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Badaboum [Cassie & Tino]

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 Badaboum [Cassie & Tino]

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Badaboum [Cassie & Tino] EmptyMer 17 Juil - 13:32
Le soleil est une nouvelle fois au rendez-vous et j’ai une journée relativement calme qui m’attend. Ça va me faire du bien. Après presque cinq semaines à enchainer les journées de studio, les télévisions et quelques shows pour la promotion de cet album hommage à Ella autant que pour le mien, j’ai vraiment besoin de repos.

J’attache mes cheveux en queue de cheval-tresse, j’enfonce une casquette sombre sur ma tête et ajoute mes lunettes solaires. Il fait chaud donc je limite ma tenue à un short et un débardeur, mais j’enfile mes bonnes baskets de course. Il est 7h du matin, la fraiche pour un bon footing est le meilleur moment. Et puis surtout je croise pas trop de monde dans Central Park. Être interrompue toutes les 5 minutes n’est pas du tout efficace pour détendre mon corps. Même si je ne refuse jamais de répondre à mes admirateurs, j’avoue que je ne suis pas toujours à l’aise avec l’exercice, encore moins quand je n’ai pas un grade du corps collé à mes basques.

Je démarre en douceur. Mon corps est musclé mais fatigué. Je sens bien que mes muscles ont besoin d’étirements et ne pas trop forcer. Je fais bien quinze minutes d’assouplissements, puis j’entame mon footing. C’est ressourçant aussi de pourvoir avancer au milieu du commun des mortels, tel une inconnue lambda. J’apprécie cet anonymat.

Peu à peu, mes épaules s’affaissent et lâchent prise. Je me détends et décompresse. Chaque pas est une bouffée d’air et un reboost même si je sens bien que mon énergie n’est pas optimale. Je songe que je devrais peut-être me faire une séance natation et spa. Peut-être que ça plairait à Valya. Je lui en parlerai ce soir.
Mon pied bute dans une grosse pierre, je pars.

- AAAAAAAAAhhhhh ! Bordel !

L’instinct est de protéger mes mains, mais mes coudes et mes genoux cognent les premiers le chemin de caillasse. Le choc me sonne.
C’est ça de rêvasser… Baisse de vigilance, chute assurée.
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Badaboum [Cassie & Tino] EmptyMer 17 Juil - 21:26
Badaboum

Cassie & Tino

Journée de repos. Bien méritée. Voilà plusieurs mois que Tino était de retour sur le sol américain, et ce, parce que sa nouvelle mission était dorénavant sur New-York. Depuis plusieurs mois, il file les gamins Sanchez, et depuis qu’ils se sont installés dans la grande-pomme, son patron lui avait demandé de les suivre à la trace, chez lui. C’était étrange d’ailleurs, que ces gamins fuient le sud pour s’installer dans la ville même des inspecteurs qui sont à leurs trousses. Mais c’était aussi bien arrangeant pour le quarantenaire, qui ainsi, pouvait souffler chez lui, à New-York, au lieu de supporter les hôtels miteux des pays du sud. Entre le Brésil, l’Argentine et le Mexique, il commençait à fatiguer de ses voyages qui ne lui permettaient aucunement d’avoir une vraie vie à côté du boulot. Ce qui allait enfin changer. Il se doutait bien qu’on l’enverrait sur quelques missions encore, à l’étranger, mais se sont surtout les enquêtes du sol américain qui lui seraient maintenant refourguées. Sûrement parce qu’il vieillit aussi, et qu’il n’est plus aussi agile que dans le temps, pour courir à travers la jungle après les narcotrafiquants. Ce à quoi il a voué sa vie jusqu’ici, depuis son retour de l’armée.

Profitant enfin des longues journées de repos, qu’il savourait, n’en n’ayant plus connus depuis des mois, il s’était décidé à ne pas s’embourber pour autant. Il sortait, et faisait principalement du sport, pour s’entretenir. Sans quoi ses prochaines missions seraient bien vite difficiles.

De bonne heure, ce matin-là, il avait donc enfilé un tee-shirt de sport, un pantalon de jogging, et de bonnes baskets, pour aller faire un peu de course à pieds. C’est vivifiant, surtout au petit matin, quand la chaleur ne s’est pas encore installée.

Les clés et le téléphone bien au fond de ses poches, il quittait Brooklyn pour rejoindre Manhattan et plus précisément Central Park. C’est encore calme à cette heure-ci. Il ne prenait pas sa voiture, préférant marcher un peu. Il oscillait entre les stations de métro et la marche à pied, jusqu’à ce qu’enfin, il atteigne le lieu-dit. Le portail passé, il commençait à courir à travers les petits chemins et les arbres du parc, tout en surveillant son rythme cardiaque et sa cadence. Ce grâce à une montre connectée et reliée à son téléphone. Il courait une bonne heure, avant de ralentir le pas, et de marcher doucement, essoufflé, récupérant lentement. Il s’arrêtait quand son cœur semblait battre à une vitesse plus normale, les mains sur les hanches, fixant droit devant lui. C’est là qu’il aperçut une silhouette à quelques mètres, s’étaler comme une crêpe. Un revers de main contre sa bouche, il manquait d’en rire, jusqu’à réaliser que la jeune femme – du moins de dos elle ressemblait fortement à une jeune femme – ne se relevait pas. Retrouvant son sérieux en une fraction de seconde, il accourait dans sa direction, s’accroupissant près d’elle pour se pencher sur son visage, assommé.

