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 Zelena x Beau — Be my distraction. I’m behind your smiles.

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Zelena x Beau — Be my distraction. I’m behind your smiles. EmptyMar 19 Mai - 4:24
Zelena x BeauBe my distraction. I'm behind your smiles.
817 mots. - @BEAU WILLINGS
📍 QUARTIER BROOKLYN - LE BOUDOIR.

Aujourd’hui, quel ennui monumental. J’avais fini ma journée au Vintage Tattoo, assez tôt, tout en laissant à Taehyung l’honneur de fermer la boutique, car je devais passer chez Yuriko pour les affaires. De quoi parlais-je ? Oh… vous savez, rien de bien important, juste un petit colis d’opium que ma doll me fournissait de temps en temps pour mes douleurs. Pourquoi ? Eh bien… Il m’arrivait d’avoir mal à ma cage thoracique, en particulier à mes poumons. Le remède pour atténuer les douleurs, je n’avais trouvé que ça. J’imaginais que l’abus du tabac m’avait causé ce genre de problème et arrêter de fumer me semblais impossible ? En conclusion, l’opium m’aidait à atténuer mes maux physiques, puisque les médicaments ne faisaient pas grand chose. Oui, j’avais déjà vu un docteur, que croyez-vous ?
Bien sûr, je n’étais pas addict à ce stupéfiant, puisque Yuriko ne voulait pas que je touche à cette « merde » — selon ses propres mots — sous sa forme la plus pure, alors elle avait trouvé un moyen de le couper avec mes cigarettes. Je pouvais planer de trois à six heures, savourant l’instant, sans douleur, sans souffrance, sans mal. C’était un plaisir de me sentir revivre le temps d’une prise. Je me sentais si bien. Je flottais sur mon petit nuage de bien-être, tout relaxé. J’étais encore sous cet effet depuis quelques heures, peut-être quatre ou cinq. Mes iris verts bouteille s’étaient dilatées sous l’effet de la dose.
J’inspirais.
Yeux fermés.
Je savais.

Tout compte fait, mon ennui allait être effacé grâce à mon idée de génie.

D’un bruissement de tissus et d’un mouvement de hanches, j’oscillais maladroitement pour me défaire de mes habits du boulot pour sauter dans une tenue plus appropriée au lieu où j’allais mettre mes pieds. Un sourire se dessina sur mes lippes colorés d’un rouge sanguin. J’ignorais pourquoi mon esprit se tourna vers cet endroit, mais sûrement, j’aimais bien. Je crois. Je finissais de me préparer en enfilant mes collant en dentelle, mes bottines noires, une jupe volante et un t-shirt longues manches que j’affectionnais tant sur Oscar Wilde.
Attrapant mon sac de sortie, accroché à mon épaule, je me faufilais dans les rues de mon quartier en me dirigeant vers Le Boudoir. Ce petit lieu aussi excentrique que la coloration de ma chevelure de feux ou de ma dégaine qui pouvait faire froncer des sourcils. Quoi ? Il faisait vraiment froid ? Je ne le sentais même pas, bien qu’à mon contact, j’aurais fait sursauté quiconque à cause de ma peau blanche gelée.
Et pourtant…
Le froid était sur-côté.
Non ?


Entrant à l’intérieur du restaurant-cabaret, mes semelles claquaient sur le sol en annonçant mon arrivée hâtive et c’était avec aisance que mes pieds me dirigèrent vers le fond du cabaret. J’avais l’habitude de croiser quelqu’un qui aimait bien se mettre en retrait, un peu à l’abri des regards curieux et des contacts sociaux inévitables.
Une fois assez proche, en voyant la silhouette sortie de la pénombre, me voilà qui bondissait sur l’occasion pour annoncer ma présence, les bras grands ouverts au-dessus de ma tête. Surexcité, moi ? Un peu... beaucoup. La dose que je m’étais filée ne semblait même pas suffisante pour pâlir à mon humeur habituelle. Au contraire. Elle enjolivait davantage mes sourires Colgate tout droit sorti d’une pub télévisée.

HI ! BABY-CAT ~~ Ça faisait longtemps qu’on s’est pas vu. Je t’ai manqué ? minaudais-je en lui désignant de mon index avec un œil fermé.

