La mi-temps

Since : 01/01/2020

Avril 2013, Bordeaux||

"Sérieusement ? Mman, on arrive dans la dernière ligne droite, y'a les examens blancs la semaine prochaine et je-..." Il a a peine le temps de terminer sa phrase qu'il comprend bien vite qu'il n'a pas le choix. Passer plus de temps chez ses parents. Plus de temps qu'il ne le fait déjà. Le correspondant de son petit frère arrive aujourd'hui, et sa mère sait déjà qu'elle aura dû mal à gérer la tribu et cet adolescent. Qu'elle veut lui montrer tout ce qu'il y a a voir aux alentours, et sans un peu d'aide elle n'en aura pas le temps. Le père de Lennox étant en voyage humanitaire, elle ne se voit pas gérer tout ça seule. "Ça va, ça va. Je passerais tous les soirs... Ouai ouai, je les aiderais aux devoirs..." Il lève les yeux au ciel, la voix de sa mère traversant le combiné tandis ce que la sonnerie retentit. "Je dois retourner en cours. A ce soir." Sans un mot de plus, il raccroche avant de traverser les couloirs du lycée où il donne cours. L'Anglais surtout, l’Espagnol deux fois par semaine à qui s'inscrit. Au fond, il se demande de plus en plus s'il a fait le bon choix, mais il est dans cet établissement depuis plus d'un an et demi, et il se plaît. n'est-ce pas ?

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Après les cours et quelques courses, Lennox conduit jusqu'à la maison de ses parents. Il est le seul à avoir quitté la maison, le seul à voler de ses propres ailes. Pas tout à fait 26 ans, il est parti quand il a décroché son poste d'enseignant. Il gare la voiture dans l'allée avant de prendre à bout de bras les sachets de courses et de pousser la porte, les clés de voiture dans la bouche. Peinant à articuler, il lance tout de même un "Bonjouuuur !" En passant la porte tandis ce que la cadette, Leila, se précipite pour l'aider, qu'il ne décroche ses clés d'entre ses dents et qu'il ne l'embrasse. Il lève la main, saluant rapidement le reste de la fratrie avant de s'engouffrer dans la cuisine et de déposer les sacs avec sa sœur sur le plan de travail. "T'es en retard Lennox." Il écarquille les yeux, embrasse la joue de sa mère avant de rétorquer. "Ouai, mais j'ai fais des courses. Et je t'aide. Un peu de gratitude, mère indigne !" La remarque la fait rire alors qu'elle commence déjà à préparer à manger.

Masson se préparait déjà à quitter la pièce avant qu'elle ne lance. "Au fait, j'ai donné ta chambre au correspondant de Logan. il s'appelle Edward, il est très gentil." Lennox hausse les épaules, s'apprêtant à repartir. "Et je voudrais que tu récupère les cartons qui y traînent depuis plus d'un an, Lennox Masson. Tu sais, ceux que tu devais récupérer quand t'es parti et qui prennent la poussière ?" Lenny lève les yeux au ciel, râle légèrement avant de saluer comme un soldat. "Très bien chef, je file tout de suite." Il revient vers le salon, saluant proprement ses frère avant de monter deux pas deux les marches jusqu'à l'étage et ouvre la porte de sa chambre sans prendre le temps de frapper. Il rentre rapidement, s'arrêtant net en apercevant une silhouette qu'il ne connaît pas. "Oulah, pardon. Je savais pas que t'étais là. je fais que passer !" Il se penche pour ramasser l'un des cartons avant de s'approcher de l'inconnu. "Lennox, je suis le frère de Logan. Oui, encore un. Je suis le dernier, promis." Le sourire aux lèvres, il lui tend sa main libre avant de poursuivre . "Tu dois être Edward, c'est ça ?"

@Edward McKenzie

Since : 21/11/2019

♛ When I first met You

Lennox Masson

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Il avait attendu ce moment pendant plusieurs mois, en avait même parlé presque tous les jours avec sa mère. Il aimait voyagé, avait même souvent bougé dans son adolescence avec ses parents, mais c'était la première fois qu'il allait partir si loin sans eux et il avait hâte. Bien sûr, il appréhendait ces deux mois loin d'eux mais ça représentait une nouvelle aventure et il aimait ça. Sa valise était prête depuis plusieurs semaines déjà, il l'avait même refaite plusieurs fois en se renseignant à chaque fois sur le temps qu'il ferait en France lors de son arrivée. Parce qu'il avait peur de ne pas avoir pris les bonnes affaires, d'avoir pris des vêtements bien trop chauds pour l'époque ou, pire, pas assez couvrant. Mais il avait cherché à se rassurer auprès de son père, lui posant de nombreuses questions puisque ce dernier avait déjà été en France durant sa jeunesse et qu'il était toujours de bons conseils. Il l'avait d'ailleurs aidé à faire sa valise une dernière fois, quelques jours avant son départ, et lui avait interdit de la rouvrir tant qu'il n'aurait pas frôlé le sol français. Et l'adolescent avait obéit, la plaçant dans le hall de leur maison sans ne plus jamais y toucher.

Vint enfin le jour de prendre l'avion, de quitter New York et ses amis pendant deux mois. Il était heureux mais il était tout aussi triste de ne plus pouvoir voir ses proches tous les jours. Alors il leur avait promis d'appeler au moins une fois par semaines pour ses amis, tous les deux jours pour sa famille et tous les soirs pour ses parents. Il ne vit pas le vol passer, s'endormant dès que l'avion quitta le sol et ne se réveillant qu'au moment où une hôtesse de l'air le prévint qu'ils allaient bientôt atterrir. Le brun eut du mal à sortir de son sommeil mais toute son énergie revint dès qu'il quitta l'appareil et qu'il récupéra sa valise. Il allait enfin rencontrer son correspondant et sa famille et ça le rendait plus qu'heureux. Il ne savait pas ce que c'était d'avoir une famille nombreuse donc il avait hâte de pouvoir rencontrer tous les frères et sœurs de Logan. Il rencontre rapidement Logan et sa mère, les serres dans ses bras avant de les remercier plusieurs fois de l'accueillir. Et il offre un petit paquet à la mère, une boite de chocolats que sa propre mère avait confectionné quelques heures avant son départ.

Ils étaient arrivés rapidement à la maison des Masson, laissant à l'américain découvrir certaines rues de Bordeaux en lui expliquant ce qu'on pouvait y trouver, et Edward avait été accueilli par les frères et sœurs de son correspondant avant qu'on ne lui désigne la chambre où il allait logé pour les prochaines semaines. On le laissa seul, lui disant de prendre son temps pour ranger ses affaires et de ne pas prêter attention aux affaires présentes pusqu'elles appartenaient à l'ainé des enfants. Alors il avait obéit, souriant avant de retrouver la solitude dans la pièce. Sa valise sur le lit, il n'y toucha pas tout de suite. Il était curieux l'américain et il décida de s'approcher des murs pour regarder ce qu'il s'y trouvait. L'un d'eux était rempli de photos et il examina chacune d'entre elles en souriant doucement en voyant certaines scènes. Il s'approcha finalement du lit, l'ouvrit avant de sursauter en entendant la porte de la chambre s'ouvrir. Se tournant directement, un t-shirt dans une main et un livre dans l'autre, il écarquilla les yeux en voyant un homme devant lui. Mais il se reprend rapidement, fronçant les sourcils en gardant le silence avant de sourire doucement. Il était heureux d'avoir regardé les photos parce que ça lui permettait de se dire que l'homme face à lui n'était pas un intrus. Il dépose ce qu'il a en main avant d'attraper celle tendu par Lennox, lui souriant doucement. "Le dernier et le plus âgé, non ? Et, oui, je suis bien Edward. D'ailleurs, désolé de prendre ta chambre comme ça..." Ses joues se colorèrent quelques peu alors qu'il passait une main dans sa nuque, gêné de loger dans une chambre qui ne lui appartenait pas et qui avait encore les traces du passage de son ancien propriétaire.

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Since : 01/01/2020

Lennox avait poussé la porte comme un rien, comme une habitude. C'était la sienne, de chambre après tout, il n'avait réfléchit à l'endroit où pouvait se trouver l'adolescent à la maison, bien qu'il aurait dû s'en douter puisqu'il n'était pas avec les autres dans le salon. Il avait franchit le sol, un brin nostalgique, s'excusant auprès d'Edward avant de se présenter, tendant la main au garçon, qui la serrait doucement dans la sienne. "C'est ça, le vieux de la bande !" Un léger rire foulait ses lippes avant qu'il ne hausse les épaules. "Nan t'excuse pas. Je suis plus ici depuis plus d'un an. Elle est toute à toi cette chambre." Ses yeux se portaient sur l'ensemble de la pièce, soupirant doucement. il avait encore tous les souvenirs de cet endroit, de ce qui avait été sa chambre pendant toute sa vie. Il n'avait connu que cette maison, que cette pièce. Son domaine, son QG, sa bulle. Il avait tellement de souvenirs ici, qu'il n'arrivait pas à les déloger. Ca affolait et agaçait sa mère, mais il était incapable, au fond, de vider cette pièce.

Il y laissait toutes les photos, souvenirs de son adolescence, de son enfance. Un mélange entre la naissance de ses frères et sœurs, les photos de vacances et les soirées entre potes. Des photos même de ses anciennes conquêtes qui n'avaient plus leur place là, mais qui constituaient elles aussi des souvenirs. Des polaroid, des vieilles photos, des photos de photomaton, tout y passait. La bibliothèque était encore remplie. D'autant de bouquins que d'objets en tout genre. Il avait encore le premier ours en peluche qu'on lui avait offert sur le haut du meuble, et son gant de baseball logé entre deux livres, retenant une pile qui menaçait de s'effondrer. Il n'avait touché à quasiment rien, pas même à ces habits un peu trop petit pour lui, qui ornait son placard. Il devrait tout trier, mais au fond, il n'en a pas vraiment l'envie. Lennox, il a dû mal à tourner la page, à jeter des souvenirs aussi insignifiants paraissent t-il.

Un léger sourire aux lèvres, il fixe le mur de photos, avant d'ajouter doucement. "Je suis plutôt désolé du bordel que je t'ai laissé !" Le carton toujours dans les mains, son regard est attiré par le livre que le garçon à redéposé sur le lit. Doucement il pose le carton sur le matelas, saisissant le livre avant de porter son attention sur la couverture. "Roméo & Juliette hein ? Un classique." Masson reporte son attention sur le garçon, lui tendant l'ouvrage avant de poursuivre. "Je te conseille Cyrano de Bergerac, si tu ne l'a jamais lu. Plus intéressant, à mon sens. Fouille dans la bibliothèque, j'ai fais des études littéraires, alors les bouquins c'est pas ça qui manquent ici." Reprenant le carton dans ses mains, il détaille discrètement le garçon, mordant l'intérieur de sa joue avant de reprendre. "Aloooors... Ça a été le voyage ? Pas trop long ?" Il arque un sourcil, les lippes pincées. Il faut dire que "faire connaissance" n'a jamais été son fort. Et alors qu'il laisse le garçon répondre à sa question, il recule doucement, haussant les épaules. "Enfin bref, je vais pas te déranger plus longtemps, je venais juste chercher ça avant que ma mère ne me fasse une crise. Elle a déjà dû te le dire, mais euh... Fais comme chez toi." Et souriant doucement il adresse un clin d'oeil au cadet avant de dévaler les escaliers de la maison pour porter le carton jusque sa voiture et revenir à l'intérieur pour rebrousser chemin. Il en a encore deux à mettre dans le coffre, et rejoins donc rapidement la chambre une nouvelle fois. "Fais pas attention à moi."

Since : 21/11/2019

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Lennox Masson

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Il avait sursauté l'adolescent, ne s'attendant pas à ce quelqu'un débarque ainsi dans la chambre qu'on lui avait proposé pour le séjour, avant de se figer quelques instant en voyant un homme plus âgé que lui. Ce dernier s'excusa d'ailleurs, déclarant qu'il ne savait pas que l'américain se trouvait là, alors que ce dernier se détendait et souriait doucement en serrant sa main. Son sourire s'agrandit même face à la réflexion de Lennox alors qu'il penche doucement la tête sur le côté avant de s'excuser de squatter la chambre de l'ainé. "Je ferais attention alors ! De toute façon, tu la récupèreras dans deux mois." Et le lycéen s'assurera sûrement qu'elle soit dans le même état que maintenant, ne voulant pas laisser une mauvaise impression à la famille quand il s'en irait. Il appréciait déjà grandement que la famille l'accueille pendant deux longs mois.

