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Do you hate me now ? [Alex]

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 Do you hate me now ? [Alex]

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Do you hate me now ? [Alex] EmptyLun 30 Sep - 10:54
Do you hate me now ?
Ez & Alex


L’écran du téléphone scintilla un instant avant qu’une tonalité ne lui informe qu’il avait reçu un message. De ses doigts presque absents, l’héritier attrapa le mobile pour y lire un message auquel il ne s’y attendait pas. Alex. Un semi-grognement s’étouffa dans sa gorge, pourquoi devaient-ils se rencontrer au bar et non pas au manoir, comme ce qui était prévu ? Ah oui. Snake était imprévisible. Et possiblement en colère contre Ezra. Ce dernier s’affala un peu plus dans son siège, la paperasse interminable l’attendant sur le bureau. Il était le bras-droit de Rosenbach & Sons, ce qui signifiait que le travail ne cessait jamais. C’est bien pour cela qu’il avait refusé les avances de la brune. D’un côté, Ezra était persuadé qu’il avait fait le bon choix, d’un autre… non, hors de question d’y penser. La dispute d’hier avait clairement été de trop, il n’aurait jamais dû l’inviter chez lui. La scène se rembobinait dans sa tête et ce, sans interruptions depuis hier. La mauvaise humeur le poussait à crier sur les domestiques qui le dérangeaient et il s’était enfermé dans son bureau pour travailler, afin d’oublier ce qui s’était passé. Ce n’était pas si grave, pourtant. N’est-ce pas ? Ce n’était qu’un flirt qui s’était mal passé. Rien qui ne devrait le mettre si en colère…

Le brun se leva, se dirigeant vers son dressing. Le miroir affichait un homme à l’air presque pathétique – autant que pouvait l’être un Rosenbach, du moins. Une peau pâle qui lui était si typique ressortait encore plus, le rendant agacé. Ses pupilles descendirent vers sa main, qui tremblait. Il la serra dans un poing et toussota, balayant les pensées qui le frustraient tant. Sombre idiot, songea-t-il en retirant sa cravate qui le suffoquait. Il enleva sa chemise, cherchant une autre moins professionnelle. Enfin, quelque chose de plus adapté pour un bar. Un matériel doux effleura ses doigts, qu’il prit sans attendre. Une chemise noire, parfait. Pas besoin de cravate et de toute façon, il n’était pas doué pour en mettre – sa gouvernante allait sûrement faire une crise en le voyant sortir de la sorte. Une fois le haut mis, il se regarda et s’ébouriffa un peu les cheveux. L’héritier s’arrêta dans son geste, les sourcils soudainement froncés. Qu’est-ce qu’il lui prenait, à faire si attention à son apparence ? Il soupira, exaspéré contre lui-même.

[…]


Le trajet jusqu’au bar fut long. Passer des banlieues new-yorkaises où rien ne se passait aux rues de Manhattan était un voyage hardi. Encore une fois, il se mit à maudire Alex. Qu’avait-elle derrière la tête ? Il se le demandait bien. D’accord, ils se voyaient de temps en temps dans ce genre d’endroits, mais c’était bien plus rare face aux visites à domiciles et aux réunions au quartier général. Ezra laissa sa voiture dans un parking et se dirigea – enfin – dans le bar. La musique lui parvenant dans les oreilles le fit un peu grimacer et en entrant, il chercha immédiatement la silhouette de son associée des yeux. Où était-elle, merde ? Se surprenant à être un peu trop impatient, il la repéra. Mais alors qu’Ezra comptait s’approcher, sa mâchoire se serra. Juste en face, Alex était occupée à parler avec quelqu’un. Non, il reconnaissait ses mimiques. Elle flirtait. Avec un… type qui paraissait déjà un peu saoul, un grand sourire niais placardé sur son visage d’idiot. Violence et réactions extrêmes faisant partie du quotidien d’Ezra, ce dernier eut une envie irrésistible d’attraper le visage de l’homme pour l’encastrer contre le comptoir. L’héritier se décida enfin à faire quelques pas en avant et fort heureusement, au moment où il fut près d’eux le saoulard s’en alla. Le brun lui jeta un regard noir et il ne fallut que quelques secondes pour qu’il ne reprenne ses esprits. Finalement, Ezra se retourna vers Alex, la jaugeant.

– Un bar, hein ?
maugréa-t-il, avant de commander un verre. Tu as choisi cet endroit pour me parler ou pour flirter avec tout ce qui bouge ?

Il attrapa un peu brusquement l’alcool pour le boire. D’un geste toujours aussi mal contrôlé, il le déposa sur le meuble, face au regard dédaigneux du barman. Bien sûr, il n’y eut aucune notion de la dispute d’hier et de toute façon, l’ambiance devenait déjà un peu venimeuse, cela ne servait à rien d’ajouter de l’huile sur le feu.

– J’espère que tu n’as pas oublié qu’on devait parler de choses qui ne sont pas supposées être entendues par des gens…

Ses yeux acérés se déposèrent sur l’homme qui draguait une autre fille, jetant cependant encore des coup d’œil vers Alex.

– … comme eux.

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Alex Davies
Alex Davies
BONJOUR, NEW-YORK
Since : 21/08/2019

Avatar : Ruby Rose (chaussette)

D.C : April, Loena

Do you hate me now ? [Alex] Rnb0

Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

Bon à savoir : Do you hate me now ? [Alex] M939
Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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Do you hate me now ? [Alex] EmptyMer 2 Oct - 2:25
Alex & Ezra


Tu as la rancune facile, Alex. Tu n'oublies pas et tu as du mal à pardonner lorsque l'on te fait un geste de travers, te fait faux bond. C'est pourtant pire encore lorsqu'on ne te laisse pas avoir ce que tu veux après te l'avoir offert ne serais-ce que brièvement. Le goût de ses lèvres aura effleuré les tiennes le reste de la journée et probablement même toute la nuit, la veille. Tu en voulais davantage, tu voulais qu'il te coupe le souffle par un baiser enflammé comme il avait alors entamé. Tu voulais te sentir faiblir de nouveau sous la spontanéité de son geste. Puis, il y avait toute cette douceur inhabituelle, aussi. Celle qui est si peu commune entre vous, celle sortie de nul part rien que parce que tu t'étais blessée à la main. Tu aurais pu le faire, bien que ça aurait sans doute pris le triple du temps par ta main tremblante via les nerfs agacés par la douleur. Tu aurais pu, mais c'est lui qui s'est occupé de toi. Lui, Ezra, le grand type qui a probablement autant de douceur qu'une plante carnivore au vu de toute sa colère et ses émotions négatives. Vous êtes de véritables ouragans qui détruisent tout sur leur passage et pourtant, les tempêtes ce sont calmées l'espace d'un moment, de quelques battements, d'un rapprochement qui lui aura fait faire un geste soudain. Tout ça, rien que pour finalement t'avouer que vous ne pouvez pas, que ce n'est pas respectable, que vous êtes associés. Que ça n'a pas lieu d'être et que vous devez mettre l'emphase sur le travail, plutôt. Alors que pourtant, parler de travail amenait dispute automatique, hier. Tu voulais le retrouver lui, échanger sur les derniers faits. Au final, les nouvelles t'auront fait exploser et lui de même. Puis, à la suite du baiser, il aura tout simplement dit que vos retrouvailles étaient désormais faites alors que cela ne faisait pas même une heure que tu étais dans son logis. Aussitôt arrivée, aussitôt virée et ce, qu'importe que ce soit toi qui aura décidé de partir. Il t'a tout de même laissé sous-entendre que c'était assez. Il a même proposé de te ramener chez toi, tandis que tu étais venue en voiture. Les mots se sont joués en boucle dans ton esprit tandis que le regard qu'il t'a offert, la sensation de ses lèvres, semblaient se graver à ta peau. Et c'est quelque chose que tu as du mal à délaisser, à oublier. Parce que la rancune, ça fait encrer les situations comme celles-ci jusque sur ta peau. Tu devais passer à autre chose malgré tout, faire taire la situation.

À la suite d'une longue réflexion, voilà que tu changes de plan tandis que vous aviez convenu de vous voir à son manoir. Non, pas cette fois-ci. Tu avais d'autres idées en tête. Vous aviez besoin de vous voir dans un environnement pour vous décontracter, respirer un peu. Vous sortir la tête des emmerdes du boulot tout en te laissant une option si l'envie de prendre ses lippes en otage de nouveau se présente. Le bar. La meilleure solution, à tes yeux. Ça te permettrait de regarder d'autres personnes, de ne pas rester dans une ambiance intime avec lui comme l'aurait fait le manoir. Et vous éviterez ainsi une trop grande discussion sur le boulot afin d'éviter une prise de tête. Alors tu agrippes aussitôt ton téléphone afin d'annoncer le changement de plan, pianote, envoie et lorsque l'heure arrive, vient le temps de se préparer. Tu apportes un peu de soin à ton physique, laisse ta chemise carreautée s'ouvrir sur un léger décolleté. Quelque chose de bon goût, de pas trop poussé. Un jeans ajusté et des petites bottines de cuir, tu replaces une dernière fois tes cheveux. C'est peut-être une vengeance, ça. Celle de bien paraître, de te faire belle et le faire regretter de ne pas avoir été réclamer davantage tes lèvres la veille. Qu'il souffre, qu'il constate aux côtés de ce qu'il est passé. Tu n'es pas narcissique, loin de là, mais tu n'es pas aveugle. Puis, autant le dire: On n'embrasse pas quelqu'un sans avoir un intérêt, même léger.

Tu as déjà commencé à boire. Juste un peu. Pas réellement trop, aucunement assez. Juste de quoi te mettre dans une bonne ambiance. Tu as pris soin de réserver une table, là, au fond. Un coin un peu plus calme du bar mouvementé à l'heure actuelle. Pour l'instant, cependant, tu es au comptoir en train de te commander à boire alors qu'un inconnu déclare qu'il allait payer ta consommation au barman. Un bel inconnu, qui a peut-être un peu trop bu, mais ça t'est bien égale. Grand, carrure imposante, il te fait presque penser à ton associé. Presque, car personne ne peut lui ressembler vraiment. Vous discutez et peu à peu, le flirt se mêle au reste. Ton visage est bien plus près du sien désormais et vous parlez dans le sous-entendu. Tu rigoles à ses blagues idiotes, tu laisses ton bras effleurer le sien. Puis, alors que tu regardes tout juste à côté du bel homme pour voir si ton associé est désormais arrivé, considérant l'heure, tu le constates là, un peu plus loin. Dans une explication brève, tu laisses la porte ouverte pour plus tard, pour une possible suite, tandis que tu lui expliques que la personne attendue est désormais arrivée. Il ne se plaint pas, mais tu oses tout de même poser un baiser à sa joue, comme pour sceller la promesse. Un baiser léger, à peine, qui n'a rien à voir avec ceux que tu offres à Ezra, mais qu'importe.

Il boude déjà, d'ailleurs, cet enfant qui te sers d'associé et un soupire ne quitte tes lèvres tandis que tu laisses le liquide alcoolisé se glisser à tes lèvres. « Bonsoir à toi aussi, surtout. J't'épargne la bise, visiblement t'es pas d'humeur. » Flirter avec tout ce qui bouge. En voilà une façon de s'annoncer, de démarrer une discussion. Ça t'affecte un peu, qu'un peu. Juste assez. Tu as cette habitude de charmer, mais de là à croire que tu touches tout ce qui bouge? Franchement, il te connait mieux que ça et pour preuve, tu ne lui avais pas mis le grappin dessus malgré les années à vous côtoyer. Mais tu passes par-dessus l'émotion, le sentiment. Tu en profites plutôt pour rétorquer. « J'flirt pas avec tout ce qui bouge, j'faisais que passer le temps en t'attendant. » Tu te relèves de ton tabouret duquel tu avais pris possession quelques moments avant pour discuter avec l'inconnu, non sans lui laisser quelques regards occasionnels pour qu'il ne t'oublie pas. Tu appuis le côté de ton corps contre le comptoir, pressant un bras à celui-ci. Pourtant, un rire éclate, un court instant. « "Comme eux" ? T'es conscient que je tiens un bar, non? "Eux", c'est ma clientèle et c'est une part de mon univers, Ez', ne commence pas à m'insulter. » Tu bois de nouveau du liquide dispendieux afin de faire taire tes paroles et au final tu l'incites à te suivre, l'amenant à la petite table réservée pour vous deux. Vous n'êtes pas à l'abri d'oreilles indiscrètes, mais c'était déjà mieux que de discuter au comptoir du bar. Tu t'installes contre la banquette, confortablement, posant ton dos au matériel moelleux du dossier. Tu soupires faiblement alors que tu fais tournoyer un court moment le liquide dans le verre, comme le temps de marquer une réflexion sommaire sur ta façon d'aborder ton idée. « J'me disais que l'on pouvait mettre ça sur pause, ce soir. Prendre un peu de temps à deux, parler d'autre chose que le boulot. Décompresser, un peu. T'as l'air tendu. » Et d'une autre gorgée, déposant le verre contre la table, tes doigts replaçant distraitement le bandage à ta main, rehaussant une épaule dans une tentative de nonchalance mêlée à ce petit sourire en coin, lèvres un peu pincées. À tout moment, tu avais cette image de lui qui finalisait son verre pour quitter le bar. Et au travers de tout ça, se mêlait encore les souvenirs de la veille, de ce regard d'envie, de ce trouble, de ses lèvres sur les tiennes.
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Do you hate me now ? [Alex] EmptyVen 4 Oct - 18:05
Do you hate me now ?
Ez & Alex


Si l’on devait comparer Ezra à quelque chose, ce serait sûrement à un volcan en éruption. Pourquoi est-ce que ça l’agaçait tant de voir son « associée » discuter avec quelqu’un d’autre ? Que ce soit avec des femmes ou des hommes, il n’appréciait pas tellement le flirt qu’il se passait entre elle et ces gens. Alors qu’en soit, l’héritier n’était pas un saint. Lui aussi, il aimait séduire de temps en temps. Jamais très longtemps, cependant. Ça finissait rapidement dans un lit, pour ensuite ne plus revoir la personne. Le grand brun s’approcha d’Alex qui s’était encore plus rapprochée de cet idiot, qui souriait presque niaisement. Tandis qu’il fut tenté d’attraper l’homme pour le virer de là, ce dernier partit… mais avant, Snake déposa un baiser. De là où il était, ça donnait l’impression que c’était quelque chose de tendre, comme ceux qu’elle lui faisait à chaque fois qu’ils se voyaient. De justesse, il retint un grognement. C’était un rendez-vous pour parler du travail et la jalousie n’avait rien à faire là. Oui, ce n’était que de la possessivité professionnelle… pas vrai ? Tout de même de mauvaise humeur, Ezra tira le tabouret et commanda un verre avant de se tourner vers la jeune femme pour lui lancer une pique. Insultante et offensante, c’était certain. Il l’entendit soupirer et il but en même temps qu’elle, l’écoutant. Encore une fois, Ezra fut tenté de lui faire une remarque sur le fait qu’elle offrait des baisers à des inconnus, mais pas à lui. C’était puéril. A la place, il déposa le verre pour l’observer.

