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New-York, dite la grande pomme. Ici se croisent et se recroisent, des âmes de tous horizons, et des quatre coins du monde. La mixité de New-York en fait un rêve pour beaucoup d’entre nous, tandis que pour d’autres, elle n’est que leur quotidien, parsemé d’ennuis et de klaxons des taxis en pleine heure de pointe. Et si l’on s’éloigne du tumulte et du brouhaha de toute cette excitation, prendrez-vous un peu de temps pour profiter d’une visite à travers ses lieux plus méconnus ? Sur qui tomberez-vous au prochain carrefour ? Votre collègue de bureau, ou votre actrice préférée ? Oui, si la Grande Dame fait rêver monsieur tout-le-monde, elle est aussi le lieu de rendez-vous des plus grandes stars, qui délaissent Los Angeles pour de nouveaux studios plus attractifs, dont N.Y Studios Inc. Venez rêver vous aussi. Faites votre valise, l’aventure américaine n’attend que vous. Qui que vous soyez, venez comme vous êtes. Lire le contexte
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Tag "9900ff" sur The Big Apple

26 résultats trouvés pour 9900ff

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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Oups ! ft. Cannelle
Invité

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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Oups ! ft. Cannelle    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyMer 28 Aoû - 14:16
Aujourd’hui je flane dans Central Parc. Je me rends plus souvent au parc du Bronx car il est dans le quartier du zoo et des petits commerces que j’ai appris à aimer, mais surtout parce que j’y retrouve une bande de potes que je peux considérer comme des amis aujourd’hui.

Mais ce matin, j’avais besoin de me rendre dans une librairie de Manhattan, alors j’ai poussé jusqu’à ce poumon du cœur de ville. C’est un endroit étonnant et surprenant. J’adore les écureuils qui sautent d’arbre en arbre. Ils ne sont pas farouches pour la plupart.

Et c’est le nez en l’air que je me promène dans les allées du parc. Papa serait là, ça le ferait rire. Je ne compte pas le nombre de fois où je me suis ramassée la tronche parce que j’avais le regard en l’air ou au loin à scruter les animaux. Je suis dans ma bulle quand je suis dans cet état. Je n’entends pas les voix ou cris alentours. Seuls les bruits de la nature me parviennent.

Et cet instant ne fait pas exception à la règle. Arrêtée au milieu du chemin sans m’en rendre compte, j’observe trois écureuils qui vont et viennent d’une branche à l’autre pour constituer une réserve de petites baies dans leur cachette.
Mais un vague cri d’homme me parvient. Je tourne lentement la tête, réveillant en douceur mon cerveau pour qu’il revienne sur Terre.

- Haaaaa !!

Je n’ai rien compris. Je me suis fait rentrée dedans c’est sûr. Mais me voilà assise sur les jambes d’un mec. Le regard halluciné, j’écarquille les yeux battant plusieurs fois des cils.

« Je veux dire… PARDON ! Je suis désolé ! Tellement désolé ! »

Je veux bien le croire il est rouge pivoine. Et je ne dois pas être mieux. Je ne peux ignore que l’homme est un jeune homme charmant, et je suis assise sur genoux, presque dans ses bras.

« Mon chien est devenu fou, j’ai pas pu l’arrêter et je… »

Chien ?
Mon cerveau retrouve sa lucidité. Je détourne la tête et voit un magnifique berger allemand assis devant nous, relié par sa laisse au fauteuil roulant où l’homme est assis. Mon regard s’illumine, mon sourire s’agrandit. Je me remets sur mes deux jambes quelques secondes pour aller m’accroupir devant la boule de poil.

- Bonjour toi ! Tu es beau ! Tu m’as l’air d’avoir de l’énergie à revendre !

Oui je sais. Donnez-moi un animal et j’en oublie qu’un beau gosse me tenait sur ses genoux l’instant suivant. Mais il y a quelque chose qui m’intrigue. Je fixe avec attention le chien en lui faisant plein de câlins et bisous.

- Je te connais toi ! Je n’arrive pas à me souvenir…

Je me tourne alors vers son propriétaire pour trouver des réponses. C’est là que je me rends compte que le jeune homme me parle et que je l’ai complètement ignoré, mais qu’en plus il est en fauteuil et que je lui ai atterris dessus.

- Oh pardon ! Excuses-moi. Je t’ai fait mal ? Je suis tombée comme une enclume ! J’ai un peu l’habitude de bailler aux corneilles… Enfin aux écureuils pour être exacte.

Je me relève en gardant une main sur la tête du Berger allemand qui reste contre ma jambe. En fait, mon cerveau carbure à fond de train, j’ai l’impression de connaître ce garçon aussi.
Il sourit. Je percute.

- Oh mince ! Mais tu es Elliott ? Et lui c’est Woof ! C’est ça ?

Me voilà à sautiller comme une enfant surexcitée en tapant dans mes mains.

- J’adore ta chaine Youtube !! Tes vidéos sur les animaux sont tellement chouettes ! Tu ne les transforme pas, ni ne leur fait pas faire des trucs idiots. Tu les filmes dans leur environnement normal, c’est tellement rare ! Et puis tes paroles me touchent toujours. Tu sais, tu m’as beaucoup aidée au quotidien depuis quelques semaines. J’arrive à avancer avec le sourire maintenant. Et c’est en partie grâce à toi !

Instant de malaise. Je déglutie. Encore une fois je me suis emballée.

- Pardon ! Je ne me suis même pas présentée. Moi c’est Cannelle Robin ou Lou Chocolate sur internet. Je pense que j’ai dû commenter toutes tes vidéos.

Je me sens toute intimidée d’un coup, et le rouge revient vite sur mon visage. Je m’avance vers Elliott et lui tend la main. Je me sens ridicule. Surtout que ce contact de présentation me parait complètement débile après avoir fini sur ses genoux.

- Je ne t’ai pas fait mal, tu es sûr ?

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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Recherche d’indépendance [Cannelle & Amélia]
Invité

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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Recherche d’indépendance [Cannelle & Amélia]    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyLun 26 Aoû - 22:26
Depuis mon arrivée aux USA, le juge français a fait suivre mon dossier aux affaires sociales américaines pour qu’une assistante sociale s’assure que je m’adapte bien à la nouvelle vie qu’on m’impose. Depuis 3 mois, j’ai donc eu le droit à une visite obligatoire par mois par Madame Prescott. Je suis aussi suivi tous les 15 jours par une psychologue et une diététicienne. Je ne peux pas dire que je sois ravie de tout ça. J’ai mis du temps à faire confiance à ces dames. Pas que ces personnes soient désagréables, mais j’ai juste l’impression d’être un bébé et qu’on ne tient pas vraiment compte de moi.
Finalement la diététicienne a vraiment tenu compte de mes mois de galère, sans me juger. Elle a tenu ma mère à distance aussi, en lui expliquant régulièrement qu’il ne fallait pas me surveiller comme une prisonnière. Peu à peu, j’ai retrouvé le gout de manger pour le plaisir et aujourd’hui j’ai repris tous mes kilos.

La psy c’est autre chose. Je n’arrive pas à parler de mon père, à réduire la colère que j’ai contre ma mère. C’est un peu mieux depuis un mois, mais je crois que je le dois à mes nouveaux amis. C’est d’eux que je parle le plus et de mes peurs de faire des impairs.
L’assistante sociale ? Elle est douce et gentille. Même si elle parle beaucoup avec mes parents, je suis toujours présente. Et elle me pose plein de questions devant eux, comme derrière eux. J’ai vite été en confiance avec elle. Bon évidemment quand je demande si je peux rentrer en France ou quitter cette famille, elle n’est pas ravie. Mais elle ne me prend jamais de haut. Systématiquement elle cherche à savoir ce qui me contrarie dans ma vie de famille actuelle. Mais bon il n’est pas possible de refaire le passé. Par contre j’avais besoin de savoir les règles américaines en termes d’indépendance financière et d’émancipation des 21 ans. En vérité leur système est tellement complexe, avec chaque état qui applique ses propres règles, que je ne comprends pas que les américains s’y retrouvent. Bien sûr mes nouveaux parents ont les réponses à toutes mes interrogations, mais ils sont aussi capables de m’empêcher de faire ce que je veux. En eux, je n’ai pas confiance, quoiqu’en pense le psy et l’assistante sociale.

Ayant l’héritage de mon père bloqué sur un compte français jusqu’à ma majorité, je voulais être sûre que j’en aurais la pleine jouissance à mes 18 ans d’un point de vue des banques américaines. Depuis quelques semaines, j’ai beaucoup réfléchi à ma situation. D’accord j’ai tout le confort que je veux avec ma mère et son mari, mais pas ma liberté et pas le sentiment d’appartenir à cette famille. Je n’y arrive pas. C’est plus fort que moi. Aimer ma mère c’est impossible.

L’assistante sociale a pourtant essayé de me convaincre que ma mère n’est que bonne volonté, mais je n’y crois pas. Et quoiqu’il en soit, comment pardonner un abandon à deux ans et presque 15 ans de silence. Mon père ne serait pas mort, elle serait encore longtemps restée aux abonnés absents. Madame Prescott a été vraiment chouette avec moi, appuyant même ma demande de ne pas partir en vacances avec la « famille bonheur » pour profiter de deux semaines de paix à visiter ma nouvelle ville. Alors je lui ai parlé de mon souhait : préparer mon indépendance. Je pourrais bien demander une anticipation dès maintenant, mais j’ai trop besoin de me sentir prête à m’assumer seule.
Par exemple, je sais cuisiner les basiques, mais avec Dame Smoothie j’apprends vraiment plein de plats et d’astuces. Ça m’aide à lister les indispensables dans une cuisine pour quelqu’un comme moi qui aime cuisiner. Et puis j’ai conscience qu’avoir son logement et se débrouiller seule implique plein de choses à gérer. Je ne suis pas capable de tout lâcher pour partir à l’aventure, pas sur ce plan-là en tout cas. Peut-être que mon jeune âge y est pour quelque chose, mais je veux être prête. Etre capable de me gérer sans appeler ma mère au secours. J’ai donc besoin de savoir quoi et comment m’y prendre.
J’ai aussi besoin d’appréhender mes nouvelles études. Le temps que ça va me prendre entre l’école et l’apprentissage au zoo. L’énergie dont je vais avoir besoin, même si ça je n’en manque pas souvent. L’organisation que je vais devoir mettre en œuvre.
Vivre seule ça implique plein d’autres choses. J’ai listé des trucs. Oui je suis la reine des listes ! Mais je ne pense pas être exhaustive. Oui je suis aussi la reine de la précision parfaite. Un brin psychotée ? Possible ! J’ai surtout besoin d’être rassurée et savoir comment m’y prendre pour tout : trouver un logement, gérer les charges, acheter les bons meubles et matériels, et surement d’autres choses dont je n’ai pas conscience.

Alors j’ai parlé de tout ça à Madame Prescott. Et elle m’a écouté. Sans chercher à me dissuader, elle m’a beaucoup questionné. Je crois qu’elle voulait mesurer ma détermination. Mais quand j’ai une idée en tête, la détermination est un de mes traits caractères les plus forts. Il faut juste que mon manque de confiance en moi ne vienne pas interférer.
Hier Madame Prescott m’a appelé. Pour mon plus grand soulagement, elle m’a confirmé que je pourrais disposer de mon argent comme je veux, sans intervention de ma mère. J’ai sauté de joie. Ça veut dire que je vais pouvoir finir mon année d’étude en ayant mon chez moi sans avoir à compter sur la « famille bonheur ».

J’ai bien senti à sa voix et ses mots, que l’assistante sociale est inquiète pour moi. Elle a insisté pour que je vienne la voir à son bureau pour discuter encore de ma décision. Elle m’a affirmé ne pas vouloir me faire changer d’avis, mais s’assurer que je suis prête. J’ai accepté. Parce qu’honnêtement, je suis loin d’être prête, même si j’ai hâte de ne plus avoir les mioches dans les pattes et ma mère sur mon dos. Mes listes doivent être complétées et renseignées des bonnes démarches. Alors j’ai accepté de la voir aujourd’hui.
Comme à mon habitude, vêtue de mon éternel habit de lumière « short + t-shirt + nu-pieds » et enfourchant mon vélo, je me rends au bâtiment social où Madame Prescott m’attend. Je suis un peu en avance. Après avoir attacher mon vélo, je prends un verre d’eau dans l’accueil, puis je m’annonce à la réceptionniste. Elle appelle l’assistante sociale puis m’invite à rejoindre son bureau. Anxieuse mais confiante, je m’y rends en retirant mon sac à dos pour le garder en main ce qui est plus présentable. Je frappe à la porte entrouverte et m’annonce.

- Bonjour, c’est Cannelle Robin…


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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Probléme d'ascenseur ft. Cannelle Lou Robin
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Probléme d'ascenseur ft. Cannelle Lou Robin    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyDim 11 Aoû - 20:41
Moi qui me disais que cette « formalité » semblait en bonne voie d’être vite réglé par cette dame de la mairie, je n’ai jamais envisagé que mon passage dans cet édifice se transformerait en cauchemar. Je suis capable de surmonter mon angoisse quelques minutes dans un ascenseur, si on ne me demande pas d’en prendre un, plusieurs fois tous les jours. Là je me sentais en confiance. Le fait de ne pas avoir trop le choix aidant. Mais si j’avais su, je me serais crevée à monter les 27 étages à pieds ! Ou bien j’aurais du avertir la dame que je ne peux pas prendre l’ascenseur.

Et bien sûr ce blocage aurait pu arriver un jour où de gentilles personnes se trouvaient dans la boite. Mais non il a fallu qu’un gros con soit présent. Je l’insulte en français, une façon de gérer mon angoisse autant que de rester planquée. Mais la jeune fleuriste semble du même avis que moi. Elle le remet à sa place et l’insulte autant que moi, ce qui me rassure et me tire un léger sourire malgré la panique montante.

Mais une sonnerie assourdissante vient décupler mon angoisse. Je supplie. Il n’y a que ça qui sort de ma bouche. J’entends encore le con marmonner et la fleuriste lui parler sèchement, mais la sonnerie reste le son majeur dans ma tete. Je tremble.
Mais je sens une présence proche. Je lève les yeux et vois la fleuriste accroupie moi avec un sourire qui a surement vocation de me rassurer. Sa voix est douce et me calme deux secondes. Jusqu’à ce qu’une voix de robot vienne conclure qu’on est mal barré.

« … pour une durée indéterminée…»

Je blanchie, et la fin de la phrase me fait bondir.

- Bouger de la cabine ? Parce qu’elle croit que je sais passer à travers les murs ?  On n’est pas dans X-Men !

« Oh mon dieu ! Oh mon dieu ! On va mourir ici ! » , panique à son tour la seconde femme présente dans la boite.

« Putain les femmes ! Je suis verni ! » , commente le gros con.

Je ne la vois pas avec le chariot dans mon champ de vision, mais la voix de l’autre femme vient de m’achever avec ces mots ! Je regarde la fleuriste avec supplication, cherchant une réponse. Je secoue la tête à la négative, les larmes aux yeux. J’attrape le bras de la jeune femme pour sentir un contact réel.

- On ne reste pas coincés, hein ? C’est pas réel !

