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 SWEET WALTZ

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Anonymous
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SWEET WALTZ EmptyMar 14 Avr - 22:43
SWEET WALTZ - 992 mots.

HIIRO DAIKI x JUNE PERKINS


Ô douce douce qui berçait à présent mes oreilles. Elle semblait bien plus intéressante que ces musiques infâmes - que l’on sortait de nos jours - qui passaient incessamment dans des boîtes en tubes de l'année ou d'été. Les gens avaient les tympans bouchés ou c'était comment ? J'avais un certain penchant pour la pop, le rock et le latino en matière de musique, et dès que j'avais l'occasion, j'empruntais les bifurcations pour suivre des cours de danse avec Haven. C’était notre moment à nous, bien que trop rare. De plus, c’était elle qui m’avait obligé à venir, puisqu’elle voulait être motivée pour tenir un rythme, alors j’avais accepté. Je n’avais pas trop le choix non plus… et à force, je prenais goût. Deux ou trois fois dans le mois, c’était suffisant aussi.
Et puis, on ne dirait pas comme ça, mais troquer ma veste en cuir pour me mettre sur mon 31 était devenu presque une routine à présent. Dandy en dix minutes, me voilà prêt pour faire tournoyer les étoffes par milliers en pleine soirée, voire les têtes des damoiselles ou des damoiseaux. Ou pas.


Chancelant parmi les corps fluets, j’étais tombé nez à nez sur une Muse à l'étoffe immaculée d'un blanc des plus purs. Je me demandais de quelle façon cette Muse au regard rougi par les effets mystiques de cette drogue avait réussi à attirer mon attention. Peut-être, serait-ce la faute de ses mouvements intrigants et langoureux ? Ou de sa tignasse ténébreuse qui s’agitait dans tous les sens…? Qu'en savais-je ? J’avais bu moi aussi. Mon sang buvait les grammes d'alcool comme une éponge en me laissant au final dans un état second, presque coincé dans une troisième dimension, j’étais troublé par les projecteurs et les lumières épileptiques. Mais au diable les questions ! Il fallait faire place à l'amusement, n'est-ce pas ?
À cet instant précis, je cessais de l’admirer au loin. Je m'étais approché d’elle avec précaution, n'aimant pas les bousculades, pour au final me poster devant elle. Mes yeux suivaient ses mouvements. Elle ne semblait pas avoir remarqué ma présence. Mais j’étais bien là. Ses paupières étaient fermées. Trop concentrée à danser et à être dans sa bulle. Tant mieux. Cela me donna du temps pour intercepter un couple - bien trop excité - s'approchait de nous. Je les repoussais d’une main ferme avant qu'ils ne puissent la heurter de plein fouet. Secrètement, je la contemplais dans son monde où elle était la seule à avoir accès. Je n'avais aucune envie de l’extirper de sa béatitude idyllique. Je préférais la regarder en silence, bien que je me prenais de temps à autres sa chevelure dans la gueule quand elle tournoyait sous mon nez.

Ah ça y est.

Dès qu'elle m'observait avec ses grands yeux bleus à la fois absents et presque hypnotisés par ma présence, je glissais une de mes mains dans une poche, amusé. Les pommettes saillantes aux commissures de mes lippes, je m'approchais une nouvelle fois pour réduire l'espace qui nous séparait un peu trop. C'était une sorte de « surprise, surprise » que mon sourire narquois voulait dire, surtout à la lueur malicieuse qui pétillait au fond de mes pupilles noires.

Pourquoi avait-elle soudainement cette inquiétude et ce sourire perdu sur son si joli minois ?

- N'ai pas peur, avais-je sussurer à son oreille.

La tête baissée vers elle, je parlais tout près à cause de la musique assourdissante afin qu’elle puisse m’entendre. Dès qu'elle entreprit à briser l'espace entre nos interstices d'elle-même, je ne cachais pas ma satisfaction. Glissant mes doigts, aux touchers de plume, sur le bras de la brune, je l'envoyais un signe tactile pour l’autoriser à me toucher avec plus de subtilité. Lorsqu'on était avec moi, la gêne, la honte ou la timidité étaient quasi-inexistants. J’avais le don pour mettre les gens à leur aise tout comme faire le contraire.
Un frisson non dissimulé au moment où celle-ci murmura un peu trop près de mon oreille pour prononcer un simple « dansons », je clignais des paupières, surpris. Ce n'était pas le moment.

La musicalité latine rythmait allègrement mes hanches et je prenais un certain plaisir à me mouvoir avec sensualité et fluidité aux côtés de ma partenaire de danse. Mes doigts la relâchaient à certains moments pour lui laisser maître de ses propres mouvements, puis je la capturais à nouveau en quémandant du contact. J’appréciais cette douce danse qu’était la Kizomba. Il suffisait de me voir ratisser la piste en l'entrainant comme une danseuse étoilée dans mes pas.
Une main plaquée dans le creux de son dos, je l’emmenais vers moi. Mes yeux se refermaient pendant une fraction de secondes, je me concentrais sur les sensations de cet agréable duo. Son parfum enivrait mes sens ou était-ce l’alcool qui me faisait cet effet ? Les deux, sûrement. Je guidais la danse cette fois-ci, faisant des mouvements plus serrés et aguichants, sans tourner dans l'obscénité.
Soudainement, elle m’avait questionner. Mon nom l’intéressait ?

- Hiiro.

