algérienne son père est décédé quand il avait 6 ans Il a une petite soeur, Rabia et un petit frère, Redouane Mohamed a grandit dans une cité jusqu'à ses 11 ans Il déteste parler de son passé C'est un gamin instable qui fait toujours les mauvais choix Il a peur de l'attachement Enfant, il a été abusé par son oncle pendant de nombreuses années Il a quelques cicatrices qui peuvent attester de son enfance chaotique : quelques brûlures de cigarettes à l'arrière de la nuque et derrière les oreilles (souvenir de son oncle) une entaille sur son avant bras, vers le coude (tentative désespérée d'en finir adolescent). L'aide sociale à l'enfance l'a placé après qu'il ait été passé à tabac - côtes cassé, bleus, hématomes en 2010 Mohamed a été placé en famille d'accueil dans les Yvelines auprès de Moussa et Dianeba Il n'a pas de diplôme A 18 ans, il est parti de son plein gré Mohamed n'a aucun mal à vivre dans la rue Il a consommé toute sortes de substances à cette époque et proposait son corps contre un toit Il connait toujours plein de monde, sauf à New York Mohamed s'est juré qu'il s'en sortirait Il a arrêté son suivi psy en venant à NYC Il ne supporte pas être touché par une femme Sasha est l'exception car il la considère comme un homme Il est mannequin grace à des opportunités offertes par son réseau Mohamed ne sait pas se poser Il ne boit pas car il a tendance à se noyer dans l'alcool quand il commence Mohamed plaisante toujours car il a peur d'être sérieux Instable = totalement, s'il pète un plomb, il ne répond plus de lui-même il a appris la magie auprès d'une connaissance à Paris Il sait danser avec des talons (cc merci Sasha) Il a emménagé en 2019 avec Sasha à Paris Il ne supporte pas qu'on l'abandonne
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyVen 13 Mar - 19:08
Everybody rock your body
@Julian Miller & Mohamed Sayah

C’est un téléphone qui vibre qui le tire de son sommeil lourd. Le sien, sans l’ombre d’un doute, car il reconnait ces deux petites vibrations, particulièrement légère et inaudible pour les autres en temps normal. C’est par habitude, lorsque le bruit résonne un peu plus loin, que Mohamed grogne légèrement en étant tiré du royaume de Morphée. Emergeant difficilement avec le poids d’une migraine qui semble pointer le bout de son nez, il lui faut quelques minutes avant de réaliser qu’il n’est pas tout seul dans ce lit, et même, qu’il n’est pas dans son propre lit. Il ne faut pas longtemps à Mohamed avant de comprendre le scénario qui s’est déroulé hier – ou du moins, partiellement -, étant habitué à ce genre de déboires à Paris. Merde. Il jure intérieurement. Il s’était promis de se tenir à carreaux et de rester dans les clous. D’arrêter les conneries qui le mettent dans des situations comme celles-ci.

A cet instant, Momo sait que lorsqu’il ouvrira les yeux, en plus de la migraine, c’est la réalité qu’il devra affronter. Hésitant, entrouvre un œil, discrètement, s’assurant que la personne à côté de lui dort toujours. Lorsqu’il s’est assuré de voir que ce garçon – car il s’agit bien d’un garçon sauf preuve du contraire – semble profondément endormi, il souffle légèrement avant d’ouvrir complètement ses yeux pour l’observer.

Ce qui lui saute aux yeux, outre la migraine et cette nausée qui caractérise parfaitement l’Hangover auquel il doit faire face, c’est le visage presque serein de ce type. Il ne ressemble en rien à tous ces inconnus, ces crasseux comme dirait Dianeba, qu’il a pu rencontrer auparavant. Ses yeux s’attardent sur ses yeux, puis sur ces lèvres. Momo se surprend même à rougir lorsqu’il réalise qu’il le fixe autant, avec autant d’insistance. Si la panique ne gagnait pas son cœur, Mohamed le trouverait mignon. Nerveusement, il se mord la lèvre inférieure, à la recherche d’une solution. Celle-ci lui apparaît comme un signe de dieu : son téléphone sur la bibliothèque, juste derrière le garçon assoupi. C’est avec une précaution extrême qu’il parvient à saisir ce dernier, effleurant au passage le dos du jeune homme, frissonnant lui-même à ce contact sur cette peau nue. Une fois l’appareil en main, Mohamed se laisse presque retomber un peu trop brutalement, faisant légèrement bouger Julian, mais probablement pas assez brutal pour le réveiller. Retenant sa respiration jusqu’à ce qu’il soit assuré qu’il ne l’a pas tiré des bras de Morphée, il tient alors son téléphone a son visage pour envoyer son code Rouge à Sasha, terrifié à l’idée de sortir de ce lit comme un ogre à cause de cette gueule de bois. Après avoir pris une petite photo de Julian qu’il envoie à son meilleur ami, Momo place le combiné contre son cœur, priant le seigneur de l’aider à sortir de cette situation sans faire de remous. Les yeux clos, ce n’est que lorsque Sasha lui annonce venir le chercher qu’il sent ce soulagement extrême libérer son cœur de cette culpabilité extrême.

Putain d’alcool. Putain de soirée. Putain de tête qui cogne. Il prend une grande inspiration, tout en restant discret, puis parvient à se redresser doucement en catimini pour s’extirper du lit en glissant laborieusement, attrapant son caleçon au pied du lit qu’il enfile en deux secondes. Tout pourrait être simple. Mais rien ne l’est. A l’instant où il s’apprête à envoyer un message à Sasha pour l’avertir qu’il a réussi, le karma le rattrape brutalement. Ce dernier a l’effet d’une droite, le cogne brutalement à l’intérieur, le secoue au point qu’il n’y ait plus qu’une chose à faire pour s’en sortir. Sans prendre soin de verrouiller son téléphone, il oublie ce dernier sur le lit et se lève rapidement, titubant dans l’appartement qu’il redécouvre, sobre. Ces frissons qui parcourent sa colonne vertébrale l’obligent à presser le pas, si bien que Mohamed, sous la panique de ces sueurs froides, se cogne contre l’angle de la petite table. Il parvient à étouffer un juron grâce à cette main qu’il avait posé devant sa bouche quelques instant auparavant, en sentant la bile monter.

Boire de l’eau. Il aurait dû boire de l’eau hier soir. Mais là, c’est bien trop tard. Frissonnant de par ces remontées acides qui le menacent, il parvient tant bien que mal à rejoindre la salle de bain, repoussant derrière lui la porte froide contre laquelle il se laisse glisser, doucement, levant la tête au ciel, refusant de devoir vider ses tripes chez ce pauvre garçon inconnu qu’il espère retrouver assoupi lorsqu’il parviendra à se relever pour passer un coup d’eau fraîche sur son visage.

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Julian Miller
Julian Miller
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D.C : Sasha De Lorenzi & Casey Reyes

Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e5e95b3d26b24ce17555b0b6272489ca9bedeef

Identité : 22 ans, née un 30 septembre à Liverpool, au Royaume-Uni, si on pourrait le prendre pour un British pur roast-beef à cause de son accent, il est en réalité à 100% américain originaire de New York.

Activité : danseur et chorégraphe hip hop, il a dansé pendant des années malgré son jeune âge sur les scènes du monde entier (New York, Sidney, Hong Kong, Milan, Shangai, Genève…) et travaille avec divers artistes mondialement reconnus : Tom Jones, Ricky Martin, Eros Ramazzotti, entre autres.

Statut : Julian a toujours assumé son homosexualité et n'a jamais eu à subir les discriminations de la société, cependant il reste célibataire depuis qu'il a perdu celui qu'il qualifiait à l'époque comme l'homme de sa vie. Elle est bien loin, cette période. Il a depuis quelques temps fait son deuil, deuil un peu forcé car déclenché par la rencontre d'un petit angelot illuminé de lumière rencontré un soir au hasard et qu'il n'arrive pas à se sortir de la tête.

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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyMar 17 Mar - 14:22
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@Mohamed Sayah & Julian Miller

Toujours blotti dans les bras de Morphée, Julian entend vaguement une vibration retentir au loin mais il ne bronche pas. Le bruit est trop lointain pour réellement lui faire ouvrir les yeux et le jeune homme est encore plongé dans un profond sommeil. Son corps n’a même pas la force de réprimer un frisson qui le secoue des pieds à la tête, l’entrainant à s’emmitoufler dans sa couette blanche, laissant juste ses boucles châtaines dépasser des draps. Après un long soupire, le danseur s’apaise et cesse enfin de bouger. Même les rayons du soleil qui percent à travers la fenêtre de la partie chambre de son studio ne chatouillent pas suffisamment son nez pour le réveiller. À ses côtés, il sent encore la chaleur d’un autre corps allongé dans le lit avec lui et c’est en partie ce qui le garde endormi. Il ne réagit même pas lorsqu’une main douce effleure son dos. Pour lui, cette caresse est presque normale et s’il pouvait la ressentir de la même manière tous les matins, il en serait plus qu’heureux.

Ce n’est que lorsque la chaleur s’éloigne, lorsque le froid reprend sa place autour de lui et que le lit bouge légèrement sous lui que Julian commence lentement mais sûrement à émerger. Comme tous les matins, il a un peu froid et se recroqueville sous sa couette, laissant échapper un grognement qui annonce son réveil. Il entend un peu mieux ce qu’il se passe autour de lui et entend clairement le brouhaha au pied du lit mais il a du mal à comprendre ce qui cause ce bruit. Les souvenirs de la soirée reviennent enfin. Ils ont bu beaucoup, beaucoup d’alcool, fumé quelques joints, la boîte de nuit, la musique, les lumières, des bras autour de lui, des lèvres sur les siennes, de grands yeux noirs. Fouille au corps. Pourquoi pense-t-il à une fouille au corps tout à coup ? Et puis son cœur rate un battement alors qu’un prénom s’impose à son esprit.

Mohamed.

Julian se redresse dans son lit en panique et regarde autour de lui. Il est sûr d’avoir entendu la porte de sa salle de bain claquer mais n’en aurait pas été totalement convaincu s’il n’avait pas remarqué des vêtements ne lui appartenant pas éparpillés sur le sol. Son cœur bat la chamade comme s’il voulait s’échapper de la prison qu’est sa cage thoracique. Jamais auparavant, il n’a eu ce genre de symptômes d’angoisse pure pour un type qui ne devait rester qu’un coup d’un soir, comme s’il était terrifié à l’idée de voir Mohamed partir sans un mot de plus.

Alors qu’il est encore assis dans son lit, un téléphone vibre à nouveau mais il sait que ce n’est pas le sien car le sien ne vibre tout simplement jamais. Il lui faut quelques secondes pour localiser le téléphone sur le lit mais il l’attrape sans la moindre gêne et le retourne. Pendant un instant, il se sent comme un petit copain jaloux mais il ne peut s’en empêcher et, en voyant l’expéditeur des messages qui arrivent, ne regrette pas une seule seconde. Sasha. Julian fronce les sourcils. Quelles étaient les probabilités pour que ce petit français connaisse Sasha ? Évidemment que c’était probable, marmonne-t-il dans sa barbe. Tous les bouffeurs d’escargots se connaissent. Les messages sont en français mais Julian a fini, au fil des mois passés à travailler avec Sasha qui prenait un malin plaisir à l’insulter en français pensant qu’il ne finirait pas par comprendre, par assimiler les bases. Il comprend sans problème leur code rouge, 911, qu’il ressemble à un enfant de dix ans apparemment — sympa pour lui qui pensait être plus ou moins adulte et masculin — ainsi que les derniers mots de Sasha qui l’enjoignent à s’expliquer.

Contrairement à Mohamed, Julian a eu le réflexe de boire avant de sombrer complètement dans le sommeil, ainsi la gueule de bois n’est pas aussi violente qu’elle aurait pu l’être. Il n’a donc pas de mal à se lever, à remettre son caleçon avant de marcher jusqu’à la porte fermée de la salle de bain. A l’intérieur, pas un bruit. Tout est calme. Mohamed ? appelle-t-il d’une voix qu’il veut douce, pour ne pas le surprendre, mais qui est encore ensommeillée et groggy. Ça va ? Pas de réponse. Qu’attendait-il de toute façon ? Aurait-il réellement pu rêver que Mohamed sorte de la salle de bain, frais comme la rosée du matin, et lui saute au cou ? Certainement pas. Appelle-moi, si tu as besoin de quoi que ce soit. Sans insister, Julian s’écarte de la porte et fait demi-tour pour se retrouver dans sa cuisine — difficile de laisser de l’intimité à quelqu’un quand on vit dans un studio si petit. Tentant de son mieux de ne pas trop réfléchir, Julian s’affaire à la préparation de café, dont il risque d’avoir un grand besoin d’ici à ce que Mohamed ressorte de la salle de bain et qu’ils doivent se croiser. Que fera-t-il alors ? Le retenir ? Le laisser partir ? Le français partira-t-il de lui-même ?  Va-t-il s’empresser de fuir ou vouloir rester plus longtemps ? Trop de questions qui s’accumulent dans sa tête tandis qu’il regarde le café s’écouler dans le récipient transparent, si bien qu’il n’entend pas la porte s’ouvrir derrière lui.

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Mohamed Sayah
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian Tumblr_pvu0pjkfY21vakf4uo3_540

Identité : Cela fait 21 ans qu'il ère sur terre. De parents Algériens, il est de nationalité française de part son droit du sol et aussi dû au fait qu'il n'est jamais allé en Algérie et qu'il n'y ira probablement jamais rendre visite à papy-mamie.

Activité : Mannequin occasionnel, il encaisse des gros cachets grâce à son réseau qui se développe petit à petit. Ambassadeur de la marque Streetwear MAD St., développé par son ami et frère de longue date. C'est toujours la même galère. Il ne sait pas trop quoi faire, mais ses contacts lui pondent des opportunités en or.

Statut : C'est là la grande question que tout le monde se pose en regardant Mohamed. A t-il seulement réellement connu l'amour au moins une fois dans sa vie ? Probablement, même s'il n'explique cela que par une certaine attirance, une attraction parfois même malsaine qui lui fait perdre la tête. Aussi froid que la pierre lorsqu'il est question d'exprimer ses sentiments, Mohamed est pourtant un garçon en quête continuelle d'attention. Il vagabonde, sans savoir s'il peut réellement s'attacher à une quelconque entité, probablement trop terrifié à l'idée de se livrer totalement au premier venu. Il ne semble s’intéresser à personne et ne regarde personne. "Éternel célibataire" pour ses proches. C'est une coquille vide, illisible... Difficile de se caser pour lui quand on assume ni sa sexualité, ni sa propre personne... Pourtant, elle existe, cette âme qui lui fait perdre les pédales lorsqu'il fragilise ce mur derrière lequel il se cache depuis des années. Elle n'attends que lui, mais encore faut-il qu'il retire ses œillères pour pouvoir enfin contempler la pureté de ces sentiments envers lui.

