La mi-temps

Since : 15/10/2019

Tu hausses les sourcils devant sa réplique, sachant très bien qu’il n’est pas sérieux mais ça t’amuse. Cette soirée avait été mouvementée, vous cherchiez l’un et l’autre à atteindre l’autre en le rendant jaloux et, pour finir, il avait autant réussi que toi ce soir-là. Mais tu perds rapidement ton sourire quand tu comprends qu’il parle de la brunette qui avait été beaucoup trop proche de lui à ton goût. Et tu fronces les sourcils avant d’afficher une un sourire amusé.

« Je suis sûr que l’inconnu avec qui je dansais peut dire le contraire de Nikkie. Puis, si mes souvenirs sont bons, c’est elle qui a crié un connard ? Mais tu me déçois, je ne pensais pas que tu retiendrais son prénom alors que c’est dans mes bras que tu as passé la nuit. »

Et tu souris lorsqu’il dit que ses sœurs t’aiment déjà et ça te rend heureux car tu aurais dû mal à te faire à l’idée que tu n’étais pas apprécié de son entourage. Et c’est en pensant cela que tu te rendis compte que personne de ton entourage ne le connaissait mais ça t’allait, tu voulais garder votre petit monde juste pour toi.

« Je les aimes bien aussi, elles sont mignonnes comme tout. »

Et tu le suis jusqu’à sa chambre, enfilant le t-shirt avant de l’embrasser. Mais tu te figes devant ses mots, t’attendant à ce qu’il te dise quelque chose de méchant. Tu t’attendais même presque à ce qu’il te dise qu’il voulait s’arrêter là même s’il avait dit le contraire quelques minutes plus tôt. Mais tu restes perplexe lorsqu’il te retire le t-shirt que tu viens d’enfiler même si tu te détends. Et tu te détendis encore plus en voyant qu’il n’avait plus cet air sérieux sur son visage. Et tu hausses les sourcils lorsqu’il prononce ses derniers mots mais tu n’as pas le temps de répondre qu’il vient t’embrasser. Et tu te colles contre lui, une main dans sa nuque tandis que l’autre se pose sur ses hanches. Et tu ne romps le baiser qu’au moment où tu manques de souffle, tes joues devenus rouges alors que tu mordilles ta lèvre inférieure.

« J’imagine qu’on ne va pas regarder un film ? »

Et tu ne lui laisse pas le temps de répondre, l’embrassant de nouveau. Mais tu es nerveux sans savoir pourquoi. Tu as l’impression de revivre l’angoisse des premières fois alors que tu n’as aucune raison d’angoisser. Tu ne pouvais même pas te raccrocher au fait que c’était la première fois qu’il verrait ton corps nu car il l’a déjà vu lors de votre dernière soirée. Et tu romps de nouveau le baiser avant de poser ton front contre le sien.

« Mais… j’aime bien ton idée de programme. »

Since : 25/11/2019

"Je suis pas un goujat, je me rappelle des prénoms, tu devrais en être heureux !" Heureux qu'il ne soit pas de ceux qui oublient dès le lendemain matin, qui se trompent de prénom en s'adressant à sa conquête de la veille. Heureux qu'il ne soit pas ce genre de connard. Il riait pourtant à sa remarque, se rappelant parfaitement cette dispute dans le couloir. "Ah... Tu l'as entendue..." Il avait mentit ce soir là, assurant à William que c'était lui qui l'avait fait fuir. "Tant qu'on est dans l'honnêteté, il se pourrait que ce soir là je lui ai dis de se barrer....Et qu'elle l'ai mal prit...." Il riait légèrement, se pinçant les lèvres. Il avait nettement préféré la compagnie et les bras du jeune homme cette nuit là, que la sienne qui paraissait pourtant prometteuse.

Daryl emmenait le garçon avec lui, ne lâchant plus sa main, dévalant le couloir sans même se demander si quelqu'un apparaîtrait, sortant de sa chambre. Il s'en fichait, il n'y pensait même plus, bien trop occupé à profiter de l'instant présent, une idée bien précise en tête. Il laissait le garçon s'habiller avant de lui avouer qu’il avait mal compris ses intentions, envoyant valser le bout de tissus à travers la pièce en lui assénant le baiser le plus passionné qu'il lui ai jamais donné jusqu'à manquer de souffle. Il riait légèrement à sa question, mais n'eut pas le temps d'y répondre, ses lèvres accaparées de nouveau par les siennes.

Il intensifiait ce baiser jusqu'à ce que leur front se rencontrent finalement, et que Daryl tente de reprendre son souffle, le sourire aux lèvres. "Tant mieux..." Il finissait à peine sa phrase que ses lèvres retrouvaient les siennes, comme en manque de ses lippes, de ses baisers. L'embrassant encore et encore alors que son cœur commençait à battre à tout rompre. Il se sentait frissonner au moindre contact, ses mains parcourant le corps du brun sans quitter ses lèvres. Il s'avançait, forçait doucement le garçon a reculer jusqu'à buter sur le lit et se poster au dessus de lui. Dérivant ses baisers de ses lèvres à son cou. Il se sentait fébrile, comme une première fois. C'en était plus ou moins une, non ?

Since : 15/10/2019

« Hm… je ne sais pas, du moment que tu te souviens du mien je m’en moque. Mais t’aurais pas osé l’oublier, hein ? »

Et tu souris avant de pouffer lorsqu’il comprend que tu sais qu’elle n’est pas partie d’elle-même vu l’insulte qu’elle avait crié. Mais ça t’arrange car tu comprends que tu passes avant une de ses conquêtes. Puis, dans un sens, vous aviez tous les deux choisis de renvoyer les personnes qui auraient pu partager votre lit pour n’être qu’avec l’autre.

« La pauvre petite, déjà qu’elle devait être choquée de me voir débarquer d’un seul coup… c’est triste pour elle que tu sois venu dans la chambre où j’étais au lieu de la suivre. Peut-être qu’elle est repartie avec l’inconnu que j’ai envoyé bouler lorsque t’es monté en haut. »

Puis vous arrivèrent dans la chambre pendant que tu te perdais dans vos baisers. Il n’était plus aussi doux qu’en début de soirée, plus aussi sage non plus. Ils montraient un sentiment qui te perturbait, qui faisait battre ton cœur un peu plus vite tandis que tu t’accrochais à Daryl. Mais, malgré la légère appréhension qui prenait doucement place, tu te sentais bien et tu n’avais pas envie que tout cela change pour redevenir une simple soirée à regarder un film comme tu avais pu le penser en demandant la suite des événements. Et tu le laisses vous guider jusqu’au lit que tu rencontres avec ton dos, gardant une main dans sa nuque pour le garder contre toi pendant qu’il dépose ses lèvres dans ton cou. Et tu ne sais pas quoi faire car tu sais que c’est sa première fois avec un homme et que tu as peur de le brusquer. Alors tu te redresses, le faisant se redresser par la même occasion, et tu l’embrasses plus tendrement, plus doucement, pendant que tes mains se baladent sur son torse. Et tu quittes ses lèvres pour venir les poser, à ton tour, sur son cou où tu t’appliques à laisser quelques petites marques à des endroits qu’il pourrait cacher. Tu sais, au fond de toi, que ça pourrait laisser croire que tu es possessif mais tu veux juste qu’il se rappelle de toi lorsqu’il les verra. Puis tu relève la tête pour plonger ton regard dans le sien, torturant ta lèvre inférieure.

« Tu sais que… il n’y aura plus de retour en arrière ? Ne crois pas que je ne veux pas mais… je ne veux pas que tu le regrettes demain matin. »

Et tu déposes un baiser sur ses lèvres avant d’enfouir ta tête dans son cou. Tu avais légèrement peur de sa réponse, peur qu’il te dise qu’en fait il ne veut pas ou qu’il veuille juste tester. Mais tu as confiance en lui alors, au fond de toi, tu sais qu’il ne pourrait pas faire ça.

