La mi-temps

Since : 21/11/2019

♛ When I first met You

Lennox Masson

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Ils discutent de tout et de rien ce qui fait plaisir d’une certaine façon à Edward car ça lui permet d’en apprendre plus sur son amant et sur sa famille. Mais il y a cette pointe de tristesse dans sa voix quand il parle de son père, du fait que ce dernier a du mal à accepter que l’américain puisse aussi aimer les hommes et qu’il pourrait venir à faire sa vie avec l’un d’eux un jour. Mais il détourne petit à petit la discussion sur sa mère, sur cette femme adorable avec qui Edward s’était tout de suite entendu. Le regard de l’adolescent remonte vers le visage de son amant alors qu’il réfléchit quelques secondes avant de répondre. “J’avais dix ans. Si je me souviens bien, je faisais parti des enfants les plus âgés avec mon meilleur ami et sa sœur.” Un meilleur ami qu’il avait perdu de vue il y a quelques années et qui lui manquait beaucoup. La discussion se fait un peu plus provocatrice alors que l’américain s’amuse des réaction de son amant, le suivant du regard lorsqu’il rejoint la piscine avant de faire de même en silence. Il retrouve rapidement sa place dans les bras de Lennox, leurs lèvres se trouvant avec tout autant de facilité. Et la situation s’échauffe rapidement, le dos de l’étudiant rencontrant l’une des parois de la piscine alors qu’il s’accroche aux épaules du plus âgé et que son bassin vient rencontrer le sien dans un mouvement instinctif. Mais Lennox vient calmer le tout en déclarant qu’ils devraient aller se coucher ce que le McKenzie accepte plutôt facilement.

Ils quittent l’eau de la piscine, se séchant rapidement avant de rejoindre la chambre où dort le plus jeune. Se débarrassant de ses vêtements en trop, il rappelle à son amant de ne pas oublier d’activer son alarme pour le lendemain matin, et il prend place dans son lit en attendant d’être rejoint par le brun qu’il observe en souriant. Il se sent bien à ses côtés et regrette déjà de devoir repartir et de ne pas avoir fait comprendre plus tôt à Lennox que s’éviter était de loin l’une de ses pires idées. Le plus âgé vient prendre place à ses côtés et Edward répond à son baiser doucement avant de perdre son regard dans le sien. “Comment ça ?” Il penche doucement la tête sur le côté, fronçant les sourcils alors que Lennox se redresse. Un sourire prend doucement place sur les lèvres de l’adolescent alors qu’il se redresse à son tour. “Je rêve où tu veux qu’on mente à ta famille ?” Un petit rire s’échappe de ses lèvres alors qu’il continue d’écouter Lennox, serrant sa main dans la sienne avant de hocher la tête. “J’aime bien cette idée mais t’es sûr de réussir à mentir même si ta mère est au courant ?” Il taquine légèrement son amant, lui piquant un baiser avant de se rallonger et de l’attirer à lui pour pouvoir se blottir contre lui. “Mais j’ai envie de partir avec toi, bébé…”

Le temps passe vite, les deux semaines se déroulant à une vitesse effrayante aux yeux de l’adolescent qui redoute de plus en plus le jour de son départ. Il a fait comme prévu, faisant semblant de se sentir mal dès le jeudi pour pouvoir réussir à convaincre les autres membres de la famille et pour pouvoir rester à la maison pendant que les Masson s’en allait en week-end. Laura était au courant de leur petit manège, ayant accepté de les couvrir sous les nombreux remerciements de l’américain. Lennox, quant à lui, devait rester avec lui pour veiller sur lui et travailler puisqu’il avait prétexté avoir beaucoup de travail. Edward était resté dans sa chambre, ayant salué les membres de la famille avant de filer pour préparer des affaires pour le week-end. Il devait se dépêcher, sachant très bien qu’ils allaient partir dès que les autres seraient assez loin pour ne pas les voir. Finissant d’engouffrer quelques vêtements dans son sac, il entend la voix de son amant résonner dans la maison et sourit. “J’arrive !” Il récupère rapidement un petit paquet qu’il cache dans l’une des poches de son sac et il descend rapidement les escaliers pour rejoindre son amant. “Je suis là !” Il fait un grand sourire, capturant les lèvres de son amant, avant de se faufiler hors de la maison pour rejoindre la voiture du français. Son sac trouve sa place à l’arrière du véhicule alors qu’il grimpe à l’avant sans quitter son sourire. Il attend sagement l’arrivée de Lennox, posant son regard sur lui en fronçant les sourcils. “T’es sûr qu’on a rien oublié ? On a pris de quoi manger ?”