Logement : Il n'a pas vraiment d'appartement. Mohamed, fidèle à lui-même et se terrant dans ce confort qu'il s'est trouvé il y a de ça quelques années à Paris, n'a pas de "location" à proprement parler. Parfois, on le retrouver à Manhattan, chez Moussa et Dianeba, ses amis, sa famille. Parfois, il est chez Sasha, ou encore, on peut le trouver chez un autre de ses contacts - sauf que cette fois il n'a pas besoin de se vendre pour vivre.

Bon à savoir : Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e652b92e1d1fade352c5fd47f73d2b90d3c9c75

Mohamed est français d'origine algérienne son père est décédé quand il avait 6 ans Il a une petite soeur, Rabia et un petit frère, Redouane Mohamed a grandit dans une cité jusqu'à ses 11 ans Il déteste parler de son passé C'est un gamin instable qui fait toujours les mauvais choix Il a peur de l'attachement Enfant, il a été abusé par son oncle pendant de nombreuses années Il a quelques cicatrices qui peuvent attester de son enfance chaotique : quelques brûlures de cigarettes à l'arrière de la nuque et derrière les oreilles (souvenir de son oncle) une entaille sur son avant bras, vers le coude (tentative désespérée d'en finir adolescent). L'aide sociale à l'enfance l'a placé après qu'il ait été passé à tabac - côtes cassé, bleus, hématomes en 2010 Mohamed a été placé en famille d'accueil dans les Yvelines auprès de Moussa et Dianeba Il n'a pas de diplôme A 18 ans, il est parti de son plein gré Mohamed n'a aucun mal à vivre dans la rue Il a consommé toute sortes de substances à cette époque et proposait son corps contre un toit Il connait toujours plein de monde, sauf à New York Mohamed s'est juré qu'il s'en sortirait Il a arrêté son suivi psy en venant à NYC Il ne supporte pas être touché par une femme Sasha est l'exception car il la considère comme un homme Il est mannequin grace à des opportunités offertes par son réseau Mohamed ne sait pas se poser Il ne boit pas car il a tendance à se noyer dans l'alcool quand il commence Mohamed plaisante toujours car il a peur d'être sérieux Instable = totalement, s'il pète un plomb, il ne répond plus de lui-même il a appris la magie auprès d'une connaissance à Paris Il sait danser avec des talons (cc merci Sasha) Il a emménagé en 2019 avec Sasha à Paris Il ne supporte pas qu'on l'abandonne
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyMar 17 Mar - 18:57
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Mohamed ?



Un sursaut, discret, mais bien perceptible lorsqu’il se cogne la tête contre la porte le pousse à enfoncer sa tête dans ses épaules. L’interpellé essaye, tant bien que mal, de disparaître un peu plus chaque seconde. Petit à petit, sa main s’écrase un peu plus sur sa bouche, au point même de l’empêcher de respirer quelques secondes. C’est une panique indescriptible qui l’habite, sans qu’il ne puisse mettre mot sur ce sentiment particulièrement pénible.

Ça va ? Appelle-moi, si tu as besoin de quoi que ce soit.

Il aimerait lui répondre que tout va bien, mais aucun son ne peut sortir de cette bouche déformée pas l’horreur. Peut-être parce qu’il a échoué. Il a échoué à cette promesse qu’il s’était faite. Meurtri par cette conscience qui semble vouloir le punir, il lui faut quelques minutes avant que cette insupportable nausée veuille bien lui lâcher la grappe. Les yeux fermés, le visage tourné vers le plafond, la fraîcheur du sol semble lui faire passer cette envie de vomir. Dieu merci. Pour rien au monde Mohamed voudrait recracher le peu d’eau qui lui reste dans son corps, car, à en juger son état, l’alcool était son seul hydrocarbure de la soirée. Il en donnerait sa main à couper. En contrôlant sa respiration, le petit Français parvient à retrouver un tant soit peu de calme afin d’utiliser cette tête douloureuse pour réfléchir. Pour se relever, il se retrouve néanmoins obligé de passer à quatre pattes afin de s’aider du meuble devant lui afin de se remettre sur ses deux jambes.

Ils sont presque tous les deux synchronisés. Il vient à peine de tourner le robinet de l’évier qu’il entend la machine à café se mettre en marche. C’est désormais son visage dans le couloir qu’il fixe, tandis que l’eau qui coule l’aide à remettre en place ses idées.

Quel était son nom déjà ? Merde. jure-t-il, exaspéré par sa propre stupidité. Impossible de s’en rappeler. Il a de vagues souvenirs. Beaucoup de couleurs. Trop de couleurs. Et Moussa ? Est-ce qu’ils se sont rencontré à la soirée de lancement ? Impossible. Il se rappelle d’une soirée, mais beaucoup plus vivante et animé que ce qu’il s’imaginait. Naturellement, il vient alors ouvrir l’armoire à pharmacie devant lui, cherchant un éventuel cachet pour l’aider à stopper ce mal de crâne omniprésent, qu’il prend aussitôt après s’être aspergé le visage d’eau. Cela n’aide pas plus, mais la fraicheur lui fait du bien, si bien qu’en coupant le robinet, il porte une attention particulière à cette baignoire dans laquelle il rêverait de s’allonger pour finir sa nuit. Et se laver, optionnellement…

Mais le bruit de la machine à café le ramène à la réalité. Sasha. Sasha va venir le chercher. Normalement. Et il n’est pas prêt. Pas prêt du tout. Il est encore en caleçon, enfermé dans une salle de bain, attendant que le médicament veuille bien faire effet – comme si cela marchait en un claquement de doigts, mais soit – et le voilà terrorisé à l’idée d’affronter ce garçon. Quel est son nom ? C’est quoi son putain de nom ? Il grimace, manque même de s’arracher les cheveux en levant les bras. Quoi qu'il en soit, il ne pourra pas rester indéfiniment dans cette pièce. Un dernier regard dans le miroir ou il ne peut s'empêcher de s'auto lancer un regard noir. ya 'iilahi... Un soupir, tandis qu'il se rapproche de son propre reflet.  t'es vraiment dans un sale état mon gars.

Il inspire, une dernière fois, se redresse et tente de sourire - échec cuisant. Aller, ce n'est pas si grave et il suffit de faire comme d'habitude. Main sur la poignée, c'est avec une lenteur terrifiante qu'il ouvre la porte. Lui qui cherchait la discrétion, c'est raté, car une fois un certain point atteint, cette dernière grince horriblement fort, annonçant son retour à l'Américain. Si Mohamed pouvait se facepalm à cet instant, il le ferait. Karma, Ô foutu karma. Il aurait préféré regarder le garçon de dos quelques instants, avant de le voir se retourner vers lui, sans lui laisser un petit moment de répit pour anticiper ses prochaines actions. Merde. Instinctivement, dans un mécanisme pour se protéger d'on ne sait quoi, il change d'attitude et s'appui sur l'encadrement de la porte. Hey.... What's up ? Lâche t-il avec malice, différente de la veille, cette malice presque désinvolte qui peut rendre folle de rage la grande Sasha... Cette même malice qui lui permet de ne pas perdre la face et de s'adapter à toute situation. Il ne sourit pas, parce qu'il en est tout simplement incapable à cause de cette douleur. Do you have some water ? I'm feeling a bit dizzy right now... I think I'm gonna lay a lil bit if you don't mind Lâche t-il naturellement avant de s'échapper de la cuisine pour se poser sur le lit... Lit sur lequel il ne prend même pas la peine de regarder son téléphone, préférant alors plonger son visage dans ses mains pour y retrouver une once de fraîcheur. Bien qu'il paraisse totalement calme, ses oreilles le brûlent et Mohamed sait pertinemment qu'avoir fait face à Julian et cet air angélique lui a redonné des couleurs. Pas étonnant d'avoir fini ma nuit ici, se surprend il a penser. Sorry for waking you up... That... Wasn't my intention. Sa voix est couverte par ses paumes qu'il n'a pas retiré de son visage, coinçant ses longs doigts sur l'extrémité de ses yeux. Peut-être qu'avec un peu de chance, il recevra un appel entre deux. Dianeba. Moussa. Sasha, si elle ne le voit pas venir. Un appel pour l'aider à sortir du pétrin dans lequel il s'est fourré hier soir.

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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e5e95b3d26b24ce17555b0b6272489ca9bedeef

Identité : 22 ans, née un 30 septembre à Liverpool, au Royaume-Uni, si on pourrait le prendre pour un British pur roast-beef à cause de son accent, il est en réalité à 100% américain originaire de New York.

Activité : danseur et chorégraphe hip hop, il a dansé pendant des années malgré son jeune âge sur les scènes du monde entier (New York, Sidney, Hong Kong, Milan, Shangai, Genève…) et travaille avec divers artistes mondialement reconnus : Tom Jones, Ricky Martin, Eros Ramazzotti, entre autres.

Statut : Julian a toujours assumé son homosexualité et n'a jamais eu à subir les discriminations de la société, cependant il reste célibataire depuis qu'il a perdu celui qu'il qualifiait à l'époque comme l'homme de sa vie. Elle est bien loin, cette période. Il a depuis quelques temps fait son deuil, deuil un peu forcé car déclenché par la rencontre d'un petit angelot illuminé de lumière rencontré un soir au hasard et qu'il n'arrive pas à se sortir de la tête.

Logement : vagabond

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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyMer 18 Mar - 21:09
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Un coup donné contre la porte de la salle de bain a fait sourire Julian sans même l’inquiéter car il sait que ce n’est rien de bien grave. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il se rend compte qu’il aurait dû faire un peu plus de bruit pour prévenir le reclus de son arrivée au lieu de vouloir rester le plus silencieux possible en se disant qu’un murmure lui ferait moins peur. La raison pour laquelle Julian n’insiste pas pour entrer et aider Mohamed, c’est qu’il se connaît bien lui-même. Dans ces moments-là, à l’époque où il se prenait des cuites légendaires, il détestait qu’on lui parle. Le moindre mot lui hérissait les poils de la nuque et il était capable d’aboyer sur la première victime qui lui passait sous la main. Trop occupé à vomir toutes ses tripes, la dernière chose qu’il voulait entendre était quelqu’un qui lui demandait s’il allait bien alors que, clairement, comme la personne pouvait certainement l’entendre, ça n’allait pas du tout. Ainsi, il laisse à Mohamed une intimité toute relative car il ne peut s’éloigner que de quelques pas pour faire démarrer la machine à café qui fait un bruit suffisant pour étouffer ceux potentiels venant de la salle de bain.

Encore une fois, un téléphone vibre — ça, étonnamment, il l’entend —, une fois, deux fois, trois fois. Julian se retourne, hésitant, puis fait quelques pas vers le lit pour récupérer l’objet, cette fois verrouillé, ce qui ne l’empêche pas de voir les messages envoyés par Sasha. Il comprend vaguement qu’elle l’attend devant le Shake Shack et hésite à lui renvoyer un message en se faisant passer pour Mohamed pour lui dire de ne plus l’attendre finalement mais à peine cette pensée effleure-t-elle son esprit qu’il repose le téléphone, osant tout juste imaginer les conséquences de cette action. Repartant à toute vitesse dans la cuisine, il arrive juste devant la machine à café alors que la porte de la salle de bain s’ouvre et laisse passer Mohamed. Julian ne se tourne pas tout de suite. Soudainement incapable de faire les actions les plus simples, il se retrouve à faire un semblant de ménage sur le minuscule plan de travail auquel il fait face, repoussant inutilement la planche à pain et arrangeant le distributeur d’essuie-tout. Il laisse ce qu’il pense être quelques secondes à Mohamed avant de se tourner vers lui. Hey. Water? Huh, yeah, sure. Coming right up. Ayant enfin une raison de s’occuper, Julian attrape un verre dans le placard et lui fait couler de l’eau du robinet. Obnubilé par l’eau qui s’écoule, Julian manque d’en faire déborder le verre. Il écarte le verre du filet d’eau au dernier moment et secoue brièvement la tête, espérant se tirer de ses pensées mais sent immédiatement que ça ne sera pas suffisant. Alors, avant de lui amener son verre, Julian se penche en avant et s’asperge le visage d’eau fraîche mais même cet apport de froid ne calme pas les rougeurs qui ne font que s’intensifier sur ses joues. Mohamed est tout aussi beau que dans ses souvenirs vaseux de la veille. Il ne prend même pas la peine d’essuyer son visage et récupère le verre qu’il amène jusqu’au lit. Here. Sa voix n’est qu’un murmure au début mais il s’assoit à côté du jeune homme, sur le bord du lit. Ce dernier cache son visage dans ses mains, comme pour dissimuler quelque chose. Peut-être des joues rougissantes ? se dit-il dans un espoir onirique. Incapable de retenir ses gestes, comme très souvent depuis la veille, il tend alors les bras vers le français et, très délicatement, écarte ses mains de devant son visage, retrouvant avec plaisir le visage angélique qui le faisait rêver, et lui sourit innocemment. Ils ont tous les deux le visage rouge.

It’s alright. You didn’t really wake me up anyway. I woke up on my own. Il ne peut pas lui dire que ce qui l’a réveillé, c’était le souvenir soudain de son prénom. Pour qui le prendrait-il ? Un amoureux transit ? Ridicule. Cette idée lui donne envie de lever les yeux au ciel mais il se retient. It just happened to coincidentally match you. Un petit sourire taquin au bord des lèvres fait pétiller ses yeux bruns qui ne quittent pas Mohamed. Ce dernier n’a pas l’air aussi frais que lui. Prenant son élan, il se déplace à quatre pattes sur le lit jusqu’à la fenêtre qu’il entrouvre pour laisser l’air frais passer et les aider tous les deux à évacuer l’atmosphère légèrement pesante du studio. Sans faire attention, il a posé le genou sur le téléphone de Mohamed et le sent vibrer. Un rire de surprise s’échappe et il n’a qu’un réflexe, s’écarter, retomber sur le lit, à moitié contre le jeune homme, et se saisir du téléphone. Cette fois, c’est un appel de Sasha et c’est la photo qui s’affiche sur l’écran qui l’assure de l’identité de la personne. Hum. You have a call, marmonne-t-il en remettant le téléphone à son propriétaire. Ses joues qui commençaient à redevenir blanches reprennent une nouvelle couleur rosée lorsqu’il s’aperçoit combien ils sont proches. Peau contre peau, son dos contre le torse de Mohamed, il ne bouge plus. Hors de question, à nouveau, de briser ce contact beaucoup trop agréable. Comme si son corps avait trouvé son égal, un toucher qu’il supporterait enfin, après tant d’années à ne pas supporter un quelconque contact plus que pour une seule nuit.