Since : 25/11/2019

"Je le savais !" Il ne peut empêcher ce cri du coeur, éclatant de rire lorsqu'il comprend que William a fait la même chose que lui; Envoyer bouler sa conquête du jour pour le retrouver. Il s'en doutait bien, mais il avait là sa confirmation, riant d'avantage. Il haussait les épaules, pour finalement répondre. "J'en ai aucune idée, je l'ai plus revue. Par contre mon coloc l'a croisé. Elle veut plus le voir non plus, c'est lui qu'avait arrangé le coup !" Il pouffait de rire une énième fois, se rappelant de Luke qui lui avait posé un millier de question sur cette soirée, sur ce qu'il avait pu faire pour attiser la colère de la brunette à ce point.

Une fois le palier de la chambre atteint, il ne peut empêcher ses lèvres de retrouver celles de William encore et encore, de parcourir son corps. Il n'est plus tendre, plus doux, il se montre plus pressant, plus impatient dans ses gestes, sans pour autant opté pour son habituelle sauvagerie. Il emmène le garçon jusqu'au lit, s'empresse d'embrasser son cou, collant sa peau contre la sienne. Il a besoin de lui, plus que jamais. Mais il se redresse lorsque le jeune homme fait de même, se laissant aller sous ses baisers avant qu'il ne brise le silence. Son cœur battait à cent à l'heure, et il ne pouvait pas nier son appréhension.

Il passait une main dans la chevelure de Will, le serrant contre lui, un léger silence s'abattant sur eux. Silence qu'il brisait rapidement, se décalant de lui pour poser ses prunelles dans les siennes. Il caressait sa joue, la mine sérieuse, secouant doucement la tête avant de murmurer. "Je n'aurais pas de regrets. Promis..." Il appréhende, mais il est certain de sa décision. Daryl à besoin de lui, d'avancer à ses côtés, de passer cette étape avec lui. Alors tendrement, il vient déposer de nouveau ses lippes sur les siennes, laissant sa main descendre de sa joue jusque son torse, la descendant un peu plus pour déboutonner ce jean de lui même. Jean qu'il l'aidait à retirer avant de s'attaquer au sien. Prouvant ainsi qu'il n'avait aucun doute sur ses intentions de cette nuit. Il était sûr de lui, sûr de le vouloir dans ses bras, et conscient que ça changerait sans doute quelque chose entre eux. Will n'était pas un simple coup d'un soir qu'il ne reverrait pas demain matin, et quelque part, il était heureux d'avoir attendu tout ce temps là avant de passer cette étape. Il comptait pour lui, et il avait bien l'intention de le lui montrer à défaut de pouvoir le lui dire.

Since : 15/10/2019

Tu hausses les sourcils lorsqu’il déclare savoir quelque chose avant de comprendre qu’il parle du fait que tu avais abandonné l’inconnu pour lui. Tu secoues la tête en le voyant rire mais tu ne peux t’empêcher de sourire. Et tu fronces les sourcils lorsqu’il dit que c’est son coloc qui avait arrangé le coup avec la brunette. Tu avais l’impression que tu allais devoir te méfier de cet homme car il pourrait très bien recommencer avec d’autres femmes.

« Je ne l’aime pas ton coloc alors, il pourrait mieux choisir. »

La mauvaise foi est visible dans tes mots mais tu t’en moques car tu avais d’autres choses plus importantes dont tu devais t’occuper. Comme le fait que les choses s’accéléraient entre Daryl et toi lorsque vous vous rendirent dans sa chambre. Mais aussi le fait que tu doutais de la suite, de ce qui pourrait se passer s’il venait à regretter ce que vous vous apprêtez à faire. Et tu lui exposes tes doutes après avoir adoucit vos gestes, cherchant à calmer ton cœur qui bat beaucoup trop vite à ton goût. Et, sur le moment, tu trouvais ironique le fait que tu sois le premier à dire qu’il faut profiter alors que tu es aussi celui qui interrompt tout pour poser des questions. Mais tu avais juste besoin de sa confirmation pour te laisser aller, pour oublier le futur qui est pourtant très proche de vous. Et tu souris légèrement quand il caresse ta joue, attiré par sa moue sérieuse alors qu’il te dit ce que tu attendais pour continuer. Et ton sourire se perdit contre ses lèvres alors que tu frissonnais au passage de sa main sur ton corps. Et tu l’aides lorsqu’il se débarrasse de ton jean puis du sien, tes mains se posant sur ses hanches alors que tu rougis. Tu détestes te sentir si fragile dans ses bras mais tu ne les quitterais pas pour rien au monde.

Since : 25/11/2019

Since : 15/10/2019

Since : 25/11/2019

Daryl ne peut empêcher d'arquer un sourcil, demandant entre deux baisers. "Parce que quand t'es pas là, ça te conviens ?" Ce n'est pas une reproche, plutôt une réelle interrogation. Il ne sait plus sur quel pied danser, il ne sait pas ce qu'ils représentent l'un pour l'autre. Crane se sait possessif, jaloux. Il sait que le moindre geste trop affectif envers William est un acte de guerre de son point de vue. Il sait qu'il ne supporte plus l'idée qu'un autre puisse le toucher. Mais est-ce qu'il en a réellement le droit ? Lui n'avait même pas effleuré l'idée de passer la nuit avec quelqu'un d'autre, alors que personne n'avait partager sa vie ni sa nuit depuis cette fête où ils s'étaient retrouvés. Il n'y avait pas prêter d'attention jusque là, mais se rend compte après en qu'il n'a que lui en tête. Hésitant, il finit pourtant par l'avouer, à sa manière. "Si ça peut te rassurer... Il n'y a pas eu... Enfin disons qu'il ne m'a présenter personne depuis Nikkie." Qu'il n'y a personne d'autres que toi.

Ses gestes sont maladroits, mais il y prête peu d'attention, se concentrant sur les réactions du jeune homme. Il veut simplement que cette nuit soit spéciale, qu'ils en profitent tous les deux, qu'il s'en souviennent tous les deux. Qu'elle signifie quelque chose. William l'interromps, tente de le mettre à l'aise tandis ce que Daryl revient à sa hauteur, plongeant son regard dans le sien. "Faut vraiment que t'arrête de réfléchir." Il rit légèrement, dépose un tendre baiser sur ses lippes avant de poser la main sur sa joue. "Si j'en avais pas envie je le ferais pas. Arrête de te poser autant de questions bébé..." Il se stoppe un instant, réalisant le surnom qu'il vient d'utiliser presque par réflexe, fuyant Will du regard sans pour autant bouger. "Will... Arrête de te poser autant de question, Will."

Il écrase un léger rire, l'empêchant de s'échapper de ses lèvres avant de reposer son regard sur le jeune homme, les joues rosies. Il ne sait pas vraiment s'il doit se sentir mal à l'aise, ou s'il doit en rire. Mais il a bien trop peur de gâcher l'instant, alors il secoue la tête, capturant une nouvelle fois les lèvres du brun. "Oublie... Juste... Ne réfléchis pas. Ça sert à rien. Je suis bien avec toi... Je veux juste que tu le sois aussi." Ponctuant sa phrase en déposant un tendre baiser sur ses lèvres. puis un autre, puis un autre, se faisant de plus en plus urgents et passionnels pour tenter de reprendre là où ils s'étaient arrêtés.

Since : 15/10/2019

Tu le regardais, hésitant sur ta façon de réagir face à ses propos. Dire que ça ne te dérange pas de le voir être accompagné par une femme ne te gênait pas serait un mensonge, la preuve tu avais été jaloux lors du gala quand il est venu accompagné de Violet rejoindre ton petit groupe lors du gala. Mais tu ne te sentais pas d’avoir le droit de l’empêcher de fréquenter quelqu’un, tu n’avais pas envie de paraître jaloux ou possessif même si tu l’étais.

« C’est pas que ça me conviens mais… je peux pas t’empêcher de fréquenter d’autre personnes tant que… fin je peux pas t’empêcher de vivre ta vie à part si toi tu ne veux pas fréquenter d’autre personnes. »

Et tu souris lorsqu’il annonce que son coloc ne lui a présenté personne depuis cette fête. Et tu déposes un baiser sur ses lèvres avant de secouer la tête.