Since : 01/01/2020

Une douce soirée, un moment de calme, de sérénité. Il s'en voulait d'avoir voulu mettre un terme à tout ça. Il s'en voulait, parce que - calé dans ses bras - il comprenait maintenant combien il avait besoin de ça. De lui, de ses bras, de sa douceur, de sa folie aussi. Combien l'Américain était devenue une nécessité. Et désormais les lèvres contre les siennes, les bras autour de lui, il profitait de chaque instant en se maudissant d'avoir prit une décision si stupide. L'ambiance se réchauffait peu à peu entre les deux hommes, avant que Lennox ne mette fin à tout ça. Parce qu'il savait que tôt ou tard il craquerait, qu'ils avaient tenus deux mois relativement "éloignés" et qu'il ne fallait pas dépasser les bornes. Qu'il valait mieux que leurs corps se séparent avant qu'ils n'aillent trop loin. Alors sagement, Masson prend la décision de remonter, d'aller se coucher. Une décision qu'accepte Edward sans broncher, sans même tenter de le corrompre, de lui faire changer d'avis. Tous les deux séchés, ils rejoignent discrètement la chambre qu'occupe le lycéen, tandis ce que le chanteur se laisse une nouvelle fois bercé dans ses bras.

Et puis soudainement il se relève, une idée folle en tête. Cette maison, en Espagne, dont lui à parlé un ami. Il pourrait l'emprunter, il pourrait y aller avec McKenzie. Passer un moment tous les deux, sans avoir besoin de se cacher aux yeux du monde. Profiter de leur dernier week end, de leurs derniers moments ensembles avant qu'ils ne soient forcés de se séparer. Profiter pleinement l'un de l'autre, sans savoir si ce sera la dernière fois. La question du brun déstabilise le chanteur qui hésite un instant, se mordant la lèvre inférieure. "Je-.... J'aime pas ça, tu le sais... Et puis ça ne sera pas vraiment un mensonge. Pas pour moi, en tout cas. j'ai vraiment plein de travail..." Il fera simplement le nécéssaire pour tout rendre en temps et en heure, et réussir à profiter de ce week end. Une espèce de mensonge par omission, en soit. Le sourire grandissant sur ses lèvres, il haussait doucement les épaules. "Ah mais moi je ne ferais rien. J'en serais incapable, ils me grilleraient en deux minutes. Ma mère par contre..." Il sait qu'elle sera une alliée, qu'elle ne lui en voudra pas bien longtemps de l'obliger à mentir. Il n'aura rien à dire, elle se chargera de tout, et lui évitera le sujet, tout simplement. McKenzie l'attire contre lui, alors que le sourire de Masson se fait plus doux, les yeux plongés dans les siens. "Alors c'est acté. Toi, moi, l'Espagne... Tout un week end." Et l'idée n'en devient que plus belle au fur et à mesure du temps qui passe.

