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New-York, dite la grande pomme. Ici se croisent et se recroisent, des âmes de tous horizons, et des quatre coins du monde. La mixité de New-York en fait un rêve pour beaucoup d’entre nous, tandis que pour d’autres, elle n’est que leur quotidien, parsemé d’ennuis et de klaxons des taxis en pleine heure de pointe. Et si l’on s’éloigne du tumulte et du brouhaha de toute cette excitation, prendrez-vous un peu de temps pour profiter d’une visite à travers ses lieux plus méconnus ? Sur qui tomberez-vous au prochain carrefour ? Votre collègue de bureau, ou votre actrice préférée ? Oui, si la Grande Dame fait rêver monsieur tout-le-monde, elle est aussi le lieu de rendez-vous des plus grandes stars, qui délaissent Los Angeles pour de nouveaux studios plus attractifs, dont N.Y Studios Inc. Venez rêver vous aussi. Faites votre valise, l’aventure américaine n’attend que vous. Qui que vous soyez, venez comme vous êtes. Lire le contexte
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Job interview ft. Elizabeth EmptyLun 20 Jan - 16:45

Job interview | Ft. Elizabeth Goldstein
Il n’est jamais trop tard pour commencer un nouveau métier. Paraît-il. Ce n’est pas comme si j’allais abandonner celui que je fais actuellement. Oh non, il me plaît bien trop. Pour beaucoup, c’est obscène, malsain et dangereux pour la santé. Pour moi, c’est une délivrance et un bon moyen d’assurer mes arrières pour le reste de ma vie. D’ici cinq à dix ans, si l’envie m’en prend bien sûr, je pourrais m’arrêter et vivre de mes économies jusqu’à ma mort - et je prévois ma mort vers les quatre-vingt-cinq ans, environ. Bref, je ne suis pas à plaindre, du moins je n’en donne pas l’opportunité.

Mais j’aime diversifier mes activités. Même si le métier d’host ressemble sur certains points à celui d’escort boy, il reste bien différent. Déjà, pas de sexe. Un bien pour un mal, dans le sens où mon job actuel remplit déjà cette case, et que je n’en ai pas besoin d’un deuxième du même type. J’aime surtout soudoyer et manipuler les gens pour leur soutirer le plus d’argent possible. Et dans un tel établissement, cela est permis. C’est bien là ce qui m’a attiré dans cette annonce d’emploi.

Je me présente donc à l’entretien avec un naturel irréprochable. Personne ne se le cache, je suis extrêmement mignon, une vraie gueule d’ange. Et dans cette branche, un joli visage et un beau sourire, cela fait tout. Je sais que mon interlocutrice saura en tenir compte. De plus, mon expérience d’escort boy est bien plus que suffisante pour assurer dans le métier d’host. Soyons clairs, il suffit simplement d’amadouer le client et de lui “faire plaisir”, pour qu’il consomme toujours plus - sans pour autant lui donner ce dont il a réellement envie. J’aime bien aussi cette idée d’inaccessibilité. C’est excitant.

Assis sur une chaise dans un couloir, face au bureau de la propriétaire des lieux dont la porte est évidemment close, je suis serein. Quand bien même ne voudrait-elle pas de moi, j’aurais de quoi retomber sur mes pieds.
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Job interview ft. Elizabeth EmptyMar 21 Jan - 1:29
Elizabeth Goldstein & Robby Tidwell
Job interview
- Le déjeuner est servi !

Je lève les yeux de mon ordinateur et voit Jack, mon associé, entrer dans notre bureau, tout juste revenu du resto japonais d’en face les bras chargés de bouffe. Putain, enfin. Mon ventre n’arrête pas de gronder.

- Enfin ! Tu as aussi pris ce que je t’avais demandé ?

