La mi-temps

Since : 31/07/2019

“ keep calm and smile

@Heath L. Valentine & @Lou Rosenbach

Il faisait chaud. Trop chaud. Dans cette vieille Jeep, l’américaine soupirait de tout son être, elle attrapa la casquette qui était vissée jusqu’à présent sur sa tête pour s’en servir comme éventail, la clim tournait pourtant à plein régime. Elle mourait littéralement de chaud, elle ne s’y faisait toujours pas quelques mois déjà qu’elle sillonnait les continents à la recherche des dernières informations. Le trajet était trop long jusqu’à ce petit village où se trouvait la base militaire américaine. La brune jetait un rapide coup d’œil à son acolyte depuis quelques mois déjà. Jack était concentré, elle sourit rapidement, se concentrant à présent sur le chauffeur, ce dernier n’avait pas bronché un mot depuis leur départ de l’aéroport. Le paysage lui semblait lunaire, près irréel. Elle avait presque du mal à identifier la ligne d’horizons. Alors que la poussière volait, et la voiture s’avançait à vive allure. Du sable à perte de vue, et aucuns villages. Elle passa ses mains sur son jean, fermant les yeux. Le décalage horaire ne lui faisait pas du bien, irritée à cause de la chaleur et la fatigue. Elle priait de pouvoir prendre une douche rapidement. Les yeux clos, le trajet lui semblait bien plus rapide comme ça, elle s’endormit rapidement. Elle s’étonnait toujours de réussir à dormir dans des lieux aussi improbables. Cependant le freinage brusque la réveilla en sursaut, Jack lui jeta un regard en biais assez amusé de la situation. Une peu paniquée, elle regarda autour d’elle.

Le soleil se couchait déjà, elle n’avait pas cette impression d’avoir dormi autant pourtant. Elle s’étira alors, avant d’observer son caméraman se battre avec sa ceinture. Ce qui lui valut une petite pique, et surtout un petit rire moqueur. Ouvrant la portière, Jack sortit le premier, la journaliste le suivit s’accrochant d’une main à la taule afin de sortir, l’autre tenait encore fermement la casquette. Elle jeta un coup d’œil tout autour d’elle, ses longs cheveux virevoltant au vent, alors qu’elle plaçait ses mains sur ses hanches. Elle jeta un rapide coup d’œil à Jack qui s’occupait de décharger le matériel. Elle savait que sa présence ici allait probablement créer des situations assez étranges, mais elle ne se dégonflait pas pour autant. Une fois toutes les affaires sorties du SUV, les deux compères furent amenés à un des baraquements. La conversation fut pourtant brève avec le Sergent, les traits tirés du cinquantenaire lui avaient fait froncés les sourcils, l’homme semblait fatigué, faisant un rapide calcul dans sa tête. Il y avait déjà quelques semaines, que les rebelles n’avaient pas attaqués. Il leur assigna deux autres hommes pour leur protection qu’il disait. Ils le remerciaient rapidement, ils furent conduits tous les deux à l’endroit où ils allaient restés. Il leur fallait de se reposer, la journée risquait d’être encore longue le lendemain. Une fois leurs affaires déposées à leur lit de camp, elle en profita pour prendre une douche. Les cheveux encore mouillés elle s’installa quelques minutes sur le lit qui grinçait. Brossant ses cheveux, elle observait Jack alors absorbé par le dernier bouquin qu’il lisait. Ses jambes la démangeaient trop. Elle avait besoin de se dégourdir, juste un tout petit peu quelques minutes, priant intérieurement que de ne pas croiser trop de monde durant sa petite escapade presque nocturne.

Lou s’avançait en regardant attentivement autour d’elle, priant pour ne pas rencontrer de militaires ou même le sergent qui lui avait bien préciser qu’elle devait rester dans son baraquement. La tête ailleurs, elle finit par se heurter à quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Choquée d’être rentré dans quelqu’un alors qu’elle ne s’y attendait pas le moins du monde, sa bouche s’entre ouvrit, et elle poussa un petit cri. Le type se retourna, tout aussi choqué qu’elle. La reporter se retrouva face à trois hommes qui devaient bien mesurer entre trente et quarante centimètres de plus et faire au moins trois fois sa carrure. Elle baissa les yeux, prête à s’excuser de lui être rentrer dedans aussi subitement, et un peu violement. « qu’est ce que ça fait ici ça? » elle se mord violement la lèvre, le ton qu’il avait emprunté ne lui plaisait pas le moins du monde. Elle était loin d’être un vulgaire ça, serrant doucement les points. Elle lui adresse son regard le plus noir, elle pointe alors son index en sa direction. Elle était vexée la brune.