Je n’ai même pas conscience que je m’exprime en français. Je suis morte de peur.

- Je ne veux pas mourir comme ça !

Les larmes coulent et je tremble.

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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Probléme d'ascenseur ft. Cannelle Lou Robin
Invité

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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Probléme d'ascenseur ft. Cannelle Lou Robin    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySam 10 Aoû - 20:52
L’administration américaine me semble aussi complexe que la française. Je suis franco-américaine, donc j’ai une carte d’identité américaine. Même si dans mon coeur la seule valable reste ma carte française. Mais vue que j’ai les deux nationalités, l’école où je me suis inscrite demande un certificat de la mairie de New York qui m’a délivré cette carte que je réside bien à New York et que j’ai bien le statut reconnu pour cette double nationalité.

Evidemment une telle demande arrive pendant que mes « nouveaux » parents sont en vacances, donc absents. Ceux sont des avocats efficaces, ils auraient réglé ça en deux temps trois mouvements. Mais ayant l’intention d’être rapidement indépendante, je décide de ne pas les appeler pour savoir comment m’y prendre. En farfouillant les papiers de mon transfert de parentalité, j’ai trouvé le nom d’un contact en mairie de New york. Je l’ai appelé et la chance était avec moi puisque cette dame n’est pas en vacances. En plus elle est très serviable. Elle m’a rassurée et affirmée que ça ne posait pas de soucis. Elle a apparemment déjà eu ce genre de demande. Les américains sont compliqués, mais ils maitrisent leur système on dirait ! En tout cas, me voilà avec un rendez-vous dans la mairie principale de New York au cœur de Manhattan.

J’ai pris un taxi pour être tranquille et surtout ne pas me trimballer mon vélo. Je rejoindrais le parc du Bronx cet après-midi de la même manière ou en métro.
La bâtisse impressionnante. Comme tous les bâtiments de New York.
J’entre et à voir la liste des services présents il y a 40 étages ! Il ne faut pas être censé pour créer un tel monstre ! En plus, c’est un peu flippant de voir que même en aout ça grouille de monde.
J’ai rendez-vous à 11h au 27ème étage. Il me reste plus de 20 minutes pour trouver le chemin. Pas bien le choix que de prendre l’ascenseur ! Et j’ai une sainte horreur de ces boites métalliques. S’enfermer de lui-même dans une boite qui bouge de haut en bas n’est pas la chose la plus censée que l’homme est inventé !
En plus, la personne de l’accueil me dit qu’il y a plus de 30 ascenseurs dans ce monstre urbain. Elle m’indique celui qui me mènera au plus près du bureau où je dois me rendre. Allez y comprendre quelque chose. Maintenant me voilà à me prendre pour Mario qui cherche son chemin dans le labyrinthe des couloirs d’une mairie américaine. Il manque les champignons up d’énergie ! Mais après 5 bonnes minutes je pense que j’ai le bon ascenseur. J’hésite et vais relire les pancartes annonçant les services accessibles sur les 3 autres ascenseurs du couloir. En vérité, cette vérification est surtout une préparation mentale pour canaliser mon angoisse avant d’entrer dans la boite.

Quand je reviens devant la porte du bon ascenseur, il est présent et déjà empli de 3 personnes et 1 chariot emplie de fleurs. Au moins j’ai la nature avec moi ! Ça me soutire un sourire et je me glisse près de ce chariot. Je ne suis pas épaisse, je passe. Mon sac à dos accroche la porte mais j’arrive finalement à me glisser sans encombre. Le regard rivé sur le chariot, j’évite de penser à l’endroit où j’entre. Les compositions sont magnifiques, c’est un sacré travail. Et les fleurs sentent si bon que c’est plus fort que moi, je les hume en fermant les yeux, m’imprégnant de leur odeur rassurante.
Je n’entends même pas la porte de l’ascenseur se refermer. Je sursaute quand il se met en branle. Et mon visage se crispe. Perdant l’équilibre, je tombe contre l’homme présent.

- Pardon, excusez-moi.

« Faites donc attention ! Ce n’est pas une cour d’école ici ! »

Le visage en feu, je m’éloigne le plus possible des gens et cale mon sac à dos dans un des coins. Ce mec mériterait que je le remette à sa place, mais mon angoisse de voir ces murs si proches et sentir le mouvement de montée est en train de prendre le pouvoir sur moi.

Mon regard parcourant l’intérieur de l’ascenseur, je vois le panneau de boutons. Mon cerveau tilte que je n’ai même pas choisi mon étage. Les numéros allumés ne correspondent pas, je choisis alors de m’adresser à la jeune femme rousse qui tient le chariot de fleurs. C’est la seule que je peux qualifier de plus avenante. L’effet fleurs surement. Si c’est elle qui a créé ces bouquets, elle a beaucoup de gout et créativité. Bref, ça me plait. Il faut bien un point qui me rassure et c’est donc sur elle que se porte mon choix.
Oui mon cerveau réfléchit à tout ça en cinq secondes pour décider à qui m’adresser…

- Excusez-moi, mademoiselle. Pourriez-vous appuyer sur le numéro 27 ? Merci.

A peine ai-je fini ma question que l’ascenseur s’arrête brutalement. Je plaque mon dos contre le mur, paume de main sur ce mur froid. Mon visage blémit.

- Quoi ? Que ? …

Mon cerveau bugue, incapable d’intégrer la réalité de ce qu’il se passe.
L’homme grogne.

« Oh ! Bordel ! Ça ne va pas recommencer ! Ça fait 3 fois cette semaine ! »

Je le fixe avec des yeux ronds.

- Co… comment ça ?

Il me fixe de cet air sévère et hautain qui ne va pas me plaire longtemps !

« Gamine, ne commence pas à paniquer. C’est l’histoire de 3 minutes et ils débloquent l’ascenseur ! »

OK ! Je déteste ce mec et 3 minutes c’est la mort assurée ! Colère et panique m’animent. Ma langue maternelle revient au galop, c’est en français que je lui réponds, peu m’importe qu’il me comprenne ou pas.

- Je ne suis pas une gamine, Ducon ! Et je panique si je veux !

Je me laisse glisser au sol, entoure mes bras autour de mes jambes et commence à me balancer. Un effet pour canaliser mes peurs. Mes écouteurs sont dans mon sac, je devrais mettre ma musique pour me calmer, mais je suis de plus en plus tétanisée et mon esprit n’arrive pas à penser aussi loin.

Et c’est là qu’il alarme retenti. Je tremble comme une feuille et me bouche les oreilles.

- Faites quelque chose, s’il vous plait ! Je veux sortir d’ici !

Peu m’importe de monter 27 étages à pied, c’est toujours moins mortel que ce qui se passe à l’instant ! J’aurai du écouter mon instinct !

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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Bon plan ? [Cannelle & Shana]
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Bon plan ? [Cannelle & Shana]    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyMer 7 Aoû - 19:24
Deux semaines sans la famille bonheur sur le dos… Mon bonheur absolu !
Evidemment M’dame Smoothie, l’intendante-cuisinière, doit faire son rapport à ma mère presque quotidiennement. Mais elle m’aime bien et m’aide à m’adapter dans cette nouvelle vie, bien plus que ma mère. En même temps je connais l’une et l’autre depuis presqu’autant de temps ! Et le fait que j’ai trouvé un surnom mignon à l’une et pas l’autre montre tout mon attachement à ma génitrice…

Bref, M’dame Smoothie me laisse une vraie liberté : celle d’être la jeune fille de 17 ans que j’ai besoin d’être. Elle me laisse me promener à mon gré sans pour autant rentrer à 20h pile. Je ne fais pas dans le nocturne à vélo, mais tout de même, un vent de liberté souffle en moi. Et en observant cet après-midi des jeunes de mon âge rirent et s’amuser au travers la vitrine d’un café, ça m’a donné envie. Aout est un mois calme, comme partout ailleurs. Il y a moins de monde un peu partout. Certains des skateurs que j’admire beaucoup sont en vacances avec leur famille. J’étais un peu seule cette après midi au parc. Alors j’ai décidé de rentrer tôt et m’apprêter pour sortir. Oui ! Oui ! Je brave l’interdit de sortir le soir. Et surtout je compte sortir. Peut-être pas très tard. Mais au moins rentrer quand il fera nuit. Je veux braver mes angoisses. C’est une première pour moi de sortir le soir, seule, sans parents. Je n’ai pas non plus beaucoup d’amies de confiance pour sortir. Je ne veux pas déranger Odeline, et puis j’ai envie de m’affirmer. Me prouver que je sais vivre comme tout un chacun. Allez prendre un verre dans un bar, ce n’est quand même pas insurmontable !

Histoire de me sentir à l’aise, je ne fais pas dans l’extravagant. Un peu de maquillage, mes cheveux relevés en chignon un peu flou, je n’ai pas opté pour une jupe ou robe. Un jean c’est très bien. J’ai quand même choisi un petit haut dénudé aux épaules, pas trop décolleté, de couleur pêche dans lequel je me sens bien. Il cintre un peu ma poitrine et mes hanches, mais je ne le trouve pas vulgaire. Je l’ai choisi avec Odeline, donc j’ai confiance. Ce n’est pas aguicheur. Mes nu-pieds enfilés, un petit sac et ma veste noire, je me rends en taxi dans le Bronx. J’aime bien ce quartier. Je sais que ce n’est pas le plus riche de New York, et que mes pseudos parents ne l’affectionnent pas trop… En vrai, je le trouve vivant. Peu m’importe qu’il soit le quartier pauvre de la ville, d’autant qu’il est en voie de réhabilitation. Et c’est fun pour les habitants. Il y a plein de coin sympa, dont le zoo, des tas de commerces animés et sympathiques. Et j’y ai repéré quelques rues avec restaurants et bars qui m’ont l’air fréquentables. Le chauffeur de taxi me conseille un bar par trop grands et avec une ambiance « chaleureuse, musicale et typique ». Ce sont ses mots. Ça me plait alors je suis son indication et m’y rend. Je m’installe à une table près des fenêtres après avoir commandé un cocktail à base de champagne et framboise. Je ne compte pas me saouler, juste un verre, un petit peu de lâcher prise.
Evidemment j’ai pris un livre. Mon sac contient toujours un livre. Je le sors et le pose sur la table. Je vais d’abord observer ce qui se passe dans le bar. Découverte de la vie nocturne ! J’observe, j’apprends. Esprit analytique un jour, analyser mon environnement toujours !

Au bout d’un quart d’heure, un jeune homme s’approche tout sourire.

« Je peux m’assoir ? »

- Heu…

Je suis surprise et incapable de réagir. Le mec s’assoit et me tend la main pour me saluer.

« Je m’appelle Tyler. T’avais l’air de t’ennuyer ferme seule ! Il ne faut jamais laisser une jolie jeune femme s’ennuyer comme ça. »

- Je ne m’ennuyais pas, j’observais !

Ma remarque tire un grand sourire au gars. Peut-être que je devrais revoir ma façon de parler sans filtre. Mes capacités de petit génie ont l’art de faire fuir les gens ou de me ridiculiser à leurs yeux.

« Etudiante en sociologie ? Et c’est quoi ton prénom, belle petite fleur ? »

Je le fixe avec des yeux ronds. Déjà prédéfinir ce que je suis est la chose qui m’agace au plus haut point. Mais ce surnom ? D’où il se permet ça ? Qu’est-ce que je dois faire ?

- Heu… Non en éthologie plutôt !

Ignorer la seconde question, c’est mieux. Je n’ai pas envie de lui donner mon prénom.
Pour la première question, je doute qu’il comprenne le sous-entendu moqueur.

« OK ! Et tu m’attendais je suis sûre ! »

Il est sérieux ? Je suis de plus en plus mal à l’aise. Je saisis mon sac et mon livre et les plaque contre mon ventre.

- Heu… Pas du tout… Je préfèrerais rester seule, s’il vous plait.

« Apprends à me connaitre. Je suis sûre qu’on va bien s’entendre, petite fleur ! Je t’offre un autre verre ! »

Il lève la main pour commander. Je regarde autour de moi paniquée. Mon regard au serveur ne semble pas du tout l’interpeller.

- Merci. Non. Ça va aller.

Je me glisse sur la banquette pour me lever, mais il est plus rapide que moi. Je me retrouve assis au bord avec un mec pas net debout devant moi. Je commence réellement à paniquer.

« Allez ! Ne fais pas ta farouche ! Aucune fille ne vient seule dans un bar sans l’intention de se trouver un mec pour la nuit. »

OK ! Là je suis en panique complète. Je secoue la tête les larmes me montant aux yeux. Pour le coup, je me sens comme une gamine de douze ans prise au piège. Je repasserai pour une sortie d’adulte assumée…

- Laissez-moi...

Ma voix supplie l’homme dans un murmure. Je dois absolument contrôler ma panique et reprendre la maitrise de la situation.



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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Libérée, délivrée ? [Cannelle & Liam]
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Libérée, délivrée ? [Cannelle & Liam]    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyVen 26 Juil - 0:59
Début Aout 2019

J’ai fini mon premier stage au zoo du Bronx, il y a quelques jours. Me voilà avec 3 semaines de vacances avant d’entamer mon contrat d’alternance et 4 semaines pour ma première semaine de cours.
Les parents ont prévu de partir dans une semaine pour les Caraïbes. Ça ne fait pas deux mois que je suis dans cette ville et ils veulent déjà m’en extirper deux semaines. Je n’ai aucune intention d’aller jouer les Pocahontas ! D’autant que j’ai eu l’autorisation de la Direction du Zoo pour passer deux jours pas semaine aider le staff. J’en ai besoin. C’est du bénévolat, mais comme je ne suis pas majeure, il fallait l’autorisation de ma mère…
Des fois, j’ai l’impression d’être Hermione au pays des moldus !

C’était compliqué de convaincre les parents de me laisser seule deux semaines. Mais j’ai l’art de la négociation avec eux. Je leur ai proposé un deal : la cuisinière veille sur moi et leur fait un rapport quotidien sur mes faits et gestes, et je suis sage comme une image. Ou presque ! Ils n’ont pas vraiment conscience que Dame Smoothie est ma meilleure amie dans cette maison. Je sais qu’elle n’ira jamais vendre la mèche si je rends visite à Jahed Ayad ou si je cours nue sous la pluie dans le jardin. Bon d’accord, je ne ferais jamais la seconde idée. Mais je ne suis pas un concombre, j’ai de la jugeote et aucune envie de tomber dans des emmerdes.
J’ai même proposé aux parents qu’il mandate un garde du corps du moment que j’ai les mêmes libertés qu’aujourd’hui. En gros je me balade où je veux de 7h à 21h. Sachant que je ne suis pas le genre de fille à trainer n’importe où, avec n’importe qui (ou presque).

Et pour parfaire ma demande, j’ai commandé des victuailles spéciales en France, des petites choses que ma mère et mon beau père aiment. Je ne sais pas comment c’est passé avec les douanes et les traitements que subissent les colis, mais c’est arrivé. Et ça a payé !
J’ai acheté du camembert fabriqué à Camembert, du Maroilles (aussi fabriqué à Maroilles), du vin d’Alsace, de la bière du Nord, des palets bretons et bêtises de Cambrai (ça c’est pour les mioches, comme ça ils ont appuyé ma demande). Mes pseudos parents ont adoré et apprécié l’intention. J’ai fait ma petite fille modèle quelques jours. Et voilà ! J’ai obtenu le droit de rester à New York pendant leurs deux semaines de voyage.
Ce qu’ils ne savent pas, c’est que j’ai acheté quelques présents pour mes amis aussi. Comme la bière normande fabriquée dans le Nord qui s’appelle Kékète. Ce qui fera surement hurler de rire Jahed et Lonny !

