La mi-temps

Since : 01/01/2020

Il s'étaient promis d'en reparler plus tard. Quand le moment s'y prêterait, quand ils auront réfléchit. Parce qu'ils tournaient en rond, qu'ils ne seraient pas d'accord, et qu'ils avaient déjà perdus trop de temps l'un et l'autre. Trop de temps loin des bras de l'autre, trop de temps à s'éviter. Et Lennox voulait simplement retrouver leur complicité, cette tendresse, cette douceur qui leur est propre. Il avait simplement besoin d'oublier la douleur qu'il avait ressentit en prenant cette décision. Cette décision qu'il trouvait si stupide, si irréaliste maintenant qu'il retrouvait son amant. Ils en reparleraient, ils feront un choix, mais pas maintenant, pas ce soir. Alors retrouvant le lit, il se perdaient dans les bras de l'autre, encore uen fois.

Mais si leur attitude restait des plus chastes jusqu'à présent, très rapidement les choses s'accéléraient entre eux. Les baisers devenaient moins timides, moins tendre. Laissant place à une passion encore jamais vécue, à une envie dévorante de l'autre. A ce besoin de sentir la peau de l'un contre celle de l'autre. Très vite, les vêtements trouvent le sol, les baisers s'enchaînent, leurs mains découvrent le corps de l'autre. Ils jouent, se provoquent, retirant le moindre tissus qui sépare leur peau. Calant son corps contre le sien, Masson prenait conscience des limites qu'il était en train de franchir. Il ne voulait pas prendre le temps de réfléchir, trop embarqué dans cette passion pour la voir se consumer. Trop désireux d'aller plus loin, de prouver avec autre chose que des mots à quel point il tenait à lui. Mais une prise de conscience le fait rapidement redescendre tandis ce qu'il s'adresse à son amant. Ils n'ont rien prévus, parce qu'ils n'auraient pas dû aller jusque là. Peut être un signe du destin, une manière de leur faire comprendre qu'il ne fallait pas aller si loin. Un instant dépité, le chanteur se souvint toute fois d'une cachette. Heureux de ne pas avoir écouté sa mère et de ne pas avoir débarrasser entièrement sa chambre de toutes ses affaires comme elle le demandait. Il revient auprès de son amant après avoir trouver ce qu'il cherchait, enfilant le morceaux de latex avant de poser la question à son amant. Elle se veut presque anodine, innocente. Il ne prend pas conscience de ce qu'elle signifie vraiment pour l'étudiant. Il semble hésitant, McKenzie, fébrile, tandis ce que leurs yeux se trouvent. Masson plonge son regard dans le sien, pas certain de comprendre. Il se recule légèrement, un instant perturbé. "Bébé tu-..." Il ne sait pas comment le formuler, à peur de comprendre dans quelle situation il se trouve, mais prend le risque de poser la question. "T-T'as déjà..." Mais il comprend bien vite dans le regard de son amant qu'il s'agirait là de sa première fois, tandis ce que son coeur loupe un battement. "Oh merde..." Il se redresse brusquement, s'asseyant sur le bord du lit. Il tourne la tête rapidement vers Edward avant de reprendre, les yeux écarquillés. "Pourquoi tu m'a rien dis ?!" Il essaye de garder la voix basse pour ne réveiller personne. Passant une main sur son visage, cette dernière passe derrière sa nuque tandis ce qu'il soupire. "On-On peut pas... JE peux pas..." Et rapidement il se lève, trouvant son boxer à terre pour l'enfiler. Masson se tourne vivement vers son amant avant de reprendre en secouant la tête. "Merde c'est....C'est ta première fois tu-..." Il ne trouve pas les mots, les lance comme ils viennent. "Tu peux pas faire ça avec un... un amour de vacance !" Parce qu'il se consièdre comme tel. Parce que rien n'est décidé, que leur relation se terminera peut être à la fin de ce séjour. Lennox marquait une pause, se rapprochant du lit pour s'asseoir aux côtés de McKenzie, plantant son regard dans le sien. ''C'est trop important pour que tu la gâche, t-... Je peux pas te faire ça."

Since : 21/11/2019

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Lennox Masson

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Ils se retrouvaient après plusieurs jours de séparation, après ces longues journées où le français avait voulu instaurer une distance entre eux pour leur éviter de souffrir lorsque le départ de l'américain arrivera. Mais c'était encore pire de se voir sans pouvoir se toucher, se retrouver, que de de continuer d'agir comme avant. Parce que leur tendresse venait compenser la douleur qu'ils ressentaient en voyant les jours qui défilaient trop rapidement et que, sans cette tendresse, ça faisait beaucoup trop mal. Alors, même s'ils devaient en reparler dans les jours à venir, ils se retrouvaient et retrouvaient ce qu'ils ressentaient en la présence de l'autre. C'était fort, peut-être trop, mais McKenzie se perdait sans hésiter dans ce qu'ils vivaient.

Et la situation commence petit à petit à déraper, à aller plus loin que leurs rapports habituels. Leurs baisers se font moins innocents, moins sages, plus passionnés et plus pressants. Et ils se cherchent, se provoquent, au point de perdre petit à petit leurs vêtements et de se laisser aller dans une passion que le plus âge leur avait interdit. Car Lennox ne voulait pas qu'ils aillent si loin et Edward l'avait bien compris, se rappelant encore de cette frustration qu'il avait ressenti lors de leur première nuit ensemble. Pourtant, là, il avait l'impression que son amant voulait la même chose que lui et ça le rassurait alors qu'ils se perdaient entre ses baisers et ses caresses. Mais ils ont interrompus par l'absence de protection, une absence qui frustre le plus jeune jusqu'à ce que Lennox trouve une solution, faisant rigoler Edward qui se laisse entrainer une fois de plus dans la passion avant d'écouter la question de son amant et d'y répondre timidement. S'il prend souvent des décisions sur un coup de tête, il est cette fois-ci certain de ce qu'il veut, de ce qu'il fait. Il sait que c'est avec le français qu'il veut le faire et lui fait comprendre. Mais il ne comprend pas ce qu'il se passe dans la tête de son amant alors que ce dernier recule, semblant chercher ses mots sous le regard perturbé de McKenzie. "Bébé... ?" Mais il finit par comprendre à quoi il fait référence et il grimace, baissant le regard l'espace de quelques secondes avant de le remontrer vers lui. "Je... Je pensais que tu le savais.." Il était persuadé que son amant avait compris qu'il était le premier à lui donner envie d'aller si loin, à lui faire ressentir des sentiments si forts en si peu de temps. Mais il s'était trompé et s'en voulait de ne pas lui en avoir parlé. "Pardon.." Et il comprend petit à petit que Lennox ne voudra pas alors qu'il le regarde se lever, enfiler son boxer alors que lui ramène la couverture sur lui et qu'il baisse la tête. Les mots de son amant l'aurait sûrement fait sourire dans d'autres circonstances mais il n'y arrive pas alors qu'il relève le regard vers lui, croise le sien quand il vient prendre place à ses côtés sur le lit. L'américain se redresse, ses sourcils se fronçant légèrement. "Et moi... ? Est-ce que tu veux bien penser à ce que moi je veux ?" Il a l'impression que Lennox recommence à prendre des décisions pour eux deux sans lui demander son avis et ça l'agace mais il tente de le cacher avant de soupirer. "Et si moi je veux le faire avec toi ? Si je veux que ce soit toi ma première fois.. ? Que je te prouves que c'est ce que je veux vraiment ?"

Since : 01/01/2020

La passion l'emporte rapidement, trop rapidement, sur sa raison. Il écoute son coeur, sort des sentiers battus. Il n'a aucune idée de l'endroit où il va, mais il se laisse aller, il se laisse tomber dans les bras de son amant. Parce qu'il s'y sent bien, comme jamais auparavant. Bien conscient des limites qu'ils franchissent au fur et à mesure que leurs vêtements ne tombent et trouvent le sol. Il oublie tout, l'espace d'un instant. les interdits, les risques, cette relation si "dangereuse" qui pourrait leur coûter cher. Il oublie que sa famille dort sous le même toit, il oublie leurs âges et cette différence qui le perturbait tant. Il oublie tout, parce qu'il est bien, parce qu'il se sent bien, et qu'il n'échangerait sa place pour rien au monde. Alors tout s'emballe, bien vite. Leur lèvres se cherchent, se trouvent et se retrouvent encore et encore jusqu'à en perdre haleine. Leurs respirations est courtes, et le cœur de Masson s'emballe à une vitesse folle. Il se sent fiévreux, avide, désireux de lui, de sa peau, de son corps, de son amour aussi. Parce qu'il n'y a pas que la passion qui les animent, il le sait bien. C'est bien plus que ça, bien plus fort que ce qu'il veut bien admettre.

Et si leur passion est coupée brièvement par la prise de conscience du chanteur, ce dernier retrouve bien vite les bras de son amant, une solution toute trouvée qu'il s'empresse d'enfiler. Et puis il y'a cette question, qui semble si anodine aux yeux du Français, qui est bien plus importantes aux yeux de l'Américain. Lennox à peur de comprendre soudainement l'importance, il a peur de comprendre que ce qu'il vit, c'est sa première fois. Alors il se recule, brusquement, enfile un boxer, juste pour le principe d'avoir encore du tissus qui se dressent entre eux. Il réfléchit, un peu perdu, assure qu'il ne peut pas. Et encore une fois, ils sont en désaccord, tandis ce que Masson reprend place aux côtés de son amant. Edward s'offusque, tient tête à l’ainé qui ne le quitte pas du regard. "Ed..." Il le laisse parler, conscient qu'il ne pourra pas l'interrompre. Il comprend sa frustration, mais il ne peut pas faire ça. Il pose une main sur sa joue, plongeant son regard dans le sien. "Eddy... Tu le regrettera." C'est murmuré, doucement, alors qu'il se mord la lèvre et qu'il reprend. "Une première fois c'est spécial. T'es censé faire ça avec quelqu'un que tu connais bien, avec quelqu'un dont t'es vraiment amoureux..." Doucement sa main reprends place derrière la nuque du chanteur qui baisse le regard, secouant la tête. "Pas avec un mec que tu viens à peine de rencontrer et que tu reverra peut être plus dans deux semaines." Il ne sait pas où tout ça les mènera. Il refuse de gâcher cet instant si spécial à ses yeux, qu'il regrette son geste une fois rentré. "Je peux pas... Je veux pas..." Il relève le regard, rencontrant celui de l'étudiant. Hésitant un instant, il pose presque timidement ses lèvres contre les siennes, embrassant tendrement McKenzie. Puis ses yeux retrouvent les siens, tandis ce que l'une de ses mains se glisse dans la sienne. "Ca ne change rien je-... Je veux toujours rester cette nuit. Et je veux toujours qu'on profite de ces deux semaines mais..." Mais ils n'iront pas plus loin et il le sait. Les lèvres pincées, un léger soupire s'échappe de ses lippes presque malgré lui. "C'est trop important pour que je t'enlève ça." Masson caresse sa main du bout du pouce, un maigre sourire aux coin des lèvres. "Je cherche pas a décider pour nous deux... J'essaye juste... Je veux pas que tu le regrette. C'est un truc qui te marquera toute ta vie." Une nouvelle fois il baissait le regard avant de terminer. "Nous on ne sait même pas où on va... On ne sait même pas ce qu'il passera quand t'aura prit cet avion..."

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Lennox Masson

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Ils s'étaient laissées aller, entrainés par leur passion, et profitaient des caresses de l'autre. Ils n'étaient jamais allés aussi loin, restreints par la raison du plus âgé qui voulaient qu'ils soient sages. Et Edward l'avait accepté petit à petit, n'ayant pas vraiment eu le choix puisque son amant s'était amusé à le frustrer la première fois où il avait voulu aller plus loin et qu'ils s'étaient arrêtés rapidement lors de la deuxième fois. Et ils s'étaient retrouvés éloignés l'un de l'autre sous l'impulsion de Lennox qui avait voulu leur éviter de souffrir. Parce que le départ de l'adolescent allait les faire souffrir et qu'ils le savaient tous les deux. Mais, cette fois-ci, ils allaient plus loin et l'adolescent se sentait prêt à le faire avec lui. Pensant que Lennox savait très bien que c'était sa première fois, il ne pense pas à lui rappeler et se laissa simplement entrainé par sa fougue et sa passion. Il y a ce petit moment de pause quand ils se rendent compte qu'ils n'ont pas de quoi se protéger mais Lennox en trouve rapidement une, faisant rire l'adolescent à l'entente de sa remarque. Mais l'envie reprend vite le dessus jusqu'à ce que le français lui pose cette question. Une question à laquelle l'américain répond, malgré lui, avec timidité parce qu'il ne s'y attendait pas vraiment. Sauf qu'il ne comprend pas la réaction de son amant, pas tout de suite du moins. Mais ça devient plus clair quand il comprend qu'il parle du fait que c'est sa première fois et l'adolescent s'en veut de ne pas lui avoir confirmé plus tôt.