« Mademoiselle, tout va bien ?? »

Il tapotait légèrement sa joue, pour la faire revenir à elle. Il vérifiait ses pupilles, en soulevant légèrement ses paupières. Rien de grave, heureusement. Elle reprenait ses esprits, ou tout du moins, revenait à elle. Il passait un bras sous sa nuque, pour l’aider à se redresser, tout en s’assurant qu’elle ne faisait pas trop d’effort. Peut-être avait-elle fait un malaise, en ayant trop forcé sur le sport ? Elle était équipée comme lui, alors elle n’était pas là pour promener son chien.

« Vous ne vous êtes pas fait trop mal ? »

Il passait doucement deux doigts devant ses yeux, pour s’assurer qu’elle voyait clair et que ses pupilles suivaient sa main. Oui, en tant qu’ancien soldat, il connaissait des tas de premiers actes de secoure. Il en avait même prodigué plus d’un, d’une simple chute à la perte d’un membre sous une mine.
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Badaboum [Cassie & Tino] EmptyMer 17 Juil - 23:44
Mon seul reflexe se résume en un mot « musique ». Protéger mes mains et bras pour pouvoir continuer à jouer de la guitare et du piano, pour pouvoir écrire et poser mes mots en rythmique et mélodie.
La fatigue a eu raison de mon attention et de mes réactions. J’aurai pu rouler ou mieux tomber. Mais incapable de résister, je suis tombée comme une masse. Juste mes bras recroquevillés contre ma poitrine.

Sauf que le choc me sonne complètement ! Comme quoi je suis vraiment nase.
J’entends une voix, et je sens un corps musclé et fort me redresser. Doucement, je reprends contact à la réalité. Il fait quoi à mes yeux. Je grimace. La lumière m’éblouit. Je ressens un ankylosement dans tout le corps. Je grogne.

Puis la douleur. Aux genoux. Je ramène mes jambes à moi.

- Han !

Le repli tire les plaies, mais ça m’aide à émerger. La tête résonne comme si toutes les cloches du monde s’étaient données rendez-vous dans mon cerveau.
J’ai bien conscience par contre d’être appuyé contre quelqu’un. Je me tourne vers lui. Son visage ne me dit rien du tout. Mais son regard semble sincèrement inquiet, alors je tais mon angoisse pour répondre à sa question.

- Je suis sonnée je crois. Je ne sais pas comment j’ai fait mon compte… Je suis trop fatiguée, je crois.

Mais d’où je lui raconte ma vie ? Je perds la tête !

Regardant de plus près mes avant-bras qui me picotent, je constate qu’il n’y a que quelques éraflures. Je chasse les petits cailloux qui se sont collés à ma peau. Mes mains sont indemnes, mes poignets sans douleurs. C’est tout ce qui m’importe ! JE souris comme une bécasse.

- Je crois que ça va aller.

Je regarde mes genoux qui eux ont décidé de me piquer de douleurs, et constate une belle écorchure sur chaque genou. Rien de grave. Désinfectés, elles devraient se cicatriser sous quelques jours. Mais je ne vais pas être très présentables autrement qu’avec un pantalon ou au mieux un pantacourt. Les robes longues, on oublie. Ça me tasse, je n’en ai pas.

Bon je crois que mon cerveau va bien si j’en arrive à réfléchir à ça. Je me tourne à nouveau vers mon bon samaritain et lui souris.


- Merci. C’est gentil de vous êtes arrêté. Je crois que le footing s’arrête là pour aujourd’hui.

Et surement les prochains jours. Repos ma fille !

- Je peux vous offrir un café pour vous remercier ?

Tu fais quoi ? Je rougis comme une adolescente en essayant de me lever sans trop souffrir. Pourvu que cet homme ne prenne pas mon invitation pour un plan drague. J’en suis tellement incapable. Et puis il me semble quand même bien plus vieux, ce n’est pas mon trip.
Debout, la tête me tourne un peu, et surtout une ribambelle de tambours se sont invitées avec les cloches.
Remettant ma casquette en place, je ne vois pas mes lunettes. Même si je les mets à cette heure matinale comme objet de camouflage, là j’ai vraiment mal aux yeux avec cette lumière de premières lueurs solaires. Je crois que j’ai été bien sonnée, en fait !
.
- Vous n’auriez pas vu mes lunettes de soleil ?
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Badaboum [Cassie & Tino] EmptyDim 21 Juil - 11:32
Badaboum

Cassie & Tino

La jeune femme revient à elle. Elle se redresse, tant bien que mal et grimaçante. Elle ramène ses jambes vers elle, laissant Tino penser que ses douleurs y sont peut-être concentrées. « Je suis sonnée je crois. Je ne sais pas comment j’ai fait mon compte… Je suis trop fatiguée, je crois. » Il étirait un petit sourire, pour la rassurer, tout en hochant la tête. Il y avait probablement pas mal de surmenage là dedans. Ou alors une très très grande maladresse.

