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(Atlas) Rage and questions

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 (Atlas) Rage and questions

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(Atlas) Rage and questions EmptyDim 26 Jan - 23:17
Rage and questions
Luca & @"Atlas K. Henrisson

Ce sentiment de traîtrise le rongeait depuis un moment. Son père, ce fameux comptable chez Rosenbach & Sons, faisait partie d’un trafic. Lequel ? C’était encore un mystère. Luca l’avait découvert par hasard, à travers une enquête qu’il menait. Il se rappelait avoir écarquillé les yeux, insulté comme il le faisait toujours et avait ressenti une colère foudroyante. Sa curiosité maladive, son besoin de savoir le poussait à chercher des réponses. Des théories, au moins. C’était difficile, comme si quelqu’un s’amusait à lui mettre des bâtons dans les roues. Cependant, l’italien, malgré sa haine récente envers son géniteur, s’y attendait un peu. Ricardo Castelli avait toujours eu cette aura sombre, c’était un père aimant (quoi que sévère), mais Luca s’était toujours douté qu’il trempait dans des affaires louches. L’apprendre de manière officielle avait juste mis l’huile sur le feu. Ce qui le rendait réellement enragé, c’était de savoir qu’il faisait son job pour rien. Que ses efforts pour rendre cette ville meilleure se retrouvaient à néant à cause de son père. C’est pour ça qu’il se sentait trahi.

Alors, il avait quand même persisté. Cherché. Il était tombé sur un homme possiblement en lien avec ce dit trafic, avait pris des photos. C’était son affaire personnelle, quelque chose qu’il tenait à démêler seul. Hors de question qu’Angelo ou que sa grande-sœur adoptive, Bella, le sachent. Puis, il s’était soudainement rappelé d’Atlas. Un italo-américain, comme lui. Il avait deux filles, une femme portée disparue. C’était quelqu’un de bien, du moins c’est ce que s’imaginait Luca. Il l’appréciait grandement et c’était – espérons-le – réciproque. Atlas l’avait connu depuis qu’il était tout bébé, étant donné que c’était un ami proche de son père, Ricardo. Il passait souvent à la maison, prenait soin de bébé Luca et c’est ainsi que leur relation s'était formée. Ils se contactaient encore de temps en temps, mais récemment Atlas s’était distancé. Pourquoi ? Ça, il ne le savait pas et ça le perturbait bien.

Donc, si Luca était devant la maison de l’ami d’enfance de son géniteur, c’était pour une raison précise. Pas pour demander des nouvelles, mais plutôt pour soutirer des informations. Il y avait réfléchi : si Atlas était très proche de son père, c’est qu’il trempait (probablement) aussi dans des choses pas très nettes. Penser ça lui brisait un peu le cœur, Luca aurait l’impression qu’il ne pouvait plus faire confiance aux gens. Il soupira, serrant le volant de sa voiture tandis qu’il pesait le pour et le contre. Finalement, l’italien se décida. Il sortit de son SUV, se dirigea devant la porte et sonna. Ce fut une domestique qui lui ouvrit la porte, le reconnaissant immédiatement.

– Mais c’est le petit Luca ! Entre, ne reste pas là.

Un faible sourire traversa le visage de Luca (avec une joue rougie datant de sa dernière altercation en tant que justicier) tandis qu’il demandait si Atlas était là, il fut conduit à un bureau et la domestique partit, le laissant seul devant la porte. Luca soupira, remit ses cheveux en place et toqua avant d’ouvrir, l’impulsif qu’il était. Cependant, il n’entra pas tout de suite, gardant la main sur la poignée.

– Atlas ? C’est Luca. Désolé de te déranger, mais je voulais discuter avec toi.
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(Atlas) Rage and questions EmptyDim 26 Jan - 23:58
- Ce n’était pas ce qui était prévu pour les armes, on ne leur livrera rien sans la moitié du blé. Tu sais bien que je ne fonctionne pas comme ça, et mon père encore moins.