Une expression assez espiègle de ma part, je m’amusais à le taquiner. C’était drôle de voir les nombreuses expressions faciales de cet homme. Elles se changeaient au fil de nos rencontres improbables. Il passait facile du type blasé, au type froid, puis au type maladroit et étrangement adorable. Je ne me lassais pas d’explorer toute la complexité de sa personnalité qui ne me refroidissait pas tant que ça, car je savais irrémédiablement qu’il n’était pas bien méchant au fond. Comment le savais-je ? Mon instinct. Je le lisais au fond de ses yeux. Il était perdu ou triste. Mon envie de le faire sourire m’avait jamais quitté depuis que mon regard s’était posé sur lui le premier jour où j’avais fait sa rencontre.

C’est quoi CES rides que tu as ici ? demandais-je en me penchant sur le comptoir pour l’atteindre.

Je déposais la bulbe de mon index au milieu de son front, délicatement glacé et poursuivais d’un air faussement boudeur :

Arrête de froncer les sourcils comme ça, tu vas être tout fripé dans quelques années, j’te jure ! Hey ! J’t’épargne l’potentiel rendez-vous chez un chirurgien esthétique pour te refaire c’beau minois de mâle alpha inaccessible.

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Beau Willings
Beau Willings
BONJOUR, NEW-YORK
Since : 22/03/2020

Avatar : Benedict Cumberbatch

D.C : Heath, Tali et Mason, c'est bien assez comme ça !

Zelena x Beau — Be my distraction. I’m behind your smiles. 0RTnkQz

Identité : 39 ans

Activité : Propriétaire et gérant d'un restauran-cabaret nommé «le Boudoir»

Statut : Célibataire et dieu merci

Logement : Un appartement tout ce qu'il y a de plus basique à Manhattan

Bon à savoir : Zelena x Beau — Be my distraction. I’m behind your smiles. Tumblr_inline_mscn5nRfW61qz4rgp

Né roux, tu te teins les cheveux en noir depuis ton plus jeune âge, d'abord sous l'influence de ta mère, l'obligation est devenue une habitude • Véritable oiseau de nuit, le travail de ta génitrice qui est devenu tien t'a contraint à vivre de nuit et à dormir de jour. • Tu es hermétique à toute forme d'humour, y compris les sarcasmes et l'exagération. • Amoureux des reptiles, tu es le fier propriétaire de Coal, un python piedbald panda • Féru de langue et d'histoire, tu dévores tout les ouvrages à ta portée. • Végétarien, tu reconnais les multiples bienfaits et avantages d'une alimentation dénuée de viande • Fumeur très actif et buveur occasionnel, tu reconnais volontier les effets apaisants du tabac. • Tu méprisés les réseaux sociaux et les influenceurs, à tes yeux ce n'est qu'un moyen utilisé par les gens «normaux» et ennuyeux pour partager leurs petites vies mornes et désespérantes. Tu prends de haut ce nid à narcissique qu'est Instagram. • Tu te penses incapable d'aimer et d'être aimer. • Frère caché du bon maire Rosenbach, tu suspectes ta mère de ne t'avoir garder que pour l'argent
https://thebigapple.forumactif.com/t2185-i-am-who-i-am-beau-willings-le-non-rosenbach-complete#80801 https://thebigapple.forumactif.com/t2188-beau-willings-feat-benedict-cumberbatch https://thebigapple.forumactif.com/t2195-willings-phone https://thebigapple.forumactif.com/
Zelena x Beau — Be my distraction. I’m behind your smiles. EmptyJeu 21 Mai - 23:30
Maître Renard et son chaton
Beau Willings & @Zelena Fox

«Mauvaise journée», tu n'aimais pas cette expression. Elle n'avait tout simplement aucun sens, comment une journée pouvait être mauvaise ? Une journée, c'était un concept, un mot inventé et adopté par des idiots pour quantifier le temps qui passe. Comment un concept, un chiffre pouvait être mauvais ? À tes yeux, cette expression n'avait pas le moindre sens, comment aurait ce été possible, toi qui peinait déjà à comprendre comment un acte ou un homme aurait pu l'être. Et pourtant, les mauvaises journées s'étaient accumulées, tu avais l'impression de les enchaîner et tu détestais ça. Il y avait eu le décès de Lisbeth, ta cousine, un véritable rayon de soleil qui donnait le sourire à bon nombre de personnes, décès sur lequel tu te renseignas, relisant les mêmes phrases encore et encore, tant tu ne peinais à admettre leurs véracités. Puis il y eut son enterrement qui avait abouti sur la naissance d'un torrent de larmes, les larmes de sa sœur, Lou, et de son frère, les larmes de ses amis et de ses fans. S'en suivit la disparition d'Aiden, ton propre frère s'était exilé et t'avais abandonné, il était parti sans un mot, sans un message, il était juste parti. Un jour, il était là te demandant si tu n'avais pas quelques filles pour lui et le lendemain il n'y avait plus personne. Puis il y eut tout ces problèmes avec le club qui te prirent la tête alors qu'une vague de sentiments nouveaux prenaient d'assaut ton cœur.