Pourtant il tente de lui faire comprendre que c'est ce qu'il veut vraiment. Que c'est avec lui qu'il veut la faire cette première fois et qu'il est certain de ce qu'il pense et dit. Et qu'il ne veut pas le laisser prendre cette décision pour eux deux, pas une de plus. McKenzie se sent en droit de pouvoir donner son avis sur la question et il ne se laisse pas interrompre lorsque Lennox l'appelle doucement. Il finit de dire ce qu'il a sur le cœur avant de perdre son regard sur le brun. L'étudiant frisonne légèrement au contact de sa main sur sa joue, ses yeux se perdant dans le regard de son amant avant de secouer la tête. "Ne décide pas pour moi bébé... Tu ne peux pas savoir si je vais regretter ou non.." Car, lui, il était persuadé qu'il ne regretterait rien. Mais il ne veut pas agacé son amant alors il arrête de répliquer, répondant simplement à son baiser avant de soupirer. Il sourit doucement quand il lui confirme qu'il restera quand même cette nuit et qu'il veut toujours profiter des deux prochaines semaines en sa compagnie. Mais son sourire disparait à l'entente de la dernière phrase du brun et il secoue la tête, se redressant un peu plus pour venir l'embrasser rapidement, collant par la suite son front au sien. "Tu veux savoir ce qu'il se passera ? Dès que j'aurais pris l'avion, je penserais à mon futur séjour ici et au suivant puis à tout ceux qui suivent..." Il sourit avant de reposer ses lèvres sur les siennes et de s'écarter pour récupérer son boxer, se tortillant pour l'enfiler avant d'attirer Lennox dans ses bras et de s'allonger contre lui. "Mais arrête d'y penser, Len... On a encore deux semaines devant nous et je veux pas qu'on les gâche en pensant trop à mon départ...." Sa tête posée sur son épaule, il relevait son regard vers lui en faisant une petite moue. Il tentait de canaliser sa frustration, se promettant dans un coin de sa tête de faire craquer d'une façon ou une autre son amant, mais pas ce soir. Alors il se blottit contre lui, ramenant la couverture sur eux avant de déposer un baiser sur sa joue. "Je suis heureux de t'avoir rencontré."

Since : 01/01/2020

Leur distance, leur dispute, leurs craintes. Tout avait rapidement été balayé par cette envie, cette passion. Ces baisers qui s'enchaînent, ces mains qui parcourent le corps de l'autre. Ils oublient toutes ces journées à s'observer de loin, à s'éviter. Toute cette douleur, cette décision durement prise par l'aîné. Ils oublient l'interdit, le risque de se faire surprendre aussi. Parce que la maison dort à à point fermé, mais que cette ceinture les a peut-être réveillés. Que Lennox a peut être fait plus de bruit qu'il ne le pense en entrant dans les lieux. Que n'importe qui pourrait franchir le sol de cette chambre d'une minute à l'autre. Il s'en fiche, Lennox. Il n'est plus là, il est dans cette bulle, sa bulle, leur bulle. Loinde tout et tout le monde, comme si le temps s'arrêtait dans les bras de son amant. Il se laisse aller, bercer par ses caresses, ses baisers, sa tendresse, sa passion. Il franchit des limites, se débarrassant de tous les vêtements qui se mettent en travers de leurs chemins, calant son corps contre le sien pour ressentir sa peau sur la sienne. C'est comme une nécessité, comme son oxygène. Il oublie toutes les promesses qu'il avait faites, cette barrière qu'il a érigée seul entre eux, bien trop embarqué dans ses envies.

Et puis rapidement, cette question foule ses lippes. Il comprend dans les yeux de son amant qu'il l'a comprise autrement, qu'il y'a ce détail dont ils n'avaient pas parlés. Ça ne lui ai pas venu à l'esprit, au chanteur. Il était persuadé que le garçon était déjà passé par là, il n'y avait pas pensé, pas une seconde. Et quand il e rend compte que c'est bel et bien sa première fois, son cœur s'emballe. Il s'éloigne de lui, se rhabille. Parce qu'il ne peut pas faire ça. Il considère ce geste comme trop spécial. Un geste qui marque ta vie, dont on se souvient pour toujours. Trop important pour que ce soit lui, pour que ce soit eux. Malgré tout ce qu'il ressent pour l'étudiant, il ne peut pas lui faire ça. Edward rétorque, mais Lennox ne compte pas l'écouter une seconde, persuadé qu'il regrettera ce geste s'ils se laissent aller ce soir. Il rassure tout de même son amant, parce que même s'ils ne franchissent pas le pas, ses sentiments ne changent pas. Et ses intentions non plus. Il tient à passer cette nuit à ses côtés, dans ses bras. A profiter de la moindre minute qu'ils pourront obtenir jusqu'au départ de l'Américain, tandis ce que ce dernier le rassure à son tour, en parlant de son retour. De ces vacances, de ces voyages qu'il pourrait faire pour lui rendre visite. Son front contre le sien, Masson sent son coeur qui se serre, hochant timidement la tête. "Je sais... Et je viendrais aussi, aussi souvent que possible." Il le laisse s'écarter, retrouvant rapidement sa place à ses côtés, allongé sur le lit, serrant McKenzie contre lui. Les yeux rivés sur le plafond, il acquiesce d'un signe de tête. Il sait qu'il ne doit pas y penser, mais ça l'obsède. C'est là, dans un coin de sa tête. Ça serre son cœur, le comprime, parce qu'il n'est pas prêt, qu'il ne le sera peut être jamais, à le laisser partir. Il n'est pas prêt pour les au revoir, pas prêt à rester dans ce flou, à ne pas savoir s'ils se reverront vraiment, s'ils tiendront loin l'un de l'autre.. Parce qu'il a besoin de lui, besoin de le voir, de le toucher. Que l'aimer à travers un écran ne sera pas suffisant, il en a déjà conscience. Timidement, un faible sourire au coin des lèvres Lennox pose son regard sur son amant, caressant son épaule du bout des doigts. "Moi aussi bébé..." Tendrement, dépose un baiser sur les lèvres de son amant, avant de se laisser bercer par le sommeil. Calé dans ses bras, il n'a aucun mal à le trouver, bien trop apaisé aux côtés d'Edward. C'est le soleil qui le réveille, tandis ce qu'il râle. Il serre machinalement le garçon un peu plus contre lui, déposant un baiser sur son front. "Bonjour..." Un léger sourire sur les lippes, ce dernier s'efface soudainement alors que son cœur loupe un battement. Il se redresse subitement, se penchant pour attraper son jean et le téléphone qui se trouve dans a poche. "Merde !" Il se lève rapidement, enfilant ses fringues avant de se tourner vers Ed. "J'ai trop dormi ! Ils sont peut être déjà levés !" Il râle, soupire, se dépêche de s'habiller. Il est encore tôt, mais il sait que le réveil de sa famille est aléatoire. "Je ne sais même pas comment je vais leur expliquer ça !"Après avoir tout récupéré, il se penche, plaquant une main dans la nuque de McKenzie, capturant ses lèvres avant de se reculer. "Il faut que j'y aille..." Il déposait un dernier baiser sur ses lippes, puis rejoignait la porte. "Je passerais ce soir de toute façon. Promis." Et rapidement il descendait les escaliers, sortant discrètement de la maison. Soulagé que la maison soit vide, du moins c'est ce qu'il pense quand il remonte dans sa voiture, puisqu'il ne remarque pas que sa mère a croisé sa silhouette lorsqu'il a franchi la porte d'entrée.

Since : 21/11/2019

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Lennox Masson

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Les quelques jours de séparation qu'ils avaient vécus quittaient rapidement leurs esprits alors qu'ils se retrouvaient enfin. Qu'il retrouvait leur amour, leur tendresse, leur passion, les bras de l'autre. C'est tout ce dont avait besoin le plus jeune pour retrouver petit à petit un vrai sourire, différent de celui qu'il affichait ces derniers jours. Parce qu'il avait eu du mal à faire semblant d'aller bien depuis que le plus âgé avait décidé de s'éloigner de lui alors il s'était renfermé dans sa bulle, se perdant dans la lecture des nombreux livres présents dans la bibliothèque de son amant. Mais, là, c'était dans une bulle différente qu'il venait s'enfermer. Celle de leur relation, qu'il trouvait à chaque fois qu'ils étaient ensemble et qui lui faisait tant de bien. Et ils se laissent entrainer par leur passion, par ces baisers qui se font un peu plus passionnés à chaque fois que leurs lèvres se retrouvent. Ils oublient tout le reste, ils oublient même qu'ils pourraient se faire surprendre s'ils ne sont pas discrets. Car il y a eu cette ceinture qui résonne quelques secondes lorsqu'elle retrouve le sol et les soupirs qui s'échappent des lèvres des deux amants. Mais tout ça prend fin rapidement quand Lennox pose une question, la question qui lui fait comprendre que McKenzie n'a jamais fait ce qu'ils s'apprêtent à faire.

Si Edward a du mal à comprendre sa réaction au début, il finit pourtant par se résigner parce qu'il sait très bien que son amant est trop têtu pour se laisser convaincre. Pas ce soir du moins. Et leur tendresse ne disparait pas pour autant vu qu'ils s'embrassent et se retrouve doucement. L'adolescent tente une fois de plus de rassurer son amant, lui rappelant qu'il est prêt à revenir autant de fois qu'il faut pour que ce dernier puisse comprendre qu'il voulait vraiment de cette relation même si elle était compliquée. Un sourire prend place sur ses lèvres alors que le français lui confirme qu'il fera la même chose et il lui vole rapidement un baiser. "Je pourrais te faire visiter New York comme ça... et Los Angeles aussi. Je t'ai déjà dis que je venais de Los Angeles ?" Son sourire s'agrandit quelques peu alors qu'il se perd dans ses souvenirs, se remémorant sa vie dans cette grande ville, avant de reporter son attention sur son amant. Il s'écarte le temps de remettre son boxer avant de venir se blottir dans les bras du plus âgé. Il se cale confortablement contre lui, sa tête trouvant sa place dans le creux de son cou alors qu'il s'endort rapidement. Qu'il retrouve ce sommeil qui l'avait abandonné depuis quelques temps.

Ils ne se réveillent que quelques heures plus tard, l'américain se plaignant légèrement en voyant son amant être si actif dès le matin alors que lui a du mal à ouvrir les yeux. "T'es trop réveillé pour moi bébé..." Il n'a pas encore conscience de ce qu'il se passe et fronce les sourcils en entendant les paroles de son compagnon, se redressant en se frottant les yeux alors qu'il le suit du regard. "T'avais pas mis un réveil ?" Il chuchote doucement, se redressant pour se mettre à genoux et répondre au baiser de son amant avant de hocher la tête. "A ce soir.." Il lui sourit avant de se laisser retomber dans le lit, fermant les yeux quelques minutes en tentant de retrouver le sommeil. Mais ce dernier ne veut plus de lui alors il finit par se lever, soupirant alors qu'il se rhabille rapidement. Il est bien trop tôt pour qu'il prenne une douche, ne voulant pas réveiller les autres habitants, alors il se décide à descendre dans la cuisine pour manger un morceau. Se faisant le plus silencieux possible, il descend les escaliers doucement avant de s'approcher de la cuisine. Mais il se fige en voyant que la mère est déjà debout et il hésite quelques secondes avant de faire savoir sa présence. "Bonjour... Vous allez bien ?"

