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New-York, dite la grande pomme. Ici se croisent et se recroisent, des âmes de tous horizons, et des quatre coins du monde. La mixité de New-York en fait un rêve pour beaucoup d’entre nous, tandis que pour d’autres, elle n’est que leur quotidien, parsemé d’ennuis et de klaxons des taxis en pleine heure de pointe. Et si l’on s’éloigne du tumulte et du brouhaha de toute cette excitation, prendrez-vous un peu de temps pour profiter d’une visite à travers ses lieux plus méconnus ? Sur qui tomberez-vous au prochain carrefour ? Votre collègue de bureau, ou votre actrice préférée ? Oui, si la Grande Dame fait rêver monsieur tout-le-monde, elle est aussi le lieu de rendez-vous des plus grandes stars, qui délaissent Los Angeles pour de nouveaux studios plus attractifs, dont N.Y Studios Inc. Venez rêver vous aussi. Faites votre valise, l’aventure américaine n’attend que vous. Qui que vous soyez, venez comme vous êtes. Lire le contexte
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 Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin]

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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptyMar 25 Juin - 12:55
Aujourd’hui je fais ma touriste. J’ai bien avancé le rangement de mes cartons, ma chambre prend forme, mes livres trouvent leur place, mes peluches aussi. Mon petit coin lecture est vraiment le « plus » que j’apprécie dans ce palace où je me sens fourmi. Dans cette ville aussi. Tout est grandiose. Tu ne peux pas lever la tête sans voir un bout d’immeuble ou de néons dans le ciel. J’ai beaucoup de mal à m’y faire. Même si ça ne fait que quelques jours que je suis là, je ne suis pas sûre de m’adapter. Je ne sais pas m’adapter. Ça a toujours été mon souci. Le seul endroit où je m’adapte naturellement c’est au contact des animaux. J’ai hâte de débuter mon stage au zoo. Mais en attendant je me balade dans « the Big Apple ».

Profitant donc de ces jours libres pour découvrir la vie à New York, j’ai décidé aujourd’hui de me rendre au cœur de Manhattan. Tous ces gens pressés, habillés comme ma mère, me donnent le tournis. J’ai été à l’Empire State Building et j’avoue que c’est impression autant qu’émouvant. La vue est fantastique, mais aussi flippante. Mon besoin de nature reprend le dessus. J’avais hésité mais le plus près c’est High Line Park. Je me dirige donc dans cette direction. C’est vraiment un édifice qu’il m’intrigue de découvrir. Un parc suspendu, ça ne doit pas exister dans beaucoup de ville. Et mon besoin de nature devient une nécessité vitale, là ! Je sens la panique monter en moi à vue d’œil. Demain je compte bien aller à Central Park et son zoo.

Le problème est que pour atteindre High Line, je dois traverser une dizaine de rues surpeuplées de costume-cravatte plus pressés les uns que les autres. Je commence à paniquer et me servant de ce fameux téléphone dernier cri je lance le GPS pour me trouver un café.

Mon beau-père a halluciné en voyant mon pauvre téléphone. Je n’ai jamais voulu le truc super moderne. Papa a toujours respecté mes souhaits sur ce sujet. Le problème c’est qu’aux USA il me fallait changer de carte SIM, mais qu’en plus j’ai cassé ma vitre en sortant de l’avion. Plus de fonction tactile. Je n’y connais rien donc j’ai demandé à mes « nouveaux » parents s’ils pouvaient le faire réparer. Apparemment c’est un concept inconnu chez eux. Minimum de déchets, respect de la nature, le concept « écologie », ils ne doivent pas comprendre. Ce sont des esclaves de la surconsommation. Résultat, le lendemain de mon arrivée, mon cher beau-père me ramenait ce téléphone qui doit valoir une fortune. J’ai eu beaucoup de mal à l’utiliser sans peur de le casser ou me le faire voler. Mais finalement pour me promener sans GPS c’était risqué, j’ai tenté en me disant que de toute façon au pire je me débrouillerais pour réparer mon ancien téléphone moi-même.

Enfin un café ! J’entre. Bordel ! Il y a autant de monde qu’à l’extérieur. Mais qu’est-ce qu’ils fourmillent tous ? Ils ne peuvent pas s’arrêter deux minutes et prendre le temps de contempler la beauté du monde ?
J’attends mon tour, commande un latté et ressort aussitôt. Respirer l’air pollué de New York ne m’enchante pas, mais c’est toujours mieux que d’être enfermée dans cet endroit bondé.
Finalement ma marche m’amène dans une rue un peu moins fréquentée par ces workers. Il y a plus de touristes et de magasins. Je dois m’éloigner du centre financier à mon avis.

Je flâne et admire les enseignes. Tout est lumineux ici, tout est dans la démesure.

- Ouch !

Je viens de me prendre un tank dans l’épaule. Mon café est au sol. Je vois rouge. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Ces gens pressés me rendent dingue !

- Non mais vous ne pouviez pas faire attention ! Vivre plus lentement ça rallonge votre espérance de vie, vous savez ?!

Je me retrouve face à une carrure non dénuée d’intérêt. Au moins le tank ne s’est pas barré comme un voleur.
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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptyMar 25 Juin - 17:48



Au gré d'une promenade

Cannelle & Quentin W.Essayer de se détendre, sans faire trop de casse.

La vie à New York est exceptionnelle, quand on dit que c'est une ville qui ne dort jamais, c'est la vérité, il y a toujours du mouvement, bon c'est vrai que la nuit, il y en a largement moins, mais elle n'est pas aussi paisible, j'adore New York, c'est sans doute la meilleure ville où je me sens à ma place, il faut dire que je connais des villes, juste parce que j'ai été en avant première, mais je n'ai jamais quitté New York, peut-être qu'un jour, je partirais vivre ailleurs, dans une ville moins bruyante, mais pour le moment, j'adore et je ne me vois pas ailleurs, le bruit, la circulation tout ça font que NYC est apprécié par les visiteurs, enfin a mon avis, c'est surtout pour tout ce que la ville peu apporté à n'importe qui. Aujourd'hui, je n'ai rien de prévu et l'élu de mon cœur étant partie à son job, être infirmier me disait-il n'est pas de tout repos et j'en sais quelque chose, je l'ai rencontré en désintox et le pauvre … Ceux qui y sont ne sont pas toujours facile -une nouvelle fois, je sais de quoi je parle- quand j'y pense, cela fait une dizaine d'année maintenant que nous sommes ensemble et tout ce passe bien, enfin surtout depuis que ma carrière est de nouveau au top.

Habillé d'un jean et d'un tee-shirt, je pars en direction de Manhattan, c'est au cœur de la ville où tout ce passe toujours rapidement, je fais partie d'ailleurs de ces gens, pensant toujours que la vie passe trop vite et qu'il faut qu'on se dépêche, quand on vient de New York, on ne se rend pas compte à quel point on est toujours branché à cent à l'heure, c'est quand on prend le temps d'aller à la campagne, se reposer, qu'on se rend compte qu'on se dépêche pour rien au final, mais bon … Quand on est habitué, on continue de l'être et aujourd'hui, même si j'ai le temps, je suis encore dans la précipitation.

La population avait sans doute besoin de s'aérer ou alors ils étaient en retard pour un rendez-vous et/ou un entretien, je me mets à zigzaguer pour éviter les gens un maximum, du moins, j'évite de les bousculer, un autre tort de notre belle civilisation, c'est que lorsque tu bouscules quelqu'un sans le faire exprès, on t'accuse de tous les maux … C'est à peine de ta faute si la personne est en retard à son rendez-vous, ah … les gens de nos jours, je n'ai jamais eu de soucis pour arriver à l'heure à mon boulot et je ne comprends jamais les gens qui arrivent en retard.

C'est alors que j'arrive prêt de la rue remplie de touristes et de magasins, si je pouvais faire plaisir pour l'anniversaire de mon homme, je ne me rends vite compte que je pouvais arrêter de courir et de profiter de ce moment « vide » dans les rues, oui, al rue est moins peuplé et c'est toujours plus agréable, mais non, j'ai une idée en tête et il me faut impérativement que je trouve le vêtement … Si je me souviens bien, il m'avait parlé d'un jean et d'un tee-shirt, je sais que dans son job, il est toujours en blouse -d'ailleurs c'est ce qui m'avait fait craquer- donc quand il est en civile, il aime porté ses jeans, enfin voilà ce que je peux faire par amour, malheureusement, je ne vais pas faire de sortie et il va me le reprocher … Mais en même temps, il n'a pas envie que notre vie privée soit dans tous les journaux et il ne veut surtout pas qu'on fasse le rapprochement de notre rencontre.

Enfin, alors que je bouscule -sans le vouloir- une personne, j'entends un bruit et aussi la voix d'une fille … Elle devait être en mode furie … en même temps, je peux la comprendre, je m'arrête alors quelques instants et je me mets à la regarder, je fais la grimace « Oh … J'suis désolé, vraiment. » Plongeant alors mon regard dans le sien, la jeune femme avait l'air d'avoir vingt ans, un peu moins peut-être, le genre de personne que les producteurs et scénariste de la série dans laquelle je joue essaie d'attirer, je suis un peu surpris aussi de sa réaction, mais elle n'avait pas tort. « Vous avez raison, c'est malheureusement une mauvaise habitude ici dans la ville. » D'ailleurs, c'est grâce a sa réaction que je comprends qu'elle n'était pas d'ici. « Tu viens d'arriver à New York ? » dis-je en souriant, d'ailleurs se sourire ce voulait sympathique.


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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptyMer 26 Juin - 12:12
Cette ville est clairement emplie de beaux gosses et nanas sexy, autant que de lourdauds et pimbêches. C’est clair que la population de cette ville est une version ultra maxi de Paris, avec quand même une tendance à courir tout le temps et à être impoli beaucoup plus ancrée. En tout cas dans mes souvenirs. J’ai conscience que je me fais peut-être une fausse idée, mais mon cœur n’est pas ouvert à cette ville — vie — qu’on m’impose. Je sais que la majorité des gens serait surexcitée de partir vivre ici. On ne m’a pas laissé le choix…

Là devant moi j’ai la version mec sexy de la trentaine en jean t-shirt. Il y en a qu’un rien habille… Sauf que je ne suis vraiment pas d’humeur conciliante. Entre ma mère qui m’a pris la tête de bon matin et toute cette fourmilière qui m’angoisse, sans parler de mon café qui dit bonjour au trottoir, mon caractère de chien est de sortie. Alors le beau gosse, t’es mal tombé !

C’est bizarre il a un visage familier.
Je dois me faire des films.

Au moins, monsieur s’excuse. Un bon point pour lui. C’est tellement rare ! Mais ce n’est pas pour ça que mon regard et mon visage se font plus avenants.

Deuxième bon point : il reconnait que mes propos ne sont pas dénués de sens. Un progrès notable !

Je ne souris pas. Mon regard le scrute. Je le sonde comme s’il avait une aura palpable qui m’indiquerait si je peux avoir confiance ou non.
Je ne suis pas d’un naturel méfiante, en tout cas pas en excès. Mais depuis la mort de papa et tout ce remue-ménage qui m’a amené ici, ma seule défense a été de m’enfermer dans ma bulle. Ne pas sombrer dans la déprime équivaut presque à ne faire confiance à personne.
Et puis un homme face à une fille de 17 ans… Il y a des pervers partout. Je me méfie ! Au moins la foule a du bon, il ne peut pas m’agresser devant ses gens.

OK ! D’accord ! Il n’a pas du tout la tête du mec qui va m’agresser. Son regard est doux. Mais je ne le connais pas, on ne sait jamais !

Je croise les bras sur la poitrine, le corps tendu et droit comme un i.
Il me tutoie et me questionne. C’est fou comme les gens considèrent qu’ils peuvent tutoyée une fille de mon âge, voire me considérer comme leur pote. Je n’apprécie pas ce genre de comportement. Moi aussi j’ai le droit au respect. Donc je ne plie pas. Je hausse un sourcil. Est-ce sensé de lui répondre ? J’hésite.
Mais j’ai cette sensation au creux de l’estomac que ce mec je le connais, qu’il n’a pas un mauvais fond. Et son sourire me fait le même effet.

J’opine de la tête.

- Oui ! Et toi ? Tu cours ici depuis longtemps ? Non, parce que j’espère que tu consultes un cardiologue. Ils doivent faire fortune dans cette ville !

Quoi ? C’est donnant donnant non ?
Oui je n’ai pas le ton de la sympathie. Je reste sur mes gardes. C’est normal, non ?
En plus, mon besoin de café se fait à nouveau sentir. Je fixe d’un regard désespéré le trottoir qui refuse de boire mon latté alors qu’il serait bien mieux dans mon corps. Je soupire et reporte mon attention sur le beau gosse qui m’intrigue. Pourquoi un inconnu me semble-t-il aussi familier ? Je ne connais personne ici. Je n’ai pas rencontré assez de monde pour en oublier une personne. Très charmant à mâter qui plus est !  
Vu qu’il semble de bonne foi et de bon aloi — et que cette sensation de le connaitre me taraude — je tente ma chance.

- Tu me dois un café ! Ça pourrait m’aider à me faire un peu apprécier cette ville si un de ses habitants savaient se faire pardonner…

Je lui livre mes mots avec un petit sourire de chipie. Je ne suis pas doué avec le genre humain, mais ces derniers mois m’ont forgé une autodéfense et une capacité à soudoyer pour avoir ce que je veux. Je dois avoir hérité ça de ma mère et son « retour » a du déclencher le gêne. Bon j’avoue que je ne l’ai pas testé sur d’autres personnes que mes nouveaux parents sortis de nulle part.
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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptySam 29 Juin - 7:16



Au gré d'une promenade

Cannelle R. & Quentin W.Essayer de se détendre, sans faire trop de casse.

Je sais ce que ça peut être de vivre dans une ville comme New York, mais en même temps je me dis que c'est sans doute partout pareil … Enfin partout dans les grandes villes, j'ai déjà bien remarqué que la jeune femme avait un accent, elle était sans doute pas d'ici, ce n'était pas évident de venir dans cette ville, je ne sais pas si elle est venue pour le travail ou par obligation, mais je suis sûr d'une chose, elle va aimer vivre ici, c'est une évidence New York est très attractive … Il y a beaucoup de choses à faire et toujours plus de nouvelles rencontrent à réaliser, c'est la magie de cette ville, enfin c'est ce que je dis parce que j'ai vécu toute ma vie ici, et même si j'ai été dans le monde entier -enfin pas vraiment, mais j'ai été dans beaucoup de villes- je trouve que New York reste exceptionnelle.