Je lui jette un regard sans équivoque - il sait très bien de quoi je parle. Bon, on est que tous les deux dans ce bureau alors je n’ai pas vraiment besoin d’être discret là-dessus mais on m’a toujours dit de ne pas parler de ça en public. En tout cas, Jack l’a. Il me donne la boîte après avoir posé les sacs de bouffe sur le bureau et je la range dans mon tiroir après l’avoir remercié d’un petit sourire.

- J’ai l’impression de me laisser aller en ce moment …

On a commencé à manger, les jambes croisées sur le bureau comme des patrons - ce que nous sommes. Jack lève les yeux au ciel, il en a sans doute marre que je me plaigne.

- Oh, arrête avec ça, Eli, juste une fois ça va pas te faire grossir, me répond-il en mangeant ses nouilles.
- Bah ouais, mais c’est pas juste une fois … je suis tellement stressée en ce moment, avec le club, et avec Liza que je mange n’importe quoi et que je suis pas motivée pour me bouger le cul quand je rentre chez moi. Putain j’aurais jamais pensé que gérer une affaire serait plus crevant que tourner des films de cul.

Nan, sérieusement. Actrice porno c’est un métier tellement plus physique et fatiguant que chef d’entreprise et pourtant je ne me suis jamais autant sentie crevée qu’en me consacrant pleinement à cette dernière activité. Bordel, vivement que je retourne sur les plateaux. J’ai tellement hâte de tourner Mile High Club 3, de retrouver toute l’équipe et de donner le meilleur de moi-même afin de foutre la meilleure des triques aux spectateurs du monde entier. Et y a ces vidéos pour Lust, Wicked Angels et d’autres sites que je dois filmer aussi ; j’aime bien faire ça, ça rapporte moins qu’un vrai film d’une heure et demie comme MHC mais c’est plus rapide à tourner et j’ai généralement pas à m’emmerder à apprendre un texte.

- Tu es parfaite, arrête un peu, reprend Jack après avoir mangé en une seule bouchée un gyoza d’une taille impressionnante, et puis c’est pas bouffer jap qui va te faire prendre des kilos, t’inquiète pas …

Ouais, bah en attendant, je te laisse finir les sushis, hein … pourquoi t’en a pris autant, d’ailleurs ? Je sais qu’ils étaient en promo, mais une douzaine, même pour deux, c’est beaucoup. Enfin je dis ça mais je les aurait sans doute tous engloutis si je n’avais pas autant mal au ventre à cause de … bref.

- D’ailleurs, en parlant du Japon …

Cette fois-ci, c’est moi qui lève les yeux au ciel. Oui, Jack, on sait, c’est toi qui a eu l’idée d’engager des hosts afin de pousser les clients à consommer. Oui, on sait que c’est parce que tu es allé au Japon récemment et que tu trouvais le concept intéressant. Tu arrêtes pas de le dire …

- Arrête un peu avec ça Jack, je t’ai déjà dit que c’était une super idée. Pas besoin d’en reparler à chaque fois. Et puis de toute façon, c’est toi le marketeux ici non ? C’est ton rôle de trouver comment nous faire gagner plus de thunes. Tu fais juste ton boulot …

Euh … j’y suis peut-être allée un peu fort, mais … nan, il va pas le prendre mal, il sait que je suis cash comme ça. Et au pire j’ai une bonne excuse.

- Ok, ok, ça va ! C’est juste que j’arrive toujours pas à croire qu’on soit les seuls dans le quartier à avoir eu cette idée … c’était pourtant pas si compliqué d’y penser, non ?
- Ouais, en attendant arrête t’en parler à tout le monde parce que sinon on va pas rester longtemps les seuls à l’avoir eue, cette idée.

Bon, j’ai plus faim. Et puis j’ai plus envie de causer non plus, désolée. Je commence à jeter les boîtes vides dans la poubelle alors que mon insatiable bras droit termine ma part.

- Y a pas dire, même toi t’es chiante quand t’as tes règles, s’écrie-t-il soudain. Hé !