Le souffle produit par ma voix caressait l'oreille de la demoiselle dans un léger accent anglais mêlé à celui d'un authentique japonais. Pourrait-elle ou non le déceler dans un tel bruit ? Elle le remarquera plus tard de toute manière. Et, ce n'était pas le lieu pour se laisser aguicher par des murmures. Je la retournais dans un geste vif et furtif par sa taille, faisant virevolter sa chevelure près de mon épaule que je réceptionnais avec plaisir. J’avais fait exprès pour faire diversion en me frottant l'oreille, gêné, et je l'invitais dans une autre danse collée serrée, dos à mon torse.
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SWEET WALTZ EmptyMer 15 Avr - 22:37
Jeu toujours disponible pour une fille qui souhaite s'amuser avec le jeune Daiki un peu trop pompette le temps d'une petite soirée. c:
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SWEET WALTZ EmptyJeu 16 Avr - 15:32
SWEET WALTZ

@Hiiro Daiki & June Perkins

June avait ce soir, un grand besoin de se changer les idées. Passant toute sa journée enfermée, entourée de livres, de fossiles, jusqu’à cet appel. Ses amis avaient prévu une petite sortie, une boîte de nuit assez côté ayant ouvert quelques mois auparavant. La tanant pour qu’elle les accompagne, cette dernière avait dans un premier temps refusé, elle risquait d’inquiéter inutilement son père. Puis elle avait enlevé ses lunettes de son nez, incapable de se concentrer sur autre chose que sur ces messages qu’elle recevait. Son écran ne cessant de s’allumer, elle avait fini par céder. Une sortie de temps en temps ne pouvait clairement pas lui faire de mal. Elle se précipite sous la douche, rapidement, parce qu’au fond elle sait que si elle ne se dépêche pas elle changera d’avis, et finira au fond du canapé, à manger de la crème glacée. Troquant donc son pantalon de survêtement contre une robe, ses chaussettes contre une paire d’escarpin. Elle ne passa que très peu de temps dans la salle de bain, un trait d’eye-liner, un peu de parfum, et le tour est joué. Une petite pochette pour y mettre ses affaires, l’italienne était parée au départ.

Ça tape dans sa tête, l’alcool, la musique, les basses, ce sentiment. Elle a l’impression de flotter. Flotter dans un monde fait et de musique entrainante et de cocktails bien arrosés. La musique l’emporte et l’entraîne. Sa robe claire virevolte, sa tête se balance au rythme de la musique, sensuellement. Elle a cette impression d’être toute seule sur la piste. Ses amis étant un peu plus loin, elle ouvre un instant. Ils l’ont lâchement abandonnés pour continuer de boire dans leur coin. L’alcool coule dans ses veines, elle a l’impression d’être dans un autre monde, quelque chose qui la rend heureuse. Elle ne s’en rend pas compte ou du moins pas tout de suite. Elle a ce sourire plaqué sur le visage, June, comme s’il n’y avait rien qui pouvait la faire descendre de son petit nuage. L’italienne finit par lever la tête, là où quelques secondes plus tôt elle était seule, une silhouette se dresse devant elle. June retourne sur terre immédiatement, détaillant la silhouette en face d’elle, l’alcool faisant son travail, elle est légèrement chancelante. Ce sourire qu’il arborait avait quelque chose d’hypnotisant. Elle ne se recule pourtant pas, première chose qu’elle aurait fait. Elle fuit les interactions humaines, elle fait ce que son père lui a toujours appris. La confiance et l’amusement sont des faits très abstraits pour elle.. Pourtant ce soir, elle se prend au jeu, elle le détaille alors qu’il s’approche d’elle. Pourtant son regard semble la trahir quand la distance entre leur deux corps s'amenuise. Ces quelques mots glissés à son oreille, la font sourire, ce léger sourire qui étire ses lèvres et ainsi illumine son visage. Elle sait très bien qu’elle ne serait pas capable de faire ce genre de choses totalement sobre, alors elle en profite. Sa voix résonne encore dans sa tête, elle se rapproche de quelques centimètres encore. Les doigts de l’homme frôlant doucement son bras, l’invitant à se rapprocher encore plus, c’est alors qu’elle se hisse sur la pointe des pieds, amusée. « Dansons. » Ce mot simple, qui veut dire tellement.


La musique se faisait plus entrainante, plus sensuelle aussi. Il l’entraîne avec elle, dans ces pas. June se laisse faire, elle sourit encore. Cette proximité, cette main qui glisse sur le bas de son dos. Elle a probablement trouvé son partenaire pour la soirée.. Elle sent ses joues rougir légèrement, serait ce l’alcool qui lui procure cet effet, ou tout simplement cette proximité qu’elle n’a pas partagé avec quelqu’un depuis quelque temps. Elle se risque enfin à ouvrir la bouche, elle savait qu’elle ne serait pas en mesure d’argumenter sur une thèse dans cette état. Elle en était sûre, mais elle voulait simplement savoir le prénom de son acolyte de la soirée.


« Comment t’appelles-tu? » Se risque-t-elle à lui demander ses lèvres près de son oreille, elle ne voulait pas crier. Son corps toujours proche de l’inconnu danseur. Il semble avoir compris ce qu’elle voulait dire, ses prunelles noires se plantant dans ceux émeraudes de la brune. Hiiro. Le temps d’un murmure. Il la fait virevolter, un éclat de rire, ce rire cristallin qui s’échappait de ses lèvres maquillées. La situation qui se déroutait, elle prenait du plaisir à ne plus danser toute seule, et se sentait bien accompagnée. June se retrouvait, dos contre son torse, les questions étaient belles et bien terminés pour le moment, elle n’en saurait pas plus que ce prénom envoûtant. Ses yeux clairs embrumés par l’alcool se baissèrent sur cette main posée contre son ventre. Une seconde musique, ses hanches se balançant en rythme. Ce sourire qui ne la quitte pas, elle se risque à fermer les yeux, elle ne pense plus a rien à part ce contact entre son corps et celui de l’étranger, plus si étranger que ça d’ailleurs.


