Devant le musée

Susan + Arthuro

Oops ... se faire remarquer ... ou pas.

Dure journée … Il y a quelques jours j'ai appris que Gaby avait revue son ex petit ami Caleb … Je ne dis pas, je n'avais rien de négatif sur lui, hormis le fait qu'il sorte avec ma sœur, mais le pire … C'était que bien plus tard, j'ai appris alors que j'avais terminé une vente, l'autre trottoir d'en face, des flics et j'ai très vite reconnu Caleb, je me suis sévèrement engueuler avec ma sœur, elle savait le risque qu'elle prenait en étant avec lui, surtout qu'il pouvait nous faire tomber à n'importe quel moment. C'est pour ça, moins il savait que c'était une affaire de famille et mieux c'était, mais elle a décidée de lui donner une chance de s'expliquer, d'ailleurs je crois qu'il faut aussi qu'elle me donne une explication.

Enfin agacé, c'est alors que je m'approche de mon lieu de rendez-vous, je monte les marches, parce qu'il ne faut pas non plus que je sois trop sur l'avenue, j'attends bien sagement, c'est alors que je vois mon client s'approcher alors en toute discrétion, je me mets à prendre l'argent et à lui donner ce qu'il veut, je mets l'argent toujours -je pense- en discrétion, puis je trace mon chemin, seulement, à quelques mètres de là … Je peux voir une belle blonde. Je ne sais pas ce qu'elle a vue, ou ce qu'elle a cru voir … Dans tous les cas, il faut que je m'assure que de une, ce n'est pas une fliquette et de deux, savoir ce qu'elle a vue. « Hey charmante demoiselle … Vous allez bien ? » Oui, j'y fais franco, après tout … Qui je suis, si j'ose rendre peur devant une personne, j'ai quand même fait beaucoup de vols et j'ai fais aussi de la prison.

Devant le musée

Susan + Arthuro

Oops ... se faire remarquer ... ou pas.

Une bonne visite au musée, voilà quelque chose que Susan aurait volontiers fait avec sa sœur du Texas. Elle était passionnée d’art, de peinture, sculpture et tout ce qui pouvait s’y rattacher. Il y’a quelques jours, la petite sœur de l’écrivain fêtait ses 18 ans. Encore une petite pleine de vie, traversant son adolescence dans le calme le plus plat qui soit. Pas rebelle pour un sou, serviable auprès de ceux et celles qui l’entourent, et une bonne petite bosseuse. Il lui arrivait aussi d’écrire des petites histoires de temps en temps qu’elle faisait lire à sa sœur Susan, même si elle ne rêvait pas non plus d’en faire son métier. La jeunette avait plutôt des projets d’architectures, décoration d’intérieur, hésitant aussi entre tout ce qui était en rapport avec la sociologie.



Oui, et malgré tout ça, Susan visitait ce musée toute seule aujourd’hui. Malheureusement elle n’avait pas put revenir au Texas pour fêter les 18 ans de sa sœur, mais ! En échange, elle lui avait envoyé une montagne de livres, des chocolats une lettre remplie d’amour. Bon, ce n’était peut-être pas équivalent à sa présence, mais c’était déjà ça. Susan sortait du Musée et passait dans la ruelle prête à appeler un taxi, quand elle s’aperçut que quelque chose avait disparu de son poignet. Oui, un bracelet de plusieurs années, vieux, abimé, mais avec une valeur sentimentale assez forte, puisque c’était sa sœur favorite qui le lui avait offert il y’avait maintenant trois ou quatre années.



Un peu paniquée, son premier réflexe fut de regarder le sol, revenant sur ses pas, quand elle aperçu une scène bien étrange. Deux hommes qui marchaient l’un vers l’autre, échangeait quelque chose en main sans même se dire un mot, et continuait leur chemin par deux directions différentes… Sur le coup, l’écrivain arrêta sa marche et fronça les sourcils. C’était… bizarre. Voire même suspicieux. Vous savez, c’était le genre de truc que vous aviez un peu l’habitude de voir dans les films, avec des types qui pour certaines raisons, devaient rester discret pour une transaction ou autre chose du genre. Mais quand l’un d’eux lui fit un sourire et lui adressa la parole, la blonde tressaillis. « Hey charmante demoiselle … Vous allez bien ? » Automatiquement, Susan recula de quelques pas, les épaules retroussées. Non, cet homme lui inspirait tout sauf confiance. Elle baissa les yeux pour répondre :



-          Oui… Oui. Pardon, je cherche juste quelque chose.