Cette journée avait plutôt mal commencé. Atlas murmurait dans son bureau en faisant les cent pas au téléphone, tandis que Julietta, une de ses deux jumelles adorées, était allongée sur le canapé du petit salon, regardant un livre à dessin. On avait annoncé à l’italien que l’une des organisations qu’il fournissait avait un sérieux soucis de trésorerie, et en période de guerre, ils avaient comme qui dirait besoin d’armes et de quoi se défendre, plus que jamais. Mais la Goccia Nera avait toujours été dure en affaire. Pas la moitié de l’argent = pas de livraison. Le reste leur importait peu. Et Atlas savait se montrer plus qu’intransigeant. C’était inutile de le prendre par les sentiments : quand cela ne concernait pas sa famille, l’italien n’en avait strictement rien à fiche.


- Coupe toute communication avec eux, leurs problèmes ne nous concernent pas, point final.


Il raccrocha en retournant s’asseoir sur son siège, prenant nonchalamment la télécommande et allumant la télé, complètement plongé dans ses pensées. En ce moment, il était fatigué, et l’hiver était loin d’être une de ses saisons préférées. Le travail aux casinos était lourd, bien qu’il se partageait les tâches avec son frère. Et sa seconde rencontre avec Grace avait laissé des traces. Il se posait des questions sur la jeune femme. Dans le fond, il ne la craignait pas vraiment, mais sous-estimer les personnes qu’il avait en face lui avait souvent coûté. Il ne voulait plus vraiment faire la même erreur. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était espérer la loyauté de la jeune policière. La vie sauve était clairement le plus beau cadeau qu’il pouvait lui offrir à un moment pareil, et il l’avait fait.


Alors qu’il somnolait sur son siège, le bruit à la porte lui ouvrit les yeux. Quelqu’un venait de cogner, et quand la voix du concerné s’éleva, Atlas fut entre la surprise et la frustration. Qu’est-ce qu’il venait foutre ici et sans prévenir en plus… ? « Atlas ? C’est Luca. Désolé de te déranger, mais je voulais discuter avec toi. » Qu’on se détrompe, Atlas ne détestait certainement pas Luca. Il le connaissait depuis tout petit, et avait passé beaucoup de temps avec lui en Italie, quand leurs deux pères assez proches, discutaient ensemble autour de quelques affaires. Luca et Atlas étaient encore jeunes à l’époque. Et il avait tellement veillé sur lui qu’il le voyait presque comme le petit frère qu’il n’avait jamais eu. Oui, jusqu’à ce qu’il décide de devenir flic et de rejoindre le FBI. Ce soir là, quand Atlas l’avait apprit, il avait bien gentiment sourit en finissant son tiramisu avec lui. Puis, une fois la porte fermée, il avait secoué la tête et avait prit la logique décision de s’éloigner de lui. Il n’avait pas besoin qu’un proche se mêle peut-être un peu trop de ses affaires familiales.


Julietta avait bondit du canapé, courant vers la porte et l’ouvrant, très heureuse de voir Luca. Atlas se levait doucement, observant sa fille s’accrocher à la jambe du jeune homme, puis leva les yeux sur le brun, enfonçant ses mains dans les poches. Il s’approcha doucement, tâchant de rester le plus indifférent possible.


- Luca. Ce n’est pas ton genre de venir sans prévenir… Mais je t’en prie assieds-toi.


D’ailleurs cette soudaine présence était quand même étrange. Et il connaissait assez Luca pour comprendre rapidement que quelque chose de louche se tramait. Atlas referma la porte après avoir laissé entrer le plus jeune, puis s’arrêta quelques secondes, les yeux posés sur sa fille. Il entrouvrit la porte, lui faisant signe de filer, ce que la gamine fit sans discussion.


- Un café ? Quelque chose ?


