La mi-temps

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Une soirée. encore et toujours une soirée. mais cette fois, ce n’est pas dans un établissement mondain, ce n’est pas dans une galerie d’art ou autres part où elle ne se sentirait pas vraiment à l’aise. Debout, habillé de cette petite robe noir dos nue, une coupe de champagne entre les doigts, ses yeux balaient la salle du regard. Il y a du monde entre les murs de son manoir New Yorkais, enfin le manoir de ses parents serait bien plus correct. Il y a du monde, il y a toujours du monde de toute évidence. Cheryl n’a jamais apprécié ses soirées, elle les trouvent toutes des plus ridicules, elle les trouvent immonde, même à vomir serait bien plus exacte comme terme ! elle doit même se retenir de bailler pour ne pas faire honte à ses parents. une soirée de charité pour récolter des fonds pour une maladie de la peau dont elle ne se souvient plus vraiment pourquoi.

Elle se balade, tournant la coupe entre ses doigts, puis un petit sourire vers des amis qui la salue d’un hochement de tête simple. Cheryl connaît plus de la moitié des personnes présentes, elle les connaît tous, pourtant, elle ne veut rien savoir de vrai à leurs sujets. Quoi qu’ils puissent dire ou tous penser, il y a du faux là dedans et c’est ce que la jeune femme déteste par dessus tout. Elle déteste l’hypocrisie, même si elle doit l’user dans certaines circonstances. Le flash des photographes attirent son regard rapidement. Un homme vient de faire son entrée, une femme semble être à son bras. Elle le reconnaît de suite, un acteur qu’elle apprécie pas mal. Sauf qu’elle ne sait pas trop ce qu’il vient faire ici. Sans doute pour dorer son image, une idée de son agence sans doute. Un sourire en coin se dessine doucement sur son visage, elle trouve ça ridicule. Pourtant, ça l’intrigue. Elle ne l’avait jamais vu à une soirée de ses parents.

Elle attend sagement dans un coin de la salle qu’il s’éloigne un peu. pour finalement attraper deux nouvelles coupes : une pour elle bien évidemment, pourtant, elle ne devrait pas boire autant. Elle ne devrait pas trop boire aux risques de se voir affiché sur les réseaux, dans les potins et autres. La seconde, pour cet inconnu. Enfin, pour cet acteur qu’elle ne connaît pas encore. S’approchant dans la plus grande des discrétions jusqu’à sa hauteur, elle aborde un très fin sourire, un peu hautain à cet homme et son accompagnatrice.

« Bonsoir Monsieur Every, je n’ai jamais eu l’occasion de vous voir dans l’une des soirées organisés par mes parents. Je suis ravi de faire votre connaissance. »

Elle lui tend le verre, son regard ne flanchent à aucuns moments, une lueur presque arrogante scintillante.

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Since : 02/12/2019

Il n'avait aucune idée de la raison de sa présence ici. il connaissait vaguement les hôtes, les ayant croisés dans diverses soirées mondaines toutes plus chiantes les unes que les autres, mais au fond, il connaissait très peu les o'Connell. Pourtant, ces derniers avaient invité le jeune acteur pour une soirée dans leur demeure. un manoir aussi grand que le sien où la fête battait son plein et où les paparazzis s'étaient déjà empresser d'envahir la cours. Wyatt débarquait, souriant, au bras d'une énième mannequin qui partageait l'affiche avec lui dans sa dernière publicité. Une rousse sans cervelle qu'il avait beaucoup de mal à supporter qu'Emma, son agent, le forçait à côtoyer, du moins pour quelques temps encore.

Quelques poses pour les photos, quelques gestes de la mains en guises de salutation, et il s'engouffrait déjà à l'intérieur alors que la jeune femme le quittait pour se ruer sur la foule. Bon débarras, il n'avait pas la moindre envie de l'avoir dans les pattes. Il contenait ses soupirs, contenait ses remarques et se retenait fortement de faire demi tour. Il n'avait aucune envie d'être ici, pas plus qu'à une autre de ces soirées remplit de bouges plus hautains et imbus d'eux même les uns que les autres. Il n'y avait pas sa place, bien que fortement comparable à eux quand on y réfléchit. Son premier réflexe est de chercher le bar, alors qu'il s'avance tout en saluant quelques visages familiers. Il cherche désespéramment quelque chose à boire. Boire pour oublier. Boire pour passer le temps, aussi. Mais une jeune fille le devance, lui tendant une coupe de champagne, le sourire au lèvres. Sourire communicatif puisque les lippes d'Every s'étirent automatiquement. Il prend la coupe qu'elle lui tend avant de la reprendre gentillement. "S'il vous plaît, appelez moi Wyatt. Et vous devez être.... Cheryl ? C'est ça ?" S'il y'a bien une chose qu'il a retenu en passant le peu de temps qu'il avait passé avec ses parents, c'était le prénom de cette gamine. "Enchanté !" Il haussait les épaules, observant la foule. "Je n'ai jamais eu l'occasion d'y être invité auparavant." Tout le monde semblait si sage, si prude. Un homme qu'il avait l'occasion de croiser dans ce genre de moment saluait l'acteur qui lui offrait le sourire et la poignée de main la plus hypocrite qu'il n'ai jamais offerts avant de le voir s'éclipser. Wyatt posait le regard sur la jeune fille, se penchant légèrement et glissant dans un murmure. "Rassurez moi et dites moi que le reste des invités n'est pas aussi chiant que celui ci." Peu importe qu'elle s'insurge ou qu'elle en rit. Every n'avait pas la langue dans sa poche. Il savait se tenir... Mais disons simplement, très peu de temps.