Si les jours qui défilent l'effraie, ils l'excitent tout autant. Il tente de ne pas penser au départ, de ne pas penser à ce moment fatidique où il devra lui dire au revoir. Lennox se concentre uniquement sur le moment présent, et ces valises qui n'attendent qu'eux dans le coffre de la voiture. Un dernier au revoir à sa famille qu'il voit s'éclipser, puis il s'engouffre dans la maison pour rejoindre le brun. Edward descend rapidement, volant un baiser au Français dont le sourire s'élargit. Il vérifie que tout est bien éteint, que tout est bien fermé, puis claque la porte derrière lui avant de monter dans sa voiture. "Hum... Non, je crois qu'on a tout. Et j'ai laissé quelques trucs à grignoter dans la boite à gants, et des sandwich dans la glacière, qui se trouve dans le coffre. On est parés !" Lennox vole un dernier baiser à son amant avant de démarrer le moteur. Il prendra le volant tout le long de la route, puisqu'ici le garçon ne peut pas conduire. Un long voyage, de longues heures devant eux que le Français ne voit pas passer. Ils s'arrêtent quelques fois, prenant le temps de manger, de boire un café ou simplement de se dégourdir les jambes. Le silence ne prend aucune place dans l'habitacle, et l'idée de ne plus avoir à faire semblant pendant ces deux prochains jours et revigorant aux yeux de Masson qui semble se lâcher un peu plus, se détendre. Au diable les risques, les règles. plus rien n'existe. Ils ne risquent plus rien. Les deux hommes arrivent finalement à Barcelone, alors que le GPS les conduit tant bien que mal jusqu'à leur destination. Une grande maison - bien trop grande pour deux - dans laquelle ils passeront leurs prochaines nuits. Garant sa voiture dans l'allée, Masson souriait de nouveau. "Il m'avait pas menti, elle est énorme !" Un léger rire parcours ses lippes alors qu'il descend du véhicule, ouvrant le coffre pour en sortir leurs affaires. Il se surcharge, Masson, dans l'espoir de ne faire qu'un seul tour alors qu'il tourne le regard vers son amant. "Tu peux prendre les clés dans ma poche arrière s'il te plaît ?" Et enfin ils pénètrent dans leur demeure du week end, alors que les lippes de Lennox ne cessent de s'étirer."...Je sens qu'on va être bien, là..." Puis doucement, il rejoint la plus grande chambre, y déposant leurs affaires avant de se laisser tomber sur le lit. La route l'a épuisé, mais il ne veut pas manquer une miette de ces quelques jours aux côtés de son amant.

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Lennox Masson

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Ils se retrouvaient enfin après une “séparation” qui n’avait tellement pas plu au plus jeune et dont il se serait bien passé si on lui avait laissé le choix. Mais ce n’était pas lui qui décidait et il l’avait rapidement compris, son côté rebelle finissant par se taire face à tout ça alors qu’il avait vu Lennox s’éloigner un peu plus chaque jours. Et il ne pouvait qu’être heureux maintenant qu’il pouvait retourner dans les bras de son aîné. Ils trouvent leurs places dans l’eau, leurs corps se retrouvant sans hésitations alors que la situation s’échauffe un peu plus et qu’ils pourraient déraper à n’importe quel moment. Sauf que Lennox est bien plus raisonnable que l’étudiant et déclare qu’ils devraient aller dormir ce que Edward accepte plutôt facilement. Parce qu’il est tout de même conscient que d’aller plus loin alors qu’ils sont dans la piscine n’est peut-être pas une bonne idée et suit sagement et silencieusement son amant jusque dans la chambre dans laquelle l’américain loge depuis son arrivée quelques semaines plus tôt. Il prend place sur le lit, attendant sagement que Lennox vienne le rejoindre pour pouvoir se blottir contre lui. Mais il ne reste pas longtemps à ses côtés, le brun se redressant soudainement sous le regard perdu du jeune McKenzie. Et il propose de partir tous les deux en Espagne, pendant le dernier week-end de l’étudiant qui accepte bien qu’il relève aussi le fait que le professeur veuille mentir à sa famille. Un rire s’échappe de ses lèvres face à sa réaction et il secoue doucement la tête. “Je sais bébé. Puis ce ne sera pas non plus un mensonge de mon côté, juste… mon côté bon acteur qui prend le dessus ?” Son sourire s’agrandit en entendant la réponse de son amant, appréciant le fait qu’ils pourraient compter sur la mère de famille pour les couvrir et les aider. Le McKenzie attire le français contre lui, prenant place dans ses bras avant de hocher la tête. “Rien que toi et moi… Je ne pourrais pas rêver mieux comme der- week-end.” Il sourit légèrement, déposant un baiser sur la joue de son aîné et de s’endormir contre lui.