La tête de la brune se tournant légèrement, elle approche ses lèvres de l’oreille de son cavalier. « il va me falloir un autre verre. » lui fit-elle, ses lèvres s’étirant en un fin sourire, elle se sent joyeuse et un petit peu joueuse pour ce soir. Ce dernier sentiment qu’elle ne s’autorise que très peu, d’ailleurs. L’italienne se détache alors de cette étreinte, elle sourit de plus belle. Elle se dirige d’un pas chancelant en direction du bar. Une fois arrivée à destination, elle se penche sur le bar, levant une main en l’air pour appeler un des barmans. Ce dernier dépose deux verres devant elle, alors qu’elle se risque à un regard, tournant légèrement la tête en direction de la piste de danse.
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SWEET WALTZ EmptySam 18 Avr - 4:02
SWEET WALTZ - 748 mots.

HIIRO DAIKI x @JUNE PERKINS


Les Échos du night-club résonnaient dans le quartier, si bien qu’à l’intérieur, la musique était bien plus forte encore.
Elle faisait vibrer les murs avec ses grandes enceintes.
Elle faisait valser nos cœurs tous azimuts.
L’atmosphère devenait de plus en plus chaude grâce à l’ambiance festive qui régnait par ici.
On pouvait sentir l’odeur de l’alcool s’élevait dans les airs, distinguer le tintement des verres s’entrechoquaient contre elles si l’on osait se frayer un chemin près du bar.
On pouvait voir les silhouettes des gens se mouvaient au même rythme que la mélodie, créant des ombres chinoises colorées sur les murs.

Et puis, il y avait ; nous.
Au beau milieu de la piste.

– Dançons.

Contact imminent.
Un simple mot qu’elle avait prononcé et j’avais déjà exaucé son voeux. J’avais réussi à avoir ma danse sans encombre. Je ne saurais dire depuis combien de temps, nous avions dansé, peut-être une bonne heure ou deux ? Nullement déçu par ma partenaire de danse qui semblait elle-même s’amusait de notre duo électrique sur la piste, je n’avais pas vu les minutes passaient.
Entre deux pas de danse, elle reporta son attention vers moi, ce qui m’intriguait. Le regard posé sur son visage vu de profil, je comprenais qu’elle voulait dire quelque chose.

– Il va me falloir un autre verre.

Je me penchais légèrement dans sa direction, alors que ses lèvres produisaient un petit murmure au creux de mon oreille. Titillement corporel incontrôlable. Le timbre de voix de ma Muse avait une légère sonorité similaire à celui de mon amie Haven. Une latino, peut-être ? J’étais curieux de savoir à qui je faisais face et d’en apprendre plus sur sa personne.
Peut-être, plus tard, je l’inviterais à savourer un verre en ma compagnie pour échanger…
quelques paroles,
quelques farandoles,
quelques sourires,
quelques rires,
quelques regards,
quelques écarts.


Et la dernière danse s’arrêta lorsqu’elle quittait la piste pour justement aller vers l’endroit tant attendu : le bar. Je l’observais avec un léger sourire. Elle avait vraiment envie d’enchaîner les verres ? On dirait bien. Mes pas m’emmenaient automatiquement vers elle pour ensuite s’arrêter dans son dos, près du comptoir où j’appuyais un de mes bras pour décerner ma place.

Laissant mes yeux détaillés l’inconnue plus attentivement, je remarquais que ma vision était plus nette. Les fumigènes, ça n’aidait pas en plus de l’alcool. Mais, son charme ne semblait pas être touché, au contraire, elle était mieux au naturel.

— J’ai passé, un bon moment, finissais-je par dire en posant un regard furtif sur le barman qui me servait.

D’une façon spontanée et d’un geste de la main surtout, j’arrêtais ce dernier un instant, histoire d’accaparer son attention et lui parler pour lui dire que cette tournée était la mienne. Je ne pourrais accepter que ce soit ma Muse de la soirée qui me paierait le premier verre.

– C’est moi qui invite.

Il fallait voir dans quel état, elle m'avait mis. Une fine pellicule de sueur perlait sur mon visage, brillant par moment sous les feux des projecteurs. Mes manches semblaient s’être retroussées au préalable dans le feu de l’action de tout à l'heure. Même mes cheveux naturellement désordonnés le paraissaient davantage, surtout lorsque je me prenais les siens dans le visage quand elle bougeait vivement. Je ne lui en voulais pas, au contraire. Elle m’avait fait du bon spectacle après tout et mes yeux ne regrettaient pas de l’avoir croisé parmi tous ces individus.

Discrètement, il me fallait quelques poignées de secondes pour glisser une main dans ma chevelure noire comme les plumes d’un corbeau afin de dégager ma vue, déplisser mes vêtements du plat de la main et sourire un peu bêtement à cause de cette dégaine négligée que j’avais à la fin de cette douce valse éphémère.
Tirant d’un coup un tabouret à proximité, je l'invitais à prendre place et m’installais à mon tour pour pouvoir être côte-à-côte, le temps de se reposer un peu. J’étais pantelant par notre petite performance, puisque ça faisait un bout de temps que je n’avais pas profité des soirées nocturnes dans une boîte de nuit pour danser autant.