« Ça vous emmerde déjà, j’suis pas un objet. » elle oubliait juste un tout petit détail, en pointant son doigt en direction de ce colosse. Ce type n’était pas son frère, et il semblait bien moins enclin à ce qu’elle se permette de l’envoyer balader. « puis ça peut vous mettre sa main dans la figure si vous recommencez. J’suis journaliste, j’suis pas ton chien.. » elle se mordit la langue afin d’éviter de l’insulter le militaire. Ce dernier semblait devenir légèrement cramoisie face aux répliques un peu trop poussées de la cadette des Rosenbach. Elle risquait de s’en prendre une, elle s’y préparait déjà psychologiquement.

Since : 27/01/2020

“ Keep calm and smile

@Lou Rosenbach & @Heath L. Valentine

Voilà plusieurs mois déjà que le soldat Valentine avait été envoyé en Afghanistan, ce pays désertique et si éloigné des États-Unis. La situation au sein du pays était complexe, animé par une guerre des “gangs” perpétuelles où tout le monde tirait sur tout le monde. Les soldats avaient tous les nerfs à vifs, angoissés et frustrés par leurs situations, chagrinés d'être si loin de leurs familles et d'avoir si peu de moyen de communication, désireux de rentrer chez eux afin de retrouver l'accalmie et la douceur de leur foyer. Heath ne faisait pas exception à cette règle. Ses journées étaient longues, trop longues. Il avait l'impression qu'une éternité s'était écoulée depuis son arrivée et il avait fini par penser qu'il ne réussirait jamais à regagner son petit village paumé au fin fond du Colorado. Heath se souvenait encore de son arrivée dans ce nouvel endroit si dépaysant, lui qui s'était habitué à la froideur des montagnes avait dû faire face à l'étouffante chaleur qui émanait de l'étendue sableuse. Le calme du petit village fut remplacé par le brouhaha et le foutoir provoqués par cette foutue guerre.

La situation était dangereuse, tout le monde en était conscient, soldat comme généraux, c'est pourquoi, l'ensemble du bataillon poussa un soupir de soulagement lorsque les attaques se firent plus rares. Les hauts gradés profitèrent du peu de répit que leurs offraient les rebelles pour faire venir des journalistes, des reporters de terrains, des hommes expérimentés capables de garder la tête froide en toutes circonstances, tout du moins, c'est ce que les camarades de chambrée d'Heath lui avait raconté. Les rumeurs allaient de bon train au sein du campement, la plupart des soldats étant pressés d'avoir des nouvelles de l'arrière et se languissant de voir de nouveaux visages. Heath lui, il s'en fichait pas mal. L'homme avait une vision très pessimiste des journalistes, les trouvant trop alarmistes et ayant trop tendance à valoriser le sensationnel au sens. Alors, il n'avait que peu prêter attention aux rumeurs qui circulaient sur le campement. Lorsqu'on lui demandait pourquoi il s'en fichait tant, il répondait qu'il n'avait pas à s'y intéresser puisqu'il ne serait sûrement pas chargé de leurs protections, et il eut raison. Le jour de leur arrivée, le métis avait été envoyé sur expédition de routine, le calme qui s'était instauré ces dernières semaines n'étant pas suffisant pour lâcher du lest. Sa journée fut donc ponctuée par d'harraçant déplacements sous un soleil de plomb, le gilet, le casque et le paquetage n'arrangeant en rien les choses. La chaleur avait le don d'épuiser davantage Heath, qui tentait de relativiser se disant que c'était un moyen efficace de perdre sa graisse. Comme à son habitude, le blond effectua sa tâche sans broncher, ce qui ne fut pas le cas de tous ses collègues.