Et le temps passe, les jours filant trop rapidement au goût du lycéen qui aimerait pouvoir passer plus de temps ici. Mais cela veut aussi dire que la date de son week-end avec Lennox approche et il ne peut s’en plaindre. Ils ont tout préparés, Laura ayant accepté de les aider. Comme prévu, Edward fait semblant d’être malade et prépare ses affaires dès que le reste de la famille s’éloigne de la maison. Il emportera seulement un petit sac avec lui, quelques affaires indispensables, puisqu’il se doute que Lennox a déjà pensé à tout. Il est heureux de partir tout un week-end avec juste son amant à ses côtés, pressé de découvrir l’Espagne aussi. Quittant sa chambre dès que la voix du Masson résonne dans la maison, il le rejoint rapidement en bas et lui pique un baiser avant de rejoindre sa voiture et d’y prendre place en l’attendant sagement. Une question frôle les lèvres de l’étudiant, bien vite remplacée par un grand sourire quand il apprend qu’il a de quoi grignoter s’il vient à avoir faim, et ils prennent enfin la route après un dernier baiser. Le trajet, pourtant long, semble court aux yeux de l’étudiant qui ne voit pas le temps passer que ce soit pendant que Lennox conduit et qu’ils discutent ensemble ou pendant leurs pauses où il n’est pas obligé de faire semblant d’être quelque chose d’autre que son petit-ami. Et ils arrivent enfin, l’adolescent observant la grande maison avec admiration avant de hocher la tête. “Et elle a l’air magnifique !” Quittant l’habitacle, Edward récupère son sac et les quelques affaires que Len n’a pas pu prendre avant de se tourner vers ce dernier et de hocher la tête. Récupérant les clés, il dépose un baiser sur la joue de son amant en souriant. “Merci bébé, pour ce week-end.” Il s’avance déjà, ouvrant timidement la porte avant de laisser son aimé entrer et de refermer derrière eux. “Je le sens aussi, elle est parfaite !” Il laisse le français s'éloigner, cherchant après la cuisine pour ranger les quelques collations encore présentes malgré leurs quelques pauses, avant de se diriger vers la chambre et de s’arrêter pour observer son amant. Silencieusement, et doucement, il dépose son sac à dos près du lit avant de s’y laisser tomber aux côtés de son amant et de l’attirer à lui pour capturer tendrement ses lèvres. “Ça te dis qu’on prenne une douche puis qu’on mange un bout ? On pourra se reposer après.”

Since : 01/01/2020

Un voyage, juste une envie de bouger, de sortir de ce train train quotidien qui l'oppresse. Une envie, aussi, de partir à ses côtés, de découvrir encore un peu plus l'homme qui partage sa vie depuis ces quelques semaines. Un besoin, surtout, de profiter de leurs derniers instants ensemble, loin de tout, loin de tout le monde. Sans l'angoisse de regarder autour d'eux quand ils s'enlacent, quand ils s'embrassent. Là bas, il pourront être eux même. Là bas, ils n'auront aucune question à se poser. Un week end tout entier dans les bras de McKenzie, sans avoir besoin de mettre un réveil pur s'éclipser au petit matin. Le programme parfait aux yeux de Masson. Et ça semblait emballé Edward tout autant. Sa dernière phrase, bien que le garçon rattrape rapidement ses dires, arrache une grimace à Lennox. Dernier week end. Il a bien conscience que quand ils rentreront, ils devront se dire au revoir. Que Lennox doit déjà se préparer à le laisser partir, se préparer aux adieux éventuels. Et il sait pertinemment qu'ils n'auront pas les au revoir qu'ils méritent, puisque la famille sera là, à l'aéroport. une poignée de main, un "ravi de t'avoir rencontré". Ca le frustre d'avance, le chanteur. Ca lui brise déjà le coeur. Il ne relève pas, pourtant, se contente de masquer au mieux cette grimace, de sourire doucement avant de s'endormir dans ses bras.