« De toute façon, je crois qu’après ça vous devriez prendre un peu de repos aujourd’hui. »

Elle détourne ses yeux pour s’occuper de ses bras, légèrement éraflés. Visiblement, elle n’avait rien de grave. Il lui souriait alors de plus belle, rassuré de ne pas avoir à appeler les secours. « Merci. C’est gentil de vous êtes arrêté. Je crois que le footing s’arrête là pour aujourd’hui. » Il échappait un petit rire, tout en hochant la tête. Il valait mieux pour elle. Surtout que ses genoux n’étaient plus très en forme.

« Je suppose oui. »

« Je peux vous offrir un café pour vous remercier ? » Il était un peu surpris d’une telle proposition. Il s’attendait plutôt à ce qu’elle rentre chez elle en courant pour soigner ses jambes, et surtout, noyer un probable embarras de s’être étalée avec aussi peu de grâce. Si elle n’était pas blessée de partout, il en serait même venu à se demander si elle ne l’avait pas fait exprès. Mais là, à l’évidence, il y avait plutôt beaucoup de spontanéité chez la jeune femme. Qui d’ailleurs, semblait avoir déjà oublier sa question, pour chercher quelque chose. Ses lunettes, apparemment. Machinalement, il se retournait pour les chercher, mais pas de trace de lunettes.

« Je ne crois pas. »

Il l’aidait à se relever, puis jetais un rapide coup d’oeil à sa montre, vérifiant qu’il avait bien du temps devant lui. Et du temps, il en avait presque trop depuis son retour du Brésil. Ne plus avoir à s’enfermer dans ses enquêtes jour et nuit, commençait presque à l’ennuyer.

« Avant un café, vous ne voudriez pas qu’on passe dans une pharmacie pour désinfecter ça ? »

Il pointait de ses deux index, les genoux de la jolie jeune femme, bien amochés. Loin de s’intéresser à la pop culture et tout ce qui l’entoure, il n’avait pas reconnu ce visage pourtant familier à beaucoup d’habitants de cette ville. Alors une simple paire de lunette ne lui semblait pas aussi importante que de soigner ses plaies, qui elles, pouvaient s’infecter et être longues à soigner. Réflexe de soldat.

« Ho, au fait... Je m’appelle Tino. »

Amicalement, il venait lui tendre la main pour se présenter en bonnes formes. Et puis pour une fois, il allait faire meilleure figure. En tenues de sport, il n’avait ni son insigne, ni son arme sur lui. Monsieur tout le monde. Ca faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé. En Amérique du sud, il ne sortait jamais sans son arme. Les dealers qu’il poursuivaient le poursuivant lui aussi, il y avait sa sécurité en jeu. A New-York, c’était tellement différent.
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Badaboum [Cassie & Tino] EmptyJeu 25 Juil - 21:34
La sollicitude de mon sauveur me semble un peu exagérée pour une simple chute. Pourtant j'ai la tête qui résonne et je finis par comprendre que le choc m'a fait perdre conscience quelques instants. Rien de grave, mes blessures physiques sont aussi superficielles. Cette sensation me vient sûrement de ma farouche volonté de me démerder seule pour un maximum de choses. Il n'y a que pour les promos et scènes où je me sens rassurée d'avoir une protection. Mais ça ne fait pas de moi une moins débrouillarde.
Je tâtonne mon corps. À mon grand soulagement, j'ai réussi à préserver mes mains. Par contre mes genoux ne chantent pas la même histoire.

Le grand brun me conseille du repos. J'acquiesce et le remercie. Il est clair que j'ai atteint un seuil de fatigue qui s'avère dangereux pour moi.
Mais je me demande si la chute n’a pas aussi mis le bordel dans mes neurones. Je suis reconnaissante envers mon preux chevalier, néanmoins je ne le connais ni d'Eve ni d'Adam. Il pourrait être un voyou comme un paparazzi. Quoique la différence n'est pas très notable !
Ne devrais-je pas me méfier au lieu de lui proposer aussi spontanément de partager un café ? Sûrement mais je n'ai plus de force. Suspecter est usant. Et puis je m'inquiète plus d'avoir perdu mes lunettes de soleil que d'une agression. Garder mon anonymat me semble primordial pour avoir la paix encore quelques instants.
Le grand gaillard accepte ma proposition de café, mais il m'invite à d'abord passer en pharmacie. Force est de constater que ce n'est pas une mauvaise idée !

