En début de journée, je ne pensais pas vivre une soirée aussi intense que ce soir, en effet, dans mes habitudes, je ne me mêle pas des histoires des autres, surtout des histoires conjugales, mais je ne pouvais pas rester les bras croisés surtout avec la violence, je ne supporte pas l'injustice… Je ne supporte pas qu'on s'en prend à une femme avec autant de mépris, mais surtout qu'on frappe une femme ça me met tout simplement hors de moi. La raison, c'est que pendant des années, j'ai était un enfant maltraité, j'ai longtemps mis du temps à l'admettre, mais aujourd'hui je vais mieux, je suis devenu un autre homme. Avoir un tel passé aurait pu me transformer un homme violant comme mon propre père, mais c'était impossible pour moi de suivre le même chemin… La chose la plus dure en plus des coups de mon père, c'était l'abandon de ma mère, c'était pour moi un énorme choc … alors forcement je me devais de faire quelque chose pour ma voisine, je me devais de la sauver, pas pour faire un acte héroïque, mais pour son bien, je ne voulais pas qu'elle termine à l'hôpital sous les blessures de cet homme violant avec elle. Après avoir sauvé la jeune femme, je lui ai proposé de faire à mangé pour elle, je ne voulais pas la laissé toute seule elle était encore bien chamboulé après cette soirée, je voulais prendre soin d'elle, être un voisin respectable. Certaines personnes peuvent penser que c'est étrange venant d'un voisin qu'on connaît à peine, mais je fais cela de bon cœur, mais surtout parce que j'étais moi-même un enfant battu, doncforcement ça me rappelle pas mal de choses. Ayant laissé seule la jeune demoiselle, quelques minutes le temps que Capucine se remettent doucement de sa triste soirée, je m'occupe donc de la table ainsi que du repas que je vais cuisiner, je ne vais pas me prendre la tête, mais je vais tout de même me démener pour la demoiselle afin qu'elle passe une bonne fin de soirée. J'espère lui décroché un joli sourire, même si je sent que ça va être légèrement compliqué. Après avoir cuisiné le plat, je le mets dans le four, puis je quitte mon appartement pour rejoindre celui de Capucine pour la prévenir que j'ai bientôt terminé de faire à mangé. Je frappe délicatement à là pour lui dire. Coucou, c'est seulement pour te prévenir que j'ai terminé de faire à manger, tu pourras venir dès que tu te sentira prête. Dis-je en souriant avant de repartir à mon appartement.

Le propriétaire de notre immeuble est un véritable crétin, je me suis déjà embrouillé avec lui à plusieurs reprise, c'est simple, je ne m'entends pas du temps avec lui, si je pouvais je partirais d'ici pour aller vivre ailleurs dans de meilleures conditions. Mais je suis obligé de rester ici, de plus, c'est juste à coté de mon café bar, donc c'est idéal pour le travail, au moins c'est déjà ça de prix. Je sais que le propriétaire, surveille tout ceux qui dérange, c'est normal dans un sens, mais être sur le dos des gens tout le temps je ne trouve pas ça normal, je ne cautionne pas. Alors quand j'ai entendu la dispute de ma voisine, je ne voulais pas qu'elle ait d'autres soucis encore pire, je ne voulais pas qu'elle se fassent virer de l'immeuble… Je sais qu'elle m'a envoyé balader plus d'une fois, elle ne voulait pas de mon aide, mais je ressens comme une attirance pour la jeune femme, il faut dire qu'elle est tellement belle, tellement attirante, qu'il faudrait être aveugle pour ne pas tomber sous le charme.
Soit la bienvenue dans mon appartement, j'ai mis les plats dans les grands pour accueillir ma voisine, dis-je en souriant avant de poser mon regard sur le sien quelque seconde pour l'observer. Elle est encore fragile en vue de la situation elle à certainement verser quelques larmes, mais je fais semblant de rien, pour lui faire comprendre que ce qu'il viens de ce passé avec ce connard, c'était terminé. J'étais perdu dans mes pensées en regardant la jeune femme, je ne sais pas pourquoi j'étais perdu d'ailleurs, mais je
reprends mes esprits avant de lui demander. Dis-moi ça te dis qu'on se pose tranquillement sur le canapé du salon histoire qu'on discute de tout est de rien autour d'un verre ? Dis-je en attendant une réponse de sa part, je lui tends alors doucement ma main pour l'emmener au salon avec moi.
Je n'avais pas refermé la porte derrière moi, je savais que cette imbécile n'allait plus embêter la jolie voisine, j'avais cette confiance que c'était terminer, j'ai dû lui faire très  peur, et encore, il ne m'avait pas vu en colère, car je pense que je lui aurais défoncé la figure si la voisine était ma petite amie.