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New-York, dite la grande pomme. Ici se croisent et se recroisent, des âmes de tous horizons, et des quatre coins du monde. La mixité de New-York en fait un rêve pour beaucoup d’entre nous, tandis que pour d’autres, elle n’est que leur quotidien, parsemé d’ennuis et de klaxons des taxis en pleine heure de pointe. Et si l’on s’éloigne du tumulte et du brouhaha de toute cette excitation, prendrez-vous un peu de temps pour profiter d’une visite à travers ses lieux plus méconnus ? Sur qui tomberez-vous au prochain carrefour ? Votre collègue de bureau, ou votre actrice préférée ? Oui, si la Grande Dame fait rêver monsieur tout-le-monde, elle est aussi le lieu de rendez-vous des plus grandes stars, qui délaissent Los Angeles pour de nouveaux studios plus attractifs, dont N.Y Studios Inc. Venez rêver vous aussi. Faites votre valise, l’aventure américaine n’attend que vous. Qui que vous soyez, venez comme vous êtes. Lire le contexte
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 Can you keep a secret? | PV Leandros

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Alex Davies
Alex Davies
BONJOUR, NEW-YORK
Since : 21/08/2019

Avatar : Ruby Rose (chaussette)

D.C : April, Loena

Can you keep a secret? | PV Leandros Rnb0

Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

Bon à savoir : Can you keep a secret? | PV Leandros M939
Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
https://thebigapple.forumactif.com/t952-complete-alex-davies-smoke-and-gun-powder https://thebigapple.forumactif.com/ https://thebigapple.forumactif.com/ https://thebigapple.forumactif.com/
Can you keep a secret? | PV Leandros EmptyDim 17 Mai - 6:30
Un pas devant l'autre, le regard droit devant, l'attention portée vers tes arrières. Voilà comment tu tentais de vivre en ce moment. Rosenbach t'avait trahie, comme ça, tel un lâche et c'était difficile de le lui pardonner. Vous avez repris vaguement contact lorsque tu avais appris le décès de sa petite soeur, de la douce Lizzie. Sans plus, cependant. Tu lui en veux, trop rancunière. Il a dénoncé ton pseudonyme à votre pire ennemi et celui-ci avait désormais disparu, envolé. Ennemi qui se voulait d'être ton ex, d'ailleurs. Conneries. Puis ce ventre qui ne cesse de grossir. Tu crains ce jour où tes vêtements ne seront plus assez amples pour réellement le cacher. Où les gens commenceront à le remarquer. Tu ne veux pas paraître faible et désormais, tu as cette angoisse que cet enfant va naître dans ce monde illégal et que sa vie sera en danger constamment. Ton esprit réfléchit sans cesse, craint que tu n'as pas pris la bonne décision alors que pourtant, tu sais. Tu sais que tu veux un enfant, plus que tout.

Le ventre qui persiste à gonfler, la peau qui devient lentement douloureuse. Les nausées matinales et les remontées d'acide dans la gorge. La fatigue, le changement de comportement. Tu es plus à pique que tu l'étais déjà, au grand dam de tes employés. Plus facile à t'énerver, plus craintive par moment. Tu blâmes la fatigue: Après tout, ce ne serait pas faux, tu dors moins bien. La pression du travail et le repos que tu ne t'autorises pas parce que tu te dois de t'assurer que ta couverture se refait, que Tino n'a pas parlé, que personne n'est au courant. Travail sans relâche jusqu'aux appels au milieu de la nuit pour te donner des informations nouvelles parce que tu l'as mentionné à tes employés les plus proches: Qu'on te transmette l'information dès qu'ils la savent, qu'importe l'heure. Tu ne veux pas attendre au lendemain.