Le gars était… Bizarre. On pouvait clairement sentir qu’il n’était pas un enfant de cœur dès la première vue. Et pour le coup, la jeune femme était mal à l’aise. Elle s’approcha du mur, le longeant pour chercher son bracelet quelque part au sol…

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Susan + Arthuro

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J'ai appris avec le temps de me méfier de tout ceux qui sont dans les parages, je sais, je pense que je suis devenu très... parano, mais je sais que je ne peux pas me fier aux apparences des gens, comme cette belle blonde … Elle a l'air tellement innocente, mais qui sait … Peut-être qu'elle m'a suivie … Enfin, non, j'aurais déjà remarquée une femme comme elle, je suis sûr que je m'en fais pour rien, mais je dois me rassurer et savoir ce qu'elle a vue.

Oui, elle m'a aussi bien vue … Que mon client et si je veux pas avoir de soucis, c'est important de protéger mon investisseur … Le meilleur d'ailleurs, je me mets à plonger mon regard dans celui de la belle blonde, le fait qu'elle s'est arrêter, était sans doute une chose bien étrange, peut-être qu'elle ne faisait que passé, mais qu'est-ce que je peux en savoir … J'ignore qui elle est … Et j'ignore que c'est un écrivain reconnu … Bon il faut dire que là ou je viens, ce n'est pas quelque chose que je peux faire, je n'ai pas le temps d'aller au cinéma, ni de lire un bouquin, mon cerveau est toujours en action pour rechercher justement de l'action.

Je me suis alors approché d'elle et alors que je lui parle, je peux la voir reculé d'un pas … Elle avait peur ? Bon, ça c'est un point non négligeable … Oui, si elle serait avec les flics, elle serait restée droite et aurait croisée mon regard, elle n'aurait pas reculée, je sais maintenant que c'est une personne comme moi, maintenant reste à savoir ce qu'elle a vue … Est-ce qu'elle sait ce que j'ai vendu ? Est-ce que je vais pouvoir manipuler son esprit ? Enfin alors que je lui souris, lorsqu'elle me dit qu'elle cherche quelque chose. « Oh … Je peux vous aidez à rechercher ce quelque chose ? » J'essaie d'être « gentil », bon il faut dire que mon expression du visage fermée n'aide sans doute pas, mais si je veux savoir ce qu'elle a vue, il faut que je sois un parfait petit inconnu qui aide une personne. Je la vois longé le mur. « Vous savez, je ne vais pas vous manger?Enfin je ne le ferais pas dans une rue bondée de monde. » La réaction de la jeune femme me fait réellement pensée qu'elle a peur de moi, elle a sans doute peur que je la vole, viole ou tue ? Qui sait ? Si on en croit la police qui m'a arrêté, je suis un meurtrier.

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Susan + Arthuro

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«  Oh … Je peux vous aidez à rechercher ce quelque chose ? » Susan tenta d’abord d’ignorer sa question. Mais, et si la situation empirait ? S’il s’énervait, l’insultait, et devenait violent ? Ah non, elle ne voulait pas prendre ce risque. Alors elle fit non de la tête, évitant de le regarder dans les yeux et faisant mine de se concentrer sur ce qu’elle cherchait. « Vous savez, je ne vais pas vous manger? Enfin je ne le ferais pas dans une rue bondée de monde. » Oui eh bien c’était justement ce qui gênait la blonde, il n’y avait pas vraiment grand monde qui passait dans cette ruelle, un peu loin de l’entrée du musée et peut-être pas assez éclairée pour les bourges de Manhattan pour y passer.


-          Restez loin de moi s’il vous plait.


Voilà c’était dit. Il pouvait le prendre comme il le souhaitait ! Et elle espérait trouver ce fichu bracelet rapidement pour pouvoir s’en aller en courant ! 
Même si c’était mal parti, elle avait beau regarder le sol, rien de spécial n’attirait son attention. Elle jetait quand même des regards furtifs sur le type, espérant qu’il ne l’approche pas. Son air était bien trop sombre, à coup sûr c’était un gangster ou un truc du genre.

