Au coeur des rues de Manhattan, "Le Macumba", une boite de nuit ouvre ses portes pour la première fois, pour créer l'évènement le propriétaire, un français choisit le jour de la Saint Valentin pour sa première soirée. Ainsi les célibataires pourront venir trémousser leurs popotins et trouver très certainement un cavalier ou une cavalière pour terminer leur nuit. Mais la fête n'est pas seulement réservée aux âmes seules, les couples pourront également ce souler et danser jusqu'au petit matin.

Des célébrités ont reçu des invitations, ils auront accès à la boite de nuit sous sa présentation au gentil videur de l'entrée. Justement, en parlant du videur, il s'appelle  Bob, c'est un gros molosse qui suit les règles à la lettre et il n'hésitera pas à user de ses poings pour faire partir les parasites. Évidemment, le propriétaire a prévu une sécurité renforcée pour surveiller les différentes entrées. (mais peut-être qu'un petit pourboire aiderait certains à être plus sympathique)

Bob le videur est également là pour vider, si des fêtards ne savent pas se tenir, il n'hésitera pas non plus à venir s'en mêler, mais heureusement, un de ses collègues le remplacera à l'entrée le temps de l'intervention. (collègue qui aime lui aussi beaucoup les pourboires)


➔ Le Macumba est totalement inventé, mais il se trouve dans le centre de Manhattan au milieu des autres boites de nuit, son ouverture est très attendue depuis plusieurs mois et les gens font la queue pour pouvoir découvrir l'intérieur de ses murs. Évidemment, comme toute boite de nuit, les boissons sont hors de prix.
➔ Bob le videur sera joué par le compte "The Big Apple", c'est une nouvelle interaction que l'on propose. Si votre personnage choisit de passer par l'entrée principale, un dé sera jeté par un membre du staff (il ne sera pas intégré au forum) et Bob vous laissera rentrer si c'est pair ou vous demandera de partir si c'est impair. Cela concerne les New Yorkais et les célébrités, même si vous êtes sur la liste, il se peut que Bob ne vous trouve pas, il faut savoir qu'il a un peu du mal à lire parfois, vous pouvez alors essayer d'insister ou d'accompagner une personne qui a pu entrer. Les personnes employées dans la boite n'ont pas l'obligation de passer par l'entrée. Les célébrités doivent passer par l'entrée principale car les paparazzis les attendent de pied ferme, s'ils se font rejeter, n'hésitez pas à trouver un autre moyen ensuite.
➔ On est le vendredi 14 Février 2019, il est 22h.

"Grouille toiiiiii...." Dans le froid, devant la boîte, Dany râle déjà dans un murmure, portable à la main. Elle scrute le moindre message, vérifie rapidement son reflet dans la vitre de sa voiture, s'assurant que ses cheveux et que sa tenue (vas y clique) étaient parfaites. Tenue choisie précautionneusement par Angelo. Elle avait eu une totale confiance en ses talents, bien qu'elle prétextait le contraire, et était plutôt fière de ce qu'elle portait présentement. Mais elle avait froid, terriblement froid, et son meilleur ami était visiblement en retard. A moins qu'elle ne soit en avance ? Peu importe. Elle scrutait le moindre recoin, observait la foule pénétrer dans la boite avec l'envie de les rejoindre sans lui. Mais c'est une bonne amie -malgré les apparences - alors elle attend, jure, râle, grommelle, mais patiente presque sagement à côté de sa voiture.

Elle se demande encore comment le garçon avait réussi à la convaincre de venir à cette soirée de saint valentin. Saint Valentin. Tout était dans le titre. Elle n'avait pas de cavalier, pas l'envie d'avoir qui que ce soit ni dans son lit ni dans sa vie, le souvenir bien trop frais de Lorenzo dans sa tête. Et puis elle n'avait aucune envie de tenir la chandelle. A y réfléchir, elle aurait sans doute dû s'assurer que son ami n'avait pas l'intention de l'abandonner en court de route, elle n'avait aucune envie d'être seule dans ce lieu bondé. Elle n'avait aucune envie d'être dans un lieu bondé d'inconnus, d'ailleurs, craignant d'y voir quelques connaissances qu'elle préférait éviter.

Et puis enfin elle se retourne, observe une silhouette s'avancer, au loin, le sourire au lèvres qu'elle réprime immédiatement. Elle s'avance, croisant les bras. "Ah bah enfin !" Puis se fige, se rendant compte qu'Angelo n'est pas seul. "Oh putain.... Fantastico." Elle le murmure entre ses dents, lève les yeux au ciel alors que son coeur s'emballe. Mais elle ne se démonte pas, elle avance, porte son regard sur Angie et le fusille du regard. "T'es en retard ! Je crève de froid !" Elle peine à poser le regard sur Castelli à ses côtés, ne prend pas la peine de lui adresser un mot alors qu'elle plante son regard dans celui d'Angelo, désignant leur compère de la tête. "Tu pouvais pas prévenir que t'étais pas tout seul ?"  Puis elle soupire, penche légèrement la tête, soupirant doucement. "Luca..." D'un ton des plus sec, le regard distrait, les bras croisés. "C'est pas tout ça les gars, mais j'ai froid, et je meurs d’impatience de voir l'intérieur. On y va ?" Elle se recule, les yeux braqués sur Angelo comme pour attendre sa répondre puis se retourne finalement pour rejoindre la file d'attente. "Io sono maledetta....(Je suis maudite.)"

@Angelo T. Simons @Luca Castelli

Te revoilà à New York, ville habituelle où tu évolues depuis vingt-deux ans maintenant. Mais que tu as pourtant quitté la semaine dernière. Sauf que tu venais de faire presque sept heures d’avion juste pour ses beaux yeux. Juste pour passer un moment tendre à ses côtés. Tu n’aurais manqué cela pour rien au monde, attendant cet événement avec impatience chaque année. Pourtant, tu n’avais pas vraiment le cœur à la fête cette année. Ton cœur meurtri te criait que tu n’avais aucunement le droit de revenir à New York après ce que tu avais fais une semaine plus tôt. Mais les traditions ne doivent pas être rompues, encore moins quand ces dernières ont un lien avec ton unique source de bonheur et de tendresse. Alors tu avais pris l’avion sans remords, laissant ton appartement londonien pour quelques jours alors que tu venais reprendre ta place dans ton loft. Cela n’avait pas été si facile de rentrer à l’intérieur, des flashs de souvenirs venant te serrer le cœur. Mais tu n’y restais pas longtemps, du moins pas aujourd’hui, juste le temps d’enfiler une tenue plus correcte que celle que tu avais enfilé pour le trajet. Tu en profitais pour récupérer l’invitation que tu avais reçu quelques jours avant ton départ, te disant que cela pourrait être utile même si tu ne pensais pas y aller à l’époque. Et te voilà en chemin jusqu’au manoir de la femme de ta vie, de celle pour qui tu serais prêt à tout. Dont faire près de sept heures de vol juste pour venir la rejoindre. Tu l’avais prévenu de ton arrivée pour qu’elle puisse se préparer et tu l’attendais tranquillement devant la grille en te retenant de fumer une cigarette. Si elle ne t’avait pas disputé la dernière fois, alors que tu sentais clairement le tabac pourtant, tu ne voulais pas non plus tenter le diable en allumant un tube de nicotine alors qu’elle pouvait débarquer à n’importe quel moment. Et elle arriva dans sa magnifique tenue orange alors que tu souriais, la prenant dans tes bras après avoir déposé un baiser sur son front.

« T’es magnifique ma puce. »

Tu lui ouvris la portière, attendant qu’elle s’installe avant de la refermer puis de faire le tour pour rejoindre le siège conducteur. Tu étais heureux de la voir, lui ayant à peine expliquer pourquoi tu étais parti si tôt dans la capitale britannique en omettant volontairement le fait que tu avais revu ton ex petit-ami avant de prendre cette décision. Tu discutas de tout et de rien avec Lizzie, lui annonçant que tu avais eu des nouvelles de Chen avec qui tu avais fait plusieurs FaceTime pendant la semaine que tu avais passé à Londres. Et enfin vous arrivèrent à l’endroit où se trouvait la boite de nuit, te garant non loin avant de tourner ton regard vers ta meilleure amie.

« Je te promets que ce sera notre meilleure Saint Valentin, tu verras. Et je suis presque sûr qu’on y verra des gens qu’on apprécie ! »

Tu quittas ta voiture, venant ouvrir à ta meilleure amie avant de prendre sa main dans la tienne et de te diriger vers l’entrée de la boite de nuit en souriant. Tu arrivas jusqu’au videur, lui faisant un sourire un peu plus timide alors que tu donnais vos prénoms.