Le dos qui tiraille légèrement, tu t'es assise à l'un des bureaux. Pas le tien, non. Tu veux garder un oeil sur les opérations aujourd'hui alors tu manges une bouchée de ton repas entre deux bouts de paperasse, deux sms et deux regards vers les livraisons. Poison est installé à tes côtés, couchés, probablement prêt à sauter sur la première personne que tu pointes en lui demandant d'attaquer malgré sa sieste. Il est normalement à l'entré afin de se jeter sur la première personne qui tente de s'introduire, mais il s'est autorisé une pause lui aussi, semblerait-il. Tu es à mi-chemin dans ta bouchée de saumon cuit lorsque tu le vois finalement arriver. Poison relève la tête en entendant les pas s'approcher, aux aguets désormais. Le voilà avec cette malice dans le regard et cet air un peu trop fier sur les traits. Tu détestes comment il parvient à briser, petit à petit, tes défenses pour laisser entraver un sourire face à son charme. Tes doigts se resserrent contre la fourchette, avalant le morceau de poisson. Probablement de justesse parce que tu te serais sans doute étouffée dessus lorsque tu l'entends ainsi balancer cette vérité sans même t'avertir, sans crier gare. Tu le fixes un bref instant, attendant la prochaine connerie, présumant à une mauvaise blague sauf que non, rien. Il sait et il en semble bien fier, cet idiot. Le dossier se referme d'un seul coup afin de le prendre entre tes doigts tatoués et ta seconde main, elle s'agrippe à son chandail tandis que tu te relèves pour mieux le tirer, le trainer vers la pièce la plus proche que tu sais vide à l'actuel. Tu l'incites à entrer pour mieux refermer et barrer la porte sur vous deux. « Comment t'as deviné ça? » La question est posée simplement malgré le regard froid, présumant que la réponse sera évidente et pourtant, personne d'autre ne l'a réellement remarqué. Personne ne t'a fait de commentaire dessus. Et même si tu aimes cet enfant du plus profond de ton coeur, tu n'avais qu'envie de t'arracher le ventre à l'immédiat pour enlever cette évidence qui crève les yeux.
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Anonymous
Invité
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Can you keep a secret? | PV Leandros EmptyDim 17 Mai - 7:28
Vivre pour la vengeance, clairement, ce n'est pas une vie. Mais pourtant, c'est la vie qui est la mienne désormais. Je ne vis que pour ça. Je ne mange que ça. Venger la mort de mon aîné, venger la mort de mon meilleur ami. Lui accorder cette paix que je jugeais qu'il méritait et qu'il n'a pas eu suite à cet horrible meurtre. Je m'étais complètement oublié, peut-être que je pourrais même dire que je m'étais fondu dans ce personnage que je m'étais créer en infiltration. Il ne fallait pas se le cacher, le Leo qui était là présentement dans cette organisation à la recherche de Snake, ce n'était pas nécessairement le Leo qui était l'agent du FBI. Oui les deux avaient des points communs et pas seulement le même nom, mais en même temps, j'avais l'impression que je pouvais embrasser un côté de moi qui n'était pas celui qui était toujours présent. Un côté qui... qui me permettait d'être plus fou, plus libre. Plus... hors de contrôle.

Je jouais avec le feu. En même temps, je ne connaissais que le succès. Évidemment, le dire comme ça, c'était comme d'annoncer que j'avais la science infuse, chose que je n'avais pas. Mais j'avais toujours réussi dans ce que j'entreprenais. Ce qui voulait dire que d'une manière où d'une autre, j'allais finir par débusquer ce Snake. Ma première piste? Alex. Cette femme visiblement haut placée qui ne cessait de me regarder comme si j'étais un élément perturbateur. Pourtant, j'avais fait mes preuves, j'étais un membre de l'équipe et jamais... jamais elle ne semblait me lâcher. Alors... j'avais décidé d'avoir une autre approche. Les rires, les blagues, les sourires en coin. Alors que j'avais début tout le processus, il me semblait ne pas avoir de retombée... je l'avais vu réagir, un petit détournement de regard et l'ombre d'un sourire sur les lèvres. Et c'était comme ça que je m'étais dit que.. j'allais obtenir ma porte d'entrée.


Tout partait d'un principe d'observation. Juste en observant les gens, on pouvait en apprendre beaucoup sur eux. Sur ce qu'ils étaient. Sur ce qu'ils faisaient même. Et ce n'était pas nécessairement d'être un espion, il suffisait d'être à l'écoute. Attentif. On disait que le langage, c'était 10% les mots, 90% le corporel. Et justement.... j'avais trouvé, je croyais une mine d'or. Elle voulait tellement me suivre à la trace, m'espionner, s'assurer que je faisais du bon boulot? J'avais pris quelques temps à l'observer réellement. À voir de quoi elle était faite. Si elle avait des failles... Et mon regard à moi... il avait aperçu ce que l'oeil non entraîné ne pouvait voir. Peut-être que je jouais dangereusement avec .... le feu? Et pas que ça à dire vrai. Qui aurait pu vraiment le dire? Mais je me doutais que je devais faire bouger les choses. Et que peut-être, elle serait de ces personnes qui feraient en sorte que voilà, elle respecterait encore plus maintenant qu'elle saurait que je savais son secret.

Est-ce que je m'étais attendu à une réaction aussi... vive? Totalement. Je me doutais que ça n'allait pas passer comme une lettre à la poste. Après tout, je venais de lui dire que je savais qu'elle était enceinte. Porteuse de vie dans un monde corrompu où elle ne pourrait pas nécessairement se protéger. Est-ce que j'avais les couilles de lui proposer de la protéger alors que ce gamin ne me regardait en rien? Ouais probablement. Mais bon...  Ce fut un regard légèrement blasé que je laissais descendre sur mon t-shirt avant de le replacer d'un geste las, lui montrant clairement que je n'avais pas apprécié son petit... moment de panique. Un petit rire franchit l'entre de mes lèvres face à sa question. J'avais deviné? La bonne blague. Je secouais doucement la tête«Pas besoin de deviner quand tout ce qu'il faut, c'est observer. Enfin, peut-être que les autres n'ont pas les couilles de passer leur temps à te détailler du regard comme moi je le fais... mais tu ne tromperais personne si les autres avaient mes yeux.» Prenant appui contre le mur, je croisais les bras avant de me raviser et de sortir une clope de mes poches, l'allumer et en tirer une taffe que je pris soin de souffler dans la direction opposée d'Alex avant de poursuivre «J'suis pas là pour te faire du chantage... enfin peut-être que si... vu que j'suis pas tellement fan du baby-sitting que tu me fais, mais bon je comprends que c'est l'instinct maternel qui prend le dessus...» Je tirais une autre taffe de ma cigarette avant de poursuivre «Alors, je te dois des félicitations? Payer un cigare au père? T'aider à boxer cet enfant en dehors de ton ventre, devenir ton garde du corps perso? Parce que clairement... je te dis ça comme ça, mais là, j'ai un secret, qui te concerne... et tu vas vouloir me faire taire.» Mooh, rien de bien méchant hein, C'était juste pour la provoquer. Mais en même temps... c'était tellement amusant de le faire.
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Alex Davies
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BONJOUR, NEW-YORK
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D.C : April, Loena