Cependant, lorsque Mohamed ne décroche pas, il ne peut s’empêcher de froncer les sourcils, l’air inquiet. Isn’t she waiting for you? demande-t-il alors, même si une petite part en lui affirme qu’il commence déjà à se mêler de ce qui ne le regarde pas. Est-ce vraiment le moment d’admettre qu’il connaît Sasha ? C’est peut-être un peu trop tard, à présent qu’il a parlé d’elle au féminin alors que sur la photo d’appel, c’est bien un grand garçon brun qui apparaît. I… huh… I don’t know if it’s the right time to say this, but I know your friend. Petit rire nerveux. I choreographed her show. But anyway, that’s not the point. I think she’s worried for you. Son sourire s’adoucit tandis que son regard se lève vers les yeux de Mohamed. Il aimerait faire juste un mouvement en avant, que leurs lèvres se touchent à nouveau, ou même juste s’effleurent, mais il n’ose pas. Pas pour le moment. Il aime à se dire qu’ils auront le temps. Son regard est presque implorant. Dis-moi qu’on aura le temps.

L’air de rien, le bouclé se lève enfin du lit, se décidant à rompre leur contact. I mean, you could call her back and tell her you want to stay. Fièrement, il est arrive au niveau de la machine à café et s’empare de la hanse du mug plein avant de se tourné, un sourire triomphant au visage. Il brandit le mug avec la hardiesse comme un chevalier brandissant le Saint Graal. I have coffee? suggère-t-il alors en penchant la tête de côté. Son sourire mutin ne le quitte pas. Ceci n’est qu’une excuse, un prétexte pour que Mohamed reste plus longtemps avec lui. Il ne s’en cache même plus. À quoi bon ? La vie lui a souvent prouvé qu’il n’arriverait jamais à rien avec des sous-entendus. Alors, pour appuyer encore plus ses mots, il dépose la tasse sur le comptoir et se tourne pour fouiller dans ses placards. I may even have some Twinkies and Chocolate orange. Tout ça pour espérer, avec un peu d’humour, convaincre Mohamed de rester. C’est bien la première fois qu’il ressent une telle envie d’être avec quelqu’un depuis que Luka est parti et il compte bien en profiter. Si repenser à Luka provoque encore une certaine nostalgie et même un certain mal-être, ce matin-là, il repousse toutes ces émotions au plus profond de lui. Mettant enfin les mains sur les trésors cachés dans son placard, Julian lance joyeusement un paquet entamé de Twinkies en direction de Mohamed. Une fois un deuxième mug rempli de café, il revient s’asseoir sur le lit avec, en prime, le deuxième trésor retrouvé : le paquet de Terry’s. Hungry? It’ll make you feel better to eat.

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Identité : Cela fait 21 ans qu'il ère sur terre. De parents Algériens, il est de nationalité française de part son droit du sol et aussi dû au fait qu'il n'est jamais allé en Algérie et qu'il n'y ira probablement jamais rendre visite à papy-mamie.

Activité : Mannequin occasionnel, il encaisse des gros cachets grâce à son réseau qui se développe petit à petit. Ambassadeur de la marque Streetwear MAD St., développé par son ami et frère de longue date. C'est toujours la même galère. Il ne sait pas trop quoi faire, mais ses contacts lui pondent des opportunités en or.

Statut : C'est là la grande question que tout le monde se pose en regardant Mohamed. A t-il seulement réellement connu l'amour au moins une fois dans sa vie ? Probablement, même s'il n'explique cela que par une certaine attirance, une attraction parfois même malsaine qui lui fait perdre la tête. Aussi froid que la pierre lorsqu'il est question d'exprimer ses sentiments, Mohamed est pourtant un garçon en quête continuelle d'attention. Il vagabonde, sans savoir s'il peut réellement s'attacher à une quelconque entité, probablement trop terrifié à l'idée de se livrer totalement au premier venu. Il ne semble s’intéresser à personne et ne regarde personne. "Éternel célibataire" pour ses proches. C'est une coquille vide, illisible... Difficile de se caser pour lui quand on assume ni sa sexualité, ni sa propre personne... Pourtant, elle existe, cette âme qui lui fait perdre les pédales lorsqu'il fragilise ce mur derrière lequel il se cache depuis des années. Elle n'attends que lui, mais encore faut-il qu'il retire ses œillères pour pouvoir enfin contempler la pureté de ces sentiments envers lui.

Logement : Il n'a pas vraiment d'appartement. Mohamed, fidèle à lui-même et se terrant dans ce confort qu'il s'est trouvé il y a de ça quelques années à Paris, n'a pas de "location" à proprement parler. Parfois, on le retrouver à Manhattan, chez Moussa et Dianeba, ses amis, sa famille. Parfois, il est chez Sasha, ou encore, on peut le trouver chez un autre de ses contacts - sauf que cette fois il n'a pas besoin de se vendre pour vivre.

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Mohamed est français d'origine algérienne son père est décédé quand il avait 6 ans Il a une petite soeur, Rabia et un petit frère, Redouane Mohamed a grandit dans une cité jusqu'à ses 11 ans Il déteste parler de son passé C'est un gamin instable qui fait toujours les mauvais choix Il a peur de l'attachement Enfant, il a été abusé par son oncle pendant de nombreuses années Il a quelques cicatrices qui peuvent attester de son enfance chaotique : quelques brûlures de cigarettes à l'arrière de la nuque et derrière les oreilles (souvenir de son oncle) une entaille sur son avant bras, vers le coude (tentative désespérée d'en finir adolescent). L'aide sociale à l'enfance l'a placé après qu'il ait été passé à tabac - côtes cassé, bleus, hématomes en 2010 Mohamed a été placé en famille d'accueil dans les Yvelines auprès de Moussa et Dianeba Il n'a pas de diplôme A 18 ans, il est parti de son plein gré Mohamed n'a aucun mal à vivre dans la rue Il a consommé toute sortes de substances à cette époque et proposait son corps contre un toit Il connait toujours plein de monde, sauf à New York Mohamed s'est juré qu'il s'en sortirait Il a arrêté son suivi psy en venant à NYC Il ne supporte pas être touché par une femme Sasha est l'exception car il la considère comme un homme Il est mannequin grace à des opportunités offertes par son réseau Mohamed ne sait pas se poser Il ne boit pas car il a tendance à se noyer dans l'alcool quand il commence Mohamed plaisante toujours car il a peur d'être sérieux Instable = totalement, s'il pète un plomb, il ne répond plus de lui-même il a appris la magie auprès d'une connaissance à Paris Il sait danser avec des talons (cc merci Sasha) Il a emménagé en 2019 avec Sasha à Paris Il ne supporte pas qu'on l'abandonne
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyJeu 19 Mar - 16:05
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Un réveil hasardeux ? Mohamed n’y croit pas une seule seconde en se rappelant de son visage en gros plan sur la photo envoyée plus tôt à Sasha. Ce même visage qui n’est pas bien loin du sien lorsque le garçon lui écarte ses mains afin de lui tendre ce verre d’eau tant attendu. Lorsqu’il lève les yeux pour fixer son hôte, il remarque ce visage humidifié. Son regard se perd sur ces gouttes d’eau qui perlent encore le long de ses joues, glissant jusque dans son cou sur sa peau nu qu’il a parcouru toute la nuit. Des souvenirs de la nuit lui reviennent en découvrant à nouveau ces tatouages sur la clavicule, avant qu’il ne décide de reporter son attention à Julian, rayonnant d’un sourire qu’il ne saurait décrire.

Tandis que Julian le rejoint un instant et disparaît de son champ de vision pour ouvrir la fenêtre, à en déduire par les bruits, Mohamed quant à lui il se décide enfin à boire son verre d’eau pour le déposer sur la bibliothèque à côté du lit une fois vide. En parlant de bruit, c’est la vibration étouffée de son téléphone qui lui donne des frissons. Hum. You have a call. Ce même téléphone qui apparaît comme par magie devant lui, lorsque Julian s’est dangereusement rapproché de lui pour lui rendre son appareil, l’envoûtant un peu plus. Plongeant ses yeux tombants de fatigue dans ceux de l’Américain, il reste figé le temps de quelques vibrations avant de verrouiller naturellement le combiné, faisant taire ce dernier, ignorant ainsi l’appel de Sasha. Peut-être va-t-il déclencher la colère du Dragon avec ce silence Radio. Dire qu’il espérait qu’elle l’appelle et qu’il vient délibérément de l’ignorer. A quoi pense-t-il ? Probablement à ce visage et ce corps, assez proche de lui pour lui faire perdre la tête. Des restes de la veille ? Non. Il n’a pas consommé de drogues hier… A moins que ce type soit une drogue à part entière, ce qui ne l’étonnerait guère compte tenu de la réaction incompréhensible de son corps face au contact de sa peau contre la sienne. Décharge électrique qui remonte le long de sa colonne vertébrale… Il a encore le téléphone en main lorsque Julian brise le silence pour parler de Sasha. Il a probablement vu la photo lors de l’appel…

Hein qu- ?   Se surprend-il alors à dire avant de préciser d’un air plus que surpris. "She" ?  Et l’explication vient sans attendre. De toute façon, Julian venait délibérément de se griller devant Mohamed. Le Français est probablement le seul de son entourage à interagir avec la Drag Queen sur le ton de la plaisanterie en l’appelant « Mec ». Quiconque aurait pu dire « il » à moins de ne connaître Sasha… Et c’est d’ailleurs ce que Julian avoue, laissant le visage de Momo se décomposer petit à petit, le forçant à baisser les yeux et couper le contact. But anyway, that’s not the point. I think she’s worried for you. Pris au dépourvu, il ne sait pas s’il doit s’énerver ou pleurer. Il ressent cette petite dose d’amertume qu’il n’a jamais connu auparavant, une déception indescriptible. Sasha connait ce type ?  I mean, you could call her back and tell her you want to stay. Il n’entend qu’à moitié. A l’instant où Julian rompt le contact physique pour se lever, le français a déverrouiller son téléphone pour insulter son meilleur ami. Ses doigts sont tellement rapides que les messages sont presque instantanés. Mange… tes… morts… petit batard va. Il relève la tête, l’air de rien, innocent comme jamais avant de répondre naturellement à Julian avec un sourire sorti de nulle part en l’entendant préparer ce qui lui ressemble à un petit déjeuner improvisé. Mohamed continue alors de pianoter, manque d’hurler et de manger son téléphone devant les explications insuffisantes de Sasha, oubliant un instant l’endroit dans lequel il est et ce garçon qui se démène pour s’assurer que le petit Français se décidera enfin à rester plutôt que de rejoindre son meilleur ami. Meilleur ami avec qui il n’arrive même pas à finir sa phrase, préférant marteler ses touches, manquant de pleurer de frustration soudainement.

Nardinamouk. On en est là ? Pute borgne va.   Simple murmure douloureux, il appuie sur chaque syllabe en s’adressant cette fois directement à son téléphone qu’il laisse retomber à côté de lui. L’effort est considérable pour ne pas s’enfouir dans l’oreiller pour hurler. Il pince ses lèvres, ravalant cette sensation qui semble monter au point de lui donner cette impression qu’il va pleurer – comme dans 90% des cas où il se sent impuissant comme maintenant -, incapable de cacher cette frustration qui a pris possession de son corps. « Je pouvais pas savoir hein ».  De tous les mecs sur terre, il a fallu qu’elle… Ses pensées sont confuses, mais il parvient tout de même à relever la tête pour gratifier à nouveau Julian d’un sourire attristé en attrapant le paquet de Twinkie qu’il lui envoie. Impossible. Julian ne pouvait pas savoir pour sûr. Aux yeux du Français, Julian est un être particulièrement innocent. Regardez-le se rapprocher avec ces petits trucs à manger, au petit soin d’un sombre idiot qu’il connaît à peine. A cette simple pensée, il laisse échapper un petit rire, entre la gêne et l’amusement. C’est bien la première fois qu’on s’inquiète sur son sort un lendemain de soirée et de baise, pense-t-il. Il ne sait pas vraiment pourquoi la jalousie le plante de la sorte, comme s’il souhaitait avoir une sorte d’exclusivité sur Julian. Ce n’est pourtant pas comme si Sasha l’avait trahi ? Si ?

What is it ? Can we really eat these ?  Plaisante-t-il en récupérant le paquet de Terry’s afin d’aider un peu le pauvre garçon. Une fois son mug en mains, celles-ci viennent englober ce dernier, cherchant à réchauffer le bout de ses doigts. Son regard se perd un instant vers la table contre laquelle il s’était cogné précédemment et, sans vraiment réfléchir, les mots franchissent ses lèvres sans crier gare. How well do you know Sasha ? Pourquoi est-ce que cette question l’obsède depuis quelques minutes ? Merde. Soupire-t-il en tournant la tête pour déposer la tasse à côté de son verre, incapable de boire quoique ce soit tout de suite. Les mots n’étaient pas seulement dans sa tête. Malheur. Son regard croise celui de Julian, et sans savoir pourquoi, Mohamed ne peut s’empêcher de rire bêtement à sa propre bêtise. Immédiatement, par peur d’offusquer cet inconnu qu’il semblait vouloir fuir au réveil, il enchaîne. I mean. Sorry. Nerveusement, il vient attraper un morceau de Terry’s. Not my business tho.   Peu convaincu par ses propres paroles et sentant à nouveau ses oreilles chauffer en même temps que son cœur s’affole, le Frenchie ne peut s’empêcher de fixer Julian, et principalement ces lèvres qui semblent l’appeler un peu plus fort à chaque seconde qui passe. Sans vraiment le réaliser, il avait pivoté, de sorte à faire face à l'Américain, pliant l'une de ses jambes sur le lit, l'autre pendant encore dans le vide. Plutôt que de répondre à l’appel, la seule solution qu’il trouve, c’est la fuite. Instinctivement, ses doigts viennent coincer le morceau d’orange au chocolat entre les dents de Julian lorsqu’il s’apprête à ouvrir la bouche.  Eat. Let me see if it’s edible. Oui, Julian est littéralement un crash test. Ni plus, ni moins.
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Julian Miller
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e5e95b3d26b24ce17555b0b6272489ca9bedeef

Identité : 22 ans, née un 30 septembre à Liverpool, au Royaume-Uni, si on pourrait le prendre pour un British pur roast-beef à cause de son accent, il est en réalité à 100% américain originaire de New York.