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Susan + Arthuro

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Je sens et je vois bien que la jeune femme était apeuré … Elle n'avait peut-être pas tort de se méfier de moi, mais quand même … je n'ai jamais tué quelqu'un, même si mon casier dis le contraire, ce n'était pas moi, je suis innocent -Le pire, c'est la vérité- Alors que j'ai voulu être serviable avec elle, je lui ai demandé si elle voulait de l'aide pour retrouver ce qu'elle cherche, d'ailleurs si je savais ce qu'elle veut retrouver, je pourrais vraiment l'aider, une paire d'oeils en plus ça ne peut pas faire de mal. Je me mets à la regarder un peu surpris lorsqu'elle me répond. « Oh … Je … je vous fais peur ? » Là, j'avoue que je suis assez surpris, je pensais pas que je pouvais faire peur.

Pour essayer de détendre l'atmosphère, je reste assez loin d'elle, si je veux qu'elle se calme un peu, je dois tout faire pour qu'elle n'ait pas trop peur, puis je me mets à regarder au sol … Si elle avait perdu quelque chose, je pense pouvoir l'aider à le retrouver, je me mets à donc à surveiller sur le sol tout en marchant discrètement, assez loin d'elle, pour qu'elle voit que je ne veux que l'aider à retrouver son objet. Puis a quelques pas de là, je vois un truc par terre, j'ignore ce que sait, mais je ne m'y approche pas. « Il y a quelque chose là-bas sur le sol … a quelques mètres de vous. » Dis-je en collant mon dos contre le mur.

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Susan + Arthuro

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« Oh … Je … je vous fais peur ? » Hm, voyons voir, un type dans une ruelle pas trop fréquentée qui venait de faire une sorte de transaction bizarre avec un autre type à pas l’air commode non plus, elle était seule et sans défense, pas grand monde dans les environs, à la merci de toutes ses volontés… Moui, après étude, en effet, il lui faisait un peu peur. Et le plus stressant était le fait qu’elle n’arrivait pas à trouver ce foutu bracelet. En fait, elle était limite prête à partir en courant sans et puis tant pis !


« Il y a quelque chose là-bas sur le sol … a quelques mètres de vous. » Susan posa les yeux sur le mystérieux homme, et regarda l’endroit qu’il montrait. Un soulagement l’envahit alors qu’elle courrait doucement et se pencha pour récupérer son bracelet. Ouf. Elle l’enfila à son poignet et reposa un œil discret sur ce type.


-          Merci.


Il n’était pas non plus obligé de l’aider, mais il l’avait fait. C’était sympa. Bon. Maintenant il fallait revenir sur ses pas, c’est-à-dire, passer à côté de lui pour s’en aller. Là c’était un peu autre chose. Ou alors, elle pouvait toujours faire le grand tour. … Et peut-être était-elle juste tout simplement parano, que ce gars n’avait rien à se reprocher et qu’elle n’était donc pour le coup, pas très polie avec lui. Oui, c’était aussi plausible.


-          Excusez-moi, au départ je… Vous ai pris pour un… Type pas trop fréquentable.


Ah, elle n’avait peut-être pas utilisé le bon mot !


-          Enfin non, c’était pas ce que je voulais dire, j’ai juste cru que… Enfin… Bref.



Comment passer pour une jolie gourde en quelques secondes !

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Susan + Arthuro

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Je n'en veux pas à la demoiselle d'avoir peur de moi, après tout un type qui s'approche d'un autre, fait du troc bon surtout une vente illégale, puis qui s'approche … J'ai toujours l'impression que le fait que je vienne du Mexique fait que les gens ont tendance à avoir peur, d'accord, j'ai été élevé durant huit ans dans un cartel, mais quand même, je ne suis pas devenu ce genre de monstre, je n'ai jamais tué et encore moins frapper quelqu'un -Bon ça … cela reste réellement à prouver, quand je suis bourré ou sous l'effet de la drogue, ça peut arriver- Je me mets alors à la recherche tout en laissant une distance de sécurité a la belle blonde, j'avoue que je fais en sorte qu'elle n'est pas encore plus peur, j'essaie d'installer un climat de confiance, mes sœurs m'ont toujours dis qu'avec ma gueule d'ange, je peux faire succomber n'importe qui et j'ai l'impression qu'elles disent surtout ça pour me rassurer.