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Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

Bon à savoir : Can you keep a secret? | PV Leandros M939
Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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Can you keep a secret? | PV Leandros EmptyDim 17 Mai - 8:09
Ton sang ne fait qu'un tour quand tu l'entends prononcer les mots. Il sait, désormais. Il sait ton secret, celui que tu caches depuis des mois à tout le monde. Faut admettre que tu lui as offert beaucoup de temps, dernièrement. Pour le garder à l'oeil, pour t'assurer qu'il soit correctement formé. Il y avait quelque chose de suspect dans sa façon de faire. Tu l'avais aperçu au bar, plus d'une fois. Et toi, trop anxieuse, trop craintive, que l'on soit sur ton cas, tu l'as vite repéré. Sauf que plutôt, il s'est retrouvé dans le trafique. C'était la seconde option, ton esprit incapable de penser à celle-ci d'abord et avant tout. Sauf que cette fois, tu es en train de te mordre les doigts parce que le voilà à t'aborder et de dévoiler aussi aisément ce que tu caches depuis trop longtemps. Tu es encore étonnée que personne ne t'a surprise en train de vomir dans la salle de bain. Peut-être que tout le monde faisait semblant, bien que ce serait plus qu'étonnant. Que tout le monde dérive docilement le regard pour faire comme si de rien était? Vous êtes dans un monde remplis d'escrocs. Obligatoirement, il y aurait au moins une personne qui voudrait te pousser en bas des escaliers pour te causer du tord. Sauf que rien, aucune menace, aucun danger.

Tes doigts s'empressent de l'agripper pour le trainer dans cette pièce afin d'être à l'abri des regards curieux et des oreilles indiscrètes. Tu ne pouvais pas te permettre qu'une personne de plus soit au courant de toute cette situation. Alors tu l'amènes loin et t'assure de barrer la porte. Geste qui peut sembler inutile, mais s'il tente la fuite, c'est quelques secondes de plus que tu obtiens contre lui. Le regard blasé porté sur son chandail avant qu'il ne remonte le regard vers toi, démontrant sa désapprobation envers ton geste, ne te fis aucun effet si ce n'est de t'agacer davantage. Un soupire s'échappe de tes lippes et tes yeux roulent quelques secondes à peine. Rien à foutre de son chandail, c'était mérité de toute façon. Bon, pas exactement, mais le voilà à venir interrompre ton repas avec ton secret dévoilé. C'était donc, à tes yeux, pleinement mérité.

Un sourcil se hausse lorsqu'il ricane tout bas, lorsqu'il parle davantage d'observation que de deviner. Il te détaille, qu'il dit. C'est probablement la seule phrase qui vaut la peine d'être retenue dans cette phrase qui se veut pleine de sa malice habituelle. « Parce que tu n'as pas mieux à faire que me détailler de la tête aux pieds? Ton boulot, par exemple? » C'est la barrière qui est encore dressée malgré l'ombre du sourire qui s'est posé le temps d'un battement de cils sur tes lèvres pleines. Tu ne sais même pas si c'est une question de flatterie, en réalité. Alors plutôt que de croire des idioties, tu restes fermée. Tes dents se serrent pourtant, la mâchoire se contracte, alors que tu le vois sortir une cigarette et l'allumer. Souffler en sens inverse par politesse. Probablement que son esprit n'était pas aussi vif que tu le croyais. Avait-il conscience qu'il était à porté de toi? Que vous étiez dans une pièce fermé et que visiblement, il te savait enceinte? Tes paupières se plissent un petit instant lorsqu'il parle de babysitting et cette fois, c'est ton tour de pester un rire pendant qu'il tire sur sa clope. « Ton instinct maternel, tu peux te le mettre où j'pense. On m'a demandé de garder un oeil sur toi, t'es nouveau. C'est pas parce que t'es là qu'on te fait confiance. » La voix persiste dans la froideur en tentant de le remettre en place, lui faire prendre conscience que ce n'est pas parce qu'il était ici depuis un petit moment qu'il était forcément une valeur sûre. Encore moins dans la situation actuelle que tu te trouves. Tout nouveau peut être un risque, à ce point-ci.