- Oui, vous avez raison. Allons à la pharmacie. Je prendrais aussi des cachets contre la migraine qui monte !

Relevée avec l'aide du bon samaritain, je grimace quand je m'appuie sur mon genou gauche. Il a morflé tout mon poids au moment du choc. Interloquée, je dévisage ma béquille humaine qui se présente. Il ne me reconnaît donc pas ! Je ne suis pas de ces gens qui s'outragent lorsque le commun des mortels n'a aucune idée de mon identité. Bien au contraire, ça fait un bien fou de retomber dans l'anonymat. Je lui offre mon plus beau sourire et lui serre la main tendue.

- Enchantée Tino, moi c'est Cassandra, mais appelez-moi Cassie.

Je lui indique une direction.

- J'habite dans ce coin. Il y a un café sympa où j'arrive à garder un certain anonymat et calme. La pharmacie est de l'autre côté de la rue.

Commençant à marcher doucement, les grimaces s'enchaînent. La douleur est supportable. Ce ne sont que des égratignures. Mais tout mon corps me tire de courbatures qui s'annoncent. Pourquoi je n'ai pas un mec qui pourrait me faire des massages et me choyer ? Parce que tu es une impotente en amour et que celui que tu veux t'es inaccessible si tu ne veux pas que ça fasse du tort à votre amitié et sa carrière.
La vie c'est compliqué parfois....

J’avance doucement mais sûrement. Je glousse de rire par dépit. La situation me semble tellement ridicule.

- Alors Tino, vous vivez dans le quartier ?

Son visage ne me dit rien, mais ce n'est pas comme si j'avais beaucoup de temps libre pour me balader dans le quartier, et que central parc n'était pas visité par des milliers de personnes chaque jour !

À l'observer, Tino me fait l'effet d'un militaire ou d'un sportif avec cette carrure. Je suis bien tombée finalement. Mais j’aimerai quand même en savoir plus sur lui.

- Vous faites quoi dans la vie ? Moi je suis musicienne depuis presque 2 ans maintenant. Je ne suis pas newyorkaise d'origine. Et vous ?

Arrivés dans mon quartier, nous commençons par les soins. La pharmacienne me reconnaît, j'y viens régulièrement chercher des huiles essentielles. Elle s'occupe de moi avec gentillesse. Mon genou lui en est reconnaissant. Mon crâne aussi. Je pense suivre son conseil et faire une sieste tout à l'heure.
La remerciant, je règle. Et nous nous rendons au café. Le premier réflexe du client lambda serait de s'installer sur la terrasse. Il fait doux à cette heure matinale, mais la chaleur monte déjà. Pourtant accrochée au bras de ma béquille humaine, je l’attire vers l'entrée.

- Entrons ! Il y a quelques tables discrètes sur l'arrière-cour que le patron réserve à ceux qui veulent leur tranquillité. Il a l'habitude de m'y voir, venez !

C'est pour ça que j'apprécie ce café. Le patron traite les célébrités comme des gens ordinaires. Notre seul privilège c'est cette petite cour discrète qui évite d'être importuné. Pas que mes fans soient malvenus, mais parfois c'est étouffant d'être reconnu aux quatre coins de la rue. Les moments de tranquillité et d'anonymat sont précieux dans mon métier.

Je guide Tino et choisi une table un peu ombragée. Le patron vient aussitôt prendre la commande.

- Mon café habituel et deux croissants ! Tino prend ce que tu veux, je t’invite !
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Badaboum [Cassie & Tino] EmptyLun 29 Juil - 19:15
Badaboum

Cassie & Tino

« Oui, vous avez raison. Allons à la pharmacie. Je prendrais aussi des cachets contre la migraine qui monte ! » Il l’aidait à se relever, elle était du genre poids plume alors pour un ancien soldat, ce n’était pas bien difficile. Il notait tout de même sa spontanéité, un peu surprenante. Elle ne semblait pas vraiment gênée de sa chute, au contraire. Et au moment même où elle fut debout, elle semblait le dévisager quelque peu. Il ignorait le pourquoi du comment, bien qu’il s’inquiétait soudainement d’être reconnu et que lui ne remette pas un nom sur son visage. Après tout, ça arrive souvent. De se faire arrêter dans la rue par une connaissance, mais nous ne vous souvenez absolument plus d’où vous l’avez vu, ni quand. Ni même de son nom! Une petite crainte qui disparaissait bien vite, parce qu’elle se présentait. « Enchantée Tino, moi c'est Cassandra, mais appelez-moi Cassie. » C’était un peu bizarre d’utiliser un surnom pour une fille qu’on ne connait qu’à peine. Il étirait donc un léger petit sourire, tout en hochant la tête. Sachant pertinemment qu’il n’utilisera que Cassandra. Ou même mademoiselle. Ouai, Tino était peut-être un peu de la vieille école, mais il était surtout respectueux. Elle est bien plus jeune que lui à première vue. Même s’il n’était pas le mieux placé pour juger de ça... « J'habite dans ce coin. Il y a un café sympa où j'arrive à garder un certain anonymat et calme. La pharmacie est de l'autre côté de la rue. »