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Ses grands yeux bleus le regardent sans interruption. Elle ne se retient jamais de déshabiller quelqu’un du regard, puis, elle ne peut mentir : Wyatt Every est un homme des plus charmants et des plus intrigants qui puisse exister. Elle n’a donc aucune retenue, encore moins avec lui. En le regardant, elle constate certaines manières, certains regards sur la foule qui les entourent. Elle comprend très rapidement que tout comme elle, il n’a pas envie d’être ici, ni d’être entouré de ses gens hypocrites, menteurs, baratineurs ne sachant que sourire pour les photographies. Et faire parler d’eux comme ils le peuvent pour avoir leurs visages dans les gros titres. Mais ce soir, la jeune femme est certaine d’avoir trouvé un allié, d’avoir trouvé une personne avec qui sa langue pourra fourcher sans aucun remords ! Pourtant, les yeux de la blonde cherchent ensuite une autre chose : la rouquine qui l’accompagnait il y a tout juste quelques minutes. Elle se pose la question d’où est-ce que cette rousse a pu disparaître. Elle se demande aussi où ses parents sont passés. Elle ne voudrait pas qu’ils se posent des questions, c’est toujours le cas dès qu’elle parle à un homme. Enfin bref, elle repose son attention sur le jeune homme qui lui répond, se posant la question sur le prénom. Après tout, ils se sont déjà croisés très brièvement à d’autres sorties ridicules comme celle-ci, mais ne se sont jamais vraiment parlé.

« C’est bien ça, Cheryl. Et je suis étonné, mes parents aiment tellement avoir du beau monde entre ses murs. »

Comme à son habitude, sa voix est tranchante comme la lame d’un couteau. Elle est comme ça la blonde, toujours très froide, toujours très piquante aux premiers abords. Pour mieux se planquer dans sa carapace. Mais ses mots sont vrais, elle est très étonnée d’entendre que c’est la première fois qu’il vient ici ! Habituellement, ils invitent toutes les coqueluches possibles de la ville. Elle se met à sur le côté lorsque l’un des nombreux investisseurs et faux amis de papa s’avance vers Wyatt pour lui serrer la main. Roulant du regard face à son sourire d’hypocrite, lorsqu’il s’éloigne, la jeune fille ricane en entendant l’acteur.

« Je vois que vous n'avez pas la langue dans votre poche, j’aime bien ça. »

De nouveau, ses yeux se glissent un peu partout. Prenant une première gorgée de cette nouvelle coupe de champagne avant de finalement le regarder lui.

« Mais ici, il n’y a que ça de toute façon. Des hypocrites, ils font probablement le concours entre eux de qui arrivera à mentir le mieux. Ils sont pourtant tous plus ridicule les uns que les autres. Je prends cependant un malin plaisir à les voir s'embourber dans leurs mensonges ! »

Un sourire sur les lèvres, un sourire carnassier. C’est bien ça, elle s’amuse de leurs comportements.

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Since : 02/12/2019

L'envie de repartir, de faire demi tour et de ne plus jamais foutre les pieds dans ce genre d'endroit était réellement présente. Oppressante. Il voulait en finir le plus tôt possible. mais il était coincé là, à sourire hypocritement et à serrer des mains à des gens dont il se fou éperdument. La dure réalité de la célébrité. Il n'avait aucun envie d'être ici, mais se savait condamner quelques heures encore. Alors autant perdre la mémoire, quitte à perdre le contrôle. Il avait besoin de boire, boire pour oublier à quel point il se fiche du monde autour de lui. Mais la petite blonde avait fait son apparition, changeant sa soirée du tout au tout. Il se présente à elle, non sans se perdre dans son verre. Il sourit, serre une main qu'il aurait voulu éviter avant de se pencher vers la petite blonde.

Il lui sourit, presque charmeur, lui adressant un léger clin d’œil. "Vous n'imaginez pas à quel point je peux être sincère." Il rit légèrement, porte son regard sur la foule. Il trempe ses lèvres dans son verre, son regard trouvant les mêmes direction que sa nouvelle acolyte. Il sourit, pose les yeux sur la gamine lorsqu'elle ouvre la bouche. "Je vois qu'on a les mêmes hobbys." Il lève son verre, arquant un sourcil, presque satisfait. "La soirée s'annonce bien moins chiante que je ne le pensais !" Il perd de nouveau son regard sur la foule, repère quelques têtes qu'il salue hypocritement d'un geste de la main et d'un sourire des plus faux. Puis il désigne une jeune femme, une brune bien connue des médias. "Eva... La parfaite candidate. Elle proposerait son cul à n'importe qui tant que ça peut l'amener sous les projecteurs."

Il soupire, porte son regard sur un homme bien plus âgé, le désignant d'un signe de tête. "Et un conseil, éloignez vous de ce gros porc. Un moment seule avec lui et il vous sautera dessus sans préavis. Il aime un peu trop les... jeunes femmes." Les conquêtes de ce dernier n'ayant généralement pas plus de 20 ans, et lui atteignant le bel âge de 65 ans. Il secoue la tête, reportant son attention sur la jeune femme avant de terminer son verre cul sec et de l poser sur le bar à côté de lui. "Vous avez l'air aussi emballée que moi d'être ici. Pourquoi vous vous forcer à rester ?" Après tout, c'était sans doute la petite fille chérie, pas vrai ? Un mot de sa part et elle en serait excusée, non ? "Ceci étant dit, je préfère largement vous avoir à mes côtés." Et si t'étais pas si jeune...

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Visiblement, l’un comme l’autre, ils avaient des points communs, du moins, ils en ont au moins un suffisamment important pour faire passer le temps : supporter ce monde étouffant et ennuyant. Elle ne pouvait s’empêcher d’avoir un sourire amusé en regardant les gens de la soirée, passer encore et encore devant eux, adressant des sourires de bonne manières, des gestes de mains pour la politesse avant de s’enfuir s’égosiller devant les plus grands et tenter de se faire une place toute chaude au soleil. La gamine de dix-neuf ans les trouvent tous plus à vomir les uns que les autres. Elle se demande souvent comment et pourquoi a--elle atterrit dans cet univers remplis d’hypocrisie, bien qu’elle même hypocrite par moment. Mais pas par plaisir, mais plus par obligation. Elle ne dit pas que le mensonge est une mauvaise chose, du moins, pas tout le temps. Puis la voix de son interlocuteur résonne jusqu’à ses oreilles, il parle d’une brunette. Elle la cherche des yeux, mais la recherche n’est pas très compliqué. Devant elle, légèrement sur la gauche, entrain de rire à gorge déployé pour attirer toute l’attention sur elle, une robe décolleté suffisamment grande pour charmer les hommes. Levant les yeux au ciel sous ce manque de pudeur, elle lâche d’une voix étranglé par le dégoût

« ils devraient y avoir trois espèces humaines reconnues. les hommes, les femmes et les catins. cette femme se rapproche plus du dernier genre et semble dénué de toute amour propre. c’est d’une tristesse. »

Même si elle ne le pense pas vraiment. Elle ne ressent absolument aucune peine, ni aucune tristesse envers cette femme. Elle ressent plus à du dégoût, du mépris et bien d’autres termes peu glorieux. Puis le brun parle d’un autre homme, l’invitant à rester le plus loin de lui possible, du moins, si elle tient à rester “pure” bien que Cheryl ne le soit plus depuis déjà bien longtemps. Et oui, même si la jeune fille blonde n'a que dix-neuf ans, cela fait bien longtemps qu’elle n’est plus vierge.