« Bonsoir, nous sommes Lizzie Rosenbach et William Wallace. »

@Lisbeth Rosenbach

« Alleeeez Lulu, je te promets qu’on s’amusera bien ! Puis tu ne peux pas me refuser ça, tu sais très bien que j’aime cette fête ! » Tu faisais ta moue suppliante à Luca, usant même du surnom que tu n’utilises que pour le faire craquer lorsque tu veux qu’il accepte quelque chose. Et il avait fini par accepter à ton plus grand bonheur. Te permettant par la même occasion de mettre ton petit stratagème en marche en faisant en sorte que ta meilleure amie accepte de venir aussi. Mais aucun des deux ne savaient que l’autre serait là et, tu le savais, ils te le reprocheront longtemps lorsqu’ils s’apercevrons de la présence de l’autre en arrivant devant la boite de nuit. Et tu t’étais éclipsé de l’appartement rapidement pour apporter une tenue à Dany, lui faisant un grand sourire avant de repartir tout aussi rapidement pour échapper à ses questions. Tu ne voulais pas que tout foire parce qu’elle aurait réussi à te faire parler avant l’heure. En rentrant, tu avais sélectionné la tenue de Luca et tu t’étais faufilé dans ta chambre pour te préparer à ton tour. Des vêtements clairs, contrastant avec ceux de tes amis. Mais tu ne fis pas attention au temps, ne voyant pas les aiguilles défiler alors que l’heure du rendez-vous donné à ta meilleure amie venait d’être dépassé. Jurant en espagnol, habitude que tu avais prise pour que Lucy, ta petite sœur, ne comprenne pas ce que tu disais, tu quittas ta chambre et alla récupérer Luca dans la sienne. « On est en retard Lu ! Dépêches toi ! »

Le trajet ne fut pas long mais tu pestais tout de même contre les autres conducteurs, leur trouvant des comportements dangereux n’existant même pas. Mais tu avais peur de te faire disputer par Dany, sachant très bien qu’elle avait un mauvais caractère et qu’elle n’hésiterait pas à te passer la gueulante de ta vie. Mais vous arrivèrent enfin, quittant le véhicule alors que tu attrapais la main du brun pour t’assurer qu’il n’essaierait pas de s’échapper lorsqu’il verrait que la belle brune est là. Et tu t’avanças vers elle, un grand sourire aux lèvres en espérant que cela pourrait éviter de déclencher une dispute. « Pardon, je n’ai pas vu le temps passer quand je me suis préparé. Tu sais très bien que je prends toujours dix ans pour être satisfait de mes tenues. » Une petite moue désolée prend place sur ton visage avant d’hausser les épaules. « Je pensais que ce serait logique que j’allais venir avec lui… non ? » Tu lances rapidement un regard à Luca, cherchant à observer sa réaction avant d’hocher la tête. « On te suis, de toute façon je dois aller annoncer mon nom au videur. » Et vous suivez la belle brune, te retenant de faire une remarque sur le caractère que tes deux amis partageaient. Et tu arrives enfin devant le videur, lui annonçant ton nom avant d’attendre la confirmation pour entrer. Tu espérais juste que l’on ne vous empêcherait pas de rentrer, ta présence dans le bar de Dany dépendant de cela.

@Luca Castelli & @Dany Morgan

Luca n’avait pas pu refuser. Ce n’était pas sa faute, c’était celle d’Angelo. Il avait utilisé des techniques ancestrales pour le convaincre (en réalité, il avait juste prononcé son autre surnom et le tour était joué). Tandis qu’il prenait une douche, il ne sut pas que son ami était parti faire des bêtises… une fois dans sa chambre, il avait attrapé sa tenue et l’avait regardé avec exaspération. Ce n’était vraiment pas son style. Séché, presque habillé, il entendit la voix de son ami lui sommer de se dépêcher. Styliste, les vêtements d’Angelo lui allèrent évidemment très bien. Le brun le reluqua, des vêtements clairs et lui noirs. C’était pour faire le bien et le mal, ou c’était juste comme ça ?

– Oui, oui, avait-il maugrée alors qu’il plaça son badge dans sa poche.

Luca regretta clairement de ne pas avoir pris quelque chose de plus épais. Tremblotant légèrement de froid, le trajet en voiture fut rapide et ils arrivèrent à bon port. Le Macumba… drôle de nom, quand même. L’italien se laissa attraper la main, fronçant les sourcils face à l’impatience de son ami. Il comprit alors pourquoi il était si secret quant à cette fête… devant eux, se trouvait Dany, habillée étrangement comme lui. Luca se figea, se rappelant d’une certaine chose à son sujet. Angelo s’excusa brièvement tandis que Dany l’accueilli de toute la chaleur qu’elle put réunir. C’est-à-dire aucune. La tension entre les deux était si vive, que l’on pouvait la ressentir à des kilomètres. Luca regarda rapidement Angelo, agacé, avant de retourner son attention vers la jeune femme.

– Dany, dit-il du même ton. Ça m’étonne pas que t’aies froid, tu portes un soutien comme haut, alors…

Ils rejoignirent la file, bien trop longue. Luca observa les gens parmi eux, se demandant pour la énième fois pourquoi il était ici. Angelo s’était approché du videur pour leur annoncer leur nom, Luca en profitant pour zieuter le colosse de haut en bas. Son badge ne pouvait-il pas servir de billet ? L’idée lui tentait bien, mais il évita de le faire.

Bob est un homme de 2,06 m et 193 kg de muscles, sa passion ? Soulever de la fonte, il fait quelques compétitions de temps en temps et oui, il a déjà gagné plusieurs fois. Son seul problème, c'est qu'il n'est pas fort pour lire, il a une très mauvaise vue et ne veut pas avoir l'air fragile avec ses lunettes, il ne les met presque jamais, c'est pour cette raison qu'il a toujours les sourcils froncés, car il ne voit absolument rien. Il aime son travail, on peut même dire que c'est une vocation pour lui, rembarrer des gens lui fait extrêmement plaisir et il prend son rôle très au sérieux. C'est donc avec joie qu'il accepte sa nouvelle mission, gérer l'ouverture d'une nouvelle boite de nuit.

Il était devant la porte d'entrée depuis bien avant l'ouverture officielle à empêcher des curieux de s'approcher. Quand l'heure arrive, on lui donne le feu vert pour laisser entrer les gens. Armé de sa liste des invités et son autorisation à faire entrer les gens qu'il trouve adapté à la boite, il est prêt.

Il a déjà refoulé quelques personnes avant qu'un nouveau groupe s'avance vers lui. Un homme lui annonce son nom :

"Angelo T. Simons"

Bob vérifie sa liste à A, puis à S, mais ne réussit pas à trouver le nom de l'homme, de toute façon sa tête ne lui revient pas. > résultat du dé < Par contre, il aime bien la tête de la jeune femme > résultat du dé < et du jeune homme qui l'accompagne, > résultat du dé < ils ont l'air de personnes biens. Il grogne :

"J'trouve pas votre nom, vouz'entrez pas, par contre, la d'moiselle et le m'sieur vous pouvez."

Il s'écarte pour laissé passer les deux nouveaux arrivant.

Il passe aux personnes suivantes, un jeune homme et une jeune femme.

"Bonsoir, nous sommes Lizzie Rosenbach et William Wallace."

Bob regarde sa liste. Il cherche d'abord le nom de la jeune femme > résultat du dé <, il ne trouve aucune Lizzie Rosenbach et pour le William Wallace, ce n'est pas mieux > résultat du dé <. Bob se contente de dire :

"Vouz'êtes pas sur la liste, écartez vous."




HS - les non-célébrités peuvent tenter de passer aussi, Bob vérifie tout le monde. Et rien ne vous empêches de retenter votre chance pour entrer -

Luca lui réponds sur le même ton, alors qu'elle le fuit d regard. Elle est maudite, elle ne voit que ça, tandis ce qu'Angelo s'excuse de son retard, et assure de l'évidence de la présence de Castelli à ses côtés. "Non, pas si logique que ça, non." C'est froid, sec, mais ce n'est pas contre lui. C'est le garçon aux côtés d'Angelo qu'elle fusille du regard un instant avant de tourner les talons pour rejoindre la file d'attente. Elle lève les yeux au ciel en entendant la remarque du jeune homme, lui fait un joli doigt d'honneur sans prendre la peine de se retourner avant de répondre. "Premièrement; Porco Dio Castelli. (va te faire foutre Castelli) Deuxièmement..." Elle se tourne, montre son plus beau et plus faux sourire. Celui que l'on force, celui qui se moque, les yeux plantés sur Luca. "Si ma tenue ne te plaît pas, plains toi à Angie. C'est lui qui l'a choisie. Mais ravi de voir que tu conteste son talent." Puis elle pose ses prunelles sur son ami, posant une main sur son bras. "Moi je n'en doute pas tesoro, je la trouve parfaite cette tenue."

Puis sans rien de plus, elle tourne de nouveau les talons pour faire la queue. Elle détaille le videur, ce grand mec, cette armoire à glace qui la démonterait en une pichenette. Elle avait intérêt de se tenir à carreaux ce soir, parce qu'elle ne ferait pas le poids face à ce géant s'il décidait de la virer et qu'elle piquait un scandale. Se penchant doucement vers Angelo, elle murmurait. "T'es sûr qu'on va rentrer ?" Soudainement, elle avait peur de rester dehors. La belle brune avait besoin de s'amuser, d'évacuer. Et clairement, cette soirée démarrait très mal pour elle. Ils s'avancent tandis ce que le nom de Simon est prononcé. Le videur cherche, et recale Angie, puis s'écarte pour laisser Dany et Luca entrer à l'intérieur. Morgan reste figée un instant, les yeux rivés sur l'armoire à glace avant de pouffer et d'éclater de rire.

C'est plus fort qu'elle, elle ne s'y attendait pas. Un rire franc qu'elle tente de calmer aussitôt en posant les yeux sur Angelo. "Pardon pardon pardon..." Elle essuie les larmes provoquées par son rire, et secoue doucement la tête. "Alors celle là... Elle est énorme !"  Hésitante un instant, elle attrape Luca par le bras, réprimant un sourire pour contourner le videur, faisant semblant de vouloir entrer à l'intérieur, et fait rapidement demi tour. "Je plaisante chéri, je plaisante !" Revenant auprès de Bob et d'Angelo. Elle sourit doucement, lève bien haut la tête pour poser ses yeux dans les siens et joue machinalement avec une mèche de ses cheveux. Faire les yeux doux c'est aussi facile pour elle que se socialiser... Mais elle tente, souriante, pose une main sur le bras du videur. "Dites... Est-c qu'il y'aurait un moyen de vérifier une dernière fois le nom de mon ami ? Je suis certaine qu'il y 'est." Elle hausse les épaules, une petite moue au bords des lèvres. "Et puis je suis persuadée qu'on peut trouver un arrangement dans le cas contraire ? Ce garçon est un amour, je veillerais personnellement sur lui." Elle ne le quitte pas des yeux, priant pour que la ruse fonctionne et qu'ils puissent entrer tous les trois entre les murs.