La route est longue, mais elle passe à une vitesse folle. Et au fur et à mesure des kilomètres, Lennox semble se détendre. Il à mit au placard cette part de lui un peu trop studieuse, trop sérieuse. Il oublie le professeur, il oublie le grand frère, il oublie l'adulte. Il a simplement envie de profiter de l'instant, de ces quelques heures, ces quelques jours avec Edward. Ce qu'il aurait dû faire depuis leur rencontre, d'ailleurs, il en a bien conscience. Ils ont perdus tellement de temps, tellement de moments. Parce qu'il avait peur, parce qu'il se devait d'être le plus responsable des deux. Finalement, Masson gare la voiture devant cette grande maison, prenant les valises dans le coffre avant d'y pénétrer. Son ami n'avait pas menti, la demeure était sublime et Lenny se réjouissait déjà de partager ces quelques instants dans ces lieux avec l'étudiant. Quoiqu'au fond, il se fichait de l'endroit où ils seraient ce week end. Rapidement, le chanteur trouve la chambre, laissant son corps fatigué tomber sur le matelas. La route l'a épuisé, mais il n'est pas prêt à dormir, pas prêt à gâcher ces précieuses heures qui leurs sont comptées. Les yeux fermés, il sent la présence de McKenzie à ses côtés, tournant la tête juste le temps de se faire voler un baiser qui élargit ses lippes. Il arque un sourcil, se redressant soudainement avant de poser son regard sur l'Américain. "Qui a dit qu'on allait se reposer ? T'es fatigué toi ? Moi je pète la forme !" Il rit légèrement, tournant les talons pour se diriger vers la salle de bain collée à leur chambre. Sur la route, il en profite pour jeter son tee shirt dans un coin, s'engouffrant entre les murs, avant de laisser un léger silence qu'il brise quelques secondes plus tard, sa voix parcourant la pièce, amusé. "C'est quand tu veux que tu me rejoins !" Il a l'impression de revivre, d'être quelqu'un d'autre. Il se lâche, tout simplement, il profite, il oublie. L'eau déjà allumée, il n'attend pas son amant pour se débarrasser des quelques habits qui lui reste, avant de se poser sous le jet, les paupières fermées. "J'en avais pas conscience, mais je crois que je rêve de ça depuis trois heures environs !" Un léger rire parcours ses lèvres, alors qu'il rouvre finalement les yeux, passant ses mains sur son visage pour chasser l'eau qui lui gâche la vue. "Tu veux qu'on se fasse un resto ? Ou bien on se pose ici ? Je peux cuisiner, si tu veux ?" Masson tourne la tête, posant ses prunelles sur son amant, tandis ce que son coeur loupe un battement comme s'il le découvrait pour la première fois. Un sourire timide au coin des lèvres, il s'approche doucement de l'étudiant, l'enlaçant, le front calé contre le sien avant de murmurer. "Je suis content qu'on soit partis...Qu'on soit ici. Juste toi et moi." Relevant le regard, il se mordait la lèvre inférieur, ses yeux plongés dans ceux du garçon. "Je te propose...Qu'on oublie tous les deux ce qu'il se passera lundi. Que pendant deux jours, on en parle pas. Comme si..." Ca n'allait pas arrivé. La gorge serrée, il soupirait doucement avant de reprendre. "Juste toi et moi... Rien d'autre... D'accord ?"