– Et toi, quel est ton nom ? questionnais-je après un long silence de désaltération.
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SWEET WALTZ EmptySam 25 Avr - 1:05
SWEET WALTZ

@Hiiro Daiki & June Perkins

L’alcool contenue dans son sang, lui faisait faire des choses qu’elle ne se serait jamais imaginée. Elle d’ordinaire réservée, peut confiante face à des inconnus, elle s’ouvrait auprès des autres. Sur cette piste de danse ce soir, elle oubliait tous ses tracas, elle oubliait son passé. Elle se sentait plus libre. Un oiseau libre de ses mouvements, loin de ces mensonges qui rythmait sa vie, depuis plus de dix ans maintenant. Les corps se mouvaient autour d’elle, June s’amusait beaucoup, la musique la portait, la transportait. Elle s’était laissé approcher par cette homme dans un premier temps, elle avait baissé toutes ses barrières, sentir un corps près du sien. Elle ne savait plus depuis combien de temps ils dansaient l’un contre l’autre, bien que cette sensation était plus qu’agréable. Elle commençait à avoir chaud l’italienne, la piste de danse ne déremplissait pas. Elle se penche alors en sa direction, lui intimant son envie d’aller boire un verre. Puis la brune elle disparait aussi vite qu’elle n’est arrivée. Elle fend la foule, en direction du bar. Accoudée au bar, elle commande deux verres, elle ne sait même pas si on va la rejoindre, si son inconnu dont elle ne connait que le nom daigne le rejoindre. June balaye la pièce du regard, attendant que sa commande soit prise en charge. L’homme avec qui elle venait de danser, finit par la rejoindre. Un fin sourire amusée se dessinait sur ses lippes. Passant rapidement une main dans ses cheveux. « J’ai passé, un bon moment » l’italienne souriant de plus belle alors qu’elle tentait de comprendre la discussion qui se déroulait entre lui et le barman. Ce dernier avait finalement hoché la tête, alors qu’elle ne s’en retrouvait pas moins piquée par la curiosité. Elle le suivait du regard son inconnu, souriant à nouveau de plus belle alors qu’il se retournait vers elle. « C’est moi qui invite. » elle fronça alors les sourcils, prise un peu au dépourvue. Elle ne voulait pas qu’il pense qu’elle faisait ça juste pour se faire payer un verre. Elle se redressa légèrement replaçant une de ses mèches brunes derrière son oreilles. Ses cheveux n’en faisaient a présent qu’a leur tête, cette crinière bouclée qu’elle attachait souvent.

« Je paierais la suivante alors.. » lui fit-elle en faisant un léger clin d’oeil. L’alcool lui donnait un certain courage, et une assurance qu’elle ne se connaissait pas. Elle prit le verre entre ses doigts, de sa main droite elle touilla à l’aide de la paille noire les différents ingrédients. Hiiro l’invita alors à prendre place sur le tabouret. Elle prend place, faisant alors alors balancer ses cheveux sur le côté. «  Et toi, quel est ton nom ? » Elle prend une gorgée de sa boisson, ce sourire se dessinant à nouveau sur son visage.

« June.. Et ton prénom est de quel origine ?  » glisse-t-elle, en plaçant la paille entre ses lèvres. Elle le trouvait plutôt mignon, les traits de son visage sont fins. Elle ne l’avait pourtant jamais vu auparavant. « tu as appris où à danser comme ça ? » la questionne-t-elle à son tour, prenant une seconde gorgée de sa boisson. Parce qu’elle se doutait bien qu’il n’avait pas apprit à danser comme ça dans ce genre d’endroit.
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SWEET WALTZ EmptyLun 27 Avr - 0:53
SWEET WALTZ - 805 mots.

HIIRO DAIKI x @JUNE PERKINS


A croire l’état de ma partenaire de danse, elle aussi, sa dégaine semblait négligée par notre fougue de notre dernier tango. Ce voyage idyllique, sensuel et fair-play m’avait vraiment amusé, surtout en compagnie de cette charmante Muse au sourire radieux qui pétillait à travers mes yeux obsidiens. Je souhaiterais voir aussi longtemps que nous serions à table autour d’un verre ou à tournoyer sur la piste, ses risettes de joie. Son humeur était contagieuse, car je lui rendais à chaque fois mes sourires, alors que je n’étais pas du genre à arborer des sourires Colgate à tout bout de champ. Ce serait un cliché de dire que tous les Japonais avaient un sourire en tranche papaye  – tout le temps ; je précise. J’étais – comme qui dirait – une exception à cette croyance universelle. Hélas.

Le froncement de sourcils de la demoiselle me faisait légèrement rire, car je trouvais sa mimique comique à regarder. Eh bien quoi ? N’était-elle pas ravie que j’ouvre le bal avec la première tournée ? Ce n’était quand même pas digne de moi, si je lui laissais faire en première, quand même. Je pouvais être galant lorsque je le voulais, en particulier, lorsque j’étais en face d’une belle créature pour égayer ma soirée.      

– Je paierais la suivante alors…

Son petit clin d’oeil vu. J'aimais bien. Elle était d’humeur joueuse et ça me donnait aussi envie de rentrer dans son jeu en lui souriant d’un air malicieux.