« les hommes mûres peuvent être à mon goût, mais pas celui-ci. mais je doute très fortement qu’il essaye quoi que ce soit avec la fille des hôtes, il y aurait beaucoup trop à perdre.. »

Cet homme dont il parle, est un ami de ses parents qui a déjà tenté par le passé de la séduire, mais il a très vite compris qu’il ne vallait mieux pas trop s’approcher de la blondinette. En plus de la protection plus que suffisante de papa et maman, Cheryl est du genre… épineuse. Terminant son verre en même temps que son acolyte, elle repose ses grands yeux bleus dans sa direction, entendant sa question au même moment.

« allons chercher à boire avant, je ne tiendrais jamais au milieu de cette soirée sans un verre à la main »

Déclara la jeune fille. Ici, elle peut faire ce qu’elle veut, malgré son jeune âge. Elle n’a absolument aucunes limites et aucunes interdiction. Personne n’oserait faire de reproche à la fille des O’connell.

« et pour répondre, mes parents n'apprécierait pas beaucoup si leur petite fille chérie n’était pas présente. ils ne pourraient pas se servir de moi comme d’un trophée de chasse pour impressionner leurs amis, alors, je suis là, malheureusement. Et tutoyer moi Wyatt., »

Ses yeux se posèrent de nouveau sur lui alors qu’ils arrivent au niveau du bar, attrapant une nouvelle coupe de champagne pour lui, lui tend d’une main. Pendant ce bref échange, la demoiselle en profita pour glisser son regard, de haut en bas. Il est plus que charmant et son petit sourire pouvait très bien le faire comprendre.

« puis, cette soirée me paraît bien moins pénible avec un tel homme à mes côtés, ça change des autres soirées de mes parents. et vous Wyatt, que faites-vous ici ? Et où est passé votre si charmante cavalière ? »

Les derniers mots sont remplis d’hypocrisie et de moquerie, elle ne le cache pas dans le timbre de sa voix. Après tout, elle ne va pas se plaindre de l’avoir à elle toute seule

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Since : 02/12/2019

Il crache son venin, lève les yeux au ciel et plombe le reste des invités. Il n'a que faire d'être entendu ou non, de faire scandale ou non. Avec un peu de chance, il se fera virer de la fête plus vite que prévu et pourra rentrer chez lui. Et puis la compagnie n'est pas désagréable, finalement. Alors il observe la foule, commentant le moindre faits et geste avec la petite blonde. Il y va de ses petites remarques, lui qui connait suffisamment cette bande d'abrutis pour se permettre de dénoncer les moindres de leurs frasques. Wyatt rit de la remarque de Cheryl, secouant doucement la tête. "Ah bordel, je vous aimes déjà vous." Il trinque avec elle avant que son verre ne se vide, oubliant l'espace d'un instant le langage presque soutenu qu'il arborait jusqu'ici.

Il arque un sourcil, observant la gamine de haut en bas. Les hommes mûrs ? Un instant, une pensée lubrique lui traverse l'esprit. Pensée qu'il chasse, se souvenant de son jeune âge. Toujours mineure, le jeune homme se lancerait sur un terrain glissant. Et bien que sa beauté était sans pareille, il ne voulait pas la mettre sur son tableau de chasse. Alors il se raclait la gorge, évitant son regard un instant. "Méfiez vous, il n'a aucune limite." Ces gens là n'ne ont jamais. Chassez les, ils reviennent au galop. Comme pour les habitudes.

Docilement, il la suit jusqu'au bar, prend cette coupe de champagne qu'elle lui tend et trinque avec elle, le regard se perdant dans ses yeux. "Uniquement si tu me tutoie Cheryl. Et je comprends bien... On expose la joyaux, la fierté de la famille. Même si le bijou en question n'a aucune envie de trôner au milieu d'un peuple comme celui ci." Il secoue la tête, bois un gorgée de son verre. "J'ai connu ça. Je pensais qu'en grandissant je n'aurais plus à subir ça... Spoiler alerte, on se fait toujours autant chier à trente ans." Il reprend une gorgée, bien plus longue, ses yeux se reposant sur la jeune fille. Elle évoque sa cavalière qu'il avait déjà oublié et ne peut réprimer un "On s'en fou." des plus sincère. Oui, il se fiche éperdument de savoir où cette femme est passée. Il sourit à Cheryl, les yeux remplie d'une certaine malice, presque séductrice. "Tu es d'une bien meilleure compagnie."

Il se cale contre le bar, maudit du regard la blonde d'être aussi jeune alors qu'il torture sa lèvre inférieur. "Je comptais partir à la première occasion. Tu me fais changer d'avis." Un sourire des plus charmeurs alors qu'il termine sa coupe, son regard de nouveau sur la mêlée. Il hésite un instant, et finit par demander. "Je ne supporte pas la foule.... On s'éclipse ?" Il repose ses prunelles bleu azur sur elle, approchant son visage du sien, provocateur. "Personne ne remarquera ton absence, ni la mienne, d'ailleurs."

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"Méfiez vous, il n'a aucune limite."

Cette demi note d’intérêt et presque d’inquiétude ne lui échappe absolument pas et ça la ferait presque sourire. Un petit sourire sur les lèvres, ils ont vite d’arriver au niveau du buffet où l’alcool est là, a volonté et personne ne prête attention à qui prend, comment les gens bois ou autres, après tout, chacun fait comme il veut, tant que personne ne vient gâcher la soirée. Elle prend une première coupe entre les doigts venant le lui tendre. Coupe qu’il accepte sans aucune difficulté, lui aussi un petit sourire malicieux sur le coin des lèvres. Cheryl s’entend rarement avec les gens qu’elle peut rencontrer dans les soirées de ses parents et pourtant avec lui, le courant passe plus que bien.