Since : 01/01/2020

La passion les avaient gagnés si vite, que ça en avait fait tomber toutes les barrières du chanteur. Il avait tout lâché, tout abandonné, pour s'engouffrer dans les bras de son amant. Se laissant consumer par ses sentiments, par cette flamme ravageuse. Il se laissait bercer dans ses bras, dévorant sa peau, à deux doigts de s'abandonner complètement dans ces draps, avec lui. Quand bien même on pourrait les entendre. Quand bien même ça réveillerait quelqu'un. Sur l'instant, il n'en avait que faire. Mais la réalité revient le frapper en plein visage, comme souvent. Ça a l'effet d'une claque, d'une douche froide. C'est la première fois d'Edward, et il ne peut pas se résoudre à ce qu'il fasse ça avec lui. Parce qu'il est incertain de leur avenir ensemble. Même s'il sait qu'ils se donneront du mal pour que ça fonctionne, même s'ils se promettent de faire le voyage chacun leur tour, même si McKenzie parle déjà de visiter New York et Los Angeles... Au fond, ils ne sont sûrs de rien. Il a si peur, Masson. Peur qu'il regrette, peur qu'avec le recul, dans quelques semaines, quelques mois, peut être quelques années, Edward regrette que ça le marque tant. Parce qu'il n'aura été qu'un simple flirt, un amour de "vacance". Alors il reprend ses esprits, calme ses ardeurs, s'endormant dans ses bras.

La nuit lui paraît si douce. A chaque fois qu'il est dans ses bras, ça l'apaise. Il le remarque, il n'a aucun mal à le comprendre lorsqu'il ouvre les yeux. C'est sa présence qui rend la nuit si belle. C'est sa présence qui met Morphée de son côté. Et au petit matin, il se rend rapidement compte de l'heure qu'il est, s'agitant dans tous les sens sous les yeux encore endormis de son amant. "Non j'ai oublié !" Il s'était laissé aller dans la passion, oubliant jusqu'à mettre un réveil sur son téléphone pour éviter ce genre de catastrophe. Intérieurement, il prie pour que personne ne soit réveillés Embrassant l'étudiant une dernière fois, il lui promet de le rejoindre le soir même, de trouver une excuse pour venir, pour rester. Il abandonne derrière lui son amant, prenant les escaliers pour sortir le plus discrètement possible de la maison. Mais sa mère, elle, est bel et bien réveillée. Elle observe la silhouette de son fils s'en aller, sans que ce dernier ne la remarque. Prépare une café, le sourire aux lèvres. Sourire qui s'agrandit en entendant la voix de McKenzie derrière elle. Elle se tourne doucement, tendant la tasse qu'elle venait de servir au garçon avant de s'en servir une autre. "Bonjour Edward ! Je vais bien merci. Et toi ?... Bien dormi ?" Elle marquait une légère pose, s’asseyant sur l'une des chaises avant de poser son regard sur lui. "Mon fils ne ronfle pas trop ?" Elle a toujours ce sourire aux lèvres, qu'elle tente de masquer en y apportant son mug, les yeux rivés sur l'étudiant. "Détends toi chéri, j'ai compris il y'a des semaines..." Sa voix est si douce, si posée. C'est une femme bienveillante, Laura. "Je connais mon fils, tu sais ? J'ai vu la façon dont il te regarde... Il ne peut pas mentir à sa mère !" Sans le quitter des yeux elle repose la tasse sur la table, tirant la chaise à côté d'elle. "On peut parler deux minutes ?" Marquant une légère pause, elle jette un œil dans le couloir, qu'elle sait vide, haussant les épaules. "Je n'ai rien dis à personne, et je voudrais profiter que tout le monde soit endormis..." Elle a besoin de comprendre, besoin de lui parler. Besoin que lui comprenne aussi pourquoi son fils à si peur de s'engager.

Since : 21/11/2019

♛ When I first met You

Lennox Masson

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Malgré sa frustration, l'adolescent est heureux de retrouver les bras de son ainé. De retrouver cette tendresse qui est leur et qui les représente plutôt bien. Il se sent bien à ses côtés, ne s'est jamais senti aussi bien depuis plusieurs années. Depuis qu'il avait quitté son meilleur ami en venant vivre à New York. Alors il tente de mettre de côté sa frustration, sa tristesse de ne pas pouvoir partager sa première fois avec l'homme qui est contre lui, et profite simplement de sa présence et de ses baisers. Il en oublie tout le reste, oublie sa douleur et ses inquiétudes, et retrouve le sommeil dans les bras de son aimé. Et il y a le fait qu'ils ont mis un mot sur ce qu'ils ressentent, qu'ils se sont mis d'accord sur ce qu'ils représentaient l'un pour l'autre. Et, ça, ça rassure énormément l'adolescent qui est heureux de voir que son ainé ressent la même chose que lui et qu'il veut bien être son mec. Ça lui permet de se sentir assez bien pour retrouver ce sommeil qui l'avait fuit pendant plusieurs jours et il se cale dans les bras de son amant après un dernier baiser, un dernier mot.

Mais le réveil arrive bien trop tôt au goût de l'adolescent qui ne comprend pas tout de suite la panique de son compagnon, l'observant en tentant de se réveiller petit à petit et de ne pas trop faire de bruits. Il comprend pourtant ce qu'il se passe dans la tête de Lennox et sourit doucement, partageant un dernier baiser avec lui avant de tenter de se rendormir. Mais Morphée ne veut plus de lui alors il se résigne à se lever et s'habille rapidement avant de descendre le plus silencieusement possible. Pourtant il est surpris quand il remarque que Laura, la mère de la famille, est déjà debout et il se fige en la voyant, hésitant quelques secondes avant de la saluer. Il lui sourit doucement en attrapant la tasse de café qu'elle lui tend, la remerciant d'un hochement de tête avant de rougir légèrement et de détourner le regard. "Ou- oui" Mais il se fige une fois de plus face à la remarque de la française, se stoppant alors qu'il allait porter sa tasse à ses lèvres. "Je... Pardon ?" Il reste figé quelques secondes jusqu'à ce qu'elle reprenne la parole et qu'il secoue légèrement la tête. Il ne sait pas quoi dire alors que ses joues se teintent un peu plus et qu'il baisse le regard. Il savait que Lennox pensait que sa mère avait remarqué qu'il se passait quelque chose mais il ne pensait pas que ce serait lui qui ferait face à cette dernière. Alors il garde le silence, portant finalement la boisson chaude à ses lèvres avant de hocher la tête et de prendre place à ses côtés. "Je vous promets que Len' ne voulais pas au début... Je l'ai un peu forcé à accepter parce qu'il disait qu'on ne pouvait pas.." Il fait une petite moue, étant presque apeuré par ce que pourrait lui faire la française. Car il savait que les mensonges n'était pas autorisés dans cette maison alors qu'il baisse le regard quelques secondes. "Je suis désolé d'ailleurs.. il vous l'a caché alors que ce n'est pas dans vos habitudes de vous cachez des choses."

Since : 01/01/2020

La nuit avait été douce, peut-être un peu trop. Puisqu'au réveil, Lennox se rendait compte qu'il avait en effet bien trop dormi. Il se levait en catastrophe, s'agitant dans tous les sens pour se rhabiller, priant intérieurement pour qu'aucun membre de sa famille ne soit levé. Pour qu'il puisse s'en aller sans que personne ne se pose de question. Reprenant ses affaires, il adressait un dernier mot et un dernier baiser à son amant, promettant de revenir dans la soirée. Il trouvera une excuse, il boira un peu trop au dîner. N'importe quoi, pourvu qu'il puisse rester là. Qu'il puisse s'endormir à ses côtés une énième fois, sans avoir besoin de se presser pour partir cette fois. Puis enfin il passait la porte d'entrée, sans se soucier un seul instant de sa mère qui le voyait partir. Il n'y fait pas attention, persuadé d'être le premier levé, d'être sorti d'affaire. Masson prend sa voiture et rentre chez lui, cherchant déjà comment revenir dans la soirée sans éveiller les soupçons et sans mentir.

Mais Laura reste là, le sourire aux lèvres. Les lippes s'élargissent lorsqu'elle entend Edward derrière elle. Elle étouffe un rire en posant son regard sur le garçon. Elle sait qu'elle l'a déstabilisé avec sa question, qu'il ne s'y attendait probablement pas. Alors elle s'installe, après lui avoir tendu un café et lui demande de prendre place à son tour. Elle a attendu des semaines pour que l'un d'eux lui en parle, mais aucun n'a prononcé un mot. Ils ont tous les deux pensés qu'il lui cachait quelque chose, mais un seul regard sur son fils et elle avait compris. L'étudiant s'installe à ses côtés, s'excusant, prenant le parti de son amant tandis ce qu'elle pose une main sur la sienne. "Chéri... Je ne suis pas en colère." Elle ne leur fait aucun reproche, si ce n'est le mensonge. Edward s'en excuse d'ailleurs, alors qu'elle sourit tendrement. "Excuses acceptées..." Elle est posée, Laura, toujours. Elle a ce ton si doux dans la voix, si bienveillant. Elle ne s'énerve jamais, du moins Lennox n'en a pas le souvenir. Portant sa tasse à ses lippes, elle reporte son attention sur le garçon avant de demander presque timidement. "A quel point c'est sérieux, vous deux ... ?" Parce qu'elle se doute de la tendresse que les deux hommes partagent et elle a déjà bien compris à quel point Lennox tenait à lui. Mais c'est le point de vue de McKenzie qu'elle veut obtenir. Baissant le regard, elle ne sait comment aborder le sujet, cherche ses mots avant d'avouer. "Si tu tiens à lui, autant qu'il a l'air de tenir à toi... Je te conseille de ne pas le laisser réfléchir." Elle retient un sourire, pose ses yeux sur le jeune homme avant de poursuivre. "Il a peur, tu sais ? Ne lui en veut pas s'il recule de trois pas quand toi tu tente d'avancer..." Parce qu'il réfléchit trop, qu'il prend peur, qu'il rebrousse chemin quand l'inconnu se présente. Elle le connait par coeur,et elle commence à connaître McKenzie, aussi. Soupirant, elle s'en veut par avance d'exposer la vie de son fils de cette manière, mais elle est persuadée qu'elle aidera leur cause si Edward le comprend un peu mieux. Persuadé aussi que cette partie de son passé, Lennox ne l'a pas dévoilée. "Il a été avec quelqu'un pendant quelques années. Un garçon charmant, musicien aussi... Lennox était vraiment fou amoureux de lui. Son premier véritable amour..." Les lèvres pincées, elle baisse le regard, marquant une pause avant de poursuivre. "Et puis il est parti, aux Etats Unis. Une opportunité de rêve qu'il n'a pas pu refuser. Lennox devait terminer ses études et le rejoindre. Et Aaron l'a quitté. Sans explication. Il l'a quitté par téléphone et lui a demandé quelques jours avant son départ de rester en France. Lenny a été détruit." Doucement elle relève le regard sur lui, omettant volontairement au passage le fait que Masson ai trouvé la bague avec laquelle Aaron comptait lui demander de l'épouser. Elle reposait sa main sur la sienne, inspirant profondément avant de poursuivre. "Alors je ne sais pas où vous allez... Mais si c'est sérieux... Fonce. Je serai la dernière à m'y opposer." Doucement elle serrait sa main dans la sienne, avant de reprendre, l'air un brin inquiète. "Mais si ce n'est qu'un simple flirt pour toi... Dis le lui. Parce que ce n'est pas le cas pour lui. Je n'ai vu ce regard et ce sourire qu'avec Aaron. Il tient à toi, plus qu'il ne veut bien le dire, je pense. Et je ne veux pas voir mon bébé souffrir une deuxième fois."

Since : 21/11/2019

♛ When I first met You

Lennox Masson

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Il s'était endormi dans les bras de son amant, retrouvant cette tranquillité qui lui avait tant manqué et qu'il voulait tant connaître de nouveau depuis leur première nuit ensemble. Et il avait regardé son amant s'en aller, partageant un dernier baiser avec lui avant de chercher à retrouver les bras de Morphée. Morphée qui avait été clément avec lui cette nuit et qui l'avait laissé dormir en la compagnie de son aimé. Mais Morphée ne voulait plus de lui et, au bout de plusieurs changements de position, Edward décida de se lever et de se préparer pour aller prendre son petit-déjeuner en espérant ne réveiller personne. Alors il ne peut cacher sa surprise lorsqu'il voit la mère de Lennox dans la cuisine, se figeant quelques instants avant d'agir comme si de rien était. Comme s'il n'avait pas passé la nuit avec l'ainé de ses enfants. Mais Laura le surprend encore une fois en lui faisant comprendre qu'elle est au courant de ce qu'il se passe avec Lennox, laissant un McKenzie totalement figé. Et il obéit, prenant place à ses côtés et en prenant directement la défense de Lennox. Parce qu'il avait peur de la façon dont sa mère pourrait prendre cette relation, peur de la voir leur demander d'y mettre fin. Mais la française le rassure légèrement alors qu'il laisse un soupir s'échapper de ses lèvres, soulagé. Et il s'excuse pour le fait qu'ils ont mentis, ou plutôt caché, en ne parlant pas de ce qu'il se passait entre eux.