– Si ça te fait autant plaisir, alors, j’accepte, soufflais-je en prenant à mon tour ma boisson pour ensuite nous faire installer à un endroit plus tranquille au bar.

Croisant mes bras sur le comptoir, je me contentais de l’admirer en silence à certains moments. Discrètement, des regards coulés en biais. Elle devait sentir mon regard, mais qu’importe, j’avais envie de la détailler du regard de manière plus absorbée que je le faisais sur la piste. Mes arrières-pensées ne semblaient pas être mal intentionnées, mais je me damnerais sûrement pour une nouvelle proximité afin de venir déposer quelques baisers sur sa peau harmonieusement suave. Était-ce l’alcool qui me donnait cette soudaine tentation ? J’imaginais. Peut-être ? Mettez la faute à la cambrure de sa nuque lorsqu’elle rêvassait de temps en temps et sa chevelure qui glissait dans son dos d’un simple geste de sa main. Mes yeux semblaient s’attirer automatiquement, alors qu’elle ne faisait pas grand chose pour animer cette troublante attraction qui m'animait, brouillait mes sens.
Léger raclement de gorge, je me ressaisis pour enfin avaler quelques gorgées de ma boisson. J’entendis sa réponse alors qu’elle plaçait la tige en plastique de couleur fluo entre ses lippes, geste qu'elle réitéra à plusieurs reprises et qui perturbait ma concentration pour la regarder dans le blanc des yeux.

– June.. Et ton prénom est de quel origine ?

– Oh, comme le mois de juin, c’est adorable. Est-ce symbolique pour que tes parents t’appellent ainsi ? Une passion pour la Rome antique, peut-être ?

Je parcourais mon index sur mon verre en dessinant sur la buée, à la fois évasif et curieux, je ramenais mon verre à mes lèvres pour boire une lampée.

– Japonaise, plus précisément, mais je suis japo-américain.

J’avais l’impression que cette dernière me jaugeait de son regard, ce qui faisait esquinter mon sourire encore plus. J'étais ravi qu’elle m’accordait ce genre d’attention.

– Tu as appris où à danser comme ça ?

Sa question m’avait surpris et amusé à la fois, car je ne m’attendais pas à ce qu’elle me demande ça. J’aurais pensé à un “Tu vis à New-York depuis longtemps ?”, “Tu fais quoi dans la vie ?”, “Et si tu me parlais de toi ?”, des choses assez passe-partout, mais qui reflétaient toutes nouvelles conversations entre de parfaits inconnus. Toutefois, je prenais bien sa question, car elle cachait une sorte d’étonnement de ma partenaire à ce que je sache me mouvoir de la sorte. Je remerciais Haven pour m’avoir traîné en salle de danse avec elle, tout compte fait, mais je n’allais pas lui dire de vive voix, puisqu’elle prendrait assurément la grosse tête.

– Avec une excellente partenaire espagnole et des cours de Kizomba, ça donne ça, répondis-je, dans un rire, en lui avouant ce qui m’avait donné cette aisance sur la piste. Tu bougeais super bien toi aussi, peut-être que je te croiserais à ma salle... si l’envie t’en donnes.

Une petite tentative assez cachée. Une perche tendue assez tangible. J'espérais la revoir un de ces jours à ce lieu si attendu. Qui sait ? Elle pourrait dire me oui ? J’imaginais qu’Haven et elle s’entendraient à merveille. Entre latinos, c’était le sang qui parlait, non ?

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SWEET WALTZ EmptyJeu 30 Avr - 0:43
SWEET WALTZ

@Hiiro Daiki & June Perkins

« Si ça te fait autant plaisir, alors, j’accepte », Elle sourit amusée, l’italienne. Elle est pour la parité, et elle ne se laisse que très rarement offrir des verres. Ce concept archaïque, qu’elle aime beaucoup dénoncer. Un peu féministe dans l’âme, elle ne se laisse que très peu approchée quand elle y réfléchis bien. Mais ce soir tout semble différent, l’alcoolémie contenue dans son sang, réveille une facette de sa personnalité qu’elle ne connait que très peu. Se contentant de ne boire que quelques verres. Pourtant ce soir toutes ces limites explosent les unes après les autres. Elle ne peut que s’imaginer le regard que son père lui lancerait quand elle rentrera très tôt à l’aube. S’installant plus confortablement, sur les tabourets disposer autour du comptoir en verre. La brune se concentre sur sa boisson, la couleur de la paille l’amuse. Portant tantôt son regard sur le contenu coloré de son verre tantôt sur son partenaire de la soirée, danseur hors pair au charme qu’elle ne niera probablement pas. Elle se retrouvait presque charmée, cette proximité entre eux l’amuse. La paille calée entre ses lèvres, elle s’amuse comme une adolescence, prenant soin de répondre à la question qui lui avait été posé. « Oh, comme le mois de juin, c’est adorable. Est-ce symbolique pour que tes parents t’appellent ainsi ? Une passion pour la Rome antique, peut-être ? » Elle sourit face aux interrogations de l’homme face à elle. Elle l’observe passer son doigt sur le verre. June était le prénom qu’elle portait depuis presque seize ans à présent. Elle s’y ait faite, elle a souvent racontée des histoires, sur l’origine de son prénom sur ce que sa mère avait bien put avoir comme idées à sa naissance. Sa référence à la Rome antique avait déjà quelque chose qui la faisait sourire de manière plus nostalgique. Elle se ressaisit, prenant une petite inspiration.