– J’étais d’humeur, jusqu’à ce que tu me dises de venir ici.

Bon, d’accord, il avait l’air d’un gosse, mais il ne pouvait pas s’empêcher. Cette manie de flirter avec les gens alors qu’ils étaient supposés parler de travail l’agaçait terriblement, et au fond, une part de lui-même savait qu’il y avait quelque chose de plus personnel. Il se calma un peu, afin de ne pas paraître pour un frustré de la vie. « Je faisais que passer le temps en t’attendant » … pourquoi est-ce que cette phrase sonnait comme une excuse pour lui ? Il était habitué à la voir draguer les autres, pourtant. Qu’est-ce qui avait changé, cette fois ? Sûrement le baiser d’hier.

– Je sais, je disais ça comme ça, c’est tout.

Heureusement, le sujet changea vite. Cette fois, sur le fait que des oreilles indiscrètes se situaient un peu partout. Ezra espérait être dans un coin plus tranquille que celui-ci à la fin de cette soirée, car ça allait être impossible de discuter. La remarque, qui était encore une fois quelque peu agressive, ne parut pas plaire à Alex. Celle-ci rétorqua et le brun but une nouvelle gorgée avant de lui répondre. Il ne voulait pas offenser, mais sa mauvaise humeur le poussait à dire ce genre de choses. Heureusement, il s’était un peu calmé.

– Je ne voulais pas dire ça comme ça, Alex. Je parlais plutôt du fait qu’il y a trop de personnes « lambdas » autour de nous pour parler de notre… travail.


Il jeta un coup d’œil vers le barman qui était occupé à nettoyer les verres utilisés. Puis, il se tourna vers Alex qui s’était levée de son tabouret avant de se poser contre le comptoir. Si ce geste était anodin auparavant, Ezra avait une irrésistible envie de lui sauter dessus. Il balaya rapidement la pensée et évita de trop la regarder, commandant un autre verre. En ce moment, il buvait un peu plus. Un peu pour noyer le stress qu’il ressentait depuis quelques temps. Finalement, la brune se releva et c’est avec satisfaction qu’Ezra la suivit sans piper de mots. Enfin, il était loin de tout ce monde. Il vint près de la jeune femme, déposant son verre à moitié vide sur la table. La proximité lui plaisait, s’il avait eu l’occasion, il se serait retourné pour regarder dédaigneusement l’homme qui avait dragué la brune. Alex fit tournoyer son verre, elle semblait un instant dans ses pensées. Il eut envie de lui demander ce qui n’allait pas, avant qu’elle ne parle. Il y eut un court silence, qui n’était pas gênant ni désagréable, mais Ezra en profita pour réfléchir. Décompresser, car il avait l’air tendu. C’était si flagrant que ça ? Il tenta un peu de se détendre, mais il avait trop de choses en tête.

L’héritier finit par soupirer, pas par lassitude, mais plutôt car elle avait raison. Pour une des rares fois, il acceptait de ne pas parler de travail : un réel exploit.

– Très bien. De toute façon, il y a trop de bruits et j’ai pas la tête à ça.

Son regard se détourna de son visage pour se glisser vers le bandage qui enroulait la main d’Alex. Un peu agacé, car il se remémora la scène, il lui demanda en pointant la blessure du menton :

– Tu n’as plus mal ?

Ce n’était pas de la douceur qui ponctuait ses phrases, c’était plus… comme s’il cherchait à s’excuser. Même si bien sûr il ne se considérait pas fautif de ce qui s’était passé hier. De l’autre côté du bar, la pluie s’abattait doucement sur le sol new-yorkais. Heureusement, Ezra ne le remarquait pas, il aurait poussé un profond soupir agacé si c’était le cas – il ne manquait plus que ça.

– Il faudra tout de même qu’on parle du travail un jour, ajouta-t-il après un court instant. Le meilleur endroit serait le quartier général, je pense. Alors… on pourrait se voir demain, si ça te dérange pas de voir mon visage trois fois de suite.

Pour moins d’intimité comme hier, pour moins de bruits comme aujourd’hui. Il leur fallait un recoin équilibré s’ils voulaient discuter de choses importantes.

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Alex Davies
Alex Davies
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Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

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Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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Do you hate me now ? [Alex] EmptyLun 7 Oct - 3:47
Alex & Ezra


Ça te désole un peu de le voir arriver avec cette mauvaise humeur déjà présente sur le visage. Ses traits particuliers et charmeurs alors tirés, visiblement agacés par la présence de ce lieu qui est, pour toi, si familier. Si tu gères le trafique de drogue à ses côtés, tu es tout de même une propriétaire de bar pour les apparences. Et le voilà à quasi retrousser le nez face à l'endroit choisi, face à ce terrain que tu considères neutre et surtout, beaucoup moins intime. Parce que tu es rancunière, Alex, et ses paroles sont restées bien gravées à ton esprit. C'est sans doute pour cette raison que tu t'es laissée à ce jeu de charme dès le premier type entre les pattes. Tu as besoin de te satisfaire et de passer à autre chose, d'oublier ses "On ne peut pas". Parce que si tu n'avais jamais pris soin de le regarder sous cet angle, malgré que tu saches qu'il ne te laisse pas indifférente de par son physique, le fait d'ainsi t'embrasser soudainement aura mis par terre toute la carapace que tu auras su créer face à son apparence. D'un coup, d'un baiser soudain d'à peine une seconde ou deux, il aura réussi à foutre par terre tes efforts de rester détachée de lui, détachée de cette attirance physique. Et maintenant, tu le veux. Et tu ne peux pas. C'est comme te laisser t'habituer à la présence d'un objet qui traine en arrière-plan pour finalement te le tendre, après avoir réussi à te convaincre de ne pas jouer avec, pour te laisser explorer et aussitôt te l'enlever lorsque tu y auras pris goût. Et toi, Alex, on ne te dit pas non et surtout: On te donne ce que tu désires. Sauf que de prendre ce que tu veux, ça pouvait risquer gros, à l'immédiat. Peut-être que tu avais besoin de plus de temps pour parvenir à tes fins, qu'importe. Dans tout les cas: tu devais passer par-dessus cette sensation et ce type un peu bourré aura réussi à te changer un peu les idées et te donner de quoi calmer tes ardeurs, éventuellement. Il suffisait juste du bon moment, celui où ça deviendrait trop d'être face à Ezra sans pouvoir capturer ses lippes.

« Oh mais ça va, fais pas comme si c'était la mort. T'es rabat-joie putain, c'est pas possible. » Tu râles déjà dans un soupire. Quelque part, t'as cru que ça lui ferait peut-être plaisir. Qu'il apprécierait un peu de venir prendre un verre avec toi. De passer du temps ensemble, en dehors de son foutu manoir ou du quartier général que vous avez établis. Mais non, il se plaint de ton intention et toi, tu te retiens de l'envoyer se faire voir et foutre le camp parce que Monsieur il n'apprécie pas ta petite surprise. Deux semaines à ne pas se voir, à ne pas pouvoir s'amuser lors d'une soirée simple et voilà comment il accueillait l'intention. Tu ne sais pas si ton coeur se serre sous la frustration ou si t'es simplement vexée face au fait qu'il crache sur ton geste. Pourtant, y'a un rire qui quitte tes lèvres. Un rire un brin amer. Il ne faisait que dire ça comme ça. Il te lance que tu flirtes avec tout ce qui bouge. "Juste comme ça". « Ouais, qu'une remarque innocence, sans reproche surtout. » C'est sarcastique à souhait, sa mauvaise humeur déteignant lentement sur toi. Et ça ne fait qu'être de pire en pire alors qu'il parle en mal de cette clientèle, en mal de ces gens qui fréquentent les bars. En mal de toi, par intérim, indirectement. Tu soupires doucement, légèrement et lentement. Tu te calmes un peu, tu te détends, suite à ses explications qui font du sens, qui sont plus crédibles et qui surtout; avaient intérêt à être vraies. « Je sais, ça. Ne crois pas que c'est par pur hasard. Tu dois bien te douter que si je t'amène ici, ce n'est pas sans raison. » Tu lâches en te redressant, reprenant une gorgée de ton verre. Au final, tu l'incites à bouger, à se ramener jusqu'au fond du bar où tu avais fais réserver une table. Il s'installe, tout près et c'est presque défensif, presque une résistance quand ton regard s'amène sur le type qui a trop bu, à qui tu faisais du charme il y a de cela quelques poignées de minutes. C'est une façon d'accrocher ton regard à autre chose qu'Ezra et cette proximité soudaine.

« Depuis quand tu n'as pas la tête à parler boulot? Faut vraiment que tu respires un coup, Ez'. Je sais que ça te tracasse, tout ça, mais à force t'auras plus les idées claires. » Parce qu'il faut savoir prendre un pas de recul, parfois. Quand on a trop le nez fourré dans le problème de façon constante, on ne voit plus rien, on passe à côté des évidences et en bout de ligne, on fait une bêtise, une connerie, on met tout en péril. Et en tant qu'associée, c'était à toi de lui dire de se remettre droit dans le chemin et de prendre un moment pour respirer un peu, décrocher. Autant parce que tu ne voulais pas couler avec lui si il fait une merde, autant parce que vous devez vous supporter l'un à l'autre. C'est un métier risqué, dangereux et si vous dérapez, c'est pas une mise-à-pied qui vous attend; c'est la mort ou la prison. Il dérive pourtant heureusement de sujet, dérive du boulot, afin de se concentrer sur le bandage qui règne à ta main, ta paume. Tu hausses une épaule, distraitement. « C'est une saloperie, ça brûle plus que je ne l'aurais pensé, mais ça va, je gère. » Tu gères. Tu gères ton mal comme tu gères tes problèmes et ton trafic. Tu gères comme on gère des comptes à payer. Bref, tu prends par-dessus la douleur qui n'est heureusement pas incapacitante. Ton regard dérive un petit instant sur la fenêtre qui donne la vision sur la vie nocturne new-yorkaise en pleine rue de Manhattan. Tu observes la pluie qui tombe sur la chaussée, tandis que tu prends une gorgée de l'alcool qui se trouve dans ton verre. Ça te calme toujours, la pluie. Il y a quelque chose d'apaisant, d'agréable. T'as juste envie de sortir dehors et la laisser te tremper de la tête aux pieds. De te nettoyer de toutes les saletés que tu peux faire, te ressaisir face à tes faiblesses. Te laisser purifier par l'eau froide en cette période-ci de l'année. Juste, profiter de ce que la nature offre, sans penser à autre chose. Redevenir une gamine, toi qui l'a si peu été, pendant un moment. Tu l'imagines presque, cette pluie. Glaciale, frissonnante, qui te mord les os, mais que t'en a rien à faire. Qui te rappelle votre mortalité et qui glisse le long de ton épiderme, qui rend tes vêtements plus lourds et défait ta coiffure à laquelle tu as apporté un minimum de soin pour ce soir. Ceci dit, la voix de l'héritier revient à tes oreilles afin de reprendre ton attention et te faire abandonner ton envie soudaine. « Après toutes ces années, tu t'inquiètes que je sois dérangée de te voir trois fois de suite? Si c'était le cas, j'me serais barrée depuis longtemps, si tu savais. » Tu ris légèrement, soudainement plus détendue. La pluie pouvait-elle avoir cet effet même jusqu'à distance, sans même te toucher ? « Le quartier général semble adéquat, oui. Mais ne parle pas de boulot ce soir, d'accord? Parle-moi de n'importe quoi, ce que tu veux, sauf ça. »  Et tes lèvres s'étirent, doucement, tentant d'être plus douce, pressant ton coude contre la table et ton menton se logeant contre la paume de ta main à moitié fermée. Une position qui se veut clair et précise: Tu es prête à l'écouter. Et peut-être te perdre un peu dans ses yeux par le fait-même.
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Do you hate me now ? [Alex] EmptyMar 8 Oct - 16:46
Do you hate me now ?
Ez & Alex


Le whisky tournoyait lentement dans son verre que lui avait tendu le barman, ce dernier lui lançait encore un coup d’œil de travers, n’appréciant visiblement pas qu’on lui prenne quelque chose si brusquement des mains. Évidemment, Ezra s’en fichait, le regard fixé sur la jolie Alex. Son esprit dérivait quelques instants, s’imaginant encore tous les deux dans son salon. Ses yeux descendirent jusqu’au bandage, geste qu’il regretta bien vite. C’était agaçant de se dire que les retrouvailles s’étaient passées dans un tel chaos, ils auraient jamais dû en venir jusque là – mais il fallait le dire, l’héritier était partiellement fautif. Le venin coulait trop rapidement dans ses veines, son caractère colérique ne lui permettait pas d’entreprendre des conversations simples. Il préféra boire l’alcool en entendant la réplique cinglante de la jeune femme face au commentaire qu’avait fait le brun, bien sûr qu’elle le critiquerait. Le verre déposé contre le comptoir, il mit un instant avant de répondre, cherchant les bons mots pour éviter que cette discussion ne finisse en une énième dispute.