Tu l'écoutes parler, poser ses questions, tandis que tes pas s'approchent de lui. Lentement, faisant mine de l'écouter plus qu'autre chose. Ce qui n'est pas faux, après tout. Tu écoutes toujours tout, au mieux que tu le peux, afin de mémoriser la moindre information qui pourrait être utile, qui pourrait être analyser si jamais tu ressens un signal d'alerte se déclencher à l'intérieur. Si seulement tu savais à quel point il est défectueux présentement, ton signal... Tes doigts s'emparent de la cigarette qu'il tient entre ses mains. « Premièrement... » Un sourire en coin tire tes lèvres alors que la main libre attrape son poignet pour mieux dévoiler sa peau et éteindre le bâton nocif à même l'intérieur du poignet. « Ça, c'est non! » Le timbre de voix est plus dur désormais, alors que tu écrases, que tu gardes ton regard clair ancré vers lui. La cigarette éteinte, tu la jettes plus loin, serrant le poignet entre tes doigts. « Et je te défends d'en allumer une seconde. » Les iris accentuent les paroles, les menaces, l'interdisant d'oser faire un tel acte à risque de conséquences graves. Puis, les doigts grimpent, montent vers la mâchoire afin d'en faire de même, de coincer les os par une pression prononcée. « Tes félicitations rejoignent l'instinct maternel et je ne veux pas entendre parler du père! » Les ongles courts se plantent, petit à petit, dans la peau du bel italien. « J'ai intérêt à ne pas t'entendre parler de ce secret parce que je ne donne pas cher de ta peau pour la suite. Et crois-moi, c'est pas le fait que j'sois enceinte qui va m'empêcher de le faire de mes propres mains. » Les paroles claquent contre ta langue, véritable venin et des couteaux à la place de tes pupilles. Tu presses un peu plus sur la mâchoire pour mieux appuyer le crâne contre le mur. « Qu'est-ce qui te ferait taire, mh? Allez, dis! » L'impatience se crache hors de tes lèvres. Parce que dans ce monde, ça ne fonctionne pas sur des menaces seulement. Pas sans résulter de mort à la toute fin. Non, vous êtes dans un monde d'échanges et de traitres. Qu'importe ce qui allait être promis à la suite de ça, les menaces tiendraient et tu devrais le garder à l'oeil. Parfois tu détestes ce monde, mais moins encore que l'habitude d'y vivre que tu détiens.
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Can you keep a secret? | PV Leandros EmptyLun 18 Mai - 7:06
Si j'avais pu, clairement j'en aurai ris. Ouais, j'en aurais ri. Qui aurait pu croire que j'aurais pu tourner tout cela à mon avantage. Il suffisait d'observer, je l'avais toujours dit. Il suffisait de regarder un peu et on pouvait trouver des mines d'or. Les gens... les gens ne se rendaient pas  compte de ce qu'ils pouvaient démontrer, ce qu'ils n'arrivaient pas à cacher. Moi? Ça ne faisait que m'amuser. J'avais le temps, j'avais l'argent et surtout rien à perdre. Enfin.. j'aurai pu, ce n'était pas là la question hein... J'avais cette femme que je tentais de remettre dans le droit chemin, cette manière de ... comment dire, venger ce qui avait été injustement retirer de nos vies. Mais bon... à ce qu'il paraît, ce n'était pas tout. Et puis merde, il fallait bien se trouver un peu de distraction dans ce que nous faisions, n'est-ce pas?

Elle avait agi comme si je lui avais manqué de respect. Comme si elle voulait m'adresser une correction en règle. Merde, enceinte, ça ne voulait pas dire malade et atteinte d'un mal contagieux que personne ne devait savoir qu'elle était le patient zéro. Merde, ça aurait pu être un heureux événement. Mais clairement en voyant ses réactions, j'allais mettre ça sur le fait que non, ça en était pas un. Mais bon, qui étais-je pour le savoir hein? Juste le mec du FBI qui s'était infiltré dans son affaire. Enfin, pas la sienne à proprement parler. La porte verrouillée m'avait simplement fait sourire. Je mettais un point d'honneur à toujours me trouver un minimum de trois sorties à chaque fois que j'allais dans une pièce. Et celle la plus évidente était toujours la quatrième. Alors clairement, si elle pensait m'intimider, me faire peur.. clairement, elle n'avait pas la bonne tactique. Mais bon, est-ce que j'allais vraiment lui dire ça? Nan trop fun de lui avouer tout de suite. Autant bien prendre mon temps. Savourer le tout. c'était elle qui paniquait après tout. Moi... je n'avais rien à craindre.