La question de la mère de famille vient perturber l'adolescent qui garde le silence quelques secondes, torturant sa lèvre inférieure, avant de relever le regard vers elle. "Assez pour que je propose de venir faire mes études en France... ? Mais il ne veut pas..." Sa voix se fait triste quelques secondes alors qu'il détoure le regard, le pose sur sa tasse de café dans laquelle il se réfugie avant de se concentrer sur ce que lui dit la française. Et il hoche doucement la tête, ayant très bien compris que son amant voulait toujours être certain de ce qu'il faisait avant de le faire. "Je sais... Et je ne lui en veut pas parce que... J'agis très souvent sans réfléchir alors que lui le fait tout le temps mais on se complète plutôt bien parfois." Et il sourit tendrement, repensant aux rares moments où ils arrivaient à être d'accord dès le début. Mais son visage se fait un peu plus sérieux alors qu'il écoute la mère de Lennox, fronçant les sourcils en gardant le silence. Il ne comprenait pas où elle voulait en venir mais la réponse lui vient rapidement alors qu'il écarquille les yeux. Et il comprend petit à petit pourquoi son amant a peur de le voir partir, a peur d'avoir cette relation à distance que le plus jeune proposait. "Mais... Pourquoi est-ce qu'il a fait ça ?" Il ne comprend pas l'américain, n'arrivant pas à trouver une raison logique au fait que cet homme ait pu quitté le français. Il se perd quelques instants dans ses pensées avant de se plonger de nouveau dans la discussion. "Vraiment... Vous n'allez rien dire même si on devrait pas se lancer dans cette relation ?" Il plonge son regard dans celui de Laura, se figeant quelques secondes avant de secouer vivement la tête. "Ce n'est pas qu'un flirt, je l'aime vo-" Et il se stoppe, se rendant compte de ce qu'il venait de dire avant de baisser le regard et de rougir. S'il savait que Lennox ressentait la même chose que lui, mettre le bon mot sur ses sentiments étaient très différents. "Je tiens vraiment à lui, je vous le promets.. Et je ne veux pas le faire souffrir."

Since : 01/01/2020

Le réveil est un peu brusque alors que le français se dépêche de se rhabiller et de prendre ses affaires pour quitter la maison. Il s'en veut de partir si précipitamment, mais il craint que la famille ne soit déjà levée. Et il ne sait absolument pas comment expliquer sa présence dans les lieux. Alors il descend, quitte la maison sans faire attention à sa mère qui l'observe partir. Mère qui reste silencieuse, le sourire aux lèvres dans la cuisine en attendant que l’Américain ne daigne se lever. Edward la rejoint, tandis ce qu'elle le "piège", lui faisant comprendre qu'elle sait pertinemment depuis des semaines que lui et son fils entretiennent une relation. Le garçon prends place à ses côtés, tandis ce qu'elle le rassure. Elle est loin d'être en colère, si ce n'est qu'elle n'apprécie pas les cachoteries de son enfant. Parce qu'elle ne l'a pas élevé comme ça. Bine qu'elle ne puisse pas lui en vouloir réellement. Elle est bien consciente que la situation est délicate.

Alors elle prend doucement la main de McKenzie dans la sienne, tentant de lui expliquer ce que Lennox ne lui dira sûrement jamais. Essaye de comprendre ce qui anime vraiment les deux hommes. Le sourire aux lèvres, elle penche doucement la tête sur le côté avant de répondre. "C'est mignon... Mais je crois que tu va un peu vite." Il est trop tôt, de son point de vue, pour faire un tel sacrifice. Elle lui parle de cet homme dont il est tombé amoureux, de cette rupture qui l'a détruit. De son fils qu'elle a récupéré en petit morceaux. Elle connait Lenny, elle sait qu'il est bien plus attaché à ce garçon qu'il n'ose le dire, et somme Edward de ne pas jouer avec lui. D'être honnête, de ne pas le faire souffrir une seconde fois. Doucement elle hausse les épaules, se pinçant les lèvres. "Je ne sais pas. Il l'a quitté, et Lenny n'a plus jamais eu de ses nouvelles. Il en a beaucoup souffert." Il n'avait jamais eu les réponses à ses questions, et c'était peut être ce qui lui faisait le plus mal. Retrouvant son sourire, elle secouait lentement la tête en guise de réponse. "Chéri... Vous n'avez rien fait de mal. Et même si j'avais mon mot à dire sur ce qu'il se passe entre vous, je doute que ça vous empêche vraiment de vous voir." Elle levait les yeux au ciel, laissant échapper un léger rire avant de reprendre. "Tu es quelqu'un de bien, et Lenny est heureux... C'est tout ce qui m'importe. le reste je m'en fiche." Portant sa tasse à ses lèvres, elle se fige un instant en écoutant la déclaration du garçon. Ne relève pas tout de suite, parce qu'elle remarque la gêne de l'étudiant, puis prend une gorgée de son café. Doucement elle reposait la tasse, reportant son attention sur le garçon, posant une main délicatement sur sa joue, un tendre sourire sur les lèvres. "Je te fais confiance." Puis elle se levait, posant sa main sur l'épaule de McKenzie avant de murmurer. "Et... Il ne te le dira peut être pas tout de suite... Mais il t'aime aussi chéri." Avant de s'éclipser vers le salon, accueillant sa fille qui venait de débarquer. Elle garderait le secret, jusqu'à ce que -tout du moins- les deux amants décident à le dévoiler. Prête à mentir pour eux s'il le fallait. Prête à mentir pour Lennox, si ça signifiait le voir heureux.

Since : 21/11/2019

♛ When I first met You

Lennox Masson

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En se levant, il s'était attendu à tout sauf avoir une discussion avec Laura Masson. Bien sûr, il se rappelait que Lennox avait eu des doutes et pensait que sa mère avait découvert qu'il se passait quelque chose entre eux. Mais il ne pensait pas que ce serait avec lui qu'elle en discuterait en premier, persuadé qu'elle préférerait en parler avec son fils plutôt que de l'affronter lui. Et il s'inquiète l'adolescent, il a peur de faire face à une mère en colère qui n'accepte pas leur relation. Parce que s'il a su convaincre son amant de se laisser aller dans ce qu'ils vivaient, il n'était pas sûr de pouvoir faire le poids face à la désapprobation de la mère de ce dernier. Alors il est rassuré lorsqu'elle lui fait comprendre qu'elle ne leur en veut pas et il prend le temps de réfléchir à sa question, grimaçant doucement face à la réponse de la française. "Je sais... Mais c'est l'une des seules solutions possibles vu qu'il ne veut pas d'une relation à distance non plus." Il torture légèrement sa lèvre inférieure avant de se plonger dans sa tasse de café. Il ne comprenait pas pourquoi son amant ne voulait pas leur laisser cette chance de continuer leur relation à distance alors qu'il semble pourtant enclin au fait de se revoir dans les mois à revenir. Qu'il veut même venir le voir à New York. Et la française lui parle de l'ancienne relation de son fils, lui explique qu'il a été détruit par cette rupture qui reste encore inexpliquée et qui lui fait tant de mal. Perdu, perplexe aussi, il comprend la raison qui pousse son amant à être si prudent. A avoir si mal de le voir partir, retourner dans son pays natal. Et il pose cette question, veut s'assurer qu'elle ne veut vraiment pas les empêcher de continuer cette relation. Une fois de plus, il est rassuré par les paroles de la femme avant de sourire doucement. "Merci beaucoup..." S'il était rassuré par la façon dont la française voyait leur relation, il était persuadé que ce ne serait pas pareil du côté de ses parents. Surtout de son père d'ailleurs.

Et il y a ces petits mots qui quittent ses lèvres bien trop tôt, bien trop vite, et qui le font rougir alors qu'il se rend compte de l'aveu qu'il a fait. Heureusement, Laura ne relève pas ce qu'il dit et vient poser sa main sur sa joue, lui faisant poser les yeux sur elle alors qu'il plonge son regard dans le sien. Il lui sourit doucement, hochant la tête, avant de l'observer se lever et de se figer face aux mots qu'elle prononce. Mais il n'a pas le temps de réagir qu'elle est déjà partie dans le salon, la voix de Leila résonnant dans la pièce, alors que l'adolescent soupire et se plonge dans la tasse de café qu'il finit rapidement. Et il remonte rapidement, profitant que la salle de bain soit libre pour se préparer, avant de se rendre au lycée. Il croisa quelques fois Lennox, se retenant de le prendre à part pour discuter avec lui de la discussion qu'il avait eu avec sa mère le matin même. Mais il savait qu'ils allaient devoir en parler et que le plus tôt possible serait sûrement une bonne idée. Alors il attendit le soir, aidant à mettre la table dehors pour pouvoir profiter de la chaleur de la journée, et ils mangèrent tranquillement en alternant les plats et boissons, discutant de tout. Son regard se pose souvent sur le brun, lui souriant discrètement, alors qu'il se plonge dans des discussion avec Logan. Et la fin du repas arrive, marquant l'heure du coucher des membres de la famille alors que Edward reste dehors en prétextant vouloir profiter encore un peu du calme de la nuit qui tombe petit à petit. L'américain trouve sa place sur un transat, son téléphone entre les mains, en attendant de voir le chanteur venir le rejoindre.

Since : 01/01/2020

Elle avait tout comprit, Laura. Inutile qu'ils ne parlent, ni l'un ni l'autre. Elle avait su dès l'instant où elle avait posé son regard sur son fils, que quelque chose avait changé. Elle le connaissait par cœur, mais il lui fallu quelques jours de plus pour savoir pourquoi ce regard avait tant changé. Pourquoi il paraissait si heureux. Et surtout, pour comprendre qui le rendait aussi heureux. Elle n'aimait pas le mensonge, encore moins par omission, mais elle ne pouvait pas en vouloir aux deux hommes pour avoir décidé de cacher ça. Elle ne comprend que trop bien la peur qui les a animés. Et elle connait le passé de son fils. Passé qu'elle transmet à Edward, espérant préserver le petit cœur déjà bien brisé de son petit garçon. Elle rassure McKenzie, aussi, qui semble soudainement gêné d'avouer qu'il aime Lennox. S'éclipse le sourire aux lèvres en lui avouant que c'est réciproque. Il n'a rien dit, Masson, mais elle le connait. Plus qu'il ne se connait lui même. Elle sait reconnaître un regard amoureux quand elle en voit un. Et sur ces mots, ce murmure, elle quitte la pièce, laissant Edward dans ses pensées.

Lennox est rentré, juste le temps de se changer, de prendre ses affaires et de rejoindre le lycée pour une journée de travail. Il croise l'étudiant dans les couloirs, et l'envie de le prendre dans ses bras est toujours belle et bien présente. Mais il se retient, tout comme il retient ses sourires, ses regards. Cette envie de lui envoyer un message, juste pour lui parler, de tout et de rien. La journée passe, les heures s'enchaînent, et arrive enfin le moment où l'heure sonne. Où il peut rentrer chez lui, simplement le temps de se changer une nouvelle fois, avant de demander s'il peut venir dîner chez ses parents. Lui ne se doute de rien, retrouve la maison familiale et profite d'un repas avec sa fratrie, avec sa famille. Quelques regards traînent, mais il tente de les réprimer, autant que ce sourire chaque fois qu'il pose ses yeux sur le brun. Il aide à débarrasser, laisse McKenzie dehors et demande à rester dormir, prétextant qu'il pense avoir un peu trop bu au dîner pour prendre le volant. On ne lui pose pas plus de question que ça, alors que tout le monde semble s'éclipser les uns après les autres pour rejoindre les bras de Morphée. Et lui, il tente de ne pas rendre les choses trop évidentes. Il s'installe sur le canapé, pianote sur son écran de téléphone en attendant quelques minutes. Juste de quoi s'assurer que personne ne redescendra, avant de rejoindre discrètement le jardin. Il avance silencieusement, se posant derrière lui sur le transat pour l'entourer de ses bras. Masson pose sa tête dans le creux de l'épaule de l'étudiant, soupirant d'aise avant d'embrasser son cou. "J'ai eu envie de faire ça toute la journée. C'est de la torture de ...Simplement te croiser." Le serrant un peu plus contre lui, il pose son regard sur les étoiles, le menton posé sur l'épaule du brun. Hésitant, il finit pourtant par demander. "Tu m'en veux ?...Pour hier soir ?" D'avoir coupé, mit un terme à ce moment. D'avoir - encore une fois - prit la décision pour eux deux. Il lui laisse à peine le temps de répondre, reprenant presque un peu trop vite. "Je suis désolé. Vraiment. Mais je pense vraiment qu'on à bien fait. Je veux pas que tu regrette quoique ce soit, peu importe ce qu'il se passe dans deux semaines t-" Il se stop, fermant les yeux un instant en soupirant, puis rouvre les paupières, ralentissant son débit de parole. "Mais on a pas besoin de ça, tu sais ? On est bien là, non ?...Moi je suis bien..."