Il observe l'homme face à lui tandis que ce dernier semble se perdre dans ses pensées, son regard se posant sur le mur que l'américain avait examiné quelques instants plus tôt. Edward hausse les épaules face à ses excuses, se tournant vers sa valise en souriant doucement. "Ce n'est pas du bordel, c'est juste toi." Et il se fige quelques secondes, rougissant légèrement avant de se tourner en affichant une petite moue désolée. "Pardon, je ne veux pas que tu penses que je dis que t'es bordélique ou un truc du genre ! Mais ma mère dit souvent que les pièces de vies désignent la façon dont pense les personnes qui les occupent et... je crois que je vais me taire hein !" Un rire gêné s'échappe de ses lèvres avant qu'il ne hoche la tête face à sa question en récupérant son livre qui retrouve rapidement le lit où il se trouvait. "L'un des classiques que l'on étudie tous au moins une fois dans notre vie même si Hamlet est beaucoup plus intéressant." Son regard se pose sur la bibliothèque désignée par l'adulte alors qu'il hoche doucement la tête face à sa remarque. "J'en ai déjà entendu parler mais je n'ai jamais eu l'occasion de pouvoir la lire. Mais merci, je n'hésiterais pas à regarder tes livres alors !" Son regard reste posé sur la bibliothèque pendant quelques secondes plus avant de venir se poser sur Lennox, haussant les épaules. "Je ne pense pouvoir en dire grand chose, j'ai dormi pendant tout le vol donc... Donc c'était plutôt rapide !" Il laisse échapper un petit rire avant de hocher une fois de plus la tête, l'observant sortir de la chambre avant de se concentrer de nouveau sur sa valise qu'il vide petit à petit. Il se tourne une fois de plus vers Lennox quand ce dernier revient et il hoche doucement la tête pour lui faire comprendre qu'il a compris. Et il se perd de nouveau dans ses affaires, finis de les ranger dans l'une des armoires avant de poser ses livres sur le bureau. Il en profite pour poser son ordinateur et son bloc de feuilles, voulant continuer à bosser sur ses projets, avant de se tourner vers le brun lorsque ce dernier revient en fois de plus dans la chambre. "Si je me trompe pas, enfin surtout si j'ai bien retenu ce que Logan m'a dis, t'es professeur non ?"

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Since : 01/01/2020

Remplissant le coffre petit à petit, Lennox tentait un tétris dans sa voiture pour que tout puisse y rentrer convenablement. Il se demandait encore où il allait pouvoir mettre ça dans son petit appartement. Probablement qu'une partie allait resté dans la voiture ? Parce que les vendre, les donner, c'était beaucoup trop dur pour lui. Il n'arrivait pas à se débarrasser de ses affaires. Pourtant il n'est pas si matériel que ça, ce n'est pas tant pour les objets, mais pour les souvenirs qu'ils renferment. Il peine à tourner la page, et aurait nettement préféré laisser le tout dans sa chambre. Chambre qui n'est plus la sienne, il devra s'y faire. Et se faire à l'idée que quelqu'un la squattera ces deux prochains mois. Il grimaçait à la remarque d'Edward, le carton à bout de bras. "Honnêtement, j'espère pas vraiment la récupérer, non !" Il riait légèrement. L'idée de revenir chez ses parents ne l'attirait pas plus que ça. Il avait son indépendance depuis plus d'un an et demi, un travail, un appartement. Il n'avait pas vraiment envie de retourner en arrière, malgré les beaux souvenirs.

Et puis il secouait doucement la tête, retenant un rire en observant le garçon s'embrouiller. "Calme ! Je l'ai pas mal pris !" Il riait légèrement avant d 'ajouter, haussant les épaules. "C'est une jolie façon de voir les choses, oui." Un sourire tendre aux bords des lèvres. C'était mignon de le voir aussi nerveux. Et puis se rapprochant du livre que lycéen avait déposer sur son lit, il lui conseillait de fouiller dans sa propre bibliothèque. Lennox avait cumulé une certaine collection. Grâce à ses études, en grande partie, mais aussi parce qu'il adorait lire quand il avait le temps. Il souriait doucement lorsque McKenzie évoquait son voyage. "C'est pas plus mal. Je sais pas comment tu fais, j'arrive jamais à dormir dans un avion." Et sur ces mots, il redescendait, rejoignait sa voiture et remontait dans sa chambre. Encore quelques cartons et ce serait terminé. Edward attirait une nouvelle fois son attention, laissant Masson relever son regard sur lui. "C'est ça ! D'anglais et d'Espagnol. Y'a pas d'Italien dans ce lycée, c'est bien dommage. Je suis plus à l'aise qu'avec l'Espagnol !" Il riait doucement, avant de lancer un "Je reviens." pour refaire un aller retour. Sur le chemin, sa mère le stoppait dans le couloir, tandis ce qu'il poussait déjà la porte de la chambre. "Tu mange ici ce soir ?" Il hochait la tête, s'engouffrant de nouveau à l'intérieur. 'Je pense faire venir les gars. Une petite répèt s'impose. Si ça te va ?" Sa mère souriait doucement, redescendant alors qu'il posait son regard sur le nouvel arrivant. "Logan squatte souvent. T'es le bienvenue, si t'aime la musique. Ça se termine bien trop souvent en soirée bières et vannes débiles d'ailleurs !" Il riait doucement avant de refaire un aller retour. Ce qui devait être le dernier puisqu'il n'y avait plus rien à redescendre. Pourtant il rejoignait la chambre une dernière fois, contournant le garçon pour ouvrir sa penderie et en extirper un maillot de bain. Dos au garçon, il refermait les portes avant de reprendre la parole. "Je sais pas si on te l'a dit, mais y'a une piscine dans le jardin. S'il te faut un maillot, je crois qu'il m'en reste un là dedans." Il haussait les épaules, léger sourire au coin des lèvres. "Pareil, fouille, fait comme chez toi." Avant de sortir pour rejoindre la salle de bain afin de se changer, et rejoindre le jardin, non sans avoir récupérer une bière au frais, et avoir embrigadé ses frères et soeur à le rejoindre. Masson déposait sa bière sur la table dans le jardin, et ne se faisait pas prier pour plonger immédiatement dans l'eau. Pour un mois d'Avril, il faisait vraiment chaud.

Since : 21/11/2019

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Lennox Masson

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Il se détend petit à petit l'adolescent alors qu'il rencontre enfin le dernier des enfants. Qu'il fait connaissance petit à petit avec lui après s'être excusé d'avoir pris possession de sa chambre alors que ça pourrait déranger l'ainé. "Ah oui ? Pourtant elle est pas mal ta chambre ! Je pourrais sûrement pas la quitter si j'avais la même chez moi." Et il sourit doucement avant de se mettre à bafouiller, à s'excuser d'avoir parlé trop vite. Parce que c'est quelque chose qu'on lui reproche souvent. Parce qu'il parle toujours trop vite l'américain, que ses pensées s'échappent beaucoup trop vite de ses lèvres. Mais il ne pouvait pas s'empêcher, il ne pouvait pas retenir ce qu'il pensait trop longtemps. Sauf quand il écrivait mais il ne pouvait pas toujours communiquer par écrit malheureusement. Et il fait une petite moue quand son ainé lui confirme qu'il ne l'a pas mal pris. "Pardon, je parle trop vite et on me fait souvent le reproche donc je préfère m'excuser... Mais oui ! C'est une belle façon de voir les choses et ma mère s'en sert souvent pour chercher à comprendre les personnes qui l'entourent donc c'est pratique !" Un sourire tendre prend place sur ses lèvres alors qu'il pense à sa mère et à cette habitude qu'elle avait fini par lui transmettre. Et la discussion dérive sur les livres puis le voyage de l'américain qui hausse légèrement les épaules. "Je sais pas vraiment non plus, je dors jamais en avion en temps normal. Peut-être le fait d'être dans les airs et que c'est perturbant..."

Et il l'observe s'éloigner avant de se concentrer sur sa valise et ses affaires qu'il range. Et McKenzie se montre curieux, lui pose des questions sur sa carrière avant de hausser les sourcils en entendant qu'il est professeur de langues. "Sérieux ? Tu parles espagnol et italien ? Mais c'est trop bien !" Il avait tant de questions à posées sur ces deux langues, surtout la première, mais il ne voulait pas déranger le français et hocha simplement la tête quand il lui indiqua qu'il revenait. Il s'approcha de la bibliothèque, observa silencieusement les livres présent avant de tourner légèrement la tête en entendant Lennox revenir et la voix de sa mère. Il fronça doucement les sourcils, penchant la tête sur le côté avant de hocher la tête. "Je viendrais sûrement alors !" Et il l'observa prendre le dernier carton présent et s'en aller alors que l'adolescent prenait place sur le lit avec un livre pris dans la bibliothèque. Son regard se posa sur le brun quand il revint, l'observant en silence quelques secondes. Et il fit un sourire, hochant la tête alors que le plus âgé ne pouvait pas le voir. "D'accord, merci !" Et il resta quelques minutes de plus dans la chambre, s'intéressant au livre qu'il avait entre les mains, avant de se relever et de chercher dans ses vêtements s'il avait prit un maillot de bain. Heureusement, son père avait pensé à tout, et il en avait un qu'il s'empressa d'aller enfiler dans la salle de bain avant de rejoindre l'extérieur de la maison en souriant à tous les jeunes présents. Et il entre dans l'eau rapidement, appréciant le fait qu'elle était plus fraiche que la température extérieure, avant de disparaitre quelques secondes sous l'eau pour remontrer avec les cheveux humides. Il passa une main dans ses cheveux, assez long pour qu'une mèche vienne se perdre devant ses yeux, avant de s'approcher des autres en souriant.

Since : 01/01/2020

Le feeling semblait bien passé entre Edward et Lennox. L'enseignant avait l'habitude, après tout, de gérer des adolescents. Il était apprécier dans le lycée, apprécier en tant que professeur. Il avait rapidement prit ses marques et n'avait aucun mal à se faire une place parmi le corps enseignant, et dans le coeur de ses élèves. Sociable de nature, même s'il n'était pas doué pour les banalités, pour les "apprenons à nous connaître", il tentait tant bien que mal de mettre l'étudiant à l'aise. Le garçon allait passé deux mois aux côtés d'une famille nombreuse, et Masson savait pertinemment que c'était loin d'être facile pour trouver ses marques. Alors chaque fois qu'il remontait chercher un énième carton, il lui adressait quelques mots, souriant ci et là à ses réponses et remarques. "Ta mère à l'air d'être quelqu'un de bien en tout cas !" Il souriait de plus belle avant de se rapprocher du garçon, se penchant vers lui comme prêt à lui dévoiler un secret. "T'excuse pas, on apprécie l'honnêteté dans cette famille, tu verra !" Il lui adressait un dernier clin d'oeil avant de lui proposer de les rejoindre dans le garage dans la soirée, et de lui parler de la piscine. McKenzie débarquait dans un famille où le mensonge était proscrit, il ne faisait pas parti de son éducation, et beaucoup des enfants étaient parfois un peu trop cash. Un peu trop honnête. Il allait rapidement se rendre compte de leur éducation de toute manière.

Avant de quitter la chambre, il se tournait vers le jeune homme, qui semblait enjoué par ses connaissance en langues. "Ouai, je t'apprendrais si tu veux ? Profite, t'as un prof sous la main pendant deux mois !" Un dernier sourire avant qu'il ne dévale les escaliers pour rejoindre le jardin, plongeant volontiers dans la piscine en compagnie du restant de la fratrie. Il embête ses cadets quelques minutes avant que son regard ne se porte sur l'invité qui vient de les rejoindre. Une mèche de ses cheveux lui cache la vue en remontant, et Lennox se surprend à réprimer sa main qui voulait se lever pour la dégager. il ne le connait pas, ce gamin, ça serait déplacé d'agir comme ça à peine rencontré. Alors il prend ses distances, sort de l'eau pour aider sa mère pour le repas, revient fumer de temps en temps, les pieds dans l'eau, en se faisant réprimander par sa génitrice qui ne supporte pas de le voir s'empoisonner. Les minutes s'écoulent, le repas est servit dehors, profitant du beau temps, de la douceur du climat encore quelques minutes avant que deux amis de Lennox ne débarquent. Bien habitués de la maison, des copains de lycée qui saluent les frères comme s'ils étaient les leurs alors que Lennox se lève et quitte la table, s'adressant à Logan. "Vous nous rejoignez quand vous voulez."