Enfin, je me mets à sourire un peu gêner lorsque j'ai bousculé la jeune adulte, elle avait raison, je devrais sans doute ralentir et ne pas courir, mais lorsqu'on prend l'habitude de courir toute la journée, je pense que c'est assez difficile de ne pas faire autrement. Je me mets à regarder la jeune femme, il semblerait qu'elle ne me connaisse pas et … sincèrement, cela ne me dérange pas vraiment, c'est même parfois plaisant que les gens disent ce qu'ils pensent, je risque d'être prétentieux, mais lorsqu'on me voit et que je bouscule et que les gens me reconnaissent, ils ont tendances à ne rien dire et puis comme avec la jolie demoiselle, je m'arrête toujours pour m'excuser, c'est aussi comme cela que mes parents m'ont élevé dans la politesse, dans le respect d'autrui.

En plus du fait que je viens la bousculé, la pauvre, elle avait perdu son café, par « chance » c'est qu'il ne lui ai pas tombé dessus, cela aurait sans doute été pire et je vais une nouvelle fois m'excuser, je sais déjà ce que je vais faire pour me faire pardonner, en plus de ça, elle a sans doute raison, je ne sais pas pourquoi, en plus de ça, je me suis mis à la tutoyer, c'est aussi parce que je trouve que vouvoyer quelqu'un c'est … mettre une barrière, c'est quelque chose d'inhabituelle pour moi, j'essaie toujours de mettre à l'aise les gens et je me suis toujours dis que les tutoyer faisait partie aussi d'une preuve que je suis accessible et aussi humain. Je me mets à la regarder dans les yeux et je peux voir qu'elle était sans doute un peu agacer par le fait qu'on la bouscule, chose qui est compréhensible, mais aussi qu'il y avait une invasion dans son espace personnelle … Une nouvelle fois, je ne peux que la comprendre, j'aurais été a sa place, je pense que j'aurais réagit pareil.

New York à beau être une grande ville, on peut voir énormément de monde, ça peut aller d'une enfant accompagné par sa mère -ou ses parents- à un adolescent en manque de reconnaissance, mais aussi de très mauvaises personnes, des dealers ou même des mafieux … C'est aussi ça de vivre dans une grande ville, cela dit, j'essaie d'être « sympa » même si je reconnais que le fait qu'elle soit distante en vers moi me fait du bien, ça veut dire qu'elle ne se gênera pas pour dire des choses en pleine face que je risque de pas bien le prendre, mais en même temps, je me dis que c'est la liberté d'expression et qu'elle a raison de le faire.

Lorsqu'elle croise ses bras sur sa poitrine … Parfois c'est signe que la personne n'est pas contente et qu'elle l'exprime autant verbalement, mais aussi physiquement, alors qu'elle me répond qu'elle n'était pas de New York, chose que j'avais remarqué, je me mets à rire légèrement lorsqu'elle me parle de courir et aussi que je consulte un cardiologue. « Effectivement, j'y suis depuis que je suis né … Donc au final, mon corps s'y habitue, mais tu as raison, je devrais peut-être consulter, on sait jamais après tout. » J'essaie de mettre une touche « comique » à ma phrase, surtout que je suis quand même un peu gêner de lui avoir fait perdre quelques dollars pour sa boisson qui a terminé sur le sol, je suis aussi réaliste, je sais que les gens n'ont pas tous la chance d'être « riche » même si la richesse économique n'est pas la plus importante, je me dis que la jeune femme doit quand même être bien agacé.

Je réalise que peut-être au final le fait qu'elle soit si directe c'est aussi une façon pour elle de se protéger du monde extérieur et elle a bien raison, je trouve qu'il faut être fort dans la vie surtout quand on voit de quoi le monde est capable et je ne sais pas pourquoi, mais je trouve sous ses airs qu'elle a quelque chose d'adorable, et le fait qu'elle me tutoie me rassure, enfin ça me fait du bien, parce que j'aurais sans doute été obligé de lui dire de me tutoyer. En plus d'avoir -j'en suis sûr- une belle personnalité, elle ne mâche pas ses mots et le pire ? C'est que j'apprécie ça. « Alors pour me faire pardonner … Accepterais-tu que je te paie un café ? » A la fin de ma phrase je n'hésite pas d'utiliser mon pouvoir de séduction avec mon sourire. Oui, je sais que ce n'est pas bien d'utiliser la séduction pour arriver a ses fins, mais que voulez-vous. « Je m'appelle Quentin et toi ? Si tu acceptes de me donner ton prénom bien sûr. » Je ne suis pas du genre à forcer les gens et si elle refuse de me donner son Prénom, ce que je peux comprendre après tout, peut-être que je suis un psychopathe … tiens d'ailleurs, il faudrait que je vois avec mon agent pour me trouver ce genre de rôle, j'ai envie d'être autre chose qu'un gars bien, après tout être acteur, c'est aussi essayer de jouer différent rôle.


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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptySam 29 Juin - 17:53
Depuis le harcèlement que j’ai subit l’an dernier, je ne me fie plus à personne. A moins d’être une enfant de six ans ou Jahed Ayad avec quelques verres d’alcool dans le sang, il y a peu de chance que je vous accorde ma confiance au premier regard. Bon OK la gamine de ma mère est peut-être bien en passe de classer les gamines dans les personnes de « non-confiances », trop collantes et « rapporte-tout » pour ça.

Mon instinct a tendance à me dire que je ne crains rien devant ce gars. Et cette sensation de le connaître m’interpelle. Néanmoins tout cela ne passera pas ma nouvelle barrière de méfiance aussi facilement.
J’apprécie quand même qu’il admette que courir tout le temps dans cette ville n’est pas un concept sensé. J’essaye de retenir mon sourire et garder mon air peu avenant devant sa petite « touche comique ». Un rictus au coin de mes lèvres apparait tout de même.

Je crois que mon instinct prend finalement le dessus, car, même si c’est un peu sous un air de provocation, je lui suggère de me payer un nouveau café pour se faire pardonner. Qui ne tente rien, n’a rien. C’est un peu ma nouvelle maxime depuis le retour de la mère prodige.

Et je suis surprise, mais il me propose ce café. Il demande. Il ne m’impose pas, ni me répond simplement par l’affirmative. Comme si mon avis avait vraiment une importance à ses yeux. D’accord, je me leurre sûrement. Mais ces derniers mois, on m’a tellement ballotée comme une simple chose sans avis, que rencontrer une personne qui questionne sans imposer ça me plait. Evidemment j’attends de voir la suite de ses intentions. Prudence est mère de sûreté. Ça c’est la maxime de ma vie, je crois.

Mon prénom ?
Soit ! Au moins en anglais, les gens ne font pas systématiquement le rapprochement entre mon prénom et l’épice. Même si je préfère toujours Lou.

- Oui, ça serait cool. Un latté plutôt pour moi. Et je m’appelle Cannelle. Mais Quentin, ce n’est pas un prénom français, ça ?

Chez moi la curiosité c’est comme un boomerang. Plus je l’enfouie sous mon caractère de chieuse, plus elle revient au galop quand un élément m’intrigue. Ces mots sont sortis de ma bouche sans mon accord. Mes joues rougissent de gêne, mais je ne me démonte pas et garde mon regard dans le sien, déterminée.
Je suis quasiment sûre que ce prénom est du style européen, voire datant de l’antiquité ou des romains. Ça m’étonne vraiment qu’un américain porte ce prénom. Remarquez bien que je ne vois pas ce que la version anglaise de ce prénom pourrait être d’autres que Quentin.

Mais pourquoi mon cerveau se focalise sur ce prénom ?
Parce que ça réveille quelque chose en moi. Mais quoi ?
Sortant de mes réflexions qui doivent encore me donner l’air de planer, je fais un tour sur moi-même les bras décroisés et montrant les boutiques autour de nous.

- Tu connais le quartier j’imagine. Où sert-on le meilleur café de la rue ?

Au moins s’il n’a pas peur de mon air loufoque à passer du coq à l’âne, il gagne des points dans la liste des « raisons qui ne font pas de lui un sociopathe ou d’un ennui mortel ». Dans la foulée, je garde la main sur la conversation en le suivant vers le café de son choix.

- Tu fais quoi dans cette ville ? Ne me dis pas avocat ou banquier, sinon je te déteste déjà ! Et puis t’as pas le look !

Je lui tire la langue avec une mimique fronçant mes joues et mes yeux. Moqueuse ? Non, juste taquine et finalement un peu contente d’avoir trouver une personne avec qui parler cinq minutes, autre que pour avoir le montant que je lui dois.
Mais je ne baisse pas la garde pour autant…
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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptyLun 1 Juil - 8:36



Au gré d'une promenade

Cannelle R. & Quentin W.Essayer de se détendre, sans faire trop de casse.

On peut s'attendre à ce genre de réplique d'une personne qui n'est pas de New York ou alors c'est quelqu'un qui vient d'une petite ville, je ne sais pas si à Paris, c'est pareil ou même à Londres, enfin c'est toujours comme ça, quand on n'est pas d'un pays, on se pose ce genre de questions. Je peux la sentir un peu distante … Est-ce que je lui en veux ? Non, et puis en plus de ça, je ne peux pas lui demander de me considérer comme un ami, alors qu'on vient à peine de se rencontrer, cela dit, je reste tout a fait normal, souriant et attachant, chose que je sais faire, après tout pour ça, je ne joue pas la comédie, je suis toujours comme ça.

Ce qui me fait aussi du « bien » c'est que la jeune fille n'avait pas l'air de me reconnaître, c'est rare de nos jours de f aire un pas dans la rue sans qu'on nous interpelle et là le fait que Cannelle réagissait comme cela me prouvait qu'il y a encore des gens qui ne sont pas fan de moi, ou de série, bon après j'ai tourné dans des films à succès, mais peut-être qu'elle n'avait pas regarder les films dans lesquels j'ai joué, une nouvelle fois, je ne vais pas me plaindre, j'aime bien le fait de parler avec quelqu'un sans qu'elle ait peur de me dire des choses, je suis quelqu'un d'accessible et j'aime bien qu'on soit franc avec moi. J'essaie de détendre l'atmosphère en faisant des blagues, et je peux voir que timidement, ça marche un peu, ce qui me rassure.

Une nouvelle fois, elle me surprend en me disant que pour me faire pardonner, il faudrait que je lui paie un café, ce n'est pas dérangeant et puis cela me fera peut-être ralentir un petit peu et puis, je veux essayer de briser la glace et j'aimerais aussi qu'elle voit le côté positif de la ville, car elle n'est pas qu'une ville ou les citoyens sont des gens qui ne font que courir, ils peuvent apportés aussi beaucoup de choses aux gens, même si au premier abords ce n'est pas ce qu'on peut se dire. Après lui avoir proposé de lui en payer un -de café- je lui demande son prénom, c'est alors que je me mets à sourire lorsqu'elle me parle d'un latté pour elle et qu'elle s'appelle Cannelle, c'est un très jolie prénom et j'avoue que je ne connais personne d'autres avec ce prénom aux odeurs d'épices, puis ensuite elle me parle de mon prénom qui était un prénom français, je hoche la tête positivement. « Un café latté pour toi et un café noir pour moi. Enchanté Cannelle. » Dis-je en souriant. « Si, ça en est un … J'ai ma mère qui est française … Elle a toujours voulu appeler un de ces enfants par ce prénom et finalement … C'est moi. » Dis-je une nouvelle fois en souriant. Je ne suis pas le genre de personne à ne pas aimer son prénom, bien au contraire, après tout, je pourrais le changer si je voulais, mais non, je ne le fais pas, car j'aime bien et puis ça me fait pensée que j'ai quelque chose de français, a défaut de ne pas avoir mis les pieds là-bas depuis longtemps -Sauf pour les avants premières de mes films-.

Ce que j'aime chez la jeune femme, c'est son naturel, j'aime ça, j'aime quand les gens ne sont pas gênés par un statut … Ou alors parce que la personne en face d'eux sont connus et j'avais vraiment l'impression que Cannelle ne savait pas qui j'étais, donc je suis encore plus naturel avec elle, je ne dis pas que si elle m'aurait reconnue je n'aurais pas été naturel, mais ça aurait un peu difficile, dans le fond car j'ai l'impression que ce qui intéresse le plus les gens, ce n'est pas ma carrière, mais ma vie privée. Enfin je suis sûr -au fond de moi- que la jeune femme n'aurait pas été comme ça, je ne sais pas, c'est l'impression que j'ai. Je sais que ma mère a toujours voulu appeler un de ces enfants Quentin, elle a réussi, surtout que bon, mon père n'était pas contre.

C'est alors que je pose mon regard dans le sien, lorsqu'elle me signale que je connaissais sans doute mieux le quartier, puis je me mets à réfléchir, pas très loin, il y avait le Starbucks, c'est vrai que c'était l'enseigne préféré des américains et je dois bien avouer que c'est la mienne aussi, j'adore y aller et je trouve que le café est délicieux, je me mets donc une nouvelle fois à la regarder dans les yeux. « Je peux te proposer d'aller au Starbucks ? » Dis-je en souriant, en espérant bien qu'elle aime aussi. Je me dis que ça me ferait du bien de faire une pause, surtout que je n'oublie pas qu'il faut que j'aille acheter un tee-shirt et un pantalon pour l'anniversaire de mon bien aimé.

C'est une fois son accord sur le café où nous allons, je me mets à marcher tout en étant à ses côtés, ça va faire du bien de s'éloigner de la preuve évidente que je ne fais pas attention à ce que je fais, son café renversé, je m'en suis bien voulu, mais c'est surtout que je me dis que les gens peuvent avoir une vie précaire contrairement à moi et c'est aussi une de ces raison qui m'ont fait accepté de lui en payer un autre et puis comme ça, je peux apprendre un peu plus à la connaître et ça c'est un bon avantage, enfin, si je parviens à lui soutirer des informations. Je me mets à rire légèrement lorsqu'elle me demande ce que je faisais dans la vie professionnelle … Et ajoute-t-elle que si je lui avoue être banquier ou avocat qu'elle me déteste, je me mets à sourire un peu . « Oh alors je t'avouerais que je suis chanceux, je ne suis ni banquier et encore moins avocat, tu as raison je n'ai pas le look, je suis acteur et toi ? Tu es venu pour le rêve américain ? » Dis-je en souriant et en la regardant dans les yeux. Cela me fait du bien de pouvoir discuter avec elle, j'avais réellement envie de savoir ce qu'elle était venue faire à New York, enfin si elle a envie de me répondre aussi.

Quelques minutes plus tard, je pose ma main sur la poignet de la porte et j'ouvre celle-ci, nous étions arrivé au café, une fois que Cannelle est à l'intérieur, j'entre aussi, il y avait un peu de monde, mais l'air conditionnée faisait du bien et le fait que nous étions en « pause » le temps de faire notre commande, je me mets à le regarder dans les yeux.