Tu étais plus perdu que tu ne le fut déjà. Ton ventre se tordait sous la pression que t'infliger ce nouveau quotidien que tu n'aimais décidément pas. Beaucoup de choses t'étais tombés dessus au cours de ces dernières semaines. Plus le temps passait et plus tu avais l'impression de ne rien aimer, tu avais même l'impression de tout haïr. Les récents événements avaient fini par t'énerver plus que tu ne l'aurais voulu, tu n'aimais être si énerver, si stresser, ce n'était pas normal. Tu devais être triste, comme la plupart de tes proches, et non avoir des relents de colère. Comme toujours, tu ne comprenais pas ce qui t'arrivais mais tu t'y étais fais ce qui ne fut pas le cas de ton entourage. Tu devenais de plus en plus exécrable, hurlant à tout va sur tes employés et parfois même sur les clients. Un rien t'énervait et te faisait sortir de tes gonds, un verre brisé, une bouteille renversée, une chorégraphie mal exécutée, une note un demi-ton trop haute … Ce n'était pas une journée, ni pour toi, ni pour eux.

Cette soirée fut une succession de boulette. Une fuite désastreuse avait fait son apparition dans la cuisine du Boudoir, puis la barmaid de remplacement brisa une bonne dizaine de verre en jouant avec votre shaker, par la suite Estela se fit porter pâle, te condamnant à gérer cette bande d'incapable, et finalement une danseuse trop grasse avait craqué sa robe en forçant sur le tissu pour l'enfiler, préférant s'obstiner que d'avouer qu'elle ait pris quelques kilos. Tu haïssais cette fille, ce n'était qu'une idiote ! Une sombre idiote que tu te promis d'offrir à Aiden dès que tu le reverr- … Non. Tu le reverrai plus jamais. Il t'avait abandonné ! Tu étais trop lâche pour voir la vérité en face ! Alors, lorsque Aiden commença à s'immiscer dans ton esprit, tu pris la fuite, préférant te cacher que d'assumer. Tu ne ressortit de ton antre que plusieurs heures plus tard, le cabaret avait ouvert au public et le spectacle battait son plein. Tu t'ennuyais trop dans ton bureau, tu en avais marre de pleurer et de casser des bibelots et tu éprouvais un besoin trop urgent de boire. Tu pris place derrière le bar, t'installa sur une petite chaise et tu attendis, ton regard vagabondant sur les courbes de tes employés qui s'affairaient, ignorant presque ta présence. Tu aurais pu rester ainsi jusqu'à la fermeture, simplement assis, à boire, en silence. Tu appréciais cette perspective, elle était réjouissante. Tu fus presque dépité de voir apparaître cette tornade rousse qui venait d'anéantir cette sérénité et ce calme en un cri, en un surnom que tu n'avais de cesse de trouver ridicule.

«Bonsoir Zelena. J'aimerai dire que cela fut le cas mais je n'aime pas mentir pour rien.»

Ton ton était glacial et ton haleine chargée de whisky laissait présager de ton état, toi qui n'aimait pas particulièrement boire, cette bouteille à moitié vide à ta droite n'était pas un très bon signe. Ton attention s'était désormais focalisée sur la jeune femme qui affichait cet air espiègle dont elle ne semblait jamais se défaire. Son comportement était distrayant, bien que tu ne lui aurai jamais avouer, ça lui aurait fait trop plaisir et tu n'avais pas particulièrement envie qu'elle te saute dans les bras en clamant ce surnom ridicule. Elle ne perdit pas son temps et se lança directement dans des taquinerie, rien de bien méchant. Tu n'avais jamais trouvé cet individu méchant, ce qui te plaisait en lui, ce qui te retenais de le mettre dehors à coup de pied dans le derrière. Bien que l'envie de le faire était terriblement tentante lorsque Zelena s'imposait trop, le forçant à avoir un contact physique, comme elle l'avait fait en venant toucher son front.

«J'ai bientôt 40 ans, mes rides sont normales et amplement méritées ! De plus, je n'aime pas cette lubie de ne pas vieillir, c'est une crainte narcissique et irrationnelle. Et … mâle alpha ? On dirait que tu parles d'un chien. C'est vexant.»

Comme à ton habitude, tu restais froid et distant, prenant les blagues de l'extravagante au premier degré alors que tu reculais, cherchant à fuir ce doigt accusateur.