Puis il quitte le jardin, s'engouffre à l'intérieur afin de se changer avant d'entrer dans le garage, tandis ce que les amis posent les bières dans un coin. Le garage n'en est plus un depuis des années, depuis que Lennox l'a transformé en véritable repère. Il a créer avec eux un petit groupe à 17 ans, et ont transformés les lieux en une salle de répétition qui leur sert bien plus pour faire la fête qu'autre chose. Les instruments et le micro dans un coin, des poufs, une petite table de l'autre. Un endroit cosy, chaleureux, une véritable bulle pour le garçon qui ne laissait que ses deux frères les plus âgés l'accompagner. Les soirées se terminaient bien rapidement entre ses amis, Cole et Sam, lui, et ses deux frère Logan et Ben. D'une répétition, ils passaient finalement leur temps affalé dans les poufs, à boire de la bière et raconter des bêtises en tout genre. C'était aussi ce qu'appréciait Lennox, finalement, en plus de sa passion pour la musique. Après quelques minutes de réelles répétitions, les garçons rejoignaient leurs sièges, tandis ce que Lennox gardait sa guitare à la main, alors que la porte se rouvrait derrière lui. "Déjà ? Mais vous avez répétés au moins ?" Lennox laissait échapper un rire, se redressant doucement le temps de boire quelques gorgées de sa bière, avant d'en tendre une aux garçons qui venaient d'entrer, les incitant à prendre place sur l'un des poufs tandis ce que Ben lui tendait un joint que Lennox ne se faisait pas prier pour prendre. Il tirait une taffe dessus avant de reporter son attention sur Edward. "N'évoque pas le sujet à notre mère... On ment pas ici, et j'ai pas envie qu'on se fasse cramer !" Et il riait doucement avant de laisser Logan prendre la suite. Lennox s'affalait de nouveau dans son siège, laissant ses doigts frôler sa guitare. il fermait doucement les yeux, se laissait bercer par la musique alors que sa voix accompagnait finalement la guitare. (écoute ça)

Since : 21/11/2019

♛ When I first met You

Lennox Masson

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Il était sociable l'adolescent, parfois pas assez au goût de ses parents, mais il avait toujours un peu de mal à aller vers des gens qu'il ne connaissait pas. Sa mère pensait que c'était dû à son passage en famille d'accueil, que c'était parce qu'il avait vu trop d'enfants venir et repartir. Et que ça poussait l'américain à hésiter lorsqu'il devait faire connaissance avec des inconnus. Mais McKenzie ne pensait pas comme elle, au contraire. Il pensait simplement que faire connaissance n'était qu'une étape dont on pouvait se passer et il préférait aller au feeling plutôt que de poser des questions dès le début. Et il s'était fié au feeling avec la plupart de ses amis, découvrant des personnes formidables qui l'entourent à présent. Alors il voulait faire de même avec la famille de son correspondant, persuadé qu'il pourrait s'entendre avec chacun d'entre eux sans avoir d'efforts à faire. Et il s'entendait bien avec tous et il semblait avoir un bon feeling avec le plus âgé avec qui il discutait actuellement et à qui il avait piqué la chambre. Un sourire tendre prend place sur ses lèvres quand Lennox complimente sa mère et il hoche la tête, se disant que sa mère serait touchée de voir qu'il parle d'elle même en étant sur un autre continent. Et il se perd dans ses pensées quelques secondes, en oublie jusqu'à la présence du français dans la pièce, avant de sursauter légèrement et de rougir quand il le voit près de lui. "Ah- ah oui ?" Il en bafouille presque alors qu'il se tourne pour cacher ses joues rouges, cacher cette gêne qu'il ressent subitement. Il n'est pas habitué à ce qu'on arrive à le surprendre comme ça et s'en veut presque de s'être perdu si facilement dans ses pensées et de ne pas avoir remarqué que son ainé se trouvait à présent tout près de lui. Puis il se reconcentre, réagit au fait que Lennox enseigne les langues et hoche la tête vivement en souriant. "Oui ! Enfin, si ça te déranges pas bien sûr ! Je veux pas que tu penses que tu dois travailler même quand tu es ici quoi..." Une petite moue passe sur son visage avant d'être vite remplacé par un sourire. Et il le regarde s'en aller avant de se plonger dans la lecture d'un des livres présent dans la bibliothèque. Mais il est curieux le petit brun et récupère rapidement un maillot de bain avant d'aller rejoindre les autres dans l'eau.

La fraicheur de l'eau est agréable et l'adolescent ne peut s'en plaindre alors qu'il rejoint les autres, souriant avant de se mêler aux discussions et de jouer avec eux. Et il évolue dans l'eau sans aucun soucis, ayant l'impression de trouver une liberté plus qu'intéressante qui lui plait grandement, alors que son regard se porte de temps en temps sur l'ainé qui s'est éloigné d'eux pour fumer et discuter avec la mère de la fratrie. Le temps passe vite, plus vite que ce qu'aurait pu penser l'américain, et l'heure du repas arrive bien assez vite alors qu'ils sortent de l'eau pour aller se nourrir. Il remercie la mère avant de prendre place, discutant de tout et de rien avant de lever le regard vers les deux nouveaux arrivants qu'il salue d'un sourire un peu plus timide. Il se rappelle les avoir vus sur les photos du mur de la chambre et ne pose pas plus de question alors qu'il hoche la tête face à la remarque de Lennox. Il finit de manger tranquillement, attend Logan avant de quitter la table et de retourner à l'intérieur pour se changer. Et il suit les garçons jusqu'au garage, se montre un peu plus silencieux alors qu'ils entrent dans le bâtiment et que son regard se pose sur ce qu'il y a autour d'eux. Il attrape l'une des bières tendues par le brun, lui sourit, et prend place sur un pouf alors que son regard se pose sur ce qu'ils se font passer. Et il hausse les épaules face aux propos de son ainé, lui lance un regard amusé alors qu'il porte la bière à ses lèvres. "Vous faîtes ce que vous voulez... seulement si j'ai le droit de tirer une taffe." Et il rigole doucement avant de se concentrer sur la guitare et de poser son regard sur le chanteur. Ses yeux ne le quittent qu'au moment où son correspond lui tend le joint et qu'il le porte à ses lèvres. Mais il ne le garde pas longtemps, le rend à Logan, alors qu'il s'enfonce un peu plus dans son siège et qu'il se concentre sur la musique en souriant. Il aime la voix, les paroles et la musique et fermerait presque les yeux s'il n'était pas entouré d'autres gens. Alors il continue de fixer le brun en se mordant l'intérieur de la joue inférieure pour s'empêcher de commenter.

Since : 01/01/2020

Il ne remarque pas les joues rougies de son interlocuteur. Sinon, il aurait sans doute fait la remarque, sûrement sourit un peu plus tant c'en est mignon. Adorable même. Mais il ne le voit pas, il ne remarque pas que son rapprochement vient de perturber le garçon. Il lui sourit, doucement, se rapprochant de la sortie avant d'hausser les épaules. "Ca ne me dérange pas, t'en fais pas. Je donne déjà des cours à Leila tu sais." Puis il quitte la chambre, laisse le garçon défaire ses valises, trouver ses marques tandis ce que lui rejoint le jardin avec la fratrie. Une après midi ensoleillée, une piscine, des rires qui parcourent la demeure. Ca lui manque, parfois. Il passe beaucoup de temps chez ses parents, mais le fait d'y vivre constamment lui manque. Malgré les chamailleries, il y conserve plus de bons que de mauvais souvenirs entre ces murs. Il profite de sa journée, du soleil, de ses frères et soeurs. Il aide sa mère aussi, avant que ses amis ne viennent perturber la famille, arrachant Masson au reste du monde quelques temps. Lennox s'engouffre dans le garage, reprend ses habitudes, répet quelques minutes avec ses amis avant de trouver refuse dans un pouf, une bière à la main, la guitare contre lui, et un joint qu'il fait tourner.

Il laisse ses deux petits frères et l'inconnu entrer à leur tour tandis ce qu'ils prennent place, faisant promettre à McKenzie de ne pas venir trahir leur secret. Il ne savent pas, ne veulent pas mentir. Encore moins à leur génitrice qui n'a pas l'idée de poser la question. Pas pour le moment, tout du moins. Il perd son regard sur le brun, riant à sa remarque en secouant doucement la tête. "Le marchandage..." Puis il se perd tout seul dans sa musique. Laisse la guitare travailler pour lui, son esprit s'évader. Il ferme les yeux, Lennox, comme enfermé seul dans son monde, dans sa bulle. Il laisse sa voix s'ajouter à la mélodie, une chanson qu'ils ont écrites quelques semaines plus tôt avec les deux autres membres de son petit groupe. Il termine sa chanson, rouvre les yeux, ses prunelles se posant comme par automatisme sur le nouveau venu, l'espace d'un instant. Avant que son frère ne prenne la parole, et ne distrait Lennox, qu'il ne détourne le regard. "Frimeur." Il en rit, le Français, pose sa guitare sur le côté et se redresse doucement. Il reprends sa bière dans la main, prend quelques gorgées avant de mordiller l'intérieur de sa joue. Il a quelque chose d'intriguant, Edward, qui pousse Len à poser son regard inlassablement sur l'américain, à le détourner, à se forcer pour ne pas y poser ses prunelles parfois même.

Plus la soirée passe, plus ses pupilles cherche le brun, tandis ce qu'il tente de garder une contenance, de faire comme si tout allait bien. Il met ça sur le compte de l'alcool, Lennox, de la drogue aussi. Plus il en prend, plus son regard dévie. L'ambiance est bonne, les rires résonnent entre les murs pendant des heures avant que les garçon ne se lèvent un à un, quittant les autres à quelques minutes d'intervalles. Lenny regarde l'heure sur sa montre avant d'annoncer au dernier qui passe la porte. "Je vais rester là cette nuit, je suis pas en état de conduire. Tu me descend de quoi dormir sur le canapé ?" Ben hoche la tête, sortant du garage en laissant le Français en compagnie de McKenzie. Il termine sa bière, se lève péniblement avant de s'affaler sur le pouf à côté du brun, riant de ce qui aurait pu être une chute douloureuse sans le siège. Puis doucement il tourne la tête vers lui, le sourire aux lèvres. "Alors... ? Cette première soirée en France, elle est comment ?"

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Lennox Masson

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Le français ne semblait pas avoir remarquer la soudaine rougeur des joues du français et cela rassurait énormément ce dernier parce qu'il n'arrivait pas à s'imaginer expliquer pourquoi il avait subitement rougi à l'approche de son ainé. Lui-même ne le savait pas d'ailleurs et il préférait se dire que c'était juste parce qu'il avait été surpris qu'autre chose. Se contentant d'hocher doucement la tête face à la réponse de Lennox, il l'observa s'en aller avant de rester quelques minutes de plus dans la chambre. Mais il en sortit finalement, se changeant rapidement dans la salle de bain, avant de rejoindre les autres dans la piscine. Et l'après-midi passe rapidement, rempli de rires et d'amusement avant qu'ils ne se mettent à table et qu'ils continuent de discuter avec joie. Puis les amis de Lennox arrive et ce dernier s'éclipse avec eux sous le regard intrigué de l'américain. Ce dernier ne dit pourtant rien et finit son repas, sortant de table pour aller enfiler une autre tenue avant de rejoindre Logan et Ben qu'il suit jusqu'au garage où ils prennent rapidement place sur des poufs. Et il se montre malin l'adolescent, il promet de ne rien dire si on le laisse tirer une taffe sur le joint. Un rire s'échappe de ses lèvres alors qu'il hausse les épaules face à la remarque du français, attrapant le joint que son correspondant lui tend alors que son regard se pose sur le chanteur. Et il se perd dans son admiration, garde le silence alors qu'il rend le joint à son propriétaire sans quitter du regard Lennox. Il est bien l'américain, il se sent très bien, et son regard ne se détache du français qu'au moment où ce dernier pose son regard sur lui à la fin de la chanson. Ses joues rougissent une fois de plus et il s'empresse de le cacher en portant sa bière à ses lèvres en rigolant à l'entente du commentaire.

La soirée continue entre boissons, discussions, rires et joints et Edward se surprend à rire plus facilement qu'en temps normal. Et il sent souvent un regard sur lui, le même à chaque fois. Regard qu'il croise parfois, qu'il maintient l'espace de quelques secondes à chaque fois, avant de se concentrer sur les autres en souriant. Mais les heures passent, les minutes défilent, et les gars quittent petit à petit le garage jusqu'à ce que Lennox et Edward se retrouvent seuls dans la pièce. Le plus jeune hausse un sourcil en entendant que son ainé va dormir sur le canapé et l'observe quelques secondes avant d'ouvrir la bouche pour prendre la parole. Mais il se fige, s'empêche de parler parce que sa proposition serait sûrement étrange et qu'il allait sûrement avoir du mal pour trouver les bons mots. Alors il lui sourit simplement avant de rire quand le chanteur s'écroule à ses côtés. Il a un sourire fin sur les lèvres quand il se redresse et tourne la tête vers l'adulte. "Mieux que ce que j'imaginais ? Vous êtes plutôt cool finalement, vous les français." Et il rigole avant de passer une main dans ses cheveux et de s'enfoncer un peu plus en soupirant doucement. "Ouais, c'était cool. Je suis pas sûr de pouvoir tenir si c'est comme ça tous les soirs par contre !" Et il tourne la tête et pose son regard sur Lennox, l'observant quelques secondes avant de sourire un peu plus. "Toi aussi t'es cool et tu chantes bien ! Je suis presque étonné que t'aies pas un club de fangirl derrière toi !"

Since : 01/01/2020

Il a laissé la journée s'écouler, observant par moment le nouvel arrivant qui semblait bien vite trouvé sa place. Il est conscient, Lennox, que ce n'est jamais simple de trouver ses marques dans un autre pays, surtout dans une famille aussi nombreuse que la sienne, mais l'Américain semble se fondre sans soucis dans la masse, trouver ses repères petit à petit. Et quelque part, ça le rassure, ça l'attendrit. Il s'éloigne quelques temps, pourtant, le temps de rejoindre ses amis, d'entamer ces répétitions qui au fond ne servent à rien. C'est une excuse, au fond, encore faut-il qu'il se l'avoue. il aime la musique, plus que tout, mais il se voile la face Lennox. Il profite de sa soirée, animée, entre guitare, bière, joint et blague plus stupide les unes que les autres. Et plus il fume, plus il boit, plus leur humour devient stupide, et plus Masson en rit bien trop facilement. Il se laisse pourtant guider, plonge volontiers dans ces futilités, dans cette légèreté, jusqu'à ce qu'un à un, les garçons ne quittent la pièce. Il demande simplement à son frère de lui laisser de quoi dormir. Il n'est pas en état de conduire, il habite bien trop loin pour rentrer à pied, et il ne veut prendre aucun risque. Ce n'est pas la première fois qu'il dort sur le canapé, après tout. Ca ne le dérange pas plus que ça, le Français. Il laisse le dernier quitter la pièce, habitée désormais pas Lennox et Edward, seuls rescapés de la nuit.