– Tu le découvres seulement neuf ans plus tard ?
maugréa-t-il d’une voix à peine audible.

L’agacement se lisait sur le bout des lèvres pulpeuses de la brune. Il la connaissait, pas au point qu’elle soit un livre ouvert car rappelons-le, Snake restait quelqu’un d’imprévisible. Mais certaines mimiques, après quelques longues années, lui étaient familières. La frustration, la colère, le sarcasme… il savait faire la part des choses en l’observant. Il l’écouta rire doucement, avant de parler. L’ironie teintait ses mots et encore un peu, Ezra fut presque tenté de s’excuser. Ce n’était pas son genre, alors il préférait lui expliquer ce qu’il voulait dire pas « ces gens-là ». Il ne voyait pas les autres comme la plèbe, loin de là. Ezra était juste… sélectif quant à son cercle social et Alex avait une place spéciale, c’était un peu normal de sa part qu’il décrive le reste de la population comme des personnes lambdas. Le successeur s’affala un peu plus sur son siège, désirant converser avec son associée dans le calme. Il était hors de question qu’Alex se blesse dans un accès de colère, la scène d’hier avait déjà assez perturbé Ezra. Ce dernier se retourna vers elle en haussant un sourcil. Sans raison ?

– Tu comptes me saouler, c’est ça ?
dit-il avec un léger ton de sarcasme en la suivant à travers le bar.

Le coin qu’avait choisi Alex était bien plus calme et agréable. La musique ne lui brisait plus trop les tympans et l’homme qui avait dragué la jeune femme était un peu plus loin, à présent. C’était un habitué des galas et autres joyeusetés, et pourtant il se retrouvait à vouloir être seul avec la jeune femme. Maintenant, il comprenait mieux la « raison » pour laquelle la brune avait demandé à se retrouver ici, dans un bar. Pour se détendre, pour parler autre chose que de travail. Pendant un instant, il voulut refuser et manqua de persister. Mais elle avait raison. Ezra se rendait bien compte qu’il était débordé, proche du burn-out, que la situation lui échappait des mains. Tout ça à cause du stress profond qu’il ressentait depuis des jours voire des semaines. Il finit par soupirer, et il accepta. Il eut un ricanement face à la semi-surprise d’Alex.

– Depuis… maintenant. Je commence déjà à ne plus avoir les idées claires, pour tout te dire.

Il avait envie de se confier là, maintenant. Mais sa bouche refusait d’en dire plus, pour une raison qu’il ne comprenait pas. Ezra n’était pas un homme de paroles, Alex devait le savoir. Alors, il préféra changer de sujet. De toute façon, s’ils ne devaient plus parler de travail, ça ne servait à rien de dévier la conversation sur ça (même s’il devait résister pour ne pas le faire). Il porta son attention vers le bandage, qui couvrait la blessure d’hier. Snake haussa une épaule, avant de lui répondre. Doucement, il attrapa son poignet, juste en-dessous du tissus, comme pour observer.

– J’aurais dû t’emmener à l’hôpital,
maugréa-t-il en la lâchant toujours de la même manière.

Tout de même, les pensées d’Ezra se dirigèrent vers le travail. Puis vers Ramirez. S’il restait là sans rien faire… non, il ne devait pas penser à ça. Sans se rendre compte, il lui prévint qu’il fallait quand même se voir à un moment donné pour parler du trafic, de toutes ses emmerdes. Il n’osait pas imaginer la réaction qu’aurait Alex face aux découvertes du flic. Etonnamment – ou pas – la brune paraissait moins… agacée ? Crispée ? Ezra fit de même, l’observant poser son coude contre la table.

– Je pense que notre record aura été une semaine d’affilée. J’en viens presque à être étonné qu’on ne se soit pas déjà entretués,
dit-il avec lui aussi, un léger rire.
Alex voulait l’écouter. L’héritier se laissa tomber contre le siège, sa main faisant tournoyer le verre encore rempli entre ses doigts. La liqueur dorée coulait doucement dans ses veines, il venait d’enchaîner deux whisky et s’il tenait – en général – bien l’alcool, il se sentait plus relax. Moins secoué, comme tout à l’heure.

– J’ai vraiment galéré sans toi,
avoua-t-il subitement. Je parle pas au niveau travail, ajouta-t-il rapidement. D’habitude, on se voit souvent, on assiste à des soirées ensemble. On se parle pas mal. Là, c’était juste vide. Ça m’a perturbé, alors que je pensais m’en foutre. Puis t’es revenue, et ensuite…

Il se tut, se remémorant Ramirez.

– L’ex de ma sœur est venu hier. J’avais un brunch familial juste après nos retrouvailles. Il a tout foutu en l’air et on en est venus aux mains… je crois que c’est ça qui me fout de mauvaise humeur depuis hier soir.

Bien évidemment, il ne parlait pas de la partie où Tino avait remis une enveloppe remplie de preuves à leur encontre. Il refusait de voir cette conversation dériver à la dispute, ils étaient bien. L’alcool l’aidait à s’ouvrir, à être moins froid. Mais il gardait encore la tête sur les épaules, heureusement. Il soupira, avant de terminer son verre, la main tremblante. Il ne voulait pas y repenser, il redevenait un peu tendu à la mention de ce putain de flic.


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Alex Davies
Alex Davies
BONJOUR, NEW-YORK
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Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

Bon à savoir : Do you hate me now ? [Alex] M939
Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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Do you hate me now ? [Alex] EmptyDim 20 Oct - 3:31
Alex & Ezra


Les affaires, ce n'est jamais simple. Déjà que tu as des emmerdes au boulot de façon général par des employés qui se veulent parfois lâches ou complètement inutiles, il fallait en plus que tu gères l'enfant qui te sers d'associé. Tu voulais bien faire les choses, tu voulais l'amener quelque part qui se voulait être un terrain neutre. Puis, tu avais besoin de décompresser, toi aussi. Voilà que tu avais reçu une belle visite indésirable la veille, après cette petite prise de tête entre vous deux. Ramirez. Enfoiré de première classe. Ce type qui vous colle aux fesses depuis bien trop longtemps déjà. Il s'était ramené comme ça, à ton bar, afin de te montrer des photos d'Ezra et toi. Puis vint tout les sous-entendus, et les phrases sans peu de subtilités. Que tu travailles pour lui, qu'il bosse dans les trucs illégaux. Il était si près du but, c'en était effrayant, inquiétant. Tu en as mal dormi, toute la nuit. Tu en as été jusqu'à changer le lieu de rendez-vous, l'heure. L'imprévisibilité à son meilleur, tu avais tout défait ce qui avait été convenu la veille ensemble sur les plans d'aujourd'hui. Vous ne pouviez pas, tu ne pouvais pas le voir au manoir surtout. Autant parce que tu ne voulais pas être seule avec lui de peur que les choses ne dérapent, mais surtout par prévention d'être vus de façon plus intime avec lui. Les lieux publiques se voyaient une priorité afin de t'assurer que rien ne pouvait sembler louche à votre relation. Tout se devait d'être modifié, puis... Tu avais besoin de temps. De temps pour tenter d'oublier le contact de ses lèvres aux tiennes. Tu détestes tellement te faire dire non, Alex. Pire encore sur des jeux de charme de la sorte.

« Non, je le sais depuis neuf ans, mais tu te fais un malin plaisir de me le rappeler au moins trois fois par semaine et c'est chiant. » Tu réponds avec ce même désagrément dans la voix, dans ce découragement. Tu croyais, malgré tout, faire plaisir. Trouver un endroit où se détendre un peu et le voilà qu'il se plaint. Jamais content, ce type. Et tu lui remets donc au visage tes intentions, le fait que si tu l'amènes ici, ce n'est pas par pur hasard. Ce n'est pas pour l'emmerder avec le vacarme dont toi tu as l'habitude. Non, c'est pour bien plus, c'est pour des raisons qui auront été réfléchies deux, trois, cinq fois au moins afin de t'assurer que ce soit  la meilleure option. Un léger rire s'échappe à tes lèvres sous le sarcasme qu'il emploie, étrangement douce mélodie à tes oreilles. « Tout à fait. Mon seul et unique but, c'est de te saouler au point que tu ne sortes d'ici en rampant. » Il y a ce léger sourire en coin. Pas aussi grand qu'à l'habitude, mais il est tout de même là, ombrage sur les lippes, en signe de la moquerie malgré la petite frustration, tension, qui aura été amenée dès le départ entre vous deux.

Vous traversez le bar et aussitôt, vous êtes un peu plus tranquilles, reculés des autres. La musique moins envahissante, vous pouvez tout de même profiter ne serais-ce qu'un peu de l'ambiance qui vous entourent. Agréable trame de fond, avec la pluie qui se glisse lentement sur le sol à l'extérieur, qui en refroidi l'air, l'ambiance externe, causant une délicate buée sur les fenêtres. T'as envie d'y sauter à pieds joints, aller te laisser envahir sous l'eau. Sauf que l'urgence prend place alors qu'il annonce une phrase que tu n'aurais jamais cru entendre. Pas la tête à parler boulot. Depuis quand ? Tu le voyais bien, qu'il était surmené. Vous étiez tout deux des bourreaux du travail, incapables de faire autre chose, ou presque. Le cerveau qui ne travaille que sur ça, sur les problèmes, sur comment mieux faire. Et pourtant, malgré son épuisement, il l'avoue. La fierté tombe et il l'admet. Il n'a plus les idées claires depuis un moment. Tu le ressens, qu'il y a plus, qu'il veut parler davantage, mais vous êtes pareils: Les mots ne vous quittent pas aisément. « Alors cette soirée tombe à pic, j'ai l'impression. » Tu tentes de te faire neutre, mais il y a ce petit truc dans ta voix. Cette petite inquiétude, à peine, si légère. Cette petite étincelle dans le regard qui en dit tellement long malgré qu'elle soit si faible. Tu n'aimes pas le voir ainsi, savoir qu'il y a tant de choses se déroulant sans que tu ne puisses vraiment faire quoi que ce soit. Tes doigts allaient s'avancer, se bouger, afin de lui serrer la main, mais tu stoppes ton geste avant même de l'entamer, venant remonter ton verre afin de l'occuper pour ainsi prendre une gorgée.

Tu joues la carte de l'indifférence, tu démontres que comme toujours, malgré la douleur, tu encaisses, haussant une épaule alors que pourtant, la douceur de son geste te fait perdre un battement de coeur, échappé à son bon fonctionnement. Tu n'as pas l'habitude de gestes de la sorte de sa part. De son attention, de ses observations plus légères que le côté brusque de vos affaires habituelles et les négociations portées à vive voix. Non, il se fait doux en observant ta blessure et même, il parle qu'il aurait dû faire plus. Tu as d'abord un geste de recul, tentant de reprendre ta main comme tu l'auras fais la veille, celui-ci relâchant ta main au même moment avec autant de douceur qu'au départ. « Déconne pas, c'est pas assez profond pour aller à l'hôpital. Désinfecter c'était suffisant. » C'est lâché de façon obstinée, têtue, comme en résistance à la douceur qu'il te porte. C'est ça ou plonger contre ses lèvres, de toute façon, et tu ne peux pas. Ton regard cherche instinctivement cette proie que tu avais, plus tôt. Cette proie qui te sers de secours, d'échappatoire lorsque tu te sens sur le point de craquer. Tes iris accrochent les siens et tu lui rends ce sourire. Distraction temporaire pour mieux te contrôler.

Plus détendue, te voilà en train de lui demander de parler de tout, de rien, d'autre chose que le travail. Et encore une fois, les aveux te prennent à coeur, à la surprise, à l'étonnement que tu contiens heureusement très bien. Pourtant, tu le laisses parler, entièrement. Tu le laisses vider ce qu'il a à dire. Tu hausses pourtant les sourcils lorsqu'il aborde le sujet de ce type. Un haussement d'étonnement cette fois que tu laisses paraître, mais aussi une sorte de colère qui se glisse à tes iris. La douceur qui s'y était affichée lorsqu'il avait admis la galère de ton absence se dissipe afin de le laisser voir que tu n'es pas d'accord avec la situation dans laquelle il s'est retrouvé. Que tu n'aimes pas qu'il en vienne aux mains. Qu'il ait fait du mal à Ezra. Ton Ezra, ton associé. Tu mordilles distraitement ta lèvre inférieure sous l'émotion qui t'emporte. Tu soupires un peu, qu'un peu, afin de te calmer. Pas de  prise de tête ce soir, par pitié. Tout, mais pas ça. Tu as choisi un lieu neutre. Reprends-toi, Alex.