Je viens de lui envoyer à la gueule un papier qui traînait sur mon bureau, et il l’a évité de justesse. C’est pas comme ça qu’on parle à dame, enfoiré. Bon, il se marre alors il a l’air de l’avoir bien pris, tant mieux. En tout cas, maintenant qu’il en parle faut que j’aille aux chiottes, euh … m’occuper de ça. Par chance, on a rien que pour nous - privilège de patron ça.

- Au fait, pour l’entretien de 13h, me demande Jack alors que je me lève de mon siège, tu veux que je sois là aussi ou je vais aider les gars avec la livraison ?

Je jette un oeil sur l’heure affichée sur l’écran de l’iMac - c’est dans quinze minutes. Un certain Robby je crois, je n’en sais pas beaucoup plus sur lui mise à part le fait qu’il a été dans les premiers à répondre à l’offre d’emploi et que c’est une bonne nouvelle car ça veut dire qu’il est motivé. Bon, des candidats motivés il y en a eu plein, on a déjà fait pas mal d’entretiens et j’ai déjà une bonne idée de qui on va engager ou pas. Du côté des filles, c’est à peu près sûr que ce sera Ginger, Sarah et Flo même si la concurrence était rude. Que trois places pour une petite dizaine de candidates … heureusement, il y avait moins d’entretiens à faire passer pour les mecs. Je crois même que ce Robby est le cinquième seulement pour trois places alors il a une grande chance que je l’engage mais je vais quand même mener l’entretien comme je le ferais habituellement. Enfin bref, d’ici demain tous les postes seront pourvus. Trois hôtes, trois hôtesses, il y en aura pour tous les goûts. Au début je me disais que ça ne suffirait pas mais Jack m’a persuadée du contraire - la boîte n’est pas si grande que ça et il faut s’assurer que le concept fonctionne avant d’en engager plus.

- Je le ferai seule, merci.
- Ok ! J’y vais, ces cartons ne vont pas se porter tout seuls.

Ouais, vas-y. Moi, il faut que je me prépare. Un passage aux toilettes, un peu de rangement sur mon bureau et c’est bon. Il y a encore des tas de mails auxquels je dois répondre, mais ça attendra.

///

Treize heures pile. Je suis prête, j’espère que celui qui attend dans le couloir aussi. C’est un peu bizarre, mais j’ai le trac, comme si c’était moi qui passait l’entretien - alors que c’est moi la patronne et que dans tous les cas c’est une situation que je n’ai jamais connue puisque je n’ai jamais eu à passer un seul entretien d’embauche de ma vie ; dans tous les domaines où j’ai travaillé je passais simplement un casting, ou bien je montrais mon portfolio. Enfin bref. Allons-y. Je me lève, rajuste une dernière fois ma tenue - ça me fait encore bizarre de porter un tailleur pour une autre raison que de jouer les secrétaires soumises - et je me lance.

- Robby Tidwell ? je demande avec mon plus beau sourire au jeune homme qui attendait dans le couloir. Wow. Il est super beau. Un blondinet aux yeux bleus, à l’air un peu frêle, tout mignon. Intéressant, ça change des bruns ténébreux.

- Je suis Elizabeth Goldstein, propriétaire et gérante de ce club avec mon associé Jack Wayne. Enchantée, je me présente en lui tendant ma main.

Je l’invite à me suivre dans le bureau et à s’asseoir en face de moi.

- Vous êtes très beau, je lui dit avec un sourire.

J’imagine qu’il le sait déjà, c’est un peu le seul prérequis qu’il faut pour faire ce métier - enfin, il faut du charisme aussi et être un baratineur peut aider. Quoiqu’en réalité, le plus important c’est de ne pas être timide du tout, d’aimer parler aux gens et c’est à peu près tout.

- Je vous sers quelque chose à boire ?