Alors qu'un peu plus loin de la jeune femme, je peux voir quelque chose sur le sol, je décide alors de prendre une bonne inspiration et je lui dis que je vois quelque chose, c'est alors qu'elle se déplace, puis se penche pour ramasser, très vite, elle met le bracelet autour de son poignet, ce qui était sur, c'est que c'était bien l'objet qu'elle recherche, je me mets à sourire tout en posant mon regard dans le sien. « De rien, on m'a toujours dis d'aider mon prochain. » Et je dois bien avouer que c'est ce que je fais en vendant ma drogue, j'aide ceux qui ont besoin de se détendre. Bon d'accord, ce n'est pas vraiment comme cela qu'elle m'avait dit de faire, mais c'est ce que je fais de mieux, merci à mon cher oncle.

Puis alors qu'elle se met à me regarder et me parler, je me mets à sourire, je l'entends s'excuser. « Oh … ce n'est pas grave, enfin je ne peux pas vous en vouloir, une belle fille comme vous dans les rues de New York, qui aurait pas eu peur ? Je ne vous en veux pas, je vous assure. » Et puis surtout que dans le fond, elle a raison, je ne suis pas fréquentable, si elle savait que je vendais de la drogue, que j'avais fait de la prison, je pense qu'elle se serait déjà enfuie depuis longtemps, elle n'aurait même pas chercher son bracelet. « Vous avez, j'ai été habitué au faux jugement des gens depuis que je suis venu ici. » Oh oui, ce n'est pas facile d'être mexicain et de vivre à New York, d'ailleurs, c'est de la faute de mon oncle si j'avais fait de la vente de drogue ma principale activité, ensuite les vols … j'avoue que c'est juste pour me mettre la pression et taquiner un peu les flics.

Devant le musée

Susan + Arthuro

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« De rien, on m'a toujours dis d'aider mon prochain. » Hm… Jouait-il ici le bon samaritain pour se faire bien voir ? Susan se permettait un peu d’en douter, et d’ailleurs, en douter lui donnait ce petit sentiment de culpabilité. « Oh … ce n'est pas grave, enfin je ne peux pas vous en vouloir, une belle fille comme vous dans les rues de New York, qui n’aurait pas eu peur ? Je ne vous en veux pas, je vous assure. » C’était flatteur. La blonde en sourit et en rougit même un peu. Elle reposa les yeux sur son bracelet en le tripotant, bien heureuse de l’avoir retrouvé. « Vous avez, j'ai été habitué au faux jugement des gens depuis que je suis venu ici. » De quoi ? Le racisme ? Il semblait avoir une petite origine latine, voire mexicaine.


-          De quelle origine êtes-vous ? Mexicaine ? Moi je viens du Texas.


Bon, le texas, et précisément sa campagne, ce n’était pas ce qui était le plus propice au concept de l’ouverture d’esprit. Là-bas c’était très blanc et très conservateur, et ça n’avait pas forcément une bonne image des étrangers. On pouvait même clairement dire qu’il y’avait comme une ambiance raciste pour la plupart. Les noirs étaient vus comme des gangsters, les latinos comme des vendeurs de drogues, et les asiatiques n’avaient tout simplement rien à faire ici.


-          Je m’appelle Susan.

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Susan + Arthuro

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J'essaie d'être quelqu'un de bien … Enfin si c'est possible, je dois bien avouer que le fait de vendre de la drogue, de cambrioler et de voler … n'est sans doute pas dans la case des gens gentils, mais bon, moi aussi j'ai le droit d'être heureux et de me faire des amis, c'est pour ça que je décide alors d'aider la jeune, elle avait l'air de tenir réellement à son bracelet et donc si je peux lui montrer que je ne suis pas si mauvais que ça, peut-être qu'elle aurait moins peur … Ou alors, elle sait que j'ai été reconnu coupable de meurtre et c'est peut-être pour ça qu'elle s'inquiète ? Qui sait, de nos jours de toute façon on est jamais libre.

Je me mets à la regarder dans les yeux lorsqu'elle me demande de quelle origine je suis, mais elle enchaîne ensuite en me disant mexicaine … Je souris légèrement. « Exactement Madame, je suis bien mexicain, vous comprendrez que je suis un habitué des préjugés. Outch … Le Texas, pas de chance. » J'ai déjà entendu des chose sur le Texas, on dit qu'ici … Le racisme en vers les mexicains est terrible, mais là-bas … ça serait pire, je ne sais pas, je n'y ai jamais mis les pieds.