Bon la première chose, il est très charmant et ça, ça ne lui a pas échappé. Dès le moment où il est entrée dans la pièce principal, elle l’a vu. Mais, est-il de ses hommes qui se fichent de l’âge, ou cela compte t-il à ses yeux ? Elles se posent plusieurs questions, mais pour le moment elle préfère rester sur la réserve et d’observer l’évolution de la soirée. Néanmoins, la jeune blonde ne le lâche pas du regard, écoutant ses mots avec beaucoup d’attention.

Il lui parle avoir connu les mêmes événements avec ses parents et que les choses ne changent pas lorsque l’on grandit. Elle s’en doute bien, après tout, elle sera toujours la petite héritière des O’Connell et ses parents ne laissent jamais une seule occasion pour le lui rappeler, à elle ou aux autres. Ils aiment l’exposer, encore et toujours. Puis ils évoquent très brièvement cette accompagnatrice rousse sans intérêt. Les mots qui suivent cependant, l’intéresse beaucoup plus,...

« je trouve que c’est une très bonne idée »

Wyatt apprécie beaucoup sa compagnie, du moins assez pour lui proposer de s’éclipser. Le sourire qu’elle porte sur le visage s’étire un peu plus, venant mordiller sa lèvre maquillé de rouge sans le lâcher du regard, hochant très légèrement de la tête à la fin de ses mots. Une pointe d’électricité la traversant.

« tu as de la chance qu’on soit chez moi, je connais plusieurs endroits dans le manoir où on pourra être… plus tranquille. »

La jeune femme appuie bien évidemment sur les derniers mots, l’invitant à le suivre d’un regard, sa coupe de champagne entre ses doigts, elle se faufile entre la foule. Instinctivement et pour être sur qu’il ne s’échappe pas, la demoiselle vient glisser sa main libre dans la sienne et le tire à sa suite en dehors de la grande salle où tous les invités sont réunis. Un sourire amusé sur le visage, elle prend un premier long couloir vide et presque plongé dans le noir, mais on entend toujours un peu trop bien la réception.

Elle s’avance encore pendant quelques mètres, passe une porte. Là, ils arrivent dans une grande salle, presque vide. Seul un piano de toute beauté trône dans le centre de la pièce. Cheryl lâche la main du jeune homme et sourit doucement en se tournant vers lui.

« je pense qu’ici, tu devrais pouvoir un peu plus respirer, il n’y a absolument personne et jamais qui que ce soit ne pensera à venir nous chercher ici... »

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Since : 02/12/2019

La foule le fait suffoquer. Il n'a jamais été à l'aise en présence de trop de monde. Ironique pour une célébrité mondiale, contraint à des bains de foule régulièrement, à signer de multiples autographes et recevoir des prix devant tout autant de gens. Pourtant véridique, la foule l'épuise, le met mal à l'aise. Il observe les gens, observe ces invités qui le dégoûtent au plus haut point, puis propose à la jeune femme de s'éclipser. Son sourire est communicatif, attise le sien alors qu'il observe dans le regard de la blonde une lueur qu'il ne connait que trop bien. Il joue un jeu dangereux, hésitant un instant. Bref instant, alors qu'elle appuie sur ces mots lourds de sens.

Presque par réflexe, il se mord la lèvre, se laissant guider par cette main qui le happe, fendant la foule en y jetant un oeil. Personne ne semble remarquer ces deux êtres qui se glisse loin du monde. Personne ne prête la moindre attention à ces deux mains qui se serrent, à ces regards qu'ils se lancent. A ce jeu qu'ils entament et que l'acteur pourrait regretter. La jeune femme connait cet endroit par coeur, parcours les couloirs qu'Every découvre, le regard pourtant vissé sur la petite blonde. Elle l'entraîne dans une grande pièce, assurant qu'ils seraient seuls, que personne ne les retrouveraient ici. Les yeux de Wyatt sont soudainement attirés par ce piano qui trône dans la salle. Il s'en approche, l’effleure du bout des doigts. "Magnifique..." S'il n'avait pas été acteur, sans doute se serait-il dirigé vers une toute autre carrière. Peut être aurait-il rejoins son petit frère dans la musique ? Le piano l'a toujours fasciné, détendu. Le son l'a toujours apaisé et il s'était empressé d'apprendre à y jouer dès qu'il avait eu l'occasion. Il dépose sa coupe de champagne dans un coin du piano, s'assurant qu'elle tomberait pas, avant de s'y asseoir. Une chanson en tête qu'il a sans cesse, qu'il s'empresse de jouer, aussi doucement que possible, alors que sa voix s'élève sur le rythme de "Where is my mind". Une version des plus douces, triste, mélancolique, prouvant qu'il à plus d'un talent dans ses manches.

La musique s'adoucit, s'arrête à la fin de la chanson dans laquelle il s'est laissé embarquer. Il relève le regard vers Cheryl, souriant. "Désolé. j'ai pas pu m'empêcher." Il se décale légèrement du siège, tendant la main à la demoiselle pour l'inviter à le rejoindre. Il ne savait absolument si elle savait en jouer, mais trouvait cette excuse pour se rapprocher d'elle, effleurer sa peau. Glissant sa main sur la sienne pour la guider, pour jouer avec elle, les yeux rivés sur les touches de l'instrument, d'abord, avant de tourner son visage vers le sien. Tu va faire une connerie Wyatt. Dix neuf ans. Rappelle toi, dix neuf ans. C'était un véritable combat dans son crâne, entre la raison, et l'envie. L'envie de fermer cette porte à double tour pour y passer la nuit avec elle. Mais la raison, cette petite voix qui lui rappelait son très, son trop jeune âge.