Enfin bref, me voilà tranquille sans parents pour deux semaines. J’en ai profité pour parfaire mes connaissances en droit américain. En fait non, c’est barbant et complexe. Alors j’ai fouillé le bureau des parents pour trouver les coordonnées d’un bon avocat. Il y en a un qui vient régulièrement travailler avec eux. S’ils ont confiance, c’est qu’il est bon. Je sais son nom Jones. Rien de plus commun dans ce pays.
Mais le nom de Liam Jones est récurrent sur les pochettes des dossiers de mon beau père. Alors j’ai tenté. J’ai cherché sur le net et il a bien un cabinet. Sa photo m’a confirmé que c’est lui. Je ne sais pas si je peux lui faire confiance, mais ça sera le but de l’entrevue. Je n’expliquerais rien tant que je n’ai pas l’engagement que ça reste entre lui et moi.

J’ai pris rendez-vous dès le premier lundi de voyage des parents, sous le nom de Mademoiselle Karen Smith, histoire qu’il ne sache pas que c’est moi avant de me voir. Comme ça, il ne pourra pas prévenir les parents avant.
J’ai fait un effort sur la tenue et laissé mes habits de garçon manqué au placard. J’ai mis une robe simple couleur café avec des cerises, et mes nu-pieds rouges. Bon j’ai un short dessous, parce que je suis venue en vélo, comme la plupart du temps. Dans mon sac, j’ai un calepin avec toutes mes questions et sur lequel je compte consigner toutes les informations que j’espère recueillir.

Le but de ma visite à un avocat ? Préparer mon indépendance. Dès que j’ai 18 ans je pars de cette maison sans que les parents puissent y faire quelque chose. Mais pour ça je dois être sûre qu’ils n’auront aucun recours, et que j’aurai la possibilité d’accéder à mon compte bancaire français sans que ma mère puisse le bloquer. Et que ça ne mette pas en péril mon contrat d’alternance et ma seconde année d’étude.

La secrétaire de Maitre Jones me demande d’attendre dans une petite salle. C’est chic ici. Mais ce n’est pas trop exubérant. Par contre un peu de couleurs ça égayerait les lieux !

Anxieuse, je patiente. Je n’ai aucun doute que l’avocat me reconnaitra rapidement puisque je l’ai croisé 3 ou 4 fois à la maison depuis mon arrivée, deux mois plus tôt. C’est super calme ici, rien de plus anxiogène. J’espère que je ne vais pas attendre des heures.



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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Audace ou rage ? [Cannelle & Ryan]
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Audace ou rage ? [Cannelle & Ryan]    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyJeu 25 Juil - 21:31
J’ai bien compris que le gars n’est pas super heureux de me servir de chaperon. Au moins on est deux à être d’accord que c’est ridicule. Par contre, il n’a pas l’air très drôle. Il garde une distance qui ne me plait. Ce genre de distance froide et professionnelle que je vois très souvent chez mes parents quand ils parlent de leurs clients ou quand certains de leurs collègues passent à la maison. C’est bien un truc que je ne comprendrais jamais : comment les gens mettent une barrière entre le pro et le privé ? Papa n’était pas comme ça. Et ne me demandez pas de l’être. Les animaux sont tout ce que j’aime. Ce sont les seuls êtres qui t’aiment comme tu es, sans conditions.

Ryan me renvoie la balle à chaque fois que je le sonde. Et il continue à me vouvoyer ce qui m’agace prodigieusement. Mais j’ai de la patience. Beaucoup de patience ! Du genre à attendre des heures qu’un écureuil du parc vienne manger mon bout de fruit et se laisse toucher du bout du doigt. Le chat du Cheshire aussi est patient. Vicieux et patient.
Bon d’accord je suis aussi une super impatiente pour plein de choses, mais il faut savoir utiliser les bons outils au bon moment. Alors puisque c’est son métier de faire garde chiourme, je le questionne dessus. Une fois qu’il a répondu, je dérive aussitôt sur sa vie privée. S’il n’a pas de petite amie ou femme, ça va me faciliter les choses. Pas que je crois qu’il puisse m’apprécier et se laisser séduire. Je vais surement m’y prendre comme un manche. Mais les pétasses de mon âge pourront m’envier puisque je pourrais leur inventer n’importe quoi sur ma relation avec ce beau mec.
Il faudrait qu’il apprenne à sourire, par contre.

La voiture s’arrête devant le perron de la maison qui accueille la réception. Je ne sais pas chez qui je suis, mais c’est un autre avocat de renom. Trop attractif !
Je soupire de dépit.

- C’est parti pour le cirque ! S’il te plaît Ryan, affiche un sourire. Fais-en sorte que les gens te croient heureux de m’accompagner ! Et évite de parler de moi comme ton boulot. J’ai déjà bien assez honte comme ça !

La main sur la poignée prête à ouvrir la portière de la voiture, je ne lâche pas mon cavalier du regard avant sa réponse.

Je sursaute quand un portier ouvre la portière à ma place. Je ne vais jamais m’habituer à ces choses de riches. Je sors et m’accroche au bras de Ryan. Je lui fais un sourire qui se veut rassurer cette fois. L’air de rien, je stresse comme une malade. Je n’ai tellement pas envie d’y aller.

- On ne peut pas s’échapper et aller sur la plage ?

D’accord il es payé pour m’amener à cette soirée et me surveiller comme si j’avais 5 ans. Je n’attends donc pas une réponse positive. Entrons dans le cirque.
Il y a déjà beaucoup de monde. Je repère vite quelques filles de mon âge qui m’ont agacé à la dernière soirée. Je leur fais un immense sourire énamouré et me colle plus à Ryan.

- On va au buffet ? Ou tu préfères danser ?

Tout en lui posant la question, je glisse ma main libre pour caresser son avant bras, m’assurant que les pétasses voient bien mon attitude.


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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Rencontre avec sa première fan ft Canelle
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Rencontre avec sa première fan ft Canelle    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySam 20 Juil - 23:42
Depuis que j’ai créé ce compte Instagram, j’ai aussi exploré un peu plus Youtube. J’ai découvert des artistes en devenir qui postent leur composition. Entre autre, il y a Noah Dawson. J’aime énormément ce qu’il fait. Et ce que j’apprécie le plus c’est qu’il échange vraiment avec ceux qui le suivent. Je ne suis pas du genre à dire que j’aime si je trouve ça nul. De même, si j’apprécie un morceau mais qu’un élément me perturbe ou que je trouve que ça pourrait être améliorer, je le dis. Certains n’acceptent pas les critiques, même constructives. Noah, dès le départ, a toujours apprécié mes remarques. Je ne suis pas du genre à m’étaler sur les réseaux sociaux. La facette que j’ai connu de Facebook pendant ces 2 mois de harcèlement scolaire m’a vacciné. Alors c’est vrai que je ne montre pas ma tête. C’est une tasse de chocolat qui me sert de photos de profil sur Youtube comme Instagram.
Même mon prénom, la majorité croit que c’est Lou. J’avoue que ça fait des lustres que je veux qu’on m’appelle ainsi. C’était en France. Je dois admettre que mon arrivée à New York me réconcilie peu à peu avec mon prénom. Cannelle. Les américains le prononcent avec un accent adorable. Et surtout comme l’épice se nomme Cinnamon en anglais, ils ne font que très rarement le rapprochement. Donc je subis très peu de moquerie sur ce prénom, j’ai même beaucoup de compliment.
Alors quand Noah a vu que je vis à New York depuis à peu près autant que lui, il m’a proposé de nous rencontrer. J’ai hésité un moment. Il y a tellement d’histoire de rencontres par internet qui tournent mal que c’est flippant.

Et puis Noah a été patient, on a continué à parler. Pas trop de nos vies intimes, juste ce qu’il faut. Il sait que je viens de France, moi qu’il est Londonien. Et j’ai comprendre que la famille est un sujet difficile aussi pour lui. Mais principalement on parle musique, de ce qu’on aime, de ce qu’on a du mal à écouter, de ce qu’il compose, de ses envies, de sa notoriété qui peu à peu grandit.
Jahed qui me parlait en mal de ce monde médiatique ne m’en montre jamais les facettes. Bien sûr je ne suis pas idiote et en vois certains aspects par moi-même. Mais avec Noah je peux me rendre compte de la difficulté à percer et qu’une fois que tu commences à intéresser il ne faut pas lâcher prise.
A notre rencontre Julian m’a dit que je pourrais jouer la comédie. Je n’y ai pas vraiment cru. Mais même si c’est le cas, je suis certaine que ce n’est pas un milieu où je veux évoluer pour moi-même. Et quand je vois comment Quentin protège sa vie privée, ça me conforte dans cette idée.

Un jour j’ai fini par avouer mon prénom à Noah, avec le pourquoi du comment je ne l’appréciais pas vraiment jusque maintenant. Peu à peu, j’ai lâcher prise. Et j’ai accepter qu’on se voit. En fait c’est toujours et encore le fait de parler de sa musique qui m’a convaincu. Ce mec est super mignon, ça c’est clair que ça ne gâche pas le plaisir. Mais je l’aime vraiment bien pour la personne qu’il me montre à travers sa musique et nos différents échanges. Alors j’ai accepté qu’on se voit aujourd’hui. En centre-ville bien sûr. Un lieu public où je ne crains rien. Des fois que je me sois complètement trompé sur le musicien. En fait j’en ai parlé à Ode qui m’a donné plein de conseils de prudence. Elle voulait même être présente, au moins la première heure. Mais j’ai réussi à la persuadé de me faire confiance. Et en réalité, on n’est pas loin de son appartement si j’ai un souci.
Surtout, pour la première fois depuis… Jahed ?  Non, même toujours je crois : j’ai eu envie de me faire belle, comme on dit. Oh rien d’extraordinaire ! Juste au moins ne pas m’habiller comme un garçon manqué. Faire un petit effort. Bon ce n’est pas grand-chose. J’ai mis un petit haut qui dénude mes épaules (il faut dire qu’il fait un temps caniculaire aussi) acheté sur les conseils de Valya et une jupe crayon qui m’arrive à mi-cuisse associé à des nu-pieds à petits talons. Pas de maquillage, juste un léger rouge à lèvres rose pale.
C’est étrange cette sensation. Je ne suis pas amoureuse, et j’avoue qu’oublier Jahed est compliqué. On ne raye pas quelqu’un de son cœur du jour au lendemain. Pourtant tous les messages échangés avec Noah me font l’apprécier énormément et j’ai envie qu’il ne soit pas déçu de me voir.

Je lui ai dit que j’aurai un haut gris chiné et les cheveux long cendrés. J’espère qu’il me trouvera. Je suis tellement angoissée que je suis capable de ne pas le reconnaitre alors que je regarde ses vidéos presque tous les jours.

On me tapote sur l’épaule. Je tourne instinctivement la tête vers cette main. Découvrir le visage de Noah en réel devant moi m’envoie une bouffée d’excitation incroyable. Je souris jusqu’aux oreilles.

- Salut, tu es bien Canelle ?

- Oui Noah ! Je suis très contente de te rencontrer.

OK ! Il est vraiment ultra-méga-super mignon. Ce sourire est à tomber !
Un peu gênée, je ne sais pas trop bien si je dois lui faire la bise ou pas. J’hésite. Mais le regard pétillant qu’il porte sur moi, me fait céder. Je lui fais deux bises rapides et le feu aux joues. C’est comme ça qu’on est en France. Peu m’importe les convenances américaines, ou même peut etre anglaise pour lui, j’assume qui je suis. J’avais envie, je suis mon instinct.

Je lui montre l’entrée du café ou on s’est donné rendez-vous.

- Je t’offre un verre ? Intérieur ou terrasse ?

L’intérieur est climatisé, mais je préfère milles fois les terrasses pour observer le monde et sa petite vie. Même si c’est plus calme à l’intérieur la plupart du temps, j’avoue que je fais ma petite espionne quand je viens ici. J’adore m’imaginer les dialogues ou raisons des gens qui passent dans la rue. Un délire de solitaire. Mais ça fait travailler ma créativité.
J’attend tranquillement que Noah décide. Je ne veux pas lui imposer tous mes choix.


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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Audace ou rage ? [Cannelle & Ryan]
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Audace ou rage ? [Cannelle & Ryan]    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySam 20 Juil - 18:28
C’est très étrange. Je suis passée d’un mode victime, trainée de force à une soirée pourrie où je ne voulais pas aller, à une position de force. Bon je ne suis pas du genre à dominer mon petit monde et le manipuler pour mon profit. Je laisse ça à mes avocats de nouveaux parents.
Mais je crois que ma spontanéité émotive se transforme avec ces douze derniers mois. Trop de peines, trop de coups. Ma timidité est toujours ancrée en moi, mon manque de confiance en moi surtout, mais la colère m’habite. J’en prend de plus en plus conscience. Et surtout je commence à comprendre qu’elle est un très bon booster. Prendre les rênes dans un moment particulier, parfois j’y arrive. Rien que ma rencontre avec Julian en est un parfait exemple.
Ryan, lui, c’est différent. On me l’impose. On m’impose tout. Sauf que je reste maitre de mes actes. Je les assumerais. Quitte à me retrouver enfermé dans ma chambre tout l’été. Rien à foutre.
D’accord le pauvre gars il ne fait que ce que son client lui demande. Il est payé pour me tenir compagnie. Non, mais vous y croyez-vous ? J’ai l’impression d’être un bout de viande, genre de luxe qu’il ne faut pas permettre au commun des mortels de toucher. Bah le bout de viande a une volonté propre !
L’idée n’est pas encore claire dans ma tête. Je ne sais pas trop à quoi m’attendre dans cette soirée, donc j’aviserai au fur et à mesure. Mais ce qui est sûre c’est que je compte m’amuser avec ce beau gosse.

- Mon avis n’a rien à voir avec ça. Je fais mon métier et c’est tout. Et cela ne vous regarde en aucun cas.

Je lui réponds juste par un sourire. Mais pas le genre sympathique et conciliant. Non ! non ! Plutôt le sourire à la « chat du Cheshire » d’Alice aux pays des merveilles. Vous savez le genre de sourire qui te dis : « OK ! On va bien s’amuser ». Enfin moi je vais essayer de m’amuser rien qu’en pensant aux colères de mon beau-père. Tant pis si le beau gosse est mal à l’aise. De toute façon, je ferai en sorte qu’il n’ait pas de conséquences au niveau professionnel. J’ai bien réussi pour Jahed. Mon beau-père a bien conscience que je n’aurai aucun souci à étaler l’abandon de sa femme dans la presse, et aucune peur à me barrer de chez eux et vivre sous les ponts. Imaginez le scandale et l’impact sur sa réputation. Oui, pour mes pseudos parents, leur réputation c’est sacré.