Mais le soir venu, il ne réussit pas à fermer l'oeil. Trouver le sommeil avait toujours été quelque chose d'extrêmement complexe pour le soldat, et ce depuis ses années lycée. Il se retourna à maintes reprises sur son lit de camp avant de se renseigner à sortir. L'homme aux yeux céruléens entreprit donc de faire le tour du campement qui semblait être baigner dans une certaine plénitude… Jusqu'à ce qu'un cri ne vienne se heurter contre ses oreilles. N'écoutant que son instinct, Heath s'enlaça vers sa source. Il fut étonné de voir qu'il provenait d'une jeune américaine, une civile au vu de son accoutrement. Elle semblait s'énerver contre un autre soldat qu'Heath ne connaissait que comme étant le mâle machiste sanguin numéro 369. Toujours mué par son instinct, le blond s'interposa entre les deux protagonistes et entreprit de calmer son collègue à base de «Hey. Tu ne voudrais pas t'attaquer à une civile américaine tout de même ? Je ne penses que ça plaise au colonel.» et d'autres sous-entendu du même type. La discussion entre les deux soldats dura juste assez longtemps pour que le récalcitrant s'en aille à l'autre bout du camp, emportant avec lui sa petite clique.

Un sourire victorieux accroché au visage, le blond se retourna vers la jeune femme qu'il n'avait pas vraiment prit le temps d'observer avant de s'interposer. Il le regretta amèrement, la femme était vraiment jolie et il devait bien se l'avouer, il aurait aimé la détailler davantage.

«Je suppose que vous faites parti des reporters qui sont arrivés dans la matinée. Vous ne devriez pas vous éloignez autant de votre baraquement… Ce gros balourd n'est malheureusement pas un cas isolé.» déclara t'il, en concluant sa phrase d'un léger sourire, délaissant peu à peu son ton sérieux et son air grave pour un ton plus amical et un air plus naturel.

Since : 31/07/2019

“ keep calm and smile

@Heath L. Valentine & @Lou Rosenbach

Le ton montait entre les deux protagonistes, elle n'avait jamais eu froid aux yeux. Elle relevait la tête, toisant de son regard le plus noir en direction de cette armoire à glace et de ses deux compères. Elle maudissait Jack de ne pas avoir voulu sortir prendre l'air avec elle. Elle l'imaginait entrain de dormir à poing fermé pendant qu'elle s'attirait des problèmes comme à son habitude. Le colosse s'approchant d'elle, elle se recula légèrement. « qu'est ce qu'elle raconte ? » sa voix se faisait plus menaçante, elle prit une grande inspiration, déglutissant alors qu'elle ne se sentait plus tellement en sécurité. Son coeur commençait à battre plus rapidement et de manière plus irrégulière. Il devait bien faire trois têtes de plus qu'elle est au moins le triple de sa carrure. Si elle se prenait une gifle elle finirait probablement sur Mars ou Venus. Mais le comportement de ce mec l'avait énervé, elle n'arrivait tout bonnement pas à se taire. Ne serait-ce qu’une toute petite remarque l’avait fait démarrer au quart de tour. Le filtre dont était doté la plupart des gens avait été tout bonnement oublié chez l'américaine. D’où le fait qu’elle s’attirait souvent des ennuis. Mais ça tout le monde le savait. « On t’a jamais appris à être poli ?.. Puis tu me fais pas peur. » qu’elle siffle entre ses dents, sa langue qui claque. Son ton se fait plus froid, elle a ses yeux qui s'assombrissent. Dans ce genre de situation elle aurait aimé être aussi grande qu'Ezra, enfin non être Ezra qu'on lui foute la paix. Ses yeux se baissent sur le poing qui se serre en un poing du colosse, bon ok peut être que ce n’était pas une si bonne idée que de se mettre ce genre de personnage à dos. Elle s’apprêtait se prendre une autre remarque, ou même pire à la figure. Elle ferme du coup les yeux, pendant une petite seconde, prête à se prendre une raclée. Il semblait être assez débile pour s’en prendre à une femme, donc la suite des évènements ne la choquerait pas plus que ça. Pourtant rien ne vient et c’est une autre voix qui s’élève. Elle réouvre un œil, en grimaçant, pour se retrouver face à un homme de dos. Quelqu'un venait de s'interposer entre les deux, ses yeux s’écarquillèrent. Il était bien plus grand qu'elle, probablement la même taille que son précédent interlocuteur. Les hommes continuent de débattre pendant de longues minutes, alors que la brune croise doucement les bras sur sa poitrine, presque ennuyée d'avoir été interrompue dans sa lancée. Bien que cette dernière sache pertinemment qu'elle n'aurait pas fait le poids face à ce type. Son égo - ou sa connerie au choix - était piqué au vif. Elle boudait, Lou contre un type qui prenait sa défense. Aller donc chercher la logique. Ce dernier finit par se retourner, plutôt fier. Un grand sourire plaqué contre son visage. Elle le toise de haut en bas, fonçant légèrement le nez, signe de son mécontentement.