« Un anonymats ? »

Questionnait-il, l’esprit embrouillé. Ne sachant pas qui elle était, il était loin de s’imaginer qu’il venait d’aider l’une des plus grandes stars montantes du pays. En même temps, il n’était pas du genre à écouter de la musique ou passer ses après-midis devant les clips vidéo. Même sa chaine hifi n’avait pas tourné pendant des années, avant d’être dépoussiérée par Nina. Qui elle, n’a de cesse de mette la musique à fond dans tout l’appartement. Tout en attendant un éclaircissement de situation, il l’aidait à traverser la rue, voyant qu’elle grimaçait et boitait légèrement. « Alors Tino, vous vivez dans le quartier ? »

« Pas vraiment, je suis de Brooklyn. Mais je travaille par ici. »

Tino n’était pas le plus bavard des hommes, alors il n’avait pas vraiment le réflexe de développer. Sans compter que s’étendre sur le boulot de flic, ça pouvait en effrayer certain, et certaines. « Vous faites quoi dans la vie ? Moi je suis musicienne depuis presque 2 ans maintenant. Je ne suis pas newyorkaise d'origine. Et vous ? » Bon bah, faut croire qu’il allait devoir développer. C’était un interrogatoire ou quoi ? Même un speed dating. Pour être honnête, la situation était si cocasse, qu’il en souriait de plus en plus, détendue par la jeune femme qui ne semblait pas intimidée du tout. S’il était tombé sur une nana comme ça beaucoup plus tôt, ça lui aurait peut-être évité sa longue période de vieux célibataire. Heureusement que Nina était venue chambouler tout ça.

« Je suis de la police, à la D.E.A. J’enquête sur les trafics de drogue. Ici comme dans le sud du continent. Je voyage pas mal. »

Il avançait un peu plus, voyant qu’elle récupérait son équilibre, il pouvait renfoncer ses mains dans les poches de son jogging. Mais ses petits yeux vacillaient souvent vers elle pour vérifier qu’elle allait bien. Il avait surtout peur qu’elle soit tombée sur la tête et qu’elle ne le ressente vraiment que plus tard.  

« Musicienne... »

Il roulait des yeux en grimaçant pour lui-même, comprenant maintenant, pourquoi elle parlait d’anonymat. Elle était certainement connue, et lui, comme un imbécile, il ignorait totalement qui elle était. Gêné, il reposait ses yeux sur elle.

« Je suis désolé, je ne suis pas très calé sur tout ça. Vous me ferez écouter votre musique, je paraîtrais moins stupide. Ou vieux... C’est peut-être plus ça d’ailleurs. »

Pourtant il était loin d’être vieux, juste décalé vis-à-vis des très jeunes. Pas la même génération quoi. Arrivés devant la pharmacie, il lui tenait la porte et il attendait sagement dans un petit coin, que la pharmacienne se soit occupée d’elle. Elle devait certainement le prendre pour son garde du corps, à attendre bras croisé, non loin, les yeux rivés sur chacun de ses moindres faits et gestes. Puis ils repartaient pour un café. Cette fois, il l’aidait de nouveau à marcher, les pansements tirant sur ses genoux. Elle avait bien du courage de vouloir encore sortir dans cet état. Lui il serait rentré pour dormir toute la journée. « Entrons ! Il y a quelques tables discrètes sur l'arrière-cour que le patron réserve à ceux qui veulent leur tranquillité. Il a l'habitude de m'y voir, venez ! » Haussant les épaules, ne cherchant pas à la contredire de toute façon - Tino ayant toujours été le genre d’homme d’accord avec tout – il la suivait, offrant un petit sourire au propriétaire pour le remercier. Ce dernier l’étudiait un instant, petit sourire aux lèvres. Il le prenait pour le rencard de la jolie brune peut-être ? Tino, en rencard avec une célébrité ? Sûrement pas. Puis Nina lui en ferait une jaunisse. Oh mon dieu Nina!? Est-ce qu’elle accepterait qu’il partage juste un café avec une autre fille ? Ho le malaise. Il y songeait tellement, qu’il prenait place sur sa chaise sans même savoir si la table lui convenait vraiment. Ce n’est que la vois de Cassandra qui le faisait revenir à lui. Elle commandait. Et elle le tutoyait surtout. Elle était vraiment étrange et directe cette fille. C’était amusant, mais... Déstabilisant. Se reprenant, il posait ses mains sur la table, et levait les yeux vers le serveur.