J’ai bien noté qu’il continue à me vouvoyer. Je déteste ça et ce n’est pas près de calmer mes nerfs. Je ne relève donc pas et continue la conversation.
Je m’enquière sur les compétences de danseur de mon cavalier. Et cette fois c’est un vrai sourire gentil que je lui offre.

- Génial ! Un bon point pour toi ! Tu fais ce métier depuis longtemps ? J’ai du mal à comprendre ce qu’on peut aimer dans le fait d’accompagner les gens et les isoler des autres.

Ma vision est surement restreinte. Mais mon amertume ne va pas s’envoler comme par magie, parce que je suis contente de savoir que je vais au moins pouvoir danser.
D’accord, je compte bien danser pour coller mon cavalier. En plus, il est assez grand, je vais avoir fière allure à son bras. Même avec mes petits talons, il me dépasse d’un bon 10 cm. Faudra que je monte sur ma pointe des pieds si je veux l’embrasser, mais ça le fera. Finalement mon beau-père a parfois des idées que je peux positiver. J’applique les conseils de mes amis. Positiver les moments. D’après eux, il y a toujours une bonne raison pour que les choses arrivent. Bon ne me demandez pas de tout positiver, parce que j’attend qu’on m’explique où est le positif dans la mort de mon père. Mais l’accompagnement par Ryan peut tourner à mon avantage.
Je dois me forger en séduction. Je suis nulle. Je vais essayer de m’entrainer avec lui. J’ai bien conscience qu’il a l’air d’un pro incorruptible. Ce n’est pas grave, je ne suis pas Al Capone, je veux juste voir ce que je suis capable de faire et si ça peut porter ses fruits.
Oublier Jahed est un peu la mission impossible. Mais peut-être que si je me laisse approcher par des garçons, respectables et qui me respecteront bien sûr, je me sentirais mieux.

- T’as une petite amie ? Ou un petit ami ?

Après tout, peu m’importe ses penchants. Ce qui m’intéresse c’est l’image qu’on peut donner aux « prout prout » de la soirée. Il y aura bien une photo ou un journaliste qui passe dans le coin.


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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Après un dur entraînement |Cannelle|
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Après un dur entraînement |Cannelle|    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySam 20 Juil - 0:48
Je crois que je suis le cobaie parfait pour démontrer à quel point un chagrin d’amour rend complètement idiote. Mon QI a dû dégringoler en flèche. Me voilà très peu vêtue dans un vestiaire de sportif homme faisant face à un jeune homme dont seule une serviette couvre l’intimité.
D’accord il ne fait pas penser à un psychopathe. Mais tout de même ! Si je raconte ça à Odeline ou Hanna, elles vont m’engueuler d’inquiétude pour moi. Enfin, je crois. Je ne suis plus trop sûre de rien ces derniers temps.
Jusqu’à ne plus être certaine que ce chat existe réellement.

C’est dépité et un mal à l’aise que je salue le joueur dénudé. Et la seule idée qui me passe par la tête c’est qu’il a pu croiser le chat. En prononçant ma question ça me semble surréaliste. Et pourtant j’ai la bonne surprise de l’entendre me dire qu’il l’a vu.
J’en oublie la situation et souris avec toute ma bienveillance pour cet animal.

« C'est le tien ? »

J’ai comme la sensation qu’il va me prendre pour une cinglée. Aurait-il tort ?
Sincèrement je m’en fous. Je veux juste trouver le chat. Et je mets toute ma conviction dans ma réponse.

- Non. Je veux juste l’aider. J’ai vu du sang sur lui. S’il est blessé, il faut le soigner.

Etrangement le tennisman ne réagit pas comme je le pensais. Il me dit d’attendre et à ma grande surprise il déniche la boule de poils. Il me crie qu’il s’approche de moi.
Cette fois, je ne répète pas mes erreurs.
Je m’agenouille au milieu du passage, fesses sur mes talons. Et d’une voix douce et sans gestes brusques, j’appelle le petit chenapan.

- Minou. Minou. Viens me voir. Viens montrer ta papatte. Minou. Minou.

Il y a 90% de chance que je me fasse snobée. Mais sait-on jamais.
Et j’ai bien fait. Le chat s’approche doucement, en ronronnant. Je souris, apaisée, je continue de l’appeler. Et il vient, jusqu’à se frotter contre mes genoux. Je le caresse et l’attrape en douceur pour le coller contre ma poitrine. J’examine sa patte.

- Alors mon beau. Tu me fais courir. Tu t’es blessé ? Oh ça va bien, en fait, c’est juste une petite écorchure. Tu vas cicatriser tout seul.

Je suis vraiment soulagée. Et cela explique qu’il cavalait aussi bien. Je me relève en le gardant contre moi. Je m’approche du joueur.

- Merci pour ton aide. Moi c’est Cannelle Lou, et toi ? J’ai l’impression de te connaître… Tu ne serais pas un joueur de tennis haut classé ?

Chaque année avec papa, nous suivions le tournoi de Rolland Garros et la coupe Davis. Les jeux olympiques aussi nous adorions les suivre. C’est vraiment un moment qu’on partageait ensemble. En dehors de ça, je ne suis pas le tennis, et je connais plus les joueurs français que les autres. Mais je me demande si cet homme face à moi je ne l’ai pas déjà vu.
Evidemment cette année pas de jeux, et puis je n’ai vraiment pas suivi le tennis. Sans papa, ça n’a plus aucun goût.

Je ne sais pas d’où me vient cette audace soudaine, mais je me colle presque au jeune homme. Je ne lui donne pas beaucoup plus de vingt ans. Et ça réveille en moi les excuses de Jahed sur notre écart d’âge inconcevable. 3 ans c’est peut-être plus convenable ? Et puis tout le monde me dit que je suis jolie. Sauf que ça se résume à deux amiEs, des filles qui aiment les mecs, un maitre de stage trop vieux pour être objectif, une mère dépassée et absente, un premier amour qui m’a rejetée pour mon jeune âge et mon beau père avocat et menaçant. Rien de bien probant. Je veux l’avis d’un vrai garçon de mon âge. Et mon esprit embué par le chagrin mélange tous ces éléments pour me faire agir de manière totalement farfelue, voire inconsidérée.

- Tu penses quoi de moi ? Tu me trouves jolie ou moche ou banale ? Tu pourrais avoir envie de moi ? Envie de m’aimer, pas juste une fois ? Enfin tu vois ce que je veux dire, non ?

Je crois que mon esprit et mon corps ont basculé dans un monde parallèle. Je ne rougis même plus de mon audace. Ce n’est plus de l’audace mais de l’inconscience, dirait ma mère. Non ! Moi je veux juste savoir si je suis vraiment capable de plaire à un garçon ou si je dois envisager le célibat à vie. Aimer et être aimer d’un garçon n’a jamais été dans mes préoccupations, jusqu’à Jahed. Et là ça m’obsède. Je n’attends rien de ce joueur de tennis, aussi canon soit-il, mais s’il peut m’aider à comprendre le fonctionnement des hommes, s’il peut me décoincer un peu et me prouver que je ne suis pas une gamine banale, s’il me rendre une certaine confiance, et bien je tente ma chance.



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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Consolation [Cannelle & Odeline – opus 2]
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Consolation [Cannelle & Odeline – opus 2]    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyVen 19 Juil - 18:37
Mettre des mots sur ce que je ressens n’est pas chose facile. Ce n’est vraiment pas mon habitude de parler à une personne de mes émotions, mes tourments et mes peines. Pourtant avec Odeline, il y a une facilité que je ne m’explique pas. C’est surement un peu en vrac et confus. Mais je lui explique tout. Jahed. Notre rencontre puis son rejet. Le fait qu’il veut garder contact, ce qui me remplie de joie et d’espoir autant que me perds dans une confusion totale. Cette sensation de ne pas être entière, ne pas être normale, ne pas être une fille de 17 ans comme les autres. Cette image que me renvoie le miroir qui ne me fait pas sourire. Et toujours ce sentiment de retard social qui me colle à la peau depuis la primaire. Toujours à évoluer dans des sphères de personnes plus vieilles que moi et m’y sentir en décalage.

Mes sanglots ne tarissent pas. Mais je parle. Et c’est un grand miracle. Ça l’est d’autant plus que le discours qui s’en suit par Odeline semble en phase. Donc je n’ai pas été si confuse que ça dans mes propos.

Ses mots me touchent. Je suis un peu interdite. Personne ne me dit qu’il m’aime. Seul papa le faisait, de temps en temps, dans des rares moments où nous profitions d’instants posés à deux. Ma mère ? Elle ne sait pas le dire. Quand elle le dit, ça sonne tellement faux que ça passe direct en rangement vertical dans la corbeille de mon cœur. Mon amour je le donne aux animaux. Au moins eux le prennent et le choient. Ils ne le piétinent pas.
Ode me couvre de compliments qui me touchent. Mais j’ai du mal. Du mal à y croire. Du mal à me voir autrement que comme la petite fille que papa consolait avec son chocolat cannelle.

Et puis Odeline me livre un peu d’elle. Je suis stupéfaite de savoir qu’elle n’a pas eu de relation suivie avec un garçon. Je ne sais pas ce que ça sous-entendu. Mais ça ne lui ressemble tellement pas. Elle est douce, prévenante, super jolie. Comment on ne peut pas l’aimer. Et malgré ça, Ode reste optimiste. Ça m’interpelle. Papa était comme ça. J’ai perdu cette fois depuis sa mort. Peut-être même avant, le jour où je me suis écroulée par manque d’alimentation et de sommeil sous les énièmes insultes de mes camarades. Leurs mots résonnent toujours en moi. Quoiqu’on dise, quoique la psy me fasse sortir les mots, ces mots me touchent encore et freinent l’acceptation des compliments d’Ode.

Jahed ne mérite pas mon amour ? Je ne sais pas. Ce n’est pas si simple. Je l’aime. Un point c’est tout.
« Mais je ne veux plus entendre que tu es moche et que personne ne t’aime. »

Je ne sais pas quoi répondre à ça. Je ne sais plus comment réagir. J’éclate à nouveau en pleurs et me blotti contre mon amie. Oui Odeline est mon amie. Ça parait étrange parce qu’elle est bien plus âgée, peut-être même qu’elle a le même âge que Jahed. Et pourtant j’ai confiance. C’est comme cette rencontre surréaliste avec Quentin.
La seule chose que cette année difficile ne m’a pas retirée, c’est mon instinct face aux gens. Et je crois que je l’écoute de mieux en mieux.

- Je vais essayer… Mais…

Je regarde Odeline le visage noyé de larmes. Et naturellement c’est le français qui prend le dessus. Parler avec son cœur et son âme… Les miens sont restés en France. Et les petits bouts qui sont arrivés à NY se disloquent chaque jour un peu plus.

- Tu es tellement jolie ! Je suis si loin derrière. Et puis comment je fais pour ne plus l’aimer ? Ce n’est pas comme s’il y avait un interrupteur dans mon cœur.

Je me redresse pour saisir le chocolat tiédit. J’aimerai tant que papa soit là. Je bois une gorgée en pleurant. J’ai trop de peines en moi. Tout remonte à la surface.

- Pourquoi elle m’a trainée de force dans ce pays ? Pourquoi ce camion a percuté papa ? J’ai même pas pu lui dire que je l’aime… Je ne veux plus aimer… ça fait trop mal !

Pourquoi tout ce que je ne dis pas à la psy sort devant Ode ? Je ne comprends pas. Mais sortir ses mots, et en français, c’est comme un poids qu’on m’extirpe de la poitrine.

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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin]
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin]    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyVen 19 Juil - 14:02
Je crois que ma promenade au cœur de New York prend une tournure vraiment inattendue, mais aussi inespérée. Bien que cette rencontre ait commencée par une bousculade et une contrariété, je me retrouve face à une personne vraiment agréable, aimable et qui me porte intérêt. Et en ce moment quand on s’intéresse à moi ce n’est jamais pour me faire plaisir. Quentin, lui, il ne cherche pas son intérêt, il ne me prend pas de haut, en me considère pas comme une gamine. Bien au contraire, nous parlons de beaucoup de choses qui me tiennent à cœur et il est aussi enthousiaste que moi. J’apprécie vraiment qu’il ait une vision des gens assez proche de la mienne, malgré qu’il soit bien plus âgé, et donc expérimenté des relations et interactions sociales. Ça me fait vraiment du bien. Un peu comme ma rencontre avec Odeline. D’ailleurs c’est bien étrange cette coïncidence. Quentin connait l’association et compte venir y adopter un chat. Rien ne peut me rendre plus heureuse que de savoir une petite boule de poils adoptée par une belle personne.

Le hic dans ce tableau — Oui parce que forcément il y en a un — c’est que j’ai mis un temps fou pour identifier ce gars qui me disait quelque chose. Et je me sens mal de lui cacher que je sais qui il est, maintenant. Mais j’ai peur de passer pour une débile, autant que de gâcher ce lien sympathique. Et puis il me parle spontanément de sa carrière et réponds à mes interrogations. Ma mère a choisi pour moi de devoir continuer ma vie de mineure dans ce pays. J’ai du mal à intégrer que pour Quentin, le fait que ses parents l’ont plongé dans la comédie si jeune, lui ait apporté du positif. Je sens bien que son histoire n’est pas aussi idyllique qu’il me le dit. J’ai souvenir de quelques interrogations médiatiques sur son absence un certain temps de la vie cinématographique. Mais je ne prête tellement pas attention aux ragots et aux histoires personnelles des célébrités que je suis bien incapable de me rappeler ce qu’il en est. Ce que je vois, c’est que Quentin semble heureux aujourd’hui, dans sa vie et dans son métier. Ça c’est le principal, non ?

- C’est chouette que ce choix de tes parents t’aient permis de savoir quoi faire de ta vie. Ce n’est pas toujours le cas. Même parfois tout le contraire.

Je ne veux pas m’étendre plus. J’en ai déjà bien assez dit. Quentin va finir par me prendre pour une pleureuse ou chouineuse qui se plaint tout le temps. J’avoue que j’ai du mal à voir les bons côtés de cette nouvelle vie. Le seul aspect vraiment positif, c’est cette école où je vais apprendre le métier de soigneur animalier.
Et finalement c’est le sujet des animaux qui m’ouvre une perspective inenvisageable à mon sens : avoir le numéro de téléphone de Quentin Walsh ! Moi qui aie un nombre de contacts qui se compte sur les doigts d’une main, voilà que j’ai dans mes connaissances, amicales qui plus est, un acteur célèbre que j’adore et qui est super sympa.
Ma proposition de lui donner mon numéro pour qu’il me fasse signe le jour où il va à l’asso n’avait vraiment pas d’intention cachée. Je rougis encore une fois. Mais j’évite de laisser la panique m’envahir en pensant à ce minou qui va vite trouver un foyer chaleureux.

- Heu… D’accord.

Je lui dicte mon numéro avec le sourire. J’attends qu’il m’envoie un sms et l’enregistre à mon tour dans mes contacts.

- Voilà, c’est enregistré. N’hésite pas à me faire signe quand tu vas au zoo ou à l’association. Sincèrement je n’ai pas beaucoup de personnes sympas dans mon entourage, alors je serais vraiment ravie de te revoir.