La main qui tremble, tu la vois rapidement. Tu sais ce qui en est, tu l'as vu plus d'une fois. Et à l'immédiat, tu tentes. Tu tentes de calmer la colère qui le fait trembler en laissant ta main non-blessée s'amener à la sienne afin de doucement la serrer. Tu ne sais pas si cet "ex" est celui que tu crois, si tout est relié à la visite que tu auras eu la veille de la part de cet imbécile de Ramirez. Ça te semble logique, ça te fais du sens. Pourtant, tu ne le mentionnes pas. Dire que Tino s'est ramené à ton bar ne fera qu'envenimer les choses. « Hey, pense pas à ça, d'accord? Ne laisse pas un idiot te mettre de mauvaise humeur et gâcher notre soirée. J'me suis démerdée pour nous réserver une place ici, tu vas vraiment le laisser ruiner ça ? » La voix se veut autant douce qu'autoritaire, contraste particulier typique de ta personne alors que tu tentes de terminer sur une petite note d'humour. Tu resserres encore un peu sa main, toujours aussi tendrement. T'as pas envie de la lâcher. T'as juste envie de la garder là, contre la tienne, pour qu'il se calme. Sauf que tu ne peux pas, pas sans craquer, pas sans vouloir plus de son contact. Alors tu la relâches, peut-être un peu trop subitement, attrapant ton verre pour le terminer. « Bon, allez. T'as clairement pas assez d'alcool dans le corps pour rester zen et moi j'vais avoir besoin de plus si j'me dois de t'écouter te plaindre toute la soirée. On s'fais des shots ? » Ce n'est pas même un reproche, c'est simplement lancé comme ça, d'un coup. Question rhétorique qui n'attend pas de réponse, alors que tu sais qu'il ne se plaint même pas, tu te relèves pourtant afin de te diriger au bar. Mais juste avant, tu oses. Tu oses un brin de douceur pour le détendre, une main se glissant à sa joue une fois que tu arrives quasi à ses côtés, histoire de le maintenir en place le temps de poser un baiser furtif à son crâne, près de la tempe. Geste bref, rapide, alors que tu quittes pour aller récupérer à boire.

Une fois au bar, flirtant de nouveau un peu avec le bel inconnu de tout à l'heure, le laissant glisser une main à ta hanche pour te rapprocher, tu te retrouves à ainsi éviter de justesse le baiser qu'il aura tenté de voler par la tête qui se détourne lorsque les petits verres d'alcool te sont finalement servis. Tu remercies le barman, délaisse un petit coup d'index taquin sur le nez de l'homme alcoolisé, lui mentionnant de nouveau que tu lui promettais bon nombre de choses plus tard, et reviens enfin à la table avec six shots d'alcool et un verre de whisky. Pour toi, celui-là, bien entendu. Le plateau se pose sur la table, sourire aux lèvres. « J'espère que tu sais tenir l'alcool, Rosenbach ! »
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Do you hate me now ? [Alex] EmptyMar 22 Oct - 18:34
Do you hate me now ?
Ez & Alex


Neuf ans qu’ils se connaissaient… le temps passait vite, il avait l’impression que c’était hier qu’il avait rencontré Alex, alors à peine âgée de vingt-trois ans. Ezra, lui, était totalement baigné dans l’illégalité à cette époque. Ils étaient jeunes et doués. Ils l’étaient toujours, mais la quarantaine approchait à grandes vitesses. Toujours pas d’enfant et d’épouse, au grand dam de sa mère qui se rêvait grand-mère. Le risque que Lou devienne une maman approchait le zéro, aussi. Et Lisbeth, n’en parlons pas. Il ne savait rien sur ses relations amicales, encore moins amoureuses. L’héritier préféra ne pas répondre face à la remarque qui semblait désespérée de son associée. Soit il lui rétorquait quelque chose d’encore plus sarcastique et il menaçait de créer une énième dispute, soit il laissait passer – chose rare – et il enchaînait sur autre chose. Il tenait à la convivialité de ces retrouvailles qui étaient supposées être professionnelles, puis il ne put s’empêcher de lancer un autre commentaire. Heureusement, il n’y avait pas d’animosité dans ses paroles, juste un léger sarcasme. Alex lui répondit et Ezra ricana doucement, la suivant à travers le bar.

– C’est ce qu’on verra, dit-il avec un sourire en coin qui était pourtant sincère.

L’étincelle qui s’était allumée disparut aussitôt, rassurant inconsciemment l’héritier. Pas de disputes. Il n’avait pas la tête à ça, d’ailleurs l’avait-il pour quelque chose en ce moment ? Probablement pas. La musique se fit de moins en moins forte, ses oreilles se rassurèrent. Il pouvait enfin souffler et parler d’un ton moins criard. Ezra se laissa presque tomber sur le siège, juste à côté de la brune. La proximité lui rappela ce qui s’était passé entre eux la veille, mais il n’en fit rien. La présence d’Alex, malgré la dispute d’hier, lui permit de s’apaiser quelque peu. Il était bien, là. Il se sentait accueilli, pas en danger comme au brunch. C’est à ce moment précis qu’il se rendit compte qu’il avait besoin d’Alex, plus que tout. Pas de ses compétences, mais juste… d’elle. Il lui confia ne pas avoir la tête à parler travail, avant de répondre à la question de la jeune femme. Les idées claires, cela faisait longtemps qu’il en avait plus. Ezra releva son regard vers la jolie tatouée, un mince sourire bordant son visage tiré par la fatigue.

– Tu as raison, elle tombe à pic.

… ça, c’était un autre exploit. Ezra les enchaînait, en ce moment. Peut-être parce que sa relation avec Alex avait pris un autre tournant depuis leur baiser ? D’ailleurs, l’envie de capturer ses lèvres une nouvelle fois était très tentante. Rosées, lisses, presque pulpeuses. Pourquoi il ne s’était pas retenu, hier ? Une vague de sentiments qu’il ne comprenait pas le secouaient rapidement, avant qu’il ne reprenne le contrôle. Son regard s’était abaissé vers le bandage autour de sa main, qu’il attrapa entre ses doigts avec une délicatesse qui lui était inhabituelle. Son regard examina la blessure cachée, agacé. Il aurait dû l’emmener à l’hôpital. Il lui fit part de cette pensée, avant de relâcher sa main lorsque la brune eut un geste de recul. Ses traits se firent moins doux, comme s’il se rendait compte de ce qu’il venait de faire. Le commentaire d’Alex le fit lever les yeux au ciel. S’il y avait quelqu’un d’encore plus tête de mule que lui, c’était bien elle.

– Tu saignais abondamment, fit remarquer Ezra en s’affalant un peu plus contre le dossier du siège.

Il l’observa chercher quelqu’un du regard. Il fronça les sourcils en la voyant sourire. A qui… oh. C’était sûrement l’autre idiot. Sa mâchoire se serra, comme à son habitude. Voilà, toute la douceur qu’il ressentait avait disparu pour laisser place à un Ezra grognon, pour ne pas changer. Il fit tous les efforts du monde pour ne pas se retourner vers l’homme qu’elle draguait des yeux et toussota pour tenter de la ramener à la réalité. Il avait soudainement envie de parler de travail pour qu’elle pense à autre chose, mais ce fut peine perdu : il n’en avait pas envie. Cependant, l’héritier la mit tout de même au courant de ce qui s’était passé au brunch, au fait qu’il avait dû en venir aux mains avec Tino. Rien que le nom le faisait frissonner d’horreur. Ezra but de son verre, la main tremblante et n’osait pas vraiment regarder Alex. Enfin, ce n’est pas qu’il… n’osait pas. C’était autre chose d’indescriptible. L’alcool déposé contre le meuble, la main de la jeune femme se déposa sur la sienne. Ce geste le calma et il fixa ses doigts contre le haut de sa main, l’écoutant. Finalement, ses yeux se relevèrent vers les siennes. Un bleu qu’il avait toujours trouvé hypnotisant, qui contrastait avec ses cheveux sombres et sa peau pâle.

– Il a déjà ruiné le brunch d’hier, je compte pas le laisser ruiner autre chose, ne t’inquiète pas.


A nouveau, il la laissa serrer sa main. Si l’ambiance se voulait douce et presque fondante, il fallut peu de temps pour qu’Alex retrouve une certaine impulsivité et ce, sans raisons. Soudain, elle attrapa son verre pour le boire d’une traite sous le regard légèrement perplexe d’Ezra… qu’est-ce qui lui prenait ? N’était-ce pas elle qui disait s’être « démerdée » pour trouver une place ici ? Pourquoi voulait-elle partir maintenant au comptoir, là où musiques et voix portées à exploser les tympans régnaient ? Il manqua de refuser, puis accepta. Très bien. Il n’avait pas envie d’une Alex boudeuse. L’héritier eut un air presque offusqué face à ce qu’elle disait.

– Je comptais pas me plaindre toute la soirée et toi qui disais que-

Il ne termina pas sa phrase, car la seconde suivante Snake s’était relevée pour faire glisser ses doigts sur sa joue et sans qu’il ne puisse faire quelque chose, il sentit un baiser près de sa tempe. Il la regarda partir, la bouche un peu entrouverte. Mais qu’est-ce que… le voilà perturbé. Il retrouva ses esprits et joua avec son verre. Neuf ans plus tard, il était encore surpris de son impulsivité – mais s’il n’était plus surpris, alors ce n’était plus de l’impulsivité. Est-ce qu’Alex était réellement en train de draguer ce type ? Encore une fois ? Bon, il avait l’habitude de la voir flirter avec les gens, mais cette fois-ci ça l’agaçait profondément. A quoi jouait Alex, franchement ? Ezra observa la scène au bar, la colère menaçant à tout moment d’éclater. Il fit de son mieux pour ne pas sauter sur l’homme qui tentait de faire un geste déplacé. La brune lui murmura quelque chose à l’oreille. Visiblement frustré, il la regarda revenir, toute souriante.

– Tu serais surprise, dit-il en faisant un maximum d’efforts pour ne pas paraître sec. Tu lui as promis quoi, à ton copain ? ajouta-t-il avant de boire un shot d’une traite, agissant par instinct. Il faisait bien sûr allusion au type qu’elle draguait depuis son arrivée.

Comme toujours, le mépris était toujours réservé aux conquêtes d’Alex. Il attrapa le deuxième verre et le but aussi rapidement, malheureusement Ezra ne tenait pas si bien que ça l’alcool. Il avait beau avoir un gabarit imposant, boire n’était pas une habitude et il n’avait donc pas forgé une résistance comme son associée ou sa sœur.

– T’es sûre que c’est notre soirée, Alex ? douta Ezra, les sourcils froncés. Vu comment tu dragues ce type, j’ai plutôt l’impression que ça l’est pas.

Le voilà à encore râler, il ne pouvait pas s’en empêcher. C’était difficile de rester de marbre lorsqu’Alex disait qu’il risquait de ruiner leur soirée en faisant la gueule, alors qu’elle se pavanait avec quelqu’un d’autre depuis le début… cet endroit l’étouffait. Ezra souffla et se permit de terminer le troisième verre, ça faisait moitié-moitié au moins et puis il devait conduire. Ses joues chauffées, ses pensées moins claires, il se retourna vers Alex. Cette envie persistante de l’embrasser commençait à sérieusement le gonfler. C’était le whisky qui parlait, non lui ! Il ajouta d’une voix un peu hésitante à cause de la liqueur digérée en à peine quelques secondes :

– Tu comptes te le faire ?
demanda-t-il subitement, l’air visiblement jaloux – mais non assumé, bien sûr…


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Alex Davies
Alex Davies
BONJOUR, NEW-YORK
Since : 21/08/2019

Avatar : Ruby Rose (chaussette)

D.C : April, Loena

Do you hate me now ? [Alex] Rnb0

Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

Bon à savoir : Do you hate me now ? [Alex] M939
Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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Do you hate me now ? [Alex] EmptyVen 25 Oct - 17:58
Alex & Ezra


Femme de rancune, tu es quelqu'un qui a bien du mal à tout oublier. C'est sans doute le pire pour tes pauvres ennemis, ça. Parce que si tu as la moindre chose à leur reproche, tout devient une arme, du moindre mot au geste de travers, pour combattre et coincer ton ennemi. Et pourtant, qu'advient-il quand la personne contre qui tu es rancunière, c'est ton associé? Pire encore; c'est pour quelque chose dont tu sais que vous ne devriez pas vous soumettre ? Rien que pour un baiser? C'était complexe et pourtant, tu ressentais cette pression de rancune posée là, contre ton coeur, pressant si fort que tu en as eu des nausées à force de retourner la situation en boucle dans ton esprit pourtant vif. Comme si un détail t'avait échappé pour qu'il te refuse de la sorte, pour qu'il cherche à te virer de chez lui. À te demander si tu avais fais ou dis quelque chose de mal alors que pourtant, c'est lui qui s'est précipité sur toi pour t'embrasser, pour te faire quasi fléchir les jambes. C'est lui qui aura initié le geste tandis que tu te contenais dans tes propres envies, pour foutre par terre toute ta résistance. Tout ça après deux semaines d'absence à la suite de neuf années de connaissance. Autant l'admettre, tu n'as pas bien dormi, incapable de penser à autre chose. Puis la visite de Tino à ton bar ? Rien pour t'aider, visiblement.

Aussitôt les animosités entamées qu'elle se calme, tandis que tu tentes de lancer quelques blagues légères pour faire passer tout l'aspect sérieux remplis de reproches dans vos timbres de voix. Tu souffles, ne serais-ce qu'un peu, le coeur désormais alourdit par d'autres contraintes, complications. Situation particulière où ton associé admet ne pas avoir la tête à travailler, être au bout du rouleau. Tu le constates bien dans ses yeux, dans ses traits. Il t'aura fallu deux semaines de retrait pour que la différence soit choquante via des traits fatigués et des cernes plus prononcées. Maintenant plus que jamais vous deviez décrocher. Maintenant, plus que jamais, tu devais tenter de l'épauler davantage dans ce métier qui se veut sans fin. Vous ne pouvez pas vous permettre du repos, une pause, un congé quelconque. Peut-être que vous devriez vous payer un voyage dans les caraïbes ou un truc du genre pour vous permettre de souffler. Un petit deux jours. Le trafic pouvait bien tenir deux jours, non? Tu te retiens de justesse de sortir ton téléphone pour acheter deux billets en vitesse. Ça vous ferait tellement de bien. Puis, vous avez très clairement les moyens. Tu te fais une petite note mentale, distraite par sa voix qui parvient à tes oreilles. « Je sais que je t'aide seulement sur une part du réseau, mais tu sais... Si t'as besoin de moi ailleurs, tu peux me demander. Si ça peut t'en enlever un peu de sur les épaules. Bijoux, paperasse, qu'importe. J'sais en prendre, tu sais. » Et comme ça, rien que comme ça, tu lui offres un peu plus. Tu lui proposes de ton aide en dehors de la gestion du trafic de drogues. Parce qu'il a les combats illégaux, il y a les diamants, les armes, la compagnie qui lui sert de couverture avec sa famille. Rien que comme ça, tu t'offres un peu plus à lui en tant qu'associée. Tu lui offres d'augmenter la charge de travail que tu entreprends dans ton rôle d'associée. Tu lui offres un peu plus de toi, de ta vie, de ta personne toute entière. Tu ne sais pas s'il acceptera, s'il voudra. Si ça se trouve, il ne veut pas que tu t'impliques davantage. Si ça se trouve, il sera assez têtu pour garder tout ça pour lui. Il en serait bien capable, cet imbécile. Parce que vous êtes tout deux de sales têtus. Mais tu proposes, ne sait-on jamais, sincère dans tes paroles.