« Tant mieux alors, il gagne un point de plus dans mon estime. »

Il remonte ses lèvres vers les tiennes lorsque tu montre tes doutes, tes réflexions qui viennent toujours gâcher les bons moments. Et tu rougis doucement, retrouvant tes propres propos dans les siens et tu baisses le regard avant qu’il ne t’embrasse doucement. Et tu passes une main dans sa nuque, la caressant du bout des doigts avant d’hausser un sourcil à l’entente du surnom. Et tu te retiens de rire, l’attirant pour l’embrasser sur la joue. Le voir rougir t’amuses un peu et tu joue tranquillement avec ses cheveux avant de hocher la tête. Et tu réponds à son baiser, te laissant aller contre ses lèvres avant de poser ton front contre le sien.

« Je suis déjà bien avec toi, je t’ai déjà dit que tu me rendais heureux… bébé »

Et tu rigoles doucement, répondant à ses baisers en te laissant entraîner par la passion et l’envie qu’ils transmettent. Et tu te redresses, le poussant à faire de même avant de passer tes jambes de chaque côté des siennes et de descendre tes lèvres dans son cou. Si tu t’écoutais, tu marquerais son cou mais tu ne peux pas car ça pourrait être problématique que ce soit en rapport avec ses proches ou juste parce que tu ne sais pas si tu le peux. Alors tu relèves la tête pour lui sourire, tes joues prenant une légère teinte rouge. Tu ne sais pas comment formuler tes idées, tes envies alors tu déposes un baiser sur ses lèvres à la place de parler. Tu n’y avais pas fait attention jusqu’à maintenant mais tu as envie de lui, envie de l’avoir rien qu’à toi, même si c’est juste le temps d’une nuit.

Since : 25/11/2019

Daryl garde la réponse du brun dans un coin de sa tête, ne sachant quoi répondre. Des mots, il en a pleins la tête, mais ils refusent de franchir ses lippes. Ils restent coincés dans son esprit. Il se souvient encore de la colère, de la jalousie qu'il a ressentit lorsqu'il a aperçu William avec quelqu'un d'autre au gala, il sait qu'il ne supportera pas de le savoir dans les bras d'un autre. Mais lui, est-ce qu'il veut être dans les bras de quelqu'un d'autre ?

Les choses s'enchaînent entre les deux hommes, la tension monte et le coeur de Crane tambourine dans sa poitrine comme jamais auparavant. Lui qui avait l"habitude de ce genre de situation, de tension, de passion, se retrouvait démuni. Il avait l'impression de revivre sa première fois, de ne plus savoir comment s'y prendre. Pourtant les choses paraissent naturelles aux côtés de Wallace, alors qu'il réussi finalement à se détendre, à se laisser aller dans ces bras qui l'attirent irrémédiablement. Et puis il fourche. Bébé. Un surnom qui le surprend lui même, qu'il n'avait pas calculé et qui sort malgré lui. La facilité est déconcertante, alors qu'il rougit, tentant de se rattraper.

Crane essaye de rassurer le garçon. Il sait qu'il se pose un millier de questions, parce qu'il a les mêmes en tête, qu'il ressent autant de pression que lui. Mais le jeune homme le taquine, réutilisant ce surnom qui fait pouffer de rire Daryl. "Ca se payera ça Wallace." Il rit légèrement, reprend ses lèvres et se redresse, guider par le brun, se laissant bercer par ses baisers alors qu'il le serre contre lui. Petit à petit, il se rend compte que jamais il n'avait eu autant l'envie, le besoin de quelqu'un. Toutes les questions disparaissent, brisant les défenses de Daryl les unes après les autres. Il le rend heureux, c'est tout ce qu'il avait besoin d'entendre, de comprendre. Il n'arrive à comprendre comment, ni ce que peut lui trouver un garçon comme William, mais il s'en fiche. Il se contente de profiter de chaque instants à ses côtés, s'attachant malgré lui de plus en plus fort.

Since : 15/10/2019

Il ne répond pas à tes propos et tu t’inquiètes, ayant peur d’avoir dit ce que tu ne devais pas dire. Alors tu lui vole un baiser, te disant qu’il te le dirait sûrement si tu venais de dire quelque chose qui ne lui plaisait pas. Mais tu veux t’en assurer alors tu t’éloignes légèrement pour plonger ton regard dans le sien, torturant ta lèvre inférieure pendant que tu cherches comment formuler tes propos.

« J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas dire ? »

Mais l’ambiance changea rapidement, se réchauffant pendant que vous échangiez baisers et caresses. Tu commençais à te faire au fait d’être dans ses bras, d’être en train de profiter d’un moment comme celui-là avec lui alors que tu pensais que cela n’arriverait pas avant longtemps. Après tout, tu avais déjà eu du mal à ce qu’il se laisse aller dans vos baisers alors aller si loin te semblait impossible. Et pourtant c’était en train d’arriver et il était même en train de te rassurer alors que cela aurait dû être ton rôle. Mais tu souris lorsqu’il sort un surnom sans s’en rendre compte, te surnommant bébé avant de se reprendre en utilisant ton surnom habituel. Et tu t’en amuses, lui ressortant le surnom avant de rire devant sa réaction. Et tu hausses un sourcil, ton sourire amusé ne te quittant pas.

« Ah oui ? Et tu vas me faire quoi Crane ? »

Mais tu reprends ses lèvres, voulant prendre le contrôle de la situation afin de lui montrer que tu le veux autant que lui, si ce n’est pas plus. Et tu veux aussi lui montrer que tu as confiance en lui, que tu as compris qu’il était sûr de lui et que tu n’en doutais plus. Alors tu l’embrassais avant de sourire.

Since : 25/11/2019

Wallace se questionne sur le silence de Daryl. Mais ce dernier secoue la tête, s'assurant de garder les propos dans un coin de sa tête, d'y répondre quand ce sera le moment. Et pour l'instant il ne voulait rien gâcher. Alors il se contente de lui sourire doucement, secouant la tête. "Non, ne t'en fais pas. " Avant de reprendre ses lèvres contre les siennes. Il profite de chaque instant comme si c'était le dernier. Au fond, il n'a aucune idée de ce qu'il passera demain matin. Est-ce que ça signifiera toujours quelque chose quand ils se réveilleront ? Est-ce que Daryl devra continuer à prendre ses distances. Il n'en a pas la moindre envie, mais au fond, est-ce que ce ne serait pas la meilleure des choses à faire. Il aimerait être égoïste et le garder près de lui indéfiniment. Mais si Snake s'apercevait de cette relation, si elle s'en servait, surtout, contre lui. Si Will était blessé... Il ne se le pardonnerait jamais. Alors il profite de cette nuit, de chaque mots, de chaque geste, chaque moment de tendresse qu'ils partagent. Parce qu'il n'est plus certain de rien. Tout est flou quand il pense à l'avenir.

La tension monte d'un cran, les gestes se font moins calculés, plus urgents. La respiration haletantes, les mains tremblantes et le cœur prêt à sortir de la poitrine tant il bat fort. Les deux homme se taquinent, jouant de la maladresse de Crane, de ce surnom sorti malgré lui dont il a affublé William. Tout son être essaye de lui faire comprendre que c'est trop tard, qu'il est attaché à lui bien plus qu'il n'aimerait l'admettre. Bébé. C'est bien un surnom qu'il n'utilise jamais. A part à Elena, la seule et unique qui à eu le droit de se faire appelé ainsi, et réciproquement. Bébé. Un nom échappé de ses lèvres, signe attendrissant d'une tendresse beaucoup trop présente, de sentiments qui se développent peu à peu et font flipper Crane au plus haut point. Alors il change la donne, balaye la taquinerie de William alors que ce dernier lui arrache un sourire par sa question. "Garder ça dans un coin de ma tête et trouver le pire moyen de te faire chier. Par exemple". Il rit légèrement, conscient qu'il ne le fera pas, alors que la tension revient peu à peu.