Alors doucement, il se rapproche, manque de tomber et arrache un rire partagé au correspondant avant de poser son regard sur lui. Il lui demande simplement comment il trouve sa première nuit, sa première soirée en leur compagnie, et rit de sa réponse, secouant doucement la tête. "Vous les Français..." Répète t-il, se moquant légèrement, avant que le garçon ne reprenne la parole. Il grimace doucement, s'affalant un peu dans son siège avant d'avouer. "Oulah, je suis pas certain de tenir non plus hein. Là c'est le week end, mais compte pas sur moi pour refaire ça avant le week end prochain !" Il sourit doucement, ferme les yeux un instant en tentant de reprendre ses esprit. Parce que ses idées son embrumées, bien trop dispersées. Il à perdu beaucoup de temps, le regard vissé sur le garçon, cherchant le sien sans vraiment comprendre pourquoi. Et à le détourner quand finalement ses prunelles captaient les siennes. Il l'intrigue, finalement. C'est simplement parce qu'il lui est inconnu, n'est-ce pas ? Et qu'il a beaucoup bu, aussi. Pourtant il rouvre les paupières, calant sa tête contre le pouf, doucement tournée vers l'Américain. Un silence. Un léger silence, ses yeux dans les sien qui suffisent à faire s'affoler son coeur. Il ne détourne pas le regard pourtant, lui rendant doucement son sourire avant de hausser les épaules. "C'est pas le but. On cherche pas vraiment à attirer une vague de fangirl. Juste a kiffer la musique au fond d'un garage." Un léger rire foule ses lippes, alors qu'à nouveau un léger silence s'installe. Lennox, nerveusement, mord l'intérieur de sa joue, incapable de détourner le regard avant de murmurer une phrase en Italien. Il attends quelques secondes avant de rire de nouveau, s'étirant doucement, fermant les paupières en tournant la tête. "Ca veut juste dire que que je te trouve cool aussi..." Puis il reporte son attention sur le brun avant d'ajouter. "...Pour un Américain." Ponctuant sa phrase d'un clin d'oeil, avant de se redresser péniblement. Il devrait aller se coucher, juste aller dormir, mais quelque chose l'en empêche. Quelque chose chez McKenzie lui donne simplement l'envie de profiter de quelques minutes de plus. "Hey... J'ai ultra chaud ici... Un petit tour dans la piscine, ça te dis ?" Il hausse doucement les épaules, les lèvres pincées. C'est presque timide comme demande. mais avec ou sans lui, il irait.

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Lennox Masson

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La journée était passé rapidement, encore plus que ce que l'américain n'aurait pu penser. Il avait imaginé qu'il aurait du mal à s'intégrer dans cette famille nombreuse mais cela avait tout le contraire. Il s'entendait bien avec son correspondant, très bien même, et avait eu beaucoup de facilité à s'entendre avec les autres membres de la famille. Même avec l'ainé, celui qui était beaucoup plus loin de lui niveau âge. Leur rencontre avait été légèrement étrange, l'adolescent se faisant surprendre dans la chambre qu'était celle de l'ainé quand il habitait encore à la maison et ils avaient discutés littérature et langues avant de se retrouver dans la piscine. Il s'était amusé l'adolescent, jouant avec les autres dans l'eau sans se poser plus de questions. Et il faisait chaud en France, pas aussi chaud que ce qu'il avait pensé lorsqu'il avait quitté New York, et il s'était laissé surprendre par la température à son arrivée. Heureusement que son père avait su gérer pour lui, qu'il avait su l'aider à préparer sa valise en voyant son fils qui la faisait et défaisait plusieurs fois. Le temps était passé vite, ils avaient mangés avant de se retrouver dans le garage où l'ambiance était plaisante. Alcools, discussions, blagues, drogues et rires étaient présents dans la piège et l'adolescent se détendant petit à petit au fil du temps en oubliant tout le reste. Il n'avait presque pas touché à la drogue, ne tirant que quelques taffes quand on lui passait le joint. Mais il avait été moins raisonnable sur l'alcool et l'alcool circulait dans son sang au point de lui faire tourner la tête quand il faisait des mouvements brusques. Et il avait ce jeu entre lui et l'ainé des Masson, ce jeu de regards qui perturbait grandement le lycéen mais il ne disait rien et se contentait de sourire. Et ils finirent pas ne plus qu'être que deux dans la pièce, Edward souriant à son correspondant et son frère lorsqu'ils s'en allèrent en le laissant avec Lennox.

Un nouveau rire s'échappe de ses lèvres lorsque le français répète ses mots, lui faisant secouer doucement la tête alors qu'il posait son regard sur lui. Et il hausse un sourcil amusé en voyant la réaction de son ainé quand il parle de remettre ça. Et il mêle l'anglais et le français quand il reprend la parole. "Ce n'est plus de ton âge ? Quel dommage, je te pensais plus endurant que ça!" Et il lui tire la langue avant de rire, s'enfonçant un peu plus dans son siège avant de hausser les épaules. Un silence s'installe entre eux mais ce n'est pas gênant alors que son regard trouve le sien. Son sourire s'agrandit un peu plus alors qu'il se concentre sur ce que raconte le professeur. "Vous devriez tenter de vous produire en public, je suis persuadé que vous seriez aimé et idolâtré !" Son regard ne quitte pas le sien alors que ses sourcils se froncent légèrement et qu'il penche la tête sur le côté, cherchant à comprendre ce qu'il pourrait dire. Mais, en plus du fait qu'il ne comprend pas la langue parlé par le brun, son cerveau est beaucoup trop embrumé. Alors il laisse tomber et souris doucement. Et ses joues prennent une légère teinte rouge alors qu'il rigole avant de basculer sa tête en arrière en fermant les yeux l'espace de quelques secondes. "Les américains sont toujours cool, tu l'apprendras !"

Il se redresse doucement, s'étirant quelques secondes avant de réfléchir à la proposition du brun. Et un sourire malicieux prend place sur ses lèvres alors qu'il se lève et s'avance déjà vers la porte du garage sans répondre. Pourtant il retire son haut en restant silencieux, le garde dans sa main alors qu'il tourne la tête vers Lennox avant de quitter le bâtiment. "C'est une bonne idée mais t'es lent..." Il tire la langue avant de quitter le bâtiment se dirigeant vers la piscine avant de retirer son pantalon et de les laisser reposer sur une chaise non loin de la piscine. Il attend quelques secondes, son regard se tournant vers le garage pour voir s'il le rejoint, et il entre dans l'eau en essayant de faire le moins de bruit possible. Il disparait sous l'eau, retenant sa respiration le temps de quelques instants, avant de remonter rapidement en souriant.

Since : 01/01/2020

L'alcool ingurgité ne l'aide pas à penser correctement. Les idées sont embrumées, la tête tourne, et la drogue n'a rien arrangé. Mais il est bien là, le Français. Il tente de conserver ses esprit, mais au fond il se laisse bercer par l'ambiance. Il se sent bien, affalé dans son siège. Il n'aura pas la force de se relever, pas tout de suite, et plus les minutes passent, moins il en a envie. Il perd son regard bien trop souvent sur le correspondant, peinant à dégager ses prunelles des siennes. Il rencontre bien trop souvent les siennes, perdant son sourire dans sa boisson, tentant de retrouver une contenance chaque fois que ses lèvres s'étirent, chaque fois que le brun pose ses pupilles sur le Français. Lui se persuade que c'est son état qui le rend comme ça. Pourquoi d'autre serait-il si intrigué ? C'est simplement parce qu'il est nouveau, parce qu'il veut vérifier que tout va bien, qu'il prends ses aises. Pour quelle autre raison ? Alors quand les autres s'en vont, Lennox s'affale quelques mètres plus loin, au plus près du garçon, ses genoux frôlant les siens. Il se perd dans son regard, taquine le garçon qui le lui rend bien. Il éclate de rire à sa remarque, fronçant les sourcils. Mais son sourire est toujours présent, faussant sa réplique. "Tu sais ce qu'il te dit le vieux ?" Il en rit encore avant d'ajouter doucement. "Tu me sous estime, spèce de gamin." secouant doucement la tête, les yeux vers le ciel. Prenant une grande inspiration, il hausse les épaules face à sa remarque. Il ne peut pas nier y avoir déjà réfléchit, se lancer véritablement dans la musique. "Je sais pas.... J'ai déjà un boulot qui me prends du temps. Et puis je crois pas qu'on est assez bons pour ça." Ca restera une passion, un passe temps. Il a bien trop peur de sauter le pas. Ca voudrait dire plaquer sa carrière, prendre de gros risques sans être certain que tout fonctionnera. "Je prends la sécurité..." Il le dit péniblement, amertume dans le ton. Parce qu'au fond, il n'aime pas plus que ça son métier. Il a choisit la voie de ses parents, celle qu'on lui a imposé sans le vouloir. La sécurité, le gagne pain, sans penser à ce qui l'animait vraiment. Il se sent coincé, au fond, Masson. Persuadé qu'il est trop tard pour saisir sa chance.

Edward le sort de ses pensées, alors qu'il se perd dans son regard, laisse un léger soupir, un léger rire s'échapper de ses lèvres avant de répliquer. "Frimeur". Utilisant "l'insulte" utilisée par son frère pour le qualifier. Et puis le silence les reprend. Et étrangement, aucun d'entre eux n'est gênant. Il se surprend même à sourire tendrement sans s'en rendre compte. Et puis doucement il se relève, propose de sortir en observant le garçon se lever. Il arque un sourcil, ne quittant pas le brun des yeux lorsqu'il retire son tee shirt avant d'entendre ses mots. Il éclate de rire, le laisse sortir en lançant. "Je t'en foutrais du lent !" Mais il se lève péniblement, Lennox, et debout, il a déjà la tête qui tourne et tape violemment. Pourtant il ne veut pas se coucher, pas tout de suite. Et puis, de l'air frais, de l'eau fraîche, ça ne peut que lui faire du bien, non ? Alors il fait quelques pas, retirant son tee shirt à son tour, et rejoignant le garçon qu'il voit remonter à la surface. Il jette un oeil sur la maison, observe les lumières éteinte et se promet intérieurement de ne pas faire de bruits pour ne réveiller personne. Il prend le temps de s'asseoir pour retirer le restant de ses habits, ne laissant que son calçon comme seul survivant avant de jeter un oeil sur Mckenzie et de chuchoter pour ne pas réveiller quelqu'un. "Je t'interdis de faire un seul commentaire ! J'ai juste trop picolé !" Et doucement il se relève, s'engouffrant dans l'eau. Il imite le garçon, laisse son corps entier se faire submergé avant de remonter lentement à la surface. Il laisse une main dans ses cheveux, les remet en arrière et se rapproche du brun. "Ouai, best idea Ever." Il sourit doucement, s'arrêtant à quelques centimètres du jeune homme, levant soudainement la tête pour observer le ciel au dessus d'eux. Il laisse un léger silence avant d'ajouter. "Si un jour tu dors pas... Y'a moyen que tu me trouve ici. Je dors jamais. Je passe ma vie dans cette piscine, la nuit. Il n'y a rien de plus reposant que ... Ca." Et sur ce dernier mot, sans quitter le ciel du regard, il pose délicatement sa main sur le menton du garçon, le lui relevant lentement, pour qu'il suive son regard. Puis l'enlève doucement avant de reporter son regard sur lui, haussant les épaules. "...En tout cas, moi, ça m'apaise."

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Lennox Masson

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Il connait les fêtes adolescentes Edward mais il ne boit presque jamais, préfère garder ses idées claires pour pouvoir gérer ses potes en cas de problème. Mais il n'avait personne à gérer aujourd'hui, personne d'autre que lui à vrai dire, donc il n'avais pas fait attention et avait enchainé les bouteilles de bières sans se gêner. Car il n'a personne pour le surveiller de toute façon, qu'il n'est pas seul à boire et qu'il a confiance -une confiance peut-être un peu trop aveugle- en les hommes présents. Et il n'y a pas que l'alcool. Il y a aussi la drogue qui circule entre les hommes présents, qui passe de main en main alors qu'ils discutent et rigolent de tout et de rien. Son regard croise souvent celui de son ainé, il se perd souvent dans le sien, et il ne peut cacher son sourire. Et ça l'amuse l'adolescent, ça l'intrigue aussi. Parce qu'il ne comprend pas pourquoi son ainé perd son regard sur lui, pourquoi ils se croisent souvent mais il ne fait aucune remarque sur ça. Parce que, après tout, il est sûrement beaucoup trop bourré ou défoncé pour réfléchir calmement et qu'il s'imagine sûrement des choses. Et ils finissent par se retrouver que tous les deux dans le garage, le plus âgé venant se poser aux cotés de McKenzie qui perd aussitôt son regard sur lui entre deux rires. En temps normal, il aurait sûrement peur de le vexer avec ses répliques mais ils rigolent tous les deux de leurs bêtises et ça rassure le lycéen qui rigole face à sa réponse. "Ça reste à voir, ça. Qui sait... pour l'instant je ne fais qu'estimer" Son rire se fait un peu plus léger alors qu'il s'enfonce un peu plus dans son siège. Il est bien, il se sent bien, et il est posé. Mais son regard se repose sur Lennox, il l'observe quelques secondes avant de froncer les sourcils. "On dirait presque que tu as peur de prendre des risques... Pourtant tu devrais. Tous les groupes connus maintenant n'étaient pas parfaits à leur début tu sais. Ils se sont améliorés avec et pour leurs fans." Il hausse les épaules avant de lui sourire.