Le minibar est plein et il y a de tout - sodas, alcools forts, bières, jus de fruits. C’est surtout Jack qui s’en sert car moi-même je bois très peu mais j’avoue que c’est sympa de ne pas avoir à se déplacer jusqu’au bar lorsqu’on a envie d’un verre et il n’y a rien de mieux que de boire un bon verre de vin en regardant les gens s’amuser sur le dancefloor qu’on peut entièrement voir derrière la grande fenêtre, qui devient opaque si on le désire histoire de pouvoir bosser sans être distrait par tout ce bordel - enfin bref, d’ici on peut tout voir. Le rez-de-chaussée avec la piste de danse et le bar, et le premier étage réservé aux VIP, là où se trouve la cabine du DJ, un autre bar et des salons privés pour être au calme.

- On va commencer par une question classique : pouvez-vous vous présenter en quelques mots, me dire vos qualités et vos défauts ? Avez-vous de l’expérience dans le monde de la nuit et/ou du divertissement ?
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Job interview ft. Elizabeth EmptyMer 22 Jan - 13:12

Job interview | Ft. Elizabeth Goldstein
Il n’y a personne avec moi, je suis seul. Je m’attendais à ce qu’il y ait d’autres candidats, mais peut-être se sont-ils déjà présentés, à un autre jour. Je ne me formalise pas de tout ça, je me sens même plutôt confiant. Je sais ce que je vaux. En cinq ans, j’ai eu le temps de faire mes preuves, d'apposer ma marque dans le domaine des services de la nuit. Je ne sais pas si les patrons de ce club connaissent mon nom, que ce ne soit pas le cas ne me dérange pas non plus. Je ne suis pas là pour me pavaner, simplement pour gagner un peu plus de sous tout en me distrayant.

La porte du bureau s’ouvre et c’est une grande et belle blonde qui me fait face. À son arrivée, je me lève aussitôt de ma chaise, par politesse. “Lui-même.” Dis-je, avant qu’elle ne se présente à son tour. Il s’agit de l’une des propriétaires des lieux et je mémorise son nom dans ma tête, pour ne pas faire de bévue lors de l’entretien. Nous entrons dans son bureau et j’ai à peine le temps de m’installer en face d’elle qu’elle me complimente sur mon physique. Je ne vais pas rougir, de une parce que je sais que je suis mignon, et de deux parce que les compliments venant de femmes ne me font jamais d’effet. Je ne sais pas pourquoi, ils ne m’atteignent pas. Je peux, par contre, simuler une fausse joie et sourire comme je le fais à l’instant, pour signifier que je suis ravi du compliment et que je la remercie.

“Je ne prendrais rien, merci.” Je réponds poliment à son invitation à prendre un verre. Je ne suis pas du style à me laisser distraire et de plus, je n’ai aucunement soif. Il me tarde de passer au concret de l’entretien parce que, mine de rien, je n’ai pas de temps à perdre moi non plus. J’ai rendez-vous avec un client dans à peine deux heures et ce dernier supporte mal le retard.
Vient le moment de me présenter. Ah, enfin, je vais pouvoir me vanter un peu, montrer qui je suis. C’est bien pour ça que je suis là, non ?

“J’ai 23 ans, je suis escort boy depuis que j’en ai 18. J’ai travaillé dans quelques clubs pour me lancer les premiers mois et je suis un employé au Satin Dolls depuis un long moment maintenant. J’aime mon métier, ses aspects et le poste que vous proposez aujourd’hui en est un dérivé très intéressé qui m’intrigue. Je suis très bon pour ce que je fais. Je sais charmer, subtilement, jusqu’à pousser le client à faire ce que je souhaite. Je n’ai certes pas la plastique d’un apollon, mais je comble ce manque par un esprit vif et vous l’avez dit vous-même, je suis beau. On me prend pour un fils, un petit-ami, un amant et je sais jouer tous ces rôles.” Je termine sur cette phrase sans lâcher ma peut-être future patronne des yeux.
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Job interview ft. Elizabeth EmptyVen 24 Jan - 15:18
Elizabeth Goldstein & Robby Tidwell
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Bon. Il n’en a pas forcément l’air mais il est très sûr de lui, ce petit. Robby, c’est ça ? Un peu froid aussi, mais j’imagine que c’est simplement une posture qu’il souhaite se donner. Professionnel, assuré et serein - c’est vrai que c’est un entretien d’embauche après tout, même si c’est bien loin d’être pour un job ordinaire. En tout cas, il a l’air moins stressé que moi - ou bien il sait très bien cacher sa nervosité. Peu importe. Tant qu’il est un peu plus détendu et souriant dans d’autres circonstances, ça ne me pose pas de problème - bah ouais, parce qu’il faut qu’il ait l’air un minimum accueillant quand même. C’est quasiment la seule chose que ce boulot demande. Il faut donner envie aux clients de consommer, de rester et de revenir, et pour ça il faut mettre le plus à l’aise possible ce qui n’est vraiment possible que si on l’est soi-même. Est-ce qu’il peut faire ça, Robby ? On verra plus tard.