Activité : danseur et chorégraphe hip hop, il a dansé pendant des années malgré son jeune âge sur les scènes du monde entier (New York, Sidney, Hong Kong, Milan, Shangai, Genève…) et travaille avec divers artistes mondialement reconnus : Tom Jones, Ricky Martin, Eros Ramazzotti, entre autres.

Statut : Julian a toujours assumé son homosexualité et n'a jamais eu à subir les discriminations de la société, cependant il reste célibataire depuis qu'il a perdu celui qu'il qualifiait à l'époque comme l'homme de sa vie. Elle est bien loin, cette période. Il a depuis quelques temps fait son deuil, deuil un peu forcé car déclenché par la rencontre d'un petit angelot illuminé de lumière rencontré un soir au hasard et qu'il n'arrive pas à se sortir de la tête.

Logement : vagabond

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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyJeu 19 Mar - 23:12
Everybody rock your body
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Alors que Julian a la tête enfouie dans les placards, il entend vaguement derrière lui des marmonnements indistincts auxquels il ne comprend pas grand-chose. Non seulement il a un peu du mal à entendre le jeune homme mais dès qu’il tend l’oreille, il s’aperçoit alors que ça ne ressemble en rien à de l’anglais. Vu l’accent, il en déduit que c’est du français et par l’intonation, que Mohamed est très mécontent, mais il n’ose pas se tourner pour constater de ses affirmations. Le français doit probablement se parler à lui-même en répondant aux messages de Sasha et il sait qu’il ne serait pas à sa place en posant plus de questions. Certes, il connaît la drag queen, et à présent Mohamed, mais pas suffisamment pour se mêler de leurs affaires, qui sont de celles qui ne le regardent en rien. Néanmoins, il ne peut s’empêcher de comprendre un mot. Pute. Il ne se rappelle plus exactement des raisons qui l’ont poussé à connaître ce mot, mais il s’en rappelle, venant de la bouche de Sasha. Sans pour autant faire la moindre remarque, le danseur se contente de retrouver les trésors enfouis avant de rejoindre Mohamed dans le lit. What do you mean can we really eat these? Of course! These are the best. I’m addicted. Try one.

Il a à peine le temps de s’installer sur le lit à côté de son invité, prenant soin de ne pas faire déborder sa tasse de café sur les draps, que ce dernier lui assène une question à laquelle il ne s’attendait pas. Il ne peut s’empêcher de froncer les sourcils. Mh? How well? Le temps que la question fasse du sens dans son esprit — car il est évident pour lui que Sasha et lui ne sont que des amis et que rien ne pourrait se passer entre eux —, Mohamed semble se rétracter. Merde. Le mot le fait sourire contre son gré. Ça, il connaît. Merde. Le mot préféré des français, apparemment. Combien de fois l’a-t-il entendu, venant de la bouche des élèves de ses workshops donnés à Paris ou à Marseille ou même de Sasha. Il ne s’en rappelle plus. Mais à présent, il aime à penser qu’il maitrise parfaitement le «merde » à la française. I mean, it’s just— Julian aimerait réellement lui expliquer qu’il ne connait pas la drag queen plus que ça. Ils sont amis, certes, mais pas les meilleurs amis du monde. Il ne l’a pas vue depuis des lustres, d’ailleurs, car elle n’a plus besoin de lui pour les chorégraphies, pour le moment. Tous ces mots qu’il prépare pour rassurer Mohamed — il ne sait d’ailleurs pas d’où lui vient cette envie de le rassurer autant, alors qu’il le connaît encore moins et que, s’il ne fait pas quelque chose très vite, il est sûr de ne jamais le revoir —, il ne peut que les étouffer car à nouveau interrompu par le jeune homme nerveux. Cette fois, il sourit doucement et baisse les yeux. Julian n’est pas du genre à faire des vagues. Si Mohamed ne veut pas parler, pour le moment, ce n’est pas lui qui va le forcer. Il dépose ainsi sa propre tasse sur le meuble à côté de lui. Lentement mais sûrement, il se penche toujours plus contre l’autre garçon. Comme deux aimants, ils ne peuvent s’empêcher de s’attirer. Constamment.

Persuadé de pouvoir atteindre ces lèvres tant convoitées, ces lèvres qui font battre son cœur plus fort et rougir ses joues, Julian ne voit pas l’obstacle arriver. Mmhpf. Le chocolat a atterri directement entre ses dents, le prenant de court et l’empêchant ainsi de parler. Décidément, se dit-il en avalant le chocolat. L’attitude de Mohamed est à la fois intrigante et amusante. Il n’est pas offensé le moins du monde, au contraire, le jeune homme en est presque attendrissant. Comme s’il était jaloux. Cette pensée fait tilter Julian. Non, ça ne peut pas être ça. Il ne peut pas être jaloux alors qu’ils ne se connaissent même pas. Ce n’est pas possible. Clignant plusieurs fois des yeux tandis que cette idée s’installe petit à petit comme une évidence. Après tout, même si ça lui paraît impossible, ça ne peut être que ça, si on y regarde bien. Et Julian ne peut empêcher ce sentiment qui tiraille sa poitrine. Il veut absolument le rassurer, lui dire que ce n’est rien. Qu’il n’y a rien et qu’il n’y aura jamais rien. Alors, sans trop réfléchir, il prend la parole avant que Mohamed puisse l’étouffer avec un Twinkies, cette fois. When she arrived in the US, she hired me to choreograph her new show so we’ve been working together for six months or something. I don’t know if you could say I know her well but to me, she’s a friend at least.

Le danseur ne peut pas être plus honnête que ça, mais il n’ose pas insister en disant qu’il ne pourra jamais rien arriver entre Sasha et lui. Et s’il se méprenait complètement sur les intentions du jeune homme ? Et si Mohamed n’était pas du tout jaloux ? Alors, il passerait sans doute pour un psychopathe ou quelque chose de la sorte. Why? Why did you ask? s’enquiert-il curieusement, penchant la tête sur le côté.

Nothing happened between us, if that’s what you’re worried about. She’s just a friend and I could never see her as anything else. Au diable, passer pour un psychopathe, lui hurle son subconscient qui vient de pousser ces mots hors de sa bouche sans que sa raison puisse les retenir, alors que, quelques secondes plus tôt, il n’osait pas lui parler de tout ça. Pourtant, un sentiment beaucoup plus fort que lui, qu’il est incapable de contrôler, l’a poussé à parler pour clarifier les choses. Peut-être la peur de perdre ce garçon qui, pour la première fois depuis plusieurs années, est capable de le faire se sentir serein et paisible, et rien d’autre. Rien d’autre qui le hante, qui rôde dans les ténèbres de son esprit, n’attendant qu’un moment d’inattention pour se jeter sur la proie qu’est Julian. Rien de tout ça avec Mohamed. She’s not the one I want to get to know more, murmure-t-il alors, tandis qu’ils se rapprochent à nouveau irrémédiablement.

Cette fois, il compte bien empêcher Mohamed de fuir ou de changer de sujet. Déposant une main délicate sur sa joue, abandonnant peut-être temporairement l’idée de manger ou boire quoi que ce soit, Julian s’incline vers lui en souriant, de son sourire habituellement doux et rassurant. Stop thinking. Mots soufflés tout près du but. Leurs lèvres s’effleurent, d’abord timidement à la lumière du jour, mais finissent, après un court ballet à se tourner autour, par se trouver en un baiser tendre et doux initié sans gêne par Julian qui tient Mohamed délicatement du bout des doigts. Le baiser ne se prétend pas passionné, ni fougueux, ni même trop inquisiteur. Il reste innocent et doux, comme une caresse. Pourtant, l’américain sent son cœur s’emballer avant que les papillons se calment lentement, comme apaisé par le contact chaleureux de leurs peaux l’une contre l’autre. Il ne peut s’empêcher de lâcher un petit soupire de bien-être avant de s’écarter, de quelques millimètres. Détournant quelques instant son regard, il plonge la main dans le paquet de Terry’s à son tour et en sort un chocolat qu’il porte à ses lèvres avant de tendre en direction de Mohamed, une lueur taquine brillant dans son regard.

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Identité : Cela fait 21 ans qu'il ère sur terre. De parents Algériens, il est de nationalité française de part son droit du sol et aussi dû au fait qu'il n'est jamais allé en Algérie et qu'il n'y ira probablement jamais rendre visite à papy-mamie.

Activité : Mannequin occasionnel, il encaisse des gros cachets grâce à son réseau qui se développe petit à petit. Ambassadeur de la marque Streetwear MAD St., développé par son ami et frère de longue date. C'est toujours la même galère. Il ne sait pas trop quoi faire, mais ses contacts lui pondent des opportunités en or.

Statut : C'est là la grande question que tout le monde se pose en regardant Mohamed. A t-il seulement réellement connu l'amour au moins une fois dans sa vie ? Probablement, même s'il n'explique cela que par une certaine attirance, une attraction parfois même malsaine qui lui fait perdre la tête. Aussi froid que la pierre lorsqu'il est question d'exprimer ses sentiments, Mohamed est pourtant un garçon en quête continuelle d'attention. Il vagabonde, sans savoir s'il peut réellement s'attacher à une quelconque entité, probablement trop terrifié à l'idée de se livrer totalement au premier venu. Il ne semble s’intéresser à personne et ne regarde personne. "Éternel célibataire" pour ses proches. C'est une coquille vide, illisible... Difficile de se caser pour lui quand on assume ni sa sexualité, ni sa propre personne... Pourtant, elle existe, cette âme qui lui fait perdre les pédales lorsqu'il fragilise ce mur derrière lequel il se cache depuis des années. Elle n'attends que lui, mais encore faut-il qu'il retire ses œillères pour pouvoir enfin contempler la pureté de ces sentiments envers lui.

Logement : Il n'a pas vraiment d'appartement. Mohamed, fidèle à lui-même et se terrant dans ce confort qu'il s'est trouvé il y a de ça quelques années à Paris, n'a pas de "location" à proprement parler. Parfois, on le retrouver à Manhattan, chez Moussa et Dianeba, ses amis, sa famille. Parfois, il est chez Sasha, ou encore, on peut le trouver chez un autre de ses contacts - sauf que cette fois il n'a pas besoin de se vendre pour vivre.

Bon à savoir : Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e652b92e1d1fade352c5fd47f73d2b90d3c9c75

Mohamed est français d'origine algérienne son père est décédé quand il avait 6 ans Il a une petite soeur, Rabia et un petit frère, Redouane Mohamed a grandit dans une cité jusqu'à ses 11 ans Il déteste parler de son passé C'est un gamin instable qui fait toujours les mauvais choix Il a peur de l'attachement Enfant, il a été abusé par son oncle pendant de nombreuses années Il a quelques cicatrices qui peuvent attester de son enfance chaotique : quelques brûlures de cigarettes à l'arrière de la nuque et derrière les oreilles (souvenir de son oncle) une entaille sur son avant bras, vers le coude (tentative désespérée d'en finir adolescent). L'aide sociale à l'enfance l'a placé après qu'il ait été passé à tabac - côtes cassé, bleus, hématomes en 2010 Mohamed a été placé en famille d'accueil dans les Yvelines auprès de Moussa et Dianeba Il n'a pas de diplôme A 18 ans, il est parti de son plein gré Mohamed n'a aucun mal à vivre dans la rue Il a consommé toute sortes de substances à cette époque et proposait son corps contre un toit Il connait toujours plein de monde, sauf à New York Mohamed s'est juré qu'il s'en sortirait Il a arrêté son suivi psy en venant à NYC Il ne supporte pas être touché par une femme Sasha est l'exception car il la considère comme un homme Il est mannequin grace à des opportunités offertes par son réseau Mohamed ne sait pas se poser Il ne boit pas car il a tendance à se noyer dans l'alcool quand il commence Mohamed plaisante toujours car il a peur d'être sérieux Instable = totalement, s'il pète un plomb, il ne répond plus de lui-même il a appris la magie auprès d'une connaissance à Paris Il sait danser avec des talons (cc merci Sasha) Il a emménagé en 2019 avec Sasha à Paris Il ne supporte pas qu'on l'abandonne
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyVen 20 Mar - 21:53
Everybody rock your body
@Julian Miller & Mohamed Sayah

N’est-il pas de ceux qui s’éclipsent généralement avant que l’autre se réveille ? De ceux qui ne vont pas chercher à vraiment discuter ? Si. Il l’était, jusqu’à hier soir. Jusqu’à ce matin. Jusqu’à rencontrer Julian. Qui était-il pour faire un tel interrogatoire ? Un flic ? Sa mère ? Son mec ? Lorsque cette idée lui vient à l’esprit, Mohamed panique à moitié. Bien que sa peau soit basanée, si Julian porte un minimum d’attention, il pourra voir ses joues rougir légèrement. Bon dieu. Si Momo pouvait se cacher indéfiniment sous la couette, il le ferait. Tout ça ne le lui ressemble en rien. Les questions, l’intérêt qu’il porte à Julian, cette jalousie envers Sasha, le fait de rester plus longtemps que prévu…

Balayant ces pensées en secouant la tête, il ne peut s’empêcher d’essayer de se justifier lorsque Julian est contraint de s’expliquer. Nothing happened between us, if that’s what you’re worried about. She’s just a friend and I could never see her as anything else. That’s not- Mensonges. Momo est dans l’incapacité totale de donner une justification quelconque pour perdre cette sensation un peu honteuse d’avoir posé une question aussi indiscrète. Ce n’est pas ce qu’il voulait dire. Bien sûr que si.  S’attarder ici n’est pas bon pour le petit Français. Peut-être serait-il temps pour Mohamed de prendre les jambes à son cou et s’enfuir loin, très loin… Mais trop tard. Julian s’est rapproché de lui, lui coupant l’herbe sous le pied.

She’s not the one I want to get to know more. En reprenant contact avec ces iris noisette qui n’ont pas cessé de le regarder depuis tout à l’heure. Ces mêmes iris qui, petit à petit, l’attirent, d’une manière qu’il ne saurait expliquer. Julian est près. Si Mohamed fait un mouvement un tant soit peu brusque, il risque (sans nul doute) de lui mettre un coup de tête. Figé, le simple contact de sa paume sur sa joue a le don de le faire de nouveau frissonner, comme la veille... Et surtout, comme cette nuit avec ces bribes de souvenirs qui viennent secouer son esprit encore groggy.Stop thinking.

Pas le temps de réagir. Il ne peut pas ne pas le voir se rapprocher. Il lui faut agir et vite. Impossible. Voilà que, d’une manière ou une autre, Mohamed se retrouve totalement tétanisé en sentant simplement ses lèvres effleurer les siennes. La tendresse, la douceur, ce n’est pas sa tasse de thé quand il est sobre – ou quand il décuve. Depuis toujours, Momo n’a jamais été capable de réagir convenablement à ces gestes d’affection lorsque son cerveau est en capacité de penser par lui-même. Sentant son propre souffle ricocher contre la peau de Julian, il n’a d’autre choix que de retenir sa respiration.