Tout est calculé. Tout. Absolument tout. Le geste pour démontrer qu'elle n'avait pas besoin de faire ça, de me tirer par le t-shirt en fait parti. J'avais prévu qu'elle roulerait les yeux, je m'en doutais après tout il s'agissait de la réaction dont il fallait s'attendre. Le soupire également. Cependant, je n'avais pas prévu alors qu'elle me disait que clairement, je devrais faire mon boulot et non pas la regarder elle... qu'elle me fasse le petit coup du sourire. L'ombre de celui-ci même, probablement qu'elle pensait que je ne l'avais pas vu. Autant bien sauter sur l'occasion. De juste... tenter quelque chose. Je m'étais mordillé la lèvre avant de la détailler de la tête aux pieds et de lâcher d'une voix amusée «Et qui te dit que je ne suis pas payé pour te regarder hein? Après tout, c'est quelque chose que quelqu'un doit bien faire non dans cette organisation? Mais bon, si tu penses que je perds mon temps.... qui d'autres va se risquer à le faire? » Hmm peut-être un peu trop direct, elle prendra ce qu'elle voudra, je n'étais pas là pour décider à sa place, elle était une grande fille après tout. Et je me doutais que j'allais avoir une réponse en bonne et due forme pour ce coup-là. Mais bon, rien ne pouvait vraiment me déstabiliser. Du moins, pas sur ça.

Je l'avais dit, tout était calculé. La cigarette l'était clairement également. Une manière de la faire sortir de ses gonds, de la provoquer, de voir combien de temps elle allait subir cela. Je savais que même si j'envoyais la fumée ailleurs, elle la respirait. Je voulais tester quelque chose. Avoir des informations précises. Qui pourrait m'aider à savoir ce que je pourrais vouloir en échanger de mon silence. Parce que bon, je me doutais que je ne devais pas voir trop grand. Si le petit nouveau commençait à poser des questions... ça s'annonçait mal pour moi. Il fallait que je sois plus subtil. Et j'avais ma voie. Avec elle. Il suffisait juste de trouver les bons boutons appuyer. Un petit rire m'échappa, alors qu'elle me répondait que l'on avait demandé à garder un oeil sur moi. «Oh, t'as discuté avec ma maman? Elle t'a dit aussi que j'avais besoin d'avoir une petite femme donc, elle t'a demandé d'en plus de veiller sur moi, de m'apporter mon chocolat chaud le soir?» avant d'avoir un air moqueur et de poursuivre. «Je suis le seul pour qui tu fais ça. Alors tu sais, si t'as vraiment un truc pour moi, t'as juste à me le dire, on peut régler ça là maintenant même, ta situation me dérange pas du tout... Même mieux, ça risque pas de nous arriver vu que tu l'es déjà. »  Je roulais les yeux, un air faussement dramatique. c'était pas parce que j'étais là que l'on me faisait confiance. Je pinçais les lèvres avant de lui lancer un regard blasé «Oh? Donc je fais tout ça pour rien? Mais je suis assez digne de confiance pour faire le ménage, c'est ça que tu me dis? Enfin bordel de merde, ce sont des conneries et je suis le seul, je suis le seul que tu suis au cul comme ça. Laisse-moi respirer bon sang, je sais ce que je fais!  » Elle pensait me faire peur? Elle pensait se montrer grande ourse terrifiante? Lionne même? Elle ne savait pas contre qui elle se frottait. Moi aussi je pouvais mener la danse. Moi aussi je pouvais faire des caprices. Moi aussi je pouvais lui parler d'une voix froide comme je venais de le faire. Suivant son exemple.

Je n'avais pas broncher alors qu'elle s'approchait tranquillement de moi. Je ne savais pas ce qu'elle voulait faire. Je laissais venir. Mais j'étais paré à tout. Enfin... c'était ce que je me disais. Est-ce que j'avais prévu qu'elle éteigne mon mégot sur ma propre peau? Non, je ne m'attendais pas à ça. en la voyant s'approcher, je n'avais pas fait de cas. Tirant toujours ma fumée loin de son visage, je n'avais pas émis le moindre son alors qu'elle avait pris la clope. Pensant qu'elle allait simplement l'écraser sous son pied, j'avais simplement serrer les dents, ne voulant pas lui offrir le luxe de m'entendre gémir de douleur alors que je sentais la cigarette brûler ma peau. Les yeux rivés dans les yeux, jouant le jeu de l'alpha clairement. Du moins, c'était ce que je m'attendais devoir jouer.  J'acquiesçais lentement à ses mots avant de souffler d'une voix dénué d'émotions «Tu veux me fouiller peut-être pour voir que j'en ai pas d'autres? Oh non attend, tu sais où elles sont... je t'aide » et sans même hésiter une seule seconde, j'attrapais son autre main, l'attirant encore plus contre moi et je glissais sa main dans la poche arrière de mon jeans, là où j'avais rangé le paquet et le briquet. La défiant clairement du regard, j'attendais son prochain geste. Elle allait voir que je n'avais peur de rien et que moi aussi, je savais danser. «Mais va, je t'en prie, sers-toi, tu peux en profiter pour palper aussi en même temps, histoire de t'assurer que tu me surveilles bien et que je ne ramène pas un AK-47 dans mon cul.»