J'ai l'impression que la jeune femme se sent un peu plus à l'aise, car elle se présente, je souris légèrement. « Enchanté Susan, je m'appelle Arthuro. » Est-ce qu'il faut réellement que je dise mon Nom de famille ? Enfin non, car comme la jolie blonde en face de moi, elle n'a pas non plus donné son nom, donc je décide de le garder pour moi, il est sans doute inutile de lui donner, parce que déjà qu'elle a eu peur, mais peut-être que ça serait pire si je lui donne.

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Susan + Arthuro

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« Exactement Madame, je suis bien mexicain, vous comprendrez que je suis un habitué des préjugés. Outch … Le Texas, pas de chance. » Aoutch. Peut-être qu’elle n’aurait pas dut dire ça. Vu la tête qu’il était en train de faire, cet homme devait être conscient de tout ce qui se disait sur les étrangers, notamment sur les noirs et les mexicains. Et pour le coup, la jeune blonde culpabilisait un peu. Elle avait été élevée dans ce style d’ambiance, où vous deviez rester seulement entre blancs, aller à l’église le dimanche, et où tout ce qui était bronzé n’était pas américain. Et il ne fallait même pas essayer d’emmener un étranger ou une étrangère en mariage à la maison !


Bon, Susan était grande, elle avait fini par faire la part des choses et était très loin d’être raciste. Au contraire, son côté écrivain lui avait montré plusieurs façons de voir dans ce monde, dans les différentes cultures et ethnies, et qu’est-ce que c’était beau de voir tant de personnes si différentes pourtant rester ensemble. « Enchanté Susan, je m'appelle Arthuro. » L’autrice sourit doucement et hocha la tête.


-          N’ayez pas un mauvais regard sur le Texas… Ce sont de bonnes personnes, il y’a beaucoup de fermes, des campagnes et un superbe lien avec les animaux. Je ne dis pas que nous y sommes parfaits, mais… Je crois qu’il faut laisser le temps au temps.


C’est sûr qu’un mexicain s’y sentirait très vite mal… Et elle ne pouvait pas lui en vouloir de voir ce coin comme un endroit dégoutant et raciste non plus…


-          Depuis quand êtes-vous arrivés à Los Santos ?


Oui, parce que si ce n’était pas le cas, pour Susan, un étranger ne pouvait pas naitre aux Etats-Unis. C’était automatiquement un migrant ou quelque chose du genre.


-          C’est la première fois que je parle à un Mexicain. Je connais quelques mots espagnols, comme hola… me llamo Susan… tengo hambre, gracias. Je ne sais pas si mon accent est bon haha.


Elle en rougit légèrement de peur d’avoir dit quelque chose de travers.

Devant le musée

Susan + Arthuro

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Je n'ai pas honte de mon origine, de mon parcours et de ma vie, aujourd'hui, c'est vrai qu'en venant à New York, ma vie n'était pas aussi difficile, dans le cartel ou j'ai grandi, je peux vous dire que tout le monde avait peur, surtout quand on disait le nom de Sanchez, enfin bon pas vraiment Sanchez, mais le nom du cartel, je peux vous dire que les gens vous laissez tranquille directement. J'ai entendu des bruits comme quoi au Texas, les gens sont un peu … coincé, mais en même temps, je pense que n'importe où vous allez il y a des défauts, je me dis que si la jeune femme n'a pas prit la fuite maintenant, je pense qu'elle n'est pas comme les autres, enfin, après je peux me tromper.

Je ne peux pas dire que je reconnais la jeune femme, enfin je ne suis pas du genre à lire un bouquin, peut-être que mes sœurs si … Moi ma vie est à l'extérieur, j'ai toujours aimé être dehors, enfin surtout depuis que je suis sorti de prison, rester enfermé, ce n'était pas tout tranquille, bien au contraire. Je me mets à sourire et je l'écoute me dire qu'il ne faut pas que j'ai un mauvais regard sur le Texas. « Je vous rassure, je ne suis pas du genre à critiquer, je ne dis que ce que j'ai entendu, comme par exemple que les gens sont un peu … méfiant des gens de couleurs. » Cela je l'ai su, car j'avais en cellule un homme qui a vécu deux ans au Texas, mais il avait subi tellement de pression qu'il a préféré prendre la fuite, cela dit, je ne juge pas, comme je dis, aucune civilisation est parfaite et encore moins aux Mexique.