Puis, vient l’explosion de sensation lorsque leurs lèvres se retrouvent. Ces émotions qui s’entrechoquent dans son estomac et soulèvent son cœur avec une puissance qu’il n’aurait pût imaginer… Parce que c’est peut-être la première fois qu’il prend le temps d’écouter les sentiments dictés par son cœur et non par sa petite tête remplie de souvenirs douloureux. Lui qui est toujours dans le contrôle de soi… Lui qui s’est toujours plaint auprès de ses proches au sujet de cette équation vide que représentait « l’amour » à ses yeux…

Sa main s’était doucement posée sur celle de Julian, probablement avec l’intention de l’écarter avant que son cœur n’en demande davantage. Lorsque ce dernier s’écarte, elle retombe amèrement contre son corps, n’ayant été capable de le retenir. Le temps que l’Américain se retourne pour attraper un nouveau morceau de chocolat, Mohamed expire longuement, aussi discrètement que possible, avant de porter une main nerveuse sur sa poitrine. Il n’a pas besoin de poser complètement sa paume sur sa peau pour sentir son pouls exploser des records. Finalement, elle ne restera que quelques secondes devant son tatouage, avant de glisser lentement dans son cou qu’il englobe de sa paume, se calant sur sa jugulaire, touchant du bout des doigts les cicatrices derrière ses oreilles. Position de confort avec cette migraine qui, petit à petit, s’atténue grâce au médicament. Son pouce, encore libre, est en train de jouer avec sa propre pomme d’Adam lorsque Julian pivote pour lui faire de nouveau face, Terry’s entre les dents.

Il n’est pas doué avec les relations humaines… C’est un peu nouveau pour lui. Mohamed ne comprend pas tout de suite ce qu’attend le garçon de lui. Peut-être veut-il lui prouver que c’est comestible ? Ou alors il lui tend pour qu’il le mange. Son cœur s’apaise tranquillement tandis que sa main libre vient attraper cette friandise, la portant à sa bouche pour croquer un petit morceau histoire de goûter. Cependant, ce n’est pas long avant que Momo marque littéralement un stop en comprenant l’intention initiale de Julian de lui donner la becqué.

Oh my god I’m so sorry ! Hhhg... I – I’m such an idiot. Cette main réconfortante nichée dans son cou vient alors remonter pour frotter ce visage rouge, couvert une fois de plus de honte. Il soupire d’exaspération devant sa propre bêtise avant de laisser retomber son bras contre son corps. Sorry I’m not really used to that kind of shit. I – To be honest with you, I’m used to just leaving before breakfast.

Comme un enfant pris sur le fait accompli, il baisse les yeux, trouvant un point d’encrage sur les tatouages de Julian repéré plus tôt sur sa clavicule. Un quart de seconde plus tard, il pivote brutalement, coinçant entre ses dents le morceau de chocolat pour tâtonner et trouver son téléphone. Presque aussitôt, il fait de nouveau face à Julian, mais prend le temps de déverrouiller son appareil et d’ouvrir une nouvelle feuille de contact pour tendre son combiné au chorégraphe. En relevant la tête, il réalise qu’il n’a pas pour autant réduit la distance qui les séparait. Avant de se mettre à baver, il croque enfin dans ce morceau de chocolat qu’il avait gardé en bouche et réceptionne le morceau restant de sa main libre, tout en justifiant sa démarche auprès de Julian. Do you mind … Dieu. Comme c’est embarrassant de demander le numéro de quelqu’un qui lui plait… Mais de la sorte, il parviendra à se souvenir d’une manière ou d’une autre de son prénom… Car non, le prénom de cet inconnu reste encore introuvable dans cette mémoire défaillante. Cherchant un moyen de trouver le courage de finir sa demande, Mohamed se contentera de coincer le restant du chocolat au fond de sa bouche avant de dire simplement, les oreilles en feu.

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D.C : Sasha De Lorenzi & Casey Reyes

Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e5e95b3d26b24ce17555b0b6272489ca9bedeef

Identité : 22 ans, née un 30 septembre à Liverpool, au Royaume-Uni, si on pourrait le prendre pour un British pur roast-beef à cause de son accent, il est en réalité à 100% américain originaire de New York.

Activité : danseur et chorégraphe hip hop, il a dansé pendant des années malgré son jeune âge sur les scènes du monde entier (New York, Sidney, Hong Kong, Milan, Shangai, Genève…) et travaille avec divers artistes mondialement reconnus : Tom Jones, Ricky Martin, Eros Ramazzotti, entre autres.

Statut : Julian a toujours assumé son homosexualité et n'a jamais eu à subir les discriminations de la société, cependant il reste célibataire depuis qu'il a perdu celui qu'il qualifiait à l'époque comme l'homme de sa vie. Elle est bien loin, cette période. Il a depuis quelques temps fait son deuil, deuil un peu forcé car déclenché par la rencontre d'un petit angelot illuminé de lumière rencontré un soir au hasard et qu'il n'arrive pas à se sortir de la tête.

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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyDim 22 Mar - 1:18
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@Mohamed Sayah & Julian Miller

Il va sans dire que Julian ne s’attendait pas à un tel retournement de situation. Les joues rouges et le cœur battant, il s’est penché vers Mohamed avec la tranche de chocolat à l’orange entre les dents. C’est la première fois qu’il fait ce genre de choses, qu’il se montre si romantique et si cheesy. Il n’a pas trop l’habitude mais il est sûr et certain que n’importe qui comprendrait où il veut en venir. Et puis, il se dit qu’il voit toujours ce geste dans les films à l’eau de rose que sa mère aime regarder juste avant que la scène ne s’oriente sur quelque chose de beaucoup plus intime. L’innocence de Julian sur certains points lui hurle que si ça marche dans les films, ça marche sûrement dans la vraie vie. Ainsi, il est plutôt serein dans ses gestes, jusqu’à ce que ce soit des doigts beaucoup plus ferment qui attrapent le morceau de chocolat et le lui enlève de la bouche. Surpris, il a un bref mouvement de recul pour se redresser et, incapable de prononcer le moindre mot sous le choc, il dévisage Mohamed qui semble trouver le geste parfaitement normal. But… C’est tout ce qu’il trouve à rétorquer, comme un enfant qu’on vient de priver de son jouet favori. Sur le moment, il n’a pas le réflexe de rassurer Mohamed car le geste qu’il a eu était trop improbable pour qu’il ait pu l’anticiper, cependant, l’étonnement fait rapidement place au rire.

No, no, you’re fine! s’exclame-t-il en secouant les mains devant lui. Il rit de plus belle car la réalisation soudaine que l’acte de Mohamed était aussi mignon qu’hilarant le saisit aux tripes. Par réflexe, il tend les mains pour les déposer sur le bras du français pour retrouver un contact doux et tendre avec sa peau. Si beaucoup auraient pu se vexer de n’avoir pas été compris, pour Julian, ce n’est pas grand-chose. Après tout, c’est beaucoup plus drôle que c’en est vexant. Il ne rit pas pour se moquer mais parce qu’il le trouve bien trop attendrissant pour rester de marbre face à lui. Tous deux sont si maladroits qu’on dirait que le destin les a poussés dans les bras l’un de l’autre après avoir décidé qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Son rire se rassérène lentement. In that case, I’m glad you didn't leave before breakfast. You ate something, now it’s too late to vanish. Son sourire est toujours joueur mais ces mots n’ont jamais été plus sincères. Pourtant, il le comprend. Lui aussi a l’habitude de se dérober avant le petit déjeuner, si tant est qu’il passe une nuit entière chez ses conquêtes. Et s’il les ramène chez lui, il s’assure de les virer avant l’aube, portant peu d’intérêt à savoir s’ils le prennent pour un connard fini. Mais quelque chose en lui fait qu’il se sent terrifié à l’idée de voir ce type-là partir, comme s’il avait quelque chose de plus que Julian avait encore à découvrir. Don’t work yourself up. I’m not used to any of this either.

Le regard de Julian suit celui de Mohamed et tombe sur son tatouage. La Lune et le Soleil, l’ombre et la lumière, symbole des obstacles rencontrés dans sa vie, obstacles qu’il veut laisser derrière lui mais ne surtout pas oublier car ils ont contribué à forger la personne qu’il est devenu et l’adulte qu’il deviendra de plus en plus. D’une main distraite, tandis qu’il suit des yeux les moindres faits et gestes du français, il effleure les lignes fines du Soleil. Une petite lueur d’espoir se rallume en lui lorsqu’il le voit coincer le morceau de chocolat entre ses dents mais celle-ci n’est que de courte durée. Le voir aussi fébrile dans tous ses mouvements fait sourire Julian qui se sent beaucoup plus apaisé — peut-être parce qu’il a la chance d’être chez lui, ce qui n’est pas le cas de Mohamed, et qu’être dans un environnement connu l’aide à être plus à l’aise. Ses yeux se posent sur le téléphone. Il sourit bêtement tandis que son cœur accélère la cadence. I don’t. En réalité, il s’en serait voulu de laisser le jeune homme partir sans avoir son numéro. Il note alors son prénom dans la nouveau contact créé, suivi d’un petit emoji de chocolat, puis entre son téléphone et sauvegarde. You don’t have to explain yourself to me, ajoute-t-il, toujours sans lui rendre le telephone qu’il garde dévérouillé d’un doigt sur l’écran tactile. Il compose alors son numéro sur le téléphone de Mohamed puis guette du coin de l’œil son propre téléphone sur le meuble à côté du lit. Lorsqu’il le voit enfin sonner, il raccroche et daigne enfin rendre le téléphone à son propriétaire.

Now, I have your phone number too. So just a fair warning that if you don’t call me, I will. S’il a l’air de rigoler, il ne plaisante pas en réalité. Pourquoi ne veut-il pas perdre le jeune homme de vue ? Il n’en sait foutrement rien à part qu’il se sent bien avec lui et c’est un sentiment si rare et si précieux qu’il refuse de le laisser s’échapper entre ses doigts. Il s’accroche à cet espoir tel un désespéré et ne compte pas lâcher prise. Ses yeux le ne quitte pas une seule seconde et il les baisse lentement sur ses lèvres, y repérant alors quelques infimes traces de chocolat — et puis même si elles n’y sont pas, ces traces, qu’importe. Dans un doux élan, il se penche pour lui voler un baiser, laissant sa langue s’attarder discrètement sur ces lèvres si tendres.

Il sent une lente chaleur croitre en lui, tel un brasier, mais aussi Mohamed toujours tendu bien qu’il essaye à tout prix de le rassurer. Hey, relax. No one is making any of this awkward. Il se tourne alors brièvement pour attraper un des deux mugs que ni l’un ni l’autre n’a entamé et le tend au jeune garçon. Drink and eat anything you want. We’re just having breakfast and it doesn’t mean anything else, alright? Et pourtant, il ne peut s’empêcher de se dire que si Mohamed reste au moins jusqu’à avoir fini son café, ça voudra dire qu’il y aura peut-être une suite potentielle à cette rencontre comme sortie d’un rêve.

S’asseyant un peu plus confortablement dans son lit, il cale son dos contre le meuble en bois. Alexa, play a relaxing playlist, fait-il, sensiblement dans le vent jusqu’à ce que sa demande soit accueillie par un petit bip et une affirmation. L’intelligence artificielle lance alors la playlist demandée, fond sonore dont le but est de les aider à se détendre. Une petite musique d’ambiance n’a jamais fait de mal à personne. De plus, le danseur vit constamment en musique. So, I know that you’re French… That you don’t carry any explosives around. Il s’interrompt pour étouffer un petit rire moqueur. And that your name is Mohamed… Tell me something else I should know about you. Comme un peu intimidé par sa propre franchise, Julian prend une gorgée de café à la suite de ces mots et reste cache partiellement derrière la tasse.

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Mohamed Sayah
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian Tumblr_pvu0pjkfY21vakf4uo3_540

Identité : Cela fait 21 ans qu'il ère sur terre. De parents Algériens, il est de nationalité française de part son droit du sol et aussi dû au fait qu'il n'est jamais allé en Algérie et qu'il n'y ira probablement jamais rendre visite à papy-mamie.

Activité : Mannequin occasionnel, il encaisse des gros cachets grâce à son réseau qui se développe petit à petit. Ambassadeur de la marque Streetwear MAD St., développé par son ami et frère de longue date. C'est toujours la même galère. Il ne sait pas trop quoi faire, mais ses contacts lui pondent des opportunités en or.

Statut : C'est là la grande question que tout le monde se pose en regardant Mohamed. A t-il seulement réellement connu l'amour au moins une fois dans sa vie ? Probablement, même s'il n'explique cela que par une certaine attirance, une attraction parfois même malsaine qui lui fait perdre la tête. Aussi froid que la pierre lorsqu'il est question d'exprimer ses sentiments, Mohamed est pourtant un garçon en quête continuelle d'attention. Il vagabonde, sans savoir s'il peut réellement s'attacher à une quelconque entité, probablement trop terrifié à l'idée de se livrer totalement au premier venu. Il ne semble s’intéresser à personne et ne regarde personne. "Éternel célibataire" pour ses proches. C'est une coquille vide, illisible... Difficile de se caser pour lui quand on assume ni sa sexualité, ni sa propre personne... Pourtant, elle existe, cette âme qui lui fait perdre les pédales lorsqu'il fragilise ce mur derrière lequel il se cache depuis des années. Elle n'attends que lui, mais encore faut-il qu'il retire ses œillères pour pouvoir enfin contempler la pureté de ces sentiments envers lui.

Logement : Il n'a pas vraiment d'appartement. Mohamed, fidèle à lui-même et se terrant dans ce confort qu'il s'est trouvé il y a de ça quelques années à Paris, n'a pas de "location" à proprement parler. Parfois, on le retrouver à Manhattan, chez Moussa et Dianeba, ses amis, sa famille. Parfois, il est chez Sasha, ou encore, on peut le trouver chez un autre de ses contacts - sauf que cette fois il n'a pas besoin de se vendre pour vivre.