Inspirant lentement face à ce qu'elle me faisait, je me retenais clairement de me défaire, sachant que si je cherchais à braver encore plus l'autorité, j'allais le payer  cher. Oui, j'avais joué avec le feu, oui c'était ce que je voulais. Je restais donc silencieux, la laissant parler avant de lâcher d'une voix calme, d'un calme étonnant alors que je sais que mes yeux disent une toute autre histoire. Je déteste me faire toucher de la sorte. Je déteste sentir des ongles dans ma peau. Je sentais cette sensation de prison qu'elle m'infligeait. Mais elle paniquait. Et ça, elle ne pouvait le nier. «Mon offre tient toujours tu sais... si tu veux avoir un coup comme ça, gratos. Vu comment tu sais enfoncer tes ongles dans la peau, tu pourrais le faire dans mon dos, comme ça, personne ne pourrait savoir que tu te tapes ton petit nouveau? Et ça serait plus agréable pour moi également.» Toujours et encore les menaces. On dirait que c'était l'arme primaire des gens. Comme si avec les menace, on pouvait accéder à tout. Je ne disais pas que j'étais mieux. Clairement pas. Mais avec cela, j'étais capable de savoir où elle en était dans son développement et surtout... jusqu'où elle pouvait aller... Et là, d'agir de la sorte, comme si elle avait un droit de regard sur la vie des gens ici présents, ça me confortait dans l'idée qu'elle n'était pas nécessairement n'importe quelle haut gradée. «Tu sais, à force de foutre des choses dans mon cul, j'aurai plus de place, faudrait décider à stocker que les services essentiels. Au cas où on voudrait les ravoir plus tard. » L'humour pouvait aider parfois... Mais je ne pensais pas faire ça que pour l'humour. Du moins... ce n'était pas la raison initiale. Il y avait autre chose. Mais ce n'était pas la question. «Et tu crois vraiment que je vais en parler? Je viendrais pas te dire tout ça si j'avais pas l'intention de garder ton secret? Alors, ça te sert vraiment de faire ton petit power trip? De me montrer que t'es la femme forte? Capable? Tu crois que je sais pas lire en toi? Je sais ce que tu me fais, je sais ce que tu ressens. Alors, cesses de montrer les crocs et respire un bon coup. » Ne pouvant pas m'empêcher de grogner alors qu'elle resserre sa pression, je roulai les yeux et j'inspirais lentement avant de lâcher «Triste que t'ai pas deviné encore, que tu me laisses de l'air pour faire mes trucs sans me baby-sitter, tu crains à ce job, je te l'ai dit? Sinon, fais toi plaisir et accorde toi un rendez-vous avec moi pour relâcher la pression.. vu comment tu serres en ce moment, j'espère pour toi que tu ne fais pas la même avec ton sex-toy.» Je croisais les bras, tentant de conserver cet air nonchalant, pas affecté du tout par la situation même si je savais que mon impatience, ma colère s'étaient légèrement échappé de moi-même quelques temps auparavant. «Je pense que j'avais été clair tout à l'heure. J'e cherche à faire mes preuves, je ne suis pas un ennemi, merde, je viens de te proposer un coup de main pour la situation! Tu crois que j'ai envie d'aller le gueuler à tous? Ça me ferait perdre mon avantage. Et là... ce que je vois, c'est que t'as peur. T'as clairement peur. Pas que de moi. Mais surtout ce que ça peut causer. Et je te l'ai dit... je sais regarder. T'aurais pas envie d'avoir de l'aide d'une personne qui voit tout justement pour faire oublier aux autres? Enfin, j'dis ça, je dis rien.. .Après, tu fais ce que tu veux...» Et ce fut conclu par un clin d'oeil. Certes un peu mécanique... mais certaines choses devaient rester les mêmes non? L'amorce, l'approche... autant tester... tenter... et on verrait par la suite.
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Alex Davies
Alex Davies
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Can you keep a secret? | PV Leandros Rnb0

Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

Bon à savoir : Can you keep a secret? | PV Leandros M939
Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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Can you keep a secret? | PV Leandros EmptyMar 23 Juin - 8:07
Probablement que tu aurais pu réagir autrement. Que tu aurais pu faire comme si c'était normal, que c'était caché, mais qu'en réalité l'enfant était voulu. Que l'enfant était issu d'une relation quelconque avec un petit ami. Sauf que non, tout ça, c'était inexistant. Tout ça, c'était de la pure connerie. L'enfant n'avait pas lieu d'être et pourtant, tu refusais de le donner, de t'en débarrasser, de le tuer avant l'heure. Alors tu serres les dents, tu te fais protectrice. C'est un peu tout ce que t'as, si l'on en venait à cette exagération. Tout ce que t'as d'un semblant de monde normal, avec ton chien à la maison. Tu fuis les sentiments, les relations, parce que c'est plus simple. Comme si tu pouvais réellement contrôler ce que ton coeur avait à dire alors que non. Alors que ça peut arriver quand on s'y attend le moins et encore moins en choisissant la personne. Cet enfant, tu y tiens. Il n'a même pas encore de nom que tu l'aimes déjà plus que toi-même. Tu pourrais sans doute tout abandonner pour lui. Pour cet enfant qui grandit au fur et à mesure dans ton ventre. Donc lorsque Leo découvre ton secret, tu te refermes, te protèges, te met automatiquement sur la défensive en prévision de possibles menaces. Mauvais geste, sans doute. Geste non-réfléchis, un peu trop spontané pour la femme imprévisible et pourtant calculatrice que tu sais être. L'émotion prend le dessus et soudainement, c'est comme si ton bébé était en danger, alors tu te mets sur le terrain afin d'éviter qu'un mal quelconque lui arrive. Et il n'y avait sans doute rien de plus dangereux, par moment, qu'une mère qui veut protéger sa future progéniture.