Il prend ta main avec douceur et tu roules des yeux alors qu'il insiste, persiste. « Mais ça va, j'te dis. C'est qu'un peu de sang, j'me suis pas ramassée une balle aux poumons, n'exagère pas. » Quand on parle d'être têtu... T'es probablement la reine, à ce niveau. Toi qui aime être la meilleure, ce ne serait pas même surprenant, faut avouer. Pourtant, cette douceur te trouble, te force à te fermer un peu plus et reprendre tes airs de chieuse habituelle. Parce qu'il ébranle tant de choses en toi depuis hier, soudainement. Rapidement, tes iris cherchent ton échappatoire, cet inconnu que tu ne connais pas même de nom, rien que de physique. Un petit sourire lancé comme ça, rien que pour lui rappeler que tu existes alors que pourtant, il y a Ezra qui te ramène à lui. C'est automatique, tu reviens bien plus vite à lui que tu ne te perds chez l'autre. Il racle à peine la gorge que tu te veux distraite. Il parle à peine que tu en oublies bien vite l'existence de cet homme. Il parle et déjà à peine que ses lèvres se mouvent que ce sont elles que tu veux capturer, pas celles de l'étranger. L'ambiance s'adoucit et ta main s'appose à la sienne. Tu as ce besoin, cette sensation de vouloir t'approcher, de le coller. Véritable aimant, tu veux pouvoir reprendre cette position de la veille où il attrape ta hanche pour te garder contre lui. Sauf que de nouveau, les paroles retentissent dans ton esprit. Vous ne pouvez pas, c'est une perte de temps. Alors tu relâches tout d'un coup, toute douceur pour finaliser ton verre afin de te changer les idées. Tu te permets une douceur de plus, légère, rapide de peur de regretter ton geste alors que tes lèvres se posent à sa tempe et que tes doigts sont à sa joue pour lui éviter de fuir. Tu proposes l'alcool tout juste avant sans réellement attendre une réponse. Rien à foutre s'il n'en voulait pas. Au pire, tu les boirais toute seule, tant pis. Tu avais besoin de ce courage liquide. Tu l'écoutes à peine quand il parle, quand il s'interrompt par ton baiser à sa tempe. Toi, tu quittes déjà, tu fuis, tu trouves refuge vers le bar pour retrouver un brin de contenance.

Les shots déposés à la table, tu t'installes, t'assois, alors que tu délaisses un rire d'abord lorsqu'il te dit que tu saurais être surprise. Tu as bien envie de voir ça, voir à quel point le grand Rosenbach sait encaisser l'alcool. Mais ton sourire se perd bien rapidement lorsqu'il te parle de ton "copain". Tu soupires, te retrouvant de nouveau dans cette spirale venimeuse, pleine d'animosité après cet élan de douceur. « J'lui ai rien promis, ne fais pas ton jaloux. » Après tout, c'est lui qui a refusé de t'embrasser de nouveau hier, alors pourquoi venait-il t'embêter si tu regardais quelqu'un? Conneries. Tu attrapes un petit verre que tu vides pour mieux avaler le mépris qu'il te lance, comme à l'habitude si ce n'est que cette fois, ce soit plus prononcé. Un verre de plus. Le troisième. Et tu te rejettes finalement sur le verre que tu as de nouveau commandé après une petite grimace sous les shots pris trop rapidement. Ton verre se pose plus lourdement à la table lorsqu'il parle encore une fois. « Bien sûr que c'est notre soirée. J'fais que mêler le fait de prendre du bon temps aux affaires, Ezra. » Est-ce qu'il y avait une pointe de reproche dans tes paroles? Tout à fait. Pourtant, entre deux paroles, tu sors ton téléphone pour au final pianoter dessus, discrètement, verre dans l'autre main. Tu mènes ton idée à terme, présumant que s'il se voulait aussi désagréable, c'était pour ce que tu avais présumé plus tôt. Qu'il avait besoin de vacances. Même si vous ne pouviez pas réellement vous le permettre, un petit trois jours dans les caraïbes, ça devrait le faire. Tiens, on en était à trois jours plutôt que deux, d'ailleurs. Tu pianotes, sans qu'il n'ait accès à l'écran, afin de réserver deux billets d'avion et une petite maison reculée à Playa del carmen. Geste impulsif, tu ne regardes pas même le prix, à peine le descriptif. Il te faut que quelques minutes pour que tu envoies le lien à un associé afin de lui faire passer la transaction sur une carte bancaire qui saura vous protéger tout les deux, qui ne laissera pas savoir aux autorités, qui surveillent sans doute, que vous quitterez le pays bientôt.

À peine que tu appuies sur le bouton pour barrer ton téléphone que les paroles te surprennent. Paroles soudaines, sorties de nul part. En quoi ça pouvait bien l'intéresser, ça, que tu te fasses l'inconnu ou non? Tu hausses un sourcil de questionnement avant de lâcher un léger rire, buvant de nouveau de l'alcool ambré. Probablement pour mieux parvenir à laisser les prochaines paroles hors de tes lèvres. « Qu'est-ce que ça peut faire? Visiblement, c'est pas avec toi que ça arrivera. » Il y a presque ce regard de défi à tes iris. Ce regard qui le défi de te contredire, de lui prouver l'inverse. Étincelle joueuse, mesquine, rancunière, tu le regardes qu'un court instant pour boire d'un trait ce qui reste de ton verre. Tu grimaces de nouveau, l'alcool trop fort pour le vider ainsi. « Commandes-moi un autre verre pour après. » C'est laissé subitement, presque marmonné, presque de travers et à regret. T'as pas envie de cet inconnu. T'as envie de la personne à tes côtés. Pourtant, tu sais que c'est de ce type que tu devras te contenter ce soir alors tu te relèves afin d'aller rejoindre l'homme sans nom. Tu lui agrippes doucement le poignet, lui lance ta proposition indécente et tes lèvres s'étirent lorsqu'il accepte, le guidant vers cette salle de bain, non sans un dernier regard vers ton associé, là-bas, au loin.

Tant pis, que tu te dis. C'était à lui de vouloir et toi, tu ne pouvais pas résister davantage. Tu ne pouvais pas encaisser un autre refus.

Alors tant pis, tu fais ces saletés dégradantes dans la petite cabine bien peu salubre. Tu lui demandes de faire ça bien et vite, de faire ça rapidement. Parce qu'Ezra avait raison: Vous n'aviez pas de temps à perdre.

Tant pis, tu te dis, tandis que tu te laves les mains alors que l'homme reprend ses esprits dans la petite cabine. Alors que tu te refais une beauté sommaire. C'est peu satisfaisant, mais ça fais le boulot. Ça calme les pulsions, surtout. Et tout ce que tu espères, c'est que lorsque tu quittes la salle de bain toute seule et que tu reviens à la banquette réservée, c'est qu'un verre t'attend comme tu l'as demandé afin d'avaler les torsions du coeur et cicatriser la sensation désagréable que peut te provoquer cet ébat fait en vitesse. Tout ce que tu espères, c'est que de l'alcool t'attend pour nettoyer la sensation de sa peau qui ne sait remplacer le goût des lèvres encore persistant contre les tiennes depuis la veille.
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Do you hate me now ? [Alex] EmptyLun 28 Oct - 10:45
Do you hate me now ?
Ez & Alex


La musique ne semble plus qu’être qu’un simple bourdonnement à présent, leur petit coin VIP leur offrait une certaine intimité – et pourtant, Ezra avait l’impression qu’Alex cherchait à s’en débarrasser, mais les voilà assis l’un à côté de l’autre, proches encore une fois. L’humeur de l’héritier était quelque peu exécrable depuis un moment, mais maintenant il se sentait un peu mieux grâce à Alex. Snake avait le don de réconforter à sa manière, de consoler grâce à ses mots bien particuliers et il en avait besoin. Que ce soit indirectement, ou dit de la manière la plus franche. Le brun eut un air surpris face à ce que lui proposait son associée. Enlever une charge, pour la lui donner… n’était-elle pas occupée, elle aussi ? Il eut une moue réfléchie et quelques secondes plus tard, il répondit :

– C’est une bonne idée, on en reparlera plus tard.

Après tout, ils n’étaient pas là pour parler travail, n’est-ce pas ? Il était lui-même étonné d’accepter, mais il sentait que ce fardeau sur ses épaules devenait bien trop lourd pour lui tout seul. Enfin, il ne l’était pas totalement : il avait des hommes un peu partout, mais personne qui gérait « autant » que lui ou Alex. Il avait songé à prendre un secrétaire, mais c’était trop risqué. Le sujet déboula sur le bandage qui se trouvait sur la main d’Alex. Il revoyait encore les bouts de verres enfoncés dans sa peau, le liquide pourpre s’écoulant dans l’évier. Il avait réagi, mais pas assez vite. Il aurait même dû l’emmener à l’hôpital et lorsqu’il lui fit part de son doute, bien évidemment Snake eut une réaction qu’il redoutait. Bougonne, elle agissait comme un enfant râleur – qui aurait pu le faire sourire, mais il n’avait pas le cœur pour.

– Eh bien, j’espère que ce jour n’arrivera pas… maugréa-t-il.

Il venait d’exprimer sa peur de la perdre, les mots étaient sortis tout seuls. Auparavant, jamais il n’aurait dit une chose pareille – ou discrètement, du moins. La jeune femme se perdit dans ses pensées et le brun veilla à la ramener à la réalité, d’un toussotement léger. La discussion enchaîna sur Ramirez, mais fort heureusement la conversation fut de courte durée. La main d’Alex vint se déposer sur la sienne et il se retrouva à apprécier le geste. S’il était toujours de sale humeur, il avait retrouvé un peu de sérénité. Quelle ne fut pas sa surprise de la voir se relever brusquement, avant qu’elle ne pose ses lèvres près de sa tempe pour partir vers le bar où se trouvait cet abruti qui la dévorait des yeux. Ses doigts se crispèrent en un poing, ne comprenant pas pourquoi une telle colère s’immisçait en lui. Elle revient avec un plateau de verres d’alcool et une fois posés sur la table, Ezra ne put s’empêcher d’être… acerbe. Sa langue se fourcha, ses paroles se firent blessantes. Bien sûr, Alex soupira, avant de lui dire de ne pas faire son jaloux. Le brun eut un ricanement, plus par agacement que par amusement.

– Jaloux ? J’ai vraiment l’air jaloux ? N’importe quoi…

Elle aussi, elle but rapidement ses verres, avant de rétorquer qu’elle ne mêlait simplement que les affaires avec le bon temps. Ezra haussa un sourcil à cette constatation qu’il trouvait erronée.

– Aux affaires ? On a dit qu’on ne parlait de tra- qu’est-ce que tu fais ? demanda-t-il en la voyant sortir son téléphone pour pianoter dessus.

Il eut sa réponse rapidement. Son téléphone vibra, qu’il sortit. Mais avant d’aller voir ce qui avait dessus, il jeta un regard interrogateur vers son associé. Il ouvrit le lien qu’elle lui avait envoyé, comprenant peu à peu ce qu’Alex venait de faire. La transaction lui révéla…

– … un voyage aux Caraïbes ?
s’exclama-t-il, complètement surpris.

Il voulut protester, mais sa voix se mourut. Bon, ça lui ferait sûrement du bien. L’étonnement qu’il ressentait se transforma en une pointe de colère lorsque son regard repéra l’idiot qui la draguait. Il les regardait, ou plutôt il LA regardait, avide. Il eut une envie soudaine de se lever pour lui claquer la tête contre quelque chose de dur, mais Ezra, malgré son caractère colérique, sut se retenir. Il parla encore une fois de manière bien trop offensante, ne se rendant évidemment pas compte. Alex lui rétorqua et Ezra fronça les sourcils face à son air de défi. Il ne répondit rien, car il sut qu’il allait dépasser – encore – certaines limites. Elle lui demanda de lui commander un autre verre, il entendit de justesse ce qu’elle venait de dire. Pour après- oh. Il venait de comprendre.

– Tu me prends pour ton barman, maintenant… grogna-t-il en l’observant se relever.

Ezra soupira, pour se laisser tomber contre le siège où il se trouvait. Au loin, l’abruti semblait heureux de voir la jeune femme marcher presque de manière féline vers lui. Bien sûr, elle lui échangea un regard, comme pour l’agacer encore plus. L’héritier se mordilla doucement la lèvre, tapotant le verre vide contre la table, avant de se relever brusquement. Elle voulait son verre, elle allait l’avoir. L’envie de partir d’ici se faisait oppressante, il ne se sentait clairement pas bien. Pour la deuxième fois de la soirée, il se demanda à quoi jouait sa partenaire. C’était supposé être LEUR soirée, elle leur commandait un voyage aux caraïbes, posait sa main sur la sienne, avant d’aller voir un autre homme. Ce n’était pas la jalousie qui parlait, mais la possessivité. Probablement, il n’était pas sûr en fait. Tous ses sentiments étaient flous depuis trop longtemps, ça l’agaçait. Une fois au bar, il commanda un verre abruptement au barman. Ce dernier, encore une fois, lui jeta un regard noir avant de lui glisser le verre.