Je me mets à sourire lorsqu'elle me demande depuis combien de temps je suis arrivé. « J'avais huit ans quand je suis arrivé ici. » Je me mets en pause, je n'aime pas raconté ça, parce qu'il faut aussi que j'explique que mes parents ont été tués que nous avons été prit par notre oncle, mes sœurs et moi, mais ce dernier ne voyait que l'argent, puis aussi le fait qu'ils peuvent faire le sale boulot, on n'a pas été spécialement à l'école avec lui, il avait trop honte de nous -Alors que lui aussi été mexicain-

Je me mets à sourire lorsque je l'entends me parler en espagnole, cela me fait toujours bizarre quelqu'un parler en espagnol, parce que ce n'est pas la langue numéro un ici aux USA. « Hola y encantada Susan, soy Arthuro » avais-je finis par répondre. « Su acento no es tan malo, lo tranquilizo, incluso es agradable » Avais-je fini par dire. Puis de reprendre en anglais. « Oh pardon, quand je commence à parler en espagnol, j'ai du mal à quitter, je disais que ton accent n'était pas si mauvais et que c'était même agréable. » Dis-je en souriant, c'est vrai qu'il faudrait un peu plus de temps à parler pour que ça soit parfait, mais c'est comme moi avec l'anglais, j'ai mis un peu de temps avant de pouvoir le parler correctement et encore parfois je m'embrouille.

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Susan + Arthuro

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« Je vous rassure, je ne suis pas du genre à critiquer, je ne dis que ce que j'ai entendu, comme par exemple que les gens sont un peu … méfiant des gens de couleurs. » Méfiants… Le mot était faible, il serait plus juste de dire clairement qu’ils étaient haineux et racistes, même si ces mots étaient plus durs, ils collaient déjà bien plus à la réalité et cet Arthuro le savait certainement. « J'avais huit ans quand je suis arrivé ici. » Huit ans ?? Il devait être bien jeune dis donc. Ces parents avaient certainement dut venir pour le boulot et ils l’avaient emmenés avec eux ? Bon, c’était sa vie privée, elle ne se permettrait pas de lui demander le détail non plus.


«Hola y encantada Susan, soy Arthuro.  Su acento no es tan malo, lo tranquilizo, incluso es agradable » La blonde fit les yeux ronds. Elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’il venait de dire et se demandait s’il s’attendait qu’elle lui répondre aussi facilement. Parce que là… « Oh pardon, quand je commence à parler en espagnol, j'ai du mal à quitter, je disais que ton accent n'était pas si mauvais et que c'était même agréable. »


-          Ah… ? Haha, je ne comprends pas vraiment l’espagnol, je me suis toujours dis que j’apprendrais la langue mais en bonne procrastinatrice je n’ai toujours pas commencé.


Visiter le Mexique serait aussi tellement intéressant. Elle qui était passionnée de voyage, elle avait déjà été en Angleterre, au Cameroun, au Brésil, en Arabie Saoudite, au Japon, en Chine et au Mali. Allez, c’était décidé, le Mexique serait peut-être le suivant. Il était vrai qu’elle en avait une forte réserve, avec tout ce qu’elle entendait en général sur le Mexique et les mexicains. Le banditisme, la délinquance, et bien sûr et surtout les cartels et la drogue. Mais il serait stupide de dire qu’ils étaient tous de cette trempe quand même non… ?


-          Un jour j’irais au Mexique. J’adorerai visiter une ville de là-bas. Oh… Mais je ne vais peut-être pas vous déranger plus longtemps, merci de m’avoir aidé à retrouver mon bracelet.