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Lennox Masson

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L’idée de Lennox attire Edward, l’intéresse énormément alors qu’il s’imagine déjà passer quelques jours en étant seulement avec l’homme qui partage sa vie depuis son arrivée en France. L’homme pour qui son cœur bat un peu plus à chaque moment passé ensemble. Alors il accepte facilement la proposition de son amant, se surprenant à être partagé entre l’envie de voir le temps passer rapidement et l’envie de figer ce même temps. Il sait très bien que ce week-end sera son dernier week-end sur le continent européen, qu’il devra reprendre l’avion pour retourner chez lui. Le bouclé ne veut pas repartir, préférant rester aux côtés de son amant plutôt que de retrouver les USA. Sauf qu’il fait tout pour ne pas le montrer, conservant son sourire alors qu’il s’endort dans les bras du brun. Et le temps passe vite, le week-end de leur voyage arrivant rapidement. Il fait ce qu’il peut pour se faire passer pour malade, mettant de côté les affaires qui lui fallait pour cette escapade amoureuse en Espagne. La famille s’en va, marquant le temps de partir pour les amants. Le plus jeune fait rapidement son sac, prenant ses affaires et le cadeau qu’il a acheté quelques jours plus tôt.

La route est longue mais rapide, le couple se détendant un peu plus à chaque kilomètre parcouru. L’américain se sent bien, profitant des quelques pauses pour retrouver sa place dans les bras de Len en souriant. Ils peuvent enfin se comporter comme un couple normal, comme toutes ces personnes qui peuvent s’aimer publiquement sans prêter attention aux regards des autres. Et ils arrivent rapidement devant la grande maison qui sera la leur pendant tout le week-end, illuminant les yeux de l’étudiant en se rendant compte qu’ils allaient enfin pouvoir profiter d’une intimité beaucoup plus importante que celle qu’ils ont à Bordeaux. Descendant du véhicule, ils récupèrent leurs affaires afin de les ranger dans la maison avant qu'Edward ne laisse son amant s’éloigner pendant qu’il range la nourriture restante de leur trajet. Le plus jeune rejoint enfin la chambre, souriant doucement en voyant son aîné allongé sur le lit et le rejoint après avoir déposé son sac. Ses lèvres trouvent celles de Lennox avant de proposer un programme qui lui semble parfait. Un léger rire sort de ses lèvres et il lève les yeux au ciel. “T’as conduis pendant plusieurs heures bébé, t’es sûr de pas être fatigué ?” Il hausse un sourcil, se redressant pour l’observer s’éloigner vers la salle de bain. “J’arrive, j’arrive.” Mais il ne se lève pas tout de suite, se laissant retomber sur le matelas en laissant échapper un léger soupir. Se levant enfin, il prépare rapidement des vêtements propres avant de se déshabiller et de rejoindre la salle de bain. “Tu vois,même ton corps veut te faire comprendre que t’es fatigué.” Son regard se pose sur son amant, l’observant quelques secondes avant de venir le rejoindre et de hausser les épaules en entendant sa réponse. “Du moment que je suis avec toi, je m’en moque. Mais j’avoue qu’un restaurant ça pourrait être pas mal.” Il l’enlace doucement, souriant à son amant, avant de déposer rapidement un baiser sur ses lèvres. “Moi aussi, c’est tellement bien de pouvoir passer du temps loin de tous…” Il l’écoute sagement, hochant la tête à l’entente de ses paroles et de sa proposition, avant de reprendre la parole. “Qu’est-ce qu’il se passe lundi ?” Il tente de prendre un ton amusé mais n’y arrive pas, ses yeux s’humidifiant légèrement mais il secoue la tête et l’attire à lui pour l’embrasser. “Je suis heureux de t’avoir rencontré, Len…” Et c’est sûrement pour cela qu’il avait du mal à s’imaginer repartir loin de lui.

Since : 01/01/2020

Il aimerait que le temps s'arrête, là, maintenant. Que ce week end ne se termine jamais. Qu'ils puissent profiter l'un de l'autre sans se poser de questions, sans craindre le lever du soleil. Que les secondes se figent, que lundi n'arrive jamais. Mais Lennox sait bien qu'ils devront sortir de leur bulle tôt ou tard. Il regrette déjà tant de choses, dans ces deux mois passés ensemble. D'avoir perdu autant de temps, d'avoir essayé de s'éloigner, de ne pas avoir assez profiter. Il n'aurait jamais pensé s'attacher si vite, si fort, à l'étudiant. Prit au piège, il se rendait bien compte que la chute serait rude. Qu'il serait compliqué pour lui de se relever de ces adieux. Mais ce soir, ce week end, il ne veut pas y penser. Pas plus qu'il ne veut penser à leur différence d'âge, ni même au fait qu'il sont professeur et élève. Il n'y a qu'eux, que lui qui compte.