A bout de souffle, il se laisse tomber sur le lit, tentant de reprendre une respiration normale, un rythme cardiaque descend. Puis il finit par rire, nerveusement, de bonheur. Les yeux rivés sur le plafond alors qu'un seul son ne sort finalement de ses lippes. "...Wow..." Il avait longtemps imaginé cet instant, et tout ce qu'il y avait ressentit était bien au delà de ses espérances. Il posait son regard, sur William, se redressant pour venir capturer tendrement ses lèvres une nouvelle fois. Puis son front trouve le sien, tandis ce qu'il caresse sa joue, prenant doucement conscience de l'importance et des sentiments qu'il a à son égard. Il reste un moment silencieux, avant que leur conversation ne revienne dans son esprit. "Je ne veux pas...." Il murmure, cherche ses mots alors que son coeur menace toujours d'exploser. Puis conscient que ces mots ne suffiront pas à exprimer ce qu'il ressent, il reprend. "Je ne veux pas fréquenter qui que ce soit d'autre...." Il relève le regard sur lui, plongeant son regard dans le sien, hésitant. "Je sais que je ne peux pas t'empêcher de le faire... Et trouve moi égoïste, je m'en fou. Je veux juste que tu sache que moi, ça me rendrais fou de te savoir dans d'autres bras que les miens..." Il appréhende après en la réponse de son amant, conscient que leur relation n'a jamais été établie. Qu'il ne peut en rien exiger d'être le seul dans son lit, dans sa vie. Il hausse les épaules, la gorge serrée, le regard abaissé. "... Ou en tout cas si tu le fais, ne me dis rien..." Je ne le supporterais pas.

Since : 15/10/2019

Il vient te rassurer une fois de plus, t’affirmant que tu n’as pas dit de bêtises et tu lui souris, rassuré mais toujours avec une pointe d’inquiétude face au fait qu’il pourrait n’avoir dit ça que pour t’empêcher de culpabiliser. Mais le sujet revient rapidement sur le surnom et tu secoues la tête, un rire s’échappant de tes lèvres alors qu’il te menace faussement. Mais tu n’en crois pas un mot, haussant de nouveau les sourcils.

« J’ai hâte de voir ça alors même si je n’en crois pas un mot. »

Et tu viens t’allonger contre lui dès qu’il se retire, fermant les yeux pendant que tu tentes de retrouver ton souffle toi aussi. Et tu les rouvres pour le regarder quand il se met à rire, souriant à ton tour. Et tu laisses échapper un petit rire face au seul mot qui quitte ses lèvres. Mais tu n’aurais pas pu dire mieux alors tu te calmes au bout de quelques secondes, le fixant. Et ton sourire ne quitte pas tes lèvres lorsqu’il vient poser les siennes dessus. Et tu passes une main dans sa nuque pour jouer avec ses cheveux, vos fronts se retrouvant pendant que tu profites de ce moment de calme.

Par contre... la prochaine fois ce sera chez moi car c’est frustrant de devoir se retenir... »

Mais tu fronces les sourcils quand il prend la parole, une angoisse restée sourde pendant ce moment de plaisir revenant à la charge. Même si il a promis de ne pas regretter, tu ne peux t’empêcher de t’attendre au pire. Mais il reprend la parole, venant calmer ton angoisse alors que tu fermes les yeux quelques secondes, t’empêchant de soupirer avant que tu ne le regarde de nouveau. Et tu comprends que, au final, il ressent la même chose que toi-même si tu as préféré le taire. Et tu souris, l’observant baisser son regard avant que tu ne viennes déposer un baiser sur ses lèvres. Puis tu tente de capter son regard, ne prenant la parole qu’au moment où ils se croisent.

« Moi aussi… moi aussi ça me rendrait dingue de te savoir dans les bras d’une femme mais j’avais peur que tu te sentes pris au piège si je t’en parlais alors que… tu sais. Mais moi non plus je n’ai pas envie de fréquenter quelqu’un d’autre, tu me suffis largement. »

Since : 25/11/2019

Les sensations sont fortes, le traversent de part en part. Jamais il n'aurait cru ressentir autant de force, de bonheur. Jamais il n'aurait cru, d'ailleurs, finir dans ce lit avec ce garçon sur lequel il lorgne depuis bine trop longtemps. Finir dans ce lit avec un garçon, tout court. Lui, le piège à fille, le coureur de jupon, qui se clamait presque homophobe il y'a encore quelques semaines, s'amourachait ardemment du brun qu'il serrait dans ses bras et qu'il ne quitterait pour rien au monde. William avait tout bouleverser, tout chamboulé. Il avait foutu en l'air la moindre de ses croyances, avait briser toute sa perception de la vie, de l'amour, de l'attirance et avait trouvé sa place dans le coeur de Crane avant même qu'il ne s'en rende compte.

Il n'avait pas les mots pour décrire ce moment de pure tendresse, ce moment magique qu'ils venaient de partagés et qui ne ressemblaient à aucun autre dans la vie de Daryl. Des premières fois, il en avait eu des tas, et bon nombres de filles avaient parcourues ses draps, mais jamais il ne s'était senti aussi bien, à sa place. Il ne peut réprimer un rire de s'échapper des lèvres, hochant la tête avant de poser son regard sur le jeune homme. "Je confirme. Ou alors je vire les frangines j'en sais rien... Mais je te veux pour moi tout seul !" Il sourit tendrement, venant capturer ses lèvres avant d'ouvrir son coeur.

Il est égoïste, il le sait. Jamais les deux hommes n'avaient établis de règle, jamais ils ne s'étaient promis quoi que ce soit concernant leur relation. Mais Crane à besoin d'évacuer, de lui dire ce qu'il ressent, à commencer par cette jalousie maladive qui prend possession de lui. Il ne peut pas la réprimer, il ne peut pas faire semblant. Il est jaloux, possessif même, et sait qu'il ne supportera pas de voir William aux côtés d'un autre que lui.Il craint sa réaction, craint de gâcher ce moment qui n'appartient qu'à eux. Mais Wallace vient trouver ses lippes une nouvelle fois, le rassure, ses yeux dans ceux de Daryl que ce dernier ne quitte plus.

Il sourit à William, s’abreuvant de ses paroles alors que son sourire s'étire de plus en plus, jusqu'à ce qu'il se morde la lèvre pour l'empêcher de s'agrandir. Il a le coeur qui bat rapidement, mais plus pour les mêmes raisons. Se sent rassurer en l'écoutant parler le serrant contre lui sans quitter ses prunelles. "Aloooors..." Une légère moue, amusée, se dessine sur son visage alors qu'il cherche ses mots. Il a l'impression de retomber dans l'adolescence, mais il prend sur lui. La question reste légitime, importante. Crane à besoin de clarifier les choses, de savoir, de comprendre exactement ce qu'ils vivent. "J'ai aucune envie de te faire flipper, hein , mais..." Il hausse les épaules, caresse sa joue, hésitant un instant. Mais finalement, il ose. "Est-ce que ça veut dire, tu sais ? Qu'on essaye ? Toi et moi ?" M'oblige pas à dire le mot couple, par pitié.

Since : 15/10/2019

Ta respiration était encore trop rapide alors que tu te perdais dans tes pensées. Maintenant que c’était fini, tu acceptais enfin que c’était arrivé et que c’était avec toi qu’il l’avait fait donc tu en étais heureux. Tu avais du mal, parfois, à comprendre pourquoi tu étais celui qui l’avait attiré ce soir-là alors que tu avais vu des hommes beaucoup plus séduisant et sûr d’eux à cette fête. Mais c’est toi qu’il avait choisi, c’est toi l’homme qui a réussi à attirer son attention et tu en étais un peu fier car tu aimais de plus en plus être à ses côtés. Et tu le montras en te calant contre lui, tes yeux le fixant pendant que tu souriais. Et tu secoues la tête, amusé, lorsqu’il propose de virer ses sœurs de l’appart.

« Tu rêves si tu crois que je vais te laisser les virer comme ça. Puis de toute façon, ce sera chez moi car y’a moins de risque de voir quelqu’un débouler à l’improviste. »

Et tu réponds à son baiser avant de te perdre entre l’angoisse et le soulagement lorsque tu comprends qu’il n’allait pas dire quelque chose qui aurait pu te blesser. Et tu le rassure après un baiser rapide, lui parlant avec douceur alors que tu le vois sourire un peu plus à chaque mot. Et tu souris aussi, attendrit par sa réaction alors que tu te serras un peu plus contre lui. Et tu hausses un sourcil lorsqu’il commence à parler, attendant la suite avant de rire doucement.