– Ce n’est pas comme ça que vous arriverez à la charmer, fit soudainement l’homme.

Ezra s’arrêta dans son geste alors qu’il désirait partir du comptoir. Il se retourna vers lui, un sourcil haussé.

– De quoi vous parlez, au juste ?
– Rien.

L’héritier fronça les sourcils, l’observant un instant avant de retourner aux sièges VIP. Il attendit… et attendit. Il perdit presque patience, mais il vit Alex retourner des WC. Celle-ci vint se placer à ses côtés, buvant le verre qu’il venait de déposer contre la table. L’agacement se fit de plus en plus ingérable.

– Tu sais quoi ? Je vais sortir prendre l’air, fit subitement Ezra, n’en pouvant plus. Reprends tes esprits, tiens.

Il se leva tout aussi soudainement, se dirigeant vers l’extérieur. La pluie s’abattait de plus en plus fort à l’extérieur, le sol secoué par les gouttelettes. Étrangement, ça fit un bien fou au brun qui soupira. Protégé par l’abri, sa tête tournait légèrement, mais il était encore assez sobre pour réfléchir correctement. Bien sûr, il n’allait pas partir. D’un côté, il espérait qu’Alex vienne le voir. C’était une mauvaise idée d’être venu ici, au manoir ils auraient pu discuter ensemble dans le calme… pas dans la musique, pas accompagné d’un con qui tournait autour d’elle. Il avait besoin… de vacances, oui, de longs congés. De dormir jusqu’au matin, et non jusque l’aube comme il le faisait en ce moment. Il voulait flâner, pas travailler jusqu’à deux heures du matin parce qu’il avait trop de trafics à gérer. Trop d’emmerdes à régler. Trop de relations floues à éclaircir.


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Alex Davies
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Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

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Do you hate me now ? [Alex] EmptyMer 30 Oct - 16:56
Alex & Ezra


Tu es en train de regretter ton choix. Toi qui est toujours certaine dans ce que tu fais, malgré tes impulsivités, tu es en train de te demander si de te ramener au bar était une bonne solution. Parce que ainsi, tu te retrouvais dans une situation plus intime que tu ne l'aurais cru. Tu te disais que ça irait, il y avait plein de monde autour de vous. Pourtant, vous vous détachiez complètement du profil professionnel pour vous plonger dans une situation plus personnelle. Deux amis qui se retrouvent. Si le manoir n'avait pas été aussi achalandé, il n'aurait sûrement pas apporté la même impression de soulagement. Plutôt, il t'aurait sans doute fait rester droite, froide, distante. Tu ne voulais pas te retrouver seule avec lui, mais ça te semble être tout l'inverse en ce moment. Là, à une table, quelques verres et l'héritier à tes côtés. Il aurait bien pu s'assoir en face, mais il a préféré se mettre à côté de toi. Et toi... Toi, tu as l'impression de vouloir fuir. Parce que de l'avoir si près, ça te donne cette envie de l'avoir plus proche encore. De poser ta tête à son épaule, de prendre sa main, de l'embrasser. D'avoir un contact. Alors toi... Toi, tu tentes de te distraire. Tu tentes de trouver quelqu'un d'autre en ligne de tir pour t'éviter de bêtement succomber à ton associé. Vous ne pouvez pas, après tout. Il te l'a dit lui-même. Peut-être que c'était bel et bien une erreur et que tu étais la seule à réellement le désirer, qui sait. Qu'importe qu'il te dise que si vous vous abandonniez à ça, il savait que ça ne se terminerait pas qu'avec des baisers. C'était sûrement que des paroles, peut-être. Des paroles dites pour ne pas t'insulter davantage. Tu n'en sais rien. Toujours est-il que: vous ne pouvez pas. C'est dit, dit et re-dit alors tu ne peux pas forcer. Donc tu cherches cible et tu y mets l'accent. C'est ta seule solution pour passer au travers de ce soir.

Tu proposes de prendre plus de part dans vos activités illégales. Si tu ne fais que gérer le trafic de drogues et que certes, ça te rend fortement occupée, tu proposes. Tu suggères de lui enlever du poids de sur les épaules pour ne pas qu'il s'épuise. Tu sais que vous ne deviez pas parler boulot, mais c'est plus fort que toi, tu dois faire cette parenthèse. Parce que tu ne parviens pas à le voir s'épuiser tout seul, comme ça. Tu n'aimes pas, tu ne supportes pas. Tu te dois d'en faire plus, quitte à t'épuiser toi-même rien que pour le voir lui avec un allègement des épaules, de la charge. Tu t'offres toujours plus, lui dédie ta vie, en fin de compte. Tu te dédies toute entière pour ton associée, rien que pour l'aider lui. Geste complètement altruiste de ta part et qui saurait surprendre, quand l'on te connait. Et Ezra, il te connaissait assez bien pour avoir cette réaction de surprise sur le visage, tandis que tu attends sa réponse. Tandis qu'il réfléchit. Et tes lèvres ne font que s'étirer doucement lorsqu'il accepte ton idée, lorsqu'il propose d'en discuter plus tard. « Va pour plus tard. » Ça t'adoucit presque, de le voir faire quelques concessions. De le voir se laisser faire, un peu. Déjà le fait qu'il veuille réfléchir à la question et que ce ne soit pas un refus catégorique, ça en dit beaucoup.

Ton coeur manque un battement. Qu'à peine, léger, tandis que toi tu fais la gueule, que tu critiques que ce ne sont que des blessures, que des morceaux de verre qui se seront implantés dans ta main. Que ça va, que t'es pas en train de crever, que ce n'est pas une balle que tu as reçu. Il râle un peu, marmonne des mots, mais il y a cette confidence. Celle d'admettre ne pas vouloir te perdre, indirectement, de moyens détournés. Jamais n'aura-t-il été si près de l'aveu, tout comme hier. Des paroles qu'uniquement vous puissent comprendre. C'est votre langage à vous, votre façon de faire, de dire, de parler. Votre façon de tenir à l'un et l'autre. Si ça peut sembler inutile et banale pour certains, pour toi, ça vaut tout l'or du monde. Ton associé tient à toi et ça, c'est tout ce qui compte. Si tes lèvres s'étirent de nouveau dans quelque chose d'attendris, tu te ressaisis un peu, cherche l'homme du regard pour t'éviter de faire un geste de travers, puis voilà qu'Ezra te ramène à lui par un toussotement. Rapidement, tu changes d'idée, tu te relèves: Il n'y a pas assez d'alcool sur cette table pour que tu puisses encaisser sa tendresse sortie de nul part. Sa tendresse soudaine qu'il te transmet depuis la veille. Que s'est-il passé ces dernières semaines pour qu'il agisse ainsi, soudainement, sans raison? Pire encore, le voilà jaloux lorsque tu reviens, à critiquer des promesses que tu aurais pu avoir faites à "ton copain". C'est qu'un étranger, pourtant. C'est qu'une cible plutôt que de commettre l'irréparable. Il devrait te remercier, plutôt: comme ça, tu ne lui imposes pas des baisers dont il cherchera à se défaire. Tu délaisses un rire court et amer à sa réplique. « T'as tout le portrait d'un type jaloux, Ez, déconne pas. »

Tu roules des yeux alors qu'il persiste, alors qu'il ne comprend pas l'idée. Mêler les affaires et le plaisir. Certes, vous ne parliez pas travail, mais tu étais tout de même avec ton associé. Pas avec un ami quelconque qui ne sait rien de ce que tu fais réellement. C'était ton collègue de travail, quelqu'un relatif à ça. Alors oui, d'une certaine façon, c'était d'y mêler les affaires. Tu roules des yeux sans répondre, pourtant. Tant pis s'il ne comprenait pas la subtilité. Toi, plutôt, tu sors ton téléphone afin de faire un geste sans trop réfléchir. Afin de vous acheter un voyage pour deux sur trois jours dans les Caraïbes. Tu complètes la transaction rapidement, quelques minutes à peine, regardant que brièvement la petite maison reculée dont tu prends possession. Tu n'observes pas le nombre de pièces: Une maison, c'est grand, de toute façon. Les photos te plaisent. Voilà, rien besoin de plus pour te convaincre, tu achètes pour quelques nuits. Tu transmets le courriel à Ezra en un tour de main, rapidement, par habitude. C'est, après tout, ton premier contact quasi partout sur ton téléphone, alors c'est facile à faire. L'héritier prend son téléphone à la suite de la notification et il te lance un regard avant d'agir. Comme s'il n'osait pas. Un sourcil se hausse de ta part, insistant, attendant qu'il ne franchisse le pas et observe ce que tu viens tout juste de t'envoyer. « Surprise? On a besoin de vacances, visiblement. Respirer un coup. Je sais que je viens de revenir, qu'il y a beaucoup à faire, mais je crois que ça ne peut pas faire de mal. C'est que trois jours, ça devrait aller. » Ta voix se veut douce, probablement trop. Parce qu'il ne dit rien, il reste là, surpris. Et t'as envie, encore une fois, de te rapprocher. Comme si ça semblait approprié au moment. Comme si c'était une façon de terminer ce deal que tu venais de faire avec lui en l'invitant à te suivre complètement ailleurs, de s'envoler avec toi pour un petit weekend. Tu es quasi sur le point de craquer, même, mais l'enchantement se défait brusquement. Son regard s'est détourné et soudainement, ce sont les paroles offensantes de nouveau. Paroles qui gâchent le moment, qui te fait quasi regretté ce que tu viens tout juste d'acheter sans même faire gaffe au prix. Ce n'est pas comme si tu lui avais bêtement acheté un verre: C'est déjà fait depuis un moment, de toute façon. Alors tu oses. Tu abandonnes et te rabat sur l'inconnu tandis que tu lui lances ce regard défiant, qui l'incite à te prouver l'inverse puis tu quittes non sans commander un verre à l'héritier pour ton retour. Tu n'écoutes même pas sa réponse, il ne fait que grogner de toute façon.

Ton souffle se perd dans la petite cabine et tu as le coeur qui se tord douloureusement. Parce que ce qui te fait terminer rapidement, ce sont les images de ton esprit, ce sont les pensées qui se dérivent toute seule. Vers lui. Pas vers ce type derrière toi que tu auras charmé jusqu'ici. Non, lui. Ton associé. Tu tentes de le visualiser à la place de cet homme, l'esprit qui dérive tout seul. Le poing se referme contre le mur de la cabine et tu délaisses un juron. Ce qui rend l'acte ne serais-ce qu'un peu satisfaisant, tu le sais, c'est par ces images qui te harcèlent l'esprit. C'est le doux souvenir de ses lèvres contre les tiennes que tu tentes désormais d'imaginer à ta peau. Ses mains à la place de celles de l'étranger. Ses lèvres contre ton cou. Et bien plus encore. Tu ne fais pas durer le reste plus longtemps, tu fuis dès que tu peux, dès que le tout est terminé. Parce que tu ne voudrais qu'une chose et c'est t'enfouir dans les bras de ton associé à l'immédiat. Chose impossible, chose complètement frustrante, aussi. Alors faute de mieux, tu te fais de nouveau présentable et rejoins l'homme qui t'attend contre le banc.

Le verre se trouve rapidement à ta main lorsque tu reviens, soulagée de pouvoir diluer la sensation des lèvres inconnues contre toi. Si pendant l'acte, tu auras imaginé bien d'autres choses, la retombée te faisait prendre conscience que non, ce n'était pas Ezra qui t'accompagnait dans la salle de bain. C'était bel et bien ce type qui sort quelques minutes plus tard de la pièce avec un sourire bien heureux aux lèvres. Tu n'y portes même plus attention, tu ne veux que deux choses: Boire et rester auprès de l'héritier. Sauf que l'une des deux options se glissent hors de tes doigts, hors de ta prise. Soudainement, comme ça, d'un seul coup. Il râle de nouveau et se relève, quitte votre table avant même que tu ne puisses ouvrir les lèvres. Un soupire te quitte et tu presses tes coudes à la table, glissant tes doigts dans ta chevelure. Merde.

Tu le repousses, le type qui revient, qui tente de demander ton numéro pour récidiver la situation. Pour remettre ça dans un autre contexte. Tu le repousses et plutôt, tu termines ton verre pour partir vers le bar dans l'attente d'Ezra. Et tu attends, encore. Puis encore. Tu bois, enfile les verres, les shots, laisse l'alcool brûler ta gorge. Au final, tu paies la somme de tes consommations lorsque tu vois qu'il ne revient pas. Tu ne sais pas s'il est encore dehors, s'il est déjà parti. Tu ne sais même pas si cela fait vingt, trente, quarante minutes. Si ça se trouve, ça ne fait qu'une quinzaine de minutes et tu as bu trop rapidement. Les joues rosissent à force d'alcool ainsi que contre ta clavicule. Tu quittes le bar, rejoignant l'entrée, perdant presque équilibre alors que tu pousses la porte de ton épaule en cherchant tes clés dans ton manteau. T'as trop bu, Alex. Beaucoup trop pour prendre le volant, mais ça, tu ne t'en rends pas compte encore. Non, plutôt, ton regard se fige un peu plus contre l'héritier qui était là, à l'abri, dehors. Est-ce qu'il t'attendait, espérant que tu le rejoignes? Tu n'en sais rien. Tu soupires un peu, visiblement déçue. Par toute la situation, par ton associé qui t'aura parlé de la sorte toute la soirée. Par le fait qu'il soit dehors plutôt qu'à côté de toi, tout simplement. « J'rentre chez moi. » C'est lâché comme ça, d'un coup. T'as merdé, Alex. T'aurais dû rester à l'idée du manoir, comme vous étiez censé le faire au départ. Mais tu ne voulais pas prendre de risque. Pas après la venue de Tino à ton bar pour te parler d'Ezra. Ezra... Pour qui tu auras proposé de te donner encore plus à lui en prenant des gestions supplémentaires rien que pour lui alléger les épaules. À qui tu auras acheté un voyage sur un coup de tête pour lui donner des vacances, pour... lui faire plaisir. Et en échange, tu auras eu droit à ses remarques déplacées, à ses insultes à demi-mot. Tout pour effacer ce brin de douceur qu'il te transmettait entre deux gestes, deux paroles. Alors oui, tu rentres chez toi, c'est terminé. Tu te diriges vers ta voiture qui est garée plus loin dans le stationnement, sans même attendre sa réponse. Qu'importe à quel point tu sembles avoir visiblement trop bu pour le faire. Tu rentres chez toi pour ne pas avoir à endurer ses autres remarques de jalousie face à ce que tu venais de faire avec cet inconnu. Et dire que tu voulais simplement passer un bon moment, vous retrouver un peu mieux... C'est raté.
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Do you hate me now ? [Alex] EmptyDim 3 Nov - 10:24
Do you hate me now ?
Ez & Alex


Le portrait d’un homme jaloux… Il n’appréciait vraiment pas que l’on regardait son associée de la sorte, mais- bon, d’accord. C’était de la possessivité, au fond de lui il le savait. Après neuf ans de (plus ou moins) bonne entente avec Alex, il se permettait de dire ces choses-là. Ce n’était pas sa faute, aussi ! C’était elle qui affirmait haut et fort que c’était leur soirée, depuis le début il n’en avait pas cette impression. Il aurait dû persister et lui dire de venir à son manoir, pas ce bar rempli d’idiots. Il maugréa et insista.

