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New-York, dite la grande pomme. Ici se croisent et se recroisent, des âmes de tous horizons, et des quatre coins du monde. La mixité de New-York en fait un rêve pour beaucoup d’entre nous, tandis que pour d’autres, elle n’est que leur quotidien, parsemé d’ennuis et de klaxons des taxis en pleine heure de pointe. Et si l’on s’éloigne du tumulte et du brouhaha de toute cette excitation, prendrez-vous un peu de temps pour profiter d’une visite à travers ses lieux plus méconnus ? Sur qui tomberez-vous au prochain carrefour ? Votre collègue de bureau, ou votre actrice préférée ? Oui, si la Grande Dame fait rêver monsieur tout-le-monde, elle est aussi le lieu de rendez-vous des plus grandes stars, qui délaissent Los Angeles pour de nouveaux studios plus attractifs, dont N.Y Studios Inc. Venez rêver vous aussi. Faites votre valise, l’aventure américaine n’attend que vous. Qui que vous soyez, venez comme vous êtes. Lire le contexte
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 Bad day ✶ (Libre)

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Bad day ✶ (Libre) EmptyJeu 16 Jan - 0:19
Bad day

Sometimes the system goes on the blink, and the whole thing it turns out wrong. You might not make it back and you know that you could be well, oh, that strong. And I'm not wrong.


Mercredi 15 Février 2019. « You have a shit day ». Chanta P!nk en 2012 dans son hit Blow me (One last kiss). Paroles ô combien à propos qui habillent cette journée avec autant de perfection qu’un blazer Saint-Laurent. Cossu atour tombant parfaitement et n’ayant pas son pareil pour flatter magnifiquement la carrure du premier cover boy venu. Les vers libres de la chanson Bad day, entonnée par le canadien Daniel Powter, au zénith des années 2000’S, prennent soudain tout leur sens. Tant et si bien que tu es en droit de penser qu’elle t’était dédiée et destinée précisément pour cette occasion. Comme tout les troisièmes Mercredis du mois, ce fut jour de réunion avec les membres du Comité de Lecture et du Conseil d’Administration, au sein des locaux tout de verre et d’acier tutoyant les nues du Q.G des Edition HarperCollins. Entre deux points de l’ordre du jour abordés, c’est alors qu’elle revint. Tel une sempiternelle ritournelle sur un quarante-cinq tours rayés. « Quid du manuscrit de Ricardas Gerulaitis  pour le cinquième opus de sa saga « De chair et d’os » ? ». Une fois ne fut pas coutume, tu es parvenu à habilement retomber sur tes pattes tel un agile, souple et athlétique félidé, grâce à ta flamboyante éloquence et ton rutilant bagout. Nonobstant, il se pourrait bien que tu aies brûlé ton dernier joker et carbonisé ton ultime cartouche. De facto, le maigre capital patience de ce « trou du cul » de Directeur Artistique arrivé à expiration ; tu as eu le droit à un lapidaire et tonitruant remontage de bretelles en public. Durant dix interminables minutes, tu as dû essuyer de plein fouet les acrimonieuses lames d’un tsunami d’avanies, gorgé de nauséabonds et méphitiques embruns xénophobes sous-jacents. Sans boire la tasse. Sans ciller. Sans broncher. Te contentant d’encaisser en silence. En clouant le pinacle de ta fourchue au pilori de tes incisives ivoirines, afin de garder museler quelques atrabilaires, acerbes et venimeuses rétorques, qui t’auraient à coup sûr valu un limogeage manu militari et séance tenante. « Oui Monsieur. », psalmodias-tu lorsque la tempête se dissipa, dans un accent slave marqué et une prononciation bien singulière des « r » ainsi que des voyelles ouvertes.