- Je ne prendrais rien, merci, répond-il quand je lui demande s’il veut boire quelque chose.

Ouais, ben moi j’ai bien envie d’un café. A l’italienne, bien serré, le genre de truc qui vous empêche vraiment de dormir. La machine à café est juste à côté de mon bureau, je n’ai même pas besoin de me lever. Quel luxe, c’est là qu’on comprend qu’on a réellement réussi sa vie (je déconne). Bon, en attendant que mon café arrive je me tourne à nouveau vers Robby et commence l’entretien. Je lui demande de se présenter en quelques mots, de me parler de son expérience dans le domaine, histoire de cerner un peu plus qui il est.

- J’ai 23 ans, commence-t-il, je suis escort boy depuis que j’en ai 18. J’ai travaillé dans quelques clubs pour me lancer les premiers mois et je suis un employé au Satin Dolls depuis un long moment maintenant. J’aime mon métier, ses aspects et le poste que vous proposez aujourd’hui en est un dérivé très intéressé qui m’intrigue. Je suis très bon pour ce que je fais. Je sais charmer, subtilement, jusqu’à pousser le client à faire ce que je souhaite. Je n’ai certes pas la plastique d’un apollon, mais je comble ce manque par un esprit vif et vous l’avez dit vous-même, je suis beau. On me prend pour un fils, un petit-ami, un amant et je sais jouer tous ces rôles.

Je l’écoute attentivement en notant les points importants sur mon carnet. Escort boy, hein ? Intéressant, ça veut dire qu’il a déjà toutes les compétences pour charmer les gens, leur donner ce dont il ont envie et même d’avantage. Ca veut aussi dire qu’il est à l’aise avec les gens, évidemment, et qu’il a parfaitement confiance en lui même si j’avais déjà remarqué ça.

- Escort boy ? Intéressant, je lui dit en souriant.

Je suis allée plusieurs fois au Satin Dolls, histoire de mater les stripteaseuses. Il ne me semble pas avoir vu Robby une seule fois là-bas mais ça ne veut rien dire, après tout son métier fait qu’il est plutôt chez ses clients, à des fêtes ou à d’autres trucs comme ça. Ou dans leurs lits, plus simplement, parce que le cœur du métier d’un escort reste le sexe, quoi qu’on en dise. Basiquement, c’est juste des putes de luxe ; mais des putes avec qui tu peux sortir dîner, présenter à des amis, avoir une vraie conversation et tout ça sans forcément coucher avec. Enfin, je crois, je n’ai jamais fait appel à leurs services. Mais en Europe je connaissais pas mal de nanas et quelques mecs qui faisaient ça alors je ne pense pas me tromper. Bah, on s’en fout.

- Pour quelle type de clientèle ? Masculine, féminine ? Les deux ?

Je demande ça par curiosité plus qu’autre chose, parce qu’en tant qu’host ça n’a pas vraiment d’importance, il n’est pas du tout question de sexe - enfin, il peut tout à fait se passer quelque chose entre un host et un client mais ça relève de leur vie privée. Je demande surtout pour moi en fait, parce que, ben, on sait jamais. Je ne suis pas du genre à me taper un escort mais il y a une première fois à tout n’est-ce pas. Et si un jour j’en ai marre d’être célibataire, si ça me frustre trop … mais passons. Je suis au boulot, là. N’y pense plus, Elizabeth, et reprend l’entretien.