« Un café long s’il vous plait. »

Il était franchement mal à l’aise de se faire offrir un café par une fille qu’il ne connaissait même pas. Il se frottait donc un peu nerveusement la nuque, avant de reposer de petits yeux timides vers elle.

« C’est gentil, merci. Si vous êtes si sujettes aux attaques de fans, pourquoi vous sortez sans protection, comme ça ? Ce n’est pas un peu dangereux ? Il vous faudrait un garde du corps. Je ne suis pas le mieux placé pour connaître votre domaine, mais je sais que c’est parfois la folie quand des célébrités provoquent des vagues humaines. »

Puis il traînait assez souvent autour des NY Studios pour l’avoir vu de ses propres yeux. Tout ça parce qu’il voulait choper les petits consommateurs du label. Comme Lukasz ou Ayad, mais Legends lui retombe toujours sur le dos, et protège ses petits poulains comme une mère loup.

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Badaboum [Cassie & Tino] EmptyMer 7 Aoû - 21:30
Je ne réponds pas vraiment à la question sous-entendue au mot « anonymat » relevé par Tino. Une grimace avec un petit sourire contrit suffise pour le moment. La pharmacie me semble plus prioritaire. Et je n’ai pas envie d’étendre la conversation dans la rue. Qu’il ne me reconnaisse pas, ça ne m’embête en rien. Bien au contraire ! Mais je lui dois bien une explication et je préfère la donner à l’abri des regards, si possible après avoir désinfecté mon genou.
J’apprends que mon sauveur n’est pas du quartier mais bosse dans le coin. Et pas n’importe quoi. J’aurai pu tomber sur pire. Un flic ! au moins je suis en sécurité. Et vu ce qu’il m’apprend sur sa fonction, je ne doute pas qu’il a régulièrement des contacts avec des gros méchants bien plus complexes à gérer que deux ou trois fans un peu envahissants.
Rassurée, je le suis sans peur à la pharmacie puis au café. Quand je lui explique être musicienne, il semble gêné de ne pas s’y connaitre dans le domaine. Ça me fait sourire.

- Mais vous n’êtes pas vieux Tino ! On n’évolue pas dans le même monde, c’est tout. Ce n’est pas grave que vous ne connaissiez pas ma musique, Tino. Je vous la ferai écouter avec plaisir. Et je ne vous en voudrais pas de ne pas apprécier. Chacun ses passions et ses goûts. Personnellement votre monde n’est pas très rose et ne m’attire pas du tout. Je préfère conserver mes rêves de licorne et bisounours, que d’affronter la réalité de ces trafiquants qui se font des dollars à la pelle en tuant des milliers de personnes.

Une fois soignée et installée au café, je me sens rassurée et calmée. C’est naturellement que je passe au tutoiement. L’endroit familier et protecteur m’aide. Mais je me rends compte que Tino n’est pas à l’aise. C’est très étrange. Ce mec doit affronter des situations risquées tous les jours ou presque et j’ai l’impression qu’il est mal à l’aise de prendre ce café avec moi. Et ses questions me confirment qu’il ne doit pas être habitué à être tutoyé aussi facilement puisqu’il me vouvoie. Je sais qu’avec mon boulot c’est journalier le tutoiement au premier contact. Mais chez moi aussi. A la campagne, il n’y a pas autant de convenance que dans les grandes villes et certains milieux.
Je décide de répondre à Tino avant d’aborder le sujet.

- Je ne suis pas non plus « attaquer » vous savez. Je ne suis pas une grande star. Disons que certains fans sont vite collants et envahissants. Je viens d’une petite ville de campagne. La foule, les personnes très tactiles, les gens familiers à la seconde où il te voit… Enfin tout ça, j’ai un peu de mal. Mais je suis vraiment heureuse de faire ma musique et qu’elle plaise. J’ai souvent un garde du corps avec moi. Ma manager me protège beaucoup. Mais tôt le matin, j’arrive encore à faire des footings, tranquille. La casquette et les lunettes sont encore de bons subterfuges. J’aime aussi ces horaires matinaux où il n’y a pas encore trop de monde. Et puis ça fait presque deux ans que je vis dans ce quartier, les gens me connaissent un peu maintenant. Il m’aide à éviter les foules de fans.

J’avouerai bien qu’il n’y a qu’un seul garde du corps qu’il m’intéresse vraiment de garder près de moi. Mais bon ! Tino n’en a surement rien à faire.
Nos cafés servis, j’en bois une gorgée. Je reviens un peu gênée sur le malaise que j’ai ressenti dans l’attitude de Tino.

- Je suis désolée si mon tutoiement vous met mal à l’aise. Je dois passer pour la campagnarde que je suis… Et puis j’avoue que dans mon boulot on se tutoie facilement. Vous avez été vraiment chouette avec moi, ça devient rare dans le monde d’aujourd’hui. Je ne veux pas que vous vous sentiez mal avec moi.