Tu n'es pas reconnue pour avoir un bon tempérament, Alex. Pour avoir cette patience divine envers ce genre de situation. Le sang-froid se fait davantage lorsque vient le temps de négocier ou d'abattre. Lorsque tu dois remettre ta peau de serpent sur tes épaules afin de faire comprendre aux imbéciles qui ils ont devant eux. Sauf que là, devant lui, devant ce nouveau, la situation est différente. Tu n'as pas besoin d'être celle qui regarde de haut sans sourciller. Tu peux réagir et heureusement, parce qu'il te cherche constamment avec ses remarques déplacées. La mâchoire se serre et tu inspires un coup. Une envie de le claquer se posait juste là, au travers de la gorge, chatouillant la paume de ta main que tu serres pour éviter de mettre le geste à terme. Une chose à la fois. Tu ne pouvais pas simplement battre chaque nouveau con qui tente de faire le malin dans le trafic. « Rien à foutre des autres. Ce qui m'importe, c'est que tu gardes ton regard pour toi et non sur moi. » Les paroles sont sifflées entre les dents, menaçant du regard. Il te cherche et tu sais que s'il persiste, il finira par te trouver et sans doute pas de la façon qu'il le croit. Ce n'est pas parce que tu as un ventre gonflé sous ton chandail que tu allais pour autant t'empêcher de lui faire comprendre sa place dans cette organisation.

Les paroles persistent, encore et toujours, malgré tes remarques. La balle se lance et se relance sans cesse, une joute sans fin qui ne finira qu'avec un mauvais résultat, tu as l'impression. Probablement qu'il n'avait pas encore parlé à qui que ce soit ayant subit ton coup de colère. Tu aurais peut-être dû le mettre en contact avec le dernier type qui t'a énervée, celui qui s'est pris un couteau dans l'épaule. Il s'en abstiendrait peut-être, comme ça. Mais pourtant et surtout, malgré tout, tu ne savais pas simplement quitter. Tu le pourrais, pourtant. Le menacer de mort et faire volte-face, quitter la pièce, informer tes employés les plus proches de toi. Sauf que non, tu te laissais emporter dans cette joute verbale, incapable de tourner talon. Un rire peste hors de tes lèvres, court et bas, moqueur. « Quoi d'autre, tu veux que je te fasse tes repas pour apporter au boulot, aussi? Crois-moi chéri, t'as pas envie que je t'apporte un chocolat chaud. On sais très bien tout les deux que tu vas terminé ébouillanté et pas sur la langue. » Parce que c'est ce qui te vient en tête pour l'instant. Loin de là la femme affectueuse que tu savais être, autrefois. Que tu sais encore être, parfois, sous l'intimité. Tes sourcils se haussent dans une moue faussement impressionnée alors qu'il te propose aussi clairement de régler la "situation" dans un ébat bref et rapide dans ce local. « Maintenant que tu le dis comme ça, c'est bon, je suis convaincue. J'avais pas vu ça comme ça. Ce que tu sais parler aux femmes, Leo! » Le sarcasme plus fort que jamais, une envie de lui mordre la langue pour le faire taire semble heurter tes dents. Ou la couper, peut-être, rien que pour ne plus l'entendre et pourtant, tu sais. Tu sais tout au fond de toi que tu n'y arriverais pas. Il a quelque chose de différent et ce n'est pas pour rien qu'il est encore là, debout devant toi, malgré son attitude. « T'es sûr que tu sais ce que tu fais? Parce que normalement, la façon que ça fonctionne, c'est que tu fais ce que l'on te dit et tu fermes ta gueule. Ça semble pas trop être assimilé encore, ça. J'arrêterai de te suivre quand je saurai que je peux te faire confiance et visiblement, avec tes conneries, c'est loin d'être gagné. » Parce qu'il passe trop de temps à t'observer. Trop de temps à te contredire et se plaindre alors que pourtant, il semble minutieux dans son travail. Il n'est pas rangé dans les rangs et c'est là toute la problématique. La voix gronde un peu plus, réplique à la froideur de son écho. Tu n'allais pas te laisser parler ainsi.