@Angelo T. Simons @Luca Castelli

Un dernier coup d'oeil dans le miroir, le sourire au coin des lèvres, Wyatt ajustait sa veste, son col avant de prendre son téléphone portable. Il vérifiait l'heure, se faufilait dehors alors qu'une voiture l'attendait. S'engouffrant à l'intérieur, il donnait l'adresse d'April à son chauffeur et se calait contre le siège. Il n'avait pas vraiment donné le choix à la petite blonde pour le programme de ce soir. Tous les deux se voyaient régulièrement, maintenant, et il ne pouvait nier qu'il l'aimait bien, sa blondie. C'était la saint Valentin, et une nouvelle boite de nuit venait d'ouvrir. C'était parfait pour ce... cette .... Lui non plus n'était pas certain de savoir quelle relation ils entretenaient à vrai dire. Dans tous cas, il n'était pas des plus romantiques, et cette soirée tombait à piques; Il fêtait la Saint Valentin avec April, mais sans fioritures, sans que ce ne soit niait.

La voiture se garait sous l'immeuble de la jeune femme, tandis ce qu'il se d"valait les escaliers. il frappait à la porte, avant d'entrer sans même demander l'avis de la jeune femme. "Sawyer on est retard et-" S'arrêtant net, il observait la demoiselle dans sa robe, souriant doucement, les mains dans les poches. "Waouh..." Pendant une seconde, il en oubliait son comportement de starlette, s'approchant de la blonde pour déposer un baiser sur sa joue. "T'es magnifique." Lancé dans un murmure, presque timide, accompagné d'un tendre sourire avant qu'il ne se redresse. "T'es magnifique, mais on est retard !" Il attrapait la veste de la jeune femme, la lui tendant avant de l'inciter à sortir. "Aller Blondie !"

En bas des marches, il l'aidait à pénétrer dans la voiture, et laissait le chauffeur les mener à destination. Les paparazzis étaient déjà là, alors que lui cherchait son invitation dans sa poche. La voiture se garait, tandis ce qu'Every en sortait, saluant la foule dans un sourire des plus forcé. Il contournait la bagnole, ouvrait la portière et tendait la main à April pour l'aider à en sortir.  Il se penchait vers elle, posant la main dans le bas de son dos pour avancer dans cette foule de photographes. "Je t'avais prévenu, de vrais vautours." Oui, il avait prévenu Sawyer, parce qu'il savait au fond qu'elle détesterait cette ambiance, ces gens tout autour d'eux, ces flashs qui les aveuglent. Mais lui... Lui s'en délecte, sourit, et en oublie presque la jeune femme, s'avançant, augmentant peu à peu la distance entre eux sans s'en rendre compte, alors qu'il prend la pose, réponds à quelques questions et signe quelques autographes l'espace de quelques minutes.

Puis la question sort. "Wyatt !! Qui est la jeune femme qui vous accompagne ?" Et soudain il percute... Il l'a légèrement abandonnée en arrière, alors qu'il repose doucement son regard sur elle. Elle va me tuer. Il ne répond pas à la question, la rejoint rapidement, souriant doucement. Il se racle la gorge, repose sa main dans le bas de son dos et rejoins la file d'attente à l'entrée à ses côtés, lui murmurant. "Si tu dois me frapper, attend d'être à l'intérieur..." Il pose son regard sur elle, l'air désolé, et embrasse de nouveau sa joue. "Excuse moi." Il a laissé son côté Diva l'emporter. Il a laissé sa célébrité prendre le pas entre eux, encore. Finalement devant le videur, le sourire en coin, il annonce fièrement. "Wyatt Every. J'ai reçu une invitation pour ce soir." Un instant il laisse un léger silence planer avant de percuter. "ET April Sawyer." Non promis, il ne l'oublie pas. Mais il s'attend déjà à recevoir la gifle de sa vie à l'intérieur pour ce début de soirée catastrophique.

@April Sawyer

Tu as dis oui, sans même savoir s'il le fallait vraiment. Il n'était qu'un type du passé et maintenant, le voilà à envahir ta vie. Tu le vois fréquemment au point de oser accepter de passer la Saint-Valentin avec lui. Heureusement, c'est l'ouverture d'un club, rien de trop niais. Habituellement, tu passes la soirée seule, que ce soit devant ta webcam ou avec des inconnus dans un bar, à charmer une âme esseulée. Loin de là ces quelques Saint-Valentin que tu auras passée en couple. Tu n'as pas fais ça depuis si longtemps que ça te fait étrange. Car tu le sais, au fond, que c'est un rencart. Même s'il n'y a pas de mots sur ce qui se passe entre vous deux, même si tout est relativement incertain... c'est un rencart. Et cette fois, après avoir foiré deux coups sur deux, tu comptes bien mettre les efforts appropriés. Tu as refusé Benny's la première fois, tu t'es présentée dans une tenue inacceptable la seconde, maintenant: Tu n'avais aucune excuse. Rouge sur les lèvres, eyeliners au bord des cils, c'est une petite robe noire et ajustée qui met tes courbes en valeur, tandis que tu enfiles des talons bien que tu sais que tu risques de le regretter à la fin de la soirée. Ton veston contre le canapé, attendant que tu quittes, tu replaces une dernière fois tes cheveux. Tes iris se posent sur la montre dorée à ton poignet: il est en retard. Comme un timing parfait, ça cogne à la porte et le voilà qui dévale dans ton appartement tandis que tu retournais à la pièce principale, fermant les lumières sur ton passage. Tu allais le gronder de ne pas t'avoir laisser ouvrir la porte, mais sa réaction te fait perdre toute motivation. Tu pinces les lèvres dans un sourire. « Je t'avais dis que je ne serais pas en pyjama. » Tu le taquines, le sourire un peu plus franc alors qu'il pose un baiser à ta joue et te complimente. Un petit rire t'échappe. « Je sais, et toi aussi ! » Tu prends la veste lorsqu'il te répète le retard, lorsqu'il insiste, quittant aussitôt le lieu après avoir enfilé le veston et barré la porte. « C'était à toi d'être là plus tôt, Every. » Une dernière moquerie avant que vous n'embarquiez dans la voiture afin de vous vous diriger au Macumba.

Les rues se transforment afin de vous amener jusqu'à Manhattan et tu ressens la nervosité qui grimpe. Il t'a prévenu, te l'a dit: Il y allait avoir des paparazzis. Et tu connais son comportement: Il ne se fait jamais voir avec la même fille une deuxième fois, pourtant, te voilà après l'épisode du restaurant. Tu ne sais pas ce qui va se passer, comment ils vont réagir. Tu ne sais rien, April, et au fond ça te rend nerveuse. « J'vois ça. » Que tu murmures tout bas une fois hors de la voiture, une fois que l'acteur t'aura aidé à sortir dans toute sa galanterie et que toi, tu te seras laissée guider par la main au bas de ton dos, le coeur paniqué. Sauf qu'éventuellement, la main qui te porte équilibre glisse et disparaît tandis que l'acteur s'éloigne, toujours un peu plus. Envahis à la seconde pour des questions, des autographes. Pas un regard vers toi, rien du tout. Soudainement, tu n'existes plus. Tu tentes de rester à l'écart, tente de te faire compréhensive en présumant qu'il n'a pas trop le choix. Qu'il sait que tu es là, mais ne te mêle simplement pas à tout ça. Tu restes un peu en retrait, fouillant de ton regard à gauche et droite. Tes doigts serrent doucement le petit sac à main pour finalement entendre la question.

Et Wyatt s'arrête, ramène un regard vers toi. Un regard coupable. Il t'avait oublié. Les doigts s'accrochent plus férocement au sac à main cette fois, alors qu'il revient vers toi et que vous disparaissez vers la file d'attente. Le regard se veut plus dur, plus froid. Vous n'avez pas même mis les pieds à l'intérieur que tu es déjà déçue. Ça ne fait pas même une heure que ce visage d'acteur "bad boy" reprend le dessus. Tu ne le regardes même pas, même quand il pose un baiser à ta joue. « Compte-toi chanceux que je ne le fasse pas devant tout le monde, toi qui aime tant te retrouver à la une pour tes conneries... » C'est murmuré tel un secret, tentant de calmer tes émotions, de reprendre sur toi. Mais c'est difficile quand tu le vois comme ça, si fier de s'annoncer au videur comme quand tu l'auras arrêté. Sauf qu'il ne t'annonce pas, tu présumes que c'est parce que tu dois le faire toi-même. Tu vas pour ouvrir les lèvres, mais au final il ajoute, comme dans un rappel soudain de ton existence. Putain, deux fois. Un soupire soufflé par le nez t'échappe, tout bas toujours, histoire de conserver ces apparences que tu sais qui sont de mise, laissant un sourire poli au videur plutôt. Forcé, mais poli. Tu ne l'as pas giflé en public, l'acteur, c'est déjà un bon début.