Et il se vante McKenzie, rappelle que les américains sont cool et que le français finirait par l'apprendre rapidement avant de rire face à l'adjectif qu'il utilise pour le décrire. "Tu crois ?" Et le silence s'installe de nouveau entre eux mais il n'est toujours pas gênant. Il est même reposant alors que le brun se détend un peu plus au fil des minutes qui passent. Jusqu'à ce que Lennox lui propose d'aller faire un tour dans la piscine. L'idée traverse le cerveau de Edward qui ne répond pas, se lève simplement en ôtant son t-shirt et en provoquant une fois de plus Masson. Un rire s'échappe de ses lèvres alors que Lennox réplique à son "insulte" mais il ne l'attend pas et rejoins l'eau dès qu'il a retiré son pantalon. Il retrouve l'eau, frissonne légèrement à cause de la différence de température pourtant il se laisse submerger entièrement par le liquide avant de remonter à la surface et de voir son ainé arriver. Il hausse un sourcil amusé en le voyant s'asseoir pour finir de se déshabiller, s'apprête à lui lancer une réplique mais se retient en entendant sa mise en garde. Son regard ne le quitte pas quand il rejoint l'eau à son tour et il sourit légèrement en le voyant remettre ses cheveux en arrière. Le new yorkais reste silencieux quand il se rapproche de lui, son regard restant posé sur Lennox alors que ce dernier lève les yeux vers le ciel. Il se perd dans son observation et retient de se plaindre quand le plus âgé lui fait lever la tête vers le ciel, l'éloignant de ce qu'il regardait alors que les yeux de l'adolescent se pose sur le ciel. Et il sourit un peu plus, oublie presque l'homme à ses côtés alors qu'il recule vers le bord de la piscine pour s'y appuyer sans quitter le ciel du regard. "C'est magnifique..." Son regard finit pourtant par se détacher du ciel pour venir retrouver celui du français et il lui sourit doucement avant de s'amuser à l'éclabousser avec l'eau. "Faut apprendre à dormir, tu vas finir par ressembler à un petit papy si tu dors pas."

Since : 01/01/2020

Ils avaient prient l'habitude de ce genre de soirées. De ces moments à se perdre, bière à la main. De ces discussions qui biens souvent n'avaient aucun sens. Qui partaient en philosophie du dimanche, en rire bien souvent aussi. Il avait l'habitude, le Français, depuis son adolescence de ce petit cocon, de ce petit garage, témoins de nombreuses de ses frasques. De beaucoup de soirée, de beaucoup de première fois. Premier joint, premier baiser, première bière, premières cuite, première copine, première bagarre. Ces murs avaient tout vu, lui aussi. Et il était bien, entre ces murs. Il était bien, affalé dans ce pouf, à rire de tout et de rien, le cerveau embrumé. Il se fichait de son état, il se fichait de l'odeur, content que sa mère n'y mette jamais les pieds. Content que ses frères gardent le secret. Il profitait de ce soir comme chacun de ces soirs, conscient que ce genre de moment se faisaient rares depuis qu'il avait quitté la maison. Parce qu'il travaillait, parce qu'il ne pouvait plus arriver en cours à demi réveillé. Le professeur c'était lui, maintenant, il se devait d'être irréprochable. Alors il profitait de ses week end, profitait de ce petit QG, de ses amis, de ses frères. Une soirée qui lui rappelle tant d'autres, dans laquelle il se sent bien. Mais il est bien trop peu concentré ce soir, Lennox. Parce que ses yeux dérivent, trouvent ceux de l'Américain bien trop souvent. Qu'il s'arrête de réfléchir chaque fois qu'il aperçoit son regard sur le sien. Que le temps semble s'arrêter quelques secondes quand ils se croisent. Ca le perturbe, mais c'est l'alcool. C'est ce qu'il se dit. Qu'il a bu, fumé. Qu'il n'est pas dans son état normal, que son cerveau stagne, qu'il scotch quelque chose et que ça tombe sur le nouveau, voilà tout.

Petit à petit, les autres s'en vont, laissant les garçons seuls. La discussion est si facile entre eux, comme de vieux amis. Comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Lennox à l'impression d'être à sa place, au fond. Il oublie l'extérieur, il oublie les autres, les regard de nouveau posé sur le brun à ses côtés. Ils se lancent des piques, avant que le sujet ne devienne plus sérieux. la musique, il a pensé en faire une carrière, mais ce serait prendre trop de risques. Et c'est exactement ce que lui fait remarquer Edward, tandis ce qu'il hausse les épaules. "Et si je me plante ?" Les prunelles de Masson s'accrochent à un point imaginaire, quelque chose face à lui alors qu'il réfléchit. Jouant nerveusement avec ses mains avant de reprendre. "Je lâche tout, je me lance dans la musique... Et si je me plante ? Je fais quoi après ?" C'est une réflexion plus pour lui même que pour le lycéen, alors qu'il se redresse pour lui proposer un tout nouveau plan. Il l'observe se lever, riant de sa remarque avant de le rejoindre. Peinant à se déshabiller, il parvient néanmoins à trouver l'eau, se rapprochant du garçon. Il observe le ciel, alors que l'atmosphère se fait bien plus intime. Lève son menton, l'incite à poser son regard sur les étoiles, sur cette vue qui calme le Français bien souvent. Qui lui permet de survivre à ses insomnies. Et puis le garçon s'éloigne, sans quitter le ciel des yeux, alors que Masson pose ses prunelles sur lui, sans oser bouger. Magnifique, qu'il murmure, tandis ce que Lenny le détaille. Observe ce garçon, dans sa piscine, uniquement éclairé par la lune. Et sa réponse est douce, automatique, chuchotée. "Ouai... Magnifique." Il se rend à peine compte lui même qu'il ne parle plus du ciel, détournant le regard quand celui de l'Américain se repose sur lui. Il s'enfonce un peu plus dans l'eau, se racle la gorge, cherche à retrouver une contenance. Bordel qu'est-ce qui t'arrive Len ? Et puis le garçon l'éclabousse, le sort de sa gêne, de ce moment de nervosité alors qu'il lui jette de l'eau à son tour, se rapprochant du bord. Il s'enfonce dans l'eau, laisse sa tête pour seule rescapée, la laissant se caler contre le rebord de la piscine, les yeux fermés. "Je suis déjà un papy. Ca va, je m'y fais." Il rit légèrement avant de rouvrir les paupières, ses pupilles trouvant les sienne, léger sourire sur ses lippes. "J'ai jamais su dormir seul de toute manière. Je me suis habitué aux insomnies." Il hausse les épaules doucement, incapable de détacher son regard du garçon. Il s'y perd un instant, le coeur battant avant de redresser brusquement, se raclant la gorge. Il le fuit, cette fois, détourne les yeux, replaquant ses cheveux en arrière. "On devrait aller se coucher..." Parce que son coeur bat un peu trop vite en sa compagnie.

Since : 21/11/2019

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Lennox Masson

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Ils se retrouvent seuls dans la pièce qui retrouve petit à petit une ambiance un peu plus posé et moins bruyante et ça plait à l'étudiant qui en profite pour se reposer quelques secondes. Ils étaient bien là, ils étaient dans une ambiance qui plaisait grandement au plus jeune qui avait l'impression de redécouvrir ce qu'était vraiment une soirée. Il se sentait bien, l'alcool et la drogue circulant dans son sang l'aidant sûrement. Et il se surprend à regarder plus que de raison son ainé, à discuter avec lui comme si ils se connaissaient depuis plusieurs années alors que ça ne fait pourtant que quelques heures qu'ils se sont rencontrés. Mais c'est plaisant et ça fait plaisir à l'américain qui reste persuadé que se fier au feeling est toujours une bonne idée et qui ne regrette pas une seule seconde de la suivre. Ils se lancent des piques, piques qui n'auraient même pas franchis les lèvres de Edward s'il avait été dans son état normal. Mais l'adulte ne réagit pas négativement à ce que dit l'étudiant et ce dernier sourit avant de froncer les sourcils face aux réponses de son ainé. "Alors tu te planteras et tu recommenceras une seconde fois puis une troisième. Jusqu'à ce que tu y arrive parce qu'on ne réusit pas tout du premier coup." Parce que le brun est persuadé qu'il faut toujours prendre des risques dans la vie, qu'il faut toujours suivre ce que son cœur dit plutôt que d'écouter sa raison. Et que c'est ce qu'il fait continuellement, que c'est ce qui l'a poussé à accepter de quitter sa famille pendant deux mois pour venir passer tout ce temps en France. Parce que son cœur lui avait fait comprendre que c'était une bonne idée et qu'il n'avait rien à y perdre. "Tu reprends ta petite vie normale en n'ayant pas le regret de ne jamais avoir tenté ?" Et il hausse les épaules, le regarde avant de sourire doucement. Il n'était pas toujours de bons conseils, l'américain, mais il restait persuadé que celui-ci ne pouvait qu'être bon.

Et ils sortent du garage, se dirigent vers la piscine que le plus jeune rejoint en premier. Il ne devrait peut-être pas aller dans l'eau alors que son taux d'alcool dans le sang lui fait tourner la tête mais il ne veut pas s'en empêcher et disparait sous l'eau sans faire plus attention que cela à ce qui l'entoure jusqu'à ce que Lennox ne le rejoigne dans l'eau, le faisant sourire doucement. Et il se laisse faire, se laisse guider alors que le plus âgé lui relève la tête pour qu'il puisse observer le ciel qui se trouve autour d'eux. Ciel dans lequel il se perd, qu'il admire en silence avant de déclarer qu'il est magnifique. Son sourire s'élargit un peu plus quand le français répète ses mots et il pose son regard sur lui avant de froncer les sourcils en observant son comportement. Mais il ne fait aucun commentaire, se contente de l'éclabousser pour lui faire retrouver le sourire avant de se plaindre quand il fait de même. Et son regard se perd sur Lennox alors qu'il pouffe doucement face à sa réplique. "Alors on va dire que tu vas devenir un ancêtre si tu ne dors pas ? Parce que là t'es un papy bien conservé." Et il sursaute en le voyant se redresser soudainement, son regard montrant clairement qu'il est perdu avant qu'il ne finisse par hocher la tête. "Ouais... on devrait peut-être ouais." Mais il en a pas envie pourtant. Il se dirige tout de même vers l'échelle, sors de l'eau en silence et récupère une serviette pour se sécher rapidement et enfiler de nouveau ses vêtements. Il est déçu mais n'arrive pas à trouver pourquoi. Il se tourne vers Lennox, hésite quelques secondes, avant de s'approcher et de déposer un baiser sur sa joue et de lui murmurer un "Bonne nuit" qui se perd rapidement dans les bruits extérieurs alors qu'il fuit déjà vers l'intérieur de la maison et qu'il monte le plus silencieusement possible jusqu'à sa chambre où il se laisse tomber sur le lit.

Since : 01/01/2020

Perdu dans l'eau, sa fraîcheur semble le réveiller petit à petit. Pourtant il a encore la tête embrumée, perdu dans ses pensées. Il rejoint bien rapidement le garçon, repensant à ce qu'il avait dit sur le fait de se lancer. De recommencer, encore et encore s'il devait se planter. Il n'avait pas oser renchérir, conscient que le garçon était bien plus raisonner que lui sur ce point. Mais c'est peur qui empêchait Lennox de franchir le pas. Il s'était tût, pourtant, se promettant de reporter ces pensées - et peut être cette discussion- à plus tard, quand l'alcool ne coulera pas dans ses veines. Il n'avait pas tort l'Américain, il pourrait toujours retomber sur ses pattes, retenter l'expérience, encore et encore. S'il en avait envie, si la musique lui plaisait tant. Il tait doué, Lennox, après tout. Il lui faudrait encore sans doute quelques temps pour se décider, pour oser sauter le pas. Trop peu confiant en ses propres capacités, trop peureux de l'avenir. Lui qui s'était construit une petite vie bien rangée. Trop bien rangée. C'était peut être ça, au fond, qui le dérangeait le plus. Il est on ne peut plus d'accord avec le lycéen, mais il ne dit rien, ne relève pas. Il le rejoint, simplement, lançant un dernier pique à son cadet avant de s'engouffrer dans l'eau.