- J’imagine que votre activité d’escort vous prend beaucoup de temps, alors pensez-vous pouvoir vous libérer quelques heures pour travailler chez nous ? J’aurais surtout besoin de vous les week-ends, naturellement c’est là qu’il y a le plus d’activité. De toute façon, comme précisé sur l’annonce, c’est un emploi à mi-temps.

Ouais, parce que par définition on est ouverts que la nuit. De minuit à six heures du matin, plus précisément, du Lundi au Dimanche, mais il peut arriver qu’on ouvre deux heures avant lors de soirées spéciales. L’ouverture par exemple, et pour le 31 Décembre. On prévoit de faire ça pour la St-Valentin aussi. Jack pense qu’il serait aussi une bonne idée qu’on ouvre plus tôt pendant l’été, genre dès dix-neuf heures, mais je ne suis pas trop d’accord avec lui - à dix-neuf heures, y aurait que trois péons, les gens vont pas en boîte à cette heure-ci, ils vont dîner, restent chez eux se détendre après le boulot ou quoi. Enfin, l’été c’est encore loin alors on aura tout le temps d’en reparler, Jack et moi.

Au fait, mon café est prêt. Je retourne à la machine, prend le gobelet et boit une grande gorgée. Une fois revenu vers Robby, je lui demande :

- Les horaires sont négociables, mais nous avions pensé trois heures par jour, six jours par semaine, avec un jour de repos à votre convenance hors Vendredi et Samedi. De minuit à trois heures du matin. Cela vous conviendrait ?

Avec un sourire un peu malicieux, je rajoute :

- Enfin, si je vous engage, bien sûr. J’ai encore quelques questions à vous poser.

Je n’en ai pas encore fini avec lui. Même s’il est quasiment certain que je vais l’embaucher au final parce que j’ai besoin de lui et qu’il semble tout à fait être capable de faire le peu que le boulot demande, je ne vais pas lui laisser le plaisir de croire qu’il a déjà gagné. Je prends mon rôle très au sérieux.
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Job interview ft. Elizabeth EmptyDim 26 Jan - 16:39

Job interview | Ft. Elizabeth Goldstein
Mon métier actuel semble l’intéresser et je pense qu’il dénote un certain professionnalisme de ma part pour tout ce qui a attrait au monde de la nuit. Je ne suis pas un newbie, je sais ce que je fais. Elle peut appeler le Satin Dolls si elle le souhaite après mon départ, le directeur sera ravi de vanter mes mérites. Je suis un bon bosseur, l’un de ceux qui s’investit le plus, sûrement parce que je suis l’un des seuls à réellement faire ça par plaisir. Bon, pour l’argent principalement mais j’y gagne aussi. Les autres, parfois, ils y vont en marche arrière. Bien que ce soit une position souvent demandée, vous me direz…

Je me demande bien pourquoi elle est attachée à savoir si je suis plus homme que femme. Après tout, pour être host, il n’y a pas besoin d’avoir de goût particulier ? Je pense que dans ce type de métier, il faut savoir jouer sur les deux tableaux mais j’imagine qu’elle autorise à ce que ses hosts n’aient qu’un seul “champ d’action” ? Que des clients d’un certain sexe. Ce n’est pas mon gars, même si je préfère les hommes en tous points.

“Principalement masculine mais je peux être à l’aise avec la gente féminine. Surtout dans ce cas de métier.” Je réponds avec affirmation. Les draguer, les séduire, c’est dans mes cordes, surtout s’il ne s’agit que de les faire boire ou de discuter. Pour le sexe, c’est un peu plus compliqué. Le vagin ne m’attire particulièrement pas. Mais bon… Je m’en accommode, pour quelques billets.