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Cet endroit, cette salle, le piano qui trône au centre est probablement l’un des endroits que la blonde préfère. Elle adore passer du temps dans le grand salon souvent vide, souvent délaissé des autres pièces du manoir. Et visiblement, elle n’est pas la seule à être subjuguée par la beautée de l’instrument qui trône fièrement dans le centre de la pièce. La pièce est immense et dispose de trois éléments que l’on remarque rapidement : le canapé et la cheminé sur le côté, plus loin dans le fond, et lui, le maître des lieux, le piano. Grand, noir, vernis et presque jamais utilisé dans cette maison. Sa mère jouait du piano il y a bien longtemps, mais elle n’a plus le temps de le faire. Elle n’a plus le temps de s’intéresser à des activités aussi simplistes que celle-ci. Cheryl aussi connaît le piano, elle en joue depuis l’âge de trois ans, mais ses derniers temps, elle a délaissé ce dernier. Revenir dans cette pièce lui fait presque bizarre.

Néanmoins, l’acteur semble attiré, attiré par l’instrument. De la musique résonné rapidement entre les mur. La blonde ne bouge pas d’un centimètre, elle l’admire de loin avant de finalement s’approcher pour être sur le côté. Fermant les yeux pour apprécier cette chanson, la mélodie du piano retentissant entre les murs. Un sourire sur les lèvres, elle se laisserait presque bercé, la laissant oublier la réception non loin à côté. Finalement cette soirée ennuyante se transforme petit à petit pour son plus grand plaisir. Puis, ça s’arrête, rouvrant ses grands yeux clair sur le jeune homme, il glisse sa main dans la sienne pour l’attirer jusqu’à elle. S’installant à ses côtés, elle sourit en entendant ses excuses.

« tu n’as pas à t’excuser, c’était magnifique... »

Souffle t-elle doucement, presque un murmure. Puis ses doigts viennent se poser sur les touches, le laissant s’amuser un peu, avant de finalement prendre la main à son tour sur l’instrument, venant interpréter les notes d’une chanson qu’elle connaît par coeur : say something. Mais elle, elle ne chante pas. Du moins, pas vraiment. Elle murmure très légèrement les paroles. Fermant de nouveau les yeux, se concentrant dans son jeu.

Elle s’imagine ailleurs qu’ici, elle s’imagine dans son petit monde. Mais les notes finales arrive rapidement, son regard de glace se posant sur Wyatt, un fin sourire sur le visage, celui-ci ne la quittant pas depuis le début de cette soirée.

« en tout cas, tu es très talentueux Wyatt... »

Ses yeux viennent se perdre, se noyer dans le sien. Appréciant ce moment d’intimité. Pourtant, il y a quelques heures, ils ne se connaissaient pas. Mais dans le moment présent, plusieurs pensées traversent son esprit. D’abord des simples petites pensées innocentes, mais devenant rapidement plus perverses. Ses doigts glissent jusqu’aux siennes, venant les frôler très légèrement, Murmurant de nouveau, sous-entendant sans retenue un tas de choses dans ses mots.

« je suis persuadé que tu as bien d’autres talents que le piano… »

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Since : 02/12/2019

Luke se moquerait sûrement, lui dirait probablement qu'il manque de technique. Mais il avait la passion, l'amour de la musique, de la mélodie. Autant que son frère. le destin à simplement voulu de lui autrement, laissant la libre accès au cadet qui ne manquait pas de le lui rappeler. Mais qu'importe Luke, qu'importe cette rivalité stupide, qu'importe son avis et ses commentaires. Wyatt oubliait tout, les doigts glissant sur les touches du piano. Il oubliait ses problèmes, il oubliait sa célébrité, il oubliait même cette réception stupide à quelques pas de lui. Il n'y avait plus que lui, et sa mélodie, alors que son attention se reposait finalement sur Cheryl qu'il laissait entrer dans son monde. L'espace d'un instant, il l'en avait écarté, la laissant entrevoir cette part beaucoup plus douce de sa personnalité qu'il ne montrait que rarement. Cette part presque humaine de lui qu'il refusait de montrer, cachée derrière l'arrogance, l'égocentrisme et le mépris qu'il laissait éclater au grand jour.

Il glisse sa main dans la sienne, l'attire à ses côtés, alors qu'elle prend en main l'instrument, lui prouvant qu'il n'est le seul à aimer jouer. Il ne la quitte pas du regard. Elle ferme les yeux, joue sans réfléchir, alors que lui laisse ses prunelles vissées sur son visage. Il entend sans écouter, se maudissant intérieurement de la trouver aussi belle. Il la fixe sans retenue, même lorsqu'elle repose son attention sur lui, que ses doigts frôlent les siens. Il ne la quitte pas du regard, ses yeux bleus bien trop happés par ceux de la blonde. Sa phrase est tendancieuse, lourde de sens encore une fois, lui décrochant un sourire presque malsain qu'il réprime en se mordillant la lèvre. Elle le cherche, alors qu'il hésite un instant.

Une de ses mains remontent doucement vers le visage de la demoiselle, relevant le menton de cette dernière avec douceur pour être certain qu'elle le capterait du regard. "Princesse il y'a bien des talents que je pourrais te montrer..." Il secoue la tête, rompt le contact en soupirant. "Si tu n'étais pas si jeune." Il hausse les épaules, se relevant de son siège. Wyatt Every serait-il... Raisonnable ? Même lui se maudit, se haït de ne pas sauter sur l'occasion qu'elle lui présente. Elle le veut tout autant que lui, inutile d'enquêter, la réponse est évidente. Pourtant il se retient, reprenant son verre en main qu'il termine rapidement, dos à la gamine, reposant ce dernier à sa place. "Je sais ce que t'attends, chérie. Mais t'es mineure." Il se tourne de nouveau vers elle, le sourire aux lèvres, la détaillant de haut en bas. "Canon. Mais mineure." Il se rapproche doucement d'elle, semble tenter de percer ses défenses, de déstabiliser la blonde, de jouer avec elle, ce regard séducteur posé sur elle avant d'ajouter presque dans un murmure. "Ce n'est pas l'envie qui manque de te faire passer la meilleure nuit de ta vie, crois moi, je me fais violence." Secouant doucement la tête, il termine finalement sa phrase, après avoir prit soin de mordiller sa lèvre. "Mais tu m'attirerais beaucoup trop de problèmes."