Ce n’est pas une plainte. Juste une réalité. Le milieu avocat mondain de mes parents ne me plait vraiment et je ne garde aucun contact avec les filles à papa que mon beau père m’encourage à côtoyer. Tant pis si mes contacts positifs sont bien plus âgés que moi, au moins ils sont vrais et sincères. Ça n’a pas de prix à mes yeux.

Je souris avec tendresse et enthousiasme à Quentin.

- Et la prochaine fois, c’est moi qui paye le café ! Mais tu ne le renverses plus, d’accord ?

Je ris. Pas que ma petite remarque soit d’un humour transcendant. Juste que je suis vraiment ravie de cette rencontre. Au-delà de la star et tout son côté clinquant pour les médias et certains publics amateurs, de l’acteur doué, des personnages qu’il joue et que j’apprécie, de sa participation à l’adaptation de mon livre préféré, il y a un homme que je découvre et qui me plait. Une belle personne qui j’espère reprendra vraiment contact avec moi.


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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Consolation [Cannelle & Odeline – opus 2]
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Consolation [Cannelle & Odeline – opus 2]    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyMer 17 Juil - 23:12
Interroger Odeline sur le contenu de son chocolat spécial moral bas ne m’apporte pas de réponse. Mais je la regarde faire. Et j’avoue que chaque élément ajouté me tire un sourire à chaque fois un peu plus grand. C’est un regard gourmand que je pose sur la tasse qu’elle me tend. Je la saisie et la chaleur qui en émane a déjà un effet apaisant sur moi.

- Oh ! Merci ! J’adore déjà !

Je la suis à nouveau pour nous rendre dans le salon. Je m’assois sur le bout du canapé toujours rivé sur mon chocolat. Je porte mes lèvres et le goute du bout des lèvres.

- Huuuum… Il est succulent, Odeline. Merci !

La conversation ordinaire me permet aussi de poser mentalement ma peine. Mais évidemment il ne peut en être autrement longtemps.

- Je… J’aime quelqu’un, qui n’éprouve pas la meme chose de ce qu’il dit. Ça fait mal.

Ma voix tremble, mais j’arrive à retenir mes larmes en concentrant mon regard sur le chocolat qui fume.

- Il est plus vieux, et célèbre. Mais moi je m’en fous de ça. Mais mon beau-père l’a menacé, alors il a peur. Et puis il dit qu’il n’est pas amoureux, qu’il voulait juste une aventure. Pourtant ses baisers…  

Cette fois, je n’y arrive plus. Le souvenir de cette chaleur enivrante quand Jahed m’embrasse me submerge de désespoir et je repars en sanglots. Je ne sais pas si Ode peut me comprendre, mais je lui livre le fond de mal etre sans filtre.

- Il a dit que je suis jolie, mais je crois qu’il a dit ça pour pas que je continue à pleurer devant lui. Tout le monde me prend pour une enfant. Comme si j’avais un retard mental. Tout ça parce que socialement j’ai du mal. Je suis juste moche, rien à voir avec les filles de mon age. Et encore moins capable de concurrencer les femmes que fréquentent Jahed habituellement !

Je pose ma tasse et essuie mes larmes avant de me tourner vers Odeline. Mais mes sanglots ne se tarissent pas pour autant

- Pourquoi je n’arrive pas à être normale ? C’est la première fois que je regarde un homme de cette manière et lui me renvoie à mes couches de bébé. Pourquoi je ne suis pas une fille normale ? Pourquoi je ne comprends rien à ces codes de séduction ? Pourquoi il ne m’aime pas ? Personne ne m’aime ! Personne ne me voit. Le seul qui me voyait c’était papa. Maintenant je suis morte avec lui. Transparente.


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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Tu pèse combien ? - Cannelle et Lonny
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Tu pèse combien ? - Cannelle et Lonny    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyMer 17 Juil - 22:45
Les taquineries de Lonny ne s’arrêtent jamais. Parfois ça peut devenir lourd, mais en général je réponds bien. Ou je laisse couler.
Alors qu’on était revenu à des petites piques gentillettes qui lui valèrent un coup de seau dans les fesses, je lui tire la langue simplement en réponse à son attaque sur les françaises. Le pire est qu’il a raison sur les dérives de justice américaine. Mais je sais qu’il ne le dit que pour me titiller. Mais la déconnade ne dure pas. Pour moi en tout cas. Le souci là, c’est qu’il insiste lourdement sur mon alimentation et ça me fait exploser. Trop c’est trop.
Je ne me rends même pas compte que je débite ma rage en français. C’est en voyant sa tête perplexe que je prends conscience de mon erreur de langage, mais aussi qu’il est mon maitre de stage et que je n’aurais pas du m’énerver. Et ça me fout encore plus mal. D’autant qu’il ne dit pas mot. Je me cache directement au fond de l’enclos pour me concentrer sur ma tache. J’ai besoin de calmer mes nerfs, mais aussi de ne pas montrer les quelques larmes qui m’échappent.
Et j’angoisse. J’angoisse à mort ! Est-ce qu’il va me sanctionner ? Est-ce que je mets en péril mon stage pour la rentrée ?
Afin d’éviter que la panique ne me gagne autant que les larmes ne m’envahissent, je mets toute mon énergie dans le ratissage. Du coin de l’œil, je vois Lonny faire son clown à travers la vitre des visiteurs. Son attitude finit par me tirer un petit sourire. Cet homme a un côté amuseur qui ne peut pas laisser indifférent. Je l’aime bien, même s’il m’a contrarié. En même temps, j’ai conscience qu’il n’a pas toutes les billes pour comprendre pourquoi j’ai explosé. Je mets de l’eau dans mon moulin, et retrouve mon calme peu à peu.
L’enclos nettoyé, je ramène mon dernier seau près de l’entrée. Je n’ose pas regarder Lonny dans les yeux, parce que j’ai honte de m’être emportée ainsi. Ce n’est pas professionnel, j’en ai conscience et je ne sais pas comment m’y prendre pour m’excuser. Surtout que Lonny est toujours muet. C’est assez rare pour être noter et donc me dire que je l’ai contrarié aussi par mon attitude. Mes angoisses reviennent au galop. Mais elles sont stoppées net par le geste du fauconnier.
Sentant sa main sur mon oreille et la fleur qu’il y glisse, je lève les yeux et le regarde. Son visage est paisible. Comme s’il ne m’en voulait pas. Il m’ouvre la grille et me lance un « Joli travail! » comme si rien de facheux n’était arrivé. Je lui offre un petit sourire, coincé et contrit. Je passe et Lonny me suit, refermant bien l’enclos.
Je l’observe libérer les oiseaux, m’apaisant un peu plus à la vue de belles créatures qui s’ébattent.

« Au fait, la seule chose que je sais dire en Français, c’est J’aime le fromage! »

Ce sourire de charmeur ! Je ne peux pas m’empêcher de glousser, un début de rire mélangé à la gène que je ressens.

- Je te demande pardon. Je n’aurais pas du m’énerver.

J’inspire à fond et m’appuyant sur la rambarde, je regarde un des faucons voler en planage au-dessus de nous.
- Des fois, j’aimerai être comme lui. Planer, ne me soucier de rien. Mais surtout pouvoir m’éloigner de la maison.

Bon d’accord ils ne peuvent pas s’éloigner loin, mais tout de même, ça me ferait du bien de ne pas entendre de sermon sur mon alimentation une journée. Peut-être que ce n’est pas le lieu, ni la personne, mais j’explique succinctement à Lonny pourquoi je me suis mise en colère.

- Ces 12 derniers mois ont été difficiles pour moi. J’ai beaucoup maigri parce que j’avais plus gout à rien. J’ai perdu 20 kilos en 6 mois de temps. Depuis 2 mois, je les reprends, mais ma mère me harcèle chaque jour sur mon alimentation. Et je ne supporte plus son attitude. Elle s’est découvert un rôle de mère depuis février, alors que je ne l’ai jamais connu.

Je me tourne vers Lonny, les larmes aux yeux et enchaine.

- Je ne suis ni anorexique, ni boulimique. Même la nutritionniste et la psychologue l’ont dit à ma mère, mais elle ne le comprend pas. Et je mange tous les jours, régulièrement. Je suis même une gourmande. Mais c’est parfois compliqué quand j’angoisse ou que papa me manque trop. Elle ne comprend rien à tout ça. Je… Ma vie t’importe surement pas. Mais voilà. Le sujet de mon alimentation est un truc qui finit par vraiment m’énerver. Si je mange 5 fois par jour, c’est parce que mon organisme en a besoin. C’est la nutri qui me l’a expliqué. Mais je mange, normalement. Et je reprends mes kilos, mes muscles aussi. Je ne suis pas une malade…

Je prends une grande inspiration, avant de poursuivre.

- Je suis désolée d’avoir explosée face à toi. J’espère que tu ne m’en voudras pas trop et que tu me garderas pour la rentrée. Parce que j’adore apprendre avec toi. j’aime bosser ici et avec toi. Et puis je pourrais t’apprendre d’autres mots de français. Parce que si tu dis à une française « j’aime le fromage » t’es pas prêt d’emballer, mon vieux !

J’essaie un sourire et un regard moqueur pour détendre l’atmosphère. J’ai bien conscience que je lui ai confié plus que je n’aurai du dans le cadre professionnel. Mais si ça peut m’éviter que le sujet de mon alimentation revienne en boucle dans ses taquineries…



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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Audace ou rage ? [Cannelle & Ryan]
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Audace ou rage ? [Cannelle & Ryan]    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyMer 17 Juil - 17:31
J’avoue que je suis en colère contre mon beau-père. Mais voir la tête de mon garde du corps a réveillé en moi un petit quelque chose au goût de vengeance. Je ne sais pas encore jusqu’où j’irai, ni ce que je vais faire, ni comment. Mais je sais qu’au moins la compagnie est agréable à regarder. Me pavaner à son bras et rabattre le caquet des pimbêches de filles d’avocats est déjà une première chose qui va me plaire.
Je ne suis pas douée pour séduire et paraitre, même si Valya et Odeline m’ont aidé à avoir un peu plus confiance en ma féminité et mon potentiel de séduction, ce n’est vraiment pas la chose avec laquelle je suis à l’aise. Je ne sais même pas comment interpréter le regard du jeune homme sur moi. Il apprécie ce qu’il voit ou pas ?
Bon je ne vais pas lui demander devant mes parents, sinon ça risque de tourner au scandale. Mais peut-être plus tard dans la soirée.

Commençons par collecter quelques infos sur mon cavalier.
26 ans ? Je manque de m’étouffer. C’est l’âge de Jahed. Mon beau-père se fout ouvertement de moi, là ! Je boue encore plus. Et mon sourire devient complètement coincé. Je monte en voiture et remet mes mains sur mes cuisses. D’accord, cet homme n’y est pour rien et je pourrais être plus aimable, mais là je dois canaliser ma colère, sinon je vais exploser avant même d’avoir participer à cette soirée.

- 17 ans… Et ça ne te gêne pas de servir de cavalier et barrage pour une gamine ? Tu fais ça souvent ?

Mon regard sur lui est tout sauf amusée, je le sonde. Je veux aussi qu’il comprenne que je ne suis ravie de la situation et que je ne vais pas jouer la gentille petite fille. Je ne sais pas où je vais, mais certains que je ne satisferais pas mon beau-père en faisant ce qu’il veut. Le paraitre, ce n’est pas pour moi.

- Tu sais danser au moins ? Valse, java, polka, fox trot, rock, sloowwwww….

Parce que ça serait le pompon que mes parents aient embauché un garde du corps qui n’est même pas capable de danser.
Et j’insiste avec un petit sourire narquois sur le slow, parce que j’ai bien l’intention d’essayer de le rendre langoureux, histoire de faire chier mon petit monde. Mais ça Ryan ne le sait pas encore.
Je n’ai pas été élevée dans cette mentalité de soirée mondaine, mais papa adorait danser et c’est bien une des activités qu’on partageait souvent. C’est lui qui m’a appris ou entrainé suivre des cours en vacances. C’était notre petit plaisir père-fille. Et ça me manque véritablement de ne plus partager cela avec lui. Mais au moins je suis capable de rivaliser avec les pétasses sur la piste de danse. Et surtout ça m’occupe.


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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Après un dur entraînement |Cannelle|
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Après un dur entraînement |Cannelle|    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyMer 17 Juil - 12:53
Je farniente ! L’organisation au zoo n’est pas toujours simple à comprendre. Etant mineure et stagiaire, je n’ai pas le droit de bosser le dimanche pour le moment. Mais par deux fois je suis venue le samedi, afin d’aider au nettoyage des enclos. Du coup j’ai le droit à une journée de repose en pleine semaine.
En même temps la fatigue commence à me peser. Je dors mal. Odeline et Hanna m’ont vraiment aidée à calmer un peu mon chagrin après la claque monumentale que je me suis prise en revoyant Jahed. Evidemment pas au propre, mais au figuré. Mon cœur l’aime. Je n’arrive pas à m’extirper ce sentiment. Et je me pose plein de question sur ma féminité, mon potentiel de séduction, ce qu’aime les garçons, ce que je devrais faire. Je n’arrive pas vraiment à formuler ces doutes et questionnements. C’est compliqué.

Bref sommeil difficile, crises de larmes à répétition, panique dans la foule, humeur maussade et changeante. Je suis fatiguée, vidée. Et ce jour au calme est le bienvenu. La nourrice a emmené les mioches dans un parc de jeux. J’ai la piscine et le jardin pour moi toute seule. Après avoir fait plusieurs longueurs, j’ai renfilé un short court et un top à fine bretelle qui n’a pas plus vraiment de forme et est devenu large. On voit mon maillot mais je m’en fous, je suis dans l’enceinte de la maison. J’ai mis le maillot deux pièces achetés avec Hanna. J’essaie. J’ai beaucoup de mal à me sentir à l’aise et me trouver jolie. Mais un premier pas est de le porter toute seule, non ?

Installée sous le tilleul, je lis tranquillement quand un chat miaulant passe à quelques mètres de moi. Je l’appelle doucement, bouge délicatement et l’approche. Je vois clairement du sang sur sa cuisse arrière et il semble boiter. Ça m’inquiète de suite. Vue son allure, il semble être bien entretenu et doit appartenir à un voisin du quartier, mais c’est la première fois que je le vois. Et puis surtout il est blessé, je dois l’attraper et le soigner.

Mais il se sauve. J’enfile rapidement mes nu-pieds et le suit doucement. Mais il passe la grille et va dans la rue. Je ne réfléchis pas. Je tape le code manuel et sort de la propriété. Ce chat a au moins la docilité de marcher à allure raisonnable et de rester sur le trottoir. Je ne sais pas où il m’emmène mais il a l’air de connaître son chemin. Quatre rues plus loin, je le vois pénétrer un stade. Je suis déjà passée devant sans vraiment faire attention. J’ai pensé à un complexe sportif. Mais non ! en poussant la grille je vois la pancarte. Ce sont des cours de tennis. Le bâtiment central me cachait la vue sur les autres cours. Je n’en voyais que deux. Bah c’est un sacré complexe.