Bon à savoir : Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e652b92e1d1fade352c5fd47f73d2b90d3c9c75

Mohamed est français d'origine algérienne son père est décédé quand il avait 6 ans Il a une petite soeur, Rabia et un petit frère, Redouane Mohamed a grandit dans une cité jusqu'à ses 11 ans Il déteste parler de son passé C'est un gamin instable qui fait toujours les mauvais choix Il a peur de l'attachement Enfant, il a été abusé par son oncle pendant de nombreuses années Il a quelques cicatrices qui peuvent attester de son enfance chaotique : quelques brûlures de cigarettes à l'arrière de la nuque et derrière les oreilles (souvenir de son oncle) une entaille sur son avant bras, vers le coude (tentative désespérée d'en finir adolescent). L'aide sociale à l'enfance l'a placé après qu'il ait été passé à tabac - côtes cassé, bleus, hématomes en 2010 Mohamed a été placé en famille d'accueil dans les Yvelines auprès de Moussa et Dianeba Il n'a pas de diplôme A 18 ans, il est parti de son plein gré Mohamed n'a aucun mal à vivre dans la rue Il a consommé toute sortes de substances à cette époque et proposait son corps contre un toit Il connait toujours plein de monde, sauf à New York Mohamed s'est juré qu'il s'en sortirait Il a arrêté son suivi psy en venant à NYC Il ne supporte pas être touché par une femme Sasha est l'exception car il la considère comme un homme Il est mannequin grace à des opportunités offertes par son réseau Mohamed ne sait pas se poser Il ne boit pas car il a tendance à se noyer dans l'alcool quand il commence Mohamed plaisante toujours car il a peur d'être sérieux Instable = totalement, s'il pète un plomb, il ne répond plus de lui-même il a appris la magie auprès d'une connaissance à Paris Il sait danser avec des talons (cc merci Sasha) Il a emménagé en 2019 avec Sasha à Paris Il ne supporte pas qu'on l'abandonne
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyDim 22 Mar - 21:04
Everybody rock your body
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Mohamed 1 – Mémoire 0




Julian. C’est le nom qu’il a entraperçu du coin de l’œil, cherchant à se faire discret pour ne pas éveiller un quelconque soupçon sur son blackout partiel. Petit a petit, la pression retombe, pour ne devenir qu’un souvenir.  Inconsciemment, il hausse les épaules lorsque Julian l’averti qu’il l’appellera si jamais il n’a pas de nouvelle de lui. Fair enough. A nouveau, un baiser volé, taquinant un peu plus le pauvre petit cœur incertain du français… Ce dernier qui s’affole une nouvelle fois dans sa cage thoracique, sans avoir réellement eu le temps de s’apaiser depuis que leurs lèvres s’étaient trouvées plus tôt.  C’est comme si Julian lui présentait une friandise avant de la lui retirer juste devant le nez… Probablement pour se venger du coup de la béquée raté, pense alors Mohamed. Une raison suffisant pour lui arracher un petit rire nerveux.

Mug en main, il se réfugie dans la chaleur produite par ce dernier. Drink and eat anything you want. We’re just having breakfast and it doesn’t mean anything else, alright? Ça ne veut rien dire d’autre.  Juste un petit déjeuner. Rien de plus. Bien. Et si cela n’était pas suffisant ? Pour l’instant si. Mohamed porte la tasse à ses lèvres, souffle légèrement avant de prendre une gorgée. Tout cela pourrait lui faire du bien, s’il ne manquait pas un petit détail, un petit quelque chose supplémentaire qui caractérise sa routine matinale habituelle.

Machinalement, il lève les yeux au plafond, afin de regarder la couleur de ce dernier – indicateur naturel d’une potentielle addiction au tabac. A son grand désarroi, Momo est obligé de constater que ce dernier est plus blanc que blanc. Une petite musique d’ambiance commandée par le bouclé vient alors animer les lieux, suffisante pour le mettre à l’aise pour poser sa requête.  Errrr. Julian. Do you mind if I have a cigarette ? Pour appuyer la raison de sa demande, il lève son mug avant de sourire à nouveau, dévoilant son plaisir coupable. Morning Routine. Obtenant l’accord du propriétaire des lieux, Mohamed ne se fait pas prier et s’avance vers Julian rapidement pour déposer derrière lui sa tasse, effleurant à nouveau la peau nue de son bras sans la moindre hésitation. Persuadé que c’est le manque de nicotine qui cause ce qu’il considère comme des bouffées d’angoisses – comment pourrait-il décrire autrement ces papillons dans le ventre – le français se relève quelques instants pour aller chercher son pantalon. Naturellement, il plonge la main dans l’une de ses poches pour en tirer son paquet. En deux trois mouvements, il coince l’objet de sa convoitise entre ses lèvres.

So, I know that you’re French… That you don’t carry any explosives around. Explosifs ? Il fait encore dos à Julian alors qu’il est à moitié accroupi devant le lit, dévoilant l’intégralité de son dos nu le temps d’allumer sa cigarette. Les yeux au ciel devant sa bêtise, Mohamed découvre à nouveau les ravages de la veille, déduisant que cette histoire d’explosifs est probablement en rapport avec les clichés sur les arabes et les terroristes. D’ailleurs, la théorie se confirme lorsque Julian fait le lien avec son prénom. Tell me something else I should know about you. Pivotant pour faire de nouveau face à Julian, il prend le temps de réfléchir quelques secondes à sa question. Quelque chose à savoir sur lui ? Ce n’est pas le genre de chose que Mohamed apprécie – qu’on lui pose des questions sur sa propre personne. Au fond, il se rassure en se disant que ce n’est qu’un moyen quelconque de maintenir une discussion cordiale, plutôt que d’indiscrétion déplacée. Gardant le silence le temps de profiter de cette première bouffée de nicotine libératrice, le garçon vient se rapprocher du meuble et par la même de Julian. Par habitude toujours, Mohamed prend garde à ne pas l’intoxiquer plus que nécessaire avec ce nuage qui se forme autour de lui, comme un bouclier protecteur dans lequel il vient s’englober naturellement.

Something you should know about me … Répète-il inlassablement en tournant la tête pour recrachée la fumée. Automatiquement, a défaut d’avoir un cendrier, Mohamed vient laisser retomber ses cendres dans son verre contenant un fond d’eau… C’est sans compter sa petite main libre qui s’était posée sur l’épaule de Julian quelques secondes, caché derrière sa tasse, un moyen comme un autre de maintenir le contact durant cette pause coupable. … Something you should… Oh ! I know. Ses doigts glissent finalement, s’échappent avant d’attraper la tasse de café qui n’attend que le petit Mohamed. Café – Clope. Le remède par défaut pour les gueules de bois, depuis toujours. Un sourire victorieux, ce sourire que Sasha connait par cœur qui annonce bel et bien une grosse bêtise à venir… Mais un sourire difficile à analyser pour Julian, sans nul doute.

Alexa  - Play Baila Comingo by Dayvi. Il recule, sans pour autant de cesser de tirer lentement sur sa cigarette, ses mots couvrant les premières notes de musique n’annonçant rien de bon.  I can dance. Il rigole doucement tandis que la trompette résonne dans l’appartement. Mohamed ne bouge pas tout de suite, ou du moins pas totalement. Durant les 25 premières secondes, il en profite pour fumer et boire du café, comme si cela allait lui guérir miraculeusement cette migraine atténuée. Momo se surprend même à jeter des regards furtifs à Julian, interloqué par ce changement d’ambiance soudain. Qu’il s’y fasse. Cette musique, c’était l’hymne de Momo en soirée… Et au quotidien, si bien qu’il la connait par cœur au point de gesticuler discrètement en rythme.

Et voilà. La musique qui semble s’arrêter est le top départ pour qu’il commence à se déhancher comme il fait toujours. Bien qu’il soit nu comme un vers et que ses mains soient entravées, il ne s’arrête pas pour autant. Au contraire, la situation est d’autant plus cocasse avec ce sourire idiot qui ne le quitte plus. Avec une attention particulière, il parvient à tourner sur lui-même et bouger ses bras sans renverser quoique ce soit, que ce soit des cendres sur le tapis qui garde ses pieds au chaud, ou bien ce café qu’il sirote à moitié en dansant. Un idiot fini. Pourtant, alors qu’il se déhanche bêtement, ses yeux malicieux viennent trouver Julian jusqu’à ce qu’il soit contraint de tourner sur lui-même. Après avoir tenu un petit moment, Mohamed est contraint de se rapprocher du lit pour mettre les cendres dans son cendrier improvisé… Mais finalement, il se contentera de plonger sa cigarette presque terminée pour libérer sa main qui vient naturellement accompagner son jeu de jambes.

What do you think ? Can you do better than this? Faisant de nouveau face à Julian après avoir bu une nouvelle gorgée de café, il ouvre les bras amusé, l'invitant d'un mouvement de tête... Sans même avoir peur de s'attaquer à un danseur professionnel - probablement parce qu'il l'a oublié à ce moment précis.
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e5e95b3d26b24ce17555b0b6272489ca9bedeef

Identité : 22 ans, née un 30 septembre à Liverpool, au Royaume-Uni, si on pourrait le prendre pour un British pur roast-beef à cause de son accent, il est en réalité à 100% américain originaire de New York.

Activité : danseur et chorégraphe hip hop, il a dansé pendant des années malgré son jeune âge sur les scènes du monde entier (New York, Sidney, Hong Kong, Milan, Shangai, Genève…) et travaille avec divers artistes mondialement reconnus : Tom Jones, Ricky Martin, Eros Ramazzotti, entre autres.

Statut : Julian a toujours assumé son homosexualité et n'a jamais eu à subir les discriminations de la société, cependant il reste célibataire depuis qu'il a perdu celui qu'il qualifiait à l'époque comme l'homme de sa vie. Elle est bien loin, cette période. Il a depuis quelques temps fait son deuil, deuil un peu forcé car déclenché par la rencontre d'un petit angelot illuminé de lumière rencontré un soir au hasard et qu'il n'arrive pas à se sortir de la tête.

Logement : vagabond

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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyMar 24 Mar - 14:15
Everybody rock your body
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Uh, yeah, sure. I don’t mind. Julian hausse les épaules avec un petit sourire en coin. Il n’est pas du tout fumeur régulier, bien qu’il ne dise jamais non à un petit joint de temps en temps, comme l’a prouvé la soirée de la veille, mais n’est pas non plus dérangé par les gens qui fument autour de lui, d’autant plus que la fenêtre de son coin chambre est ouverte et laisse suffisamment passer l’air. La petite brise de printemps le fait frissonner des pieds à la tête mais il se détend tandis que Mohamed cherche quelque chose à lui faire connaître. C’est d’ailleurs étonnant. Julian ne pensait pas qu’il accepterait de se révéler aussi facilement car le jeune homme semblait particulièrement sur la retenue ce matin-là, une fois les effets de l’alcool et de l’adrénaline de la première rencontre passés. Pourtant, il ne semble plus rechigner et même trouver la perspective drôle. Le danseur peut déjà voir une lueur joueuse briller dans ses yeux même s’il ne sourit pas encore. Décroisant les bras pour attraper lui-même sa tasse de café et cacher qu’il est incapable de rester indifférent face au contact avec le garçon, Julian penche un peu la tête sur le côté, un air curieux illuminant tout son visage et éclairant son regard. What are you smiling for? What should I know? Il ne peut pas retenir un petit rire, à la fois nerveux et amusé alors que la curiosité chatouille les coins de ses lèvres.

Lorsque la musique change radicalement de style, il laisse tomber son menton sur sa poitrine et ricane doucement. Oh really, now, you can dance? On this song? Le moins que l’on puisse dire, c’est que le danseur ne s’attendait pas à entendre ce genre de chanson si tôt dans la matinée, comme en témoigne ses yeux soudainement écarquillés tels ceux globuleux d’un poisson. Il n’est en plus pas un grand amateur de Zumba qu’il ne considère pas comme de la danse et là, tout ce qu’il entend, c’est une foutue musique de Zumba. Néanmoins, il joue le jeu. It’s not what you said last night! répond-t-il après avoir pris une petite gorgée de café qui a déjà commencé à refroidir. La vision de Mohamed qui se déhanche sur une musique de samba en buvant et en fumant fait sourire Julian, étrangement attendri par la scène. En réalité, il danse comme quelqu’un qui a l’habitude de ne danser qu’en boite et, là, au milieu du studio, à danser tout seul, à poil et sans éclairage, il ressemble à une anguille qu’on a sorti de l’eau. What are you doing? Impossible de ne pas rigoler à cette vue. Pourtant, malgré tout, il s’aperçoit qu’il n’a qu’une seule envie : le rejoindre. Après tout, au diable la danse. Pour une fois, et pendant quelques instants, il souhaite simplement s’amuser et danser comme lui sans être complètement soûl ou défoncé.

Toutefois, quand Mohamed ouvre les bras dans sa direction, l’invitant clairement à le rejoindre, Julian hésite. Oh come on, really!? Il lui faut beaucoup de self control pour ne pas éclater de rire. Bien sûr qu’il peut faire mieux, mais pas dans un petit vingt mètres carrés encombré de meubles comme celui-ci et de toute façon, il ne voit pas l’intérêt de s’en vanter. Ça n’a jamais été son truc, ça, se vanter de ses talents, alors qu’il le pourrait facilement. Il sait que ça ne lui apporterait rien de bénéfique. Alors, il préfère jouer la carte de l’humour. Se décollant de l’armoire contre laquelle il s’était adossé, il pose sa tasse de café sur sa table de nuit et applaudit. I mean, I am impressed by your performance. Il hoche la tête, ressemblant à un vieux sage à ce moment-là. Pas à pas, il se rapproche de Mohamed, l’air de rien, mains derrière le dos et un sourire malicieux aux lèvres, tel un prédateur prêt à se jeter sur sa proie.

I’ll give this a try, murmure-t-il à l’oreille du jeune garçon lorsqu’il l’atteint enfin. Ses mains se posent tout naturellement sur les hanches de l’autre pour l’entraîner à nouveau sur le rythme cadencé de la musique. Il n’est pas spécialement à l’aise à danser sur ce genre de son, mais il n’y a pas de regards indiscrets pour les espionner et les juger. C’est ce qui le détend le plus. Ça et pouvoir danser à nouveau contre le petit français. Au final, il s’amuse bien, se dit-il mais c’est surtout grâce à la présence de Mohamed. Ils doivent avoir l’air de deux imbéciles heureux sous crack mais peu lui importe. Ils dansent, se déhanchent et se dandinent dans tous les sens jusqu’à ce que la musique diminue puis s’arrête. Julian ne peut pas s’arrêter de rire. Sa main a trouvé celle de Mohamed lorsque le silence est revenu, silence tout à fait relatif car ponctué par les échos du rire de l’américain qui se laisse tomber sur le dos, sur le lit.