La nuit est belle, paisible. Ca le pose, Lennox, ça le détend. Et les yeux rivés sur les étoiles, il pousse le garçon à faire de même. Avant de se perdre. Ca le surprend, mais il se perd bel et bien sur son visage, sur cette douceur, cette innocence. Et ça le perturbe, le Français, de se sentir soudainement si troublé par l'image qu'il a devant les yeux. Il ne peut pas réprimer ce commentaire qui foule ses lippes malgré lui. Il tente de reprendre ses esprits, de retrouver une contenance et de s'enlever cette image de la tête. De supprimer ce trouble, ce flou dans son esprit, avançant doucement vers le rebords pour rejoindre le brun. Pourtant, une nouvelle fois, ses prunelles trouvent les siennes. Un nouvelle fois, il ressent ce battement un peu trop pressant dans sa poitrine. Si bien qu'il prend peur, Masson, persuadé que la proximité ne leur vont pas. Il a trop bu pour avoir les idées claires de toute manière, alors il se redresse, s'éloigne du garçon. Parce qu'à force de le contempler, son coeur commence à faire n'importe quoi. Se coucher, il vaut mieux tout arrêter, profiter d'une bonne nuit de sommeil et ne plus repenser à tout ça. L'étudiant acquiesce, mais l'acceptation lui semble aussi compliqué qu'à Masson. Lui non plus n'a pas la moindre envie d'écouter cette nuit, au fond.

Il sort de la piscine, se sèche rapidement avant de voir approcher le garçon. Il est figé, Lennox, incapable de bouger quand il s'approche de lui, quand il dépose ce baiser qui lui fait louper un battement. Il a presque dévié furtivement, comme par automatisme, retenant son visage de chercher le sien. Incapable de sortir un seul son de sa bouche alors que McKenzie s'éloigne déjà. Masson reste quelques minutes de plus dehors, profitant de l'air frais, tentant de comprendre - en vain - ce qu'il venait de se passer. Et puis finalement, il s'engouffre à l'intérieur, rejoint le salon et s'affale sur le canapé. Il remercie silencieusement son frère d'avoir préparé oreillers et couverture pour qu'il puisse passer une bonne nuit. Mais il ne dort pas, Masson. Une insomnies de plus, bien trop perturbé par les évènements. Il se lève tôt, incapable de fermer l’œil, les écouteurs dans les oreilles, la musique résonnant à fond dans ses tympans pour l'aider à tenir debout. Il ne sait pas cuisiner grands chose, le Français, mais les petits déjeuners, ça, il sait faire. Un petit déjeuner à l'Américaine, comme pour ne pas dépayser le nouvel arrivant. Des pancakes, des œufs, des gaufres, du bacon. Il prend le temps, levé bien avant tout le monde. La maison est encore silencieuse alors qu'il s'empêche de chanter trop fort dans la cuisine. Il profite pourtant d'être seul pour se déhancher, concentré dans ses cuissons, sans prêter attention à qui pourrait le surprendre.

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Lennox Masson

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La fraicheur de l'eau faisait du bien à l'adolescent qui en oubliait presque qu'ils étaient en pleine nuit et qu'il aurait dû être en train de dormir à cette heure-ci. Qu'il devrait respecter son programme journalier habituel car cela ne plairait pas à sa mère si elle apprenait que son garçon profitait de son éloignement nouveau pour prendre, déjà, une certaine indépendance qui ne correspondait pas à ses habitudes. Mais elle ne pouvait pas le voir et, heureusement, elle ne saurait sûrement jamais que Edward désobéissait à toutes les règles mises en place depuis le début de son adolescence. Sauf qu'il ne voulait pas y penser pour le moment, se concentrant sur ses mouvements dans l'eau et sur ses propres pensées alors que le français venait le rejoindre dans l'eau. Et il se surprend à sourire beaucoup trop en sa présence, à chercher son regard malgré lui avant d'être "forcé" à regarder le ciel et ses étoiles. Il se perd dans sa contemplation le lycéen, en oublie la présence de son ainé à ses côtés et de son regard qui le brulerait presque. Pourtant il se concentre de nouveau sur lui après avoir déclaré que le ciel était magnifique et il ne comprend pas le comportement de Masson. Il cherche à le faire sourire de nouveau, l'éclabousse avant de se plaindre quand il fait de même. Mais le moment est écourté, stoppé brusquement par le professeur qui déclare qu'ils devraient aller dormir. Il ne comprend pas vraiment pourquoi le français prend cette décision, ne comprend pas ce qu'il se passe mais il accepte à contre cœur parce qu'il se plaisait bien dans l'eau et en sa compagnie. Il sort rapidement de l'eau, se sèche et se rhabille avant de déposer un baiser sur la joue du brun et de fuir vers sa chambre.

Mais il ne trouve pas le sommeil, Edward. Et il ne comprend pas pourquoi car, d'habitude, il dort sans problème. Pourtant il n'y arrive pas là, il a du mal à s'endormir et se retourne plusieurs fois dans son lit avant que ses yeux ne décident enfin de se fermer d'eux-même. Il ne dort pas longtemps, seulement quelques heures, avant d'être réveillé bien assez tôt. Bien trop tôt même vu la difficulté qu'il a à ouvrir les yeux. Mais il sort pourtant de son lit, échange sa tenue de la veille contre son pyjama avant de descendre le plus silencieusement possible. Parce que la maison l'est elle aussi et qu'il a peur de réveiller les habitants de cette dernière. Pourtant l'un d'eux est réveillé s'il se fie à l'odeur qu'il sent et qui provient de la cuisine vers laquelle il se dirige sur la pointe des pieds. L'américain se fige à l'entrée de la cuisine, son regard se posant sur l'ainé qui se déhanche. Et un sourire se dessine sur les lèvres de Edward qui retient un rire alors qu'il s'approche de Lennox et se pose derrière lui avant de poser une main sur son épaule et de rire. "T'es bien trop actif pour un papy qui ne dort pas, tu le sais ça ?" Un nouveau rire s'échappe de ses lèvres alors qu'il s'éloigne déjà, s'appuie contre la table en croisant les bras. "B'jour. J'te demande pas si t'as bien dormi vu que tes cernes répondent déjà à la question." Son sourire se fait malicieux alors que son regard se pose sur le français, le détaille quelques secondes avant de chercher à croiser son regard.

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Il a l'habitude des insomnies, Masson, depuis le plus jeune âge. Il a remarqué au fil du temps qu'il ne dormait réellement qu'en présence de quelqu'un. Qu'il n'arrive pas à trouver le sommeil quand il est seul. Mêlez à ça l'alcool, la drogue, et son coeur qui bat encore beaucoup trop depuis la proximité d'Edward...Cette nuit ne fait donc pas exception, il ne dort pas, il peine même à fermer les yeux. Se tourne et se retourne, jusqu'à ce que le soleil se lève et l'extirpe du canapé. Il ne lutte pas, il sait qu'il n'arrivera pas à dormir de toute manière, autant se lever tôt. Autant profiter de son avance pour préparer le petit déjeuner, pour tenter d'ignorer sa tête qui tambourine encore. Et pour ne pas dépayser l'Américain, il choisit un menu digne de son pays, espérant au fond que le garçon ne soit pas de ceux qui ne déjeunent pas le matin. Les écouteurs dans les oreilles, il reste concentré dans ses cuissons, jonglant entre le gaufrier et les poêles pour éviter que quelque chose ne brûle. Mais la musique lui perce les tympans, et c'est automatique, son corps bouge au même rythme, sans se soucier du reste. Il chante, mais restreint sa voix, parce qu'il refuse de réveiller qui que ce soit. Il ne prête pas attention autour de lui, et sursaute en sentant cette main sur son épaule. "Pu-" Il soupire, évite la grossièreté alors que son coeur loupe un battement. Une main sur la poitrine, il se débarrasse de ses écouteurs de l'autre, avant de se tourner vers son cadet, le sourire aux lèvres malgré tout. "Tu m'a foutu la trouille !"

Il en rit, légèrement, secouant doucement la tête en déposant son portable sur la table, avec ses écouteurs. Il n'est plus tout seul, et il ne veut pas faire son asocial, alors il coupe tout, avant de reporter son attention sur ses cuissons. Il sourit de plus belle en entendant la remarque de McKenzie, haussant les épaules. "Je suis toujours très actif, tu sais ?" Et puis il se fige, arquant un sourcil. "C'est très bizarre ce que je viens de dire..." Puis éclate de rire avant de reposer ses prunelles sur le garçon. Si jusqu'ici il les évitaient, il n'arrive pas à s'en empêcher bien longtemps. Ses prunelles captent les siennes, et de nouveau son coeur s'emballe alors qu'il détourne la tête vers les plaques. "Insomnies... Comme d'hab." La réponse est neutre, ça ne l'affecte même plus, alors qu'il se redresse, reportant son regard sur le garçon. "Tu viens de dire que j'avais une sale gueule ou j'ai rêvé ?" Lennox fronce les sourcils mais ne peut pas rester bien longtemps, riant de nouveau en posant sa main sur son épaule. "Je te charrie, t'inquiète pas !" Il revient vers la nourriture, servant le petit déjeuner sur la table petit à petit, évitant le regard du garçon. "Et toi ? Bien dormi ? Pas trop la tête en vrac ?" Sa tête à lui tambourinait encore fortement, il pouvait presque sentir son coeur battre dans ses tempes. Masson remplissait une première tasse la tendant à Edward. "Un café ?" Et inévitablement, ses prunelles trouvaient de nouveau les siennes. Quoiqu'il fasse, ses yeux cherchaient toujours à capter son regard malgré lui. Alors nerveusement, il mordillait l'intérieur de sa joue se penchant vers le garçon pour atteindre la table et récupérer une gaufre avant de se hisser pour s'asseoir sur le plan de travail derrière lui. Il se servait une autre tasse avant de reporter son attention sur McKenzie, prenant une bouchée de sa gaufre.. "Profite, mange. Tu pourrais mourir de faim à les attendre." Il souriait doucement, entre deux bouchées, avant de hausser les épaules. "C'est le week end... Y'a quelque chose que tu voudrais faire aujourd'hui ?" Après tout, Lennox connaissait la ville par coeur, mais le but était de la faire découvrir au lycéen durant son séjour.

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Lennox Masson

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Le sommeil avait fuit l'adolescent, n'avait pas voulu le rejoindre dès qu'il avait rejoint le lit dans lequel il aurait voulu s'endormir rapidement. Parce qu'il n'arrivait pas à comprendre pour le français avait écourté le moment qu'ils passaient ensemble, il cherchait pourtant à comprendre ce qu'il aurait pu faire de travers. Peut-être qu'il avait fais une remarque de trop, une remarque qui avait énervé le français mais que ce dernier n'avait pas osé lui faire comprendre. Alors il avait tourné à plusieurs reprises dans son lit avant de trouver enfin le sommeil. Mais ce n'était pas un sommeil réparateur, loin de là, car sa tête lui faisait mal dès son réveil. Un réveil qui avait lieu bien trop tôt à son goût mais il n'arriverait pas à retrouver le sommeil avant le soir donc il se leva quand même. Et il descendit jusqu'à la cuisine, baillant et s'étirant alors que son haut, bien trop grand pour lui, se soulevait en même temps que ses bras. Edward arriva rapidement jusque la cuisine, son regard se posant sur Lennox qui semblait être perdu dans la musique que ses écouteurs transmettaient vu qu'il se déhanchait. Et ça amusa l'étudiant qui s'approcha et posa une main sur son épaule et de rire face à sa réaction. "T'as de la chance que je ne sois pas un tueur, tu serais depuis longtemps sinon !" Et il affiche un sourire amusé avant de s'éloigner de lui et d'aller s'appuyer contre la table en l'observant.

Et son sourire se fait encore plus malicieux face à la réponse du français alors qu'il hausse un sourcil, l'observant quelques secondes avant de prendre la parole. "Vraiment ? J'aimerais bien voir ça..." Mais son sourire se transforme en rire alors qu'il passe une main dans ses cheveux et que son regard se pose sur l'une des fenêtres pour observer l'extérieur l'espace de quelques instants. Son regard se repose bien assez rapidement sur celui de Lennox, le faisant sourire doucement avant qu'il ne se fige quelques secondes en entendant sa question. "... Oops, t'as compris ce que je ne voulais pas que tu comprennes.." Et il rigole à son tour avant de hausser les épaules. "Je te l'ai dit cette nuit, t'es un papy plutôt bien conservé." Son regard suit les allers et venus du français alors qu'il fait une petite grimace face à sa question. "Bof, j'ai connu mieux comme nuit de sommeil. Et ma tête a décidé de se venger pour ce qu'on a bu cette nuit donc c'est pas la joie. Mais ça finira bien par passer."

Il attrape la tasse en souriant, hochant doucement la tête alors qu'il porte déjà le liquide à ses lèvres en fermant les yeux. Et il les gardes fermés quelques secondes de plus alors que sa tasse a déjà quitté ses lèvres. Il les rouvres rapidement, recroisant celui de Lennox alors qu'il penche légèrement la tête sur le côté. Ses joues décident de le trahir une fois de plus alors que le plus âgé se penche vers lui et il détourne le regard jusqu'à ce qu'il s'éloigne avec la gaufre qu'il avait attrapé. Il se tourne quelques secondes, attrape l'un des pancakes avant de regarder le professeur avant de hausser un sourcil intrigué. "C'est eux qui se lèvent tard ou nous qui nous levons tôt ?" Et il mord dans son pancake alors qu'il hausse les épaules, prenant le temps de réfléchir avant de reporter son attention sur Masson. "J'sais pas trop. Il y a quoi dans le coin ? Je me suis renseigné sur la ville mais y'a trop de choix pour que je puisse choisir."