Mais pour l’heure, rien ne m’impressionne, je cherche ce chat. J’entends miauler et le voit se faufiler par une porte secondaire du bâtiment restée ouverte. Je le suis. Réfléchir ? On verra ça plus tard. Là je suis inquiète et anxieuse.

Cet endroit est très calme. Je ne croise personne. Mais ce chat joue à cache-cache et je n’aime pas le savoir blessé et ne pas pouvoir l’aider. Il se faufile dans un autre couloir. Je l’appelle doucement, mais il s’en fout. Je sursaute quand j’entends des voix. Deux jeunes filles en tenues de tennis déboulent en riant. Elles me dévisagent et balaye ma tenue du regard avec dédain. Je ne baisse pas le regard et continue mon chemin, mais je n’en mène pas large. Mon angoisse monte. Ces filles ont tout à fait l’allure des poufiasses qui m’ont harcelées pendant quatre mois en prépa. Les mauvais souvenirs remontent. Je serre mes bras autour de moi. Un froid glacial m’envahit, bientôt que la température estivale n’ait pas changée.
Le chat ? Où est ce petit être blessé ? Lui, je peux l’aider. Lui, il me laissera l’aimer et le choyer. Lui, il n’aura aucune mauvaise intention envers moi.

Je crois entendre miauler dans une pièce à la porte entrouverte. J’entre. Peu m’importe ce qu’il y a dedans. Des vestiaires apparemment. Je regarde partout. Je vais même dans la partie douche. Rien. Pas de chat. Juste le bruit de quelqu’un qui se douche.

C’est un immense sentiment d’incapacité et culpabilité qui m’envahit. Revenant dans la zone des casiers, je me laisse choir sur un banc. Je remonte mes jambes pour les enserrer dans mes bras. Posant mon front sur mes genoux, toute ma détresse explose et j’éclate en sanglots. Je me sens démunie et seule.

Mes pleurs durent. C’est quand j’entends le bruit d’un verrou qu’on ouvre que je réagis. Ce n’est forcément pas le chat !
J’essuie mes larmes et essaie de maîtriser mes pleurs.

« Il y a quelqu'un ? Coach ? »

Une voix d’homme ! Je suis vraiment à la ramasse en ce moment. Je fais n’importe quoi. Je suis sortie sans me questionner sur ma tenue, sur mon allure, et encore moins sur le chemin suivi et où je me trouve. Mais surtout j’ai été inefficace pour attraper ce petit être blessé…

C’est un jeune homme, pas beaucoup plus vieux que moi, qui arrive devant moi. Mon visage passe du blanc au rouge vif. Tout ce qu’il porte se résume à une serviette autour de la taille. C’est la première fois que je me retrouve face à un homme de mon âge à moitié nu. D’accord j’ai bien noté qu’il est vraiment mignon et musclé. Mais je ne suis pas certaine de ne pas m’être mise dans une situation à risques.
Un petit sourire contrit, je lève la main pour le saluer.

- Hello. T’as pas vu un chat blessé ?





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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Bordel dans les beaux quartiers ! - Défi scénario Juillet 2019 [Cannelle & Julian]
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Bordel dans les beaux quartiers ! - Défi scénario Juillet 2019 [Cannelle & Julian]    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyMar 16 Juil - 21:27
Le gars du tournage m’a tellement pris de court avec son attitude et surtout sa façon de me parler que je me sens revigorée d’être accompagnée par l’homme qui vient de me sortir de ses griffes. Mon côté peste avec ma mère vient de faire irruption. Ce qui fait que mon insouciance est encore de sortie, car il ne me vient pas du tout à l’idée que ça peut être un mauvais plan de suivre cet homme. J’en viens même à lui demander un burger au lieu d’une glace. Parce que j’ai vraiment faim maintenant ! Et c’est avec un immense sourire que je me remercie d’approuver ma demande.

Questionnant tout de même tonton pour savoir le faux du vrai sur ses propos au gueulard, c’est bouche bée que je l’écoute me dire que je suis douée pour jouer la comédie. Je dois avoir l’air d’une idiote, mais je ne m’attendais pas ça. Je secoue la tête par la négative et fini par réussir à émettre un son.

« Non pas du tout. Ce n’est pas du tout mon truc. Moi en public c’est plutôt panique à babord d’habitude ! »

Rêvant de mon burger, je laisse les souvenirs de ma vie d’avant revenir. Evidemment mon nouveau compagnon de route ne connaît pas les « barraques à frites ». Alors je lui explique.

« Je suis française. Je viens du Nord de la France. Là-bas on transforme les caravanes en cuisine friterie pour vendre des frites faites maison aux 4 coins de la ville. Rien à voir avec les machins congelés qu’on nous sert souvent ici, et je ne parle meme pas des portions ! C’est le genre de petits trucs anecdotiques qui me manquent… »

Je soupire de nostalgie. Mais rien ne sert de se morfondre.
Sauf que monsieur l’acteur a décidé de me faire complètement flipper.
D’abord, je suis toujours sérieuse. Pourquoi les adultes considèrent toujours qu’une ado de 17 ans ne peut pas dire ce qu’elle pense et ce qu’elle a envie avec sérieux ? C’est une maladie incurable que tu chopes le jour de tes 18 ans ?
Mais quand il me parle de dangereux prédateur, c’est plus fort que moi, je ris sous cape. Je lutte pour ne pas éclater de rire. Je m’arrête et le fixe avec intensité. C’est là qu’il continue en s’interrogeant sur ce que mes parents diront. On passe… Et il se présente. Enfin, pourrait-on dire.
Là s’en est trop, j’éclate de rire. J’en pleure même de rire.

« T’es sûr d’être comédien ? Non parce que comme « dangereux prédateur » je crois que même Caliméro ferait mieux ! »

J’essuie mes larmes et reprends mon souffle.  
« Moi c’est Cannelle Lou. Mes parents se résument à une mère qui s’est rappelée qu’elle avait eu une fille il y a six mois, et d’un beau-père qui me paierait la lune si ça pouvait calmer sa femme. »

Je soupire avant de lui faire un grand sourire.

« Franchement on s’en fout ! J’ai faim. Je n’avais aucune envie de « bruncher » avec eux. Même si je crève de chaud, je préfère encore trainer avec toi. Tu me fais rire !  »

Reprenant la marche, je le guide vers une rue plus haut où il y a un restaurant. Ce n’est pas trop chicos pour le quartier. Et puis je peux me payer mon repas, même inviter ce mec, vu que je possède désormais une carte bancaire. Même si elle a un plafond, beau-papa se fait un plaisir de l’approvisionner. C’est vraiment du grand n’importe quoi, et je m’en sers que pour des livres et grignotages. Mais je n’ai jamais abusé. Ça me dépasse comme fonctionnement. Avec papa, je devais mériter mon argent de poche, et franchement aujourd’hui j’ai conscience que c’était bien plus valorisant que d’être dinde fourrée à l’or !

« Ça te va ce restau ? T’as déjà mangé toi ? Et au fait, t’as quel âge ? T’habites dans le coin ? Et tu joues la comédie et les sauveurs des filles à vélo depuis longtemps ? »

Pour dire que je me sens menacée en sa présence : ma curiosité a ouvert les vannes.
Je ne sais pas l’expliquer, mais je me sens en confiance. Cet instinct m’a assez bien conseillé pour Odeline, Lonny et Quentin. Alors pourquoi pas Julian ?


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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Consolation [Cannelle & Odeline – opus 2]
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Consolation [Cannelle & Odeline – opus 2]    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyMar 16 Juil - 0:24
Arrivée chez mon amie, je ne retiens plus mes larmes. J’ai tellement besoin d’une réelle affection et compréhension. Pas de l’attitude de ma mère. Pas de ma mère !
Et Odeline est la plus belle personne féminine et douce que j’ai rencontrée de ma vie. D’ailleurs elle n’a pas hésité à accepter que je passe sans préavis.

Elle me berce avec cette douceur que je n’ai jamais eu d’une mère, et que je refuse de cette mère désormais. Je me sens mieux de vider mes larmes dans ses bras. Le poids reste là. Mais la solitude père moins.

Lorsque je réussie à calmer mes sanglots, Odeline me fait entrer. Je la suis et l’écoute me proposer un chocolat spécial moral. Je souris, même si c’est d’une grande tristesse. Ça me rappelle papa. Papa et son chocolat chaud à la cannelle pour les moments chaleureux entre nous deux, pour les moments où l’un de nous n’avait pas le moral.

- Je veux bien, oui. Merci

Je retire mon sac à dos et le pose à l’entrée. Je ne sais pas si ça se fait dans les principes de vie d’Odeline(parce que c’est certain que ma mère me dirait que ça ne se fait pas de s’imposer à son hote), mais je la suis spontanément dans sa cuisine.
C’est magnétique. J’ai besoin d’être près de Ode. Je ne veux pas être seule. Je veux la savoir là, dans mon champ de vision, dans ma bulle intime. Je veux la regarder faire, ça occupera mon esprit.

- Il a quoi de spécial ce chocolat ?

Mes doigts se tricottent les uns aux autres, alors que mon regard se pose sur tous les murs des pièces et les objets. J’observe. Ce n’est une curiosité malsaine, juste un besoin de prendre des repères. Et puis c’est chaleureux chez Ode, tellement loin de ma nouvelle maison immense et froide.

- Il est beau ton appartement. Il te ressemble !


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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Audace ou rage ? [Cannelle & Ryan]
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Audace ou rage ? [Cannelle & Ryan]    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyLun 15 Juil - 22:54
Fin juillet

Apparemment mes pseudos parents se rendent à des soirées mondaines presque chaque mois. Et certaines demandent la présence de leurs enfants « ayant l’âge » de participer à des « bals ».
Non, mais j’ai l’impression d’avoir été arracher à mon chez moi en France pour servir de faire-valoir et jouer les chimpanzés ! Je vous jure que j’ai de plus en plus de mal à rester civilisée au milieu des réceptions auxquelles assistent mes parents ou qu’ils organisent. Autant que je peux, je les fuis. Mais ce soir, je n’ai pas pu. Ma mère considère que ça va me socialiser… Je crois surtout que c’est en train de me conforter dans l’idée que ce milieu n’est vraiment pas le mien.

J’ai demandé à Jahed, il ne participe pas à cette soirée. En même temps, il n’y a que le gratin judiciaire ce soir ! Et je crois qu’il m’aurait fui comme la peste avec la présence de mon beau père.
Ce cher beau-père… Il est l’heure de partir et Monsieur m’annonce qu’il a embauché un garde du corps assez jeune pour me protéger et me servir de cavalier si je veux danser. J’hallucine ! Je boue de rage. C’est quoi ce délire ? Il veut gérer ma vie de A à Z ou quoi ? Je n’ai même pas le droit de choisir mes cavaliers de danse. En plus s’il croit que j’ai l’intention de me laisser séduire par un avocat, il est à côté de la plaque ! Je suis furieuse et lui crie dessus un bon moment. Je finis même par retourner dans ma chambre.
Et bien sûr c’est la cuisinière qui vient me chercher, pas ma mère... Cette dame est un ange avec moi et je n’ai pas le cœur à ce que mes parents la dispute de ma faute. Je commence à les soupçonner d’utiliser ce fait contre moi d’ailleurs.
Je finis par sécher mes larmes et je me remaquille. C’est léger, je ne suis pas experte du tout. J’applique les conseils de mes grandes sœurs de cœur et « dame smoothie », comme j’aime la surnommer, m’aide un peu aussi.

Lorsque je rejoins mes parents, je ne prononce pas un mot. Ils me parlent. Je ferme les oreilles. Aucun son ne me parvient. Jusqu’à ce que la cloche d’entrée retentisse. J’angoisse. J’ai la sensation d’être un bout de viande qu’on trimballe comme un trophée. Je me sens nulle et incompétente. Même mes parents pensent que je ne suis pas capable de me choisir un cavalier digne de ce nom.
C’est en train de cogitée que j’attends assise et anxieuse sur le banc du salon d’accueil. J’entends les pas de mon beau père résonner avec ceux de ma mère, et ce troisième pas qui m’angoisse.


J’ai beau porter une magnifique robe, je ne me sens pas forcément à l’aise.

« Cannelle voici Ryan Thompson, ton garde du corps et cavalier pour la soirée. Allons-y maintenant ou nous allons être en retard. »

Retard ? Tu parles, on doit bien avoir une demi-heure d’avance !
Je lève la tête, le regard noir bien préparé. OK j’ai les yeux marrons, mais je sais le remplir de missiles. Et mes pupilles s’assombrissent quand je suis en colère.

- Bonsoir !

Je grogne plus que je ne parle. Mais quand je regarde réellement l’homme qui doit m’accompagner, j’avoue que j’apprécie la vue. Ce mec est en effet assez jeune, largement moins de la trentaine. Mais je note surtout qu’il est vachement canon ! Potentiellement je vais peut-être arriver à faire des envieuses parmi les pimbêches de filles d’avocats, à défaut d’y réussir par ma prestance inexistante.
Un sourire se dessine, tout doucement, au coin de mes lèvres. Je ne suis pas du genre à jouer sur le paraitre et me mettre en avant. Mais puisque c’est uniquement à ça que sert ces soirées et que je n’ai pas d’autres choix que de m’y rendre, autant que je joue un peu aussi. Je déteste l’hypocrisie. Mais dans ce monde d’hypocrite, il n’y a que ça qui te sort du lot et t’aide à survivre.

J’avance et attrape le bras du jeune homme. J’ai bien conscience qu’il a été briefé par mon beau-père et que non seulement il empêchera tout séducteur de m’approcher, mais qu’ il ne me touchera pas non plus autrement que pour me guider sur la piste de danse. Et bien, nous allons voir cela…

- Quel âge tu as, Ryan ? On peut se tutoyer, j’espère que ça ne te gêne pas !



Tenue de Cannelle (couleur grise) et coiffure:



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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: CANNELLE + séance remise en forme avec du shopping ...
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: CANNELLE + séance remise en forme avec du shopping ...    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyLun 15 Juil - 21:05
J’ai rencontré Hanna le jour où j’ai poussé la porte de sa boutique de tatouage. Mon idée était de faire un tatouage pour ne pas oublier mon père. Mais ça s’arrêtait là. Aucune idée de quoi, comment, et si je pouvais sans obtenir l’aval maternel. Hanna a vite compris que je n’étais sûre de moi en rien. Ça ne s’arrête pas au choix d’un tatouage. On a discuté un peu. Je suis revenue plusieurs fois. Elle est gentille, mais aussi elle a cette flemme d’assurance féminine que j’admire.

Quelques jours après avoir revu Jahed, je suis revenue dans sa boutique, mais cette fois c’est une sorte de colère triste qui m’animait. Je voulais faire ce tatouage pour papa. Parce que lui seul m’a vraiment aimé comme je suis. Bien sûr Hanna a refusé de le faire but en blanc. Déjà parce que je ne savais toujours pas quel dessin. Ensuite parce que je n’ai pas 18 ans. Sérieux cet âge de la majorité quand je l’aurai, ça sera fiesta pendant des jours !!
Enfin parce qu’elle ne veut pas que je regrette, donc elle veut que je prenne le temps de réfléchir à ce que je veux, et vraiment pourquoi je le veux.
En creusant dans nos discussions, elle a compris que je ne me sens pas femme, même pas jeune fille. Les artifices des filles de mon âge ça ne m’a jamais vraiment intéressé. Je ne sais pas me mettre en valeur. Je suis du genre sac à patate confortable au quotidien.
Mon histoire avec Jahed — ou plutôt ma non-histoire — m’a donné envie de le contrarié. Je ne suis pas une gamine. Je voudrais améliorer ma garde-robe. Et Hanna, comme Odeline d’ailleurs, a bien compris que j’avais surtout besoin d’améliorer l’image que j’ai de moi. Même si je ne crois pas ça possible. Je suis comme je suis, non ?