« Mes parents trouvaient ça risible d’appeler leur fille June, alors que je suis née en Octobre.. » elle fait mine de lever les yeux au ciel, cette anecdote était la plus récurrente d’ailleurs, celle qui marchait le mieux en général. Ce rictus qui se dessinait doucement sur ses lèvres, alors que l’italienne plaçait son coude sur le comptoir, plaçant son menton au creux de sa paume. « il signifie quoi ton prénom à toi ? ça m'a l'air très poétique aussi. »

« Japonaise, plus précisément, mais je suis japo-américain. » finit-il par préciser, alors que l’étudiante elle sourit de plus belle. Ce ping pong des questions continue de plus belles. Elle finit par lui demander où est ce qu’il avait apprit a danser comme ça, ne préférant pas s’attarder sur des questions sérieuses, que tout le monde se posait. Ce n’est pas qu’elle s’en fichait mais elle posait les questions différements, peut être qu’au final elle évitait aussi les questions la concernant directement.

« Avec une excellente partenaire espagnole et des cours de Kizomba, ça donne ça » finit il par lui rétorquer un petit rire en prime, cette dernière ne peut s’empêcher de sourire plus franchement. Elle trouvait qu’il se débrouillait vraiment bien, et le fait qu’il ait prit des cours ne l’étonnait pas le moins du monde. « Tu bougeais super bien toi aussi, peut-être que je te croiserais à ma salle... si l’envie t’en donnes. » elle se redresse l’italienne à cette suggestion, croisant les jambes. Elle attrape son verre d’une main, son index et son pouce sur la paille fluorescente. « Ce n’est pas que je n’en ai pas envie, je suis juste une femme très occupée.. » elle se mord rapidement la lèvre, sans pour autant cacher son sourire amusée. Elle jouait comme à son habitude, elle testait les limites, les siennes et celles d’Hiiro. Elle se penche en avant, en direction du japonais. « Va falloir me convaincre.. »  
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SWEET WALTZ EmptySam 2 Mai - 22:19
SWEET WALTZ - 629 mots.

HIIRO DAIKI x @JUNE PERKINS


Je fixais ma partenaire en remarquant soudainement qu’elle n’était plus totalement là avec moi après que je lui ai posé la question à propos de la signification de son prénom. Sa rêvasserie me faisait clairement penser qu’elle laissait son cerveau faire quelques recherches au fond de sa mémoire. Elle était en mode veille. Ses yeux regardaient le vide pendant un moment, et moi, je me contentais de la regarder en silence, un léger sourire aux commissures de mes lèvres. On dirait que son prénom lui faisait remonter le temps, des images, des sons, des formes, des souvenirs. Si bien que je me suspendais à ses lèvres, patientant qu’elle me dise ce à quoi elle pensait et elle brisait enfin le silence. Le suspense avait un peu duré, mais elle avait réussi à accaparer mon attention.

— Mes parents trouvaient ça risible d’appeler leur fille June, alors que je suis née en Octobre...

Sa réplique me faisait rire, d’une façon brève, en la voyant de surcroît lever les yeux au ciel. Je trouvais sa remarque – et sa façon de me le dire – très drôle.

— Ah oui ? Qui a eu l'idée de te donner ce nom ? questionnais-je à nouveau, un peu curieux.  

— Il signifie quoi ton prénom à toi ? ça m'a l'air très poétique aussi.

— Oh. Le mien ? Hiiro signifie « écarlate » en japonais. Je ne saurais te dire pourquoi ce nom, j’imagine que... ma mère aimait la couleur rouge ?

Haussant simplement des épaules, je me pinçais les lèvres en l’avouant que je ne connaissais pas spécialement d’où venait la raison pour laquelle, mes parents avaient choisi ce prénom. Je n’avais jamais pensé à demander à ma mère, et encore moins, à mon père. Ils étaient toujours occupés depuis ma plus tendre enfance, donc poser une question de ce genre, ce n'était pas si important. Il était possible aussi que j'avais déjà posé la question lorsque j'étais plus petit, mais je n'avais plus de souvenirs de ce moment-là, plus précisément.  

Puis, nous avions discuté encore un peu de tout et de rien à la fois, jusqu’au moment où je lui avais tendu une perche au sujet de la revoir ailleurs qu’ici-même, hors des murs de ce night-club.
Aurais-je eu raison de tenter le coup ?
J’imaginais que oui.
Qui ne tente rien n’a rien comme on le disait si bien.

— Ce n’est pas que je n’en ai pas envie, je suis juste une femme très occupée...

Une femme occupée, hein ?
Un léger sourire sur les lèvres, la tête hochée lentement, je l’observais sans ouvrir la bouche. Elle semblait tout de même intéressée, puisqu’elle n’avait pas non plus dit « non ». Sa réponse me laissait croire qu’elle laissait une part de mystère sur sa personne ou peut-être même qu’elle se faisait désirer ? Qui sait ? Je ne la connaissais pas encore, mais mon interprétation paraissait tenir sur ça.

— Vraiment ? Quel dommage...

Subitement, elle se pencha vers moi en me surprenant un bref instant. Mes yeux comprenaient bien que notre proximité se réduisait davantage. Courte distance avantageuse qui me donnait une vision intéressante sur son joli décolleté plongeant.

— Va falloir me convaincre…

— Que pourrais-je te dire de convaincant pour que tu viennes t’amuser une ou deux fois dans le mois en ma compagnie ? commençais-je par dire, en l’imitant moi aussi.