Since : 21/11/2019

♛ When I first met You

Lennox Masson

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Il n'avait cessé de repenser à la discussion qu'il avait eu avec la mère de la famille, se perdant plusieurs fois dans ses pensées pendant la journée alors qu'il tentait de faire de son mieux pour ne pas montrer qu'il était ailleurs. Parce qu'il se demande si Laura a vraiment raison lorsqu'elle dit que Lennox est amoureux de lui, qu'il tient beaucoup plus à lui que ce que l'adolescent pourrait croire. Si ça le fait sourire, ça l'effraie aussi de se dire qu'ils s'aiment même s'ils se le sont avoués d'une façon différente la nuit précédente. Mais l'entendre de cette façon, avec ces mots là, rend la situation beaucoup plus réelle. Pourtant il se force à agir comme si de rien était, se contentant de jeter quelques regards à son amant lorsqu'ils se croisent dans les couloirs. Et la journée passe, les heures défilent, marquant bientôt l'heure de retourner à la maison alors que Edward attend impatiemment de voir son amant venir les rejoindre. Parce qu'il lui avait promis de passer et qu'il lui faisait confiance, persuadé qu'il viendrait vraiment cette fois-ci. Il aide la famille, joue avec les autres, avant de prendre place à table et de profiter du repas et de la bonne ambiance. Il a retrouvé son sourire, l'adolescent, et n'arrive pas à le cacher même s'il tente de ne pas regarder de trop l'homme à l'origine de ce sourire.

Et la fin du repas arrive, l'américain aidant à débarrasser avant de trouver une excuse pour rester dehors. Il essaye de ne pas attirer l'attention, prétextant vouloir juste un peu profiter de la nuit qui tombe petit à petit alors que Lennox s'éloigne déjà de lui. McKenzie attend quelques minutes, se perdant dans les messages qu'il lit sur son téléphone avant de sourire doucement en sentant la présence de son amant et ses bras l'enlacer, frissonnant lorsque ses lèvres viennent se poser sur sa peau. Il tourne légèrement la tête, l'observant avant de hocher la tête et de se blottir un peu plus contre lui, ses mains venant se poser sur les siennes. "Je sais bébé.." Son regard se pose sur la piscine, se concentrant sur les bruits autour d'eux avant de tourner un peu plus la tête, s'apprêtant à répondre au français. Mais ce dernier ne lui laisse pas le temps de répondre, reprenant déjà la parole sous le regard surpris de l'adolescent. Il sourit doucement, l'une de ses mains venant se poser sur sa joue alors qu'il lève les yeux au ciel. "Et si tu me laissais le temps de répondre au lieu de parler si vite ?" Il hausse un sourcil, amusé, avant de venir poser ses lèvres sur celles de son amant et de se reculer légèrement pour l'observer. "Moi aussi, je suis bien. Et je ne t'en veux pas. Je suis déçu, c'est vrai. Frustré aussi. Mais je ne t'en veux pas, je sais très bien que tu voulais pas me blesser ou quoique ce soit." Il sourit doucement, se défaisant de son étreinte pour venir se mettre à genoux et l'enlacer, son regard se perdant dans le sien alors qu'il remercie intérieurement la lune d'être là. D'être toujours là pour les éclairer. "Mais, je te l'ai déjà dit, je n'aurais rien regretté." Car c'était avec lui qu'il voulait le faire et qu'il était persuadé qu'il finirait pas convaincre le chanteur. Reprenant doucement sa place dans ses bras, il s'amuse à jouer avec l'une des mains du brun, hésitant quelques instants avant de reprendre la parole. "Ta mère est au courant.."

Since : 01/01/2020

Il a réprimé ses envies toute la journée. Tentant de ne pas fondre dans les bras de son amant chaque fois qu'il le croisait. Et c'est un supplice. Une torture de devoir cacher ce qu'il ressent auprès des autres. Une torture de ne pas pouvoir profiter de plus de moments de tendresses en sa compagnie, à ses côtés. Il sait pourtant qu'il n'a pas le choix, qu'il doit faire avec, ou plutôt faire sans. Masson passe sa journée à détourner le regard, à réprimer ses sourires, se concentrant sur son travail jusqu'à ce que l'heure du départ ne sonne. Un aller retour chez lui, très rapidement, avant qu'il ne revienne chez ses parents. Il a "juste envie de les voir", de passer du temps avec eux. Est heureux d'être aussi proche de sa fratrie pour pouvoir utiliser cette excuse. Lui n'y voit que du feu, ne remarque pas le tendre sourire de sa génitrice sur lui et McKenzie. Il ne voit que lui, il n'entend que lui.

Alors quand tout le monde part se coucher, il fait mine de faire de même. Il a bu quelques bières au dîner, pour pouvoir rester. Il ne peut plus conduire, son taux d'alcoolémie est trop haut pour tenir un volant, mais assez bas pour ne pas en sentir les conséquences. Il attend patiemment que tout le monde soit monté, que la voie soit totalement libre avant de retrouver son amant à l'extérieur. Lennox se glisse derrière lui, l'entourant de ses bras pour l'enlacer. Il a attendu ça toute la journée, pouvoir le serrer contre lui, profiter d'une étreinte, d'un moment rien qu'à eux. Il serre ses mains dans les siennes, délicatement, calant sa tête entre son épaule et son cou. Le chanteur pourrait rester comme ça toute la nuit, il ne s'en lasserait pas. Mais quelque chose lui trotte dans la tête, alors il parle, Masson. Vite, très vite, ne laissant pas le temps à l'étudiant de lui répondre. Il se sent mal, coupable de la frustration de le veille, et tente de s'excuser, de s'expliquer aussi. Edward pose une main sur sa joue, stoppant le Français dans son discours alors qu'il pose son regard sur lui. Un léger rire s'échappe de ses lippes, lui rendant tendrement son baiser. "Pardon..." Il écoute son amant, hoche la tête pour acquiescer en se pinçant les lèvres. Lui aussi est frustré, mais il reste persuadé que c'était la meilleure chose à faire. Il hausse les épaules lorsque le garçon reprend la parole, détournant le regard pour le poser sur l'eau de la piscine, les mains se glissant sur ses hanches naturellement tandis ce que le brun se tourne vers le chanteur. Il baisse le regard, inspirant profondément avant de répondre. "Peut être pas tout de suite... Mais qui sait ce que t'en pensera dans quelques semaines, quelques mois ?" Et il repose difficilement ses prunelles sur le garçon, alors que lui reprend déjà sa place dans ses bras, qu'il le serre un peu plus contre lui, le regard distrait entre les étoiles et cette eau qui scintille. Il profite de l'instant, de la douceur du moment, sourit doucement en sentant McKenzie jouer avec ses mains. Lentement, il se recule, s'allonge un peu plus dans le transat et amène le garçon avec lui pour qu'il ne quitte pas ses bras. Et puis il se fige, sous les mots de l'étudiant. Tourne la tête vers lui, le cœur battant. "C-Comment ça ?" Il hésite, marque une pause et se redresse doucement. "E-Elle t'as dit quelque chose ?!" Dans sa tête, il se fait déjà un millier de scénario, soupirant en fermant les yeux, une main quittant celle de McKenzie pour se poser sur son visage et s'enfoncer un peu plus dans son siège. "Merde...." Il repose son regard sur le garçon avant de reprendre, un brin paniqué. "On est foutu, c'est ça ?"

Since : 21/11/2019

♛ When I first met You

Lennox Masson

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Si le voir sans vraiment pouvoir profiter de son amant était habituel avant, il avait encore plus de mal depuis la nuit qu'ils venaient de passer ensemble. Il avait envie de rester avec lui, d'ignorer tous les autres et de se blottir contre lui sans se poser plus de questions. Mais ils ne pouvaient pas, ils devaient continuer de faire attention. Alors il avait tenu toute la journée sans se plaindre, s'occupant en se concentrant sur ses cours ou ses amis alors qu'il tentait de retenir ses regards et sourires lorsqu'il croisait le français. Et il avait été heureux lorsque l'heure de rentrer avait sonné, suivant son correspondant jusqu'au domicile des Masson en se demandant comment son amant allait faire pour venir les rejoindre et rester avec lui pendant la nuit. Il retrouvait son sourire et son sourire se posa directement sur son amant lorsqu'il vint le rejoindre. Ils mangèrent tous ensemble, profitant de la température extérieure qui était idéale pour rester dehors.

Puis tout le monde part dormir, laissant Edward seul à l'extérieur. L'adolescent trouve sa place sur un transat et se concentre sur son téléphone, attendant que Lennox ne vienne le rejoindre. Et il trouve rapidement sa place dans les bras de son amant, se blottissant contre lui lorsque ce dernier vient trouver sa place derrière lui pour l'enlacer. Il se sent mieux comme ça, souriant doucement avant de hocher la tête et d'affirmer ce que disait le chanteur. Il profite de ce petit moment tendre, de ce calme où personne ne vient les déranger alors que la lune les éclaires comme toujours. Il tourne son regard vers lui, fronçant les sourcils pour répondre à la question du brun mais ce dernier ne lui laisse pas le temps de reprendre puisqu'il reprend déjà la parole. Masson parle vite, trop vite, et Edward a du mal à tout comprendre, alors il vient le stopper en posant sa main sur sa joue. Un petit rire s'échappe de ses lèvres alors qu'il vient poser ses lèvres sur les siennes avant de le rassurer. Il quitte doucement son étreinte, se mettant à genoux pour venir l'enlacer en souriant lorsque les mains du brun vient poser ses mains sur ses hanches. "Je penserais que je l'ai fait avec l'homme que je déteste ?" Il hausse un sourcil, amusé, avant de venir reprendre sa place dans ses bras et d'attraper l'une de ses mains pour jouer avec. Le moment est tendre et ça lui fait du bien, se laissant aller en arrière quand Lennox s'allonge sur le transat, avant de laisser échapper l'information qu'il détient depuis le matin. Laura était au courant et en avait discuté avec lui le matin même. Il tourne la tête pour regarder son amant, l'observant en silence avant de hocher la tête face à sa seconde question. "Elle était déjà debout quand je me suis levé ce matin. Et elle a comprit ce qu'il se passait entre nous." La réaction de son ainé ne l'étonne pas, sa main libre venant trouver sa place sur sa joue une fois de plus alors qu'il secoue la tête. "Ta mère est géniale, tu sais." Parce qu'elle ne s'opposait pas à leur relation, qu'elle les soutenait même et qu'elle ne voulait juste pas que l'américain la fasse souffrir. "Elle ne s'y oppose pas, bébé. Elle voulait juste savoir si c'était du sérieux entre nous." Et il se penche légèrement, posant ses lèvres sur les siennes avant de se replacer comme il faut dans ses bras et de rattraper ses mains.

Since : 01/01/2020

Tout le monde part se coucher, laissant le champs libre aux amants de se retrouver. Lennox n'attends que quelques minutes, juste le temps que tout le monde soit monté, que plus personne ne risque de redescendre, là, allongé sur le canapé à pianoter inutilement. Il regarde à peine ce qu'il fait, n'attend pas longtemps avant de se lever et de rejoindre le jardin. Il se glisse derrière son amant, l'enlace, prenant place sur le transat les yeux rivés sur l'eau. Il y'a cette lune, encore et toujours, qui les illumine. Comme témoin de leur amour depuis le premier jour. Comme si elle veillait sur eux, sur le bonheur, sur leurs coeurs. Il n'y a plus qu'eux, calé dans les bras de l'autre tandis ce que Masson prend enfin la parole. Il a peur de l'avoir vexé, peur que l'étudiant ne lui en veuille. Peur d'avoir brisé un instant qui aurait pu être magique. Peur de l'avoir mit en colère. Et puis il s'en veut d'être parti si vite au petit matin, de l'avoir abandonné sans un réel au revoir digne de ce nom. Alors il parle, Lennox. il parle vite, trop vite, ne laissant pas le temps à McKenzie d'en placer une avant que ce dernier ne le coupe et ne le rassure.