J’ai appris qu’elle lançait sa propre marque de vêtements. Elle est impressionnante cette nana. Femme d’affaires intraitable aussi jeune ! Je suis admirative.
Aujourd’hui elle m’a donné rendez-vous dans une zone commerciale. On va faire du shopping. Quand j’ai demandé à mes pseudo-parents si je pouvais avoir un peu d’argent pour m’acheter de nouvelles fringues, j’ai un peu halluciné. C’est comme si c’était Noël pour eux. Ma mère était ravie que je veuille changer mes tenues, elle m’en a passé sa carte bancaire. Oui, là c’est moins qui n’en revient pas. Mon beau-père ne compte pas son argent pour me faire plaisir, c’est même trop à mon avis. Mais de là à ce que je puisse faire une journée shopping avec une amie et la carte bancaire de ma mère avec pour seule recommandation de me faire plaisir, je pense qu’ils ont vraiment un gros problème éducatif. Ça ne promet rien de bon à mon avis, s’ils élèvent les deux mioches dans cette opulence.
Je n’ai pas l’intention d’abuser, mais j’avoue que je compte me « faire plaisir » en suivant les recommandations d’Hanna. Si je peux trouver des tenues qui finissent par séduire réellement Jahed, ça serait le plaisir ultime. Mais par séduire, j’entends bien qu’il tombe amoureux. Les aventures ça ne m’intéresse pas.

Ayant rejoins Hanna, je suis un peu anxieuse parce que finalement c’est la première fois que je fais ce genre de journée. Avec ma mère, l’autre jour c’était un calvaire total. Avec Hanna, je sais qu’elle sera douce et attentionnée, mais ça m’angoisse quand même. Hanna me demande :

« Alors t’as un magasin en particulier par où tu veux commencer ou je fais ce qui me chante ?? »

Je hausse les épaules, un peu dépitée.

- Je ne connais pas ce qu’il faut faire. Les bons magasins. Les trucs à faire en premier. J’ai envie de fringues pour le quotidien. Peut-être un peu de maquillage, que tu m’apprennes des trucs simples que je peux faire seule. Une ou deux tenues de soirée. Je te laisse faire comme tu le sens. Je te suis.

Mon sourire est sincère. Je m’appuie réellement sur son savoir-faire. C’est elle la pro !

- Je sais que je n’ai pas un corps de mannequin. Mais peut-être que tu sauras me rendre plus jolie ? J’aimerai que Jahed me voit plus vieille. Pas beaucoup, mais un ou deux ans ça serait bien.

Je n’ose pas la regarder sur mes derniers mots, parce que j’ai vraiment honte de n’être qu’une gamine malgré mes 17 ans. Et mon cœur n’arrive pas à rayer un trait définitif sur cette histoire.


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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Consolation [Cannelle & Odeline – opus 2]
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Consolation [Cannelle & Odeline – opus 2]    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyDim 14 Juil - 12:58
Cette après-midi-là reste gravée en moi et me torture. Je ne m’attendais pas à ce que Jahed me retrouve, mais encore moins à ce qu’il ne m’aime pas comme je l’aime. Je suis sonnée et dévastée. Je n’ai pas dormi beaucoup. Juste quelques minutes par ci par là, par épuisement, ou à force de pleurer.
Cela fait deux jours et je n’arrive pas à surmonter le chagrin qui me submerge. J’ai l’impression de revivre un enfer. Et le manque de papa s’est décuplé. J’ai beau essayé de me raisonner, je n’arrive pas à ressentir autre chose que cette énorme déchirure en moi.

J’ai replongé. Je grignote au compte-goutte, je ne me concentre sur rien, je ne capte pas les gens qui me parlent autour de moi. Même les taquineries de Lonny ont glissé sur moi. J’ai juste fait ce qu’il demandait comme une automate. Et il n’y a que le travail physique qui m’aide à tenir debout. Porter la nourriture, réparer les cordages des singes, nettoyer les enclos, modifier les agencements des volières. M’épuiser physiquement pour ne pas penser, pour dormir un peu, pour manger un peu.
Dès que cette activité physique s’arrête je pleure. Une vraie fontaine. Je ne comprends pas comment je pleure autant, alors qu’à la mort de papa je n’y arrivais pas. Comme si atterrir à New-York m’avait débloquée alors que je déteste avoir dû venir dans ce pays.

Après ma journée de stage, j’ai envoyé un message à Odeline pour peut-être essayer de lui parler. Je ne sais pas me confier. Je ne sais pas parler. Mais avec elle je me sens en confiance et rassurée. Bien plus que dans cette maison de la famille bonheur où une inconnue se prend pour ma mère.
Je prends ma douche. J’enfile mon bermuda, mon débardeur et mon grand t-shirt. Je laisse ma tresse, car c’est plus pratique pour rouler. J’enfourche mon vélo, sac sur les épaules. D’habitude je mange une pomme avant de partir. Là je n’en ai aucune envie. Alors j’ai dit à Odeline que je ramènerai des gourmandises. Je m’arrête à une boulangerie et prends deux gâteaux au chocolat. Je ne sais pas ce que c’est, mais le chocolat passera peut-être plus aisément dans mon œsophage.

Je roule vite, ça me défoule, ça m’évite de penser. En moins de 30 minutes, j’ai rejoint l’appartement de mon amie. Je sonne et attends qu’elle ouvre. Je sens déjà les larmes revenir. M’arrêter n’est jamais bon et me retransforme vite en pleureuse. Je déteste me sentir ainsi. Je déteste Jahed pour m’avoir mis dans cet état. Même si je l’aime toujours. On ne s’arrête pas d’aimer quelqu’un du jour au lendemain.

Odeline ouvre. Je ne me retiens plus et me jette dans ses bras en sanglots. Je la serre à la taille contre moi. Sa chaleur me fait du bien. Enfin quelque chose me rassure, me dit que je compte dans ce monde.

- Merci Ode. Je suis désolée de débarquer dans cet état… J’ai tellement mal…

Je ne suis même pas sûre de savoir lui expliquer, car mes sanglots explosent toute ma douleur. Je crois que c’est le plus gros chagrin que j’ai vécu, en dehors de la disparition de papa et des premiers animaux que j’ai vu partir des associations où je passais mon temps.


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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: L'envers de la mare au diable [Cannelle & Jahed]
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: L'envers de la mare au diable [Cannelle & Jahed]    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyDim 14 Juil - 0:52

Je ne sais plus où j’en suis. Tout tourbillonne dans ma tête, dans mon cœur, dans mon corps. Cette déchirure en moi qui commençait à se cicatriser un peu grâce à Jahed et les quelques belles personnes que j’ai croisé ici, vient de s’ouvrir à nouveau. Je ne sais plus comment réagir. Je ne sais plus où j’en suis. Je ne sais plus qui je suis. Je ne sais plus quoi faire.
J’en viens à cogiter tellement de scenarios débiles dans ma tête que ça en serait risible si j’arrivais à me rendre compte que c’est du grand n’importe quoi. J’ai besoin de quelqu’un. J’ai besoin de comprendre. J’ai besoin de Jahed.

« Je t'en garde une de place dans ma vie, crois moi. Et non, j'ai personne, je ne tombe pas facilement amoureux tu sais »

Mais moi non plus… C’est même la première fois que je suis amoureuse. C’est la première fois que je regarde un garçon de cette façon, que je pense à lui tout le temps, que je ne rêve que de lui, que le seul endroit qui me rassure se sont mes bras.
J’essuie mes larmes, même si j’ai du mal à contrôler mes sanglots. Je le fixe. Je reviens vers lui tremblante. Pas après pas, je le sonde du regard. Quoiqu’il en soit je lui dis ce que je pense. Je n’ai rien à voir avec les femmes qu’il fréquente. J’ai bien conscience qu’il attend autre chose que de simples baiser et que je ne suis pas prête à ça. Et je lui dis.

Je m’attendais à ce qu’il confirme, ce qu’il acquiesce et me renvoie définitivement dans ma petite vie de fille banale. Sauf qu’il me sort une tirade à laquelle je ne m’attendais pas. Ça m’en stoppe mes sanglots. Ces mots m’enveloppent doucement dans un peu de réconfort. C’est loin de répondre à ce que je veux, mais j’ai envie de croire qu’il y a un peu de vrai dans ce qu’il voit en moi.

Je me rassois près de lui. Et je ne peux m’empêcher de sourire quand Jahed évoque le fait que je devrais le gifler. Je secoue la tête. Il a cette douceur dans son regard qui me réconforte. Son geste me rassure. Il essuie mon visage comme s’il voulait vraiment prendre soin de moi.

- Je peux pas… Je… Je ne suis pas comme ça… Je ne crois pas !

Je saisis le mouchoir qu’il me tend et essuie mes larmes. J’inspire à fond pour essayer de canaliser mes nerfs et éviter de repartir en sanglots.

- Tu penses vraiment ce que tu viens de dire ? Ma spécialité en général c’est d’être le petit génie qui ne s’intègre pas. C’est bien la première fois que quelqu’un me dit vouloir plus de personnes comme moi.

Je saisis sa main et la serre entre les deux miennes. J’ai surement l’air ridicule parce que j’entoure à peine sa grande paluche avec mes petites mains. Mais j’ai besoin de son contact. Et si c’est tout ce que je peux avoir, je le prends. J’essaie. J’espère qu’il ne retirera pas sa main.

- Est-ce que je pourrais t’appeler de temps en temps ? Je te promets que jamais je ne divulguerais ton numéro, comme ton adresse.

Je prends à nouveau une grande inspiration afin d’éviter que les larmes reviennent.

- Peut-être prendre un café ensemble de temps en temps.

Je ne veux tellement pas que ce soit la dernière fois que je le vois, que s’il me disait de dormir sur son paillasson je le ferai. Je veux pouvoir croire qu’il me garde vraiment dans sa vie. Même si c’est une micro parcelle de sa vie.



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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Tu pèse combien ? - Cannelle et Lonny
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Tu pèse combien ? - Cannelle et Lonny    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySam 13 Juil - 21:46
Quand j’ai rencontré Odeline, elle m’a dit que Lonny était un charmeur. J’avais un peu d’appréhension je l’avoue parce que je ne savais pas comment interpréter cela. Depuis j’ai bien compris que Monsieur est un charmeur certes, mais aime taquiner son monde. Il n’a jamais eu une attitude inadaptée avec moi. Au contraire, il ne me ménage jamais. Même s’il m’embête sur mon poids par taquinerie, il ne me considère pas en sucre. Ça fait du bien. Surtout que je suis loin de l’être. J’ai repris ma musculature. Le vélo et le nettoyage des box ça aide !

Jalouse ?
Je pouffe de rire. Ce n’est tellement pas possible. Encore que je pourrais bien croire que sa nana puisse être jalouse de ses oiseaux, vu qu’il n’a d’yeux que pour eux. Mais moi j’admire cette abnégation. Je suis pareille.

Alors que j’argumente sur mon alimentation et ma capacité à porter les plus gros rapaces. Il a relève mon gouter de 10h comme si c’était une chose d’enfant. Je le fusille du regard. Je ne réplique même pas. Je mange 6 fois par jour. Ce n’est pas moi qui l’ait décidé, mais la nutritionniste où ma mère m’a trainée de force. Et j’avoue que depuis deux semaines que je suis ce rythme, je me sens mieux. Que ça fasse de moi une gamine aux yeux de Lonny n’aura pas d’impact sur moi ! Je l’ignore et m’empresse de savoir si j’aurai le droit au port des chouettes.
Et j’exulte quand Lonny accepte de les peser aussi dans la foulée. Mais je reste calme. Il n’y a que les animaux pour me canaliser ainsi. Elles sont toutes belles. Leur regard, leurs plumes, leurs formes particulières. Je suis subjuguée et ne les quitte pas des yeux. Peu m’importe les notes de Lonny. De toutes façons, il me dira quoi faire plus tard.

Mais une fois les pesées finis, mon impatience revient au galop. Et Lonny semble encore préparer un mauvais coup. Il m’aide à retirer mes gants et me laisse dans l’incertitude. Il n’y a pas grand-chose qui me fasse peur à propos des animaux. Les seules choses sont les interventions médicales lourdes et les araignées. Et je doute que Monsieur Le Fauconnier m’entraîne là-dedans.

Il emporte tout le matériel nécessaire au nettoyage des box. La merde ne me fait pas peur, je le fais régulièrement pour la partie des animaux de fermes et dociles. Si ça l’amuse, allons-y.
Je lui tire la langue jusqu’à ce qu’il m’explique que ceux sont les enclos des charognas qu’on va nettoyer. Je grimace un peu. J’avoue que les cadavres d’animaux à moitié bouffé ou émietté par ci par là, ce n’est pas très ragoutant. Mais sa phrase de conclusion m’agace à nouveau. « Boulot de stagiaire » c’est vraiment une réflexion à la con d’adulte autoritaire et qui se croit tout puissant. Je lui donne un coup de seau dans le derrière pour première réponse. Mes propos suivants sortent sur un ton sec au départ mais avec le sourire au final.

- Tu sais ce qu’elle te dit la stagiaire ?!

Je sais qu’il me taquine. Mais ce n’est pas pour ça que je vais me laisser faire.

Sauf que Monsieur ne sait pas s’arrêter. Et il remet le couvert sur mon gouter et mon alimentation. Il n’a toujours pas compris que ce n’est pas un sujet joyeux pour moi. J’en ai assez avec ma mère tous les jours sur mon dos.
Je m’arrête de marcher, le fusille du regard et réplique sur un ton agressif, sans me rendre vraiment compte que ça sort en français.

- Des fois tu te rends compte que tu peux être un connard ? Ou c’est instinctif chez toi de faire chier ? Lâche-moi avec la bouffe ! Je suis là pour faire le boulot, c’est tout ! J’ai assez de ma mère qui me demande un inventaire de tout ce que je mange chaque jour !

Je lâche le seau et empoigne le râteau avec rage, les larmes aux yeux. Il est hors de question que je chiale devant lui. J’ouvre l’enclos et ratisse avec vigueur sans un regard pour mon maître de stage. Pour le coup, la merde et les restes d’entrailles n’ont aucun effet sur moi. Je suis même certaine que je serai incapable d’avaler cette pomme à 10h.



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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Bordel dans les beaux quartiers ! - Défi scénario Juillet 2019 [Cannelle & Julian]
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Bordel dans les beaux quartiers ! - Défi scénario Juillet 2019 [Cannelle & Julian]    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySam 13 Juil - 13:44
Je crève de chaud. En plus je suis à la bourre pour le repas dominical et je vais en entendre de toutes les couleurs. Ajoutez ce mec qui me gueule dessus, la journée tourne mal pour moi. Manque de pot pour ce con, ce n’est pas le bon jour. S’il veut une « gamine », comme il dit, chieuse et pas docile pour un sou, il a gagné le pompon !