Il est essoufflé de rire beaucoup plus que de raison. Julian n’est pas spécialement un garçon qui montre ses sentiments de manière exubérante. Il est plutôt discret et n’aime pas se faire remarquer ou se mettre en valeur. Pourtant, en cet instant, tenant toujours la main de Mohamed, allongé dans le lit, avec une faible dose de caféine dans le sang mais une bonne dose d’adrénaline, c’est le fou rire. Oh man, I would’ve never thought I’d do Zumba so early in the morning, fuck! s’exclame-t-il avant de balancer un bras par-dessus ses yeux pour se cacher du soleil et être capable de jeter un coup d’œil à son acolyte. Malgré la gaieté de la scène, une petite voix dans le coin de sa tête lui murmure que ce petit « secret » que Mohamed a prétendu lui dévoilé n’est en rien un secret et qu’il se contente probablement de changer de sujet, mais pour l’instant, cela importe peu au jeune homme.

Avec un petit sourire coquin, il se redresse pour s’assoir dans le lit. I admit, you’re quite good. Puis, innocemment, il hausse les épaules et détourne le regard pour le reposer sur sa tasse de café posée sur la table de nuit. Il l’attrape, prend une gorgée et laisse quelques secondes de suspens s’écouler. Quite, only. I haven’t seen you at your utmost yet!

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Identité : Cela fait 21 ans qu'il ère sur terre. De parents Algériens, il est de nationalité française de part son droit du sol et aussi dû au fait qu'il n'est jamais allé en Algérie et qu'il n'y ira probablement jamais rendre visite à papy-mamie.

Activité : Mannequin occasionnel, il encaisse des gros cachets grâce à son réseau qui se développe petit à petit. Ambassadeur de la marque Streetwear MAD St., développé par son ami et frère de longue date. C'est toujours la même galère. Il ne sait pas trop quoi faire, mais ses contacts lui pondent des opportunités en or.

Statut : C'est là la grande question que tout le monde se pose en regardant Mohamed. A t-il seulement réellement connu l'amour au moins une fois dans sa vie ? Probablement, même s'il n'explique cela que par une certaine attirance, une attraction parfois même malsaine qui lui fait perdre la tête. Aussi froid que la pierre lorsqu'il est question d'exprimer ses sentiments, Mohamed est pourtant un garçon en quête continuelle d'attention. Il vagabonde, sans savoir s'il peut réellement s'attacher à une quelconque entité, probablement trop terrifié à l'idée de se livrer totalement au premier venu. Il ne semble s’intéresser à personne et ne regarde personne. "Éternel célibataire" pour ses proches. C'est une coquille vide, illisible... Difficile de se caser pour lui quand on assume ni sa sexualité, ni sa propre personne... Pourtant, elle existe, cette âme qui lui fait perdre les pédales lorsqu'il fragilise ce mur derrière lequel il se cache depuis des années. Elle n'attends que lui, mais encore faut-il qu'il retire ses œillères pour pouvoir enfin contempler la pureté de ces sentiments envers lui.

Logement : Il n'a pas vraiment d'appartement. Mohamed, fidèle à lui-même et se terrant dans ce confort qu'il s'est trouvé il y a de ça quelques années à Paris, n'a pas de "location" à proprement parler. Parfois, on le retrouver à Manhattan, chez Moussa et Dianeba, ses amis, sa famille. Parfois, il est chez Sasha, ou encore, on peut le trouver chez un autre de ses contacts - sauf que cette fois il n'a pas besoin de se vendre pour vivre.

Bon à savoir : Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e652b92e1d1fade352c5fd47f73d2b90d3c9c75

Mohamed est français d'origine algérienne son père est décédé quand il avait 6 ans Il a une petite soeur, Rabia et un petit frère, Redouane Mohamed a grandit dans une cité jusqu'à ses 11 ans Il déteste parler de son passé C'est un gamin instable qui fait toujours les mauvais choix Il a peur de l'attachement Enfant, il a été abusé par son oncle pendant de nombreuses années Il a quelques cicatrices qui peuvent attester de son enfance chaotique : quelques brûlures de cigarettes à l'arrière de la nuque et derrière les oreilles (souvenir de son oncle) une entaille sur son avant bras, vers le coude (tentative désespérée d'en finir adolescent). L'aide sociale à l'enfance l'a placé après qu'il ait été passé à tabac - côtes cassé, bleus, hématomes en 2010 Mohamed a été placé en famille d'accueil dans les Yvelines auprès de Moussa et Dianeba Il n'a pas de diplôme A 18 ans, il est parti de son plein gré Mohamed n'a aucun mal à vivre dans la rue Il a consommé toute sortes de substances à cette époque et proposait son corps contre un toit Il connait toujours plein de monde, sauf à New York Mohamed s'est juré qu'il s'en sortirait Il a arrêté son suivi psy en venant à NYC Il ne supporte pas être touché par une femme Sasha est l'exception car il la considère comme un homme Il est mannequin grace à des opportunités offertes par son réseau Mohamed ne sait pas se poser Il ne boit pas car il a tendance à se noyer dans l'alcool quand il commence Mohamed plaisante toujours car il a peur d'être sérieux Instable = totalement, s'il pète un plomb, il ne répond plus de lui-même il a appris la magie auprès d'une connaissance à Paris Il sait danser avec des talons (cc merci Sasha) Il a emménagé en 2019 avec Sasha à Paris Il ne supporte pas qu'on l'abandonne
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It’s not what you said last night ! Si seulement Julian savait que les souvenirs de la veille étaient presque inexistants pour Mohamed ; l’Américain n’a pas l’air de remarquer qu’il a en face de lui un tout autre garçon, avec bien plus de pudeur à se dévoiler qu’hier. Si Julian savait à quel point se dévoiler le rendait vulnérable, peut-être n’aurait-il pas posé innocemment cette question… Mais Mohamed a l’habitude. Ce n’est pas la première fois, ni la dernière. D’autres rencontres seront amenées à s’intéresser à lui, ce joyeux luron au cœur tendre particulièrement inaccessible. Ces petites âmes pures ne méritent pas de se laisser corrompre par un potentiel sentiment de pitié à son égard. Il ne le supporte tout simplement pas… Le chemin a été long grâce à ces barrières qu’il a érigée. Ce n’est pas le premier venu qui viendra s’attaquer à ces dernières – jamais il ne le permettra.

S’abandonnant à la musique, les yeux clos, il sent malgré toute la chaleur de Julian contre son corps quand ce dernier accepte de le rejoindre. Les murmures du danseur au creux de son oreille le font sourire jusqu’à ce que ses mains viennent se poser sur ses hanches. Malgré le frisson qui parcours sa colonne vertébrale, déclenchant une nouvelle chair de poule immédiate. Ouvrant les yeux, c’est tout naturellement que Mohamed vient lever l’un de ses bras pour le poser sur l’épaule de Julian, refermant son emprise autour de lui une nouvelle fois. La tasse toujours dans son autre main qu’il tient à bonne distance du duo de danseurs improvisé, Mohamed prend un soin particulier à veiller sur ses dernières, tout en laissant le jeune danseur prendre la main sur le rythme endiablé. Au fur et à mesure, leurs corps se rapprochent, se frôlent et parfois même se touchent.

Hilare de la tournure que prend cette petite session de danse matinale, Momo ne peut s’empêcher de mêler son rire à celui de Julian. A nouveau, ses yeux se sont fermés, se laissant embarquer dans ce rythme mené par l’Américain… Et c’est tout naturellement que le visage de Mohamed vient se reposer contre la joue de ce dernier. Ils ne peuvent tourner sur eux-mêmes, mais qu’importe. Le principal, c’est de passer un bon moment, de bien se réveiller, le tout en bonne compagnie… Not bad. Souffle-t-il avec une pointe d’amertume en anticipant la fin de la chanson. Le petit Français s’écarte lorsque le volume diminue pour ensuite s’arrêter définitivement.

Par un processus qu’il ignore encore, sa main a trouvé celle de Julian alors que son bras glissait contre lui à la toute fin de la chanson. Bien qu’essoufflé à forcer de mêler un semblant d’exercice et le rire, Mohamed reste debout, se rapprochant discrètement du lit afin que leurs mains ne se perdent pas. Oh man, I would’ve never thought I’d do Zumba so early in the morning, fuck! Il ricane bêtement à cette réflexion, le nez plongé dans la tasse qu’il venait de porter à nouveau à ses lèvres. Un café ne va pas le désaltérer, mais soit. Merde... I really need to quit smoking. Cachant à son tour son visage derrière sa tasse, ses yeux ne quittent pas Julian. L’envie irrésistible de le rejoindre est présente au fur et à mesure qu’il parcourt son corps d’un regard, le dévorant petit à petit. Quelque peu gêné de dévisager de la sorte son partenaire, Mohamed détourne alors les yeux lorsque ces derniers croisent ceux du jeune homme qui se redresse, affichant un sourire qu’il ne saurait réellement traduire.

I admit, you’re quite good. A nouveau, un petit rire s’échappe, puis, naturellement il mime un visage offensé. Quite only ? Haussant les sourcils, bouche entrouverte, il se retient de sourire bêtement à cette provocation. Quoi, il n’aime pas ce petit mouvement de samba improvisé ? Il faut dire qu’il ne portait pas les talons de Sasha, donc moins impressionnant. Evidemment. Il cligne des yeux, presque outré, accompagnant du regard le moindre de ses mouvements. Quite, only. I haven’t seen you at your utmost yet! Un peu plus, sa bouche s’ouvre, et nerveusement, il passe sa langue sur ses dents du fond. Il n’en faut pas beaucoup au Français pour mordre à l’hameçon, bien trop joueur en temps normal pour refuser un quelconque défi. Ses dents se referment doucement sur sa langue, laissant apparaître un sourire amusé et Mohamed se contente de hocher simplement la tête calmement.  Son regard s’est perdu vers la fenêtre, derrière Julian, lui donnant un air particulièrement pensif à cet instant précis.

Un moment de réflexion, c’est tout ce dont il a besoin… C’est pourquoi, après quelques secondes de pur silence ou le temps s’était figé en même temps que l’expression de son visage, c’est un petit bruit de succion, autrement dire un tchip, qui vient casser le suspens. Do you know what we french people are good at ? A nouveau, le jeune Momo se met à bouger, réactivant les muscles de son corps pour porter une dernière fois la tasse à ses lèvres. Il aurait fallu que cette dernière soit pleine pour pouvoir qualifier cela de cul sec, mais c’est bel et bien tout comme. Something that you, Americans, could never ? Dit-il une fois le mug vide, sans quitter Julian des yeux tout en essuyant en même temps sa bouche d’un revers de main. Un petit sourire, de la même trempe que celui affiché par Julian plus tôt ne semble annoncer rien de bon, ne cesse de croître sur ses lèvres. Sans quitter la main du danseur, comme si cette dernière avait toujours été là, comme un prolongement de son propre corps, Mohamed vient déposer son mug vide sur le meuble. Désormais face à Julian, Mohamed se saisi de cette tasse de café qu’il tenait entre ses doigts pour la poser à côté de la sienne, seul obstacle désormais entre lui et son plan machiavélique.

En deux trois mouvements, son visage s’est rapproché de celui de Julian, dévoilant au fur et à mesure ces dents, tel le chat de Cheshire soufflant alors, simplement. French kisses. Et sans crier gare, il capture alors les lèvres de l’insouciant avec cette fougue retrouvée, celle qu’il tentait de contenir jusqu’à présent. Il se permet enfin de lâcher cette main pour attraper le visage du garçon entre ses doigts, l’obligeant à retomber contre le lit, incapable désormais de mettre fin à ce baiser qui le faisait languir d’un désir coupable.
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Julian Miller
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e5e95b3d26b24ce17555b0b6272489ca9bedeef

Identité : 22 ans, née un 30 septembre à Liverpool, au Royaume-Uni, si on pourrait le prendre pour un British pur roast-beef à cause de son accent, il est en réalité à 100% américain originaire de New York.

Activité : danseur et chorégraphe hip hop, il a dansé pendant des années malgré son jeune âge sur les scènes du monde entier (New York, Sidney, Hong Kong, Milan, Shangai, Genève…) et travaille avec divers artistes mondialement reconnus : Tom Jones, Ricky Martin, Eros Ramazzotti, entre autres.

Statut : Julian a toujours assumé son homosexualité et n'a jamais eu à subir les discriminations de la société, cependant il reste célibataire depuis qu'il a perdu celui qu'il qualifiait à l'époque comme l'homme de sa vie. Elle est bien loin, cette période. Il a depuis quelques temps fait son deuil, deuil un peu forcé car déclenché par la rencontre d'un petit angelot illuminé de lumière rencontré un soir au hasard et qu'il n'arrive pas à se sortir de la tête.

Logement : vagabond

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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyMer 25 Mar - 21:33
Everybody rock your body
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Merde. Fier de lui, Julian ne peut s’empêcher de répéter ce mot, ce juron à la française, tout en ricanant. Il est très fier de réussir à le prononcer correctement, avec ce « r » râpeux, caractéristique des français, alors qu’en bon anglais, il n’est d’ordinaire pas capable de le prononcer ainsi. Son rire s’étire en un sourire. Il se sent étonnamment heureux de sentir Mohamed se rapprocher un peu plus du lit pour que leurs mains ne se séparent pas, mais il n’arrive pas à comprendre pourquoi ce simple geste lui procure autant de bonheur. Leurs regards se croisent très brièvement mais Julian croit déceler une lueur d’envie dans ces prunelles sombres, comme s’il était en train de le fixer depuis plusieurs secondes déjà et avait été pris sur le fait. De même, le sourire qui s’affiche sur ses lèvres, révélant ses dents — chose rare et notable —, est indéchiffrable et, si le garçon le remarque, il pourra en tirer les conclusions qu’il veut, elles seront toujours bonnes, mais bien vite, le danseur se mord la lèvre comme s’il souhaitait faire disparaître ce sourire. Yeah, quite only. Begging for compliments now ? Un peu insolent, il lui adresse un clin d’œil mais ne se rassoit pas pour autant, conservant sa position allongée. La vue qu’il a de Mohamed est parfaite d’ici.

What? Making baguettes and complaining? Il sait que c’est un cliché qui n’est pas particulièrement apprécié des français mais son ton est suffisamment doux pour que la remarque ne soit pas mal prise. Ses yeux ne quittent pas Mohamed et scrutent le moindre de ses faits et gestes, intrigué, malgré sa blague, par ce qu’il a en tête. Quelle nouvelle connerie va-t-il lui sortir, cette fois ? L’américain sait très bien que ça ne sera à nouveau pas quelque chose qui le dévoilera et il finit par se faire à l’idée que ce n’est peut-être pas le bon moment ou le bon endroit. Oh, we could never at a lot of things, if you want my opinion, réplique-t-il alors d’un ton un peu défaitiste. Au moins, il a conscience qu’une majeure partie de la population de ce pays a un QI inférieur au niveau de la mer, se dit-il, très rapidement distrait par le sourire taquin qu’affiche Mohamed. De plus en plus curieux, il hausse un sourcil dubitatif mais peut-être que son inconscient voit venir le plan machiavélique du petit français car il ne peut s’empêcher de se remettre à sourire niaisement. Docile, il le laisse s’emparer de sa tasse pour s’en débarrasser, se préoccupant peu du sort de celle-ci. What are you— En un clignement de cils, le visage de Mohamed s’est rapproché du sien. Ils sont tellement proches que Julian peut sentir son souffle chaud caresser son menton. C’est à ce moment que les rouages se remettent à tourner dans son esprit. Les français. Oh. Un souffle bref juste avant que Mohamed ne réduise complètement l’espace entre eux en un baiser beaucoup plus fougueux qu’auparavant.