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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptyLun 1 Juil - 19:22
Finalement je me détends un peu. C’est vrai que cette foule toujours pressée me stresse vite et que me faire bousculer n’arrange rien. Mais finalement cet homme ne semble pas de mauvaise composition. Il est loin de ressembler aux costumes cravates que je croise depuis tout à l’heure. Il discute avec moi comme à une adulte. Ça me change ! Et J’admets qu’il me semble même sympathique avec ce sourire toujours affiché sur son visage. Même si cette impression de déjà vu persiste, je la mets sur le côté. De un, ça n’est pas vraiment important. De deux, comment pourrais-je connaitre quelqu’un dans ses rues ?

Alors je lâche un peu du lest. Quentin plaisante et sourit. C’est un charmeur, mais je ne perçois rien de malsain. Même si je ne donne pas confiance si facilement, je peux lui laisser une chance de me prouver que les newyorkais ne sont pas malpolis. Je desserre les dents en douceur. J’en viens vite à laisser mon énergie s’exprimer pour que Quentin choisisse le café où nous rendre.

- Starbucks ? Pourquoi pas ! Je vais pouvoir me rendre compte s’il y a une différence  avec celui de Lille. C’est en France !

Aux USA les cafés ne sont pas toujours très bons. En tout cas, ils n’ont pas le goût de ceux que j’aimais en France. Et puis ici les gobelets de café sont impressionnants. Cette enseigne, je n’y suis pas allée si souvent que ça. Je préfère m’installer dans un petit café au coin d’une rue calme avec un cappuccino et un bon livre. Mais j’avoue qu’ici il y a une culture du gobelet de café à emporter impressionnante. C’est peut-être le seul truc auquel j’adhérerai facilement. Très pratique pour aller m’installer dans un coin de parc avec un bouquin.

Tout en avançant, je le questionne. Evidemment je garde ma prudence et mon piquant. Ça le fait rire. J’aime bien cette non-inquiétude qui semble l’habiter. Il dénote vraiment de tous ces gens qui marchent au pas de course autour de nous. Je l’observe beaucoup. Il est vraiment beau gosse. Je n’en reviens pas qu’un homme qui doit charmer toutes les nanas qu’il veut, puisque perdre du temps avec une ado comme moi. Mais j’avoue que ça me fait plaisir.
Bon d’accord, il semble bien plus vieux que moi, mais alors j’ai bien le droit au plaisir des yeux non ? Et puis ce sourire qu’il affiche en continu doit en faire craquer plus d’une.
Et c’est avec un sourire sincère que je réplique du tac au tac à l’annonce de son métier.

- Acteur ? Ça te va bien, en effet !

Peut-être que c’est pour ça qu’il me dit quelque chose. J’avoue qu’il a l’allure pour.
Mais la question qu’il enchaine me fait perdre tout sourire. C’est même un rire cynique que je ne retiens pas qui vient répondre à son interrogation.

- Le rêve américain ? Ça me dépasse ça ! Ce n’était pas le mien en tout cas. Je suis ici contrainte et forcée. Ma mère s’est rappelée que j’existais au bout de plus de 14 ans d’absence et m’a obligée à la suivre ici. Ça fait deux semaines que je suis là. Et  je n’ai toujours pas trouvé l’intérêt de vivre ici. Faire la touriste et admirer les prouesses architecturales, c’est cool. Mais ça a ses limites. Voir un luxe inouï côtoyer la misère, et des gens toujours à courir, ça n’a rien d’attractif. Bref, j’étais étudiante. Pour l’instant je ne fais rien. Mais en Juillet je serais stagiaire au zoo du Bronx et j’entame des études de soigneurs animaliers en septembre.

Voilà, voilà. Les vannes sont lâchées. Mais pourquoi je lui donne tant de détails ? « étudiante et non » aurait bien suffit !
Sûrement que la fraicheur due à l’air conditionné me fait du bien et me calme. Je demande un autre latté et nous nous installons à une table un peu à l’écart. Ça me plait bien qu’on ne soit pas dans le mouvement incessant.

- Merci pour le latté. Il est meilleur que l’autre. J’ai gagné au change !

Cette fois pas de taquinerie, je lui souris sincèrement. Bon avec de la mousse autour de la bouche, mais un sourire authentique !

- Tu joues des méchants ou des gentils ? Ça ne doit pas être facile comme boulot non ? T’as toujours voulu faire ça ? C’est ton rêve américain ?

Quoi ? Je suis une boulimique de curiosité quand je me sens à l’aise. Je n’y peux rien !
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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptyMar 2 Juil - 17:28



Au gré d'une promenade

Cannelle R. & Quentin W.Essayer de se détendre, sans faire trop de casse.

J'essaie de rendre la jeune femme plus détendu, même si je dois bien avouer que ce n'est pas évident, je pense qu'elle ne s'est pas encore fait à la vie de New York, il faut un peu de temps avant de devenir comme tout le monde. Je me sens coupable, parce que je le suis, je l'ai bousculée et donc c'est normal que je sois sympathique avec elle et puis ma mère m'a toujours dit de m'excuser quand je fais quelque chose, c'est vrai que parfois je ne fais pas surtout si la personne ne m'interpelle pas, alors je continue mon chemin, là Cannelle m'avait bien interpeller. Enfin je continue de la regarder dans les yeux, tout en gardant mon sourire, parce qu'hormis la bousculé, je n'avais rien fait d'autres de mal et puis je ne le prends pas mal, après tout elle a eu raison de me « crier » dessus si je peux dire cela. J'arrête de sourire quelques instants.

Je me mets à la regarder dans les yeux, je la taquine un peu, j'aime bien être présent et aussi rire avec les gens, je ne suis pas le genre de célébrités qui prend tout le monde de haut, oh non, je ne suis pas comme ça, je suis naturel, sympa et adorable d'après certaines personnes. C'est alors que je réfléchis genre quelques secondes puis je lui dis que je l'invite au Starbucks … Pour moi, c'est le meilleur café emporté, bon celui-là ou alors celui du café dans le centre du Queens. Je me mets à sourire. « Oh … tu es une connaisseuse alors. Je vois, je crois que c'est prêt de Paris c'est ça ? » Enfin, j'ai déjà vue Lille sur une Carte. Pendant un moment, j'ai été à Paris et même à Canne pour la sortie d'un film au festival de Cannes. Enfin je ne connais pas la France par cœur, mais je connais Paris, d'ailleurs je vais dans quelques mois pour une sortie Comic Con pour la série, j'ai hâte de retourner en France, le public français est adorable. « Les français vous êtes super. » Dis-je en prononçant la phrase en « français » avec un drôle d'accent, mais c'est les seules chose qu'on m'avait demandé et que j'avais appris j'avoue.

Allez au Starbucks, c'est un peu le passage obligatoire quand on vient à New York et puis moi j'avoue que lorsque je n'ai pas le temps et que je dois vite aller sur le plateau de tournage, je me presse souvent avec un gobelet de Starbucks, mes collègues me voient toujours avec un gobelets à la main. Je suis tout de même très heureux de savoir que la jeune femme veuille bien venir avec moi jusqu'au starbucks, bon elle veut récupéré son café latté, donc autant aller là-bas, je prenais ça pendant un moment, puis je suis passé au café caramel, c'est ma drogue.

Je trouve ça tellement adorable de sa part qu'elle soit … naturelle et aussi éloigné, j'avais l'impression que la jeune femme ne me reconnaissait pas et je dois bien dire que ça me faisait du bien, car comme ça je peux discutais avec elle et elle ne s'empêche pas de me dire des choses, comme lorsqu'elle m'a interpeller parce que je l'ai bousculée, là … j'ai l'impression d'être avec quelqu'un d'agréable et franche et ça fait du bien au morale. J'ignore l'âge de la jeune femme et même si je le savais, bon ce n'est pas comme-ci que j'étais entrain de lui proposer d'aller au restau et de venir m'accompagner dans mon appartement, non, nous passons un bon moment, et puis j'avoue que je ne me suis même pas poser la question sur son âge, sans doute parce que dans ma tête ce n'était qu'une connaissance et que je n'allais pas proposer autre chose qu'un café. Je me mets à sourire une nouvelle fois lorsqu'elle me dit que ça m'allait bien. « Oh, merci … c'est un compliment j'espère. » Dis-je en riant.

Je la vois passé du sourire à un visage un peu crispé et un rire cynique, enfin je pense, je me mets à la regarder dans les yeux tout en l'écoutant, puis c'est alors qu'elle m'explique sa raison d'être ici et qu'elle ne trouve pas la ville attractif, enfin surtout de voir les gens courir et aussi le luxe côtoyer la misère, je me doute que ce n'est pas fun de son point de vue, puis elle me dit qu'elle va commencé un stage au Zoo du Bronx et qu'elle va entamer des études de soigneurs animaliers. « Effectivement, je comprends que ça ne se passe pas vraiment bien. Je suis désolé que ta mère t'ai forcée à venir à New York, je t'assure, nous les New Yorkais nous avons beaucoup à offrir, il faut juste nous laisser le temps. Tu as déjà été au Zoo du Bronx ? Tu verras, c'est sans doute le meilleur zoo de la ville et même du pays. Donc ça veut dire que tu vas faire tes études ici ? Je serais ravis de te revoir au zoo alors. » Dis-je en souriant, je veux qu'elle trouve aussi un intérêt à la ville, elle est superbe la ville, elle peut apporte beaucoup de choses à la jeune femme.

Une fois à l'intérieur, j'entends que Cannelle commande son café latté, puis alors que je commande mon café caramel, je sors ma carte bancaire, puis je paie les consommations. Je me mets à sourire. « Tu vois, le Starbucks le meilleur café, que celui que tu avais avant. » Dis-je en souriant, je bois une gorgée de mon café, c'est tellement agréable. « Tu as de la mousse ... » J'attrape un mouchoir en papier et lui tend, je ne sais pas si elle accepterait que je lui retire moi-même et puis ça peut être mal interpréter. « Oh ça m'arrive de jouer les gens et parfois les méchants, j'aime beaucoup toucher a tout. Il faut toujours puiser au fond de soi l'inspiration et faire de son mieux pour être crédible, j'espère l'être. Depuis que je suis petit je baigne dedans, j'ai commencé à trois mois, puis ma carrière a réellement décoller à l'âge de dix ans. » J'aurais bien dit jusqu'à mes dix-sept ans et ensuite, j'ai arrêter et je suis tombé dans la drogue et l'alcool j'ai fais une descente aux enfers, jusqu'à mes vingts ans, là ou ma carrière à prit un second souffle, mais je ne suis pas sûr que ça l’intéresserait vraiment, la pauvre, je viens à peine de la rencontrer et lui raconter ça, elle serait sans doute choquée et prendrait la fuite. « c'est pas toujours facile, mais c'est un métier intéressant. Tu as toujours voulu être soigneuse ? »


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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptyJeu 4 Juil - 13:05
Je rougis un peu lorsque Quentin me répond que je suis une connaisseuse.

- Je n’y allais pas beaucoup, en fait ! Mais j’aimais bien, il est dans un immense centre commercial. Lille est à 2h au Nord de Paris, 1h en Train. C’est une belle ville à visiter.

J’éclate de rire quand il me prononce une phrase en français.

- C’est tout ce que tu sais dire en français, j’imagine ?!

Il est étrange comme je me sens à l’aise finalement. Il a un charme indéniable et une aisance naturelle. J’associe son attitude à son métier. Et je lui dis. Mais je change vite d’humeur quand il me parle de rêve américain. C’est plus fort que moi. Je lui dis ce que je ressens, de manière brute sans filtre, même si je conclue en répondant à sa question sur mon statut.

« Effectivement, je comprends que ça ne se passe pas vraiment bien. Je suis désolé que ta mère t'ai forcée à venir à New York, je t'assure, nous les New Yorkais nous avons beaucoup à offrir, il faut juste nous laisser le temps. Tu as déjà été au Zoo du Bronx ? Tu verras, c'est sans doute le meilleur zoo de la ville et même du pays. Donc ça veut dire que tu vas faire tes études ici ? Je serais ravis de te revoir au zoo alors. »

Cette fois c’est tout sourire que je parle du zoo du Bronx.

- Oui, j’y suis allé au culot pour demander un stage. Et ça a payé. J’y ai passé la journée du coup. C’est vrai qu’il est superbe. J’en ai pour deux ans donc ça me laissera le temps de peut-être apprécier ta ville. Et je serais ravie de te croiser au zoo !

Il n’en faut pas plus pour me ressentir à l’aise et pleine d’énergie. Une fois installée à une table un peu discrète, je savoure mon latté qui est bien meilleur que le précédent. Et je lui avoue. Evidemment je suis incapable de boire sans en avoir plein le visage. C’est une marque de fabrique quand je déguste mes milkshakes, smoothies ou latté.
Et ce Quentin est trop prévenant pour être réel, non ? Il me tend un mouchoir pour m’essuyer. Le joue au feu, je le remercie et m’essuie.

- Merci Quentin. Je ne sais pas boire sans moustache.

Je lui pose alors des questions sur son métier et ce qu’il aime jouer. Je suis surprise d’apprendre qu’il a quasiment été acteur toute sa vie. Je ne suis pas sûre que ce métier soit aussi facile qu’il semble me le dire. Mais on ne se connait pas assez pour que je creuse. Même si ma curiosité pourrait m’y pousser.

- C’est impressionnant ! Un bébé acteur ! Remarque j’ai toujours adoré les animaux et voulu vivre au milieu d’eux ! Papa voulait que je fasse des grandes études. Résultat, j’ai vécu une année d’enfer ! C’est la seule chose que je concède de bien à ma mère. Elle m’a trouvée cette école. Je ne sais pas si j’ai toujours voulu être soigneuse, mais ça me plait. C’est ce que j’ai toujours fait. J’ai toujours pris soin des animaux que je croisais, fait du bénévolat dans des associations de protection ou parc animalier. Evidemment mineure, ce n’était pas simple. Mais la fille au pair m’accompagnait avec joie, donc c’était cool !

Heu… Pourquoi je lui raconte ma vie ? Je pique un fard et fixe mon latté à moitié vide.

- Pardon. Ça ne doit pas t’intéresser. J’ai une vie banale. Est-ce que tu veux bien m’attendre ? J’ai besoin d’aller aux toilettes.

J’attend l’aval du beau gosse. Puis, emportant mon sac, je file vers la porte avec la pancarte des « dames ». Le café j’aime ça, mais qu’est-ce que ça fait pisser !

Une fois soulagée, j’en profite pour rafraichir ma nuque et mon visage. Evidemment mon sac posé à la va-vite se retourne au sol. Deux filles entrent en gloussant alors que je ramasse mes affaires, telles que mon portefeuille et surtout mon précieux livre : le tome 2 de Lola Green que cette fois je lis en version originale. J’adore cette auteure et je dois en être à ma 5ème lecture de cette série. Mais je l’ai toujours lu en français. Cette fois, j’ai décidé de lire la version d’origine, ça fait travailler mon anglais et je redécouvre la plume de Susan Davis.