Since : 01/01/2020

Concentré, il n'entend pas le garçon arrivé. Il sursaute, suréagit peut être aussi, mais à le mérite de faire rire l'Américain. Il arque un sourcil à sa réflexion avant de répondre. "Un tueur à gage ? Pourquoi quelqu'un voudrait me tuer ? Je suis si horrible que ça en tant que prof tu crois ?" Il en rit, Masson, bien conscient que le garçon n'est pas sérieux, avant de retourner à sa cuisson. La discussion est aussi légère et facile que la veille. Comme de vieille connaissances, comme s'ils ne s'étaient pas revus depuis des années, qu'ils se connaissaient depuis toujours. C'est si simple de lui parler, si simple de plaisanter. Ca à quelque chose d'effrayant et d’intrigant à la fois, au fond. Il pouffe de rire, c'est plus fort que lui, en se rendant compte de son sous entendu. C'était innocent, involontaire, mais McKenzie surenchérit, alors qu'il détourne le regard, les lippes étirées. Il en est presque gêné, mais ne peut s'empêcher de sourire, secouant doucement la tête. "Je suis pas sûr, non..." C'était une blague, une simple blague, pas vrai ? Rien de tendancieux, rien de bien sérieux dans cette phrase... Masson parle rapidement de son insomnies qui font bel et bien partie de sa vie, de ces nuits sans sommeil dont il est désormais habitué, avant de lever les au ciel à la réponse de l'Américain, posant une main sur son coeur. "Oh ! Je me sens flatté !" C'est faussement exagéré, lui arrachant un nouveau rire avant qu'il ne serve le petit déjeuner sur la table, proposant un café au garçon. Il l'incite à manger, haussant les épaules lorsque le brun lui pose une question. "On est imprévisible dans cette famille tu sais. Généralement je suis le premier debout, pour le reste..." Une nouvelle fois il hausse les épaules. Certains jours, toute la famille est levée tôt, d'autres fois c'est grasse matinée pour tous. Il n'a jamais compris leur rythme, et n'a jamais cherché à le comprendre non plus. Reprenant quelques bouchées de sa gaufres, Lennox réfléchit un instant, évitant au maximum de croiser le regard d'Edward, les yeux plongés dans sa tasse de café. "Y'a pleins de choses à faire dans le coin... Pleins de musées, pleins de cafés, de bowling, de bar aussi... Rien que te balader dans la rue t'en mettra pleins les yeux. Bordeaux, c'est une ville magnifique, tu verra." Il relève doucement le regard, plongeant ses lippes dans son café, trouvant malgré lui les prunelles du brun avant que sa mère n'entre dans la cuisine en saluant les deux hommes, et que le portable de Lennox ne vibre, et qu'il ne reçoive un message. "Je dois y aller." Sans un mot de plus, il se redresse, repose ses pieds au sol et dépose sa tasse à moitié pleine sur la table. Il embrasse sa mère avant de lancer le sourire aux lèvres. "Chloé m'attends, je pense pas rentrer de la journée." Chloé, sa cousine du même âge, même année, même mois, même jour, avec qui il passe son temps. Des jumeaux de mères différentes, c'est comme ça qu'ils se sont toujours considérés, et quand la jeune femme à décidé de s'accaparer Lennox, elle ne le lâche plus de la journée. "A demain, je suppose ?" Sa mère lève les yeux au ciel, un sourire ampli de tendresse avant qu'il ne rétorque. "Nan, promis je repasse... Par contre c'est possible qu'elle vienne dormir à la maison cette nuit.." Doucement il recule avant de reposer son regard sur l'Américain. "Y'a une soirée ce soir, sur la plage. Logan est au courant, je passerais vous chercher ce soir, si ça te dis ?" Il lui adresse un dernier clin d'oeil avant de s'éclipser, ponctuant son départ d'un "Bonne journée".

Et le soir vient assez vite, tandis ce qu'il passe sa journée aux côtés de la jolie brune, entre balade, bars, cinéma et bêtises en tout genre. Lennox en attrape des crampes à force de rire, et l'heure tourne rapidement. Il passe par chez lui afin de changer avant de reprendre la route en compagnie de Chloé pour rejoindre la maison de ses parents. Il se gare dans l'allée, laissant la brune klaxonner, impatiente pour faire sortir ses deux frères et le correspondant et les faire monter dans la voiture. "Edward Chloé, Chloé Edward." La jeune femme salue le brun avant de se concentrer sur son cousin. "On est en retard Masson !" Et prudemment, il rejoint la plage, glissant par moment un regard distrait dans le rétroviseur. un geste devenu automatique, cherchant à capter le visage de l'Américain sur la banquette arrière. La nuit s'est déjà invitée, et le feu de camp qu'ils rejoignent est visible depuis quelques mètres avant qu'il ne se gare. Il descend de la voiture, jette un oeil à Edward avant de lui sourire doucement. "Tu tiendra une soirée de plus ?" Il rit légèrement avant de passer son bras autour des épaules de la demoiselle en rejoignant le sable. Et puis une dernière fois, il tourne la tête derrière lui, captant le regard de McKenzie. "C'est la cousine qui fait Sam ce soir, c'est pas merveilleux ça ?" Elle lève les yeux au ciel, la Française, s'écartant bien vite du groupe pour rejoindre son petit ami, alors que Masson salue ses amis, s'emparant déjà de quelques bières qu'il tend à ses frères avant de s'approcher du lycéen, pour lui en tendre une à son tour. "2 ème round ?" C'est murmuré, les yeux plantés dans les siens alors qu'il dévisse la capsule, buvant une gorgée de sa bière avant de passer son bras autour des épaules de McKenzie pour s'avancer avec lui vers le feu de camp. "Promis personne ne te bouffera ici."

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Lennox Masson

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Il s'en amusé l'américain du sursaut qu'il provoque chez son ainé, de cette réaction qui le fait rire alors qu'il balance que Lennox n'aurait pas survécu longtemps si l'adolescent s'était révélé être un tueur. Et son amusement se fait plus présent alors qu'il hausse les épaules à l'entente des questions de ce dernier. "Peut-être, qui sait ? Je ne peux pas te dire si tu l'es ou non, je n'ai jamais eu la chance de t'avoir en tant que prof. Mais ça peut toujours s'arranger, je compte bien apprendre l'espagnol ou l'italien avec toi. Si t'es toujours d'accord... bien entendu." Et il y a ce sous-entendu, cette réponse légère du chanteur qui amuse le lycéen et qui le pousse à le provoquer un peu plus. Encore un petit peu avant de reprendre une discussion plus banale. "Il faut toujours laisser une place de surprise, tu sais..." Ses épaules se lèvent alors que la discussion dérive sur les insomnies du plus âgé et que Edward s'en amuse. Et un rire s'échappe de ses lèvres face à sa réaction, l'observant quelques secondes de plus avant de détourner le regard. Parce qu'il aimerait être un peu plus proche de son ainé mais qu'il ne peut pas et qu'il le sait. "Tu peux, les compliments sont rares dans la bouche d'un américain." Encore plus dans la sienne parce qu'il ne comprend pas cette manie qu'on les autres de toujours faire des compliments à leurs proches et qu'il n'aime pas en recevoir bien qu'il ne le montre jamais. Il acquiesce face à la réponse de Masson, se concentrant sur le pancake qu'il a entre les mains et sa tasse de café alors que le français lui énumère ce qu'il y a d'intéressant dans le coin. Sa tasse retrouve ses lèvres alors que son regard croise celui de son ainé et qu'une lueur de malice traverse les pupilles vertes de l'américain. "Tant mieux, j'aime les choses magnifiques.." Mais il n'en dit pas plus, interrompu par l'arrivée de la mère de famille à qui il sourit. Et il se mure dans un silence tout sauf gênant pendant qu'il écoute ce que se disent les deux français. Ses sourcils se froncent à l'entente d'un prénom féminin et il observe discrètement Lennox en se demandant qui pourrait être la jeune femme pour lui. Et pourquoi il devait les quitter le temps de la journée pour la rejoindre. Ça lui déplait mais il n'arrive pas à s'expliquer pourquoi. Mais il se reconnecte à la réalité quand Lennox lui adresse la parole, le laissant silencieux quelques secondes avant qu'il ne hoche la tête pour répondre à sa question. "Ça me dis... A plus !"

La journée passe rapidement, l'américain se perdant entre les livres de son ainé, la piscine et des discussions avec son correspondant. Mais l'heure de se préparer arrive rapidement et Logan le lui rappelle alors qu'ils se séparent pour aller se changer. Le lycéen ne prend pas la peine de chercher une tenue trop complexe, enfilant simplement un short et une chemise qu'il laisse entrouverte. Des bruits de klaxon lui font comprendre qu'il doit descendre et il récupère son téléphone avant de quitter la pièce dans laquelle il loge et de rejoindre les deux frères puis la voiture où les attendent Lennox et une jeune femme qu'il devine être Chloé. L'ainé lui confirme rapidement cette idée alors qu'il lance un petit sourire à la jeune femme. Mais il est gêné par sa présence, sans en comprendre la raison et se mure dans un silence qu'il ne rompt que pour répondre aux questions de son correspondant. Son regard se perd régulièrement vers le rétroviseur, croise celui du français et le soutient plusieurs fois avant de le détourner et de le poser sur l'obscurité extérieure. Ils arrivent rapidement, descendent du véhicule alors que Edward lance un regard mi-amusé mi-vexé à Lennox. "C'est toi le papy, pas moi. Bien sûr que je peux tenir une soirée de plus." Et son regard se pose sur le duo que forme le français et son amie, lui fait froncer les sourcils alors qu'il les suit en enfonçant ses mains dans ses poches. Mais il se détend subitement quand il apprend qu'elle est la cousine des Masson et que celle-ci s'éloigne pour aller retrouver un autre homme. Le regard du lycéen se perd sur la plage, observe les alentours et les personnes présentes avant que le brun ne s'approche de lui avec une bière qu'il lui tend. Il l'attrape en affichant un sourire amusé, penchant doucement la tête sur le côté en faisant une moue joueuse. "Je suis toujours prêt mais toi ? T'es sûr de pouvoir tenir ?" Et il décapsule sa bière, la portant directement à ses lèvres alors que la capsule trouve sa place dans l'une de ses poches. Mais il sursaute doucement quand le bras de Lennox vient trouver ses épaules, son regard se levant vers lui dans une moue perplexe. "Cela en serait presque triste..." Et il rigole lui-même de sa bêtise, se laissant guider avant de s'échapper de l'emprise du brun et de finir sa bière le plus vite possible. Il en récupère bien vite une autre alors qu'il se rapproche de Logan et du groupe qui entoure ce dernier, faisant connaissance avec ses amis qui lui posent beaucoup de questions dès qu'ils entendent son accent américain. Et il voit le regard que l'une des amies de Logan pose sur lui, l'amusant alors qu'il s'amuse à lui parler en anglais entre deux gorgées de l'alcool.

Since : 01/01/2020

La discussion est légère dans cette cuisine, douce, calme pour un matin. Quelque part, il se réjouit d'être le premier levé, de pouvoir profiter un peu plus du correspondant. C'est étrange comme sensation, inédit, internet surtout. Un sentiment, une envie qu'il réprime au plus profond de lui même. Il sourit doucement en sa direction, hochant la tête. "Bien sûr que je suis toujours d'accord !" Et le regard de nouveau posé sur ses poêles, il ajoute. "Et je suis un très bon prof, tu verra !" Une fausse égocentrie, parce qu'au fond, Masson n'a ni confiance en lui, ni en ses capacités. Il s'empêche de poser son regard sur le garçon, mais c'est inévitable, il n'arrive pas à combattre ses prunelles bien longtemps, cherchant les siennes à mesure qu'ils parlent. Son coeur loupe un battement, alors qu'il manque de s'étouffer avec son café, se raclant la gorge en tentant de reprendre une contenance. Magnifique. ce mot fait écho à leur soirée, a leur nuit, à cette image qu'il avait du garçon l'espace d'un instant. Et ça le perturbe, Masson. Est-ce qu'il se joue de lui, ou bien est-ce que c'est innocent ? Comment pourrait-il comprendre ce qui lui arrive quand lui même ne le sait pas ? Mais bien vite, sa mère entre dans la pièce, alors qu'il rompt tout contact visuel et que sa cousine ne lui suave la mise.