@Wyatt Every

C’était étrange. Bizarre. Assit là, au volant de sa voiture, garée devant ce bar qu’il n’a pourtant, jamais vraiment porté dans son estime. Un bras appuyé sur le rebord de la fenêtre conducteur, l’autre contre son volant, relevé, un doigt frottant nerveusement son menton, mal rasé et grisonnant. Tino est perdu dans ses pensées, alors que ses yeux ne quittent plus la porte d’entrée, de l’établissement réservé à une certaine clientèle. Ce n’est pourtant pas d’être là, qui est si déstabilisant. C’est celle qu’il attend, qui rend tout cela si étonnant. Alex Davies. Il a toujours été persuadée qu’elle était mêlée à un trafique, un truc pas net. Il l’a filé, souvent, trop souvent. Interrogé aussi, provoquant chez elle, quelques agacements qu’elle n’a jamais renié. Ils se sont détestés, sans le cacher. Et pourtant, les voilà à flirté, à travers quelques messages téléphoniques, et après un café. Un simple rendez-vous pendant lequel elle a été avec lui, des plus franche, et directe. Elle semble avoir besoin de lui. Enfin, dans ses dires, elle souhaite le fréquenter, tenter quelque chose avec lui. Mais dans les faits, Tino reste persuadé qu’elle se rapproche de lui pour se protéger de quelque chose, ou quelqu’un. Et il finira bien par découvrir quoi. En attendant, il est entré dans son jeu. Sans trop savoir comment, ou plutôt, pourquoi. Ça lui semblait être un bon moyen de découvrir son secret, mais après tous ces messages échangés, il a bien vite compris qu’il aimait ce petit jeu, ce flirt. Qu’il en avait besoin. Besoin d’attention, d’affection. Depuis Nina, il est perdu. Il y a bien eu Joan, avec qui il avait pensé franchir un cap, vivre un truc, mais à chaque fois qu’ils essaient, il y a toujours quelque chose qui les en empêche. Il a fini par croire que le destin était contre eux, un peu comme s’il lui envoyait des signes. Bien ou mal interprété, il l’ignore. En tout cas, depuis leur dernier tête à tête au gala, c’est le silence radio. Alex, elle a débarqué comme une fleur, en pleine tempête. Il pensait qu’au final, la brune lui permettrait de tourner la page Nina. Pourtant, quand il s’est décidé à l’invité à cette soirée, ce fameux soir de St Valentin au Macumba, il n’a pas non plus résisté à son envie d’écrire à Nina. Il culpabilisait, en réalité. C’était bête, parce qu’il faut passer à autre chose. Mais c’est si difficile. Quelque chose semble lui poignarder le cœur, et cette situation le fatigue.  

La porte du bar s’ouvre sur Alex, dont la silhouette apparaît enfin. Elle s’approche de la voiture, emmitouflée dans un manteau. Son cœur se serre légèrement, pris entre une étrange sensation d’excitation, de nervosité, mais aussi de culpabilité. Il pense toujours à Nina, et ça l’agace. La seule chose qu’il espère vraiment ce soir, c’est qu’Alex lui sortira la blonde de la tête, définitivement. Sa main près de son menton s’abat sur la portière passagère, vers lequel il est penché. Il ouvre la porte à Alex, l’invitant sans mot à entrer. Il attend qu’elle soit à l’intérieur, et que la portière soit refermée, pour poser ses yeux sur elle, d’un petit sourire en coin des lèvres. Alex a toujours eu ce regard, envoûtant et mystérieux, mais ce soir, elle lui semble encore plus jolie. Peut-être qu’elle a pris encore plus soin d’elle, il ne saurait dire. Peut-être n’est-ce que lui, qui se laisse tomber dans ce petit jeu de séduction, qu’il y a entre eux.  

« Salut. »

Murmure-t-il, laissant ses yeux vagabonder sur le joli minois d’Alex. La dernière fois qu’ils se sont quittés, c'était sur un baiser. Un chaste baiser, mais bien présent pour être resté dans sa mémoire. Alors un court instant, il se pince la lèvre, alors que son regard retombe sur les lèvres d’Alex. Est-ce qu’il peut ? Est-ce qu’elle en attend autant ? Il commence à la connaître, il sait qu’elle est directe, et que dans le fond, s’il ne prend pas un peu les devants, elle le taquinera là-dessus. Et puis... Tout le monde le lui dit : Il réfléchit trop. Beaucoup trop. Alors après une petite et discrète inspiration, la respiration légèrement tremblante, il se penche doucement vers Alex. Il est hésitant, ses lèvres frôlent les siennes, son nez caresse sa joue, tandis que ses paupières se ferment. Puis il ose. Ou peut-être succombe-t-il simplement. Ses lèvres s’écrasent contre celle d’Alex, il l’embrasse, avec douceur, et tendresse. Chastement, comme la première fois. Timidement. C’est doux, ça semble presque être maladroit, mais dans le fond, ça réchauffe. C’est bon. Ça chasse la solitude, cette saleté de solitude qui s’est accrochée à lui depuis que Nina est partie.  

« J'ai un peu trop... Pensé à ça toute la soirée. »

Murmurait-il encore, pinçant de nouveau sa lèvre, envieux de recommencer, et pourtant, il s’imposait de ralentir. Alors il se redresse, rallume le moteur de sa voiture, et les voilà parti pour le Macumba. Ce n’est pas très loin, le voyage est court, presque trop, ils n’ont pas vraiment le temps de discuter sérieusement. Le parking du Macumba est déjà bien remplit, mais il trouve une place assez facilement. Il y coupe le moteur, puis sort de sa voiture, claquant la portière pour la refermer derrière lui. Il referme correctement son manteau, puis adossé à l’automobile, il lève les yeux vers l’établissement qui se dresse devant eux. Le Macumba, ça semble quelque peu rétro. Voir même un peu décalé, mais à en voir la file d’attente devant l’entrée, ça reste upée. Certaines personnes sont en train de se faire rembarrer, par un videur peu commode. Ce qui étire un sourire amusé à Tino, alors qu’il rabat toute son attention sur sa jolie partenaire, qui le rejoint.  

« Tu crois que si je lui sors ma plaque, il nous fait entrer sans poser de question ? »

Qui a dit que les flics ne pouvaient pas abuser d’un peu de pouvoir ? Ses yeux, arrêtés sur Alex, la dévorent en vagabondant le long de sa fine silhouette. Malgré le froid glacial de ce mois de Février, il n’en frissonne même pas, réchauffé par cette situation, pourtant quelque peu déstabilisante.

Ça fait combien d'années, Alex, que tu n'as pas été invitée à une Saint-Valentin? Trop longtemps. Beaucoup trop longtemps. Tu flirtes, souvent, te ramassant parfois en train de servir derrière le bar ou en train de boire à l'un d'eux dans l'espoir de passer la nuit avec quelqu'un. Mais une réelle invitation? Des années. Depuis le décès de ta femme, ce n'est pas arrivé de nouveau. Alors lorsque Tino ose t'inviter, ton coeur manque un battement. C'est peut-être idiot, il ne faut probablement pas d'ailleurs. Ce n'est que de la manipulation pour le rendre accro à toi, rien de plus. Vous vous êtes vu pour un café et depuis, tu le travailles au travers d'sms. Sauf que tu ne t'attendais pas à ce que l'effet se fasse aussi rapidement, au point qu'il t'invite pour la Saint-Valentin. Tu ne t'attendais pas à ce que l'invitation te touche, t'affecte, non plus. Tu avais un sourire aux lèvres en lisant ce sms, mais tu ne saurais pas dire si c'était de joie face à cette manipulation qui prenait forme ou le simple fait d'avoir quelqu'un qui te porte intérêt le soir de la Saint-Valentin. Le soir des amoureux. Pour autre chose, possiblement, qu'un simple coup d'un soir car tu sais que tu chercheras à le revoir ensuite pour continuer ce plan... et qui sait ce que ça donnera.

Tu portes attention à ton physique, un peu plus que d'habitude. Parce que cette fois, ce n'est pas simplement toi qui invite Tino à un café sans qu'il sache tes intentions. Parce que cette fois, vous savez tout deux ce que ça veut dire. Alors, manipulation ou non, tu veux plaire. C'est un haut léger, au décolleté vertigineux afin de mettre atouts et tatouages en valeur. Un peu de paillette, un peu de dentelle, tissus diaphanes, ainsi qu'un pantalon noir ajusté à la jambe pourtant évasé, laissant découvrir de jolis escarpins. Peut-être que tu n'as pas le droit, peut-être que c'est risqué, mais tu es au début de ta grossesse que tu te dis. Ça ne peut pas être si grave, n'est-ce pas? Tu crois, tu ne sais pas. Tout ce que tu sais, c'est que lorsque tu l'attends dans le bar, manteau long enfilé, tu ressens une nervosité au creux du ventre. Tu charmes sans arrêt, Alex, mais sais-tu encore faire une soirée de Saint-Valentin? Heureusement, c'est l'ouverture d'un club, rien de trop... cliché. Ça devrait bien aller. Tu donnes quelques dernières instructions à tes employés afin de bien gérer la soirée, lâchant quelques sms en vitesse pour tes dirigeants de trafic histoire de leur laisser savoir que tu n'es pas disponible de la nuit à moins d'extrême urgence. Il ne manquerait plus que de tout faire foirer parce qu'il y a un problème à gérer tandis que tu es aux côtés de celui qui pourrait te faire enfermer. Une petite inspiration discrète et tu quittes le bar, entrant dans la voiture alors que Tino t'ouvre la porte de l'intérieur.

« Hey. » Que tu réponds doucement à son "salut", refermant la portière et cette fois... Tu le ressens. L'hésitation, le regard qui passe de ton regard, à tes traits, puis tes lèvres. Mais tu ne fais pas le geste, cette fois-ci. Tu le laisses prendre les devants, prendre le risque. Tu le laisses succomber à ce désir qui te ronge tout autant à l'immédiat. Mais au final, il s'approche, se fait doux, laisse tes lèvres légèrement s'entrouvrir d'anticipation alors que son nez frôle ta joue. Puis, vient la libération, vient ces lèvres qui touchent les tiennes afin de t'embrasse et tu y réponds avec douceur. C'est loin de ces élans de baisers fougueux dont tu as l'habitude et tu en frémis presque, tes doigts remontant contre sa joue un peu rude par la repousse de poils. Tu oses, à ton tour, pousser un peu plus loin en terminant le geste en happant finement ses lèvres entre tes dents. Geste délicat, léger et court, mais amenant votre baiser à un stade un peu plus haut que le précédent. Puis, tes lèvres s'étirent tendrement alors qu'un fin rire t'échappe. « Tu n'es pas le seul, si tu savais. » C'est bas, murmuré, le laissant fuir vers son dossier afin de partir vers le Macumba.