Les deux nanas semblent surexcitées.
- T’es trop culottée ! Je n’aurai jamais osé demander un selfie à Quentin Walsh !
- Qui ne demande rien n’a rien ! Attend ! Je n’allais pas laisser Aon me passer sous le nez ! Et puis il a été super cool.

Quentin Walsh ? Aon ?
Mais… Je fixe mon livre avec stupéfaction. Oh mon dieu !!!
Le beau mec qui me paye un café est l’acteur qui a joué Aon dans l’adaptation au cinéma de Lola Green. Oh mon dieu !!!! Et en plus j’adore sa série policière, même si du coup j’ai une saison de retard par rapport aux USA. Je n’ai pas tilté cette voix, évidemment ce n’est pas sa voix en français. Mais bon dieu, ce visage ! Comment je n’ai pas percuté ?

Je panique, j’hyperventile. Je saisie mes gouttes de calmant aux plantes en cas d’urgence, les avales et réapplique de l’eau froide sur mon visage. Peu à peu, je reprends le contrôle de mon souffle. Mon cœur bat un peu moins vite.
Je ne peux pas lui dire que je sais. Je vais avoir l’air con ! Et puis il semble si naturel… Je n’ai pas vraiment envie que sa célébrité s’immisce entre nous maintenant…
Oui, mais c’est mentir. L’omission est un mensonge.
Oui, mais en même temps les selfies et tout le toutim médiatique ce n’est pas mon truc. Je m’en fous. Je préfère milles fois discuter comme deux potes, comme c’était le cas jusque maintenant.
Non, je ne me vois pas lui dire de but en blanc que je sais qui il est et que je suis fan de son personnage dans Lola Green comme dans la série Andrew Stark.

J’inspire à fond et décide que je garde pour moi cette nouvelle information dans l’immédiat. Je vais bien voir comment se déroule le reste de la conversation. Si ça se trouve, il s’est barré.
Et quand je vois Quentin toujours assis à notre table, c’est tout sourire que je le rejoins.

- Excuses-moi, je ne tenais plus. Et de l’eau fraiche sur le visage, ça fait du bien. Il fait toujours aussi chaud dans cette ville ?
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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptyVen 5 Juil - 4:27



Au gré d'une promenade

Cannelle R. & Quentin W.Essayer de se détendre, sans faire trop de casse.

Je me mets à sourire lorsque nous parlons de Paris et de Lille, je ne connais pas énormément, mais il faut dire que j'ai déjà entendu parler de Lille, j'aimerais beaucoup visiter la France un de ces jours, on dit que c'est un très beau pays, mais bon avec mon boulot, ce n'est pas toujours facile, mais du coup, je me fais une promesse a moi-même d'aller visite Paris, mais aussi Lille et alors que nous parlons donc du Starbucks, je me mets à sourire lorsqu'elle me dit qu'elle n'y allait pas beaucoup et qu'il était dans un immense centre commercial à Lille, je me mets à hocher la tête. « Ah, ce n'est pas très loin alors de Paris … Si un jour je vais à Paris … je promets de passer à Lille. » j'avais envie de lui demander ce qu'il y avait à visiter autre que le Starbucks. Puis c'est alors que je décide de parler en français, je fais la grimace lorsqu'elle me demande si c'était tout ce que je savais dire, je me mets à réfléchir. « Non » une nouvelle fois en français. « J'adore Paris » avec un petit sourire. « Le française est sexy. » Je me suis trompé sur le « le », car c'était au féminin, mais je ne me suis pas rendu compte, la seule chose que je sais qui est correcte c'est française, je l'ai assez appris en cours pour le savoir.

J'essaie de tout faire pour la mettre à l'aise et je pense que ça marche petit à petit, la preuve j'ai les fais sourire et même rire légèrement, c'est déjà un bon point non ? En plus de ça, elle se confie sur le fait que si elle est venue c'est à cause de sa mère, ce qui n'est pas une bonne raison pour venir ici, je me doute qu'elle doit juste être dégoûter d'être ici. J'ai essayé de lui faire comprendre que nous n'étions pas si mauvais, qu'on peut être gentil, mais notre conversation a totalement dévié, j'ai pu le voir à son regard qu'elle adore les animaux et surtout le zoo, après tout, ça va être une futur stagiaire et je suis sur qu'on va régulièrement ce voir. Je me mets à sourire. « Oh, tu sais parfois le culot ça marche assez bien. La preuve. Je suis sûr que tu vas aimé la ville parce que tu vas aimé ton lieu de travail et qui sait … tu risques de faire comme nous après. » Bon je ne dis pas que demain elle va se mettre à marcher rapidement, parce que ça s'insinue en nous sans qu'on s'en rende compte. « Et je serais heureux de te voir dans ton élément. » il n'y a rien de péjoratif dans ma phrase, bien au contraire. C'est dingue, mais le fait d'avoir parler du zoo, ça l'a décontracté à fond et elle se sent largement plus à l'aise, c'est tellement plus agréable.

Alors que nous sommes installé à une table, je me mets à la regarder dans les yeux tout en l'écoutant et toujours avec le souriant, je crois que c'est une déformation professionnelle, on nous demande toujours de sourire, le pire ça été avant la sortie de la saison 1 de la série … Il fallait carrément qu'on joue le jeu, comme-ci nous étions pareil que nos personnages, que les relations étaient sincères, alors que ce n'est pas forcément le cas, je me souviens une fois … J'ai dû faire semblant d'aimer ma partenaire -qui joue ma femme à l'écran- on ne s'entendait, d'ailleurs ça c'est ressenti et pour la saison 2, il nous ont fait nous séparé,ce qui était mieux. C'est alors que nous savourant notre café, puis je me mets à la regarder. Je me mets à sourire alors que je lui tends un mouchoir pour qu'elle ressuie sa toute magnifique moustache. « Oh … je trouve que ça te va bien … mais tu es mieux sans quand même. » Dis-je en souriant, c'est aussi pour la taquiner, c'est une preuve que j'apprécie déjà une personne si je la taquine.

Ensuite nous parlons de mon métier, je me mets à lui dire des choses, c'est vrai que j'ai commencé ma carrière assez tôt … même si je n'ai pas décidé, mais ma mère oui, c'est a cause d'une de ces amies qui lui a dit que je serais parfait pour la publicité, puis très vite ça s'est acceléré, bon ma carrière à réellement décoller à l'âge de dix ans, lorsque j'ai eu le rôle pour la série familiale … mais suite à un conflit entre le producteur, mon agent et moi même, je n'ai pas prolongé la série et donc j'ai eu ma descente aux enfers. Je me mets à sourire. « Ah, pas si impressionnant … Enfin ça n'a pas toujours été facile. Je peux voir dans ton regard lorsque tu parles des animaux que tu les aimes … C'est adorable de voir ça dans les yeux d'une personne et je te souhaite de tout mon cœur que tu y parviennes. » C'est vrai que je ne la connais pas depuis longtemps, mais je trouve qu'elle mérite que du bien. « Et bah dis donc, j'ai entendu dire qu'il y avait une association qui recueille des animaux … Si tu as besoin, pourquoi pas te renseigner pour y aller … Bon généralement les animaux sont en bonne santé, mais on sait jamais. » Je sais que si on aime les animaux, les association font un bon boulot. Je suis rassuré de voir que la jeune fille était assez à l'aise en ma présence pour discuter, il y a vraiment un échange et c'est agréable.

Je eux d'ailleurs voir qu'elle a les joues rouges, elle devait sans doute être gênée de parler de sa vie, mais ça ne me dérange pas, d'ailleurs, j'aime bien. Je me mets à sourire. « Arrête, ça me plaît vraiment, ça me touche que tu te sentes si à l'aise en ma présence pour me raconter tout ça. J'adore t'inquiète pas. » En plus de cela, je prends réellement le temps de l'écoute, je ne me sens pas « obliger de le faire. » « Allez je t'en prie et ne me fait pas le coup d'aller uriner alors que tu t'enfuies hein. » Aussi dingue que ça puisse paraître, mais on m'a déjà fait le coup. Enfin je lui adresse un sourire pour essayer de lui faire comprendre que je plaisantais bien sûr. Buvant une gorgée de mon café, je prends mon mal en patience.

C'est alors qu'en attendant que la jeune femme revienne, je me fais accoster par deux jeune femmes qui me demandent un selfie … Je fais un grand sourire, partageant une photo, mais aussi un échange verbale, je souris et leur remercie, très vite, elles sont partie direction des toilettes, on peut dire que ça fait plaisir. Puis je me mets toujours à attendre, une petite voix à l'intérieur de ma tête me dit bizarrement que Cannelle est partie … Je fais la grimace attrapant alors mon gobelet, je me mets à boire une gorgée, attendant encore un peu, je prends mon mal en patience encore quelques minutes. Un moment plus tard, je ne serais pas dire combien de temps, je me mets à la voir réapparaître des toilettes, je suis un peu plus rassuré, j'avais réellement cru qu'elle m'avait fait une blague, mais non, mon regard dans le sien, je la vois revenir à notre table, buvant une autre gorgée de mon café caramel. « Oh … ça dépend a quel moment, aujourd'hui je trouve que ça va contrairement à il y a quelques semaines. » Dis-je en la regardant dans les yeux.


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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptySam 6 Juil - 17:56
Comment ne pas rire à l’accent de Quentin qui me parle en français. Mais j’apprécie. Il n’a sûrement pas conscience à quel point. Ça me fait un bien fou. Je ne relève pas ses erreurs, parce que je trouve que ça ne se fait pas quand on délire. Et puis je dois sûrement en faire plusieurs en anglais.

- Si un jour tu veux apprendre un peu plus de mots en français, n’hésites pas. Je t’aiderai !

C’est un peu étrange pour moi de me sentir aussi rapidement à l’aise avec un inconnu. Surtout un homme d’un âge certain. Finalement je crois que c’est même ça qui est plus facile pour moi. Les jeunes de mon âge, même si c’est que deux ans de plus, ne m’ont jamais intégrée et appréciée. Je suis trop en décalage pour eux. Tous leurs délires sur les jeux, les trucs de filles, les pamoisons devant les mecs, ça ne m’intéresse pas. Je n’ai jamais compris leur monde. Ils n’ont jamais compris le mien. Finalement c’est avec les personnes un peu plus âgées que je m’entends mieux. Et cette rencontre en est encore un exemple. Même si Quentin ne gardera sûrement pas contact, je suis contente de discuter avec une personne un petit peu. Une personne autre que cette famille qu’on m’a imposée et qui ne me correspond pas.

La conversation tourne facilement autour de New York, de son métier d’acteur, de mon futur stage. Je reste septique quant à aimer un jour la ville. Mais mon boulot, je n’en ai aucun doute. Je suis excitée comme une puce. J’ai tellement hâte de débuter. Et ça serait cool de croiser Quentin là-bas !

- Tu te rendras vite compte qu’au milieu des animaux, je suis beaucoup moins angoissée ! Désolée, d’avoir été un peu sèche tout à l’heure. La ville ce n’est pas mon élément de base, mais ici c’est pire qu’une ville. On n’a pas de ville de cette envergure en France, hormis Paris. Et je n’y allais que quelques jours, jamais je n’y ai vécu.

Je n’aurais pas survécu de toute façon. Déjà que je trouvais les lillois trop stressés, toujours pressés A Paris l’ambiance me dépassait. Entre les touristes sans gênes qui s’arrêtent et bloquent le passage, les parisiens qui te grilleraient sur place du regard s’ils avaient des lasers à la place des yeux, les commerçants peu avenants, je n’aimais pas Paris. Je n’y aimais que toutes les possibilités culturelles entre les expositions, les musées, les salles de spectacles. C’est la seule chose qui m’intéressait.
Et maintenant New York, c’est sûr que j’ai tout autant d’intérêts culturels à exploiter, mais côté rythme de vie et stress des gens, tours en béton ou acier et pollution, je crois qu’on peut multiplier par 1000 Paris.

Quentin est le premier homme que je ne vois pas courir à tout va. Bien sûr il m’a bousculé dans son entrain. Je crois que les gens adoptent naturellement le rythme des autres. Une sorte d’habitude doit s’installer. Mais lui a pris le temps de s’excuser et de me parler.
Ok il a un sourire à tomber ! Mais bon, je ne suis pas le genre de fille à rester en pamoison devant un mec. Et il a vaincu ma timidité en me contrariant par sa bousculade. Finalement je me suis adoucie en oubliant cette timidité. C’est étrange. Un peu comme avec Odeline. Quand je vous dis que c’est plus facile pour moi quand les personnes ont au moins 6 ans de plus que moi.

Alors qu’il se moque de mes moustaches de lait, ma marque de fabrique systématique quand je vois, je le laisse quelques minutes pour assouvir une envie pressante. Le café en est la cause. Mais je me demande si le fait de me détendre auprès de lui n’a agit pas aussi sur ma vessie.
Bref ! C’est dans une insouciance totale que je prends (enfin !) conscience de qui est Quentin. Evidemment que je connais l’acteur ! Je suis une fidèle de sa série et une inconditionnelle de Lola Green ! J’ai tout lu (on taira le nombre de fois) et tout vu. Comment je n’ai pas tilté plus tôt ?
Peut-être le costume, ou sa façon d’être naturelle loin de ces rôles. Peut-être aussi que pour une fois je ne me sens pas trop mal en présence d’une personne et que je n’avais pas envie de gâcher ça. Et je crois que c’est ce qui me décide à ne rien dire. J’ai trop peur qu’il change d’attitude ou se braque. Ça ne doit pas être facile tous les jours d’être reconnu partout.

Et puis il m’a dit tant de compliments ! Je prends comme ça vient. Un peu comme au contact des animaux.
Il m’a vite cernée en plus.
« Et bah dis donc, j'ai entendu dire qu'il y avait une association qui recueille des animaux … Si tu as besoin, pourquoi pas te renseigner pour y aller … Bon généralement les animaux sont en bonne santé, mais on ne sait jamais. »
C’est avec un grand sourire que je lui confirme :
- A Manhattan ? Oui j’y suis bénévole depuis quelques jours.

Et quand je me rends compte que je m’étale sur ma vie peu intéressante, je rougis et m’excuse. Lui ça lui plait.
« Arrête, ça me plaît vraiment, ça me touche que tu te sentes si à l'aise en ma présence pour me raconter tout ça. J'adore t'inquiète pas. »
Il en plaisante même quand je lui demande si je peux m’absenter pour pisser et qu’il ne se barre pas. En fait il me retourne le truc. A croire que c’est un habitué du phénomène. Et ça me dépasse complétement qu’on agisse ainsi.
[b ]« Allez je t'en prie et ne me fait pas le coup d'aller uriner alors que tu t'enfuies hein. » [/b]
Je n’ose même pas répondre tellement je trouve ça inconcevable. J’en ris et secoue la tête pour lui signifie que je ne compte pas me sauver, avant de me rendre aux toilettes.