Dix-huit heures se lève en haut des tours. Une trinité de tambourinements martèle le bois traité de la porte de ton bureau, alors que tu empaquettes furibard et courroucé ton lap top dans sa housse protectrice. Dans une indolence faramineuse, tu hisses tes orbes smaragdins qui plongent au fond des fjords céruléens d’un grand échalas à la huppe mordorée. Aiden. Un collègue traducteur qui, pour une raison qui t’échappe encore, arrive à supporter – voire apprécier – ton urticant caractère d’autolâtre. « Dure journée ? », s’enquit-il de savoir dans un ton faussement niais en croisant les bras sous ses vallées pectorales et posant tel un fier hâbleur contre le montant de la porte. « Non tu penses … je me suis encore plus éclaté que lors d’Užgavenes et la Gay Pride réunis … . Connard ! », songes-tu excédé en t’ingéniant autant que faire se peut à refroidir tes cinq litres de sève rubis, transmués en torrents de lave en fusion. « Hmm. », préfères-tu grommeler à la manière d’un tigre de Sibérie acariâtre, en zippant d’un mouvement sec et hargneux la fermeture éclair de ta sacoche. A l’aide d’un léger coup d’épaule, l’escogriffe caucasien sonne le glas de sa pose de play-boy et s’avance en direction du bureau en merisier, en adoptant une démarche ridiculement théâtrale de rouleur de mécaniques. « Tu sais ce qui te ferait du bien, là maintenant ? », déclare-t-il dans un phrasé désinvolte flirtant sur les rives de la badinerie, en s’appuyant contre le rebord du bureau. Ta serpentine émet un claquement d’exaspération contre ton palais tari. Sourcils arqués en accent circonflexe, tes dragées chlorophylliennes tutoient l’unicité immaculée du plafond et tu te romps en un assourdissant soupir d’agacement. « Aiden je te l’ai déjà dit : c’est non. Je n’irai pas dans un de tes clubs glauques où une harde de mecs en chiens bavent libidineusement devant une myriade de Messaline courtes vêtues, en garnissant leurs strings bon marché de billets de un dollar froissés. Cela ne m’intéresse pas. », ripostes-tu sèchement d’une voix rauque et dans un verbiage truffé d’infections eurasiennes. Le polyglotte drape la vacuité du silence d’un franc éclat de rire. Son sérieux retrouvé, l’as du thème et de la version réplique en affirmant que tu ne sais vraiment pas ce que tu manques, puis prend congé en t’adressant une parodie de salut militaire.

Blasé, ton chef dodeline négativement de gauche à droite. Bandoulière passée et perfecto camel revêtu, tu quittes ton espace de travail en n’omettant pas de refermer la porte derrière toi. Le dysharmonique crissement des gonds te coûte un grognement irascible ainsi qu’un inesthétique rictus déformant ton minois d’albâtre. Cap mis sur la brochette d’ascenseurs, tu cueilles le premier venu et entres dans la nacelle sans plus tergiverser. Le bouton du rez-de-chaussée pressé, tu prends ton mal en patience en levant le nez et admirant les étages défilés, tout en te balançant d’avant en arrière sur les talonnettes de tes boots. Sur le parking, la glaciale atmosphère de Janvier lacère de ses griffes aiguisées et mords de ses acuminés crocs de givre ton enveloppe liliale. Passablement groggy, tes semelles battent l’asphalte à la manière d’un boxeur saoulé de coups au sortir d’un combat. En pilote automatique, tu gagnes machinalement la première bouche de métro s’offrant à toi. Les néons fuchsias d’un bar, prisé par le microcosme hipster de Manhattan, capturent tes prunelles tel un couple de bombyx se prenant dans un abat-jour. Dubitatif, tu contemples d’un air absent l’enseigne durant une poignée de seconde. Paume étirant lentement les traits fatigués de ta bouille poupine, tu traverses imprudemment la route en dehors des clous. Le pied mit sur l’autre rive bitumée, tu pousses la porte du débit de boisson se voulant « hype ». Une nausée t’empoigne à la vue de la horde d’engeances attablées. Aussi barbus que des talibans. Le bonnet vissé sur la tête. Une collection de hideuses chemises style bûcheron que même l’Armée du Salut refuserait. Les yeux rivés sur l’écran du tout dernier Iphone. Likant, taguant, tweetant tel automates écervelés. Grimace de révulsion à l’appui, tu rejoins le comptoir afin de quérir un réconfort éthylé. Avant-bras apponté sur le dessus du meuble criblés d’auréoles et de griffures, tu lèves impérieusement l’index afin de héler un barman totalement raccord avec sa clientèle. « Un double. », commandes-tu d’une voix grise, le ton monocorde, un tantinet péremptoire. Le visage stoïque et impavide. Un modique acquiescement de la tête et le binoclard te faisant face part s’atteler à la concoction de ton ambroisie. D’un œil de jade infatué, tu lorgnes par dessus ton épaule et balayes du regard l’assistance. Sacoche délestée et abandonnée à tes pieds, tu fixes d’un air hagard le revêtement boisé. La pulpe de l’index dessinant convulsivement des huit lents et des boucles de l’infini qui s’enchevêtrent. Encore et encore.


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