Il est soulagé, bien que conscient de la frustration de son amant. Sa remarque le fait sourire doucement, alors qu'il dépose un baiser sur son épaule, calant son dos contre le transat. Ils profitent, encore et toujours, du calme que la nuit leur offre. Même si c'est épuisant de ne pouvoir s'aimer que sous les étoiles. Ils ont promit d'en profiter, et Lennox ne compte pas perdre une seule seconde de ce temps précieux. Et puis la voix d'Edward résonne. Le coeur du chanteur loupe un battement alors qu'il se redresse. Sa mère sait tout. Et lui panique. Il voit déjà le ton désapprobateur, il voit déjà la dispute arrivée, il voit déjà leur séparation du coin de l'oeil. Persuadé que c'est la fin, persuadé qu'il sont fichus. McKenzie lui explique qu'elle l'a confronté le matin même, qu'elle avait déjà tout comprit alors que lui baisse la tête et soupire. "Fais chier..." L'étudiant pose une main sur sa joue, alors qu'il remonte son regard sur lui, arquant un sourcil quant à sa remarque. Il se fige en l'écoutant, profite de ce baiser et le laisse se replacer sans arriver à comprendre. Son dos retrouve le dossier de son siège, ses bras entourent de nouveau McKenzie alors que son regard se porte une nouvelle fois sur l'eau. "T-... Sérieux ?" Elle ne s'y oppose pas, et lui peine encore à y croire. Il se doutait depuis un moment qu'elle avait deviné, qu'elle se doutait de quelque chose, mais sans un signe de sa part, il avait simplement cru qu'il hallucinait. Qu'il s'était monté des films seul. "Et....Qu'est-ce que tu lui as dis ... ?" C'est presque timide, se mordant la lèvre inférieure avant de reprendre. "Je lui parlerais demain..." Il était temps qu'il soit honnête envers elle, qu'ils en discutent, même s'il savait pertinemment qu'elle allait lui reprocher d'avoir menti. Masson posait doucement sa tête sur l'épaule de son amant, serrant ses mains dans les siennes, les yeux fermés. "...Tu crois qu'on y arrivera ?" C'est murmuré, c'est timide, tandis ce qu'il rouvre les yeux. "Qu'on tiendra, loin de l'autre ?" Il n'osait pas poser ses prunelles sur lui, préférait les laisser glisser sur la piscine. "Je sais pas si j'arriverais à supporter de ne pas pouvoir te prendre dans mes bras." Si se retenir toute la journée avait été si dur, alors qu'en sera t-il à des milliers de kilomètres de lui ?

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Lennox Masson

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Tout le monde était parti dormir, laissant une occasion aux deux amants de se retrouver alors que Edward attendait sagement l’arrivée de son amant en étant assis sur un transat. Son téléphone en mains, il ne prêtait pas tant que cela attention au reste et fut légèrement surpris quand il sentit la présence du français dans son dos. Il ne fit pourtant aucun commentaire alors qu’il se blottissait un peu plus contre lui et qu’il profitait de sa présence. Et il écoute son amant, fronçant les sourcils en tentant de comprendre tout ce qu’il dit vu qu’il a décidé de parler vite, trop vite. Et il le stoppe, le calme, en lui disant qu’il ne lui en veut pas malgré cette frustration qu’il ressent. Il le rassure avant de retrouver sa place dans ses bras, frissonnant légèrement en sentant ses lèvres à travers son haut, avant de se mettre à jouer avec ses mains et de réfléchir à l’information la plus importante qu’il avait en tête depuis le matin. Comment dire à son amant que la mère de ce dernier avait remarqué ce qu’il se passait entre eux sans l’inquiéter ? Hésitant quelques instants, il finit pourtant pas en informer Lennox avant de l’observer réagir. Il lui explique calmement comment Laura était venu lui en parler, annonçant qu’elle était déjà debout lorsque l’adolescent s’était levé. Il se disait même qu’elle devait l’être aussi lorsque Lennox a quitté sa chambre. La réaction de son amant ne l’étonne pas alors qu’il sourit doucement, complimentant la française, avant d’annoncer qu’elle ne s’opposait pas à leur relation et de prendre possession des lèvres de son amant. L’américain reprend sa place initiale, souriant un peu plus en sentant les bras du plus âgé le serrer, alors qu’il hoche la tête. “Très sérieux Len’. Elle ne s’y oppose même si je pense qu’elle n’a pas aimé qu’on lui mente ainsi et elle pense qu’on ne fait rien de mal.” Il hausse légèrement les épaules, tout de même rassuré par le fait que la mère de son petit-ami ne s’opposerait pas à leur relation.

La question du chanteur perturbe quelques peu l’adolescent qui tourne sa tête pour le regarder, perdant son regard sur son visage, avant de sourire. “Que ça l’était ? Que ce n’était pas juste un flirt mais beaucoup plus que ça… ? Parce que ça l’est, non ?” Son regard se pose sur le ciel, observant la lune et les étoiles en hochant la tête face à la remarque de son aîné. “C’est une bonne idée.” Il serre un peu plus fort ses mains, souriant un peu plus en sentant la tête du brun sur son épaule, avant de se figer face à la question de ce dernier. Mais il ne répond pas tout de suite, le laissant continuer dans sa lancée, avant de se redresser et de se tourner, posant une main sur sa joue pour que Masson puisse le regarder alors qu’il hochait la tête. “Je veux pas te mentir bébé car j’en sais rien… Mais je veux y croire. Je veux croire au fait qu’on arrivera à tenir, qu’on s’appellera le plus souvent possible et qu’on se verra dès qu’on pourra. Qu’on apprendra à gérer nos frustrations, nos envies, et qu’on arrivera à se contenter de ce qu’on a lorsqu’on est loin l’un de l’autre.” Edward lui sourit, se penchant pour déposer un baiser sur ses lèvres, avant de se redresser et de hausser les épaules. “Et on se rattrapera à chaque fois qu’on se verra ? On se fera des longs câlins et on passera tout notre temps ensemble, c’est pas mal comme programme non ?”

Since : 01/01/2020

Calé dans ses bras, il tente de réaliser ce que vient de lui dire son amant. Même s'il s'en doutait, même si quelque part il savait que Laura était au courant de tout, il avait peur. Peur qu'elle l'ai mal prit, peur qu'elle ne tente de les séparer, peur qu'elle lui en veuille pour avoir menti, pour avoir cacher tout ça. Peur qu'elle le dise à son père, peur que tout se sache, finalement. Mais son amant le rassure, lui confirmant que la matriarche n'avait aucune intention de le dire à qui que ce soit. Mieux encore, qu'elle les soutenaient. Alors il le serre un peu plus contre lui, pas certain d'avoir comprit, ingérant comme il peut les informations. Un léger sourire vient prendre place sur ses lèvres, alors qu'il secoue doucement la tête. il savait déjà que sa mère était une femme formidable, faisait déjà l'apologie de sa génitrice qu'il aimait plus que tout au monde. Il la savait déjà ouverte d'esprit, mais il était fier qu'elle ai eu cette réaction avec le cadet. Serrant ses mains dans les siennes, il ajoutait. "Tu sais... La première fois que je lui ai avoué que j'aimais aussi les hommes, j'avais la peur de ma vie. On en parlait jamais dans ma famille, je ne savais pas du tout comment mes parents le prendraient.... Mon père m'a répondu. "Ok, passe moi le sel", et ma mère "T'annonce ça comme si c'était la fin du monde. Je m'en fiche chéri."" Il éclatait de rire, le souvenir de ces conversations lui revenant en tête comme si c'était hier. Il secouait la tête, déposant un baiser sur la tempe de son amant. "Elle a toujours été du côté de l'am-" Il se stop, soupirant avant de hausser les épaules. "Enfin elle a toujours été du miens, en tout cas."

Le regard posé sur la piscine, il ose poser la question à son amant. Comment lui voyait cette relation, s'il la considérait comme sérieuse. Cherche finalement à se rassurer, alors que ses iris trouvent finalement les siennes. Il est rassuré de sa réponse, remerciant la lune de ne pas les éclairer assez fort pour que Edward ne remarque pas ses joues rougies. beaucoup plus que ça, les mots étaient faibles. Lennox ne trouverait de toute manière aucun mot pour décrire ce qu'il ressentait pour lui, pour décrire ce qu'était leur relation, soulagé de comprendre qu'il en était de même pour McKenzie. Il promettait de parler demain à sa mère. De s'excuser, aussi, pour avoir menti. Elle comprendra, elle lui fera sans doute la remarque, mais elle comprendra sans hésiter, il en est certain. Et puis finalement, hésitant, profitant de cette étreinte, il finit par poser la question qui le perturbe depuis quelques temps. Est-ce qu'ils sauront tenir loin l'un de l'autre ? Edward se détache de lui, posant une main sur sa joue tandis ce que Masson ne le quitte pas du regard. Il écoute sagement, le cœur battant. Lui aussi veut y croire, lui aussi espère sincèrement qu'il y parviendront, qu'ils sauront résister. Alors il hoche la tête, un doux sourire sur les lèvres. Il profite du baiser que dépose son amant sur ses lippes, le prolonge même un peu avant de lui sourire. "Compte sur moi pour ne plus te lâcher quand on se retrouvera..." Pas une seule minute, pas une seule seconde. il profitera de chacun des moments qu'ils pourront passer ensemble. Il baisse doucement le regard, mordant l'intérieure de sa joue avant de reporter son regard sur le garçon. Un léger soupire s'échappe de ses lèvres avant qu'il ne reprenne. "On y arrivera..." Parce qu'ils s'aiment, il le sait. Et qu'ils feront tout leur possible pour que cela fonctionne. Il prenait sa main dans la sienne, l'attirant ses bras pour le serrer contre lui, enfouissant sa tête dans le creux de son épaule, une main perdue dans la chevelure du brun. Il ferme les yeux un instant, profitant de son étreinte avant de murmurer. "Dors avec moi..." Parce que les nuits n'ont jamais aussi belles, aussi paisibles que dans ses bras . Peu importe s'il doit encore prendre un risque. "J'oublierais pas mon réveil, cette fois..." Un léger rire s'échappait de ses lèvres, tandis ce qu'il se détachait pour reposer son regard dans le sien. "Mais dors avec moi cette nuit." Il lui volait un baiser, avant de se redresser, posant ses pieds sur le sol pour rejoindre la piscine. Le temps était clément, autant que la température de l'eau, et sans attendre un seul mouvement de son amant, il se déshabillait, laissant ses habits au bord de la piscine pour s'engouffrer doucement dans l'eau. Il essayait de ne pas faire de bruit, plongeant la tête à l'intérieur avant de se redresser, plaquant ses cheveux en arrière. Puis il reposait ses prunelles sur le brun, un fin sourire aux coins des lèvres. "T'as l'intention me laisser là dedans tout seul ?"

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Lennox Masson

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Après avoir hésité quelques instants, il avoue finalement à son amant que sa mère a tout découvert. Qu’il avait raison lorsqu’il avait déclarait qu’il se doutait que la française était au courant de quelque chose. Et il le rassure, lui fait comprendre que Laura n’a rien contre leur relation, qu’elle les soutient même. L’adolescent sourit en voyant la réaction de son amant, retrouvant sa place dans ses bras avant de serrer ses mains dans les siennes et de se concentrer sur ce que lui raconte Lennox. Il comprenait un peu mieux pourquoi la famille semblait si soudée, si aimante. Et pourquoi il aimait bien les parents de son amant. “Tu as des parents formidables bébé…” Des parents que l’adolescent aimerait tant avoir, des parents avec une ouverture d’esprit que le père de l’américain devrait avoir selon ce dernier. “Mes parents savent que j’aime aussi les hommes mais je n’ai pas vraiment eu une réaction positive de la part de mon père… Il m’a dit qu’il s’en doutait, qu’il avait remarqué que j’étais beaucoup plus proches des garçons que des filles. Qu’il s’en doutait même depuis le jour où ils m’ont adoptés car j’avais une relation spéciale avec mon meilleur ami mais qu’il espérait se tromper.” Et il avait eu des propos méchants, blessants même, et l’adolescent s’était senti très mal. “Il m’a dit qu’il espérait que je puisse former une famille avec une femme plutôt qu’avec un homme.” Un soupir s’échappe des lèvres de l’adolescent alors qu’il lâche l’une des mains de son amant, la passant sur son visage, avant de hausser les épaules. “Mais ma mère me soutient, elle dit que mon bonheur compte plus que le reste.” Et c’était sûrement pour cela qu’il était beaucoup plus proche de sa mère que de son père.