Mais c’est là que ça se complique. La prise de conscience est violente. Il me faut un peu de temps pour reprendre le dessus. Quentin doit en avoir marre de m’attendre.

Décidée à ne pas lui dire tout de suite que je sais désormais qui il est, je retourne à ma place. Heureusement que j’ai toujours mon flacon de fleurs de Bach pour me calmer sur moi, sinon j’aurais surement été incapable de gérer la panique. Mais finalement ce n’est pas difficile de revenir vers lui avec un grand sourire. Il est si simple et naturel avec moi, que ça me met à l’aise de suite. Je m’excuse du temps que j’ai pris et parle météo. Oui ce n’est pas original, mais je n’ai trouvé que ça sur le coup.

« Oh … ça dépend a quel moment, aujourd'hui je trouve que ça va contrairement à il y a quelques semaines. »

Je rougis encore une fois qu’il me regarde aussi intensément dans les yeux. Mais j’apprécie. Je me sens adulte avec lui, considérée comme une personne équivalente à lui. Pas une gamine à qui on doit faire sentir son autorité, et que son intelligence, même si elle dépasse la tienne, n’a pas à prendre le dessus sur ton autorité parentale ou professorale. Quentin n’en a pas conscience. Mais pour moi ce regard n’a pas de prix. Et ça me conforte dans l’idée de profiter du moment sans me prendre la tête. Notamment à propos de sa célébrité.

- Et bah je suis contente de ne pas être là depuis plus de deux semaines. J’ai du mal avec autant de chaleur, moi. Faut que je m’habitue !

Je me mets à rire en pensant à un truc. Et encore une fois, me voilà à déballer ma vie et mes états d’âme sans intérêt.

- Le comble du comble. Je n’aime pas être là. Et cette chaleur associée à cette pollution ne m’aide pas. Je n’aime pas cette nouvelle maison. Et pourtant j’adore ma chambre. Elle est immense et il y a un coin lecture sous la fenêtre, comme ses maisons de San Francisco qu’on voit dans les séries. J’adore ! Mais en plus le mari friqué de ma mère est tellement riche que leur maison est un palace muni d’une piscine couverte et d’une piscine en extérieure chauffée, avec un jardin digne d’un parc ! Je ne sais pas si t’as déjà vu ce genre de maisons de la banlieue riche, mais je n’arrive pas à m’y faire. Papa n’affichait pas son argent comme ça. C’est trop ! Mais finalement la piscine et le parc, j’adore. Quand les mioches ne me font pas chier… Je crois que cette chaleur aurait déjà eu ma peau sinon !

Soudainement gênée d’en dire autant, j’attrape mon gobelet et le finit d’une traite. Je fixe Quentin.

- T’as un truc, non ? Pourquoi je te raconte tout ça ? Je dois te paraitre pathétique ! Pauvre petite fille riche… T’aurais pas tort, sauf qu’aller vivre sous les ponts me tentent bien aussi. A mon avis, ça serait bien plus fun que cette maison, niveau ambiance, sincérité et affection.

Je laisse échapper un long soupir avant de reprendre.

- Tu vis dans le quartier toi ?
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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptyLun 8 Juil - 20:58



Au gré d'une promenade

Cannelle R. & Quentin W.Essayer de se détendre, sans faire trop de casse.

Mon accent français devait être pathétique … Mais a ce qui paraît, les français adorent les accents … En même temps, c'est tout comme lorsque j'ai entendu Cannelle parlait, j'ai entendu directement son accent et je trouve que les gens qui parlent avec un accent sont … intéressant, ils viennent d'ailleurs, ils ont une histoire et une vie peut-être bien plus intéressantes qui le pense, tout comme la jeune femme en face de moi. Je l'entends rire après avoir dit quelques petites phrases en français, je ne le prends pas mal qu'elle se mette à rire, parce que je trouve qu'elle est largement mieux en riant, j'ai d'ailleurs moi aussi un sourire aux lèvres. « Hum … pourquoi pas, ça serait intéressant et au moins quand j'irais en France, je pourrais dire autre chose et dire 'Merci a Cannelle qui m'a aidé'. » Dis-je en souriant, je suis curieux dans la vie, j'aime apprendre et si c'est pour dire autre chose que quelques petites phrases, alors je ne suis pas contre, l'être humain a des capacités des plus surprenantes, alors autant les utilisés, je ne suis pas sûr de faire aucunes fautes, mais ce n'est pas grave.

J'essaie toujours de mettre à l'aise les gens, c'est sans doute mon point fort, parce que contrairement a certaines personnes, le fait de sortir avec un infirmier pas connu du monde du showbizz me fait prendre conscience que les gens sont simple et qu'on ne doit pas être « supérieur » a eux, parce que je trouve que le fait de jouer la comédie, ou chanter ou faire quelque chose où nous sommes vues par les gens, ne nous donne tout simplement pas le droit de se sentir supérieur, j'ai découvert dans la vie, qu'il y a des gens qui font mieux que moi, les infirmiers, les médecins, les vétérinaires, les soigneurs, les gens qui bossent dans les associations … C'est pour ça que j'essaie de garder la tête haute et aussi que je protège ma vie privée, je ne voudrais pas qu'on fasse chier mon homme, et aussi je ne voudrais pas que mon homosexualité soit révélé comme ça alors que je ne suis pas encore prêt, bien sûr que mon personnage dans la série est hétéro et je ne voudrais pas que les gens me haïssent, je sais comment ça va se passé, surtout les gens derrière un écran, ils ne vont pas se gêné pour me détruire, me rabaisser et comme avec mon homme on aime être discret, on se donne a fond.

Le fait que nous discutons, j'ai envie d'en savoir plus, même si j'avoue que le fait qu'elle se sente assez à l'aise pour s'ouvrir ça me fait du bien, d'ailleurs j'ai envie de lui donner mon numéro pour qu'elle sache que si elle a besoin de parler, je serais là, je sais qu'elle n'est pas très à l'aise à New York et peut-être qu'elle n'a pas encore énormément d'amis, alors peut-être qu'elle aura besoin d'une épaule sur qui elle peut se fier et je serais honorer de l'être. Notre conversation tourne autour de New York, mais aussi de sa future carrière, j'ai envie qu'elle voit aussi la beauté de NYC, je sais qu'on pourrait croire que la ville est pourrage, parce que les gens ne sont pas « sympa » ou même « grossiers », mais au de-là de ça, je sais qu'il fait bon de vivre à New York, on peut faire de belle rencontre, des rencontres surprenantes, bon je dis ça parce que j'ai toujours vécu à New York, enfin nous parlons aussi de son stage dans le zoo de la ville et je me mets à l'écouter, je peux voir qu'elle est réellement passionnée par les animaux, je hoche la tête positivement. « Oh, je n'en doute pas, je peux voir des yeux pétillés quand tu parles des animaux. Ce n'est pas grave, tu sais, je ne vais pas t'en vouloir, tu n'es pas la première et je pense que tu ne seras pas la dernière à être sèche. Et je te comprends, si je serais venu d'ailleurs, je pense que j'aurais réagit comme toi. » J'essaie et je suis compatissant, je me doute que ce n'est pas aussi facile tous les jours de vivre dans une ville comme New York quand on a l'habitude d'être dans une ville plus petite.

Je me souviens d'une avant-première à Paris et bizarrement … j'avais eu l'impression d'être à New York non pas parce que la ville est comme New York, mais les parisiens étaient aussi pressés, ils ne faisaient attention à rien, je me souviens d'être passés devant un café et personne ne m'a arrêter pour faire un selfie ou un autographe, je pense aussi qu'ils ont l'habitude de voir des célébrités, peut-être moins à Cannes, parce que là-bas chaque année il y a le festival de Cannes, mais Paris reste là ou généralement les conventions, les avants-premières des films américains se font, mais c'est toujours étrange, il y a qu'une fois où je me suis fais arrêter par un groupe qui m'ont demandés des photos et aussi un autographes, je suis quelqu'un facile d'approches alors je n'ai pas refusé, bien au contraire. Et puis hormis la population, il y a encore tellement de choses à faire New York, pleins de musée à visiter ou même alors des lieux mythiques qu'on voit partout dans les films.

Donc lorsque je l'ai bousculé, je trouvais ça tout a fait normal de m'arrêter de prendre le temps de m'excuser et de parler un peu avec elle et de lui payer un nouveau café, c'est toujours mieux que de crier sur la jeune fille qui a été agacé, surtout qu'elle n'était pas responsable et que j'étais le fautif. Et puis j'essaie de lui montrer le bon côté des New-yorkais, même si je suis sur que je ne serais pas le seul à lui prouver que la ville vaut le coup d’œil. Après avoir passé un mouchoir en papier pour qu'elle se ressuie la bouche, car elle avait de petites et belles moustache de lait, nous discutons aussi par rapport à l'association, d'ailleurs je dois y passer pour voir s'il n'y a pas un petit chien ou chat que je pourrais adopté, je ne supporte pas que les animaux soient sans famille et même si j'ai un emploi du temps de dingue, j'ai quand même mon homme qui pourra s'en occupé, c'est pour ça que je me dis qu'un chat ne serait pas si mal.

Je me mets à sourire, je hoche la tête lorsqu'elle me dit « Manhattan », oui c'était bien là-bas, et qu'elle m'avoue aussi vite qu'elle était déjà là-bas en tant que Bénévole. « Et bah alors peut-être qu'on se croisera là-bas, je pense aller adopté un chien ou un chat ... » Dis-je en souriant, qui sait peut-être que lorsque je vais aller à l'association, Cannelle y sera,cela me ferait très plaisir de la revoir et si ce n'est pas à l'association, de toute façon je pense la voir au Zoo.

Je suis un être humain, j'adore discuter avec les gens, apprendre un peu plus sur eux, même si nous venons de nous rencontrer. Je ne veux pas qu'elle pense que je suis quelqu'un qui s'en fou ou est blasé d'entendre les soucis d'une personne bien au contraire, j'avoue que je devrais aussi discuté, ou alors parler un peu de ma vie, mais le fait que je sois un acteur, que je tourne dans des films ou séries … Je ne suis pas sûr qu'elle ait envie de savoir ça, enfin elle peut voir sur le net. Enfin c'est alors qu'elle a envie d'aller aux toilettes, je lui dis alors pour plaisanté qu'il ne faut pas qu'elle me fasse le coup d'avoir envie d'aller au wc et disparaître en me faisant attendre, je dis ça, mais je pense qu'elle ne le ferait pas, je sais qu'elle est bien élevée.

Lorsque la jeune femme revient, je me sens réellement plus apaisé et tranquille, je n'avais réellement pas envie qu'elle me fausse compagnie, j'apprécie réellement sa présence, elle est tellement naturelle, je me dis que peut-être si je ne lui aurais pas dit que j'étais acteur, elle ne l'aurait sans doute pas su, mais ce n'est pas plus mal. C'est alors que nous parlons du temps qu'il fait, je me mets à sourire. « Oh...Effectivement, alors c'est une chance, t'inquiète on s'habitue vite au climat de New-York. » C'est alors qu'elle libère une nouvelle fois ses sentiments, je me mets à l'écoute en terminant mon café. Je suis triste pour elle, le fait qu'elle n'est pas envie d'être là, le fait qu'il fasse chaud et la pollution, mais aussi la nouvelle maison où elle vit, j'avais envie de me lever et de la prendre dans mes bras, je sais qu'un changement peut être brutal … Oh oui, le fait d'être dans la lumière et d'un coup dans l'ombre, j'ai eu la descente aux enfers, enfin ce n'est pas pareil que la situation de Cannelle, mais je comprends un peu ce qu'elle ressent. Je décide de poser ma main sur la sienne, mon regard dans le sien. « Franchement ? Je te comprends, c'est un changement sans doute brutal, quitter la ville où tu vivais, venir vivre dans une ville que tu ne connais pas enfin sauf si tu regardes les séries américaines, tu n'as plus de repère, je trouve que c'est déjà courageux de ta part de t'aventurer dans les rues de la villes alors que ça ne fait pas longtemps que tu es ici. » Sans mentir, je la trouve réellement courageuse, moi je pense qu'il m'aurait fallu plus de temps. « Et pour te répondre, je n'ai vu que des photos, moi je ne suis pas du genre à avoir ce genre de maison. » Dis-je en souriant, puis très vite, je retire ma main de la sienne, je ne veux pas qu'elle pense que je veux forcer le contact ou qu'elle pense autre chose.

Je plonge mon regard dans le sien tout en lui adressant un petit sourire. « Oh, je pense que tu sens que tu peux me faire confiance et du coup tu libère ce que tu ressens, ça me touche, j'aime bien quand les gens soient assez à l'aise avec moi pour discuter, dire ce qu'ils ressentent. Je ne te jugerais pas, ce n'est pas mon rôle de juger, je pense que tu comprendras dans tu seras majeur qu'on ne doit pas se juger entre nous, car les gens le font déjà pour nous. » Combien de fois j'ai été critiquer parce que j'avais des fringues ? Ou alors parce que j'avais dis quelque chose qui a été sorti de son contexte ? Non, je pense qu'il faut savoir se soutenir entre êtres humains avant que d'autres détruisent ce lien. « Je vis dans un appartement à Brooklyn, il est assez spacieux, mais il n'y a pas de jardin ni de piscine intérieur et extérieur. » Je me mets à rire. « Je te taquine, mais je me sens bien dans mon appartement. » On dit toujours que ce n'est pas l'espace que tu as chez toi qui fait de toi un homme bien, mais de ce que tu fais de ton temps libre pour les autres.


Codage par Magma.
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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptyVen 12 Juil - 23:15
C’est vraiment de bon cœur que je propose à Quentin de lui apprendre plus que quelques mots en français. Evidemment il devra montrer patte blanche avant que je ne lui accorde ma confiance, mais je suis toujours prête à aider. Un peu comme avec les animaux. Et qu’elle n’est pas ma surprise d’apprendre qu’il connait l’association où je prête main forte. Et tout en allant dans la conversation il m’apprend vouloir adopter un chat.

- Oh ! Il faut que tu passes alors. Il y en a plusieurs adoptables en ce moment. Ils sont très câlins. J’adorerai aussi en avoir un. J’espère qu’un jour j’aurai mon chez moi assez grand pour ça !