Elle me décrit ensuite le volume horaire et le temps de présence par jour, puis par semaine que ce travail exige. Honnêtement, j’en fais bien plus ailleurs. Ma seule hésitation concerne les nuits. J’ai l’habitude de les utiliser pour mes clients réguliers mais je peux sûrement m’arranger. Donc quand elle a fini de parler et que c’est à mon tour de prendre la parole, je réponds.

“Eh bien, je suis disponible à ces horaires là, même si je préférerais concentrer mes horaires sur les week-ends, comme vous le suggérez. J’ai beaucoup de clients fidèles et je ne vous cache pas que les soirées sont leur instant favori pour se détendre, pour certains. Néanmoins, le volume horaire me convient et pense prendre mon jour de repos le lundi.” J’espère que ma réponse lui conviendra et quand à moi, j’attends qu’elle me pose ses prochaines questions. Va-t-elle me demander les consignes de sécurité ? Le comportement à adopter avec les clients en cas de litige ? Car on peut le dire, l’alcool fait des ravages sur les humains…
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Job interview ft. Elizabeth EmptyMer 29 Jan - 12:35
Elizabeth Goldstein & Robby Tidwell
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Cette vie que je mène, tout de même. Il y a quelques années encore, je ne m’étais jamais imaginée que je serais un jour une chef d’entreprise, avec tout ce que ça implique. Mais je savais que je voulais me diversifier un jour, ne pas me retrouver sans rien le jour où ma carrière dans le X s’arrêterait alors j’ai commencé à mettre de l’argent de côté pour financer de futurs projets. L’idée d’ouvrir une boîte de nuit, c’est venu il y a un ou deux ans seulement et je ne saurais pas dire pourquoi une boîte de nuit au lieu d’un restaurant ou d’un bar - bah, j’ai toujours aimé faire la fête, sortir entre amis, c’était peut-être juste logique dans mon esprit. Ou bien simplement n’était-ce que l’envie de me lancer dans quelque chose de complètement nouveau, différent, comme un défi lancé à moi-même ? Je ne sais pas. En tout cas, je me suis lancée et à présent le club est ouvert et les affaires marchent plutôt bien pour le moment. Et marcheront encore plus en innovant un peu par rapport aux autres ; d’où cette idée d’avoir des hosts. On a plein d’autres idées aussi, mais je ne peux pas en dire plus pour l’instant. En tout cas, voilà que je me retrouve à faire passer des entretiens d’embauche, avec maintenant presque autant de facilité et de professionnalisme (enfin j’espère) que si j’avais toujours fait ça.

Mais revenons à Robby. Apparemment, il fait son travail d’escort auprès d’une clientèle essentiellement masculine - je m’en doutais un peu. Non pas que ce soit grave ou d’une quelconque importance, je voulais savoir ça juste par curiosité et étant moi-même bi on pourrait difficilement m’accuser de … bref. De toute façon, son orientation sexuelle n’a aucune importance dans le boulot qu’il compte exercer chez nous (comme si elle avait de l’importance dans n’importe quel boulot d’ailleurs), alors je passe rapidement au sujet suivant. Celui des horaires, qui nous file toujours un peu la migraine à Jack et moi car on doit satisfaire au maximum les exigences de chacun tout en s’assurant que tous les postes soient bien pourvus. Enfin, je dis Jack et moi mais en réalité c’est surtout moi parce que c’est moi qui m’occupe du personnel. Mon associé se charge plutôt des finances, du budget, de l’administratif, il aide lors des livraisons aussi. Mais passons.

- Eh bien, réponds le jeune homme, je suis disponible à ces horaires là, même si je préférerais concentrer mes horaires sur les week-ends, comme vous le suggérez. J’ai beaucoup de clients fidèles et je ne vous cache pas que les soirées sont leur instant favori pour se détendre, pour certains. Néanmoins, le volume horaire me convient et pense prendre mon jour de repos le lundi.[/i]

Ok, je note. Après avoir reprit une gorgée de café.