«Prend toi à boire et ne me touches plus. Le premier verre est gratuit. Tu as l'air en forme. Devrais-je te questionner sur tes pupilles légèrement dilatées ? Quoi que, je préférais savoir ce que tu viens faire dans mon établissement.»
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Zelena x Beau — Be my distraction. I’m behind your smiles. EmptySam 23 Mai - 23:38
Zelena x BeauBe my distraction. I'm behind your smiles.
1355 mots. - @BEAU WILLINGS
📍 QUARTIER BROOKLYN - LE BOUDOIR.

Cet endroit…
Il s’appelait « Le Boudoir ».
Je me suis toujours posé la question sur sa signification.
Pourquoi « Le Boudoir » ?
Était-ce parce qu’il voulait faire référence à un salon de détente où toutes femmes mondaines voudraient se réunir autour d’un bon thé et de petits biscuits faits maison ?
Faire des commérages dans le dos de leur époux ou entourage, ça devrait être récurrent à l'époque.
Ou avoir des rencontres intimes secrètes de liaisons dangereuses à travers ces quatre murs...
Était-ce peut-être le biscuit sec saupoudré de sucre en forme de bâtonnets ?
Un nom gourmand pour ravir les papilles gustatives, surtout si on le trempait dans une liqueur sucrée, ce biscuit était bien meilleur.
Malgré tout...
Son sens m’échappait toujours autant.
Pourquoi ne pas l’avoir appelé « Le Cabaret » ?
Ça l’aurait mieux fait non ?

Appuyé contre le comptoir, je me contentais de l’observer à distance avec ce sourire sempiternel scotché aux lèvres. Je me dandinais de temps à autre lorsque j'entendais la musique, friand d'ambiance musicale. Mes doigts produisaient même le rythme avec des tapotements sur la surface boisée, si bien que j'accompagnais avec mes mouvements de tête. J'avais mon drum improvisé, tiens. Fredonnant certaines chansons que je reconnaissais, même si le métal était ce que je préférais le plus, j'étais évaporé, indiscipliné. Dommage qu'il n'y en avait pas dans ses playlists. Trop "tranquille", celui-là.

De manière inconsciente, je me mettais à taper le bout de ma bottine sur le sol en l’écoutant parler. Il avait l’air plus sombre que d’habitude ou était-ce l’effet de l’opium qui me faisait fausse route ? J’avais beau laisser mes orbes émeraudes se balader sur sa silhouette avachie, mais l’impression persistait. Il avait l'air vraiment triste, on dirait. Je me demandais ce qui se passait dans sa tête quand je le voyais rêvasser dans son coin avant d’arriver. Avait-il le blues ? Les problèmes quotidiens le narguaient ? Burn-out ? Une dépression ? J’étais incapable de mettre le doigt là-dessus, mise à part sur son front.

— Bonsoir Zelena. J'aimerai dire que cela fut le cas mais je n'aime pas mentir pour rien.

— Mmmh…ok ! J’prendrais ça pour un oui ! soufflais-je finalement à mon interlocuteur qui semblait ne pas être d’humeur à discuter.

Mais qu’importe, je m’ennuyais moi, terriblement, cruellement, à en mourir. Surtout lorsque je finissais ma journée au salon, je devrais trouver une activité pour m’occuper l’esprit, sinon je rouspétais en me plaignant d’ennui. Tous mes proches savaient que je ne pouvais pas rester sagement assis sans rien faire. Il fallait absolument que mes mains fassent quelque chose ; tenir un verre, fumer, dessiner, tatouer, percer, caresser, tenir un appareil photo, appeler, tout mais sauf être poser sur mes cuisses en restant tout bonnement statiques.
Et puis...
J’avais fait tout ce chemin pour ça ? Impossible ! J’avais bien fait de venir ici, car ce dernier avait trouvé un moyen de se bourrer la gueule tout seul, sans m’inviter en plus ! C’était quoi ces manières franchement ? Je voulais bien moi aussi siroter quelques verres… Je faisais presque une moue déçue en regardant sa bouteille de whisky me faire de l’œil.

— J’ai bientôt 40 ans, mes rides sont normales et amplement méritées ! De plus, je n'aime pas cette lubie de ne pas vieillir, c'est une crainte narcissique et irrationnelle. Et … mâle alpha ? On dirait que tu parles d'un chien. C'est vexant.

Un rire cristallin m’était échappé. Il s’était tellement emballé dans ses justifications que je ne pouvais pas m’empêcher de rire.