Ni te laisser faire, visiblement, parce que tu t'approches afin de lui éteindre sa foutue clope au sol. Véritable connerie. On ne fume pas dans une pièce avec une femme enceinte, c'est pourtant simple. Tu avais engagé un type sans Q.I. ou quoi? La cigarette s'éteint à sa peau, puis se fait jeter plus loin, serrant poignet. Il n'avait pas fait de son, pas de plainte, brave petit. Petit qui se décide de pousser le jeu plus loin encore visiblement, puisque tu n'as pas le temps de rajouter quoi que ce soit à ses paroles qu'il se propose de "t'aider". Et par aider, il parle de te glisser la main dans la poche arrière de son pantalon tel le pervers qu'il savait être. Tes doigts tatoués glissent dans la poche, tel une fausse caresse, gardant le clair de tes yeux bravés dans le sien. « Admet-le, c'est juste parce que tu meurs d'envie que je te touche, n'est-ce pas? » La voix est plus basse, entre la froideur et la séduction, les doigts se serrant un peu contre la peau dissimulée par le tissu avant que tu ne cesses tout pour prendre possession du paquet et briquet, jetant uniquement le paquet plus loin. Dans cette même proximité, tu ajoutes: « Je suis sincèrement à deux doigts de te brûler la langue. T'en as conscience, de ça? » S'il avait envie que tu le touches, alors tu ferais. Et ce, en agrippant sa mâchoire, en crispant les ongles petit à petit dans sa peau.

« Parce que tu crois que je tente de rendre ça agréable pour toi? Vraiment? » C'est encore une fois moqueur pour ensuite passer aux menaces, au fond de cette conversation. Ce secret et ce qu'il comptait en faire. Bien sûr qu'il pourrait sortir d'ici et le dire à tout le monde. Il pourrait tenter de t'acheter, de s'en servir comme menace pour atteindre des échelons plus rapidement. Il suffisait d'être un minimum vile et les idées face à ce secret pouvaient arriver à profusion. « Et tu crois que je vais faire quoi, sincèrement? Te croire sur parole, te laisser faire avec ton comportement de merde? Ne me fais pas croire que tu sais ce que je ressens. » Et il grogne, le bel italien. Juste un peu, juste de quoi te satisfaire et prouver un minimum que la pression fait son effet. Tu lèves pourtant les yeux, les roulent de nouveau alors qu'il revient encore et encore sur le même sujet. « Bon sang, change de disque. Et puis quoi, encore? Je te laisse faire et dès que t'as le dos tourné, tu vas te foutre le nez où il ne faut pas, chercher les emmerdes, toutes ces conneries? Tu rêves! Et encore plus si tu crois apparaître comme un sauveur pour relâcher ce type de pression. » Il croise les bras devant toi, comme s'il n'était pas affecté de la situation, comme si tout était au plus naturel, comme si tu n'étais pas avec cette envie de lui broyer les os de la mâchoire en serrant tes ongles contre son épiderme. Comme s'il était simplement appuyé au mur en train de converser. Sauf que la conversation tourne en boucle, te fait d'abord soupirer jusqu'à ce qu'il ramène les faits en face. Perdre son avantage et surtout, il voit que tu as peur. Et ça, c'est sans doute pire que le reste. Tu n'es pas censée montrer ta peur. Tu parviens toujours à la cacher. Mais il le voit, il a raison et tu ne sais pas si ce ne sont que des paroles pour jouer avec ta tête, s'il ne fait que le dire en présumant ou s'il sait vraiment. Tu ne sais pas si c'est le résultat de trop d'observation ou si tu le caches moins bien avec le temps, au fur et à mesure que la grossesse avance et que les problèmes s'accumulent. Puis il provoque le coup de grâce, te fait un clin d'oeil. Coup fatal alors que tu relâches sa mâchoire et tire son bras pour mieux le presser ventre contre mur, clé de bras et la seconde main maintenant sa tête. Tu te rapproches au mieux que tu peux, les doigts serrant la chevelure et les lèvres trouvant son oreille après avoir lentement frôlé son cou de tes lèvres. Il voulait jouer sur les avances? Tu savais le faire aussi. « Cesse de présumer que tu me comprends, que tu me connais. Tu dis que tu n'es pas un ennemi, mais tu râles beaucoup trop souvent pour être laissé sans surveillance, ça devient louche à la fin. Je sais que tu fais tes preuves, mais c'est moi qui décide quand j'arrête de jouer à la "baby-sitter". C'est compris? » Les lèvres effleurent la peau tandis que tu parles tout bas, murmures presque. Les doigts quittent la chevelure pendant que tu lui parles afin de griffer le long de sa nuque, de marquer des traces contre sa peau sans pour autant que la douleur soit le but premier, tel une réponse à ces marques demandées contre son dos. « Si tu sais ce que tu fais à ce point et que tu veux faire tes preuves, rends-toi utile et va me chercher de la glace pendant que je pense à tout ça. » Et tu le relâches tout entier afin de t'écarte, trouvant une chaise à proximité. « Aux brisures de chocolat. On en discutera plus... calmement ensuite. Amène deux cuillères. » Et finalement, tu lui ouvrais une porte pour discuter sans ces élans de moquerie. Sans cette colère de ta part. Sans ces sous-entendus. Une discussion posée ou tout du moins, tu l'espères. Tu serais sans doute moins agressive avec de la crème glacée pour combler ton besoin de femme enceinte, mais de l'avoir éloigné de toi un moment t'aiderait à te calmer.
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