Je ne sais pas expliquer comment je suis passée de la colère et l’énervement à une confiance et aisance à discuter. Ce mec doit avoir un magnétisme magique. En même temps, j’ai cette petite voix qui me dit que je le connais et que c’est un homme de confiance. Allez savoir d’où ça sort !
D’autant que parler des animaux me rend tout de suite prolixe à me confier. Et on en vient à parler de la vie newyorkaise où je ne trouve pas mes marques. Je m’excuse tout de même d’avoir été aussi peu avenante avec lui. Je sais que je suis parfois agressive ces derniers temps. Mais un inconnu qui s’excuse et me paye un café, très bon au demeurant, ne méritait pas mes foudres. Surtout que — allez savoir pourquoi ? — je lui fais un étalage de ma vie sans intérêt. A croire que j’avais vraiment besoin de parler. Moi qui suis une solitaire née, me voilà à livrer à un inconnu mes angoisses. Un peu comme avec Odeline, sauf que c’est une fille c’est plus facile, non ? Je crois que cette sensation de déjà vu me met en confiance innée avec lui. Est-ce un mal ? D’où vient cette étrange perception ?

Et bien, ce sentiment de « je le connais » m’explose à la tronche quand je fais un passage aux toilettes. Passage qui devient limite un séjour, vu qu’il me faut reprendre mes esprits. J’hésite à informer Quentin que je sais désormais qui il est. J’hésite parce que j’ai peur que ça change son comportement avec moi. J’hésite parce que j’aime beaucoup l’acteur, et je suis une fan inconditionnelle de Lola Green et de son rôle d’Aon dans l’adaptation cinématographique. L’idée de passer pour une groupie, ne me plait pas du tout, non plus. Je n’ai jamais été de ce genre-là.
Finalement je me décide à garder ça sous silence tant qu’il en l’évoque pas. En plus, qui me dit qu’il gardera contact. Je pourrais lui demander un selfie ou un autographe, sauf que ce sont des choses qui n’ont aucune importance pour moi, ou presque. Un autographe sur mon livre, ça me plairait bien. Quelques paillettes dans les yeux supplémentaires ne me feraient pas de mal pour supporter le retour à la maison. Mais je suis trop gênée pour osée. Et je ne veux vraiment pas gâcher ce moment. On parle comme si on était des potes, malgré l’écart d’âge, malgré sa notoriété face à ma petite vie bourgeoise et rangée sans importance. Le plus précieux pour moi c’est ça, cette conversation, ce regard sur moi, ce sourire bienveillant. S’il y a un souvenir important, il est là. Alors je vais me taire pour le moment. On verra bien où la conversation nous mène.

De retour de mon séjour XXL aux toilettes, nous reprenons la conversation au sujet de la ville, son climat, son ambiance. Et c’est presque comme si cette prise de conscience quelques minutes plus tôt n’avait pas eu lieu. Me revoilà à lui livrer ma vie sans importance. Cette barraque démesurée qui me met mal à l’aise. Quelque part au fond de moi, sachant qui est Quentin désormais, j’ai l’apriori qu’il ne va pas comprendre. Qu’il gagne certainement très bien sa vie pour peut-être s’être payé ce genre de domaine.
Mais non ! c’est avec respect et tendresse que je ne le qiutte pas du regard. Un grand sourire revient sur mon visage. Quentin trouve les mots justes pour exprimer mes difficultés à m’adapter ici. C’est tellement loin de la vie idyllique dressée dans la majorité des séries. Il trouve que je suis courageuse ! incroyable. Je me sens tellement loin de ça. En même temps, ce n’est pas du courage d’être là. Je n’avais juste pas le choix. La fugue c’était mal barrée. Je suis débrouillarde, mais pas au milieu des gens. Et j’ai un tel don pour me mettre dans les embrouilles qu’à coup sûr on aurait retrouvé mon corps assassiné, violé, dépeucé (que sais-je encore)… Bref, suivre ma mère était la seule option sécuritaire que j’avais. Et en même temps j’étais dans un tel état émotionnel, que j’ai vécu ces derniers mois comme dans un cauchemar. Vous savez le genre de rêve où tu regardes les scènes à travers un brouillard qui t’empêche de réfléchir, t’exprimer, te faire comprendre… Bref, aujourd’hui je refais surface, mais dans cet endroit surpeuplé, bruyant et hyperactif, je suis perdue.

Sa main sur la mienne me fait instantanément rougir. Je ne prends pas mal ce geste. J’y vois de la tendresse bien intentionné. Juste que personne n’a ce genre de geste avec moi. Encore moins un acteur que j’apprécie beaucoup. Et puis ses paroles sont un vrai soulagement. Je le connais « en vrai » depuis même pas une heure et il comprend ce que je ressens. Bien mieux que ma mère. Bon elle ne me connait pas depuis beaucoup plus, mais elle a cette façon de croire qu’elle sait tout mieux que moi…
Bref Quentin a une compassion et empathie qui n’est pas donné à tout le monde. Et ça me fait du bien. En plus il n’est pas insistant ou malaisant. Sa main retourne vite sur la table.

Pourtant je me sens confuse de tant me livrer à un inconnu.

- Tu as raison. Les gens jugent tout ce qu’ils voient, sans vraiment chercher à connaître la personne. C’est bien pour ça que j’ai tant de mal à m’intégrer en société. Les animaux sont bien plus simples.

Il m’apprend habiter Brooklyn. Je suis sincèrement surprise qu’il me livre une telle information. Ça me conforte sur ma décision de me taire s’il n’évoque pas sa série ou ses films nominément. Je suis touchée de sa confiance. D’accord ce district est immense, mais quand même !

- En fait, je pense que l’âge ne donne pas toujours l’art d’etre raisonné. Tous les adultes autour de moi jugent tout le monde à l’apparence ou aux rumeurs, décident ce que je ressens sans vraiment prendre le temps de me connaitre. Je n’ai pas hâte d’être majeure pour ça ! La majorité m’apportera juste le droit de décider enfin de moi-même où vivre et quoi faire de ma vie.  

Evidemment ça ne sera pas simple. Ça ne se fera peut-être pas dès mes 18 ans. Mais je ne rechignerais pas à la tâche. Quitte à bosser jour et nuit, à plusieurs postes pour ne dépendre financièrement que de moi. Je ne veux pas épuiser l’argent hérité de mon père. Je veux que ça me serve à m’installer le jour où je serais stable. Je dois d’abord passer ce diplôme. C’est le seul vrai objectif que j’ai pu choisir. Et il me tient à cœur.
Mais je me livre, je me plains, je parle de ma vie. J’aimerai bien aussi que Quentin me parle un peu lui

- Finalement ton job tu ne l’as pas choisi, si t’es tombé dedans petit comme Obelix, non ?  

OK ! La référence ne doit peut-être pas lui parler. Les américains connaissent Astérix ? Aucune idée ! Je souris et complète rapidement mes propos pour ne pas paraitre totalement déphasée.

- Je veux dire, t’as l’air d’aimer ton boulot, mais en te faisant jouer à 3 ans tes parents ont un peu décidé pour toi non ?

Le nœud de mon mal-être ! autant je crois que j’aurai pardonné à mon père. Et finalement c’est un peu ça, car tout ce que j’ai subit en prépa il n’y est pour rien. Autant je ne pardonnerai jamais à ma mère de m’avoir trainé ici, autant que de m’avoir abandonné et débarqué l’air de rien au bout de quatorze ans d’absence.
Et sentant que ce sujet va encore me mettre à mal, je bifurque l’air de rien sur un sujet beaucoup plus fun.

- Si tu es en appartement, il te faut un chat peu habitué à sortir. Il y en a quelques-uns à l’association. Si tu veux, préviens l’asso que tu passes pour que j’essaie d’être là. Je saurais t’aider à bien installer la boule de poils que tu choisiras.

Oui, je suis un peu extrême. Quentin m’évoque une possible adoption. J’acte en prochaine adoption avérée. Pas de demi-mesure quand il s’agit du bien être d’un animal. Et je n’ai aucun doute que ce jeune homme gentil comme tout avec moi aura toutes les qualités d’un bons adoptants.


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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptyMar 16 Juil - 16:20



Au gré d'une promenade

Cannelle R. & Quentin W.Essayer de se détendre, sans faire trop de casse.

Je me mets à sourire, je suis ravis d'être tombé sur Cannelle, elle est une personne adorable et très sympathique, c'est vrai qu'elle m'a fait m'arrêter sur le coup, car elle m'avait un peu agresser verbalement, mais je ne lui en veux pas, c'est vrai que dans cette ville on doit toujours se dépêcher et finalement … J'apprécie déjà ce petit bout de femme, très agréable. C'est donc tout simplement que je lui avais payé un café et aussi que nous avons commencé à discuter, là nous parlons de l'association, elle la connaissait déjà et elle faisait déjà partie des bénévole, je me mets à sourire tout en l'écoutant me parler des chats. « Oh … alors je vais venir pour en adopter un, ce qui est bien, c'est qu'il ne sera jamais seul longtemps. » C'est une évidence même, car même si je suis prit sur les tournages de six heures voir sept heures du matin jusqu'à vingt deux heures, l'élu de mon cœur sera quand même là pour s'en occuper et puis un chat est plus autonome qu'un chien et ça me ferait mal de laisser un chien toute une journée -Même si mon chéri peu s'en occupé, il va quand même passé plus de huit heures tout seul- donc ma préférence pour un chat est quand même dans mes choix. « Qui sait, peut-être que tu auras une grande maison plus tard et que tu pourras accueillir plein d'animaux. » Franchement, je ne sais pas combien gagne un soigneur animalier, mais parfois la vie nous impose des chose qu'on ne se rend pas compte.

J'aime la simplicité, c'est vrai que lorsqu'on m'approche en me parlant de mon job, ça me fait plaisir de savoir que les gens aiment ma façon d'interpréter et de jouer, mais un peu moins quand les gens veulent savoir ma vie privée, on dit souvent que les journalistes sont les fous-merdes des célébrités, mais parfois les fans sont pires, c'est pour ça que je ne mets pas toujours les barrières et le fait qu'actuellement Cannelle ne semble pas me reconnaître, ça me fait bizarre, mais en même temps, je ne sais pas si elle percute, un jour qui je suis, j'espère qu'elle va restée comme ça, en face de moi, elle est naturelle et elle n'est pas intrusive dans ma vie privée et c'est ce que j'apprécie chez les gens, avoir une conversion simple, parlant de nos vies sans entrée a fond dans les détails, dire ce qu'on aime... C'est comme ça que je vois la vie, discutons, profitons, car on ne sait pas de quoi est fait demain. Cela dit, j'essaie de la convaincre que New-York et les New-yorkais n'ont pas que des mauvais côtés bien au contraire. D'ailleurs, doit-on avouer que c'est quand même grâce à New-York qu'on vient de se rencontrer ? Enfin très rapidement, je suis surpris, mais en même temps touché qu'elle se laisse aller à des confidences, c'est tellement touchant et agréable.

C'est seulement une fois qu'elle est partie au toilette, je lui avoue de ne pas faire « semblant » et de prendre la poudre d'escampette … Les gens peuvent pensées parfois qu'on me fait jamais le coup, mais ça m'est déjà arrivé, mais c'est surtout qu'en fait, la fille a crue que j'étais intéresser par elle et que j'avais envie de sortir avec elle, mais ce n'était pas le cas, j'avais besoin de parler, de voir autre chose dans ma vie, de penser à autre chose, je ne pensais pas à mal et je pensais que la fille pouvait être une amie … mais ce n'est pas le cas, elle, elle s'attendait à sortir avec la célébrité, mais ce n'était pas du tout le cas, c'est quand elle a compris qu'il ne se passerait rien qu'elle s'est enfuie comme une lâche et avec un simple texto qui m'annonce qu'elle n'a pas envie de me revoir, que je ne suis pas « intéressant » d'après ses dires. Ouais, enfin elle voulait sans doute juste une belle histoire d'amour, mais je suis déjà en couple, sauf que je reste discret. Du coup, le fait que Cannelle dure aussi longtemps aux toilettes me fait revenir ce souvenir si désagréable, est-ce qu'elle s'est aussi enfuie ? Passant ma main dans ma poche, je regarde mon téléphone, j'essaie de rester le plus patient. J'ignore ce qui ce passe et peut-être qu'il a beaucoup de monde dans les toilettes et qu'elle doit attendre son tour … Ce qui ne serait pas étonnant, mais tout de même. J'ignore ce qui c'est passé, mais je suis rassuré lorsque je vois de nouveau la belle jeune fille revenir vers moi, une boule à l'estomac qui disparaît, non elle n'était pas comme cette femme, Cannelle est sans doute plus mature et la conversation est plus agréable.

Je comprends qu'elle ne se sente pas à l'aise dans la maison de sa famille, surtout quand on n'est pas habitué, j'ai toujours eu la vie simple, mes parents y sont aussi pour beaucoup et le fait qu'à l'adolescence j'ai eu des soucis « d'ado » la drogue et l'alcool, j'ai même failli y passé, m'aide à prendre conscience que le plus important dans la vie ce n'est pas la maison dans laquelle tu vis, ce n'est pas l'apparence de la joie que tu dégages, mais ce que tu es, ce que tu as à l'intérieur, je sais aussi que si je n'avais pas eu mon infirmier, mon homme … tout ça aurait sans doute pris des mesures plus énorme, c'est grâce a lui que j'ai pris conscience que j'avais déjà beaucoup autour de moi, je n'avais pas besoin d'une piscine xxl extérieur et intérieur, bien sûr que je rêverais d'avoir une maison, mais pour le moment l'appartement n'est pas dérangeant, surtout qu'on essaie toujours d'être le plus discret possible, jusqu'à ce que je vais devoir faire publiquement mon coming-out, mais je ne me sens pas encore obliger et mon homme insiste pour qu'on garde notre relation secrète. Mon regard toujours posé sur ceux de Cannelle, je me mets à continuer de l'écouter, de lui sourire et aussi de lui répondre et je lui répond parce que je l'ai vraiment écouter et que j'ai envie de dire ce que je pense. La vie à New York peut être dérangeante, difficile, mais si on lui laisse une chance, une place, on fini par se dire que c'est une très belle ville qui nous donnes des opportunités, quand je dis le rêve américain, je le pense, ici on peut tout faire, tout est a porté de main et c'est ça qui change des autres villes. On peut rencontré beaucoup de monde influent et en un seul instant … On se retrouve à être le premier rôle d'une grande série qui dure depuis quatre ans maintenant.