Les escarpins touchent le sol puis tu rejoins ton cavalier de la soirée, relevant les yeux sur la devanture afin de découvrir ce lieu si grandement annoncé partout. Ça semble intéressant, intriguant, en vue de son côté décalé des autres bâtiments. L'étrange, le différent, attire toujours le public. Au moins la première nuit, le temps d'essayer, du moins. Un rire quitte ta gorge à la question de l'homme. Sortir sa plaque? « Je crois plutôt qu'il voit davantage la couleur de l'argent plutôt que du métal, mais... Tu peux toujours essayer, qui sait. » C'est amusé, appréciant de voir ce petit côté de lui, celui qui brise un peu les règles. Ça le rend moins droit que ce que tu as l'habitude de voir à son sujet. Glissant un bras autour du sien afin de te rapprocher un peu, tu approches tes lèvres de son oreille pour murmurer, jouant sur le risque. « Si ça ne fonctionne pas, de toute façon, je peux toujours trouver un moyen de nous faire entrer par l'arrière. » Voix basse, chuchotée, la chaleur de ton souffle heurtant sa peau rafraîchie par l'extérieur alors que tu viens poser un baiser à sa joue, un regard joueur, luisant de défi, revenant vers lui. Il est peut-être de la DEA, Tino, mais s'il parvenait à flirter avec toi, c'est sans doute aussi parce qu'il appréciait de flirter avec le danger, même inconsciemment. Puis, dans le pire des cas, il allait te gronder et tu lui ferais les yeux doux en t'excusant. Tu ne voudrais pas gâcher tes plans dès la première soirée officielle à deux. Tu ne voulais pas gâcher ta Saint-Valentin accompagnée après l'avoir passée seule depuis des années. Au final, tes pieds s'avancent afin d'atteindre ce fameux videur, arrivant face à celui-ci: c'est votre tour d'affronter Bob, ce type qui fait quatre fois ta largeur. Tu as beau avoir de la force, clairement, tu ne saurais pas mettre ce type par terre. Ni même le cogner, peut-être. Alors plutôt que de jouer la maligne, tu lui offres au moins un joli sourire plein de politesse.

"Dites... Est-ce qu'il y'aurait un moyen de vérifier une dernière fois le nom de mon ami ? Je suis certaine qu'il y 'est."

Bob n'aimait pas trop ressortir sa liste, déjà parce qu'il n'arrivait toujours pas à la lire et ensuite, parce qu'il n'aimait pas avouer qu'il s'était trompé. Mais la demoiselle était bien jolie et sympathique, il décida donc de regarder si cet Angelo était bien écrit et c'était le cas. > résultat du dé <

"C'est bon, allez-y"

Il s'écarta pour les laisser entrer dans la boite de nuit. Il vit alors une célébrité approcher, il n'aimait pas ce genre de personne, ils pensaient que le monde tournait autour d'eux. Mais Bob était quelqu'un de professionnel, il se contenta donc de garder son visage habituel, c'est-à-dire, sans aucune expression de sympathie.

"Wyatt Every. J'ai reçu une invitation pour ce soir." [...] "ET April Sawyer."

Ne voulant pas refaire la même erreur que plus tôt, Bob étudia bien la liste, il trouva le nom de Every > résultat du dé < et également celui de Sawyer > résultat du dé <, il s'écarta donc et dit :

"Vouz'êtes sur la liste, vous pouvez entrer, bonn' soirée."

Il se remet en place et les suivants arrivent devant lui, il les étudie et apprécie le sourire de la dame. Ils n'ont pas l'air du genre à créer des problèmes, donc il décide de les faire entrer également, il montre le chemin au monsieur > résultat du dé < et à  la dame > résultat du dé <.

"Bonn' soirée."





HS - les non-célébrités peuvent tenter de passer aussi, Bob vérifie tout le monde. Et rien ne vous empêches de retenter votre chance pour entrer -

Dany s’était reculée pour rejoindre la longue file tandis que Luca en profita pour lever les yeux au ciel. Non mais franchement, quelle idée d’avoir invité la fille la moins sociable à une fête… dit-il. Il lui lança aussi une pique, recevant un doigt d’honneur et une insulte comme réponses. Puis, le brun écarquilla les yeux lorsqu’il apprit que c’était son ami qui avait choisi sa tenue.

– Je ne critique pas la tenue ! rétorqua-t-il frénétiquement. C’est juste que c’est… révélateur et propice au froid, c’est tout.

Elle avait vraiment le don de détourner les choses. Ils virent enfin la lumière au bout du tunnel lorsqu’ils arrivèrent face à un colosse qu’était le videur. Luca l’analysa, choqué. Il devait assurément mesurer deux mètres, voire plus. Un seul coup de poing et n’importe qui dormirait pendant au moins trois jours. Angelo s’était avancé pour dire son nom, tandis que Luca faisait de son mieux pour nier l’existence de la jeune femme à ses côtés. Ne pas penser à ça… ne pas penser à ça… merde ! Il grommela une insulte en italien. Ce dernier ne suivit pas ce qui se passait, trop concentré dans ses pensées, avant qu’il ne soit happé vers l’avant par Dany. Il la regarda avec de gros yeux.

– Qu’est-ce que tu-

Ils s’avancèrent vers l’entrée, avant de revenir, sous le regard perturbé du brun. Il l’observa faire une moue face au videur et lui demanda de revérifier le nom. Quoi… oh- ils étaient refusés, c’est ça ? Non. C’était Angelo qui l’était. Luca ne sut réprimer un petit rire. De tous les trois, c’était la célébrité qui était recalée ? Ils purent enfin entrer. La musique perça immédiatement les tympans de Luca qui ronchonna un peu, cependant il était impossible de l’entendre avec ce boucan. Trop de monde, aussi. Des jeunes dansant de manière suggestive, l’alcool coulant à flot. Son regard se porta sur le bar et il se retourna vers ses amis.

– On se fait une tournée ? Histoire que j’oublie pourquoi je suis là.

Est-ce que vous savez ce qu’il se passe lorsque deux personnes à fort caractères sont obligées de se côtoyer, obligation provoquée par une troisième personne, sans que la troisième personne n’ait pris la peine de les prévenir ? Car toi tu le sais, tu en as même la réponse devant les yeux alors que Luca et Dany découvrent en même temps que l’autre est là. Tu t’excuses pourtant auprès de la belle brune, lui rappelant que cela te paraissait logique que Luca soit avec toi. Le contraire aurait même été étonnant vu que tu tentes souvent de le convaincre de t’accompagner lorsque tu sors t’amuser. Mais sa réponse te fait comprendre qu’elle ne suit pas la même logique que toi alors que tu grimaces déjà. Mais, contrairement à ce que tu aurais pu croire, les hostilités ne sont pas lancées par Dany mais par Luca sous ton regard désespéré ainsi que ta moue légèrement vexée lorsqu’il critique sa tenue, te critiquant indirectement par la même occasion. Et tu soupires, les laissant se chamailler avant que Dany ne vienne te défendre. Un sourire et un baiser sur sa joue plus tard, tu lances un regard déçu à Luca avant de te concentrer de nouveau sur elle. « Tu la rends encore plus parfaite, chérie. »

Et vous avancez jusqu’au videur que tu salues poliment avant d’annoncer ton nom, espérant qu’aucun de vous ne serez recalé par l’homme. Tu espérais surtout que ce ne soit pas Dany, elle te le ferait payer pendant un bon moment en t’empêchant de venir squatter dans son bar. Sauf que, pour la seconde fois de la soirée, tu es surpris par la tournure des événements. Si tes amis peuvent rentrer, tu es celui qui est recalé. Tu écarquilles les yeux, restant silencieux pendant quelques secondes alors que tu entends la brune qui rigole. Tu as du mal à y croire, depuis toutes ces années où tu viens te montrer à ce genre de soirée, c’est la première fois que tu te fais rejeter car ton nom ne se trouverait pas sur la liste. Mais le pire c’est que Dany s’éloigne déjà, traînant Lu derrière elle, sous ton regard vexé. « Mais vous… » Coupé par ton amie, revenue en déclarant qu’elle plaisantait et qui tente de convaincre le videur de regarder une seconde fois. Tu pensais qu’il ne le ferait pas mais il faut croire qu’elle avait réussi à le convaincre puisqu’il déclara que tu pouvais aussi rentrer. Soupirant de soulagement, tu le remercias avant de t’avancer vers Luca en le fusillant du regard. Tu te penches vers lui pour qu’il soit le seul à entendre, utilisant cette punition que tu aimes tant mettre en place lorsqu’il t’agace trop. « Fais attention Lulu, il se pourrait que tu sois seul dans ton lit cette nuit… » Et tu te redresses en souriant, entrant dans le bâtiment sans rien dire. La musique vient tout de suite remplacer les bruits provenant de l’extérieur, te faisant légèrement grimacer alors que tu observes la foule. Des jeunes, parfois beaucoup plus jeunes que vous, se collent les uns contre les autres sous ton air dégoûté. Tu n’es pourtant pas le dernier pour ce genre de choses mais il est beaucoup trop tôt pour ce genre de comportement. Tu lèves les yeux au ciel face à la question de Luca avant de reposer ton regard sur lui, fronçant les sourcils. « Tu veux vraiment oublier le fait que tu ne peux pas me résister dès que je fais les yeux doux, Castelli ? » Un sourire vient ponctuer ta question alors que tu t’avances déjà vers le bar, faisant signe à un serveur de vous servir alors que tu tends quelques billets.