Un coude posé sur le comptoir, je me penchais à mon tour vers ma partenaire en tentant de garder les yeux rivés sur sa frimousse, et non, ailleurs.

— Et si…je te disais que tu ne le regretteras pas ? essayais-je tout doucement à la ranger dans mon camp.

Je voulais voir sa réaction.
Allait-elle dire oui, non, peut-être ?

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SWEET WALTZ EmptyVen 15 Mai - 2:00
SWEET WALTZ

@Hiiro Daiki & June Perkins

Cette soirée prenait une toute autre tournure que celle qu'elle avait imaginé. Elle ne s'était pas le moins du monde danser avec un parfait inconnu, même flirter un peu avec lui. Cette facette de sa personnalité qu'elle ne montrait que très rarement. S'installant finalement au bar, un verre devant elle, l'italienne s'amusait avec la paille fluorescente. Croisant ses jambes, concentrée dans ce que l'homme face à elle lui demandait. L'origine de son prénom, ce pourquoi elle s'appelait comme ça. Tout ce qui faisait d'elle une personne bien à part, différente. Cette histoire, c'est sa préférée. Pourquoi elle s'appelle comme ça. Il rit légèrement à son explication, alors la brune elle sourit de plus belle. Tout ça l'amuse beaucoup.

« — Ah oui ? Qui a eu l'idée de te donner ce nom ? » le questionna-t-il une seconde fois. La brune attrape à nouveau son verre, buvant une petite gorgée de ce liquide alcoolisé. Les yeux pétillants, elle reposa à nouveau le verre.

« — Mon père a toujours eu un sens de l'humour bien à lui. » lui rétorqua-t-elle, en souriant de plus belle. Et il était vrai qu’il avait un sens de l’humour qui laissait plutôt à désirer. Si bien que l’étudiante faisait souvent mine de ne rien entendre. On lui avait souvent répéter que si on ne lui donnait pas d’attention il finirait par laisser tomber. Suivant le cheminement de la conversation, elle le questionne aussi sur l’origine de son prénom. Parce que pour elle c’était comme de la poésie son prénom, prénom qu’elle n’avait que très rarement entendue. Elle appréciait en apprendre d’avantage, elle aimait apprendre et ce depuis un certain temps déjà, tout cela l’avait poussé à toujours vouloir en apprendre plus, à en savoir plus.

« — Oh. Le mien ? Hiiro signifie « écarlate » en japonais. Je ne saurais te dire pourquoi ce nom, j’imagine que... ma mère aimait la couleur rouge ? » Il haussa les épaules, la brune sourit de plus belle face à sa réponse, amusé de cette signification très littéraire. Son prénom il ne savait pas vraiment quelle signification il avait, alors que le sien à la jeune femme avait été inventée de toute pièce. Raconter cette histoire était devenue un automatisme, si bien que parfois elle en oubliait son vrai prénom, celui que sa mère lui avait donné. Celui qu’elle avait dut cacher une dizaine d’année plus tôt. Elle déposa ses prunelles émeraudes sur le jeune homme face à elle.

La discussion continuait de bon train, la brune s’amusait beaucoup même. L’alcool qui coulait dans ses veines la mettait en confiance, elle fait preuve d’une assurance qu’elle ne se connaissait pas à l’accoutumée. Il lui proposa alors de l’accompagner à des cours de danse. La raison principale pour laquelle la brune n’avait pas accepté directement, bien que l’idée lui semblait plutôt intéressante. June ne s’octroyait que très peu de distraction, elle voulait être la meilleure dans son domaine de compétence. Cette soirée n’échappait pas à la règle, elle avait changé d’avis à la dernière minute, même si pendant un certain lapse de temps elle ne pouvait s’empêcher de croire qu’elle allait être en retard dans le programme qu’elle s’était fixée. Mais juste pour ce soir, elle voulait un peu s’amuser. Feignant d’être une femme trop occupée, elle avait cette moue amusée sur le visage. Elle voulait voir jusqu’où le japonais était prêt à aller pour la convaincre. Un jeu, un simple jeu, un jeu qui l’intéressait grandement.

« — Vraiment ? Quel dommage... »

Elle haussa les épaules, amusée par cette réaction qu’il venait d’avoir, elle en profita la brune pour se pencher en avant, simple geste ou technique finement menée. Elle oscillait entre les deux, son taux d’alcoolémie ne cessant d’augmenter au fil des gorgées qu’elle ingurgitait. L’étudiante en profitait donc pour lui demander de la convaincre, de l’accompagnait, alors qu’ils ne se connaissaient même pas. La seule chose qu’elle connaissait de lui était son prénom.

« — Que pourrais-je te dire de convaincant pour que tu viennes t’amuser une ou deux fois dans le mois en ma compagnie ? » Il exécuta la même opération qu’elle, réduisant à son tour la distance entre eux.

« — Et si…je te disais que tu ne le regretteras pas ? » le sourire de la jeune femme s’agrandit, son regard clair ne quittant pas celui de son interlocuteur. Il semblait bien sur de lui avec cette réflexion. Elle se recula légèrement, prenant une petite inspiration. Elle dépose alors son regard sur son verre, buvant une nouvelle gorgée, grimaçant légèrement alors qu’elle se rendait compte que son verre était vide.

« — Il va me falloir un autre verre, j’accepte rarement les propositions d’inconnus. » fit elle, en mettant fin à leur échange de regard. Levant rapidement la main, pour appeler le barman, elle recommanda deux verres. Une fois préparé puis réglé, elle en attrape un pour le placer devant Hiiro. Puis attrape le sien pour le déposer devant elle.