Allongé sur le lit, il profite du baiser asséné par son amant avant de se relever. Il est épuisé, mais il saute presque sur place, le sourire aux lèvres. Il se tourne vers son amant, reculant doucement vers la salle de bain en secouant la tête. "Je suis certain de péter le feu chéri !" Puis s'engouffre à l'intérieur, avant d'appeler le garçon. Fermant les yeux sous le jet d'eau, il étouffe un rire aux dires de son amant qu'il entend arriver derrière lui. "Je refuse d'être fatigué !" Il insiste bien, il s'y refuse. Il obligera son corps à tenir le choc s'il le faut. Parce qu'il ne veut rien louper de ces deux jours passés ensemble. Finalement, il se tournait vers lui, laissant le temps à son cœur de s'arrêter de battre une petite seconde avant de le prendre dans ses bras, calant son front contre le sien. Le sourire aux lèvres, il hochait doucement la tête en replaçant ses prunelles dans les siennes. "Alors resto. Ca me va très bien." Et ce serait la première fois qu'ils n'auraient pas à faire semblant, qu'ils n'auraient pas besoin de faire attention. La première fois qu'ils pourraient sortir en tant que couple. Avoir un vrai... Rencard, finalement. Le sourire de Lennox s'élargissait à cette pensée qu'il terrait au fond de sa petite tête en lui rendant son baiser. Le coeur de Masson se serrait légèrement à la réaction d'Edward. Il sentait bien les efforts qu'il mettait dans sa voix, dans son expression. Mais les deux hommes avaient tout aussi peur l'un que l'autre de voir ce fameux jour arrivé. Les lèvres pincées, il essayait de sourire doucement sans grande conviction avant de murmurer. "Absolument rien. Il ne se passera rien lundi..." Puis volait de nouveau un baiser à son amant avant de fondre dans ses bras et le serrer contre lui. "Moi aussi Ed..." Ils ne se connaissaient que depuis quelques semaines, et Lennox avait l'impression d'avoir vécu toute sa vie à ses côtés. Il était devenu indispensable dans sa tête, dans son coeur. Le chanteur ne pouvait plus imaginer passer un seul jour sans l'étudiant, désormais. La douche est rapide, et il ne met pas longtemps à en sortir, simplement vêtu d'une serviette blanche autour de la taille pour rejoindre son sac et en sortir de quoi s'habiller. Un tee shirt vert, un jean, et sa veste en cuir qu'il ne quitte presque jamais. "J'appelle pour réserver, je te laisse te changer bébé ?" Il lui laisse à peine le temps de répondre, téléphone déjà en main, avant de sortir en l'ayant embrasser une dernière fois. La réservation faite, Lennox retourne fièrement aux côtés de McKenzie, le sourire aux lèvres. "La bonne nouvelle, c'est qu'on peut y aller à pied. La "mauvaise", c'est qu'il faut qu'on parte maintenant si on veut pas être en retard ! Ils n'avaient pas de place plus tard !" Un léger rire s'échappait des lippes du français qui prenait doucement la main du garçon dans la sienne. "Si monsieur McKenzie veut bien me suivre..." Rien que le fait de pouvoir tenir sa main dans la sienne durant tout le trajet, de pouvoir entrelacer ses doigts aux siens sans regarder par dessus son épaule, profitant de la route et du paysage que le pays avait à leur offrir... C'était revigorant pour le chanteur qui semblait plus souriant encore que d'habitude en rejoignant le restaurant.