Ajouta l’italien en se dirigeant vers la machine à expresso.
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(Atlas) Rage and questions EmptyLun 27 Jan - 1:02
Rage and questions
Luca & @"Atlas K. Henrisson

Pourquoi était-il si stressé ? Luca faisait confiance à Atlas. N’est-ce pas ? En tant qu’agent du FBI, il était entraîné à déceler les sales manies des autres, il voyait bien que l’homme qui avait toujours veillé sur lui était quelqu’un de bien. Même si ces derniers temps, il lui offrait froideur et absence. Ce n’était pas son père ou son frère, Atlas ne lui devait rien : c’était juste… déconcertant qu’il ne soit plus la même personne. Luca avait besoin de réponses. Sur son père et sur la raison de la soudaine indifférence de son ami envers lui. Clairement, ça le frustrait.

Luca eut à peine le temps de faire quelques pas à l’intérieur de son bureau qu’une touffe accourut vers lui. Un sourire sincère traversa son visage tandis qu’il décoiffait ses cheveux pour la faire rire.

– Wow, tu as bien grandi, Julietta ! dit-il avec un petit rire.

Il s’empêcha de lancer une pique quant au fait qu’il ne voyait quasiment plus les jumelles, mais se retint de justesse. Luca releva ses yeux vers Atlas, déglutissant face à sa tonalité froide. Son visage l’était tout autant, sa posture n’était plus la même. Qu’avait-il à agir comme ça ? Un peu agacé de ne pas connaître la raison, l’italien eut tout de même un autre sourire amical. Julietta partit, le laissant alors s’asseoir.

– Non, je sais. Désolé.

Ce n’était pas son genre qu’il s’excuse aussi facilement. Il avait un sale caractère et son pire défaut était son impulsivité (et il était extrêmement têtu, aussi). Mais Atlas… c’était lui. Quelqu’un de respectable. Il se retourna vers lui.

– Un café, ça ira. Merci.

Il profita de ce moment pour réfléchir à toutes vitesses. Merde. Il était vraiment venu sans rien préparer, quel idiot. Il se maudissait intérieurement, cherchant les bons mots sans que ça parte en dispute. Sa jambe tressautait, témoignant l’irritation qui grimpait en lui.

– Écoute, je t’avoue que je suis venu sur un coup de tête, lâcha-t-il subitement. Je…

Il prit une inspiration, son sourire disparaissant et son visage affichant un agacement visiblement.

– Putain, je trouve pas les mots. Il ajouta, osant finalement : Je sais que mon père est dans un trafic. En tant que comptable. Avec mon équipe, on menait une enquête et je suis tombé sur des preuves contre lui, évidemment j’ai rien balancé.

Voilà, c’était dit. Pendant un instant, il regretta. Et si Atlas allait tout raconter à la police ? Ce n’était pas possible, non ? C’était l’ami d’enfance de son père, il ne risquait pas de le faire. Il continua :

– Et je… il toussota. Je voulais savoir pourquoi tu es si distant avec moi. J’ai fait quelque chose de mal ?
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(Atlas) Rage and questions EmptyLun 27 Jan - 2:25
« Wow, tu as bien grandi, Julietta ! » Il était définitivement une des rares personnes qui pouvaient différencier Julietta et Julianna, et ce, sans sciller. Pourtant cela faisait quand même un moment maintenant, qu’il ne les avait pas vues. Pour la simple raison que depuis son entrée au FBI, Atlas avait joué la carte de la distance. Il ne l’invitait plus chez lui, ne l’appelait plus, et quand ils devaient se voir c’était toujours dans un café, ou rapidement dans un de ses casinos. Oui, c’était assez brutal comme coupure, mais Atlas était loin d’être un homme sentimental, même si par moment, quand il s’agissait de ses proches, ça pouvait un peu l’égratigner. Luca était presque comme un petit frère pour lui. Pourquoi avait-il fallu qu’il choisisse une voie comme celle-là, allez savoir. « Non, je sais. Désolé. » Il s’excusait de venir sans prévenir. En fait, Atlas trouvait son comportement encore plus louche, quelque chose clochait, et comme il savait à quel point Luca pouvait être impulsif, il ne tarderait clairement pas à savoir ce qui se passe. « Un café, ça ira. Merci. » Dans le silence, Atlas regardait le café couler dans chacune des tasses, ne les quittant pas des yeux. La situation le mettait sur ses gardes, pensif, mais alerte. Luca était parfois imprévisible. Et en tant qu’agent du FBI, il avait beau jouer aux pistolets à eau avec lui quand il était petit, il n’avait pas intérêt à le sous-estimer aujourd’hui.