– Ce n’est pas de la jalousie.

Une phrase dite sans grandes conviction, il espérait que sa partenaire ne cherche pas à continuer de « discuter » sur ce sujet, il se savait perdant de toute façon. Ils parlaient de leurs retrouvailles officielles, c’est-à-dire celles de maintenant, avant qu’Ezra ne s’arrête de parler. La jeune femme avait sorti son téléphone pour y pianoter quelque chose, mais l’écran n’était pas à sa portée de vue. Que faisait-elle ? Il lui demanda, l’air un peu suspicieux. Puis, lorsqu’il reçut une notification sur son téléphone et qu’il la lut, il comprit. Un voyage aux Caraïbes… la chaleur, ce n’était pas son truc, mais peut-être que ça allait lui faire du bien. La première chose qu’il aurait fait, c’était râler et protester : il ne le fit étrangement pas. C’était une bonne surprise. Il n’aurait jamais réservé ces voyages de lui-même, alors il était un peu content qu’Alex le fasse. Ezra observa Snake argumenter son choix. Trois jours, ça devrait aller. Plus, ça aurait été trop clairement.

– On réglera ce merdier plus tard j’imagine,
répondit-il finalement, le visage un peu indescriptible.

Mais, évidemment, la bouche d’Ezra décida de dire quelques phrases insultantes. Parce qu’il fallait le croire, les disputes lui collaient à la peau. Les verres s’enchaînaient, il était sobre, mais pas assez pour se contrôler de dire des choses qui ne fallait pas. Alex se releva d’un coup et l’ambiance fut soudainement… vide, froide. Le siège sans sa personne à côté de lui l’agaça, alors il se leva pour chercher un verre comme avait demandé Alex. Il n’était pas son barman, pourtant il venait de se lever pour lui chercher son whisky. Un barman l’irrita encore plus et une fois de retour à la table, il attendit. Patiemment, ce qui était étrange. La brune revint, sans le moindre signe qu’elle était allée coucher avec quelqu’un. Elle attrapa le verre, le but tandis qu’Ezra la regardait. Soudainement plus agacé que d’habitude, il se releva brusquement pour partir, tout en pestant. Cet endroit l’oppressait de plus en plus, il avait besoin d’air. De respirer correctement. Une fois dehors, il se permit enfin d’injurier. L’abri le protégeait heureusement de la pluie violente. Il attendit qu’Alex revienne, il lui laissait quelques temps. S’il ne la revoyait pas, eh bien il partirait. Fort heureusement, la porte s’ouvrit pour laisser apparaître la brune qui paraissait clairement saoule. Celle-ci manqua de tomber et Ezra s’approcha pour la retenir, mais Alex se retint, le regardant d’un air que ne comprenait pas l’héritier avant de soupirer. Il y eut un silence, auquel le brun se tut. Puis, elle parla. Elle voulait rentrer.

– Tu es saoule, Alex-

Il ne termina pas sa phrase, elle partit vers sa voiture. Il la suivit, laissant l’eau le geler sur place. Il avait oublié son parapluie, merde. Au moment où la jeune femme fut proche de la voiture, il la rattrapa, posant sa main sur son épaule dans le but de la retourner vers lui. Un froncement de sourcils, sa mine était un mélange d’inquiétude et de colère : était-elle si imprudente ?! Rentrer dans un tel état, c’était se tuer à coup sûr.

– Tu comptes te tuer ou quoi ?
dit-il avec brusquerie. Tu es saoule et pas en état de conduire !

Il souffla, tentant de se calmer. S’il comptait tout gâcher, c’était la manière de faire, alors il lui fallait se… relaxer, tout simplement. Il sortit son téléphone, tentant de le couvrir de la pluie.

– Je vais appeler mon chauffeur, on va rentrer au manoir. Tu pourras rentrer chez toi une fois dessoulée : hors de question de te laisser conduire comme ça.


Sa dernière phrase fut dite dans un presque grognement. Il porta le combiné à son oreille et demanda à son chauffeur de venir les chercher, il lui donna l’adresse, surveillant qu’Alex ne décide pas de lui faire faux bond et de rentrer subitement dans sa voiture pour partir. Il coupa la conversation au téléphone.

– Il arrive. On devrait se mettre à l’abri.

Il attrapa la main d’Alex pour retourner sous l’abri et la lâcha. La respiration encore un peu rapide et le cœur battant, il se retourna un peu vers Alex. Si d’habitude il ne s’excusait jamais, il eut très envie de le faire à cet instant précis. Pourtant, ce n’était pas sa faute. Ce n’était pas lui qui lui avait dit de venir dans un bar avant de la lâcher pour une autre personne. Mais… les mots qu’il avait dit étaient de trop. Au lieu de dire un pardon vide de sens, il préféra faire une bonne action. La seule de la semaine, à vrai dire. Il retira sa veste pour la poser sur les épaules d’Alex, comme le ferait tout bon « gentleman ». C’était niais à en mourir, mais c’était la seule façon pour lui de faire comprendre Alex qu’il se sentait un peu désolé.

La voiture arriva bien vite, le chauffeur avait dû conduire à toutes vitesses le connaissant. Il en sortit, ouvrit la porte.

– Entrez vite, vous êtes trempés, fit le vieux chauffeur.



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Alex Davies
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Avatar : Ruby Rose (chaussette)

D.C : April, Loena

Do you hate me now ? [Alex] Rnb0

Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

Bon à savoir : Do you hate me now ? [Alex] M939
Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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Do you hate me now ? [Alex] EmptyJeu 14 Nov - 5:04
Alex & Ezra


La soirée ne se déroule pas comme tu l'aurais espérée. C'est peut-être de la faute, probablement de la sienne. Tu aurais voulu qu'elle démarre autrement plutôt que de voir l'homme tirer la gueule dès son arrivée et te placer des mots acerbes au fur et à mesure que le temps se passe, que le temps file. Le coeur qui se serre et qui se fend sous les mots, malgré cet air implacable, qui passe entre insouciance et ce début de colère grimpant. Tu trouves repère dans le regard d'un inconnu pour mieux résister, pour fuir les paroles dégradantes. Tu aurais préféré pouvoir donner toute ton attention à Ezra, rester près de lui et sourire à ses paroles, rire lorsqu'il s'offusque doucement. Tel vos beuveries occasionnelles. Tu aurais peut-être aimé lui tenir la main, tu aurais voulu pouvoir le distraire complètement des emmerdes extérieures et lui faire oublier le travail, lui retirer cette pression de sur les épaules. Tu aurais voulu faire tant de choses pour l'aider, pour que vous passiez une belle soirée. Et pourtant... Pourtant les choses ne se dirigent pas de cette façon. Non, c'est une chute sans fin qui se fait via des montagnes russes alors que la tendresse se veut aussitôt coupée par des élans de paroles désagréables. Tu n'es pas innocente non plus, tu sais bien que tu n'aides sans doute pas la situation, mais tu le faisais pour lui résister. Pour respecter son choix, peut-être. Vous n'aviez pas le droit, qu'il te dit. Alors tu empêches la torture et tu succombes. Tu te laisses aller entre les bras d'un inconnu plutôt que de mener ton envie à terme, plutôt que de venir t'installer à califourchon sur Ezra pour lui voler ses lèvres. Mais en quittant la table pour ce geste rapide et indécent, tu signes l'arrêt de cette soirée. Tant pis, elle était gâchée de toute façon.

Tu bois. Un verre, un autre. Tu bois jusqu'à ce que ton état d'ébriété se veut avancé et que tu ne décides de quitter sur un coup de tête. Tu te figes un peu en voyant l'héritier encore à l'extérieur plutôt que d'être venu te rejoindre, soupirant. Tu ne sais pas pourquoi il est là, pourquoi il n'est pas revenu. Tu présumes qu'il fait la gueule, sans doute. Et ça, ça t'embête. Sait-il qu'il t'a soumis à une tentation que tu as du mal à résister en t'embrassant de la sorte, hier? Sait-il que de se faire aussi désagréable en terme de compagnie ne te fait que pousser davantage vers l'inconnu qui lui, au moins, semblait apprécier ta présence plutôt que de râler sur tes gestes? Les pensées se mêlent et s'entremêlent encore. Ton esprit est troublé, confus. Tu aurais tout donné pour simplement passer un petit moment un peu plus doux, un peu plus tendre, afin de célébrer ces retrouvailles comme il se doit. Il t'a manqué, terriblement. C'est tout ton monde, Ezra, depuis le décès de ta femme. Lui, le trafic... Certes, il y a les employés, il y a Hayden, il y a le bar. Mais par-dessus tout, il y a lui. Il y a ce grand homme qui, merde, t'a embrassé en guise de retrouvailles rien que pour regretter son geste aussitôt. Tu aurais voulu une soirée au bar bien plus douce et agréable, mais vous n'avez pas le droit. Alors tu l'annonces: Tu rentres chez toi. Tu ne portes pas attention à l'alcool qui coule dans tes veines et tu ignores royalement les paroles d'Ezra face à ton état. Tu aurais pris soin de lever un doigt d'honneur vers lui, mais tu n'en as pas même la force, pas même l'envie de lui accorder cet effort.

« Ne me touche pas ! » Que tu relâches aussitôt que sa main se pose à ton épaule, la retirant afin de te retourner. Tu ne cries pas, tu n'es qu'un peu plus sèche dans ton timbre de voix. Tu ne veux pas qu'il te touche si il est pour te refuser le moindre rapprochement. Puis, c'est toi, aussi. Toi et ton indépendance. Toi et ton sale caractère. Toi qui fait la gueule pour un tout comme un rien et l'alcool ne fait qu'empirer la situation. Si tu étais vraiment en colère contre lui, tu ne resterais pas là à l'écouter. Tu serais déjà partie avec ta voiture et advienne que pourra. Pourtant, ton regard se fixe au sien. Pourtant, tu restes là. « C'est faux, j'peux conduire ! Puis, qu'est-ce que ça peut bien te faire? » Des paroles qui manquent un peu de répartie, un peu de logique, par ton esprit altéré par l'alcool qui t'envahis. C'est peut-être boudeur, un peu, grande gamine que tu pouvais être par moment. Tu roules même des yeux lorsqu'il t'annonce vouloir appeler son chauffeur, vouloir t'amener au manoir. Tu pinces un peu les lèvres, hésite. « C'est pas une bonne idée, le manoir... » Tu le marmonnes peut-être plus que tu ne l'articules clairement. Parce que de se ramener à son manoir en ayant bu, ça pouvait faire déraper les choses. Et vite. Si il ne refusait pas, ceci dit. Autrement, ce serait sans doute pire encore. Tu quitterais les lieux avec le coeur serré et la nausée aux lèvres. Mais pourtant, tu ne bouges toujours pas. Probablement parce qu'au fond de toi, c'est la chose la plus censée à faire plutôt que de conduire. D'autre part, tu ne refuses pas l'offre. Tu aurais pu lui demander qu'il te ramène chez toi, au lieu, mais tu ne le fais pas malgré ta plainte.