Il a cette proximité, cette relation spéciale avec sa cousine. Des jumeaux, en tout point, si ce n'est qu'ils n'ont pas les mêmes parents. Inséparables depuis la naissance, une complicité sans pareille. On pourrait presque les prendre pour un couple, si on ne les connaissait pas. Ca n'étonne plus aucun membre de la famille, Chloé est comme sa soeur, une des personne les plus importante, celle qui rythme sa vie. Lennox ne réfléchit même pas à la façon dont Edward pouvait la percevoir. Il la présente dans la voiture, sans prendre le temps d'expliquer leur lien de parenté. Peut être intentionnellement, au fond. Peut être pour que lui aussi se pose la question, finalement. Perdant son regard dans le rétroviseur à la recherche du sien. Il essaye d'être discret, Lennox, et de tenter de comprendre, surtout, pourquoi trouver ses prunelles lui semble si nécéssaire. Rejoignant rapidement le point de rendez vous, le Français ne peut pas s'empêcher de lancer un nouveau pique au nouvel arrivant. Et encore une fois, le garçon le lui rend bien, arrachant un rire à Lennox. "On verra lequel nous deux est un papy !" Il lève les yeux au ciel, reprend vite sa place aux côté de Chloé avant qu'elle ne s'éclipse. Qu'elle ne l'abandonne pour les bras d'un garçon, laissant Masson approvisionner les autres et se rapprocher de McKenzie. "Je tiendrais si tu tiens !" Une espèce de défie, une façon de lui demander silencieusement de rester à ses côtés, quelque part. Il passe son bras autour de ses épaules, se dirigeant vers ce feu de camps alors que l'Américain l'abandonne déjà, surprenant Lennox de sa dernière phrase. Il en reste figé, quelques secondes, réprimant un énième sourire, mordillant sa joue pour éviter à ses lippes de s'étirer. Massn rejoint ses amis, s'asseyant près du feu en enchaînant bien rapidement les bouteilles, son regard se posant par moment sur Edward. Il ne capte plus son regard, alors que le garçon semble bien absorbé par une amie de son frère. Et ça l'agace. Ca l'agace encore plus de ne pas savoir pourquoi ça l'agace. A ses côtés, c'est une petite blonde qui prend place, cherche à lui faire décrocher un mot, alors que le regard de Lennox ne quitte plus le brun. "Je crois qu'il lui plaît." Lennox est soudainement intrigué par la blonde, tourne le regard vers elle sans comprendre ce qu'elle essaye de lui dire, alors qu'elle lui montre McKenzie du doigt. "Je crois que ton ami à ses chances avec elle." Ca l'amuse, la jeune femme, mais pas lui.

Elle voit bien que le Français n'est soudainement plus à la fête, alors elle essaye d'attirer son attention, de se rapprocher de lui, mais lui perd ses lippes et ses yeux sur sa bière, évitant la vision de ce petit couple face à lui qui semble se former. L'alcool dans le sang aide sans doute d'ailleurs à cet agacement si soudain. Et la blonde se rapproche encore, cherche le contact d'un Lennox qui le repousse gentillement une première fois, puis une deuxième, et qui -finalement-, au bout de la troisième tentative, pose son regard sur McKenzie et se lève subitement. "J'ai besoin d'air." Ca l'énerve, il l'énerve, elle l'énerve, tout l'énerve. "Len ? Ca va ?" Il n'en connait même pas la raison, mais il à besoin d'air, besoin de s'éloigner, et laisse la blonde plantée là sans un mot de plus, sa bière à la main. Il marche, Masson, s'éloigne du feu, de ses amis. Il s'engouffre dans l'obscurité, le coeur battant, la gorge serrée. C'est flou dans sa tête. Pourquoi est-ce qu'il se sent comme ça ? Pourquoi est-ce que ça l'importe autant de voir l'Américain si proche de quelqu'un d'autre Est-ce que c'est... De la jalousie ? Son coeur loupe un battement à cette pensée, alors qu'il soupire lourdement. Il entend encore la musique derrière lui, s'arrête subitement, s'asseyant sur le sable, le regard rivé sur une mer qu'il observe à peine. "Putain qu'est-ce qui m'arrive... ?" C'est prononcé pour lui même, alors qu'il termine sa bière d'une seule traite, cherchant dans sa poche son paquet de cigarette pour en griller une. "Tu déconne Masson..." Soupire t-il, cigarette entre les lippes. Parce que si c'est de la jalousie, il est vraiment dans la merde.

Since : 21/11/2019

♛ When I first met You

Lennox Masson

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Si sa tête ne le faisait pas souffrir autant, il pourrait dire que ce réveil est agréable parce qu'il le passe en compagnie de l'ainé des Masson et que la discussion entre eux est si fluide que ça l'effrayerait presque s'il se montrait méfiant. Mais il aime cette facilité entre eux, il aime le fait qu'il n'ait pas à être gêné en sa présence, qu'il ne soit pas obligé d'agir d'une manière beaucoup trop sérieuse pour que ce soit vraiment lui. Et il y a ces sous-entendus qui amusent l'américain, qui le font sourire alors que ce n'est pas sérieux à ses yeux, que c'est tout sauf sérieux et qu'il veut juste s'amuser de la réaction du grand-frère de son correspondant. Et il cherche à avoir de nouveau l'accord de ce dernier lorsqu'il parle d'apprendre une nouvelle langue, de découvrir le français lorsque ce dernier n'est pas le grand-frère de Logan mais un professeur de langues. "Je n'en doutes pas mais... Je préfère tout de même en juger par moi-même, si tu n'y vois pas d'inconvénients bien sûr." Et la discussion continue entre eux jusqu'à ce que la mère ne vienne les rejoindre et que Lennox ne s'en aille sous le regard perdu de Edward. Parce qu'il ne comprend pas qui est cette Chloé, quelle est la raison qui pousse le français à aller la rejoindre et, surtout, la relation entre eux. Mais il ne dit rien et voit les heures défiler sans s'en rendre compte alors que ses pensées se tournent bien trop souvent vers le chanteur entre deux activités. Activités qui l'occupent assez pour que Logan soit obligé de lui rappeler qu'ils doivent se préparer car on doit bientôt venir les chercher. Et il a l'impression de découvrir une autre vie avec le fait d'aller passer une nouvelle soirée hors de son lit. Il n'aurait jamais fait ça à New York, sa mère le couvant bien trop pour le laisser sortir en soirée. Encore moins deux soirs de suite. Mais c'est différent chez les Masson et ça arrange l'américain qui se laisse guider et qui essaye d'oublier ce qu'il ressent en voyant les deux ainés ensemble. Il se surprend à être un peu plus rassuré quand il croise plusieurs fois le regard de Masson et qu'il ne le voit pas regarder la jeune femme à ses côtés. Cela le rassure de voir que c'est son regard que le français cherche et ça l'amuse alors qu'il détourne le regard pour le poser sur un point invisible de l'obscurité.

Ils arrivent rapidement, laissant la joie à l'étudiant de découvrir que la jeune femme n'est que la cousine de Lennox et Edward se sent un peu plus rassuré sans en connaître la raison. Les piques retrouvent leurs places entre eux deux alors qu'il hausse les épaules face à la réponse du brun. "Je suis jeune, moi. Tu pourras pas me battre, Len." Et il retrouve la proximité de l'ainé, en découvre une qui est un peu plus présente que celle de la veille. Une proximité qui plait un peu trop à l'adolescent qui s'échappe bien assez rapidement pour ne pas montrer qu'il apprécie d'être proche du chanteur. Mais il laisse échapper un dernier sous-entendu avant de s'éloigner, ne jetant pas un seul regard à Lennox alors qu'il rejoint la bande d'amis de Logan. Et il intrigue l'une des amies de ce dernier, s'amuse à la charmer alors qu'elle ne l'intéresse pas tant que ça pourtant. Mais il sent régulièrement un regard sur lui, un regard qui le brule de temps en temps mais qui se détourne et qui n'est jamais posé sur lui quand Edward ose lancer un regard vers l'adulte.

Mais il se perd dans sa discussion avec la jeune femme, en oublie tout le reste jusqu'à ce que son regard se pose vers les plus âgés et qu'il remarque que Lennox s'éloigne d'eux. Il fronce les sourcils alors qu'il garde le silence, le suivant du regard en se demandant ce qui peut bien arriver au professeur. Et il décide finalement de le suivre, s'excusant auprès des autres sans prêter plus attention que ça à la jeune femme qui tentait de le charmer. Il suit silencieusement Lennox, l'observe et l'écoute avant de sourire doucement. Sa bière en main, une de plus, sûrement une de trop d'ailleurs vu que sa tête tourne, et il s'approche un peu plus avant de s'asseoir à ses côtés. "Tu deviens surtout fou. Tu parles à toi-même là." Et il rigole avant de porter sa bière à ses lèvres en tournant sa tête vers son ainé. Malgré l'obscurité, la lune éclaire assez pour qu'il puisse distinguer le visage de Lennox. "Pourquoi tu t'es éloigné ? Il y avait une femme qui semblait vouloir te draguer pourtant."

Since : 01/01/2020

Les soirées dans ce genre étaient fréquentes avec les beaux jours. Lennox ne compte plus le nombre de fois où il s'est retrouvé sur cette plage, autour de ce feu de camps avec ses amis. Il emmenait bien souvent ses frères, et profitait depuis quelques temps de ses soirées également. Ils étaient bien assez grands, maintenant, pour veiller sur eux mêmes. Bien assez responsable pour ne pas finir dans un état lamentable. Masson avait confiance en ses cadets, et n'avait donc pas traîner à son arrivée pour saisir une bière. Il avait encore ce petit surnom qui résonnait dans ses oreilles. "Len." Quasiment personne ne l'appelait comme ça, et l'idée que l'Américain puisse être assez à l'aise à ses côtés pour l'appeler ainsi étiraient les lippes du Français. Il n'avait pas osé faire la remarque, gardant ce petit surnom dans son esprit. Il avait l'impression d'avoir même rougie en l'entendant, tant ça l'avait surprit. Et s'il avait tenté un rapprochement, passant son bras autour de ses épaules, il s'était vite retrouvé seul, séparé du correspondant. Lennox avait rejoint ses amis, ne pouvant empêcher ses prunelles de dévier beaucoup trop souvent dans sa direction. C'était automatique, comme une nécessité. Il avait besoin de capter son regard, mais n'y parvenait pas, et ça l'angoissait. Ca l'angoissait de le voir si proche de quelqu'un d'autre, de le voir charmer cette demoiselle qui s'en donnait à coeur joie. Pourtant, il n'avait pas de quoi l'être n'est-ce pas ? Et c'est la nervosité, mêlé à l'agacement de la situation qui prenait place dans son coeur, petit à petit. A ses côtés, pourtant, une jeune fille de son âge tentait de lui changer les idées. Elle tentait à son tour de charmer le chanteur qui n'en avait que faire. Son regard ne lui était que très peu destiné, à elle, c'était plus fort que lui. Et malgré les tentatives de la blonde, Lennox s'était levé, fuyant la situation et la scène qu'il avait sous les yeux.

Il ne se comprenait plus, ne comprenait pas cet état d'angoisse, cette colère cette... jalousie. Et ça le frappait, soudainement. C'était bel et bien de la jalousie ? Dans le déni le plus total, marchant sur le sable en s'éloignant du groupe, il essayait de trouver une autre raison à son état. L'alcool, sûrement... Pourtant il ne se rappelle pas avoir été dans cet état à cause de quelques verres de trop. Alors doucement il se laissait glisser sur la sable, se parlant à lui même, bien vite rattrapé par McKenzie qui prenait place à ses côtés et surprenait Masson. Lennox fuit son regard, le braque sur l'eau, tirant sur sa cigarette. "Je parle pas tout seul... T'es là." Il hausse les épaules, riant de sa propre bêtise avant qu'un léger silence ne s'abatte. Il lutte pour ne pas tourner la tête, pour ne pas diriger son attention sur le jeune homme qui semble soudainement bien trop proche de lui. Lennox ramenait ses jambes contre lui, les entourant d'un bras tandis ce que son autre main dégageait de temps en temps sa cigarette de ses lippes. il pourrait bouger, s'éloigner, se décaler, mais il ne le fait pas. parce qu'une part de lui apprécie cette proximité si soudaine. Parce qu'une part de lui aime le fait qu'il soit là, avec lui, et pas aux côtés de cette fille. il sent son regard, alors que le garçon reprend la parole, mais il persiste à perdre le sien sur la mer, haussant les épaules. "Elle m'intéresse pas." Oui, sans doute qu'il avait ses chances. Sans doute qu'il aurait pu partir avec elle ce soir, passé une bonne soirée, une bonne nuit dans ses bras, dans ses draps. Mais encore faut-il qu'il en ai l'envie. Il hésite, un instant, à répondre à la première de ses questions, mordant l'intérieur de sa joue. Puis finalement, presque dans un murmure, il réplique. "J'avais besoin de m'éloigner... J'avais quelque chose sous les yeux qui ne me plaisais pas..." Il ne veut pas mentir, mais il ne veut pas entrer dans les détails. le parfait mélange pour ne répondre qu'à demi mot. Pour être honnête sans s'enfoncer de trop. Pour ne pas franchir de limites. Il reprend une bouffée de sa cigarette, tourne finalement le regard vers le garçon dont il aperçoit le visage grâce aux lueurs de la lune. Son cœur loupe de nouveau un battement, confirme bien trop ce à quoi il pensait, et pourtant, son regard ne dévie plus de son visage. "Et toi ? Pourquoi t'es parti ?" Il hausse les épaules, marquant une légère pause avant d'avouer. "Il paraît que t'as un ticket avec elle... Elle est mignonne." Puis il reporte son attention devant lui, terminant sa cigarette qu'il plonge dans sa bière vide, mordillant sa lèvre inférieure. "C'est une amie de Logan. il paraît qu'elle est cool..." Il la pousse faussement dans ses bras, mais au fond, il espère simplement qu'il le contredira.

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