Elle se moque gentillement, taquine Castelli en retournant la situation à son avantage, alors qu'Angelo fusille le garçon du regard avant de déposer un baiser sur sa joue. Fièrement, elle décroche miraculeusement un sourire, narguant au passage d'un coup d’œil l'italien avant de s'avancer vers la foule. Une légère attente qui lui donne tout le loisir de tenter de réprimer certains souvenirs et de fuir du regard l'un de ses amis le plus possible. Mais ils arrivent bien vite à la hauteur du videur qui refoule Angelo à l'entrée. Elle ne peut pas s'en empêcher, c'est plus fort qu'elle, elle ressent le besoin de se moquer, de faire marcher Simons ne serait-ce qu'un peu, alors qu'elle lui fait croire qu'elle à l'intention de rentrer. Luca ne comprend pas, se laisser attiré vers l'entrée tandis ce qu'elle fait machine arrière pour faire les yeux doux au videur. Ce n'est pas son fort, mais pourtant ça fonctionne. Un sourire angélique, une belle gueule, et un ton aussi doux que possible et le tour était joué ! Bob revérifiait, laissant entré son ami qu'elle tirait par la main pour pénétrer entre les murs.

"Dis pas merci surtout." Elle lève les yeux au ciel, mais son ton n'a rien d’agressif alors que la musique lui brise les tympans à peine arrivée. Elle se repose la question faditique; Mais qu'est-ce qu'elle fou ici ? Il fait chaud, les gens sont déjà bourrés, se trémoussent ridiculement sur la piste de danse, et ... Est-ce qu'on vient de lui mettre une main aux fesses ?! Surprise, elle se retourne, mais il y'a bien trop de tête pour qu'elle en gifle une seule. Alors elle jure, marmonnant sans que l'on puisse l'entendre tandis ce que Castelli brise le silence en proposant de boire. Machinalement, elle pose son regard sur Luca, qu'elle détourne immédiatement, fermant les yeux et secouant la tête, avant de répondre. "Ouaip, bonne idée. Et une deuxième, que j'oublie ton existence." Et autre chose, aussi. Angelo s'avance déjà au bar tandis ce que Dany le suit de près, servie rapidement par le barman. Elle prend le verre entre les mains, qu'elle descend d'une traite, puis pose son regard sur ses amis. "Quoi ?" Dany hausse les épaules, sort un billet de sa poche et se commande un whisky. Elle n'a pas l'habitude de boire, elle ne tient pas l'alcool, mais elle en a besoin. Ca l'aidera peut être à supporter cette soirée et la présence de Luca. Le deuxième, elle garde en main trinquant malgré tout avec les deux hommes. "A Angelo, qui -je ne sais comment-  à réussit à nous convaincre de poser nos culs dans cette boite. Félicitation."


@Angelo T. Simons @Luca Castelli

Ce n’était pas ce qu’il voulait dire… Le regard déçu d’Angelo fit ouvrir la bouche de Luca, qui s’apprêtait à dire quelque chose, avant qu’il ne la referme. Il le regarda déposer un bisou sur la joue de Dany, qui fit un de ses rares sourires – généralement pour le narguer comme maintenant. Comme réponse, l’italien marmonna des injures dans sa langue natale. Il y eut quelques petits soucis à l’entrée : Angelo se fit recaler, mais grâce aux compétences de la jeune femme ils purent s’engouffrer dans le Macumba. Son ami, évidemment, le prit mal et le fusilla du regard. Le brun écarquilla les yeux, il n’était pas le seul à s’être moqué ! Pourquoi était-il celui qui devait se faire engueuler ? Lorsque Luca entendit sa possible « punition », il fit une mine offusquée.

– Angelo, t’as pas le droit, se vexa-t-il.

La musique à l’intérieur surplomba rapidement le trio, qui se retrouvait à observer les jeunes se déhanchant avec une moue. Ils étaient clairement trop vieux pour tout ça. Luca proposa d’aller au bar pour une tournée, avant que ses deux amis lui lancent des répliques. Il les regarda à tour de rôle et leva les yeux au ciel.

– Vous êtes pas possibles, tous les deux.

Une fois arrivés, ce fut Angelo qui paya et les verres arrivèrent bien vite. Heureusement, Luca ne vit pas le prix des boissons et attrapa rapidement la sienne, buvant en même temps que Dany. Ils n’avaient pas attendu pour trinquer, mais ils le firent pour la deuxième tournée. L’Italien ne put s’empêcher de rire un peu face au petit discours de la brune.

– Un réel exploit, vraiment, dit-il avant de boire son verre d’une traite aussi.

Il grimaça un peu face au goût et ce fut Luca qui commanda d’autres verres, cette fois en demandant toute une panoplie de liqueurs. Il tendit tout un tas de billets et d’autres verres vinrent à leur comptoir. Soudain, Luca eut un sourire narquois vers ses deux amis.

– Vous voulez jouer à « Je n’ai jamais » ?
– Je peux participer ? demanda une voix, qui était en fait une jeune femme déjà bien alcoolisée.

Cette dernière s’était approchée d’eux et avait posé sa main sur le bras de Luca, qui n’avait même pas remarqué ça.

Accrochée au bar comme une bouée de sauvetage, elle avait conscience que le barman allait être son meilleur ami ce soir. Puisque le sien, le vrai, l'avait roulé dans la farine en la convainquant de venir ici sans annoncer avec qui il serait. Elle ne serait pas venue, pas du tout. Encore moins dans cette tenue si elle avait su qu'ils matcheraient. Son verre arrivait bien vite alors qu'elle le buvait à vitesse grand V, posant son regard sur les garçons. Luca avait fait de même, buvant lui aussi son verre d'une traite avant de trinquer avec ses compères.  Aller Dany, tu peux survivre.

Elle buvait son whisky tout aussi vite, enchaînant comme Castelli alors que ce dernier commandait des liqueurs. Il payait pour tout le monde alors que Morgan levait les mains en l'air. "Ok j'ai compris, j'arrête d'être égoïste, la prochaine est pour moi !" C'était la seule à s'être payée un verre à elle toute seule, la seule à ne pas payer sa tournée, et elle n'aimait pas ça. Les verres face à eux, l'Italien proposait de jouer à un petit jeu. "Toi, tu veux nous soûler." Elle arquait un sourcil, posant son regard sur le garçon, un regard lourd de sens. Puis elle haussait les épaules, liqueur en main. "Mais allons y, pourquoi p-" Dany n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une jeune femme, la main posée sur le bras de Luca, s'introduisait dans le petit groupe. Dany fronçait les sourcils, se penchant un peu plus pour observer la jeune fille. "Pourquoi ? Tu manque de potes ? Ou bien tes parents veulent qu'on te babysit ?" Elle n'était pas tendre, mais elle n'aimait pas les gens. Ca, elle ne l'avait jamais caché. Et puis elle n'aimait surtout pas le fait qu'une totale inconnue complètement bourrée s'incruste parmi eux. Puis elle levait les yeux au ciel en soupirant. "Ca va ! Je suis sociable.... T'as qu'à rester. Je m'en tape." Elle buvait le shot qu'elle tenait entre les mains avant d'en reprendre un autre et de lever la main. "Je commence !" Réfléchissant un instant. "Je n'ai jamais..." Puis un léger sourire, mesquin, se forme sur le coin de ses lèvres alors qu'elle trouve enfin le moyen de les faire boires  sans elle. "Ou plutôt je ne suis jamais; Resté en contact avec mon meilleur ami du lycée." Elle cligne des yeux, comme une biche, avant de reprendre une moue sérieuse, puis de pointer les garçons du doigts. "Aller aller, on picole." Puis elle pose son regard sur Angelo. "Aller Tesoro ! A ton tour !"
@Angelo T. Simons @Luca Castelli

Coincé quelques minutes devant la glace, Daryl tente de vain d'arranger sa tignasse avant de soupirer. Il fixe sa tenue (click, aller, vas y) une dernière fois, se demandant si ce qu'il fait est vraiment une bonne idée. Est-ce qu'il a sincèrement envie d'y aller à cette soirée ? L'envie n'est pas réellement là, mais il a besoin de se changer les idées, de penser à autre chose que William, encore une fois. Larguer pour la dernière fois, cette rupture était pire que les autres. Parce qu'il y avait cru, cette fois. Il pensait sincèrement que tout était redevenu normal entre eux, que William l'avait pardonné, qu'il reprenaient les choses là où ils les avaient laissées. Mais non. Wallace l'avait simplement quitté, lui laissant une lettre dans son appartement, que Crane avait découverte en se levant au petit matin. Depuis plus rien. Plus de nouvelles, plus un mot. William était juste parti, comme ça, loin de lui, en Europe. Laissant Crane seul sur le continent à se demander ce qu'il avait bien pu foirer la veille pour se faire quitter pour la troisième fois en si peu de temps.

Il avait besoin d'oublier, de se changer les idées. Il avait besoin de bonne compagnie, aussi, et qui de mieux pour ça que McKenzie ? Il avait longtemps hésité à lui envoyer un message. On parlait de Saint Valentin après tout, et il n'y avait rien entre eux. Rien de plus qu'une partie de jambes en l'air en tout cas. Mais il s'était jeté à l'eau, et avait proposé à Edward de passer la soirée avec lui, précisant que ça n'avait rien à voir avec un rencard. Juste au cas où. L'acteur avait accepté, et le voilà à rejoindre sa moto pour conduire jusque cette nouvelle boite d e nuit. Une soirée d'ouverture qui faisait beaucoup parlée d'elle en ville, et avait attiré un bon nombre de gens. Daryl garait sa bécane, s'adossant à celle ci en envoyant un dernier texto à Edward pour signifier qu'il était bine arrivé. Il fixait cette foule, cette file d'attente et ce colosse à l'entrée. Il espérait, au fond, ne pas se confronter à lui et pouvoir entrer du premier coup. Est-ce que sa tenue passerait, au moins ? Il dévisageait les autres qui s'étaient tous mis sur leur 31... Ok, ça passera peut être pas.