« Tu sais bien que tu me fais toujours flipper à chaque fois que tu ne veux pas que je le sois ? »

Et tu lui souris, l’encourageant du regard à continuer avant de te figer quelques secondes, une mine surprise passant sur ton visage avant que tu ne caches ton visage contre son cou. Tu t’attendais à plein de choses mais pas à ça car, pour toi, tu aurais été le premier à le demander. Mais Daryl a le don de te surprendre et tu l’as vu plusieurs fois pendant la soirée. Alors tu hoches doucement la tête, toujours contre son cou, avant d’oser relever la tête et de le regarder.

« Je… pense que oui ? Fin si on est tous les deux d'accord sur ce que désigne le "toi et moi" ? Par contre, si tu me caches l’identité d’une sœur cachée et que tu me refais le coup de débarquer sans me dire qui elle est pour toi, ça finira mal pour toi. »

Et tu lui fais un sourire timide avant de l’embrasser tendrement, cherchant à montrer que tu as envie de tenter quelque chose avec lui.

Since : 25/11/2019

Crane serre le jeune homme dans ses bras. Il a presque peur de rêver, ou de le voir fuir. De se séparer de lui une nouvelle fois. Il a l'impression que rien de tout cela n'est réel, qu'il se réveillera bientôt, que William ne sera pas là. C'est trop beau pour être vrai. Alors il le serre tout contre lui, souhaitant sentir le moindre centimètre de sa peau contre la sienne. Et il sourit, affirmant qu'il virera ses soeurs la prochaine fois, mais le garçon réplique, tandis ce que Crane lève le main avec le peu de forces qu'il lui reste, fermant es yeux un instant. "Je vote pour." Avant de lâcher un léger rire.

Il se sent bien à ses côtés, comme jamais auparavant. Il prend soudain conscience de tout ce qu'il ressent, du bonheur que Wallace lui apporte. De cette jalousie maladive, aussi, qui prend bien trop souvent possession de lui. Alors il ose poser la question qui le tourmente. Crane se sent comme un ado dans ses premiers amours. Mais finalement, pour quelqu'un qui ne sait comment s'exprimer et qui n'est pas doué pour le sentimental, il arrive tout de même à trouver les mots. Il appréhende la réaction du jeune homme, scrute la moindre mimique et fini par sourire à sa réponse.

"Je crois que oui. Je crois qu'on est tous les deux d'accord..." Ses lippes s'étirent tendrement, alors qu'il lui rend son baiser avant de laisser un léger rire s'échapper de ses lèvres. "Ok, j'avais peut être abusé ce soir là... Je suis pas fier de ma façon d'être." A commencer par faire croire que Violet était l'une de ses conquêtes. Il n'en était pas fier, mais la situation lui semblait aujourd'hui amusante. "Ca a eu le mérite de te faire réagir." Il repose son regard sur le garçon, passant un main dans sa chevelure avant d'hausser les épaules. "... J'étais malade de te voir avec lui..." Mais c'est dans mes bras que tu fini.

Il se sent soudainement rassuré, et, gardant William tout contre lui, il ramène la couette sur eux pour ne pas attraper froid, avant de le serrer un peu plus dans ses bras, et de déposer un baiser sur ses lèvres. Il n'échangerait sa place pour rien au monde. William aura bouleverser son monde, lui l'homophobe, lui qui ne supporte pas se poser, qui à peur de l'engagement, lui qui n'est pas sentimental... Il à l'impression d'être un autre homme. Une version totalement différente de lui même. Will le rend meilleur, plus doux plus sage, il s'en rend compte. Est-ce une si mauvaise chose, finalement ?

Sans même s'en rendre compte, il s'endors dans ses bras, se réveillant au petit matin par les rayons du soleil. Il s'étire, se dégage lentement, doucement, des bras de son amant avant de rhabiller. Il est encore tôt, il espère finalement que ses sœurs ne seront pas levées. Il enfile un pantalon de jogging et un vieux tee shirt noir avant de parcourir l'appartement. Par réflexe, il balance un oreiller et une vieille couverture sur le canapé pour masquer cette nuit. Faire croire qu'il l'a passée sur le divan, laissant a chambre à Will. Puis il se décide finalement à entrer dans la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Pas un cordon bleu Crane, mais il y'a une chose qu'il sait faire à merveille; Les œufs brouillés. Alors derrière ses fourneaux il s'affère avant que tout le monde ne se lève.

Since : 15/10/2019

Et tu pouffes doucement, attrapant sa main pour la ramener à toi avant de l’observer. Même si tu parlais d’une prochaine fois, tu n’étais même pas sûr que cette prochaine fois arriverait ou, si elle venait à arriver, de quand est-ce que ce serait. Mais il ne semble pas être contre l’idée de recommencer et ça te rassure. Tu n’as jamais eu autant besoin d’être rassuré avant de le connaître alors ça te perturbe grandement mais il réussit toujours à calmer tes angoisses avant qu’elles ne deviennent trop importantes. Même s’il est aussi le responsable du début de la plupart d’entre elles, comme là quand il commence par te dire qu’il ne veut pas que tu flippes. Mais, heureusement, il se rattrape rapidement et tu caches ta gêne dans son cou pour qu’il ne puisse pas voir tes joues rougies. Et tu attends sa confirmation, qu’il dise que vous pensez tous les deux à la même chose avant de venir l’embrasser. Puis tu fronces les sourcils lorsqu’il ose rigoler à ta remarque.

« Je ne trouve pas ça drôle Crane, j’ai cru que tu m’av- Fin j’ai cru que tu avais déjà trouvé une nouvelle personne avec qui passer la nuit et que tu voulais tenter une fois de plus de m’oublier. Et c’était frustrant car je ne pouvais même pas t’en vouloir. »

Et tu fais semblant de bouder, calant ta tête contre son épaule avant de lever les yeux au ciel. C’est sûr que tu avais réagi à ça, tu t’étais même éclipsé pour prendre le courage de supporter ça en noyant le reste dans un verre de whisky alors que tu écoutais les tentatives de drague de ton père assis quelques mètres plus loin. Mais tu relève le regard vers lui, un sourire amusé sur les lèvres.

« Tu n’as pas à être jaloux de Chen, c’est juste un ami très proche. Puis, va falloir t’y faire car j’ai toujours été très tactile avec lui donc ça me ferait bizarre de ne plus l’être. »

Mais tu soupires de bonheur lorsque tu restes dans ses bras, recouvert par la couette après avoir échangé un baiser avec lui. Et tu te rappelles qu’il n’y aura pas d’au revoir dès le réveil donc tu restes contre lui, ton visage venant s’enfouir dans son cou alors que tu lui murmures un « bonne nuit ». Et tu passes la nuit dans ses bras, ne te réveillant qu’au moment où tu sens son absence. Mais tu ne te lèves pas tout de suite, restant pendant quelques minutes sous la couette en te remémorant la nuit que vous avez partagé, le sourire aux lèvres. Et tu jettes un coup d’œil à ton téléphone, te penchant pour le récupérer dans ton jean, avant de répondre en souriant à un message de Ali qui te disputes car elle a tenté de t’appeler cette nuit et que tu ne répondais pas. Pianotant une réponse rapide, tu te lèves et enfile tes vêtements, laissant ton pull de côté pour mettre le t-shirt de Daryl. Et, après avoir jeté un coup d’œil de l’autre côté de la porte, tu te faufiles hors de la chambre et te diriges vers la cuisine en n’entendant aucune discussion. Et tu t’arrêtes à l’entrée de la cuisine, observant ton amant pendant qu’il fait à manger, et tu souris avant de t’approcher silencieusement de lui et de déposer un rapide baiser dans sa nuque en passant tes bras autour de lui, te collant contre son dos tout en restant méfiant en te rappelant que l’un des filles peut débarquer d’un moment à l’autre.

« Bonjour… »

Mais tu t’écartes aussitôt, venant t’adosser contre le plan de travail en le regardant faire, souriant en te disant que c’est la première fois que vous avez ce qui ressemble à un réveil normal.