Alors que j'ai posé ma main sur la sienne comme pour lui montrer que je la comprends et aussi que je suis attentionné, comme l'est sans doute un grand-frère qui veille sur sa petite sœur. J'essaie toujours de mettre à l'aise les gens, de discuter et de les aidé du mieux que je peux, si je n'aurais pas été acteur -Et quand à l'âge de dix-sept ans ma carrière c'est arrêté- j'ai voulu prendre des cours de psychologie, sans doute parce que j'aime et ça m'intéresse la psychologie des êtres humains et aussi parce que je suis très empathique, j'essaie toujours de faire en sorte que les gens se sente bien en ma présence, parfois j'y arrive … bon il n'y a pas que des réussites, je ne suis qu'un être humain après tout. Ma main sur la sienne et quelques paroles j'essaie de lui prouver que je suis là si elle avait besoin, je me dis même que je pourrais lui donner mon numéro de téléphone, comme-ça si elle a besoin, elle peut me contacter. Une fois terminée ma phrase, je retire ma main et je lui adresse une nouvelle fois un petit sourire lorsqu'elle me répond. « Je ne peux pas te contre-dire, je trouve aussi que les gens ont maintenant se besoin et ce devoir de juger tout sans comprendre et ça peut être réellement agaçant. » Surtout sur les réseaux sociaux, je ne suis que sur insta … et j'ai déjà eu quelques commentaires pas très agréables, j'ai du les supprimés et aussi essayer de passer au dessus, c'est toujours blessant de se faire insulter, ou rabaisser par les gens, ou juste pour une photo ou tu t'éclates et que les gens te prennent en photo en cachette, tout de suite pour certains : C'est tu es une mauvaise personne, tu te moques … alors que ce n'est pas le cas.

Je n'ai pas peur de lui dire où j'habite, je pourrais lui dire que c'est un appartement … Assez spacieux, mais en même temps largement plus petit que son Manoir où elle habite, mais c'est toujours agréable. Une nouvelle fois, je suis très surpris par son intelligence, sa vision du monde, malheureusement, elle n'a pas été élevé dans un bon monde, ce n'est pas super, parce qu'elle a raison dans le fond, le fait d'avoir la majorité va pouvoir l'aider à faire ce qu'elle veut sans avoir sa mère sur le dos, parce que dans le fond ,j'avais réellement l'impression que c'était de sa mère qu'elle parlait. « Je compatis, ce n'est pas toujours facile, tu sais, le fait d'être un personnage public, on doit être conforme a ce que les gens attendent de nous, ce n'est pas facile, parfois on est touché, blessé par les propos et on doit rien montré … Pour éviter que les gens en rajoute ou alors invente totalement une histoire fausse sur nos émotions. En tout cas, je trouve que le fait qu'on te force à ressentir des choses est superficiel, tu devrais être libre de dire, de ressentir ce que tu veux, au moment où tu le désires. » Pour ça, j'ai eu de la chance mes parents n'ont jamais été dans cette optique là, ils m'ont poussés à faire de belles choses comme être acteur et pouvoir donner aux plus démunis, participer à des journées caritatives, je n'hésite jamais à mettre la main aux portefeuilles s'il le faut.

J'ai envie de me lever et de la prendre dans mes bras, la pauvre, elle est un adolescente et on lui demande encore beaucoup, je n'ai pas envie qu'elle pense que la vie se résume à ça, parce que non, la vie est belle et il faut savoir en profiter, je pense que c'est aussi pour ça qu'elle aime être au contact des animaux … Ils ne jugent pas, ils sont tendres, doux et amical, ils ne te forcent pas à ressentir des choses que tu n'as pas envie, en gros, les animaux, c'est la vie. Je lui avoue alors que j'ai commencé ma carrière depuis que j'ai trois mois, c'est dingue, mais c'est la vérité, j'ai commencé par des petites publicités, ce qui m'a fait grandir aussi dans ce monde, il faut toujours se donner à cent pour cent, parce que rien n'est acquis. « Exactement, bon c'est surtout une amie de ma mère, elle faisait passé des casting, elle a vue ma bouille et elle lui a dit que j'avais mes chances, alors du coup, ma mère m'a fait passé le casting pour la publicité. Mais ma carrière à décoller à mes dix ans. » Ce saop familiale, malheureusement le fait que je n'ai pas eu d'augmentation -Car j'étais poussé par mon agent- j'ai décidé de ne pas prolonger mon contrat deux ans de plus et ça été ma descente aux enfers, je n'en parle pas beaucoup, parce que je n'ai pas trop envie que tout se sait. « Effectivement, ils ont décidés pour moi, mais ensuite, vers l'âge de dix ans, j'avais envie d'être acteur … c'est moi qui ait décidé de passer les casting, c'était mon choix, je pense que mes parents m'ont aidés à prendre conscience que j'adore jouer la comédie. » Je me mets à sourire.

Puis je me mets à sourire lorsqu'elle me parle du chat, je hoche la tête, je sors alors mon téléphone. « On va faire mieux … Est-ce que tu veux bien que je te donne mon numéros et tu me donnes le tiens, comme ça quand je passerais à l'association, je serais que tu seras là parce que je t'aurais demandé avant directement. » Dis-je en souriant, je suis du genre à être direct, je déverrouille, puis je vais dans mes contact, j'attends avant de faire quoi que ce soit, une nouvelle fois, je veux qu'elle soit d'accord et ne pas faire comme sa mère est la forcé à prendre contact, surtout si elle n'a pas envie.


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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptyVen 19 Juil - 14:02
Je crois que ma promenade au cœur de New York prend une tournure vraiment inattendue, mais aussi inespérée. Bien que cette rencontre ait commencée par une bousculade et une contrariété, je me retrouve face à une personne vraiment agréable, aimable et qui me porte intérêt. Et en ce moment quand on s’intéresse à moi ce n’est jamais pour me faire plaisir. Quentin, lui, il ne cherche pas son intérêt, il ne me prend pas de haut, en me considère pas comme une gamine. Bien au contraire, nous parlons de beaucoup de choses qui me tiennent à cœur et il est aussi enthousiaste que moi. J’apprécie vraiment qu’il ait une vision des gens assez proche de la mienne, malgré qu’il soit bien plus âgé, et donc expérimenté des relations et interactions sociales. Ça me fait vraiment du bien. Un peu comme ma rencontre avec Odeline. D’ailleurs c’est bien étrange cette coïncidence. Quentin connait l’association et compte venir y adopter un chat. Rien ne peut me rendre plus heureuse que de savoir une petite boule de poils adoptée par une belle personne.

Le hic dans ce tableau — Oui parce que forcément il y en a un — c’est que j’ai mis un temps fou pour identifier ce gars qui me disait quelque chose. Et je me sens mal de lui cacher que je sais qui il est, maintenant. Mais j’ai peur de passer pour une débile, autant que de gâcher ce lien sympathique. Et puis il me parle spontanément de sa carrière et réponds à mes interrogations. Ma mère a choisi pour moi de devoir continuer ma vie de mineure dans ce pays. J’ai du mal à intégrer que pour Quentin, le fait que ses parents l’ont plongé dans la comédie si jeune, lui ait apporté du positif. Je sens bien que son histoire n’est pas aussi idyllique qu’il me le dit. J’ai souvenir de quelques interrogations médiatiques sur son absence un certain temps de la vie cinématographique. Mais je ne prête tellement pas attention aux ragots et aux histoires personnelles des célébrités que je suis bien incapable de me rappeler ce qu’il en est. Ce que je vois, c’est que Quentin semble heureux aujourd’hui, dans sa vie et dans son métier. Ça c’est le principal, non ?

- C’est chouette que ce choix de tes parents t’aient permis de savoir quoi faire de ta vie. Ce n’est pas toujours le cas. Même parfois tout le contraire.

Je ne veux pas m’étendre plus. J’en ai déjà bien assez dit. Quentin va finir par me prendre pour une pleureuse ou chouineuse qui se plaint tout le temps. J’avoue que j’ai du mal à voir les bons côtés de cette nouvelle vie. Le seul aspect vraiment positif, c’est cette école où je vais apprendre le métier de soigneur animalier.
Et finalement c’est le sujet des animaux qui m’ouvre une perspective inenvisageable à mon sens : avoir le numéro de téléphone de Quentin Walsh ! Moi qui aie un nombre de contacts qui se compte sur les doigts d’une main, voilà que j’ai dans mes connaissances, amicales qui plus est, un acteur célèbre que j’adore et qui est super sympa.
Ma proposition de lui donner mon numéro pour qu’il me fasse signe le jour où il va à l’asso n’avait vraiment pas d’intention cachée. Je rougis encore une fois. Mais j’évite de laisser la panique m’envahir en pensant à ce minou qui va vite trouver un foyer chaleureux.

- Heu… D’accord.

Je lui dicte mon numéro avec le sourire. J’attends qu’il m’envoie un sms et l’enregistre à mon tour dans mes contacts.

- Voilà, c’est enregistré. N’hésite pas à me faire signe quand tu vas au zoo ou à l’association. Sincèrement je n’ai pas beaucoup de personnes sympas dans mon entourage, alors je serais vraiment ravie de te revoir.

Ce n’est pas une plainte. Juste une réalité. Le milieu avocat mondain de mes parents ne me plait vraiment et je ne garde aucun contact avec les filles à papa que mon beau père m’encourage à côtoyer. Tant pis si mes contacts positifs sont bien plus âgés que moi, au moins ils sont vrais et sincères. Ça n’a pas de prix à mes yeux.

Je souris avec tendresse et enthousiasme à Quentin.

- Et la prochaine fois, c’est moi qui paye le café ! Mais tu ne le renverses plus, d’accord ?

Je ris. Pas que ma petite remarque soit d’un humour transcendant. Juste que je suis vraiment ravie de cette rencontre. Au-delà de la star et tout son côté clinquant pour les médias et certains publics amateurs, de l’acteur doué, des personnages qu’il joue et que j’apprécie, de sa participation à l’adaptation de mon livre préféré, il y a un homme que je découvre et qui me plait. Une belle personne qui j’espère reprendra vraiment contact avec moi.


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>>>>>>> Cannelle Lou vous parle en #9900ff - normal = anglais - italique = français <<<<<<<
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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptySam 20 Juil - 11:39



Au gré d'une promenade

Cannelle R. & Quentin W.Essayer de se détendre, sans faire trop de casse.

Quand je dis que New-York est une ville qui réserve de belles et mauvaises aussi surprises … Ce n'est pas un mensonge, bien au contraire. J'aurais pu bien sûr faire comme tout le monde, bousculé la jeune femme et l'entendre crier, mais ne pas y prêter attention, c'est vrai que je devais aller chercher un cadeau juste pour faire plaisir à mon homme, mais parfois prendre le temps, s'arrêter, s'excuser, discuter et payer un café, ça fait du bien et au final, je suis bien content de l'avoir fait, parce qu'il faut dire que j'ai fais une rencontre intéressante, Cannelle, cette jeune femme française qui a légèrement le mal du pays, je peux la comprendre, mais si on laisse une chance à cette ville, je suis sûr qu'elle peut trouver plaisir. Je crois que si je suis aussi devenu quelqu'un d'humain, c'est aussi grâce a mon entourage et aussi à Ethan, il m'aide à garder la tête sur les épaules, il a un pouvoir sur moi, c'est une évidence. Donc grâce a lui, je suis connecté au monde, et prendre plaisir à discuter avec Cannelle, c'est une chose, j'adore apprendre à la connaître, j'adore discuter avec elle et aussi savoir que nous partageons un point en commun avec les animaux, même si moi, je ne serais pas être soigneur animalier, mais j'adore chouchouter les animaux. J'ai entendu et vue une publicité avec un jeune homme … Clayton … j'crois, c'est un tennisman qui a fait la publicité pour l'association, je suis passé plusieurs fois sans me décider, en même temps, je ne peux pas adopter un animal sans l'accord d'Ethan, nous formons qu'un, donc on prend les décisions ensemble.

Enfin, le fait qu'elle soit revenu vers moi après avoir passé un long moment au toilette, j'ai envie de me dire qu'elle a sans doute du faire la grosse commission, mais je suis bien élevé et je ne vais pas lui poser la question. Nous discutons simplement, comme le ferait des amis et c'est agréable, j'ose lui dire que le choix de carrière au départ était bien sûr fait par ma mère, mais à l'âge de dix ans, j'aurais pu dire non, mais j'ai continué, j'adore mon métier, j'adore incarner un personnage qui n'est pas comme moi, qui est un « héro » si on peut dire cela … Même si c'est vrai que tout n'a pas été si rose dans ma vie, surtout à partir de dix-sept ans jusqu'à mes vingt ans, mais je me dis que tout ça est arrivé pour une bonne chose, ma rencontre avec Ethan … C'est aussi pour ça que je ne regrette pas, le fait d'être tomber dans la drogue et dans l'alcool... Non, je m'en sers pour ne pas replonger. Je hoche la tête lorsqu'elle me dit que c'était chouette que le choix de mes parents m'ont permis de savoir ce que je veux faire. « Oui, je me doute que le choix des parents ne nous rend pas aussi heureux, mais je me dis que parfois, ça prend du temps avant qu'on comprenne que le choix était sans doute un des meilleurs. Après, je parle pour moi bien sûr, parce que c'est vrai que mes parents m'ont aidé dans ma carrière, mais qui sait, un jour on comprend le choix et on se dit que c'était sans doute l'une des meilleures choses. » Dis-je en plongeant mon regard dans le sien, je termine alors mon café en même temps.

Je ne peux pas dire que tous les choix de nos parents sont les bons, ce n'est pas vrai, la preuve, mes parents ont acceptés mon homosexualité, et je comprends que pour certains … ce n'était pas aussi facile à vivre, parfois les parents peuvent renier leur enfants … Je ne comprendrais jamais ce choix et peut-être que je devrais faire mon coming-out et aider les association LGBT, trouver le courage, mais pour le moment, je n'ai pas envie d'avoir tous les merdias autour de moi -Oui Merdia … je parle de ces gens qui se font du frics sous le dos des gens- Ce que j'apprécie chez Cannelle, c'est son naturel avec moi, qu'elle se sente si à l'aise pour me parler ouvertement, ça me fait du bien.

Le fait qu'on s'échange nos numéros de téléphones et normal dans une amitié, enfin je ne considère pas Cannelle comme une groupie ou une fanatique, bien au contraire, d'ailleurs j'ai même l'impression qu'elle ignore que je suis si célèbre, peut-être qu'elle est du genre à ne pas aimer regarder la télévision, -série ou film- peut-être qu'elle est du genre à libre un bouquin et là je crois qu'elle aurait des points en commun avec Ethan, quand il a du temps libre, quand on s'engueule … La plupart du temps il s'enferme dans sa bulle et lit un livre. L'échange de numéro est entrain de se faire lorsqu'elle me dicte son numéro, après l'avoir enregistrer, j me mets à lui envoyer un message. « Hum, je t'enverrais alors un petit message pour te prévenir. Je serais aussi ravis de te revoir. Oh, alors je suis ravi de faire partie de ton entourage, tu verras, je ne mords pas, même quand je suis fatigué. » Je me mets à rire, j'ai envie qu'elle voit qu'il y a des gens bien autour d'elle.