« — tu proposes souvent aux filles des cours de danses comme ça ? » le questionne-t-elle reportant à nouveau son attention sur l’homme en face d’elle. Attrapant de sa main droite le verre, elle hausse légèrement le sourcil jouant avec la paille colorée.
 
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SWEET WALTZ EmptyDim 17 Mai - 2:58
SWEET WALTZ - 838 mots.

HIIRO DAIKI x @JUNE PERKINS


– Mon père a toujours eu un sens de l'humour bien à lui.

– Je vois ça, en effet.

Je lui soufflais ceci tout en esquissant un simple sourire, me demandant si elle avait d’autres anecdotes à me raconter pour faire passer le temps. Ce n’était pas plus mal, puisque je commençais à faire connaissance avec ma partenaire de danse, et tout récemment, ma voisine de comptoir de bar qu'elle était. A chaque question répondue, il y avait une nouvelle qui revenait à la charge. On aimait bien se renvoyer la balle, histoire de voir comment l’autre aurait réagit, j'imagine ? Peut-être même pour notre simple plaisir afin de nourrir notre curiosité de la soirée aussi. Pour ma part, ce petit jeu de questionnement sur soi, sans vraiment entrer dans les détails de nos vies privées respectives, me divertissait. Tant que je réussissais à intriguer cette dernière, j’étais ravi. Tant qu’elle me lançait ses plus beaux sourires, je l’étais également. Je ne me lassais même pas de la regarder de bonne humeur à mon côté, ça changeait de mes journées à courir dans tous les sens, de mes clients difficiles et désagréables. Je pouvais profiter de ce moment-là, pour une fois. Ce soupçon de tranquillité et cette dose de batifolage, c’était parfait.  

Pourtant, plus je l’observais, plus je me demandais pourquoi, elle réagissait comme ça. Ingurgiter autant de litres d’alcool depuis tout à l’heure. Avait-elle envie de noyer ses problèmes au fond d’un verre brandy jusqu’à transformer son sang en alcool ?
Mes questions avaient dû la froisser ou était-ce autre chose ? Elle s’était littéralement défilée en se reculant, cherchant à boire une nouvelle fois.

Je fronçais les sourcils en la regardant faire, silencieux. Mes yeux semblaient la jauger pour comprendre ce qui se passait, très analyseurs.

— Il va me falloir un autre verre.

– Mh… Encore ?

Un sourcil levé, je voyais le barman renouveler sa commande du coin de l’oeil et cette dernière qui devrait être toute satisfaite d'avoir à nouveau quelque chose à avaler.
Mon verre, je ne l’avais même pas terminé pour ma part. Il fallait dire que j’avais perdu l’habitude de me rendre plus ivre que l’accoutumée lors de mes années lycéennes ou universitaires. C’était déjà ça que j’avais bu quelques verres, peut-être cinq ou six durant toute cette soirée, mais là, je me mettais vraiment un frein. Bon. Elle m’avait quand même mis un énième verre sous les yeux. Exprimant ma surprise, je me mettais à rire légèrement en fixant plus loin puis je me mordillais la lèvre inférieure.

Tu cherches à me saouler jusqu’à ce que je n’arrive plus à mettre un pied devant l’autre, c'est ça ? plaisantais-je en levant mon regard vers elle.

Du dos de mon index, je repoussais délicatement mon propre verre pour faire une pause, car je n’avais plus très envie de m’engouffrer dans un verre de plus. Ces derniers temps, j’avais l’alcool triste alors autant ne pas exagérer et rester un peu maître de mes faits et gestes tant que j’avais encore la maîtrise sur moi.

– J’accepte rarement les propositions d’inconnus.

– Pas faux, tu marques un point, admis-je en appuyant mon menton sur la paume de ma main.

Il était vrai qu’elle n’avait pas tord. Je devrais sans doute ne pas inspirer confiance pour lui proposer cash de venir à mes cours de danse comme ça, mais il fallait dire que c’était une demande assez particulière non ? N’importe qui aurait demandé son numéro de téléphone, chercher à avoir un baiser ou pire. Et puis, il avait moi qui demandais juste de venir faire un tour dans une salle de danse. Etait-ce si mauvais que ça comme technique d’approche ? Je grimaçais un peu en essayant de le savoir moi-même. On dirait bien que oui, vu sa dernière question.

– Tu proposes souvent aux filles des cours de danses comme ça ?

– Eh bien, commençais-je en faisant mine de réfléchir, regardant un point imaginaire au-dessus du plafond, je reprenais : excepté Haven, mon amie espagnole… toi… et mes soeurs ? Non.

Ma main revenait ensuite vers son verre que je m’amusais à attirer dans ma direction pour la faire ralentir sa consommation. Qu'importe si elle allait me faire la tête, je n'allais pas obtempérer pour si peu. Je trouvais qu’elle buvait beaucoup et ça pouvait être dangereux pour elle si son état allait s’empirer. Il me semblait qu'elle était seule en plus. Oui, je savais qu'elle n'était pas une de mes clientes et que je n'avais pas à recadrer une belle inconnue, mais c'était plus fort que moi.

– Ca fait longtemps que je ne suis pas sorti comme ça… d’ailleurs, ce serait dommage que ma partenaire de danse me fasse un bad trip, alors que je renoue à peine avec le monde de la nuit, hm ?
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