« Écoute, je t’avoue que je suis venu sur un coup de tête, je… » Il commençait. Atlas levait le regard, les pupilles sur le mur d’en face, à l’écoute. Il saisit les tasses mais s’arrêta net après l’aveu du plus jeune. « Putain, je trouve pas les mots. Je sais que mon père est dans un trafic. En tant que comptable. Avec mon équipe, on menait une enquête et je suis tombé sur des preuves contre lui, évidemment j’ai rien balancé. » Ah. Alors là… Comment commencer un sérieux conflit aussi amical que familial. Voilà pourquoi Atlas détestait l’idée que Luca, ou même, que quiconque, de prêt comme de loin de sa famille et même des amis de sa famille… Soit flic. Le temps de quelques secondes, il reprit ses esprits et posa simplement les yeux sur le brun. « Et je… Je voulais savoir pourquoi tu es si distant avec moi. J’ai fait quelque chose de mal ? » Et c’est qu’il enchainait en plus. Mettre Atlas ainsi au pied du mur sans vraiment s’en rendre compte, encore un de ses nombreux talents. Le mafieux prit les tasses de café, et vient poser celle du plus jeune devant lui, pendant qu’il faisait le tour de son bureau pour s’assoir à son tour, sur son siège.


- Une chose à la fois… C’est quoi cette histoire sur ton père ? De quel trafic tu parles ? Il doit y’avoir une erreur non ?


Le pire, c’est que la question du père des jumelles n’était pas tout à fait hypocrite. Ricardo Castelli, il le connaissait assez bien, il l’avait vu à de nombreuses reprises avec son père et avait cru comprendre qu’il faisait partie d’une autre mafia italienne. Qu’il avait ensuite quitté, pour il ne savait quelle raison, et dans le but de faire, il ne savait trop quoi. Atlas ne savait pas grand-chose de lui. Son père oui en toute évidence. Depuis, Atlas n’avait pas eu de nouvelles du père de Luca et n’avait pas la moindre idée de ce qu’il fichait. Mais le fait qu’il soit resté dans l’illégalité était bien loin d’être une surprise. Les mafieux ne devenaient jamais des hommes honnêtes. Les modes de vie était bien trop différent pour s’habituer.


- Dis m’en plus… Je ne suis pas sûr de pouvoir aider, mais, peut-être que quelque chose me viendra à l’esprit. Il adorait mon père à l’époque, je lui parlais aussi de temps en temps, mais c’était assez rare.


Tout ce qu’il devait faire, c’était soutirer le plus d’infos possible. Que faisait Ricardo maintenant ? Avec qui ? Où ? Et comment bon sang, son fils avait put arriver à avoir une piste et des preuves, son père n’était quand même pas un amateur en affaires. Alala. C’était pour cette raison qu’Atlas haïssait le FBI. Si ce gosse continuait de chercher et farfouiner, il risquerait de remonter sur la Goccia Nera et découvrir que cette mafia sanglante et recherchée était en fait près de lui toutes ces années.


- Tu devrais respirer aussi… Je suis sûr que y’a une erreur quelque part, ton père ne causerait d’ennuis à personne.


Atlas l’avait dit sur un ton rassurant, un petit sourire aux lèvres.
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(Atlas) Rage and questions EmptyLun 27 Jan - 14:26
Rage and questions
Luca & @"Atlas K. Henrisson

Luca peinait à lire Atlas. Son visage était aussi fermé qu’un livre, impossible d’y soutirer quoi que ce soit. C’était frustrant, clairement. Était-il choqué ? Ou est-ce qu’il s’y attendait, lui aussi ? L’italien n’avait pas envie de jouer, il voulait des réponses claires, pas tourner autour du pot. Il regrettait tout de même de ne pas avoir pris le temps de tisser son chemin, lui qui s’imaginait la jouer finement. Dire les choses si brusquement n’était pas une bonne chose, mais c’était son caractère. Il n’y pouvait rien. Le café déposé devant lui, Luca attendit qu’il refroidisse et regarda son ami s’asseoir sur la chaise en face. Et enfin, il parla. Son calme confirma au moins une chose : Atlas était réellement imperturbable. Les questions étaient logiques. Le brun reprit ses esprits et se redressa.