La chaleur de sa main s'amène à la tienne. L'eau imbibe peu à peu tes vêtements, ta chevelure est trempée et ton corps se met à frémir sous le froid. Mais sa main, elle, est chaude et quasi agréable. Du moins c'est l'impression que tu as, parce que sans doute a-t-il tout aussi froid que toi en bout de ligne. Tu le suis pourtant, malgré toi, l'équilibre précaire dans ta démarche. Le bruit de la pluie se fait plus sourd, une fois sous l'abri. De nouveau, vos voix pourraient mieux se porter contrairement à l'envahissement sonore que pouvait avoir le son des gouttes percutant lourdement le sol. Cependant, aucun de vous deux n'ose dire quoi que ce soit. Tu croises plutôt les bras, le froid mordant ta peau comme ton manteau se trouve à être dans ta voiture. Les gouttes dégoulinent de ta chevelure trempée le long de ta nuque, tombent avec agacement contre ton bras croisé. De nouveau, c'est une source de chaleur qui se retrouve contre toi. Sa veste qui s'appose contre tes épaules, te réchauffe déjà un peu plus alors que tes doigts agrippent les bords pour la maintenir en place. Tes iris se ramènent vers l'héritier et tu sais. Tu sais qu'avec lui, les gestes valent plus que les mots et que ça, c'est un pardon à demi-mot pour le caractère qu'il t'a fait subir. Ou du moins, qu'importe ce pourquoi il se croyait de part en faute. Tu hésites, ne serais-ce qu'un peu, avant d'oser. Un geste simple, peut-être un peu trop tendre, un peu trop banal en même temps. Tu t'approches afin de poser ton front à son épaule, afin de te coller ne serais-ce qu'un peu à lui. Qu'importe qu'il passe ses bras autour de toi ou même qu'un seul. Qu'importe qu'il reste complètement immobile à ton geste malgré l'envie de le sentir te rapprocher tandis que ton corps se colle contre lui. Tu resserres un peu ton emprise sur la veste et tu restes là. Tu restes silencieuse et tu sais qu'il comprendra, lui aussi. Que c'est ta façon d'accepter son pardon silencieux. Une façon d'enterrer la hache de guerre. Sauf que le moment se brise quand une voix se porte, une voix d'un vieil homme, au travers de la pluie. Tu soupires, ton souffle se perdant contre le cou de l'héritier, tandis que tu te détaches aussitôt afin d'aller à la voiture malgré ton équilibre un peu douteuse. Tu entres dans la voiture, t'attaches, et utilise la veste comme une couverture alors que ton front s'apporte contre la fenêtre. Tu t'es muré dans un silence le temps de faire le point, de te sortir des limbes de ton esprit alcoolisé. Il te ramenait au manoir, après tout. La soirée n'était peut-être pas entièrement gâchée, il y avait moyen de la rattraper.
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Do you hate me now ? [Alex] EmptyMer 20 Nov - 15:33
Do you hate me now ?
Ez & Alex


Le ton sec d’Alex et son geste de recul face au contact physique agaça légèrement Ezra. Ce n’était pas envers elle, plutôt… parce qu’il s’y prenait mal ? Parce qu’il voulait lui faire comprendre certaines chose, mais qu’il n’y arrivait pas ? Et que du coup leur relation se retrouvait à être entachée. C’était aussi frustrant. Lui, il voulait une relation purement professionnelle, il savait que les sentiments les dériveraient loin de leur travail. Et leur job, c’était ce qu’il y a de plus important pour lui. Si la jeune femme se montrait plus sèche qu’énervée, Ezra, lui, avait une once de colère dans sa voix.

– Qu’est-ce que ça peut me faire ? Tu crois que je vais te laisser prendre le volant et te laisser te tuer ? Je tiens tout de même à toi, Alex.


Il lui annonça appeler son chauffeur, hors de question de rester sous la pluie et de rentrer dans un tel état. Tous les deux y resteraient si l’un d’entre eux prennent le volant. Ezra la fusilla du regard, « pas une bonne idée ? » … elle était sérieuse ? Il haussa un sourcil, préférant ne pas répondre face à son murmure. Ezra attrapa sa main, pour la guider à nouveau sous l’abri. En attendant que le vieillard arrive, il y eut un silence durant lequel l’héritier se mit à réfléchir à de nombreuses choses. Il se retourna vers la jeune femme qui semblait avoir froid et vint lui déposer sa veste sur ses épaules, un peu comme pour dire « arrêtons de nous battre ». Ezra la laissa se poser contre son épaule, l’observant en silence avec un léger sourire. C’était agréable, d’être comme ça. Loin des disputes, loin des soucis. Avec la pluie comme seul bruit, ça l’apaisait. La voiture noire s’arrêta juste devant eux et la tête du chauffeur en sortit, avant qu’il ne leur dise de rentrer. Ce qu’ils firent donc en vitesse, Ezra vint se mettre près d’Alex et lui aussi, il se tut.

Le trajet se fit dans le silence complet. Agréable pour l’héritier, il espérait que ce soit pareil pour son associée qui s’était posée contre la fenêtre, la veste sur elle. Le brun observait le paysage défiler, les lumières devenant moins aveuglantes, jusqu’à être plus douces. Ils quittaient le centre-ville et arrivaient dans les banlieues un peu plus riches de New-York. Les immeubles devenaient des villas, puis des manoirs. Le chauffeur s’engouffra dans de nombreux chemins, jusqu’à arriver vers le domicile des Rosenbach. A cette heure-là, ses parents n’étaient pas là, Lou probablement chez elle et Lisbeth… il n’en savait rien. La voiture s’arrêta devant le manoir et le vieillard tendit un parapluie à Ezra.

– Utilisez-le pour vous deux, je dois vous laisser.

Le brun marmonna un merci, puis sortit. Une fois seuls, la voiture partie, Ezra ouvrit le parapluie, mais couvrit principalement Alex. Il chercha les clés de son autre main et maugréa, il ne les trouvait pas. Il se tourna vers Snake, un peu gêné.

– … je crois que j’ai oublié mes clés.



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Alex Davies
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Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

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Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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Do you hate me now ? [Alex] EmptyMer 11 Déc - 0:31
Alex & Ezra


Tu ne veux que bien faire, que passer une belle soirée et au final, les choses s'écroulent au fur et à mesure. Par ta faute, sa faute, votre faute. Va savoir ce qui se passe, c'est votre grand art habituel. Tout démolir, une chose après l'autre, un pas devant l'autre en retirant chaque morceau sans réelle précaution, rien que pour tout rassembler avec une douceur inhabituelle, qui pourtant fait tout son sens entre vous deux.

Tu quittes le bar sous un instant de colère, persuadée d'avoir tout défait en bout de ligne par ce coup rapide dans la salle de bain des plus dégradants. Tu quittes et lorsque tu le vois, là, en train de se détendre à l'extérieur, ton esprit floué ne sait pas réfléchir. Il ne sait pas se dire meilleure option que de quitter, fuir, partir. Qu'importe l'état alcoolisé et les risques, tu dois partir. C'est terminé, game over. Mais il te retient, il amène une main contre toi que tu repousses aussitôt, sans pour autant quitter. Tu restes, tu l'écoutes et surtout, tu râles, tu te plains. Tu es encore plus chiante une fois saoule, Alex, l'humeur bien trop changeante tandis que tu ne réalises pas la situation. Tandis que tu le provoque en demandant ce qu'il en a à faire parce que de toute façon, il tirait déjà la gueule. « Si tu tenais à moi, tu ne me ferais pas la gueule depuis que t'es arrivé dans le bar, Ezra. Pas même un bonsoir, rien. » Les paroles s'échappent d'entre tes lèvres toutes seules, d'instinct, sans même que tu ne le veuilles vraiment. Tu admets, tu laisses savoir ce qui t'embête depuis le départ, le début. Tu sais bien que tu n'as pas été à ton meilleur, toi non plus, mais les faits restent là. Aussitôt arrivé, aussitôt en train de se plaindre alors que tu as simplement voulu bien faire.  Et le voilà qu'il ne réagit même pas, qu'il ne dit rien alors que tu marmonnes. Non, le manoir n'était pas une bonne idée. Pas alors que tu tentes de résister et réprimer tes envies afin de suivre ce qu'il a dit la veille. Il te fusille pourtant du regard, malgré son silence, et tu sais au fond de toi que ça risque une autre prise de bec, mais encore une fois, ça t'échappe. « Quoi, y'a quoi cette fois? » C'est agacé, mais tu le suis vers l'abri, le laissant te prendre la main.

Le veston posé là, contre tes épaules, le silence se faisant au plus agréable et apprécié. Le calme reprend, la tempête se dissipe peu à peu et tu viens te poser contre lui, dans ses bras sans savoir s'il allait oser t'entourer des siens. Il te faut quelques secondes à peine pour réaliser que non, il ne fait rien, ne te touche pas. Tu aurais aimé, silencieusement, mais il ne le fait pas. Et toi, tu n'insistes pas. Tu réprimes, encore et toujours. Tu gardes les choses au plus profond de toi, incapable de prononcer ton envie cette fois-ci, le coeur en perdition sous les diverses émotions qui t'habitent. Le regard perdu dans le vague, tu ne le vois même pas, son sourire. Peut-être que ça aurait pu te détendre un peu si c'était le cas, mais tu ne vois rien. Tu fixes le vide et au final, tu t'éloignes lorsque la voiture s'amène. Tant pis pour l'instant de douceur, il ne t'a pas repoussé et c'est ce qui compte, en bout de ligne.

Le silence te fait oublier, peu à peu. Remet de l'ordre dans tes idées, replace les émotions là où elles devraient être. Tu crois, du moins. T'en es pas certaine, tu le présumes seulement. C'est un bordel depuis le début de la soirée, de toute façon. Tête pressée à la fenêtre, tu sembles observer les paysages, mais tu ne fais que fixer un point vide. Allais-tu réellement chez Ezra à l'immédiat? Tu te connais. Tu sais que tu n'oseras pas rester à la simple idée de dormir dans une chambre trop grande et trop vide. Alors tu voudras dormir contre lui. Et considérant la veille, c'est loin d'être une bonne idée. Tu te demandes si c'est une sage décision, considérant la visite de Ramirez la veille à ton bar. Tu sais que vous avez été suivi pendant longtemps, assez pour monter un dossier de photos de vos moments ensemble. C'est sans doute risqué de te ramener chez lui, de te faire voir dans son manoir. Les soupçons seraient peut-être pire encore. Ou mieux? Peut-être que l'on vous prendrait réellement pour deux amis plutôt que deux associés.

En moins de deux, sans même que tu ne réalises le changement, le paysage de maisons simples devient plus luxueux et des villas s'étalent sous tes yeux jusqu'à y voir le manoir des Rosenbach. Tu te redresses un peu, finalement, ton regard se perdant sur l'échange devant toi entre le chauffeur et Ezra. Tu ne parles pas, ne dis rien et sort de la voiture. Ezra te couvre de la pluie, te rapprochant un peu pour qu'il parvienne à se protéger également en échange. Et il cherche. Cherche et toi, tu te laisses distraire par autre chose, par l'absence de paroles. Une idée folle, loufoque, débile. Impulsive, classique de ta personne. Pendant qu'il fouille tu ne sais quoi, tu sors ton téléphone, pianotant dessus, explorant. Puis, c'est un « Mh? » distrait qui se percute sur tes lèvres closes. Tu ne l'écoutes qu'à moitié, levant soudainement le son de ton téléphone afin de laisser raisonner une douce musique que tu enfouis dans ta poche, la pluie prononcée, mais assez faible en son pour ne pas couvrir la chanson. Tu n'en as rien à foutre des clés, désormais. Parce que toi, t'as qu'une idée en tête alors que tu écartes le parapluie de sur vos têtes pour le faire lâcher, passant tes bras autour de son cou. « Danse avec moi. » Tes lèvres s'étirent, avec douceur. Comme un espoir de réconciliation. Comme un espoir d'enterrer la hache de guerre et ramener votre relation à un niveau plus doux. Situation improbable et pourtant, parfaitement vôtre.
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Do you hate me now ? [Alex] EmptyJeu 12 Déc - 18:11
Do you hate me now ?
Ez & Alex


Il ne s’était même pas rendu compte qu’il n’avait pas salué Alex. A vrai dire, à peine entré que ses yeux s’étaient déposés sur l’homme qui la draguait. Ça l’avait profondément agacé et il n’avait pas pu s’empêcher de dire quelque chose de vexant. Pour ne pas changer, quand était-il agréable après tout ? Quand avait-il dit de jolies phrases à son associée ? Jamais. Ce n’est pas comme si la jeune femme était douce. Mais il est vrai qu’il aurait pu lui dire bonsoir avant de l’attaquer. Face à la remarque pertinente, il eut un grognement saupoudré de complaintes dites dans un murmure.

– Suis-moi,
dit-il simplement face à son « y a quoi ».

Il la guida, la tenant par la main, se posant juste en-dessous de l’abri. A présent, la pluie ne les dérangeait plus. Il appréciait ce moment-là. Du silence, rien qu’eux deux. C’était intime, sans l’être. C’était agréable, malgré le froid qui s’immisçait jusque dans les profondeurs de son âme. Sa chemise collait à sa peau, ils allaient forcément tomber malades maintenant. Ils se rapprochèrent et ce furent les lumières de la voiture noire du chauffeur qui brisèrent cet instant. Ezra se redressa et une fois à l’intérieur, il accueilli généreusement la chaleur. Un soupir s’échappa de ses lèvres tandis qu’ils se mirent un peu plus confortablement contre les sièges.

Le trajet se fit dans un silence qu’Ezra appréciait et voulait depuis le début de la soirée. La musique de la boîte de nuit l’empêchait de réfléchir correctement. Le paysage changea, ils arrivèrent bien vite dans les quartiers plus riches de New-York. A présent en périphérie, on ne voyait que la verdure. La voiture les déposa à l’entrée et Ezra tenta de réchauffer Alex ainsi que lui-même, n’y parvenant à peine. Il chercha ses clés, grommelant lorsqu’il ne les trouvant pas et ne remarqua pas que la jeune femme avait sorti son téléphone pour à nouveau pianoter dessus. Soudain, le parapluie tomba, à la surprise d’Ezra qui reçut une belle douche. Il se tourna vers la brune, voulant lui demander des explications quand sa demande, douce, le fit perdre ses moyens. Il s’arrêta dans sa recherche et la regarda ainsi, souriant sans se rendre compte.

– Tu veux danser sous la pluie ? répéta-t-il.

Il ne la laissa pas répondre et attrapa la main, comme s’il était possédé. Comme si ses gestes se faisaient seuls. La réconciliation s’était faite toute seule, naturellement. Peut-être que ça le poussait à vouloir obtempérer, peut-être qu’il… voulait d’autres moments agréables avec elle. Pas de dispute, juste du bon temps.

– Je suis pas un bon danseur, ajouta-t-il en tentant de faire quelques mouvements.

Il préférait la laisser le guider, lui montrer le chemin.

C’était sûrement le moment de se laisser aller.

D’être immature, pour une fois.  



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