- [i]Très bien. Ceci dit, nous parlerons de cela plus longuement si vous êtes embauché, et sachez que vous pourriez être amené ponctuellement à travailler à des horaires différents, en cas d’imprévu par exemple.


Mais il n’y aura pas d’imprévus, parce qu’on est les meilleurs. Enfin … évidemment, les maladies ça existe et c’est pas quelque chose qu’on peut prévoir. Mais dans tous les cas, on s’arrangera. Bon, voilà pour les horaires. Quoi d’autre, avant de poursuivre ? Je pourrais lui demander s’il a le permis, mais franchement dans une ville comme New York ce n’est pas si utile que ça ; enfin, si, c’est une ville gigantesque bien sûr, mais on peut tout à fait se contenter du métro, des taxis ou du bus. Même pour rentrer chez soi à trois heures du matin, on peut trouver un taxi. C’est New York ici.

- Bon, je reprends après m’être raclé la gorge, maintenant je vais vous poser une série de questions qui portent sur des cas concrets et des situations qui pourraient survenir pendant votre travail. Sachez qu’il n’y a pas vraiment de bonne ou de mauvaise réponse, c’est surtout pour voir comment vous auriez tendance à réagir sur le terrain. Cela vous convient ?

On frappe à la porte. Putain, c’est qui ? Je lève les yeux au ciel, puis le cul de ma chaise.

- Excusez-moi, fais-je à Robby avant de me diriger vers la porte.

Elle s’ouvre toute seule. C’est Jack. Bien sûr, puisqu’après tout c’est le seul à part moi qui a le droit d’être dans ce bureau. Bon … qu’est-ce qu’il veut ? Il me dérange là. Je bosse, merde.

- Pardon du dérangement ! s’excuse-t-il avec un grand sourire, j’ai oublié un truc dans mon bureau, j’en ai pour une seconde.

Il passe devant moi à la vitesse de l’éclair pour aller chercher un truc dans son tiroir.

- Mon associé, Jack Wayne, j’explique à Robby. Autant en profiter pour faire les présentations …
- Salut ! fait Jack en lui tendant la main.

Jack est beaucoup plus … désinvolte que moi. Il oublie parfois qu’on est au travail, ici. Bon, il est jeune, ça peut se comprendre, il a vingt-quatre ans et tout le monde n’est pas aussi mature que je l’étais à cet âge. Bah, c’est pas bien grave. Ca détend un peu l’atmosphère. J’aimerais bien qu’il parte, quand même … il l’a trouvé, son truc ? Ah ouais, visiblement il avait oublié un papier. Probablement important. Il oublie souvent des trucs. Pas de bol, quand ton boulot consiste en grande partie à ne rien oublier - aujourd’hui c’est un papelard, demain ça sera peut-être notre déclaration de revenus … heureusement que je suis là pour checker après, quand même.

- ‘scusez du dérangement et bon courage, s’exclame mon bras droit en repartant aussi vite qu’il était venu, sans oublier de claquer la porte comme un bourrin.

Je me rassoit sur mon siège, partagée entre l’envie de rire et celle de me baffer.

- Pardonnez-moi pour ce petit contretemps, je dit à Robby avec un sourire, reprenons. Vous êtes prêt ?

Je bois une nouvelle gorgée de café - qui refroidit déjà, putain, et pose la première question. Il y en a cinq. C’est Jack qui les a écrites.

- Première question. Vous êtes avec un client depuis près d’une heure maintenant et tout semble bien se passer, quand tout à coup il commence à devenir violent, probablement à cause de l’alcool. Il n’y a aucun personnel de sécurité dans les environs immédiats, que faites-vous ?

Honnêtement, ça n’arrivera pas chez nous, qu’il n’y ait jamais de vigile dans le coin, mais passons. Le but est de savoir comment il pense, son état d’esprit, tout ça. Bon, j’ai un peu menti, officiellement il y a une vraie bonne réponse à ces questions mais ce n’est pas très important.
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