Je lui tends un des croissants avec le sourire.

- Il y a une madame Tino ? Elle doit se sentir en sécurité avec vous. Mais ce n’est pas trop dur au quotidien d’affronter les cartels ? C’est une vocation un tel métier, non ?
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Badaboum [Cassie & Tino] EmptyDim 18 Aoû - 19:17
Badaboum

Cassie & Tino

« Mais vous n’êtes pas vieux Tino ! On n’évolue pas dans le même monde, c’est tout. Ce n’est pas grave que vous ne connaissiez pas ma musique, Tino. Je vous la ferai écouter avec plaisir. Et je ne vous en voudrais pas de ne pas apprécier. Chacun ses passions et ses goûts. Personnellement votre monde n’est pas très rose et ne m’attire pas du tout. Je préfère conserver mes rêves de licorne et bisounours, que d’affronter la réalité de ces trafiquants qui se font des dollars à la pelle en tuant des milliers de personnes. » Elle avait à l’évidence, bien raison. Mais lui, cela faisait bien longtemps que son monde n’était plus fait de Licornes et de télétubies. Engagé dans l’armée depuis les attentats de 2001, il avait vu assez d’horreurs et de frères à terre, pour ne plus croire aux belles choses que vous promettent les gentilshommes. Il connaissait l’envers du décor, et la triste réalité de ce monde, que bien d’autres s’empêchent d'affronter. Ho bien sûr, parfois il enviait ses gens-là. Comme Nina par exemple. Elle qui vit si pleinement, loin de se douter de tout ce qui se trame la nuit, dans les rues de New-York mais aussi à travers le monde. Les trafics, de femmes, d’organes, de drogues, d’animaux. Les agressions, les meurtres, les vols, les viols. S’il pouvait tout arrêter et changer le monde... Sauf que c’était l’inverse. Il avait plus souvent l’impression que plus il arrêtait des méchants et plus d’autres prenaient leurs relèves.

« Je serais curieux de découvrir ça. »

Avouait-il, une ponte d’amusement dans la voix et le sourire. Il en serait quand même gêné, parce qu’il le savait bien : Il était nul en musique. Comment savoir si un titre était bon ou mauvais ? Il n’était pas une belle oreille, tout comme il était loin d’être un bon palet pour donner son avis sur un plat réputé. « Je ne suis pas non plus « attaquer » vous savez. Je ne suis pas une grande star. Disons que certains fans sont vite collants et envahissants. Je viens d’une petite ville de campagne. La foule, les personnes très tactiles, les gens familiers à la seconde où il te voit… Enfin tout ça, j’ai un peu de mal. Mais je suis vraiment heureuse de faire ma musique et qu’elle plaise. J’ai souvent un garde du corps avec moi. Ma manager me protège beaucoup. Mais tôt le matin, j’arrive encore à faire des footings, tranquille. La casquette et les lunettes sont encore de bons subterfuges. J’aime aussi ces horaires matinaux où il n’y a pas encore trop de monde. Et puis ça fait presque deux ans que je vis dans ce quartier, les gens me connaissent un peu maintenant. Il m’aide à éviter les foules de fans. » Les yeux rivés sur elle, la bouche presque ouverte, il se demandait encore comment quelqu’un pouvait parler autant. Et avec naturel en plus. Parce que parfois, certaines personnes parlent pour ne rien dire, juste pour éviter les gros blancs. Elle, c’était spontané, et concret. Peut-être juste un peu trop sociable pour lui. Elle semblait ouverte, amusante, alors que lui, il est juste associable. « Je suis désolée si mon tutoiement vous met mal à l’aise. Je dois passer pour la campagnarde que je suis… Et puis j’avoue que dans mon boulot on se tutoie facilement. Vous avez été vraiment chouette avec moi, ça devient rare dans le monde d’aujourd’hui. Je ne veux pas que vous vous sentiez mal avec moi. »

« Ho non, ne vous inquiétez pas, tout va bien! »

Assura-t-il un peu nerveusement, se frottant la nuque et finissant par reposer sa main sur la table, croisant même ses bras devant sa tasse de café. Non il n’était pas vraiment gêné par ça, mais plutôt par le fait d’être en train de prendre un café avec une parfaite inconnue, et une starlette en plus. Si ça se trouve, des tas de paparazzis vont les avoir scrutés et Nina lui en fera toute une maladie.

« Je crois que... Je ne suis simplement pas vraiment habitué à... Une rencontre sociale, vous voyez ? »

Il échappait un petit rire avant de reprendre, hochant la tête pour se moquer de lui-même.