Edward ne mettait pas longtemps à pointer le bout de son nez alors que Daryl se redressait doucement, marchant jusqu'à lui. Il hésitait, tout le long de la route, sur la manière de l’accueillir. C'était pas un rencard, mais il n'étaient pas seulement amis non plus. Daryl était perdu dans cette relation qu'ils entretenaient. Et il avait encore et toujours William en tête, après tout. Arrivé à sa hauteur, deux possibilités se présentaient à lui; L'embrasser, ou simplement le saluer. Les idées se battaient l'une contre l'autre. Pourquoi il se prenait autant la tête, après tout ?! Il souriait doucement au garçon, avant de furtivement, timidement presque, déposer ses lèvres sur les siennes. "Hey..." Un mélange des deux idées, au moins il n'avait pas eu à choisir. Et puis tant pis, dans le pire des cas le garçon le rembarrera, pas vrai ? Les mains fourrées dans les poches, il posait son regard sur la file d'attente avant de replonger ses iris dans le regard de l'acteur. "On y va ?"


@Edward McKenzie

Arrivant dans le froid de cette fraîche saison, Je me fait ou plus exactement Diva Vicera se fait remarquer à cause du bruit des talons qui claquent sur le bitume, de la tenue toujours autant époustouflante et en-dehors des codes et du maquillage haut en couleur.

-Good Nightmare everybody !

En disant ces quelques mots d'une voix assez criarde je me fait encore plus remarquer. En même temps, qui ne reconnaît pas la drag-queen qui fut reconnu comme une des meilleures dans son domaine. Pour l'occasion j'ai sorti une robe longue noir à paillettes que j'ai agrémenté de bandages sanguinolents prenant une formes de châle, mes pieds sont chaussés dans une paire de talons noir qui s'accordent avec la robe, ma perruque étant bicolore, la partie droite en blanche et la partie gauche en noir, quand à mon maquillage il est comme à son habitude d'un blanc si caractéristique même si pour l'occasion un fard à paupières vert et "octarine", comme je le dit souvent, accentue mes yeux d'un bleu glacial. En s'avançant vers le videur, la diva vu quelques paparazzi sourirent comme des hyènes enragés.
Quand au videur, cette armoire à glace, était entrain de vérifier les noms d'autres personnes. Mais je me fiche de cela, après tout j'ai déjà rencontré plus mastoc. Je m'arrête à quelques pas du videur.  

-Hello my little monster, je suis Diva Vicitra mais peut-être que sur votre liste il est marqué Matthew Chrimata, puis-je rentrer ?

Tu lèves les yeux vers le ciel à la réplique de ta meilleure amie, l’imitant sans même t’en rendre compte avant de déposer ton regard sur elle. « Merci miss Morgan, vous venez de m’éviter une honte suprême devant les journalistes. » Puis tu menaces Luca de ne pas dormir avec lui, rigolant devant sa réplique alors que tu hausses les épaules. Tu prenais peut-être cela à la plaisanterie mais tu en étais vraiment capable et il le savait autant que toi. Ce ne serait pas la première fois que tu lui ferais ce coup même si tu te retrouves puni par la même occasion. Tu suis distraitement leurs chamailleries pour la seconde fois en moins de dix minutes, t’avançant vers le bar pour commander une tournée d’un alcool quelconque. Tant pis pour le prix ou pour le taux d’alcool contenu dans le liquide, tu n’y fis pas vraiment attention puisque tu imitas tes accompagnants en le vidant d’une traite. Un sourire moqueur prend place sur tes lèvres alors que tu hausses les épaules avant de trinquer et de vider une fois de plus ton verre d’une traite. « C’était, contrairement à ce que vous pensez, très facile de vous convaincre tous les deux. Quelques années de pratiques et vous arriverez peut-être à mon niveau actuel. »

Vos verres vidés de tout alcool retrouvent rapidement leur place sur le comptoir alors que ton colocataire commande plusieurs verres sous ton regard étonné. Tu observes chaque verre, cherchant à savoir ce qu’il se trouve dedans alors qu’il prend la parole. Et tu souris, prenant aussitôt un verre alors qu’une jeune femme vient vous couper. Les sourcils froncés, tu examines la jeune femme avant que ton regard ne se pose sur sa main et que tu fasses une moue agacée. Ton sourire se retrouve caché derrière ton verre alors que tu écoutes ta meilleure amie répondre. Mais tu es légèrement étonné lorsqu’elle accepte la présence de la jeune femme, reprenant un visage plus chaleureux alors que tu lances un faux sourire vers la femme. « J’espère que t’es résistante alors… »

Et le jeu commence enfin alors que ton regard se détache de cette main, venant trouver le visage de Dany alors que tu hausses un sourcil. « C’est très bas ça, Morgan » Et tu vides le verre sans hésiter, balançant quelques insultes très gentilles en espagnol alors que tu réfléchis. Tu avais plusieurs idées en tête mais la plupart se retourneraient contre toi ou Luca alors tu fais une moue agacée pendant que tu reprends un verre. « Je n’ai jamais…. Couché avec quelqu’un cette semaine ? » Et tu observes les participants, gardant sagement ton verre en main alors que tu fais un grand sourire. Tu aimais apprendre des choses, satisfaire ta curiosité.

Tout le long du trajet, ce second baiser lui restait en tête. Doux, tendre, et si excitant pourtant. Des jeux, du flirt, il en a usé depuis Nina. Avec Joan, et peut-être même avec Elizabeth, un peu. Mais ça n’a jamais déboulé sur quoi que ce soit. Parce qu’il se bloque. Il se crispe. Nina, elle revient toujours. Son parfum, sa voix, son rire. Il culpabilise, tout le temps. Même avec Alex. Pourtant, pour une fois, il combattait ses sentiments, il ne se laissait pas aller. Pourquoi, il l’ignorait. Peut-être parce que la brune avait quelque chose de spécial. Ou peut-être parce que depuis son dernier échange avec Nina, il avait compris que si aucun des deux n’avançaient, ils stagneraient encore longtemps.

« Je crois plutôt qu'il voit davantage la couleur de l'argent plutôt que du métal, mais... Tu peux toujours essayer, qui sait. » Se pinçant la lèvre, amusé, il basculait son regard de nouveau vers le videur, alors que celui-ci refoulait un petit groupe de jeunes gens. C’est vrai, l’argent ouvre bien des portes. Mais lui, il n’a pas spécialement ce réflexe. Parce que l’argent n’est pas un jouet, il n’en gagne pas autant que les Wallace. Certes, quand il se rend dans le sud, pour des missions parfois officieuses, il empoche de belles sommes. Mais il est loin de se cataloguer dans la case "aisé”, alors il fait attention à ce qu’il dépense. Un peu trop, mais il est seul, que pourrait-il bien acheter, pour tout dépenser ? Il a bien songé à s’acheter une maison, mais l’idée même qu’elle soit si vide l’a vite rattrapé. Il n’a ni enfant, ni femme à chérir. Alors il place, c’est toujours mieux que de claquer bêtement des billets verts dans des conneries.

« Qui a dit que l’argent ne faisait pas le bonheur déjà ? »

Répondait-il d’un ton amusé, alors que ses yeux retombaient sur Alex, qui s’accrochait à son bras. Se collant à lui, elle rapprochait ses lèvres de son oreille. Instinctivement, il se penchait légèrement vers elle, fermant presque ses paupières au contact de son souffle chaud, sur sa peau, fraîche par ces températures glaciales. « Si ça ne fonctionne pas, de toute façon, je peux toujours trouver un moyen de nous faire entrer par l'arrière. » Avait-elle assez de connaissances pour ça ? Intrigué, il arquait un sourcil, alors que ses yeux se valaient plus interrogateurs. Mais elle n’ajoutait rien, déposant simplement un baiser sur sa joue avant de l’entraîner vers le videur. Une fois face à lui, Tino tentait un sourire, et ouvrait les lèvres pour annoncer son nom, ayant normalement une réservation. Pourtant, il n’eut même pas le temps de parler, que le grand molosse se décalait pour les faire passer. « Bonn' soirée. » L’espace d’un instant, les lèvres encore ouvertes, Tino fixait le grand bonhomme dans une incompréhension des plus totale. Il clignait des yeux deux ou trois fois, avant de revenir à lui, et enfin, faire un pas, puis un second pour entrer dans la boite de nuit.

« … Vous aussi. »

Marmonnait-il, passant devant le videur, en fronçant les sourcils alors que ses yeux restaient rivés sur lui, jusqu’à ce que la porte ne se referme derrière eux. Une fois à l’intérieur, la lumière était beaucoup plus tamisée. Et le publique est au rendez-vous. Il y a foule, autant sur la piste qu’au bar.

« On est d'accord que si tu n’avais pas été là, jamais je ne serais rentré aussi facilement ? »

Murmurait-il à l’oreille d’Alex, alors que le sourire lui revenait. La musique se faisait maintenant plus forte, et avant de se frayer un chemin parmi la foule, stagnante à l’entrée, il laissait sa main retomber le long de son corps. Doucement, elle se glissait vers celle d’Alex, ses doigts cherchant les siens timidement. Ils s’enroulaient autour d’eux, avec douceur, et toute l’hésitation d’un flirt naissant. Puis il l’entraînait avec lui, vers le bar.

« Qu’est-ce que tu veux boire ? »

Un peu d’alcool les débriderait certainement. Lui en tout cas. Il libérait la main d’Alex. Sortant quelques billets de sa poche, il s’arrêtait au comptoir, et s’y accoudait, tout en faisant signe au serveur qu’il voulait passer commande.