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Susan + Arthuro

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Je n'aime pas les racistes, parce que j'ai vécu le racisme, c'est douloureux et c'est aussi à cause des dire des gens qu'on finit aussi par être le reflet de ce qu'ils nous imposent : être de mauvaises personnes. Bon déjà ayant vécu dans un cartel, je peux dire que je ne suis pas une bonne personne, déjà à l'âge de huit ans, j'ai vue des choses que peu de gosses à cet âge a vue, mais le pire … C'est qu'en vieillissant, j'ai subi, la violence autant physique -Merci cher oncle- et verbale -Merci les racistes- ensuite ça n'a été que le désire et la méchanceté, tout ce que je fais aujourd'hui, c'est surtout pour mes sœurs, je ne veux pas qu'elles connaissent la misère, même si dans le fond, le fait de cambrioler les gens à trois … C'est toujours les mettre en danger, mais nous sommes tellement plus fort ensemble.

Cela me fait bizarre de parler espagnole en présence de quelqu'un, mais comme elle avait commencé à dire quelques mots, je pensais qu'elle parlait et je me mets à être surpris lorsque je lui avais parlé en espagnol et qu'elle avait fait les grands yeux, je me suis dis qu'elle ne devait pas comprendre, c'est pour ça que je me suis mis à traduire et aussi à m'excuser, j'adore ma langue maternelle et parfois ça me manque, plongeant mon regard dans le sien, je lui glisse un petit sourire. « Oh … alors peut-être qu'un jour tu t'y mettras, c'est la meilleure langue au monde. » JE ne suis sans doute pas la meilleure personne pour le dire, mais après tout, je vante les mérites de ma langue.

Je me mets à sourire lorsqu'elle me dit qu'elle irait visité le Mexique un de ces jours et elle ajoute qu'elle n'avait pas envie de me déranger plus longtemps je hoche la tête, j'avais envie de lui proposer de la raccompagner jusqu'à chez elle, mais peut-être que ça serait de trop, je me mets à la regarder une dernière fois alors dans les yeux. « Je vous propose de visiter Cancun ou alors Acapulco. » Dis-je en souriant. « Oh, vous ne me dérangez pas, mais si vous avez pas le temps … Je ne veux pas vous retenir plus longtemps. De rien, c'est normal d'aider son prochain non ? » Dis-je en souriant, j'essaie d'éloigner aussi le fait que je pouvais lui faire peur, après tout, ça avait été le cas quelques minutes auparavant.

Devant le musée

Susan + Arthuro

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« Oh … alors peut-être qu'un jour tu t'y mettras, c'est la meilleure langue au monde. » Elle ne le quittait pas des yeux, comme aspirée par son regard et son sourire s’élargit. La façon dont il avait de parler de sa langue et de son pays comme un grand amoureux, était charmante et mignonne. « Je vous propose de visiter Cancun ou alors Acapulco. » Elle y jetterait un œil ! En pensant à lui. Et au sourire dingue qu’il était en train de lui faire. « Oh, vous ne me dérangez pas, mais si vous avez pas le temps … Je ne veux pas vous retenir plus longtemps. De rien, c'est normal d'aider son prochain non ? »


-          Encore merci… Passez une bonne journée.


Et voilà à quoi ressemblaient les Mexicains. Gentils, souriants, serviables et amoureux de leur pays. Strictement rien à voir avec l’horrible description qui se disait dans sa campagne texane. Olala ceux là. Depuis que Susan était venue à New York, elle avait eu tellement de désillusion par rapport à tout ce qui lui avait été inculqué depuis son plus jeune âge. C’était fou de voir à quel point rester enfermé chez soi pouvait nous donner une vision fausse du monde et des gens. Cet homme… Arthuro ? Semblait gentil et simple. Oui, au début elle avait eu un peu peur, peut-être que leur rencontre était tout simplement un peu maladroite. Mais au final il avait été poli et sympa, et tous les doutes de l’écrivain s’étaient envolés.


Susan commença son chemin doucement, sans se retourner. A vrai dire, elle serrait la bandoulière de son sac de ses deux mains, un peu stressée. Si elle en avait eu le courage, elle se serait retournée et lui aurait proposé de se revoir. Mais elle n’osait pas. Alors elle s’éloignait tout simplement en se traitant d’idiote, c’était toujours comme ça. Chaque fois qu’elle tombait sur un homme qui lui plaisait, elle en avait la tremblote et ne faisait rien, au contraire, elle s’enfuyait à toutes jambes ou enchainait les bourdes. Elle qui disait encore il y’a quelques jours à son ami Quentin qu’elle voulait rencontrer quelqu’un… Ce n’était pas de cette façon qu’elle s’en sortirait !