Sa timidité s’envolant avec celle du jeune homme, Julian laisse échapper un petit rire tandis qu’ils s’embrassent et se laisse tomber sur le lit. Il ne tente pas une seule seconde de résister, même s’il sait que plus tard, cette décision lui fera sans doute du mal, car à cet instant précis, c’est exactement ce que veut son cœur et tout son être. Ses mains cheminent sur le corps du garçon, parcourant ses courbes du bout des doigts, remontant ses cuisses, sa taille, le long de son dos et se posent sur ses omoplates. Leur baiser s’éternise et, lorsqu’il s’arrête, un autre le remplace immédiatement. Quitter les lèvres douces mais affamées du français est impensable pour le moment. Il en a tout aussi envie. Il ne lui en faut pas plus pour sentir à nouveau le désir bouillonner en lui. Laissant échapper un petit gémissement d’envie, ses mains font pression dans le dos de Mohamed pour le coller un peu plus à lui.

Julian? Julian, are you here! I saw light from the street!

Un violent sursaut le secoue lorsqu’il entend cette voix qui, pendant un instant, lui est inconnue. Mais bien vite, il la reconnaît. Miss Bettie, prénom et âge inconnu, la propriétaire du studio qu’il loue. Son cœur a raté un battement en l’entendant. Soupirant, il laisse sa tête retomber dans le coussin. W-wha… Oh fuck… Yes! I’m coming Miss Bettie! s’exclame-t-il tout en entamant un mouvement pour se glisser hors de l’étreinte du garçon et hors du lit. Cependant, il n’en a pas le temps car la porte s’ouvre toute. Do you mind if I come in? demande la voix chantante de la dame d’un certain âge. Il avait complètement oublié qu’elle possédait encore un double des clés. Tout va trop vite pour lui. Huh!? Yes!! Yes, I mi— Nevermind, then. Il a tout juste le temps de jeter Mohamed sur le côté en se disant qu’il s’excusera plus tard et le recouvrir entièrement de la couette avant d’attraper un coussin pour le poser sur ses cuisses et reprendre sa tasse de café, que la porte s’est ouverte sur ladite Miss Bettie. Il la dévisage d’un air entendu. Ils ont souvent parlé de ce problème. Bien qu’étant la propriétaire, elle ne pouvait pas entrer comme ça chez lui. Mais visiblement, elle s’en bat l’œuf, cette petite dame, se dit-il en grommelant. I just wanted to remind you that we have the party for Leonard’s departure tomo— Cette fois, Julian doit s’empêcher de lever les yeux au ciel. I know! la coupe-t-il sans gene. I know! But, to be honest, now is really not a good time. Et il doit encore insister plusieurs fois en l’empêchant d’en placer une pour qu’elle comprenne le message et s’excuse en riant. Julian s’est levé et a rejoint la petite dame à la porte pour l’empêcher d’entrer. Do we really need to talk about this again? You can’t just barge in like that, Miss Bettie! I could be walking around naked, you wouldn’t know! A l’instant même où ces mots ont passé la barrière de ses lèvres, il savait que c’était une mauvaise idée. Oh, I would not mind that! Le laissant à soupirer, elle s’excuse et s’éloigne. Il faut toute la concentration du monde à Julian pour ne pas claquer la porte. Cette fois, avant toute chose, il la verrouille aussi avec la chaine de sécurité.

Lorsqu’il entend le cliquetis de la chaîne, Mohamed saura qu’il peut sortir de sa cachette, se dit-il en le rejoignant au lit. I am so sorry for her. She’s a little bit intrusive. Il soupire à nouveau, épuisé par l’apparition de la dame. Une fois allongé près du petit français, il se tourne vers lui et sourit malicieusement, espérant de tout son cœur que l’ambiance ne soit pas complètement anéantie. Now, where were we? murmure-t-il alors qu’il s’en rapproche, soufflant doucement sur les lèvres de l’autre avant de les capturer ardemment.

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Mohamed Sayah
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian Tumblr_pvu0pjkfY21vakf4uo3_540

Identité : Cela fait 21 ans qu'il ère sur terre. De parents Algériens, il est de nationalité française de part son droit du sol et aussi dû au fait qu'il n'est jamais allé en Algérie et qu'il n'y ira probablement jamais rendre visite à papy-mamie.

Activité : Mannequin occasionnel, il encaisse des gros cachets grâce à son réseau qui se développe petit à petit. Ambassadeur de la marque Streetwear MAD St., développé par son ami et frère de longue date. C'est toujours la même galère. Il ne sait pas trop quoi faire, mais ses contacts lui pondent des opportunités en or.

Statut : C'est là la grande question que tout le monde se pose en regardant Mohamed. A t-il seulement réellement connu l'amour au moins une fois dans sa vie ? Probablement, même s'il n'explique cela que par une certaine attirance, une attraction parfois même malsaine qui lui fait perdre la tête. Aussi froid que la pierre lorsqu'il est question d'exprimer ses sentiments, Mohamed est pourtant un garçon en quête continuelle d'attention. Il vagabonde, sans savoir s'il peut réellement s'attacher à une quelconque entité, probablement trop terrifié à l'idée de se livrer totalement au premier venu. Il ne semble s’intéresser à personne et ne regarde personne. "Éternel célibataire" pour ses proches. C'est une coquille vide, illisible... Difficile de se caser pour lui quand on assume ni sa sexualité, ni sa propre personne... Pourtant, elle existe, cette âme qui lui fait perdre les pédales lorsqu'il fragilise ce mur derrière lequel il se cache depuis des années. Elle n'attends que lui, mais encore faut-il qu'il retire ses œillères pour pouvoir enfin contempler la pureté de ces sentiments envers lui.

Logement : Il n'a pas vraiment d'appartement. Mohamed, fidèle à lui-même et se terrant dans ce confort qu'il s'est trouvé il y a de ça quelques années à Paris, n'a pas de "location" à proprement parler. Parfois, on le retrouver à Manhattan, chez Moussa et Dianeba, ses amis, sa famille. Parfois, il est chez Sasha, ou encore, on peut le trouver chez un autre de ses contacts - sauf que cette fois il n'a pas besoin de se vendre pour vivre.

Bon à savoir : Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian 3e652b92e1d1fade352c5fd47f73d2b90d3c9c75

Mohamed est français d'origine algérienne son père est décédé quand il avait 6 ans Il a une petite soeur, Rabia et un petit frère, Redouane Mohamed a grandit dans une cité jusqu'à ses 11 ans Il déteste parler de son passé C'est un gamin instable qui fait toujours les mauvais choix Il a peur de l'attachement Enfant, il a été abusé par son oncle pendant de nombreuses années Il a quelques cicatrices qui peuvent attester de son enfance chaotique : quelques brûlures de cigarettes à l'arrière de la nuque et derrière les oreilles (souvenir de son oncle) une entaille sur son avant bras, vers le coude (tentative désespérée d'en finir adolescent). L'aide sociale à l'enfance l'a placé après qu'il ait été passé à tabac - côtes cassé, bleus, hématomes en 2010 Mohamed a été placé en famille d'accueil dans les Yvelines auprès de Moussa et Dianeba Il n'a pas de diplôme A 18 ans, il est parti de son plein gré Mohamed n'a aucun mal à vivre dans la rue Il a consommé toute sortes de substances à cette époque et proposait son corps contre un toit Il connait toujours plein de monde, sauf à New York Mohamed s'est juré qu'il s'en sortirait Il a arrêté son suivi psy en venant à NYC Il ne supporte pas être touché par une femme Sasha est l'exception car il la considère comme un homme Il est mannequin grace à des opportunités offertes par son réseau Mohamed ne sait pas se poser Il ne boit pas car il a tendance à se noyer dans l'alcool quand il commence Mohamed plaisante toujours car il a peur d'être sérieux Instable = totalement, s'il pète un plomb, il ne répond plus de lui-même il a appris la magie auprès d'une connaissance à Paris Il sait danser avec des talons (cc merci Sasha) Il a emménagé en 2019 avec Sasha à Paris Il ne supporte pas qu'on l'abandonne
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Chapter 1 : Everybody rock your body | Julian EmptyVen 27 Mar - 17:22
Everybody rock your body
Mohamed Sayah & @Julian Miller

Il ne le laissera pas s’échapper. Impossible. Pas maintenant, pas après qu’ils aient dansé comme des idiots, pas après ces regards insistants, ce sourire et toutes ces petites attentions qui avaient rendu son corps fou de désir. Il en voulait plus, Mohamed, incapable de résister plus longtemps à ces lèvres qui n’attendaient qu’à rencontrer les siennes. Son corps tout entier frisonne et il sent sa peau brûler sous le passage des mains de Julian.  Lorsqu’il sent le souffle de Julian contre son visage le temps de reprendre leurs souffles, Mohamed ne peut s’empêcher de revenir à l’attaque, insatiable. Son cerveau a cessé de réfléchir, sa migraine s’est envolée définitivement, il ne reste là qu’un désir primitif qui le pousse, petit à petit, à s’engager sur un terrain glissant qu’il ne maîtrise habituellement qu’en étant dans un état secondaire. Il voudrait pouvoir parcourir le corps de Julian de ses propres mains maintenant qu’il a eu l’occasion de se rincer l’œil dessus. Découvrir chaque recoin caché, sentir sa peau sous ses caresses insistantes qu’il se languit de lui offrir… Mais Julian l’en empêche, attirant inlassablement son corps contre le sien.

Le sursaut de Julian n’empêche pas Mohamed de continuer ses baisers, profitant ce moment d’inattention pour nicher sa tête dans le cou du jeune garçon. Il n’a clairement pas fait attention à la voix qui vient de derrière la porte, loin de s’imaginer du scénario qui se profile à l’horizon. Leave her. Murmure-t-il tandis que ses mains glissent lentement sur le torse encore inexploré de Julian. Ce n’est clairement pas le moment, si bien que Mohamed tente de l’empêcher de s’échapper en redoublant d’effort pour le couvrir de tendresse. Il voudrait le supplier de rester, mais ses oreilles tiquent à l’instant où il entend le bruit de la serrure – bruit qu’il reconnaît dans ses vagues souvenirs, comme s’il avait lui-même tourné les clés plus tôt. Ses yeux s’ouvrent en grand, il redresse légèrement la tête pour regarder en direction de la porte.

Wh- Mohamed n’a pas le temps de comprendre ce qu’il se passe. Julian le pousse, le cache, si bien que sous la confusion, Mohamed coupe sa respiration en priant que ses pieds ne dépassent du lit… Parce qu’il doit rester cacher, non ? Il a seulement le temps de porter les mains à sa bouche pour étouffer son rire que la petite dame rentre dans la pièce. Bien qu’il ne puisse rien voir au travers de cette foutu couette, Mohamed reste caché les yeux grands ouverts. Il souffle discrètement avant d’essayer d’analyser la situation, de comprendre qui est cette personne et surtout, pourquoi diable peut-elle rentrer dans son appartement ?

Les secondes lui paraissent une éternité. La simple vision de ce bout de tissus à quelques centimètres de ses yeux lui ravive, malgré lui, des souvenirs d’enfance qu’il se garderait bien de revivre. Puis il voit sa propre main sur sa bouche, se souvient qu’il tentait d’étouffer le moindre bruit à l’époque de la même manière. Les battements de son cœur s’accélèrent tout comme sa respiration. Pas maintenant, pas comme ça. La chaleur sous la couverture devient bien vite insoutenable. Ses souvenirs et la réalité se mélangent à nouveau et Mohamed ferme les yeux, s’obligeant à garder les paupières closes afin de chasser l’angoisse qui le prend aux tripes. Il n’entend plus rien, ne comprend pas la conversation, ses oreilles sifflent et vont plutôt porter attention aux bruits des pas, de la porte qui se ferme doucement et surtout, Mohamed entendra la chaîne de sécurité comme s’il avait l’oreille collée à cette dernière. En sentant Julian le rejoindre dans le lit, le français s’oblige à sortir de sa cachette afin de chasser ces démons.

Avec son avant-bras, il essuie son front transpirant. Tête à plat contre le matelas, il regarde quelques secondes le plafond avant de tenter de se détendre en demandant simplement. Girlfriend ? Cette remarque a l’effet escompté. Mohamed rit de sa propre bêtise et parvient, tant bien que mal à se tourner vers Julian qui s’est allongé à côté de lui. Il est encore en train de rire lorsqu’il croise ce regard, cherchant un moyen d’apaiser les battements de son cœur. Now, where were we? Il se fige face à la proximité de Julian, comme tétanisé par une peur qu’il ne manifeste que maintenant. Où en étaient-ils ? Ah. Oui. Leurs lèvres se scellent à nouveau, mais Mohamed est dans l’incapacité de rendre ce baiser avec autant d’ardeur qu’il l’aurait souhaité. Ses mains moites quittent enfin la couette pour la dégager un peu trop brutalement.

J… Julian. W- Wait… Souffle-t-il entre deux baisers à bout de souffle. Instinctivement, il dépose le bout de ses doigts sur la joue de Julian, cherchant l’arrêter sans trop le brusquer. Une nouvelle angoisse le saisi aux tripes, celle de voir le garçon se mettre en colère. Il se sent alors soulagé lorsque le bouclé s’interrompt, comme il le lui a demandé. Ses paupières se ferment quelques instants tandis qu’il vient poser son front contre celui de Julian. Petit à petit, ses mains viennent prendre possession entièrement du visage du garçon. Ces quelques secondes permettent à Mohamed de se recentrer et d’apaiser son cœur. Après un léger soupire qu’il se permet, il ouvre de nouveau les yeux. Croisant les prunelles interrogatives de Julian, Mohamed écarte son visage de celui du danseur.

Le petit insolent est de retour, après avoir enfermé les monstres du passé dans le placard. Il arque un sourcil, laisse un sourire espiègle percer sur ses lèvres. What about you. What should I know about you ? What are you good at ? Dit-il en relâchant le visage du jeune homme afin d'utiliser son bras comme accoudoir et s'installer convenablement.
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