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Les choses sont souvent plus compliquées que l’on ne pourrait bien vouloir le croire. Et c’est dans cet instant, dans cette même pièce que la blonde le ressent. À quelques pas d’eux, il y a cette réception. À seulement quelques petits mètres de cette pièce, il y a ses parents qui discutent avec des hypocrites. Eux mêmes usant probablement de leurs charmes, de leurs belles paroles pour séduire les invités venue de partout pour admirer leurs richesses. Mais ici, dans cette pièce, Cheryl ne ressent rien de tout cet extérieur. Elle ressent la mélodie. Elle ressent le calme et une certaine sérénité qu’elle n’avait pas eut depuis longtemps. Mais il y a une autre chose que cette jolie petite blonde peut également ressentir dans tout son être frêle.

L’électricité et la tension plus que palpable. Oui, Cheryl est plus qu’attiré et envieuse d’en apprendre plus sur cet acteur. Des choses qui devraient lui être probablement interdit, des choses auxquelles elle ne devrait pas avoir le droit de penser. Mais son esprit a la fois aussi cruelle que l’épine d’une rose et douce comme une biche, ne peut s’empêcher d’avoir des idées plus malsaines et perverses. Et elle le lui fait clairement comprendre dans ses sous-entendus. Wyatt glisse ses doigts sur sa peau jusqu’à faire son chemin sous son menton, plongeant son regard dans le sien. Avant de l’assommer d’une lourde vérité.

Son regard se fronce en le suivant des yeux et de l’écouter. Mignonne, mais mineure. Attirante, mais toujours mineure. Elle roule son regard vers le plafond, avant de finalement se lever, venant face a lui. Elle est bien plus petite que son interlocuteur et doit lever la tête dans sa direction, le laissant finir ses mots. C’est finalement un petit ricanement qui prend place dans l’air.

« Wyatt... je te pensais bien plus joueur que ça... »

Murmura la gamine avant de finalement glisser sa main a son tour sur sa joue. Ses doigts glissant lentement, dangereusement sur sa peau, ses grandes prunelles glacées ne lâchant a aucun moments. Elle ne flanchera pas. Cheryl n’est pas de ce genre là. Puis elle vient mettre ses doigts sous son menton, sa voix brisant le silence dans un murmure malsain, envieux.

« Ce qui se passe entre ses murs, resterons entre ses murs. »

Comme une demi promesse, elle appuie ses mots en se mettant sur la pointe des pieds et pose ses lèvres sur le coin des siennes. Un léger baiser. Un léger échange indirecte, une invitation pour avoir bien plus. Puis elle dévie vers son oreille murmurant amusé.

« Mais si tu n’en as pas envie, je comprends, je trouve ça simplement dommage... et je suis déçu de toi. »

La jeune fille recule un peu, venant le dépasser, prête a quitter la pièce.

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Elle le cherche, mais il la rembarre. non sans se faire violence, et pas aussi durement qu'à son habitude. Mais il lui fait comprendre que ce serait bien trop dangereux. Son jeune âge est un réel frein à ses envies, envies qu'il réprimait avec force. Il la narguait, se jouait d'elle comme il sait si bien le faire, mais il ne la touche pas. Il n'oserait pas, sachant parfaitement les problèmes qu'elle représente. A commencer par la colère de ses parents s'ils apprenaient. Et Emma, elle le tuerait. La presse s'en délecterait, elle, s'acharnant et sur Every et sur la gamine. Mais elle ricane, la petite blonde. Elle ne se démonte pas, se plantant face à lui. "Joueur. Pas suicidaire. Pas encore, du moins." Quand sa maladie le détruira, quand elle prendra plus de place que sa vie elle même, alors peut être sera t-il suicidaire. Mais pour le moment, il voulait vivre ses derniers instants, profiter un maximum. Sans avoir un père en colère à fuir.

La main de Cheryl parcours sa peau, alors que Wyatt ne bouge pas d'un cil. La mine impassible, le regard happé par la jeune étudiante, il écoute le moindre mot. Son ton le fait frisonner, la proposition le fait vibrer, et le baiser qu'elle lui afflige est un coup de grâce. Il est docile, Every, il ne bouge pas, mais ne lui rend pour autant ce baiser qu'elle lui adresse aux coins des lèvres. Les yeux rivés sur elle alors qu'elle lui glisse quelques mots à l'oreille. La tension est de nouveau là, palpable, électrique. Elle joue avec ses nerfs, comme lui jouait avec les siens. Il a l'impression de voir son double au féminin tant elle s'y prend bien. Elle se détache de lui, le contourne, s'apprêtant à partir. Mais sans bouger le buste, Wyatt la retient, tenant son poignet aussi doucement que fermement. Le but n'est pas de lui faire mal, simplement de ne pas la laisser s'enfuir. Pourtant il ne bouge pas, laissant cette main derrière lui, agrippant le poignet de la demoiselle sans oser la regarder. T'es trop con Every. Ca va foutre la merde ton histoire. Il soupire, lève les yeux au ciel avant de lâcher son emprise , ricanant légèrement. "Y'a pas à dire, t'es vraiment forte..."

Il se tourne vers la jeune fille, secouant doucement la tête, mordillant sa lèvre comme pour s'empêcher d'agir. Le pour et le contre combattent bien trop sauvagement dans sa tête. Ca ne dure qu'une seconde à peine, mais c'est suffisant pour débattre intérieurement. Puis finalement il hausse les épaules, le débat clos. "Je vais avoir des problèmes." Comme un acceptation, un mot pour lui même. Il avance rapidement, plaquant ses lèvres sur celles de Cheryl. Lèvre qu'il dévore, les mains sur ses joues alors qu'il s'avance, laissant le dos d'O'Connell heurter sans trop de mal le mur derrière elle. Un baiser des plus avides, tandis ce qu'une de ses mains passe derrière la nuque de la demoiselle pour le rendre plus passionné. Puis finalement à bout de souffle, il rompt ce baiser, les yeux dans les siens. "Je te préviens par avance; Ca reste entre nous. Il est hors de question que je me tape un énième scandale, c'est clair ?" Et la question posée, les règles imposées, il reprend les lèvres de l'étudiante, avant de placer ses mains à l'arrière de ses cuisses pour la porter, laissant le dos de la jeune femme calé contre le mur, et ses jambes s'enrouler autour de lui.01.01.2020

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Cheryl est peut-être jeune, très jeune, elle n’a même pas atteint la majorité alors qu’elle manipule déjà avec une grande facilité les hommes lorsqu’elle le veut. Elle sait exactement où appuyer, ou quoi dire pour le convaincre de ce qu’elle veut faire. Et actuellement, ce qu’elle veut faire, ce n’est pas simplement discuter, ou retourner à cette soirée comme s’il ne c’était jamais rien passé avec lui, alors, non, elle n’avait absolument pas l’intention de le laisser faufilé entre ses doigts. Elle glisse doucement contre sa joue, ses lèvres se sont approchés pour lui souffler quelques petits trucs directement à l’oreille avant de finalement faire l’ignorante, de faire l’indifférente face à lui, prête à partir. Mais ce n’est pas ce qu’elle cherche, d’ailleurs la réaction de Wyatt ne se fait pas tellement attendre et il ne la déçoit absolument pas !