« Bien se comporter, ne pas trop boire, ne pas finir à moitié nu, ne pas faire de conneries… c’est bon t’as fini ou t’as encore d’autres ordres à me donner ? » Ton téléphone collé à ton oreille, tu finissais d’enfiler ta tenue alors que tu écoutais les ordres de ton agent. Si tu avais réussi à lui faire oublier le scandale de Noël, après avoir dû lui écrire une lettre d’excuse qu’il s’était amusé à afficher sur la porte de son bureau, tu ne pouvais pas échapper aux ordres qu’il te donnait. Tu savais que tu aurais dû raccrocher dès que tu avais eu finis de lui annoncer que tu te rendais à cette soirée d’ouverture que la boite de nuit avait décidé d’organiser. Mais tu n’avais pas été assez rapide, pour le plus grand bonheur de Tim qui en avait profité pour te demander ce qui t’avais décidé d’y aller. Tu avais marmonné un truc qui expliquait qu’un ami voulait juste faire la fête et que toi aussi. Parce que c’était la vérité de toute façon, la soirée avait comme simple but de faire la fête et de boire. Raccrochant enfin, après vingt minutes de discussion qui avait failli te donner mal à la tête, tu enfiles rapidement quelques bijoux. Rien de voyant, juste de quoi décorer ta tenue entièrement sombre. Tu vérifias rapidement tes mails, t’assurant que tu avais bien reçu une invitation, avant de prendre ta voiture pour te rendre jusqu’à la boite de nuit.

La première chose que tu vis en arrivant n’était autre que la longue file des gens qui faisaient la queue pour rentrer tandis que, de l’autre côté, des journalistes et photographes attendaient sagement que les célébrités fassent une apparition pour essayer de grappiller des infos croustillantes. Une grimace prit rapidement place sur ton visage alors que tu te rappelais ne pas avoir parlé de ce détail à Daryl. Il aura cette magnifique surprise en arrivant. Un message de ce dernier vient d’ailleurs te sortir de ta contemplation, te poussant à quitter ton véhicule pour le rejoindre. Tu voyais quelques visages connus, des célébrités avec qui tu avais travaillé dans le passé. Mais personne de ton entourage pour ton plus grand malheur et sûrement le plus grand bonheur de ton agent. Tu oublies rapidement tes pensées, souriant alors que le brun dépose ses lèvres sur les tiennes avant de te saluer. Et tu t’amuses à lui piquer un baiser avant de te redresser et d’observer sa tenue. « Pas mal la tenue, je préfère celle de la dernière fois mais ça te va bien. » Un sourire taquin sur les lèvres, tu hoches la tête avant de t’avancer tranquillement vers la porte principale. Les flashs commencent déjà à attaquer tes yeux alors qu’ils ne te sont même pas destinés. Ton regard se pose sur Daryl alors que tu poses une main dans le bas de son dos, te penchant pour pouvoir murmurer à son oreille. « Si les journalistes t’interpellent, contentes toi de sourire et de ne pas répondre. Ces vautours ne te lâcheront plus si tu commets l’erreur de répondre à une seule de leur question. » Un dernier sourire dirigé vers lui avant de t’avancer vers les photographes en gardant ta main dans le bas de son dos, souriant alors que les questions fusent déjà. Ta mâchoire se crispe à plusieurs reprises lorsque des questions sur ta relation la plus connue sont posés mais tu conserves ton sourire alors que tu aperçois enfin le videur. Tu relâches rapidement la pression, regardant Daryl avec une petite moue désolée. « J’aurais peut-être dû te prévenir qu’on serait sûrement pris en photo. Ça fait partie de l’une des plus grandes joies lorsqu’on est ne serait-ce qu’un peu connu. Les photographes et journalistes n’hésitant pas à s’incruster dans nos vies. Mais on y a survécu, c’est le principal non ? »

Tu rigoles doucement alors que c’est enfin à votre tour de parler au videur. Tu l’observes quelques secondes, te demandant si des gens avaient parfois envie de tester leurs limites en l’énervant. Ce que tu ne ferais sûrement pas malgré toute ta confiance en toi. Alors tu affiches un sourire et t’approches pour qu’il puisse bien t’entendre. « Edward McKenzie et Daryl Crane, s’il vous plait. »


@Daryl Crane

A peine que le trio s’était attablé au comptoir que les verres partaient et revenaient, la deuxième tournée leur permit de trinquer et la remarque d’Angelo fit doucement rire l’italien. Des années de pratique, ça c’était sûr. Maintenant, il était devenu un expert dans de nombreux domaines – dont l’un qui consistait à faire des bêtises en secret.

– T’es mignon à faire le malin, Angie, taquina Luca en souriant.

Le brun commanda une autre lignée d’alcool, sachant pertinemment qu’il allait surprendre son ami. Se bourrer cash ce n’était pas son genre. Surtout pas en présence d’une certaine personne… qui en fit la remarque. Luca fit une moue innocente.

– Je t’ai pas entendu, mentit-il avec un léger rictus.

Puis, il eut une bonne idée pour se décoincer et vite. Un jeu d’alcool. Ça faisait longtemps qu’il n’en avait pas fait un, alors il leur proposa pile au moment où une jeune femme vint les rejoindre. Dany, malgré les remarques piquantes au début, accepta qu’elle les rejoigne et Angelo fit de même, l’air moins heureux. La personne avait l’air trop déchirée pour répliquer quoi que ce soit. Le jeu put commencer et le début était déjà… sournois. Vicieux. C’était bien Dany, ça. Luca regarda Angelo, amusé, et but son shot. Il grimaça un peu.

– T’inquiète pas, je vais chercher aussi un truc fourbe, dit-il vers Dany.

Ce fut autour de son meilleur ami de proposer son choix et Luca se figea pendant quelques secondes. Sérieusement ? Sans jeter un seul regard vers Dany, il toussota et attrapa son verre silencieusement pour le boire. Il le déposa et fit mine de rien, avant de dire ce qu’il avait cherché :

– Je n’ai jamais fêté mon anniversaire en février, proposa-t-il d’un sourire fier et sournois, et en gardant son verre.

Tant mieux, car il tenait moyennement l’alcool et ses joues étaient déjà chaudes.

Observant l’écran de son téléphone, la brune soupire, elle se les caille en ce mois de février à New York. Elle referme doucement la tirette de son blouson en cuir . Enfournant par la même occasion son smartphone, refermant machinalement la poche.  Elle fait les cents pas sur le trottoir, elle n’a pas changé, elle est toujours aussi impatiente l’américaine. Jetant de rapide coup d’oeil sur la route, elle finit par apercevoir la personne qui la fait attendre. Un sourire plus franc se dessine sur ses traits, alors que l’engin s’arrête à sa hauteur. Le moteur qui se coupe, Hayden enlève son casque. « Tu sais que j’ai faillis finir frigorifier ? j’me suis faite belle pour toi en plus, j’aurais mieux fais de mettre un jogging.. » elle pouffe de rire à sa bêtise, la brune. Faisant le tour sur elle même, elle en a passer des heures à se préparer, chose qu’elle ne fait que très rarement. Pas assez patiente pour se pomponner, elle préfère être naturelle et ça depuis toujours. De plus elle évolue dans un monde d’homme alors à quoi bon faire des efforts. Mais ce soir elle a sortit le grand jeu et son haut à paillettes le démontre, une soirée entre potes pour l’ouverture d’un bar. Y’a rien de bien sorcier, sauf que Joan elle le sait : elle attire la poisse, et les conneries en pagaille. C’est un chat noir au final Jo. Elle y est habitué depuis le temps, c’est quand même une des rares filles à se retrouver en colocation avec son ex, sans qu’elle ne sache rien. D’ailleurs elle ne sait pas trop où ils sont passés ce soir, quand elle est enfin rentrée de sa journée de boulot ils avaient tout les deux disparus, c’était le deal moins ils se voyaient mieux ils se portaient, depuis leur dernière entrevue, il était question de la sauvegarde du monde, ou du bien de l’humanité. Elle se devait de le chercher, le pousser dans ses retranchements jusqu’à que l’un d’eux ne craque. Que tout ne finisse en dispute, quitte à créer des problèmes à l’autre. Quand elle fait ça Joan, elle a toujours l’impression d’exister à ses yeux. Elle se sort enfin de ses pensées, avant d’attraper le casque qui lui est tendue, pour le mettre sur sa tête. Que cette folle soirée de la Saint Valentin entre potes ne commencent. Le trajet se fait assez rapidement, jusqu’à la nouvelle boite de nuit en vogue. La jolie bécane arrêtée, elle enlève rapidement le casque pour secouer la tête, priant secrètement pour ne pas ressembler à un caniche ayant loupé son rendez-vous du mois chez le toiletteur. « ça fait tellement longteeeeemp qu’on a pas passé une soirée ensemble, tu m’avais manqué ! » fit elle presque excitée face au déroulé de cette soirée, - une soirée entre potes pour la saint Valentin que demande le peuple ? -, alors qu’elle plaque ses lèvres contre la joue du concerné, le prenant par la main, ils s’avancent vers l’entrée de la boite de nuit. ouvrant légèrement la tirette de sa veste en cuir, pour laisser entrevoir sa tenue tout de paillettes vêtues. Elle finit par se stopper devant ce type qui semble faire huit mètres de haut pour autant de large, le gardien de l’entrée. Elle vient de buguer, ce mec est tellement impressionnant qu’elle en avale sa salive sans pouvoir dire un mot de plus. Faisant une note dans le coin de son cerveau, surtout que le chat noir ne se fasse pas remarquer ce soir. Elle ne ferait clairement pas long feu face à cette montagne tout en muscles et en amabilité. Elle se tourne rapidement vers Hayden, rapprochant ses lèvres de son oreille pour être l plus discrète possible.

« Promets moi de m’empêcher de faire une connerie ce soir, j’te jure ce mec est.. flippant.. » Puis c’est à leur tour de passer devant le videur, elle lui adresse alors son plus beau sourire.

@Hayden Underwood

++ la tenue de paillettes