Je prends mon air pompeux pour lui répondre après avoir mis du temps pour m’hydrater et le faire piétiner sur place. Mais le mec n’a pas le temps de me répondre, et je ne doute pas que ça allait être encore d’un niveau élevé de tendresse, qu’un homme intervient. Je fronce les sourcils, méfiante m’attendant à ce que le type énervé explose à nouveau face à la remontrance du nouveau. J’ai d’ailleurs l’impression de le connaître. J’ai déjà dû le croiser dans le quartier. Se balader à vélo permet de zieuter la vie du quartier sans qu’on te remarque de trop. Les riches sont vraiment des gens à part. enfermer dans leur enclos grande dimension, ils évitent les contacts. C’est rare d’en voir se promener à pied. Et ce monsieur je l’ai déjà vu plusieurs fois. Je n’ai pas la moindre idée de son métier et sa vie, mais il ne me fait pas l’effet d’être un serial killer.

Et soudain j’ai l’impression de basculer de l’autre côté de l’écran, je deviens spectatrice d’un phénomène que j’ai déclenché involontairement. Cet homme doit avoir l’âge de mon père, je trouve qu’il lui ressemble un peu. Ça me fait bizarre. Surtout qu’on prenne ma défense. Je suis peut-être en tort, possible… N’empêche qu’ils n’avaient pas prévenir à l’avance, et indiquer un itinéraire. Et puis cette façon de me parler comme si j’étais une vaurienne délinquante, ça a le don de me foutre en rogne. On dirait ma mère. Moi qui n’aie jamais rien fait en dehors des lignes tracées et décidées par les adultes, je ne supporte plus ces attitudes. Comme si je devais dire amen à tout. Alors cet homme qui considère que ce n’est pas normal de m’aboyer dessus, je l’aime déjà ! Je l’écoute avec attention, un petit sourire aux lèvres se dessinant sur mon visage.

D’après ses dires, cet homme est un acteur célèbre, je n’ai pas la moindre idée de qui il est. Mais je ne suis vraiment pas une référence en reconnaissance des stars, vu que j’ai réussi à discuter une heure avec Quentin Walsh, que j’admire énormément, sans le reconnaitre.

Un oscar ? Peut-être que je devrais le reconnaitre non ?
Spielberg ? Il bluffe là, non ? Je ne sais pas, mais il est sûr de lui.

« Et vous ? Vous n’êtes personne. La preuve, votre tête ne me parle absolument pas. Je peux détruire votre carrière en quelques minutes à peine et vous pourrez remballer tout ça avant la fin de la journée. Votre navet ne verra jamais le jour. »
Je glousse de rire et met ma main devant ma bouche. Comment il mouche le gueulard ! J’adore ! Et c’est un bon acteur s’il ment, surtout qu’il garde cette tête impassible, voire méprisant.

Mais je ne suis pas au bout de mes surprises.
Sa nièce ? Trop cool ! Je joue le jeu et acquiesce quand le mec mal poli me regarde. Trop fière d’avoir un alibi de cet acabit !
Mon air de peste bien affiché je me rapproche de mon soi-disant tonton et attrape sa manche comme si je me plaçais sous sa protection.
Et je pense trop à ma mère et mon beau père qui m’ont fait un tel sketch pour avoir été séduite par Jahed. Là cet homme doit bien avoir plus de 40 ans. Même si je n’ai pas l’intention de l’embrasser ! J’en ferai bien un papa de substitution pour quelques minutes. Tonton c’est cool ! Je n’en ai jamais eu ! enfin… Jusqu’à atterrir dans cette nouvelle famille...

Et l’acteur se tourne vers moi pour me faire une proposition bien alléchante.
« On y va ? Mais si tu veux, je t’invite à aller manger une glace, histoire de te remettre de tes émotions. »

Avec un immense sourire, je lui réponds avec un regard gourmand.

- D’accord ! Mais avec un burger avant. Je n’ai pas mangé. Je vais prévenir ta sœur. Sinon ma mère va me démonter, je suis en retard pour le brunch dominical !

Tout en reprenant mon vélo par le guidon, j’avance aux côtés de mon sauveur. C’est plus fort que moi, je tire la langue au gueulard et me dirige toujours dans la même direction, traversant ainsi tout le plateau, rien que pour faire chier mon monde.

Je dicte un sms à ma mère.

« Je ne mange pas à la maison, un ami m’invite pour le repas et le reste de la journée. A + »

Envoyé !
Je ne doute pas une seconde, qu’elle me pourrisse. Mais quel plaisir ! Je jubile intérieurement. Je la vois tellement pester et m’appeler 10 fois.
Il faut que je sache qui est cet homme, si je peux me faire mousser devant elle, ça serait le pompon.
Je mets mon tel en silencieux.
Tiens ! Un selfie ? Peut-être ! Moi qui n’aie jamais adhérée à tout ce cirque de fanatiques. Là j’ai tellement envie de faire péter un câble à ma mère !

Une fois éloignés de l’équipe de tournage, je regarde mon nouvel oncle.

« Alors tonton, c’était du bluff où tu es vraiment un acteur connu ? »

Je crois que mon propre père ne me reconnaitrait pas. Parler à un inconnu avec autant d’aisance, ça ne me ressemble tellement pas !
A croire que ces dernières semaines à parcourir les rues de New York et rencontrer tout un tas de personnes aussi différentes les unes des autres m’ouvrent un peu plus aux relations humaines. Et puis je ne sais pas… Je crois que cette année à me faire harceler et démolir m’a appris une chose : suivre mon instinct. Ne pas faire confiance à ceux que je ne sens pas. Mais accorder une chance à ceux avec qui j’ai un bon feeling.

« Il manque vraiment un truc dans cette ville, les barraques à frites ! Des vraies bonnes frites, maison ! »

D’accord, il ne doit pas comprendre de quoi je parle, mais ce n’est pas grave. L’idée germe de voir avec la cuisinière de mes nouveaux parents pour qu’elle fasse des vraies frites à la franco-belge ! J’ai toujours aimé cuisiner, alors pourquoi je ne continuerai pas ? Rien à foutre des avis guindés de ma mère que ça ne se fait pas de passer du temps avec la cuisinière !


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Tag 9900ff sur The Big Apple GeuKQMlx_oSujet: Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin]
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Rechercher dans: Les rps   Tag 9900ff sur The Big Apple EmptySujet: Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin]    Tag 9900ff sur The Big Apple EmptyVen 12 Juil - 23:15
C’est vraiment de bon cœur que je propose à Quentin de lui apprendre plus que quelques mots en français. Evidemment il devra montrer patte blanche avant que je ne lui accorde ma confiance, mais je suis toujours prête à aider. Un peu comme avec les animaux. Et qu’elle n’est pas ma surprise d’apprendre qu’il connait l’association où je prête main forte. Et tout en allant dans la conversation il m’apprend vouloir adopter un chat.

- Oh ! Il faut que tu passes alors. Il y en a plusieurs adoptables en ce moment. Ils sont très câlins. J’adorerai aussi en avoir un. J’espère qu’un jour j’aurai mon chez moi assez grand pour ça !

Je ne sais pas expliquer comment je suis passée de la colère et l’énervement à une confiance et aisance à discuter. Ce mec doit avoir un magnétisme magique. En même temps, j’ai cette petite voix qui me dit que je le connais et que c’est un homme de confiance. Allez savoir d’où ça sort !
D’autant que parler des animaux me rend tout de suite prolixe à me confier. Et on en vient à parler de la vie newyorkaise où je ne trouve pas mes marques. Je m’excuse tout de même d’avoir été aussi peu avenante avec lui. Je sais que je suis parfois agressive ces derniers temps. Mais un inconnu qui s’excuse et me paye un café, très bon au demeurant, ne méritait pas mes foudres. Surtout que — allez savoir pourquoi ? — je lui fais un étalage de ma vie sans intérêt. A croire que j’avais vraiment besoin de parler. Moi qui suis une solitaire née, me voilà à livrer à un inconnu mes angoisses. Un peu comme avec Odeline, sauf que c’est une fille c’est plus facile, non ? Je crois que cette sensation de déjà vu me met en confiance innée avec lui. Est-ce un mal ? D’où vient cette étrange perception ?

Et bien, ce sentiment de « je le connais » m’explose à la tronche quand je fais un passage aux toilettes. Passage qui devient limite un séjour, vu qu’il me faut reprendre mes esprits. J’hésite à informer Quentin que je sais désormais qui il est. J’hésite parce que j’ai peur que ça change son comportement avec moi. J’hésite parce que j’aime beaucoup l’acteur, et je suis une fan inconditionnelle de Lola Green et de son rôle d’Aon dans l’adaptation cinématographique. L’idée de passer pour une groupie, ne me plait pas du tout, non plus. Je n’ai jamais été de ce genre-là.
Finalement je me décide à garder ça sous silence tant qu’il en l’évoque pas. En plus, qui me dit qu’il gardera contact. Je pourrais lui demander un selfie ou un autographe, sauf que ce sont des choses qui n’ont aucune importance pour moi, ou presque. Un autographe sur mon livre, ça me plairait bien. Quelques paillettes dans les yeux supplémentaires ne me feraient pas de mal pour supporter le retour à la maison. Mais je suis trop gênée pour osée. Et je ne veux vraiment pas gâcher ce moment. On parle comme si on était des potes, malgré l’écart d’âge, malgré sa notoriété face à ma petite vie bourgeoise et rangée sans importance. Le plus précieux pour moi c’est ça, cette conversation, ce regard sur moi, ce sourire bienveillant. S’il y a un souvenir important, il est là. Alors je vais me taire pour le moment. On verra bien où la conversation nous mène.

De retour de mon séjour XXL aux toilettes, nous reprenons la conversation au sujet de la ville, son climat, son ambiance. Et c’est presque comme si cette prise de conscience quelques minutes plus tôt n’avait pas eu lieu. Me revoilà à lui livrer ma vie sans importance. Cette barraque démesurée qui me met mal à l’aise. Quelque part au fond de moi, sachant qui est Quentin désormais, j’ai l’apriori qu’il ne va pas comprendre. Qu’il gagne certainement très bien sa vie pour peut-être s’être payé ce genre de domaine.
Mais non ! c’est avec respect et tendresse que je ne le qiutte pas du regard. Un grand sourire revient sur mon visage. Quentin trouve les mots justes pour exprimer mes difficultés à m’adapter ici. C’est tellement loin de la vie idyllique dressée dans la majorité des séries. Il trouve que je suis courageuse ! incroyable. Je me sens tellement loin de ça. En même temps, ce n’est pas du courage d’être là. Je n’avais juste pas le choix. La fugue c’était mal barrée. Je suis débrouillarde, mais pas au milieu des gens. Et j’ai un tel don pour me mettre dans les embrouilles qu’à coup sûr on aurait retrouvé mon corps assassiné, violé, dépeucé (que sais-je encore)… Bref, suivre ma mère était la seule option sécuritaire que j’avais. Et en même temps j’étais dans un tel état émotionnel, que j’ai vécu ces derniers mois comme dans un cauchemar. Vous savez le genre de rêve où tu regardes les scènes à travers un brouillard qui t’empêche de réfléchir, t’exprimer, te faire comprendre… Bref, aujourd’hui je refais surface, mais dans cet endroit surpeuplé, bruyant et hyperactif, je suis perdue.

Sa main sur la mienne me fait instantanément rougir. Je ne prends pas mal ce geste. J’y vois de la tendresse bien intentionné. Juste que personne n’a ce genre de geste avec moi. Encore moins un acteur que j’apprécie beaucoup. Et puis ses paroles sont un vrai soulagement. Je le connais « en vrai » depuis même pas une heure et il comprend ce que je ressens. Bien mieux que ma mère. Bon elle ne me connait pas depuis beaucoup plus, mais elle a cette façon de croire qu’elle sait tout mieux que moi…
Bref Quentin a une compassion et empathie qui n’est pas donné à tout le monde. Et ça me fait du bien. En plus il n’est pas insistant ou malaisant. Sa main retourne vite sur la table.

Pourtant je me sens confuse de tant me livrer à un inconnu.

- Tu as raison. Les gens jugent tout ce qu’ils voient, sans vraiment chercher à connaître la personne. C’est bien pour ça que j’ai tant de mal à m’intégrer en société. Les animaux sont bien plus simples.

Il m’apprend habiter Brooklyn. Je suis sincèrement surprise qu’il me livre une telle information. Ça me conforte sur ma décision de me taire s’il n’évoque pas sa série ou ses films nominément. Je suis touchée de sa confiance. D’accord ce district est immense, mais quand même !

- En fait, je pense que l’âge ne donne pas toujours l’art d’etre raisonné. Tous les adultes autour de moi jugent tout le monde à l’apparence ou aux rumeurs, décident ce que je ressens sans vraiment prendre le temps de me connaitre. Je n’ai pas hâte d’être majeure pour ça ! La majorité m’apportera juste le droit de décider enfin de moi-même où vivre et quoi faire de ma vie.  

Evidemment ça ne sera pas simple. Ça ne se fera peut-être pas dès mes 18 ans. Mais je ne rechignerais pas à la tâche. Quitte à bosser jour et nuit, à plusieurs postes pour ne dépendre financièrement que de moi. Je ne veux pas épuiser l’argent hérité de mon père. Je veux que ça me serve à m’installer le jour où je serais stable. Je dois d’abord passer ce diplôme. C’est le seul vrai objectif que j’ai pu choisir. Et il me tient à cœur.
Mais je me livre, je me plains, je parle de ma vie. J’aimerai bien aussi que Quentin me parle un peu lui

- Finalement ton job tu ne l’as pas choisi, si t’es tombé dedans petit comme Obelix, non ?  

OK ! La référence ne doit peut-être pas lui parler. Les américains connaissent Astérix ? Aucune idée ! Je souris et complète rapidement mes propos pour ne pas paraitre totalement déphasée.

- Je veux dire, t’as l’air d’aimer ton boulot, mais en te faisant jouer à 3 ans tes parents ont un peu décidé pour toi non ?

Le nœud de mon mal-être ! autant je crois que j’aurai pardonné à mon père. Et finalement c’est un peu ça, car tout ce que j’ai subit en prépa il n’y est pour rien. Autant je ne pardonnerai jamais à ma mère de m’avoir trainé ici, autant que de m’avoir abandonné et débarqué l’air de rien au bout de quatorze ans d’absence.
Et sentant que ce sujet va encore me mettre à mal, je bifurque l’air de rien sur un sujet beaucoup plus fun.

- Si tu es en appartement, il te faut un chat peu habitué à sortir. Il y en a quelques-uns à l’association. Si tu veux, préviens l’asso que tu passes pour que j’essaie d’être là. Je saurais t’aider à bien installer la boule de poils que tu choisiras.

Oui, je suis un peu extrême. Quentin m’évoque une possible adoption. J’acte en prochaine adoption avérée. Pas de demi-mesure quand il s’agit du bien être d’un animal. Et je n’ai aucun doute que ce jeune homme gentil comme tout avec moi aura toutes les qualités d’un bons adoptants.


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