Et il répond à la question de son aîné, lui donne son point de vue et sa réponse sur le sérieux de leur relation, avant de se redresser pour le regard, réfléchissant aux mots qu’il devait dire, avant de poser sa main sur sa joue et d’y répondre doucement. Ses lèvres viennent ensuite prendre place sur celles du brun, souriant en entendant sa réponse.. “Même si tu le voulais, je te laisserais pas rester plus d’une minute loin de moi Len.” Et il hoche doucement la tête, caressant sa joue avant de reprendre la parole. “J’y crois, on est assez fort pour tenir.” L’étudiant se laisse entraîner dans une étreinte, se blottissant contre lui en souriant, frissonnant légèrement en sentant sa main dans ses cheveux, avant de relever le regard vers lui face à la demande du français. “Tout ce que tu voudras..." Il répond au baiser, le prolonge un peu, avant de l’observer se lever et se déshabiller, son regard ne le quittant pas alors que le plus âgé rentre dans l’eau sous le sourire amusé du plus jeune. McKenzie secoue négativement la tête face à la question de Lennox, se levant en ôtant ses habits en trop, avant d’entrer le plus silencieusement possible dans l’eau. Il se laisse couler quelques secondes avant de remonter à la surface et de s’approcher de son amant, l’enlaçant en souriant. “Tu sais que… J’ai presque cru que tu allais m’embrasser lorsqu’on a passé notre première nuit dans la piscine ?” Il hausse un sourcil, amusé, avant de prendre possession des lèvres du chanteur. Mais ses lèvres dérivent vite vers le cou du brun, déposant de nombreux baisers, avant de venir les poser sur son épaule et d’y laisser une marque.

Since : 01/01/2020

Il avait de la chance, Lennox, et il en était parfaitement conscient. De la chance d'avoir une famille aussi soudée, aussi ouverte d'esprit. Ils privilégiaient l'amour, les sentiments, le cœur plutôt que la raison ou les préjugés. Ses parents avaient toujours voulu le meilleur pour leurs enfants. Leur bonheur avant toute chose, peu importait leurs choix. Ils avaient confiance en eux pour ne pas faire de bêtises, confiance en leur éducation, même si par moment, leur honnêteté faisait des ravages. parce que c'était l'inconvénient de ne rien se cacher, parfois les mots étaient forts, crus. Parfois les mots faisaient mal. Mais il n'échangerait leur façon de faire pour rien au monde. Malgré les disputes, c'est ce qui faisait de leur famille une famille soudées, forte contre toute épreuve. Il était conscient de la chance qu'il avait, surtout lorsqu'il entendait la voix de son amant s'élever, pour lui raconter la manière dont son propre coming out s'était déroulée. Pas aussi bien que pour lui, pas du côté de son père, et Lennox grimaçait légèrement, laissant un soupir s'échapper de ses lippes. il hochait doucement la tête à sa dernière phrase, serrant son amant un peu plus contre lui. "Et elle à raison. C'est ta vie, tes choix... Ton cœur." C'était à lui de prendre cette décision, qu'il veuille faire sa vie avec un homme ou une femme, ça n'avait pas d'importance tant qu'il était heureux. "Il s'y fera..." Il n'en aura pas le choix, de toute manière, et devra probablement se plier aux volontés de son fils concernant ce choix.

Et puis ils parlent d'eux, de cette relation qui est plus sérieuse qu'ils ne l'aurait crus tous les deux lorsqu'ils s'étaient rencontrés. Lennox n'aurait jamais pensé tenir autant à Edward, tenir autant à eux, vouloir construire quelque chose...Tomber amoureux. C'était aussi effrayant qu'exaltant, et il était rassuré de comprendre qu'aux yeux de l'étudiant aussi, c'était plus sérieux qu'ils ne l'avaient imaginés. Que les choses ne s'arrêteraient pas à son départ. Il y croit, le Français, ou du moins il essaye d'y croire. Parce qu'il veut se donner les moyens de réussir, les moyens de continuer. Qu'il n'est pas prêt à le perdre à cause de la distance. Il rit à sa remarque, récupérant ses lèvres. "J'en ai conscience, bébé." Qu'il ne le lâchera pas. Et de toute manière, ce n'était pas la volonté de Masson. Il l'enlace tendrement, lui demandant de rester avec lui cette nuit, de dormir dans le creux dans ses bras. Parce que les nuits sont belles à ses côtés, qu'il veut encore profiter, quitte à se lever tôt au petit matin pour duper son monde. Il s'en fiche, tant qu'il peut se réveiller avec lui. Un léger sourire aux bords des lèvres, il secoue doucement la tête, retenant un rire. "Me dis pas ça..." Puis il se lève, lentement, sans brusquer le garçon, le temps de déshabiller et de rejoindre l'eau de la piscine en tentant d'être le plus discret possible. McKenzie le rejoint bien assez vite, tandis ce que son regard s'ancre au sien, l'enlaçant. Il se mord la lèvre inférieure, le souvenir de leur première soirée ensemble en tête, hésitant un instant. Puis doucement, il soupire, avant d'avouer. "J'ai voulu le faire..." L'embrasser, ce soir là. Il avait été troublé par ce moment qu'ils partageaient, et avait rapidement reprit ses esprits. "C'est pour que ça que je suis parti si vite..." Parce qu'il s'était réprimé, persuadé qu'il était trop jeune, que c'était de la folie, de l'inconscience de tomber dans ses bras. Il prolonge son baiser, soupir, frisonne au contact de ses lèvres contre sa peau, fermant les yeux un instant. Il resserre son étreinte sans même s'en rendre compte, le cœur tambourinant dans la poitrine avant de murmurer. "Eddy..." Il use de son point faible, il le sait bien, et ça fonctionne. Il tente de garder son calme, de garder les pieds sur terre, mais les frissons lui embrume l'esprit. Posant une main sur la joue de son amant pour le stopper, il frôle ses lèvres avant de reprendre. "Arrête..." Et de capturer ses lèvres une nouvelle fois. "Joue pas à ça... " Parce qu'il sait parfaitement, McKenzie, l'effet que ça lui fait. Le chanteur est certain qu'il en a pleinement conscience, et l'embrasse une nouvelle fois. "Parce qu'on peut être deux tu sais ?" Il dérive rapidement ses baiser dans le cou du garçon, remontant contre sa mâchoire. Lui aussi connait parfaitement son point faible. A la différence que Lennox est parfaitement sûr qu'ils n'iront pas plus loin cette nuit.

Since : 21/11/2019

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Lennox Masson

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Si l’adolescent aimait ses parents, il ne pouvait pas s’empêcher d’envier Lennox. Ce dernier avait une famille très ouverte d’esprit, une famille où la sincérité était plus qu’importante, et il aimerait tant que cela soit pareil dans la sienne. Il aimerait tant que son père puisse accepter le fait qu’il pouvait aimer les femmes et les hommes, que cela ne l’empêcherait pas d’avoir un avenir “normal” comme son père le voulait. Qu’il soit avec une femme ou un homme, il savait qu’il serait heureux et que c’était le principal, que c’était tout ce que sa mère demandait lorsqu’ils discutaient ensemble des relations de l’étudiant. Il ne tombait que très rarement amoureux, n’ayant eu que deux relations depuis qu’il s’était rendu compte de sa bisexualité. Mais jamais avec un homme, n’osant pas les aborder par peur de se faire rejeter. Alors il avait plongé totalement dans l’inconnu quand il s’était lancé dans cette relation avec le chanteur. “Elle ne veut que mon bonheur, elle considère qu’ils n’ont rien à dire sur mes relations du moment que je ne me mets pas en danger. Elle se dispute souvent avec mon père, d’ailleurs…” Il soupire légèrement, se rappelant de la dernière dispute que les deux adultes avaient eut. Mais la discussion dérive sur leur relation à eux, sur ce qu’il se passe entre les deux amants. Sur le sérieux de ce petit quelque chose qui n’est plus aussi petit que prévu.

Et ils parlent de ce futur, de ces moments où ils se retrouveront après de longues semaines sans se voir, faisant sourire doucement le plus jeune en voyant la réaction de son amant. Ils se connaissaient de mieux en mieux à chaque moment passer ensemble alors il se doutait que Lennox savait comment il se comporterait lors de chacune de leurs retrouvailles. Il se laisse attirer par le plus âgé, se détend un peu plus dans ses bras, avant de relever le regard vers lui lorsqu’il lui demande de dormir avec lui. Un petit rire s’échappe de ses lèvres lorsqu’il répond à sa remarque, soutenant son regard. “Vraiment tout ce que tu voudras, Len…” Il le laisse se redresser, le suivant du regard avant de faire de même, se déshabillant sans le quitter du regard. Et il le rejoint, tentant de faire le moins de bruits possible lorsqu’il rentre dans l’eau, venant l’enlacer en souriant. Il hausse un sourcil face à sa réponse, levant légèrement les yeux vers le ciel, avant de poser ses lèvres sur l’une de ses joues. “Tu aurais dû, chéri.” Et ses lèvres viennent trouver les siennes, prolongeant le baiser jusqu’à manquer de souffle, avant de dériver ses lèvres vers son cou. Il s’amuse à l’embêter, à s’amuser de ses réactions, et à laisser une marque sur sa peau. Mais Lennox l’arrête, lui fait relever la tête, alors qu’il lui sourit doucement en prenant l’air le plus innocent qu’il puisse faire. “Arrêter quoi ? Je ne fais rien…” Il répond à son baiser, une de ses mains trouvant sa place dans la nuque du brun afin d’approfondir le baiser, avant de rire doucement. “Je ne joue à rien, Lennox.” Et il se perd une fois de plus dans son baiser, se plaignant presque lorsque le français le rompt. Mais il oublie rapidement cette petite frustration quand le plus âgé dépose des baisers sur sa peau, frissonnant en se mordant la lèvre inférieure. Sa main remonte vers ses cheveux, tirant légèrement dessus, alors que sa main libre vient trouver sa place sur ses hanches. “T’es pire que moi…”

Since : 01/01/2020

Il avait eu cette chance, Masson, de grandir avec une famille aimante. Une famille compréhensive, qui privilégie l'amour à tout le reste. Où l'honnêteté l'emportait sur tout le reste. Où aucun préjugé n'était accepté. Ou la mensonge n'existait pour ainsi dire pas. Il avait la chance d'avoir des parents ouverts d'esprits, qui ne s'étaient posés aucune question quant aux fréquentations de leurs enfants, ni à l’orientation de ces derniers. La chance qu'ils aient toujours acceptés toutes les personnes qui franchissaient le seuil de leur maison. Qu'ils adoptent les autres comme des membres de leur famille. La chance d'avoir trouvé en sa mère plus qu'une maman. Une alliée, une complice, sur laquelle il pouvait compter dans ce genre d'instant. Et il s'en voulait de lui avoir caché cette part de sa vie. Pourtant au fond il la connait, il connait sa famille. Il sait bien que personne ne trouverait rien à redire, mais il a peur. Encore et toujours. Et prend totalement conscience de la chance qu'il a, en partageant ses expériences avec McKenzie. Parce que lui n'a pas eu autant de chances que le chanteur. Il sourit doucement, calé contre lui, jouant avec ses mains. "Ta mère est la plus sage des deux, donc." Et puis il hausse doucement les épaules, caressant l'une de ses mains du bout du pouce. "Il finira par l'accepter. Ne t'en fais pas." Parce qu'un jour il comprendra que l'amour qu'il porte à son fils, et le bonheur de ce dernier, sont les seules choses qui comptent.