Since : 25/11/2019

Aucun des deux n'arrive à se décoller de l'autre alors que la discussion se fait plus légère. Ils reparlent de ce gala, de cette jalousie qui les avaient consumés l'un comme l'autre, de ce coup bas qu'avait fait Daryl en utilisant sa petite sœur. En brouillant les piste, floutant leur relation pour attiser la colère et la jalousie de Wallace. "A quoi tu crois que j'ai pensé quand je t'ai vu avec lui ? Je pensais que tu passais déjà à autre chose. Que je ne ferais plus parti de ta vie..." Il secoue la tête, pose ses yeux sur le garçon avant d'embrasser son front, calant sa tête contre la sienne avant de murmurer. "Je te l'ai dis... C'est toi qui est dans ma tête. J'arriverais pas à t'oublier, même si je le voulais." Il sourit doucement, hochant doucement la tête aux dires de William. Il ne pouvait pas nier qu'il n'appréciait pas plus que ça l'idée de voir Will dans ses bras. Mais le garçon lui assurait qu'il n'y avait rien entre eux. "...J'ai confiance en toi.". Probablement que la jalousie le piquerait tout de même, qu'il serrera les dents... Mais après tout ce qu'ils avaient vécus, il avait confiance en lui. En eux.

Il s'endormait sans même s'en rendre compte, parcourant l’appartement au réveil pour préparer le petit déjeuner tandis ce que le reste de la maison dormait à point fermé. Concentré sur ses cuissons, il n'entendait pas l'arrivée du garçon dans son dos. Son cœur loupait un battement en sentant ses bras autour de lui, alors que ses lippes s'étiraient automatiquement. Il posait une main sur l'une des siennes, l’encourageant à le serrer un peu plus contre lui, les yeux rivés sur sa poêle alors que le brun s'éloignait déjà de lui. Il pose ses iris sur le jeune homme qui se cale à ses côtés. "Bonjour...." Quitte un instant ses fourneaux pour se caler contre Will, les bras de chaque côté de lui, appuyé sur le plan de travail avant de capturer ses lèvres. Il est l'affût du moindre bruit, concentré sur la moindre planche qui craque. Sachant pertinemment que tant qu'il n'entendait pas le grincement de la porte de la chambre de Luke, ils étaient tranquilles.

Crane l'entoure de ses bras, se calant contre lui alors que son front trouve le sien. Son sourire ne le quitte plus, tout semblait irréel au réveil, et le revoilà dans ses bras. Ça semble tellement facile, tellement normal de se comporter comme ça l'un avec l'autre. "Bien dormi ?" Il embrasse sa tempe, repose son attention sur ses œufs qu'il sauve in extrémiste. Puis il prend quelques assiettes dans le placard pour déposer le petit déjeuner et les mets sur la table, haussant les épaules. "Je te l'accorde, on est loin du cinq étoiles.. Mais c'est tout ce que je sais faire !" Riant légèrement avant de se prendre une tasse de café et de s'installer pour manger. La porte dans le couloir grince, alors que de petits pas se fond entendre et que Daryl fait un léger signe à son amant, lui signifiant que quelqu'un arrive. Violet pénètre dans la cuisine, un léger "bonjour" s'échappant de ses lèvres avant qu'elle ne vienne embrasser la joue de son frère et arquer un sourcil en posant le regard sur le brun. "Bonjour Wil ! T'as dormi là ?" Daryl relève le regard, plonge son regard dans celui de Wallace avant de répondre. "On a un peu picolé hier soir, je lui ai proposé de rester pour pas prendre de risque." Elle s'installe à leur côté, le sourire aux lèvres en apercevant le petit déjeuner. "Ah, donc c'est toi qu'à dormi dans le canapé ! Je comprends mieux." La gamine plonge littéralement dans son assiette sans prêter attention aux garçon, tandis ce que Daryl sourit tendrement à son amant, sans le quitter du regard. "C'est ça..."

Since : 15/10/2019

Et tu l’écoutes avant de rire, amusé par la situation, cette situation qui semble vous poursuivre tout le temps. Et tu plonges ton regard dans le sien avant de lui faire un de tes sourires amusé qui ne te quitte plus lorsque tu es avec lui. Et tu comprends que vous avez eu les mêmes craintes à ce gala alors tu secoues la tête.

« Tu es stupide bébé, on l’est tous les deux, je t’ai dit que tu étais le seul à me suffire donc je n’irai jamais dans les bras d’un autre alors que je t’ai toi. Puis je te veux dans ma vie, n’en doute jamais. Et je n’ai pas envie de passer à autre chose. »

Et tu frissonnes lorsqu’il dépose un baiser sur ton front et tu déposes un baiser sur sa joue, aimant entendre ce qu’il dit avant que tu ne viennes le rassurer sur ta relation avec ton Sunny Boy. Tu sais que ton comportement avec lui peut porter à confusion, après tout il est le seul avec qui tu es si proche en public en dehors de Lizzie. Mais il n’est qu’un, le rayon de soleil de ta vie avec ta meilleure amie, donc tu agis juste naturellement avec lui. Et tu te figes quelques secondes lorsque Daryl annonce avoir confiance en toi, un sourire attendri prenant place sur tes lèvres pendant que tu rougis légèrement.

« Moi aussi… »

Et, malgré toi, tu te promis inconsciemment de ne pas être trop proche de ton Sunny Boy la prochaine fois que Daryl sera là, voulant éviter une autre crise de jalousie même s’il te fait confiance. Puis la nuit vous attrape dans son sommeil et tu oublies tout le reste pendant que tu dors dans ses bras. Car tu sais qu’il ne sera pas loin à ton réveil donc tu t’abandonnes dans les bras de Morphée sans hésitation. Et, au réveil, tu le rejoins après avoir pris le temps de l’observer, l’enlaçant un peu plus fort lorsque sa main vient à la rencontre de l’une des tiennes. Mais tu ne veux pas tenter le diable en restant dans cette position alors tu t’éloignes, te torturant la lèvre inférieure alors que tu te poses à ses côtés. Et tu l’enlace de nouveau lorsqu’il vient t’embrasser, te faisant sourire alors que tu plonges ton regard dans le sien. Tu ne quitterais pas ses bras pour rien au monde et tu profites d’être contre lui, jouant avec le tissu de son t-shirt du bout des doigts pendant que tu hoches la tête à sa question.

« Je dors toujours bien quand t’es là… et toi ? Je ne t’ai pas trop gêné cette nuit ? Si je ne me trompe pas, j’étais à moitié sur toi quand je me suis endormi… »

Et tu fais une petite moue quand il s’éloigne de toi pour finir de faire à manger pendant que tu restes à ta place, l’observant bouger dans la pièce avant de sourire.

« Laisses moi en juger, ça se trouve tu les fais mieux que dans ces restaurants-là. »

Et tu comprends que quelqu’un approche alors tu prends une tasse de café avant de prendre place autour de la table toi aussi, saluant sa petite sœur lorsqu’elle débarque avant de sourire. Mais son frère répond à la question avant toi et tu hausses un sourcil en le regardant avant de lever les yeux au ciel.

« Heureusement parce que je me voyais mal rentrer jusqu’à chez moi à pieds par ce froid, surtout que j'aurais été obligé de revenir par ici pour récupérer ma voiture. Tu as bien dormi Vee ? »

Since : 25/11/2019

Son sourire s'étire en entendant ce surnom. Il ne peut réprimer un léger rire, se permettant de répondre. "Ma maladresse devient officielle alors ?" Est-ce qu'ils s’affubleront de ce petit nom maintenant ? Il haussait doucement les épaules, une légère moue aux coins des lèvres. "Ça me va." Après tout, il n'allait pas s'en plaindre. Ça montrait toue l'affection qu'ils avaient l'un pour l'autre. Puis il hoche la tête, se remémorant cette soirée catastrophique. "Ouai, on était stupide... Tu veux que je te dise ? Faut qu'on apprenne à se parler toi et moi !" Trouvant se prunelles, il lui sourit tendrement, caressant ses cheveux. Il cale sa tête contre la sienne, sourit de nouveau lorsque Will affirme avoir confiance en lui. "Tant mieux...Parce que t'as rien à craindre."Il hésite un instant, puis finalement décide de taquiner le garçon. "Bon sauf si Nikkie revient à la charge, là je pourrais rien faire !" Il rit légèrement, conscient des future répercutions de sa blague avant de lancer. "Je plaisante !" Le brun n'avait définitivement rien à craindre des autres. Daryl ne voyait plus que lui, comme si le monde autour d'eux n'existait plus.