« Je ne suis pas très bavard en plus. Rassurez vous, vous êtes bien plus chaleureuse qu’embêtante. »

La complimentait-il, prenant le croissant entre ses mains, et la remerciant d’un plus franc sourire. « Il y a une madame Tino ? Elle doit se sentir en sécurité avec vous. Mais ce n’est pas trop dur au quotidien d’affronter les cartels ? C’est une vocation un tel métier, non ? » Cette fois, oui, il pouvait être vraiment gêné. Le rouge montant à ses joues, il coupait le croissant pour en porter un morceau à ses lèvres, tout en souriant malgré tout. Parce que la discussion devient indiscrète, mais que dans le fond, n’ayant parlé à personne de Nina, ça ne lui ferait que du bien de pouvoir enfin se confier.

« Je ne suis pas marié, mais il y a quelqu’un oui. Elle s’appelle Nina. J’espère qu’elle l’est. »

Parfois il en venait à douter, surtout après le passage de Valentino.

« Une vocation, je ne sais pas trop. J’étais dans l’armée avant d’arriver là, et j’avais l’impression de servir un peu plus le monde. Les cartels c’est différent. J’en fais des histoires personnelles plus qu’autre chose. C’est comme la musique. On ne fait pas ça si ça ne nous plait pas. »

Il lui souriait en remontant ses yeux vers elle. Elle devait bien connaître ça, elle qui a tout lâché pour faire sa musique. L’armée et la police, c’est pareil. On ne se lance pas là-dedans sans en avoir un minimum d’ambition.
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Badaboum [Cassie & Tino] EmptyMer 21 Aoû - 22:59
Je suis ravie qu’un homme d’âge mur comme Tino ne se contente pas de hausser des épaules quand je parle de ma musique. Peut-être n’est-ce qu’une façade de convenance de sa part, mais c’est un gage de respect qui me va droit au cœur. Qu’il aime ou pas, je suis ravie qu’il souhaite l’écouter. Il faudra que je trouve un moyen de lui faire parvenir mon album.
Je m’excuse ensuite de l’avoir tutoyé, voyant que ça le gêne. Mais encore une fois il fait preuve de beaucoup de politesse en niant les fait. Pour la petite campagnarde que je suis, élevée dans un cocon de douceur et d’attention envers les autres, l’attitude de ce monsieur me réconcilie avec la vie urbaine. Il est extrêmement poli malgré son apparence costaude et ce visage un peu rude. C’est un bel exemple que l’habit ne fait pas le moine, d’autant plus que son métier sied bien à son visage.

« Je crois que... Je ne suis simplement pas vraiment habitué à... Une rencontre sociale, vous voyez ? »

J’en ris avec lui. J’aime les gens qui font preuve d’autodérision, mais qui sont en plus vraiment honnête.

- Je trouve que vous vous en sortez à merveille. Il y a peu de gens qui s’arrête aider une personne et s’efforce d’apprécier une discussion. Vous êtes parfaitement sociable, Monsieur le superhéros.

Evidemment moi et ma curiosité nous faisons remarquer rapidement. J’aime bien connaître la vie des gens avec qui je parle. Leur métier ou études, si leur cœur est pris, s’il possède un animal… Rien non plus d’ultra secret, mais je crois que ça me rassure de pouvoir mettre les gens dans des sortes d’étiquette. Je ne suis pas le genre de personne qui va te mettre dans une case de conformisme, mais j’avoue que l’identification sociale est un moyen pour moi de me rassurer. Être sociable fait partie du métier. Je le suis, mais à haute dose ça devient très vite un calvaire.

- Et bien si vous êtes aussi attention avec elle que vous l’êtes en ce moment avec une inconnue, je ne doute pas qu’elle soit heureuse.

Partageant mes croissants avec lui, je l’écoute me parler de son métier. C’est un monde tellement différent du mien. Ça fait peur mais c’est la réalité de la vie.

- C’est drôlement risqué quand même ? Surtout si vous vous impliquez autant dans ces histoires de cartels. Mais je suis assez d’accord avec vous. On fait ce qui nous plait, sinon je ne vois pas bien l’intérêt de travailler. D’accord il faut bosser pour avoir de l’argent et manger à sa faim chaque jour. Mais même si ma vie a radicalement changée et pris un tournant que je n’avais jamais osé espéré, je préparais des études dans un domaine qui me plait. Je crois que c’est aussi ce qui donne la force de se lever chaque matin. Non parce que moi je suis du genre coocoonning. Si je n’ai pas une bonne raison de me lever, la couette est ma meilleure amie !

J’en ris. Je ne sais pas pourquoi ça m’est si facile de parler à cet inconnu. Je crois qu’il me rappelle un peu mon père. Ma famille me manque et la douleur de l’éloignement est plus fort chaque jour. La force de caractère de l’homme qui est en face de moi me rappelle des traits de caractère de mon père. C’est rassurant. Ça me fait du bien.

- Est-ce que je peux vous demander votre adresse postale ? Je pourrais vous envoyer mon album pour vous remercier de votre aide.

Evidemment j’y joindrais un autre présent de remerciement. Surtout si jamais il n’apprécie pas ma musique, ça ferait un drole de cadeau.
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