L'incertitude le ronge, alors qu'ils se promettent de se lancer plus que sérieusement dans cette relation. D'essayer de tenir le choc, quand bien même ils n'ont aucune idée de ce qu'il se passera une fois que le garçon aura prit l'avion. Il l'accepte, dépasse ses limites, fonce dans l'inconnu encore une fois. Parce que c'est lui, parce que c'est eux. Qu'il n'a aucune envie de perdre ça sans se battre, ne serait-ce qu'un peu. Lennox attirait l'étudiant dans ses bras, le sourire aux lèvres, ne quittant pas les prunelles de son amant avant de secouer doucement la tête et de murmurer, frôlant ses lèvres. "Ne me lance pas là dessus..." Finalement, il se redresse, rejoignant la piscine en tentant de faire le moins de bruit possible. Il ne veut pas réveiller tout le monde, il veut profiter de cet instant, de ce moment rien qu'à eux. Ils s'en sont bien trop privés ces derniers jours pour qu'il accepte de le partager, ou de rompre cet instant. Edward le rejoint bien assez vite, se glissant dans ses bras tandis ce que Lennox avoue qu'il aurait pu l'embrasser ce soir là, ce premier soir, dans cette même piscine. "Je sais... Il y'a beaucoup de choses que j'aurais dû faire bien plus tôt..." Parce qu'il n'avait jamais été aussi heureux que depuis que l'étudiant était entré dans sa vie. S'il avait seulement su à quel point il se sentirait bien à ses côtés, il aurait plaqué ses lèvres contre les siennes à l'instant même où il avait posé ses yeux sur lui. Leurs lippes se trouvent, se retrouvent, encore et encore jusqu'à manquer de souffle, jusqu'à ce que celles d'Edward ne dérivent. Il le cherche, titille le chanteur qui le lui rend bien, embrassant la mâchoire du garçon. Le cœur tambourinant, la respiration désastreuse, il oublie encore une fois l'espace d'un instant les limites qu'ils se sont fixées. Ou plutôt celles que Masson leur à fixés. Ses lèvres retrouvent les siennes tandis ce que ses mains se baladent sur le corps de son amant, avançant pour que le dos de ce dernier rencontre l'une des parois de la piscine. Masson presse son corps contre le sien, rompant leur baiser, à bout de souffle. Les yeux rivés dans les siens, il dévore littéralement l'étudiant du regard, tentant de reprendre une respiration correcte. "Il faut vraiment qu'on se calme..." C'est murmuré, presque à contre cœur, bien conscient qu'en s'engageant dans cette voie, il ne pourrait bientôt plus faire machine arrière. Frôlant ses lèvres, il laisse échapper un léger rire avant de reprendre. "Tu m'y aidera pas, pas vrai ?" Il le connait bien assez pour savoir qu'Edward n'a jamais eu la moindre envie de suivre les règles, encore moins les limites que Lennox s'évertuait à respecter. Posant doucement ses mains sur les hanches du brun, il se redresse sans quitter son regard. "On devrait peut être aller se coucher... ?"

Since : 21/11/2019

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Lennox Masson

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Il aimait ses parents, les adoraient même. Mais il ne pouvait s’empêcher de se demander ce que serait sa vie si son père n’avait pas du mal à se faire à l’idée que l’adolescent pouvait tout aussi bien aimer les hommes que les femmes. Ce n’était pourtant pas compliqué à comprendre, à imaginer. Pourtant son père n’arrivait pas à accepter cela par peur de ne pas le voir fonder une famille. Ce qui provoquait souvent des disputes avec sa femme, cette mère douce et aimable qui ne voulait que le bonheur de Edward. Ce dernier n’enviait pas particulièrement son amant, sachant très bien qu’il y aurait toujours des réactions différentes chez les adultes en fonction de leur éducation ou de la façon dont ils voient les choses. Mais il était heureux que les parents de Lennox l’ait accepté si facilement, souriant doucement à son amant en serrant un peu plus fort ses mains. “Ma mère est un véritable ange… C’est elle que j’ai rencontré en premier lorsqu’ils sont venus dans ma famille d’accueil. Et elle a tout de suite été gentille avec tout le monde.” Son sourire se fait plus tendre, plus nostalgique, alors qu’il se perd dans ses souvenirs. Il avait vécu tant d’années dans cette famille d’accueil, tant d’années remplies de bons moments et de souvenirs merveilleux. Leur discussion dérive petit à petit alors qu’ils cherchent à se rassurer l’un l’autre. Et l’adolescent sourit un peu plus quand il retrouve sa place dans les bras de son amant, profitant simplement de son étreinte, avant de le provoquer légèrement. Il connaît les limites que leur impose Lennox mais il n’a pas envie de les respecter. “Pourquoi ? Tu n’as pas envie de savoir ce que je ferais pour toi ?” Il hausse un sourcil, amusé, avant de le regarder s’éloigner.

Et il le rejoint bien assez vite dans l’eau, se plaçant dans ses bras, en discutant de cette première nuit dans la piscine. Piscine qui aurait pu, qui aurait même dû, être le lieu de leur premier baiser si le français n’avait pas eu peur. L’américain comprenait un peu mieux cette peur et cette envie de ne pas prendre de risques mais il regrettait tout de même d’avoir perdu tant de temps loin des bras de l’homme qui occupe ses pensées depuis son arrivée. Se penchant doucement pour poser ses lèvres sur les siennes, il les frôles avant de murmurer. “Mais maintenant tu peux… Et tu le dois, surtout.” Il rigole légèrement avant de se perdre dans leurs baisers, frissonnant quand les lèvres de Lennox se balade sur sa peau. Il se laisse guider, laisse son dos rencontrer la paroi de la piscine alors qu’un gémissement meurt contre les lèvres de son amant quand il sent son corps contre le sien. Ses mains viennent s’accrocher aux épaules du brun alors que, instinctivement, il donne un coup de bassin. Leurs lèvres finissent pas se séparer alors qu’il perd son regard dans celui du brun, tentant de calmer son rythme cardiaque et sa respiration qui s'affole, alors qu’il laisse échapper un petit rire. “Je suis très calme, moi…” Il attire un peu plus son amant contre lui, souriant, avant de secouer la tête. Il prend possession des lèvres du plus âgé avant de se redresser. “Tu as tout compris, bébé.” Et il l’observe silencieusement, caressant sa nuque du bout de ses doigts. “D’accord…” Il lui pique un dernier baiser avant de sortir de l’eau en essayant de faire le moins de bruits possible. Attrapant une serviette, il se sèche rapidement avant de se rhabiller, laisser le temps à Lennox de faire de même. Une fois rhabillés, il attrape la main de son amant et rentre dans la maison avec lui, montant jusqu’à sa chambre en faisant attention au moindre bruit qu’il peut entendre. Et il finit par pénétrer dans sa chambre, se laissant tomber sur son lit en soupirant. “Oublie pas de mettre ton réveil, Len.” Il se redresse, se débarrassant de ses vêtements en trop pour ne rester qu’en boxer avant de se rallonger sur le lit et d’attendre que son amant ne vienne le rejoindre.

Since : 01/01/2020

La lune les éclairent, encore et toujours. Témoins de leur amour, de cette flamme qui ne cesse de grandir, de s'épanouir. Témoin de leur craintes, aussi bien que de leur bonheur. Lennox lui ne se lasse pas de la contempler, presque de la remercier de veiller sur eux, sur leur secret. Il se sent bien, là, dans ses bras. Calé contre son amant, discutant de tout et surtout de rien. Découvrant petit à petit la vie du brun. Il arque un sourcil en entendant son amant, n'ose pas répliquer, hochant doucement la tête quelques instants. Il reste silencieux, contemplant l'eau avant d'oser demander. "...T'avais quel âge ?" Il lui a déjà parlé de son adoption, mais il n'a jamais voulu approfondir le sujet. Le sourire revient sur ses lèvres lorsque Edward le provoque de nouveau. Lennox lève doucement les yeux au ciel, s'éloignant de son amant en secouant la tête. "Ne me lance pas là dessus j'ai dis !"

Il rejoins l'eau, invitant McKenzie à faire de même, et ce dernier ne se faisait pas prier. Encore une fois, la tension montait d'un cran, rapidement, trop rapidement. Ca frustrait de plus en plus le chanteur qui se promettait de ne pas dépasser de trop les limites qu'ils leur fixaient. Pas maintenant, pas pour le moment. Parce qu'au fond il savait bien que s'il arrivaient à poursuivre cette relation lorsque le garçon sera parti, ils finiraient tous les deux par craquer. Et au fur et à mesure de leur échange, de leurs baisers, Masson comprenait qu'il serait de plus en plus dur de tenir. Surtout que le brun n'y aidait pas, il en était conscient. Edward n'aimait pas les règles et prenait un malin plaisir à tenter de les contourner. Son corps collé au sien, il ne peut réprimer un soupire en sentant son bassin contre le sien, intensifiant leur baiser jusqu'à en perdre le souffle. Il doit se calmer, il le sait. Il n'en a pas l'envie, ça aussi il le sait, mais il se fait violence pour s'éloigner du garçon. Il arrive finalement à le convaincre de tout arrêter, d'aller se coucher sagement tandis ce que son regard se pose sur son amant qui sort de l'eau. Bien vite il le rejoint, se sèche avant de monter à ses côtés jusqu'à l'étage. Jusqu'à son ancienne chambre qu'occupe le garçon désormais. Il fait bien attention à ne pas faire de bruit, hochant doucement la tête en saisissant son portable à la remarque d'Edward. Cette fois il n'oubliera pas, met un réveil pour le lendemain et pose le téléphone sur la table de chevet avant de se débarrasser de ses vêtements et de rejoindre le lit. Une nouvelle fois il se cale contre son amant, capturant une énième fois ses lèvres avant de se perdre un instant dans ses pensées, autant que dans ses yeux. "...Et si on partait ?" Il connait l'emploi du temps des élèves, des correspondant. Il sait que leur dernier week end est libre, qu'ils peuvent le passer avec leur familles d'accueil avant de partir le lundi. Alors subitement il se redresse, tournant la tête vers Edward avant de reprendre. "Le dernier week end. Je sais que mes parents voulaient partir quelques pars tout le week end avec les frangins mais..." Se mordant la lèvre inférieur, il réprime un léger sourire qui naît au coin de ses lèvres. Masson se tourne doucement, se posant en tailleur face à son amant, haussant les épaules. "Moi je pourrais... Avoir énormément de travail. Et devoir rester , et toi... Tu pourrais, je sais pas... Être subitement malade ?" Se rapprochant encore un peu plus, cette fois Lennox ne cache plus son sourire tandis ce qu'il continue, le débit de ses paroles augmentant fortement.. "J'ai un ami qui a une maison à Barcelone. Je sais qu'il n'y est pas. J'ai qu'un message à envoyé, et on peut l'avoir pour le week end. Et maintenant que ma mère est au courant, je me dis qu'on peut s'arranger avec elle, revenir avant qu'eux ne reviennent, comme si personne n'était jamais parti et...-" Reprenant son souffle, il ne quitte plus le brun du regard. Il parle vite, trop vite, alors il s'arrête, une petite seconde, sondant Edward du regard, glissant sa main dans la sienne. "Ce sera notre dernier week end... Et la seule chance qu'on aura pour passer du temps ensemble, rien que toi et moi, avant q-... Avant que tu ne parte." Il veut saisir l'opportunité, quitte à prendre des risques.

***

Les deux semaines passent vite, trop vite au goût du chanteur qui compte les jours, la boule au ventre. Le vendredi soir arrive tout aussi vite que le restant de la semaine, et lui laisse un goût amer. il ne sait plus s'il doit être excité ou bien triste de voir ce jour arrivé. Parce que c'est leurs derniers moments ensemble avant qu'Edward ne prenne l'avion. Leur dernier week end, leurs derniers instants. Peut être même la dernière fois qu'ils se verront vraiment. Il a si peur de voir leur relation voler en éclat après ces quelques jours passés ensemble. La valise déjà prête dans le coffre, secrètement, il passe chez les Masson pour embrasser sa famille. Comme prévu, McKenzie n'est pas assez en forme pour faire le voyage, Lennox veillera sur lui puisqu'il "Doit travailler beaucoup ce week end", et sa mère est dans al confidence pour les protéger. Elle a ce sourire qui en dit long, tandis ce qu'elle souhaite à son fils un bon week end et que ce dernier observe la voiture s'éloigner. Il s'engouffre à l'intérieur de la maison, vidée de tous ses occupants, le sourire aux lèvres. "Bébé ? T'es prêt ? Ils sont partis, on peut y aller !" Un peu plus de six heures de trajet les attends, pour deux jours et deux nuits loin de tout, loin de tout le monde. Ils n'auront pas à faire semblant, ils n'auront plus à se cacher. Pas ce week end. Ce week end est à eux, rien qu'à eux.

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