Puis il se lève, commence le petit déjeuner avant que William ne le rejoigne. Un moment de tendresse qu'ils partagent. le calme avant la tempête, les derniers baisers, les dernière étreintes avant que ses sœurs ne se réveillent. Le front contre le sien, Daryl sourit tendrement, reposant son regard dans le sien. "Tu te cale comme ça quand tu veux bébé." Il rit légèrement, retournant aux fourneaux en haussant les épaules. "Je crois que j'ai rarement aussi bien dormi." Depuis que William partageait sa vie et son lit, Daryl trouvait le sommeil plus facilement, plus docilement. Il ne réfléchissait plus, bercer par son étreinte et se laissait guider par le sommeil.

Installé à table, ils furent rapidement rejoins par la cadette, qui plongeait la tête dans son assiette, étonnée de voir Wallace. Vee tourne la tête vers son frère, hochant la tête. "T'as de bonnes idées parfois. Comme quoi ça t'arrive d'être sympathique." Elle rit légèrement alors que Daryl lui assène un très léger coup sur l'épaule, presque un effleurement. "Et j'ai bien dormi, oui. Comme un bébé. Et toi ?" Nina débarque en râlant, visiblement mal réveillée, en baillant et en tendant son portable à Daryl qui arque un sourcil. "Mademoiselle Elena Morgan exige de t'avoir. Elle me rend folle, parle lui par pitié." Le cœur de Daryl loupe un battement alors qu'il s'empare du portable, s'éclipsant dans le salon et que Nina prend place aux côtés de William. "Lut." Puis elle soupire, la mauvaise humeur reprenant le dessus. "Elle a comprit que j'étais pas sa secrétaire ? Et il a qu'à répondre lui aussi. Depuis quand il l'évite ?" Vee hausse les épaules. "Ils sont chelou ces deux là de toute façon, j'ai jamais rien compris à leur relation."

Daryl revient, jurant dans sa barbe en rendant le portable à sa propriétaire avant de reprendre du café. "Elle me casse les couilles." Nina pouffe de rire, se penchant vers William. "Y'a de l'eau dans le gaz j'crois." Elle lève les yeux au ciel alors que Crane lui jette un regard noir. "La ferme." Nina éclate de rire, reposant ses yeux sur son frère. "Est-ce que môsieur Crane s'est fait engueulé ?" Il lève les yeux au ciel, se rasseyant à table. Ses prunelles se glissent sur William alors qu'il ressent le besoin de le rassurer. "La fille dont je te parlais hier. J'crois qu'elle a pas aimé que je ne donne pas de nouvelles. C'est rien, elle s'en remettra." Il lui cache la plupart des informations, cette dispute, sa crise de jalousie et l'idée d'Elena de débarquer à New York. Il oublie de lui dire qu'il vient de la repousser, de lui demander de rester à Nevada City, de lui promettre de l'appeler. Mais il admet tout de même. "J'irais la voir après Noël. Elle va me piquer une crise si je viens pas." Son visage est fermé, la tête plongée dans son petit déjeuner qu'il dévore, alors que les filles grimacent en voyant la réaction de leur frère.

Since : 15/10/2019

Et tu hoches lentement la tête, aimant finalement user de ce surnom pour le désigner même si il n’avait pas prévu de l’utiliser au début. Tu es habitué à donner des surnoms à tes proches mais c’est la première personne qui te surnomme ainsi alors ça te va. Et tu rigoles, te rappelant avoir déjà dit une chose similaire lors de la soirée où tu avais joué avec ses nerfs pour l’obtenir.

« Je te l’ai déjà dit ça bébé, faudrait apprendre à s'écouter aussi alors. »

Et tu lui tiras la langue avant de sourire mais ce dernier disparait aussitôt, alors que tu fronces les sourcils et commence à t’éloigner de lui. Heureusement pour lui, il se rattrape mais tu le fusille du regard avant de lui mettre un coup dans son épaule. Et tu fis semblant de le bouder avant de soupirer, n’ayant pas du tout aimé sa plaisanterie. Mais tu reviens contre lui, n’aimant pas rester trop loin alors que tu peux profiter de sa présence.

« T’es pas drôle Crane puis façon elle n’a pas intérêt à revenir sinon je vais l’envoyer se faire voir. »

Ô jalousie quand tu nous possède, tu es la pire des ennemies. Et tu ressentais encore la jalousie de ce soir-là, cette jalousie qui t’avais fait souffrir lorsque tu le voyais embrasser cette brunette. Et cette peur quand il est monté en haut avec elle alors que tu sentais que tout se finirait là si tu le laissais aller jusqu’au bout avec elle. Heureusement que Matt était là pour te pousser à le rejoindre ce soir-là sinon vous n’en seriez pas là où vous en êtes maintenant. Et tu n’as pas envie de revivre cela une fois de plus car tu as envie d’être le seul dans ses bras, dans sa tête et… dans son cœur aussi ?

Le moment de tendresse que vous partagez au réveil te sors totalement du sommeil et tu te blottis contre lui avant de déposer quelques baisers dans son cou. Et tu rigoles doucement, secouant la tête avant de le regarder quand il s’éloigner pour sauver la nourriture.

« Ne me tente pas, je serais capable de le faire à chaque fois qu’on dort ensemble. Surtout si tu dors bien quand t’es avec moi, non ? »

Mais tout redevient calme, plus neutre, lorsque Vee débarque et s’installe à vos côtés. Et tu retiens un rire lorsqu’elle se moque de Daryl avant de hocher la tête. Tu t’apprêtes à répondre mais Nina débarque en ayant l’air de mauvaise humeur et en tendant son téléphone à Daryl, se plaignant que la meilleure amie de ce dernier désire lui parler. Et tu l’observes s’éloigner avant de sourire à Nina, cachant ta curiosité derrière ta tasse de café, même si celle-ci ne peut remplacer ton chocolat chaud favori, jusqu’à ce qu’il revienne dans la cuisine. Reposant ta tasse, tu lances un regard curieux vers ton amant avant de te tourner vers Nina pour lui sourire même si tu as du mal à partager son amusement. Et tu hoches la tête lorsque Daryl s’adresse à toi, même si tes sourcils se froncent.

« Tu devrais lui en donner plus souvent peut-être ? Fin, je sais que ma meilleure amie me tuerait si je ne lui donnais pas de nouvelles donc je peux comprendre que la tienne réagisse comme ça. »

Et tu baisses la tête pour te concentrer sur ton assiette, jouant quelques secondes avec la nourriture avant de la manger. Tu ne sais pas pourquoi mais tu n’as pas vraiment envie qu’il s’éloigne de New York pour aller la voir. Sûrement parce qu’il sera loin de toi s’il fait ça. Mais tu ne peux pas l’empêcher d’aller voir sa meilleure amie, non ? Et tu relève le regard vers les filles avant de leur sourire, cherchant à détendre l’atmosphère.

« Sinon, si vous êtes intéressées par la mode, je pourrais peut-être vous faire venir à un défilé les filles ? Ce serait une sorte de remerciement pour le repas d’hier soir ? »

Since : 25/11/2019

Le réveil est doux, tendre. Il n'en a pas l'habitude, mais Crane prend plaisir, serrant son amant contre lui, le sourire aux lèvres. Ce sourire qui ne le quitte plus depuis qu'il le connait. Il est heureux, tellement heureux en sa présence. "J'ai jamais aussi bien dormi que depuis que je te connais..." Il sourit, l'embrasse tendrement, puis murmure finalement. "Je vais devoir te garder près de moi si je veux continuer à dormir aussi bien." AU fond, il n'a plus la moindre envie de se séparer de lui. Il aimerait le garder auprès de lui, passer la moindre de ses nuits dans ses bras.