Since : 21/11/2019

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Lennox Masson

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Lorsqu'il était arrivé en France, l'étudiant ne pensait pas une seule seconde qu'il finirait par s'attacher à l'un des frères de son correspondant et que cela le pousserait à vouloir retarder la date de son départ. Mais il ne pouvait pas le faire et il le savait très bien, il dépendait de son lycée et devait obéir s'il ne voulait pas avoir de problèmes. Il était venu en France avec seulement l'idée de se faire des amis en tête mais son cœur avait décidé de se mettre à battre un peu plus fort à chaque fois qu'il voyait Lennox et il n'avait pu s'empêcher de vouloir être plus proche de lui. Et ce depuis le premier jour, se souvenant très bien de leur première soirée passée ensemble puis du premier baiser le lendemain. Il avait joué avec les limites du danger dès le premier jour et cela n'avait cessé de plaire au plus jeune qui adorait cette notion de danger bien qu'il savait très bien que c'est cette même notion qui avait effrayé son amant au début. Parce qu'ils avaient une vision différente des choses, parce que Edward vivait au jour le jour sans se poser plus de questions ou sans chercher à répondre aux attentes de ses proches. Il partait du principe que les règles sont faites pour être brisées et était souvent considéré comme un être inconscient. Mais il sait ce qu'il fait et ce qu'il veut. Et a obtenu ce qu'il voulait quand Lennox a fini par accepter de se laisser aller dans leur relation. Il réussit à obtenir encore plus que ce qu'il espérait quand le français lui propose de passer un week-end en Espagne, un moment juste pour eux où ils pourront se permettre de se comporter comme ils le souhaitent sans avoir à se méfier du regard des autres.

Le trajet jusqu'à la grande maison est long mais rapide, l'étudiant ne voit pas le temps passer et voit son sourire s'agrandir quand ils arrivent devant leur lieu d'habitation. Une fois les affaires posées, il se laisse tomber aux côtés de son amant et rigole devant le côté têtu de ce dernier. "Tu dis ça mais je suis persuadé que tu vas te plaindre demain d'avoir des courbatures." Il l'observe s'éloigner vers la salle de bain, profitant d'un petit moment seul pour souffler avant de venir le rejoindre dans la pièce d'eau. Ses vêtements finissent rapidement au sol alors qu'il se glisse sous l'eau puis dans les bras du Masson. "Tu sais que ton corps ne peut pas nier la fatigue qu'il ressent ?" Il hausse un sourcil amusé avant de répondre à sa question, souriant doucement. Mais son sourire disparaît quelque peu alors qu'il se remémore que c'est leur dernier week-end ensemble et qu'il devra partir lundi. Il tente pourtant de faire comme si de rien était, affichant un faux air amusé sur son visage avant de voler un baiser à son amant. Il sait très bien que ce n'est pas bon de penser qu'à cela et met le sujet de côté alors qu'il se blottit un peu plus contre le brun et qu'il profite de l'eau chaude qui glisse sur leurs corps. Ils finissent par sortir de l'eau, Edward prenant le temps de se sécher alors qu'il suit Lennox jusqu'à la chambre. Hochant doucement la tête, il s'habille lentement après avoir répondu au baiser de son amant. "Ça me va" Ayant enfilé un pantalon et un sweat, il passe rapidement par la salle de bain pour se coiffer avant de revenir à temps pour voir Lennox le rejoindre. "On pourra rentrer tôt au moins, c'est bien."

Il lui sourit, serrant sa main, et ils quittent la maison pour se rendre jusqu'au restaurant. Il n'est pas bien loin, heureusement, et ils arrivent rapidement alors qu'Edward découvre le bonheur de pouvoir tenir la main de son aîné en public. Une scène presque impossible en France, le couple ne pouvant s'afficher vu tous les interdits concernant leur couple. Ils sont rapidement accueillis et menés à la table que le chanteur avait réservé et les yeux du plus jeune s'illuminent en voyant la décoration du restaurant. S'étant habitué aux fast-food, ses parents aimant lui faire plaisir, il n'était pas habitué à aller dans des restaurant de ce genre. Un sourire aux lèvres, il pose son regard sur le brun. "Ton but est de nous faire prendre du poids pendant le week-end ?"

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