Ce dernier l’interdit de se sauver en attrapant son poignet. Il n’y a pas de violence, pas de douleur, ni rien. Il la retient d’une simple petite poignée et elle ne veut pas se sauver. Un petit sourire apparaît doucement sur les lèvres, oui, ils vont faire des conneries, oui ils vont faire quelques choses de dangereuses ! Puis, il murmure sa capacité, il murmure qu’elle est forte. Son sourire ne fait que grandir à ses mots, appréciant d’entendre cette confirmation. Wyatt se retourne dans sa direction, lentement comme si le temps c’était ralentit, voir arrêté. Il ne semble pas savoir quoi dire, quoi faire. Il hésite, il se bataille intérieurement, mais il hésite.

Mais heureusement pour la jeune femme, ça ne dure pas bien longtemps, elle peut le voir hausser des épaules avant d’énoncer une simple vérité avant de s’avancer pour capturer avec avidité ses lèvres, l’un comme l’autre peut démontrer toute cette envie qu’ils retiennent depuis le début de la soirée. Puis, glisse ses doigts sur sa joue, la faisant reculer. Son dos venant rencontrer le mur de la pièce, elle, elle glisse ses doigts dans sa chevelure, elle joue et caresse avec presque de la tendresse. Elle en est pratiquement tremblante de désir, puis lorsqu’il relâche pendant quelques secondes pour souffler d’un murmure les règles, elle sourit amusé hochant la tête, ses doigts venant se glisser sur sa joue, mordillant sa lèvre avant.

« tu n’as aucunes inquiétude, je n’ai pas envie que tout ça se sache par qui que ce soit, encore moins sur les réseaux »

Quelques échanges brefs, quelques mots rien de plus et leurs lèvres se rencontrent à nouveau dans un baiser fiévreux. Il la soulève un peu, la calant contre son mur, elle entoure ses jambes à ses hanches. Ses mains viennent caresser son torse par dessus sa chemise avant de finalement venir défaire petit à petit les boutons de son vêtement, ce même est toujours sourire est collé sur son visage murmurant contre ses lèvres.

« tu seras bien mieux sans cette chemise, même si tu es incroyablement sexy avec... »

Finit-elle en lui retirant le dernier boutons pour caresser son torse avec plus d’envie, appuyant ses caresses, sentant une longue vague électrique la parcourir.

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Le béat intérieure est fort. Court, mais présent. il pèse le pour et le contre, et malgré la surdose de contre, il s'empare de ses lèvres. Elle va lui attirer un bon nombre de problèmes, il joue à un dangereux mais il est faible. Faible face à elle, ses courbes, ses murmures et ce sourire bien trop ressemblant au sien. Elle lui ressemble dans ce comportement, dans cette manipulation, cette séduction, et ça l'attire. Alors Every fait un instant abstraction de son jeune âge, glissant ses mains sur ses joues, capturant les lèvres de la blonde et la plaquant contre le mur. Il la soulève, admet que personne ne doit savoir. P-E-R-S-O-N-N-E. Il refuse de voir son nom et son visage dans la presse encore une fois, de voir ces gens, ces accusations. D'être jugé pour avoir eu une aventure avec une mineure. Il sait l'effet que ça fait, quand le clip "For Him" est sorti, que tout le monde lui posait la question. Que tout le monde pensait que la chanson lui était adressée, que la chanteuse et lui avaient une liaison. Il a démentit, elle aussi, et tout s'est tassé relativement rapidement. Mais les jugements étaient déjà présents, la presse en furie, les paparazzis le suivaient partout et il ne veut pas. Il ne veut plus. Il fait assez de conneries comme ça, pas vrai ?

Alors dans un murmure, aussi doux que ferme, il lui présente ses règles, ses limites. Règles qu'elle accepte sans se poser de questions alors qu'ils scellent le tout d'un autre baiser. Sa respiration s'accélère, son coeur s'emballe alors que la jeune fille déboutonne le moindre bouton de sa chemise. Il sourit contre ses lèvres, se laisse docilement guider par ses gestes alors qu'il enlève finalement le bout de tissus et le laisser joncher le sol, laissant découvrir ces abdos, ce corps travaillé qu'il entretient. "De toute manière je n'en ai plus besoin..." Il murmure, le regard planté dans le sien, le sourire mutin ne quittant plus ses lippes alors qu'il dépose doucement la jeune fille sur ses talons, remontant au passage ses mains posées sur ses cuisses. Il embarque le tissus de la robe qu'il enlève à mesure que ses mains ne glissent vers le haut, alors qu'elle rejoins sa chemise. "Et toi tu n'a plus besoin de ça..." Un instant, ses yeux se perdent sur le corps de la gamine alors qu'il secoue la tête. "Je vais aller en enfer." Un nouvel haussement des épaules avant de prendre possession de ses lèvres une nouvelle fois. Elle est belle, magnifique et il ne pourra pas le lui enlever.

Tout comme il peut difficilement cacher l'effet qu'elle lui fait, tandis ce qu'il l'attire vers ce canapé qui orne la pièce sans quitter ses lèvres. Wyatt se laisse tomber, attirant la jeune fille vers lui pour récupérer ce qui est devenu son oxygène et l'embrasser avec plus de passion encore qu'auparavant. Laissant une ses mains parcourir son corps sans retenue et l'autre se perdre dans la chevelure blonde. Soudainement, une pensée lui traverse l'esprit alors qu'il rompt leur baiser, les prunelles plongées dans les siennes. "Princesse, on va avoir problème. J'ai rien prévu." Et c'était bien la première fois qu'il ne prévoyait pas de finir la nuit avec quelqu'un "en toute sécurité".