— Relax, Baby-cat. Je rigole ! Même à 50 ans et toutes tes rides, tu seras toujours canon. Un chien ? Mmh nan. Dans ma tête, c’était plutôt un loup-garou comme dans les films, du genre Twilight…  Teen Wolf... Quand ils déchirent leurs fringues pour se métamorphoser, c’est drôle à voir, commençais-je à raconter en me perdant dans mes explications un peu tordues pour un simple mot.

Je me mettais même à mimer les habits déchirés quand je l’expliquais les choses, car j’aimais bien donner vie aux mots que j'employais. Joindre des gestes pour illustrer mes propres récits tout en perdant mes interlocuteurs dans mes questions existentielles. S'ils suivaient mes propos, c'était déjà ça de gagner. Il était rare que l'on pouvait entrer dans ma bulle, sauf si on partageait à peu près les mêmes délires.

D'ailleurs, tu m'expliques pourquoi à certains moments quand ils se métamorphosent sans enlever leurs fringues, ils se retrouvent nus comme un vers ? J'ai jamais compris cette histoire, même si ça me flatte grave les yeux de voir des tablettes de chocolats... j'me demande ce que ça fait avec les nanas en fait, m'étalais-je en fantasmant sur mon comptoir où je peinais à rester debout.

Oui.
J’étais très expressive comme personne.
Le ridicule ne m’atteignait pas.
À quoi bon être gêné par quelque chose ?
Je m’assumais pleinement.
J'étais bien dans mes baskets.
Mon corps et mon esprit épousaient la forme insolite de mon être.
Si les autres avaient un problème avec ça ?
C’était leur problème et non le mien.
Je restais tout simplement moi-même.

— Prends toi à boire et ne me touches plus.

— Oh…

Je cherchais un verre derrière son comptoir en me penchant davantage et prenais sa bouteille de whisky pour me vider un truc à boire. Ben quoi ? Je le prenais au mot. Je le regardais innocemment en étant fier de mon fait, car je le voulais ce whisky.

— Le premier verre est gratuit.

Mon sourire ? Il s’élargissait. Et mon visage ? Il s’illuminait de bonheur, comme un môme qui venait de découvrir des cadeaux sous son sapin de Noël.
Trop bien !
Qu’est-ce que je disais ?
Il était adorable mon Baby-cat.

— Tu as l'air en forme. Devrais-je te questionner sur tes pupilles légèrement dilatées ?

Ah merde.
J’avais pas prévu ça par contre.
Je cherchais rapidement une excuse, un prétexte, un truc qui pouvait passer crème par rapport à la dilatation de mes pupilles.

— Toujours, baby-cat, toujours ! Ah...euh... Tu sais, c’est le manque de sommeil en ce moment. Je travaille beaucoup et je dors pas assez. Alors, du coup, elles sont assez sensibles au changement de lumière ou sinon c'est mon nouveau traitement que mon toubib m'a donné, il a-

— Quoi que, je préférais savoir ce que tu viens faire dans mon établissement.

— Hé ho ! C’est comme ça que tu traites tes clients ? Je viens voir tes filles dansaient ce soir, mais on dirait que y a rien aujourd’hui ?! Et puis… je m’ennuie donc je suis venu te voir. J'avais une irrésistible envie de croiser ton petit minois caché dans cette pénombre !

Je portais mon verre à mes lèvres pour goûter à son whisky et qu’est-ce qu’il était fort ! Mais ça va, j’avais goûté pire que ça. D’ailleurs, j’avais sorti un billet dans ma poche négligemment froissé en le mettant en valeur sur le comptoir. Je regardais Beau puis le billet puis je me pinçais les lèvres. Bon ok. Mes mains se mirent à lisser le billet à plusieurs reprises pour pouvoir ressembler à quelque chose de précieux, ensuite elles se perdirent dans ma chevelure flamboyante ébouriffée.

— Tiens, c’est pour la dernière fois quand j’avais... zappé mon portefeuille.

Moi zapper mon portefeuille ? La dernière fois ? Souvent. C’était plus approprié comme fait régulier, mais je payais toujours mes dettes. Alors… bon au final, il ne fallait pas trop me demander. Quand j’étais déchiré, je paumais toujours mes affaires. D'ailleurs, ce billet appartenait à Jack, mon meilleur ami et j'allais bien évidemment le rembourser dès que je retrouverais ma carte de crédit, oui oui... ça m'apprendra à organiser des fêtes chez moi quand je bossais. J'avais même pas eu le temps de tout ranger et Jack s'était fait la malle au lieu de m'aider. Ce crétin.

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