Elena lui sape le moral. Elle a fait s'emballer son cœur,, il a su dès qu'il à entendu son nom qu'il passerait un sale quart d'heure. La jeune femme est colérique, elle cri, elle hurle même au téléphone, le traitant de tous les noms en assurant qu'elle le tuerait s'il était devant elle. habitué, Crane reste calme, la rassure, lui promet de la rejoindre pour apaiser sa haine. Elle est jalouse, maladive, elle craint son absence. La possessivité d'Elena est pire que la sienne. Elle tuerait quiconque s'approche de lui de trop près, il le sait, et c'est bien pour ça qu'il ne veut pas d'elle à New York. Il sait qu'elle ne le lâcherait pas, qu'elle scruterait la moindre de ses fréquentations. Il sait qu'elle foutrait le bordel dans sa vie, écartant toute autre forme de vie pour redevenir la seule dans son esprit.

Il s'installe à table, réprimande ses soeur qui se moquent avant de tenter de rassurer Will. Mais il sait qu'il n'y échappera pas, qu'il devra passer à la maison, passer du temps avec elle si il veut qu'elle le laisse tranquille. gagner du temps. Il est conscient que ça ne durera pas éternellement. Qu'Elena reprendra le contrôle de la situation, qu'elle reviendra le rejoindre, ou bien qu'elle le forcera à rentrer. Qu'un jour, il devra bien avouer la place qu'elle occupe dans sa vie à son amant. Mais il repousse l'instant, craignant sa réaction. Il relève le regard vers lui, tente de manger mais joue plus avec sa nourriture qu'autre chose, haussant les épaules. "C'est compliqué depuis que je suis parti." Nina relève le regard, arquant un sourcil. " Tout est toujours compliqué entre vous. D'aussi loin que je me souvienne Daryl. Et c'est toi qui lui a dit de rester à la maison. Elle a pas aimé. Elle voulait rester avec toi." Il soupire, repousse son assiette par manque d'appétit. "Elle aurait pas aimé New York." "Je crois que ça, elle s'en foutait." Daryl lui lance un regard noir, un regard la suppliant d'arrêter de parler pour ne pas trop en dire. Nina lève les yeux au ciel, jurant tout bas.

Violet sourit à William, retrouvant soudain sa joie de vivre comme un vrai petit rayon de soleil. "J'adorerais ça !" Les lippes du garçon s'étirent, sentant ses muscles se détendre lorsque le sujet change. Les yeux rivés sur son amant, il ne peut s'empêcher de lui adresser un sourire des plus tendres tandis ce que les filles finissent par quitter la pièce pour se changer. Crane sait qu'il a quelques minutes privilégiées avec le jeune homme. Il attend patiemment que les filles soient hors d'atteintes avant de se lever doucement, se calant dos à William pour l'entourer de ses bras, enfouissant sa tête contre son cou. "Y'a mieux comme réveil... Je suis désolé." Il embrasse sa joue, le serre contre lui de peur de se faire repousser. Il relâche son étreinte, hausse les épaules et cherche à capter le regard de Wallace. "Si tu fais rien ce soir bébé , on peut peut être manger ensemble ? Soit je vire les filles, soit je te rejoins ?" Il e mord la lèvre, guette d'une oreille le moindre bruit, s'assurant de parler tout bas. "Laisse moi me rattraper..." Laisse moi te faire oublier cette fille.

Since : 15/10/2019

Et tu souris encore plus lorsqu’il confirme ce que tu pensais avant de t’embrasser avec tendresse. Et tu oublies ce qui vous entoures à chaque fois, te perdant dans une petite bulle quand il prend possession de tes lèvres. Et tu apprécies cette tendresse qui vous entoures un peu plus à chaque fois, heureux d’avoir réussi à lui faire comprendre qu’il pouvait se laisser aller avec toi.

« Je ne demande que ça tu sais ? »

Mais les filles débarquent assez tôt pour que vous ne puissiez pas finir votre discussion et il s’en va pour répondre au téléphone, à sa meilleure amie, pendant que tu bois tranquillement ton café, écoutant distraitement ce que raconte ses sœurs avant que l’ainé ne débarque. Et tu sais qu’il tente de te rassurer, ayant commencé à t’en apercevoir à chaque fois, et tu lui souris avant de lui conseiller de parler plus souvent avec elle. Mais tu vois qu’il est tracassé par quelque chose alors que tu écoutes l’échange entre Nina et lui, fronçant doucement les sourcils à l’entente du mot « maison » mais tu ne dis rien. Et pour changer de sujet de discussion, tu proposes aux filles de venir assister à un défilé. Et tu sais que c’était une bonne chose de proposer ça car Violet retrouve le sourire pendant que tu rigoles.

« Alors je vous inviterais au prochain défilé dans le coin, bien que je pourrais vous faire venir à l’étranger mais c’est plus compliqué à organiser avec l’hôtel. »

Et tu captes le sourire de Daryl, le couvrant du regard avant de lui faire un clin d’œil discret. Puis les filles s’en vont dès qu’elles ont finis de manger et tu soupires de soulagement lorsque tu retrouves ton petit bonheur avec Daryl. Et tu poses tes mains sur ses bras, souriant avant de secouer la tête.

« Je l’ai trouvé parfait comme réveil bébé, j’ai pu déjeuner avec toi et profiter de tes bras dès le matin donc ça me va. Alors ne t’excuses pas. »

Et tu fermes les yeux quelques secondes, profitant du calme avant de tourner la tête pour croiser son regard et sourire. Tu meurs d’envie de passer un moment seul à seul avec lui, sans personne qui pourrait vous surprendre, depuis que vous avez décidé de tenter de construire quelque chose. Alors tu hoches la tête, te tournant pour déposer un rapide baiser sur ses lèvres pour l’empêcher de torturer sa lèvre.

« Je suis totalement libre ce soir mais viens chez moi plutôt, on commandera quelque chose et on passera une soirée tranquille. Mais faudra trouver une excuse pour ton absence ce soir… »

Et tu fais une petite moue, réfléchissant à ce qu’il pourrait dire à ses sœurs alors que tu caresses l’un de ses bras distraitement. Tu t’en voulais un peu de priver les filles de la présence de Daryl mais tu en avais besoin aussi.

Since : 25/11/2019

Crane sourit à la remarque du garçon, s'imaginant déjà passer le reste de ses nuits dans ses bras. Lui non plus ne demanderait pas mieux. Il le garderait volontiers à ses côtés, égoïstement. Son sourire ne le quitte plus, pas même lorsque les filles entrent dans la pièce. Il a les yeux rivés sur Will jusqu'à ce qu'Elena éclate sa petite bulle de bonheur, le ramenant durement à la réalité. Et il s'en veut. Il démarre cette relation sur de mauvaises bases, cachant une information importante, éloigne Elena de lui dans l'espoir de gagner du temps. Et sait pertinemment, par avances, que le garçon ne lui pardonnera jamais son mensonge lorsqu'il l'apprendra.

Mais sur l'instant, il profite. Récupère ses bras lorsque la voie est libre, lorsque les soeurs changent de pièces. Il promet même de se faire pardonner, propose un moment rien qu'à eux le soir même. Il ne veut que lui, rien qu'eux ce soir, cette nuit. Ne pas faire semblant, profiter l'un de l'autre, intensément. Voir si cette relation à un sens, un avenir. Wallace accepte, élargissant le sourire de Crane qui se redresse. "Ça va pas être compliqué ça, attends..." Il se poste dans l'encadrement de la porte, porte sa voix pour que les filles l'entendent. "Les filles ?! Je suis pas là ce soir !" Sans plus d'explication, il jette un oeil à William, lui fait un léger signe avant d'entendre en cœur un "OK !" et revient à ses côtés en pouffant de rire. "On a jamais eu à s'expliquer dans cette famille ! C'est l'avantage."

Il enlace de nouveau le garçon en se postant dans son dos, enfouissant sa tête dans le creux de son cou. "Chez toi ce soir alors ? J'amène les pizzas." Il dépose un baiser dans sa nuque avant que l'aînée des sœurs ne débarque et que Daryl ne s'éloigne de lui à contre cœur. Le petit déjeuner passe à une vitesse folle, et, déjà, Wallace s'en va. Les au revoir sont bien trop mornes au goût de Crane qui se promet intérieurement de se rattraper le soir même, passant le restant de sa journée en compagnie de ses cœur à regarder l'heure.

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