– Il n’y a pas d’erreur, répondit-il, sûr de lui. C’est arrivé quand on a intercepté un transport de diamants volés dans un hangar, il y avait une table et un chèque dessus. Il y avait le nom de mon père. J’ai euh… déchiré le chèque.

C’était un crime de faire ça, il le savait. Il risquait la prison si quelqu’un l’apprenait et dire ça à Atlas était dangereux si l’on réfléchissait bien. Mais Luca était arrivé à un point où il avait besoin d’aide : de quelqu’un, de quelque part. Le souci était qu’il n’était pas sûr quant à l’affiliation de son ami. Et s’il faisait aussi partie d’affaires sombres ? Pour l’instant, Luca évita d’y penser. Atlas lui demanda de lui en dire plus, ajoutant qu’il adorait son père à l’époque. Pendant un instant, il hésita, avant de finalement parler.

– J’ai enquêté moi-même et j’ai peut-être trouvé quelqu’un en lien avec lui ou le trafic où il est. J’en sais pas plus, du coup je continue de chercher. Je m’étais dit que…


Il se tut un instant, n’osant pas dire ce qu’il pensait et finalement, il préféra mentir.

– … tu aurais peut-être parlé avec mon père, récemment.

Atlas tenta de le rassurer, lui disant que Ricardo ne ferait de mal à personne. Ricardo, ne faire de mal à personne ? Il n’était pas violent, mais c’était assurément quelqu’un qui n’aimait pas qu’on se mette en travers de son chemin.

– Je te l’ai dit, il n’y a pas d’erreur.

Si sa phrase était brusque, son ton ne l’était pas. Luca était juste très sûr de lui quant à sa découverte et avant de rebondir sur le sujet, il fit légèrement tourner son café. Changer brusquement de sujet était louche, même pour lui. Il devait le faire avec précaution.

– Je veux pas le mettre en prison, avoua-t-il. Ça reste mon père et… ça a beau être un enfoiré, je veux juste qu’il arrête ses conneries.

Tout en parlant, Luca cherchait un moyen de confirmer qu’Atlas était réellement quelqu’un de fiable. C’était assez dur de penser ça, mais il avait fait confiance à son père et finalement, il s’était avéré être un connard de première. Maintenant, il voulait s’assurer du côté d’Atlas.

– Je sais que tu as des contacts un peu partout, tu penses qu'ils pourraient m'aider ? Je peux leur donner de l'argent en échange. Au moins pour savoir dans quel trafic il est. J’ai pas envie de confronter mon père pour en savoir plus, je sais que ça va mal se finir.

Bien sûr, il ne laissait pas son autre question de côté. Il voulait aussi savoir pourquoi Atlas l'évitait, mais il préférait garder ça pour plus tard.
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(Atlas) Rage and questions EmptyLun 27 Jan - 15:52
« Il n’y a pas d’erreur. C’est arrivé quand on a intercepté un transport de diamants volés dans un hangar, il y avait une table et un chèque dessus. Il y avait le nom de mon père. J’ai euh… déchiré le chèque. » Atlas était plus qu’attentif, les yeux posés sur le trentenaire, les bras sur les accoudoirs de son siège. Et à la dernière phrase de Luca, il haussa presque un sourcil, restant malgré tout silencieux. Alors c’était donc ça. Un trafic de diamants ? Voilà ce que faisait Ricardo à présent ? Comment lui en vouloir, les diamants avaient toujours été une valeur sûre dans ce milieu, un moyen pratique et efficace de se faire de l’argent. Il y’avait toujours, toujours des acheteurs. Et toujours des salopards dans le FBI… Pour justement tout saloper. Luca était si jeune, si facile à l’époque, avec déjà un caractère bien affirmé, mais un sens de la droiture et de la justice bien trop aigu. Il courait derrière une balle avec Atlas il y’avait encore une vingtaine d’années, et maintenant il interceptait des putains de camions de diamants volés. L’espace d’un instant, Atlas aurait été peut-être, presque fier de lui. Mais même en se forçant, il avait du mal, car plus Luca grandissait, plus il voyait en lui un sérieux danger pour les affaires sombres qui tournaient autour de New York. Il espérait simplement que Lu était conscient qu’à trop jouer avec le feu, on finit toujours par se brûler.