Puis je me mets à rire lorsque je l'entends me dire que la prochaine fois c'était elle qui payerais le café, mais il y avait une contrepartie … Il ne fallait plus que je renverse de café, je fais semblant de réfléchir … Genre quelques secondes, puis avec un grand sourire je lui répond, mon regard dans le sien. « J'accepte alors ta demande et … je fais la promesse de ne plus renverser de café … Du moins, je vais essayé … Le tiens … je ferais très attention. » Dis-je en souriant, je pense que notre rencontre va être dans nos mémoire encore longtemps, après tout, c'est comme ça que nous créons des souvenirs mémorables. Ce qui est sûr, je suis ravis de rencontrer Cannelle, cette jeune femme qui a un état d'esprit pour son âge qui change, qui est agréable, combien de fois j'ai rencontré des filles de son âges qui sont … hystériques … Je ne dis pas que je n'aime pas, ça fait partie du jeu, la contre-partie de mon métier, mais j'aime aussi la sincérité, la normalité des personnes que je rencontre, c'est aussi pour ça que Cannelle a marqué autant de point vis-à-vis de moi, j'espère juste que RNY ne va pas imaginer des choses.


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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptyMar 23 Juil - 23:44
En me levant ce matin, on m'aurait dit qu'aujourd'hui je verrai un aspect positif de la grande pomme, je n'y aurai pas cru du tout. En vérité, j'ai même encore du mal à y croire. Rencontrer une star à NY est sûrement presque banal pour les newyorkais, voire les américains. Pour moi, c'est vraiment un autre monde. Et prendre un café et discuter comme des potes, c'est presque surréaliste. Et pourtant c'est bien ce qui m'arrive avec Quentin Walsh.
D'accord j'ai mis du temps pour percuter l'identité de mon compagnon de café. Ce n'est même pas venu de moi-même. À croire que cette ville anesthésie mon cerveau de génie. Si ça pouvait être vrai…
Bref, c'est compliqué d'avouer que t'es tellement en angoisse dans cette ville surdimensionnée et en contrariété d'être ici contre ta volonté que t'as mis presque 1h pour identifier ton interlocuteur, que je me tais. Il y a surtout cette facilité à parler avec lui de mes raisons de ne pas aimer cette ville que je ne veux pas interrompre. J'ai beau avoir un QI hors norme, j'ai un gros problème d'adaptation sociale. Parler avec les gens, non seulement ça me fait chier la plupart du temps, mais je ne suis pas douée. À vrai dire, je commence à me demander si je ne suis pas juste dans le mauvais âge. J'ai toujours 1 à 2 ans de décalage avec mes camarades de classe et j'étais considérée comme une gamine. Pourtant ici j'ai rencontré Odeline, Quentin maintenant. Ils sont bien plus âgés que moi. Le dialogue, même si je ne suis pas à l'aise au début, est bien plus facile que ce que j'ai pu vivre auparavant.

Avec Quentin, on évoque tellement de sujets que ça pourrait donner le tournis. Et pourtant c'est tout le contraire. Ces propos me rassurent, m'apaisent. Je me dis que si lui a survécu dans cette ville avec son histoire, peut-être que j'en suis capable. Cette pensée est un pas de géant. Comme j'avais franchi un gouffre entre le petit déjeuner de ce matin et cet instant au Starbucks. C'est vraiment surréaliste et pourtant je me sens bien.
Quentin est simple, spontané, très chaleureux sans être malaisant. Il inspire la confiance et m'écoute véritablement. C'est très loin d'être donné à tout le monde.

Notre conversation arrive à son terme. Ne pas abuser des bonnes choses permet aussi de les savourer et dans garder le côté précieux et unique. Mais c'est difficile pour moi de me dire que j'ai passé un bon moment en bonne compagnie, avec une discussion franche et sincère qui m'a vraiment fait du bien. Je n'ai pas envie de perdre ça.
Oh je n'en suis pas à boire les paroles de Quentin comme si c'était un dieu. Je peux comprendre sa vision à propos de ses parents qui l'ont plongé tôt dans la comédie. Mais je ne crois vraiment pas que je positiverais l'abandon de ma mère et son récent débarquement en terrain conquis pour me traîner à des milliers de kilomètres de la tombe de mon père. Deux histoires, deux mondes, deux ressentis différents. Tout ce qui me motive aujourd'hui se résume à travailler le plus possible au cœur des animaux pour leur bien-être et m'éloigner le plus rapidement de cette nouvelle famille dont je ne me sens pas faire partie et dont je ne veux pas. Être indépendante, décider par moi-même, quitte à vivre sous les ponts, c'est ça qui me lève chaque matin depuis que j'ai mis le pied sur le sol américain.

Finalement ce sont encore et toujours les animaux qui m'apportent le graal. Quentin songe à adopter un chat. Je lui propose de me prévenir pour l'aider à choisir, un jour où je pourrais être présente à l'association.
Aucune intention de groupie. Je peux très bien imaginer les délires des 2 filles des toilettes si elles avaient obtenu ce numéro. Ma proposition est d'abord de l'aider, une façon de le remercier pour cette écoute d'aujourd'hui, mais aussi de lui rendre service parce que Quentin est une belle personne.
Et je suis stupéfaite qu'il me propose son numéro. Je ne m'y attendais pas. Je reste un peu muette, acquiesçant tout de même. Et surtout j'ai le sourire, car j'interprète cette proposition comme une preuve qu'il ressent une vraie affection pour moi à l'image de ce que j'éprouve en ce moment. Le côté star, célébrité, clinquant du monde du cinéma n'a pas sa place ici. Et c'est très bien ainsi.

« Hum, je t'enverrais alors un petit message pour te prévenir. Je serais aussi ravis de te revoir. Oh, alors je suis ravi de faire partie de ton entourage, tu verras, je ne mords pas, même quand je suis fatigué. »

J'en ris avec lui avant de le défier de ne plus renverser mes boissons. Ça l'amuse et j'obtiens une promesse complètement farfelue. Mais j'adore l'idée.

« J'accepte alors ta demande et … je fais la promesse de ne plus renverser de café … Du moins, je vais essayé … Le tiens … je ferais très attention. »

J'en ris de plus belle.

- Comme tu t'en es rendu compte. Je ne mords pas non plus, même si je grogne, voire j'aboie fort si on renverse ma boisson ! Moi aussi je suis heureuse de cette rencontre. C'est très inattendu pour moi. Je serai ravie qu'on rediscute comme ça un jour prochain avec ou sans café. J'adore les jus de fruit et le lait. Si la chaleur continue à grimper, je t'offrirai un smoothie ou un milkshake.

Comme tu t'en es rendu compte. Je ne mords pas non plus, même si je grogne, voire j'aboie fort si on renverse ma boisson ! Moi aussi je suis heureuse de cette rencontre. C'est très inattendu pour moi. Je serai ravie qu'on rediscute comme ça un jour prochain avec ou sans café. J'adore les jus de fruit et le lait. Si la chaleur continue à grimper, je t'offrirai un smoothie ou un milkshake.

Pas que je me passe de café, mais les fruits et le lait sont vraiment mon alimentation de base. Et heureusement sinon je pense que la nutritionniste imposée par ma mère pour reprendre mes kilos m'en ferait voir de toutes les couleurs.

C'est étrange ce sentiment de ne pas vouloir partir. Une grande première pour moi au sein de cette grande ville effrayante à mes yeux. Ça doit être ça la sensation d'avoir trouvé un ami fiable. Pourtant j'ai bien conscience qu'on n'est pas du tout dans les mêmes âges et qu'on 1 sûrement pas la même vie. Pourtant la simplicité et la générosité de Quentin, me font l'apprécier bien au-delà d'une rencontre sans lendemain.

Je me lève et accroche mon sac à mon épaule.

- Je commence au zoo dans 2 semaines, j'espère que je t'y verrais en juillet. Ça serait chouette ! Et n'hésite pas à me faire un message sur tes envies ou contraintes pour une adoption. Ça permettra de trouver le petit être le plus adapté à ta vie. Parce qu'il y a du choix, malheureusement, mais il est aussi hors de question qu'on se loupe et qu'il soit malheureux.


Ça aussi ça arrive régulièrement. Les gens ne sont pas toujours honnêtes, avec nous, comme avec eux même sur leur capacité à gérer et élever un animal chez eux. Mais j'ai confiance. Et si Ode connaît aussi Quentin, je pense qu'il y a de bonnes chances qu'on trouve un doux foyer à une boule de poils. Et rien que cette idée va emplir ma journée de joie.

Sans prévenir, ni me rendre compte que j'abuse un peu en entrant dans sa sphère intime, je lui claque une bise sur la joue.

- Merci pour le café et la discussion. C'était plus que chouette. Tu vas peut-être réussir à me faire changer d'idée que New-York et son rythme effréné.
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Au gré d'une promenade [Cannelle & Quentin] EmptyLun 12 Aoû - 12:22



Au gré d'une promenade

Cannelle R. & Quentin W.Essayer de se détendre, sans faire trop de casse.

Qui aurait cru qu'aller acheter un cadeau pour l'élu de mon cœur serait … annulé par une rencontre, une belle rencontre, même si c'est vrai que Cannelle n'avait pas été sympa, en même temps, elle a eu raison de m'engueuler … enfin pour que je m'arrête, j'ai tellement été habituer à vivre très rapidement, que du coup j'en oublie que c'est des êtres humains que nous bousculons dans la vie de tous les jours, aujourd'hui, maintenant je ferais plus attention et je m'excuserais, comme quoi tout arrive dans la vie. Ce qui m'a fait du bien c'est que j'avais l'impression que Cannelle ne me reconnaissait pas et ce n'était pas une mauvaise chose, parce que la plupart des gens qui me reconnaissent me parle beaucoup de la série ou aussi de mes futurs projets, sauf qu'en fait, je suis en congé, que je retourne bien sur les plateaux pour tourner la dernière saison de la série, c'est dommage, parce que j'adorais mon personnage, mais c'est comme ça, je vais sans doute avoir d'autre projets bientôt, mais pour le moment, je profite de la vie, c'est le plus important.

Je comprends aisément le fait qu'elle n'aime pas cette ville, mais si on lui laisse le temps, je trouve que New York peu lui apporter tellement de choses, après, je ne vais pas mentir, il faut aussi parfois faire abstraction des mauvaises choses. Cela dit, Cannelle a l'air d'être jeune et déjà qu'elle n'avait pas envie d'être ici, est une des choses qui fait qu'elle ne voit pas la beauté de la ville et de belles rencontres qu'elle peut faire avec le temps. Je ne peux pas lui en vouloir après tout … Qui aurait envie de rester dans une ville alors qu'on est ici à contre cœur ? C'est normal et donc je ne la juge pas.

J'aime la proximité avec les gens et pas forcément que ceux qui m'aiment, je suis déjà tomber sur un groupe de personne -Juste à cause d'un épisode où mon personnage à laisser son collègue seul pour une histoire de sexe et il s'est foutu en l'air- ils m'ont insultés, critiqué … Parfois les gens ne se rendent plus compte que c'est mon personnage …. Mon rôle que ce n'est pas moi … Enfin cela m'a au début beaucoup blessé, mais à la suite et le soutien de l'acteur qui s'est suicidé dans la série, nous avons dû mettre les choses au clair. Enfin en présence de Cannelle, c'est réellement l'inverse, le dialogue, l'écoute et les conseils c'est une belle relation qui commencent, en tout cas, pour moi. C'est vrai que nous avons tous les deux, deux vies totalement différents, je n'en veux pas à ma mère de m'avoir plongé dès mon plus jeune âge dans la comédie, les casting, non parce que finalement, j'aime ça et je prends réellement du plaisir, bien sûr que j'ai eu ma descente aux enfers, bien sûr que l'alcool et la drogue ont failli me tuer, mais j'en prends ma part de responsabilité et grâce à Ethan, je me sens chanceux et je savoure la vie d'aujourd'hui comme un précieux diamant qui m'est donné.

Cela me rassure lorsqu'elle me dit qu'elle pourrait être l'association lorsque j'irai pour adopter, je lui donne alors mon numéro sans gêne, parce que de toute façon cela ne sert à rien, j'ai apprécié ces moments en sa compagnie, alors si je peux la croiser de nouveau cela ne me dérangerait pas. Je lui donne mon numéro, tout en souriant, on pourrait croire que c'est un coup de buzz ou autre, mais non, c'est Quentin l'être humain simple qui donne son numéro à Cannelle, parce que je l'apprécie pour ce qu'elle est, j'ai hâte de pouvoir la voir au milieu des animaux, je n'ai pas oublié qu'elle va faire un stage au zoo de la ville et je passerais certainement la voir un de ces jours pour lui faire une surprise.

Puis très vite, je lui fais une promesse … De ne plus renverser son café … Surtout le sien, j'ai envie qu'elle voit que même si elle ne m'a pas reconnu -ou alors qu'elle ne me l'est pas dit- il n'y avait rien de grave et que je ne vis pas pour ma célébrité, mais surtout pour être moi-même. Je souris et je ris avec elle lorsqu'elle me répond. Plongent une dernière fois mon regard dans le sien. « Alors ça … Je pense l'avoir remarqué que tu aboies fort, mais cela dit, tu as eu raison, car comme ça nous avons pu nous rencontrer, discuté et aussi te payer un café. J'adore les smoothie et les milk-shake, donc je serais ravis pour la prochaine fois. » Dis-je en souriant, c'est vrai que les températures n'épargnent pas du tout New York pour le moment, mais ça va, je trouve que c'est encore respirable.

Sincèrement, je crois que c'est la première fois pour moi, où je n'ai pas envie de partir, je veux continuer de discuter avec la jeune femme et pourtant … Je sais que je vais devoir la délivrer de ma présence, elle devait sans doute faire quelques trucs et puis, je n'ai pas oublié d'acheter le cadeau d'Ethan, juste pour lui faire plaisir, enfin je me mets à sourire lorsqu'elle se lève et qu'elle pose la lanière de son sac à son épaule. Je me lève moi aussi. JE hoche la tête positivement, lorsqu'elle me donne la date de son début de stage, puis aussi qu'il ne faut pas que j'hésite à lui envoyer un message pour l'adoption. « Je prends note de tout ça et je promet de t'envoyer un message, parce que je veux te voir dans le milieu que tu adores. J'avoue que ça serait triste que je te rate, mais je te tiendrais au courant bien avant mon passage. » Je me doute que l'association doit être surchargé avec les crétins qui prennent des animaux et les abandonnes rapidement, je trouve ça tellement dommage et stupide de faire cela.

Très vite, je la vois s'approcher de moi et me fait la bise, je ne le prends pas mal bien au contraire, cela fait du bien de voir qu'elle est cent pour cent naturelle avec moi. Je souris conquis par la fin de sa phrase. « Alors si je parviens à te faire changer d'idée … Je pense que ça sera une très bonne chose. Cela dit, je dois t'avouer que je te remercie pour ta présence et ta conversation qui a été très sympathique. » Dis-je en souriant, je m'approche d'elle et lui fais moi aussi à mon tour la bise, sans doute pour lui faire comprendre que je compte la revoir.


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