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Très rapidement, la jeune fille blonde se débarrasse des vêtements de Wyatt, bien que le jeune homme soit des plus irrésistibles dans cette chemise, elle le trouve encore bien plus intéressant sans cette couche sans importance finalement. Elle sent son sourire se mouvoir contre ses propres lèvres, mais elle ne relâche absolument à aucun moments ses lippes, appréciant son contact, son odeur et ses caresses si douce, si électrique. Cheryl à l’habitude de côtoyer des hommes, et souvent plus âgés qu’elle. La princesse blonde trouve ceux de sa génération inintéressant et pour la majorité, beaucoup trop idiots. Donc des hommes comme la trempe de Wyatt, la séduise bien facilement. Mais ce soir, elle n’aura pas cru que cette soirée tournerait ainsi. Elle n’aurait pas imaginer passé une nuit dans l’une des pièces de son manoir dans les bras de cet acteur. Maintenant, il ne reste plus qu’une chose : que cette histoire ne sorte jamais d’entre les murs de chez elle.

Que ce soit pour elle ou pour lui, elle ne veut pas que leur aventure d’une nuit soit ébruité et pour plusieurs raisons : bien que Cheryl puisse être une véritable teigne, une petite peste lorsqu’elle l’a décidé, elle n’a pas envie de le mettre dans l’embarras, encore moins par sa faute. Après tout, lui ne voulait pas, enfin, pas vraiment. Il a tenté de résister, alors qu’elle, absolument pas. Soudain, Wyatt la dépose de nouveau sur le sol, ses mains venant remonter le long de sa peau brûlante, défaisant sa robe pour la laisser dans une petite tenue en dentelle noir. Un frisson la parcourt de partout, la faisant tressaillir. Lorsqu’elle l’entend, elle ne peut empêcher un petit ricanement amusé.

« on ira ensemble... »

Elle pince de nouveau sa lèvre avant de le suivre lorsqu’il l’attire dans la direction du canapé. Elle ne se laisse pas prier pour se laisser venir au-dessus de lui, plaçant ses jambes sur les côtés, baissant son visage dans sa direction, caressant sa joue, venant les faire descendre sur son torse, puis ses lèvres dans son cou.Mais rapidement, elle revient coller ses lèvres aux siennes, son souffle accélérant, son coeur battant à tout rompre dans sa poitrine.

Son corps est électrique, mais alors qu’elle se sent monter petit à petit, elle l’écoute attentivement avant d’avoir finalement un nouveau sourire amusé, secouant la tête, lâchant d’un air presque hautain.

« Heureusement que je pense à tout… je prends la pilule Wyatt, tu n’as absolument pas à t’en faire pour ce petit détail… »

Puis elle s’abaisse dans sa direction, venant glisser ses lèvres vers son oreille.

« maintenant, oublie donc ses problèmes de préventions ou autres choses, je vais m’occuper de toi… »

Son regard est rempli de fougue, elle est rempli de perversion également. Ses lèvres venant de nouveau se descendre dans son cou, ses doigts venant parcourir les lignes de son torse.

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Rapidement, il se laisse embarquer dans cette danse, dans ses gestes. Il se laisse bercer par ceux d'O'Connell, il se laisse doucement porter par cette folie, par cette vague d'envie qui le possède, par cet élan de sentiments tous plus contradictoires les uns que les autres. Il se laisse embarquer dans cet histoire, cette aventure sans lendemain, avec une fille bien trop jeune pour lui. Une jeune fille qui devrait s'intéresser d'avantage aux garçons de son âge, mais qui ne semble pas en être attirée. Non, il ne la connait pas, et pourtant il sent bien dans son regard qu'elle cherche bien autre chose. Qu'elle cherche la maturité, la sécurité. Quelque chose de bien moins tendre qu'une "première fois". Il l'embrasse, laisse ses mains se poser sur ce corps qu'il ne devrait même pas approcher. Clamant qu'il ira probablement en enfer pour cette nuit, pour ces actes. Elle lui sourit, lui en arrache un à lui aussi alors que leurs lèvres se retrouvent, et que les habits volent en éclats.

Il l'emmène près du canapé, s'y affale presque en la ramenant à lui. La gamine ne se fait pas prier, se plaçant au dessus de lui tandis ce que leurs respiration s'accélère, que le coeur de Wyatt s'envole. Il rompt leur baiser, dans un élan de lucidité. Pour une fois, il n'a rien prévu. Pour une fois il n'avait aucune intention de repartir aux bras de quelqu'un, de finir dans un lit autre que le sien. Pour une fois il n'a rien pour se protéger, et tiens à en prévenir la jeune fille. Un sourire sur ses lèvres, elle lui avoue prendre la pilule, lui somme de se détendre. Il ferme les yeux, profitant de ses lèvres contre son cou, de ses mains qui se baladent sur son torse. Il ne pense pas qu'à ce risque de grossesse, mais aussi à tout ce que la pilule ne protège pas. Ce serait irraisonnable, n'est-ce pas, de lui faire l'amour sans protection ? Mais Wyatt l'est déjà, et bien plus que de raison. Alors il soupire, se maudissant intérieurement tandis ce qu'elle assure s'occuper de lui. Il la serre contre lui, la fait basculer sur le canapé, se postant au dessus d'elle. "Je parierais pas là dessus." Every aime prendre le contrôle, tenant à faire découvrir à la blonde tout ce que les autres n'ont jamais pu lui offrir, une confiance aveugle et déraisonné en lui et ses capacités.

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Cheryl sent cette envie qui la tiraille dans l’estomac, elle le veut lui et personne d’autre. Elle ne veut rien faire de plus qu’être entre ses bras et de sentir ses lèvres sur sa peau, sur ses lèvres. Comme dans ses habitudes, comme avec ses autres partenaires, elle veut rapidement prendre le contrôle en se mettant au-dessus de lui, ses jambes de chaque côté, ses mains sur son torse qui se glissent avec envie, prête à lui faire ressentir un tas de choses, sauf qu’elle n’a pas le temps d’aller plus loin.

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