« J’ai enquêté moi-même et j’ai peut-être trouvé quelqu’un en lien avec lui ou le trafic où il est. J’en sais pas plus, du coup je continue de chercher. Je m’étais dit que… tu aurais peut-être parlé avec mon père, récemment. » Il avait eu une coupure de silence, comme un petit temps de réflexion, le temps de choisir ses mots. Et Atlas ne bougeait pas d’un poil, toujours aussi attentif, patient et observateur. Ce gosse le soupçonnait de quelque chose. « Je te l’ai dit, il n’y a pas d’erreur. » Et il était bien sûr de lui sur toute cette histoire. Inutile de lui faire avaler une pillule ildoityavoiruneexplication, cela ne passerait pas. Un chèque au nom de son père, dans un hangar clandestin de diamants, il n’y avait clairement pas besoin de plus de preuves pour confirmer sa culpabilité. Atlas se pencha sur son bureau, y posant ses deux bras avant de boire une gorgée de son café. « Je veux pas le mettre en prison. Ça reste mon père et… ça a beau être un enfoiré, je veux juste qu’il arrête ses conneries. Je sais que tu as des contacts un peu partout, tu penses qu'ils pourraient m'aider ? Je peux leur donner de l'argent en échange. Au moins pour savoir dans quel trafic il est. J’ai pas envie de confronter mon père pour en savoir plus, je sais que ça va mal se finir. » Atlas détourna le regard et hocha la tête doucement, l’air pensif.


- Un trafic de diamants… Je n’en avais pas la moindre idée, cela fait un moment que je ne suis plus en contact avec ton père. Et honnêtement, je ne pense pas qu’il m’en aurait parlé de toutes façons.


C’était déjà une excellente nouvelle qu’il ne s’agisse pas de drogues. Les choses se seraient très mal finies pour sûr et Atlas serait sorti de ses gongs, du moins, peut-être pas devant lui non plus.


- J’ai des contacts, mais je ne veux pas leur attirer d’ennuis. Même s’ils étaient au courant de quelque chose, je ne pense pas qu’ils prendraient le risque de baver… à un agent du FBI, Luca.


Les balances avaient toujours un sort spécifique, bien pire que celui des traitres. Les traitres, on les tuait. Les balances, on les torturait, on attrapait leurs proches, et on les supprimait par lot. Qui avait envie de ça ? Personne. Le FBI parlait toujours de système de protection pour ceux qui acceptaient de balancer, en échange d’une peine moins importante par exemple. Les rumeurs racontaient que ce système mystère était infaillible. Les mafias et organisations criminelles, elles, disaient autre chose. Qui avait raison ? Personne ne le savait vraiment.


- Luca, je sais à quel point tu as put être sous le choc en apprenant ça de ton père, mais je crois que tu devrais peut-être éviter de gratter un peu plus dessus, ou alors, confie le dossier à quelqu’un d’autre. Ca sent pas très bon tout ça, les trafiquants de diamants ont beaucoup d’argent ils peuvent faire tout et n’importe quoi, à n’importe quel moment. Je n’ai pas très envie qu’il t’arrive quelque chose.


Et c’était véridique. Il ne voulait vraiment pas que Luca se fasse embarquer un jour, et vu son enthousiasme, sa ténacité et son énergie, les chances étaient grandes. Si encore Atlas savait de qui il s’agissait, qui dirigeait ce fameux trafic, il y’aurait encore une négociation possible, mais là… Il y’avait bien trop de groupuscules qui jouaient à New York et aux Etats-Unis pour leur serrer la main à tous.


-Tu as dis que tu avais une piste sur quelqu’un. Tu as un nom, quelque chose ? J’ai de tout comme clients au casino, peut-être que je trouverai quelque chose d’intéressant… Un revendeur, une tête du trafic, je ne sais pas. Et… Je pourrai essayer aussi d’en discuter avec ton père, sans pour autant lui dire que tu es dessus.


Ou plutôt, il demanderait à son père, de prévenir celui de Luca de la situation. Et de rester prudent. Et il mènerait sa petite enquête également de son côté. Avec un peu de chance, il connaitrait un minimum les dirigeants de ce fameux trafic mystère.
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(Atlas) Rage and questions EmptyLun 27 Jan - 23:45
Rage and questions
Luca & @"Atlas K. Henrisson

La tasse de café portée à ses lèvres, Luca la but distraitement, attendant une réaction de son ami d’enfance. Il s’était parfois demandé s’il avait la capacité de pleurer, c’était un homme des plus… froids ? Non. C’était autre chose. De plus fort, probablement. Luca avait toujours admiré Bella, Atlas faisait aussi partie de la petite liste des personnes qu’il respectait – malgré son envie de lui lancer des piques. Le jeune italien tentait bien que mal de mener un discours cohérent et clair, mais les doutes s’étaient tout de même infiltrés. Évidemment qu’il en avait à son propos. Luca termina son récit palpitant, avant d’écouter Atlas lui répondre. Pourquoi n’était-il plus en contact avec son père ? Il se tut, tandis que son ami poursuivit. Cette fois, Luca fronça les sourcils, méfiant. Par contacts, il pensait à des gens avec du pouvoir. Ceux qui pourraient réellement l’aider, étant donné que ces personnes avaient des yeux et des oreilles partout.

– Je savais pas que tu avais des criminels parmi tes contacts,
plaisanta-t-il faussement.

Il déposa son verre contre le meuble, se disant qu’il était déjà assez bien sur les nerfs comme ça. Le discours de son ami le figea un peu. Donner le dossier à quelqu’un d’autre ? Qui allait très certainement mettre son père en prison, s’il découvrait la vérité ? C’était impensable. Luca se mordilla un peu l’intérieur de sa joue et se mit à réfléchir.

– Je… il eut un très léger temps de pause. Je vais y réfléchir, Atlas.

C’est ça ouais, songea-t-il. Il était hors de question qu’il fasse ce qu’il venait de conseiller. Mais pour le rassurer, il préféra faire semblant de considérer ça. La question suivante l’intéressa un peu plus, il se redressa, l’écoutant jusqu’au bout.

– Celui sur qui j’enquête s’appelle Hayden Underwood, je crois qu’il tient un salon de tatouage et c’est clairement pas le genre de type avec qui mon père traîne, et pourtant ils se sont vus deux fois. Je suis persuadé qu’il fait partie du trafic, lui aussi. Il ajouta avec un faible sourire : Et merci. J’imagine que ça devrait m’aider.

Il fallait tout de même qu’il confronte son père un jour. Il lui suffisait juste plus de preuves et de menaces pour qu’il arrête ses conneries, et c’était tout bon. Normalement. Alors que leur conversation à propos de son père semblait conclue, Luca en profita, un peu gêné. Comment amener sa question sans faire trop brusque ? Ce n’était pas sa spécialité d’être doux.

– Du coup… pourquoi est-ce que tu t’es si distancé de moi ? Ça fait longtemps que je n’ai pas vu Julietta et Julianna.

Il ajouta rapidement, refusant d’être vu pour quelqu’un de dépendant :

– Je sais que tu es occupé. C’est juste que tu agis bizarrement avec moi.
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