« Je suppose que vous faites parti des reporters qui sont arrivés dans la matinée. Vous ne devriez pas vous éloignez autant de votre baraquement… Ce gros balourd n'est malheureusement pas un cas isolé.» elle hoche la tête à la positive, croisant ses bras sur sa poitrine. Elle ne peut s’empêcher de sourire quelques secondes face au ton qu’il empruntait. Le détaillant du regard, elle le trouvait plutôt mignon. Grand, blond, militaire de surcroit, il n’avait clairement pas l’allure d’un journaliste ou un caméraman.. Le type de garçons sur qui les femmes fantasmaient probablement. Elle n’était pas indifférente à ce qu’il dégageait avec son sourire. Mais l’américaine était encore un peu vexée, ce qui faisait toute la différence. Son sang tapait encore trop dans ses tempes pour qu'elle n'ait une réaction normale. Ou du moins dans sa normalité à elle. « Je lui aurais mis la raclée de sa vie à ce type. » râle-t-elle, alors qu’elle devrait plutôt le remercier. Décroisant les bras pour de sa main désigner l’endroit par laquelle l’autre type s’était fait la malle. La mauvaise foi la perdra un jour, elle en était certaine, mais pas ce soir. « J’crois que je dois vous remercier quand même.. » continua-t-elle, revenant probablement à la raison durant quelques minutes, un éclair de lucidité. Elle passa une main dans ses cheveux encore humides, regardant le sol pendant quelques secondes, avant de relever la tête. « Je pensais pas que ce genre de spécimens existaient encore.. » fit-elle en haussant les épaules, ne sachant que faire de ses mains, elle les place dans les poches arrières de son jean. Elle se rend compte qu’elle ne s’est pas non plus présenter, elle se mordille la lèvre, alors que son regard se porte sur le soldat. « Je m’appelle Lou, j’suis reporter pour la NBC. Et il va falloir m’aider à retrouver mon baraquement.. » puis elle se tut, elle avait balancé les informations comme on balance une recette de cuisine. Elle hausse doucement les épaules, son coeur ayant reprit un rythme normal. Elle se calmait à sa manière.

Since : 27/01/2020

“ Keep calm and smile

@Lou Rosenbach & @Heath L. Valentine

Le soldat lança un sourire amusé à la femme qui lui faisait face, ses bras s'étant croisés sur sa poitrine. Elle continuait d'arborer un air vexé et boudeur alors qu'elle tentait de rassurer son égo blessé. Heath n'y cru pas vraiment mais il se contenta d'hocher la tête et de sourire, il ne fallait pas meurtrir l'ego d'un être énervé, même si l'individu vexé était une petite brune plutôt mignonne. Le blond suivit du regard l'endroit indiqué par la jeune femme, se retenant de faire la moindre remarque, il préférait attendre qu'elle se calme, ne voulant pas s'attirer les foudres de celle qui s'était mise en tête qu'elle aurait pu «mettre une raclée» à son camarade. Le blond ricana lorsque l'inconnue évoqua l'éventualité de s'excuser. Il lâcha un petit «En effet.», légèrement désabusé. Il s'en fichait bien d'être remercier, il avait agit sur le coup de l'instinct, c'était naturel pour lui. Alors que la femme semblait s'apaiser, le soldat demeurait méfiant, regardant parfois par dessus son épaule à la recherche du demeuré en rut qui s'en était prit à elle. Son attention se reporta sur le jeune femme alors qu'elle reprit non-chalamment la parole.

«Si vous saviez … Ces spécimens apparaissent de plus en plus à mesure du temps qui passe. Il est resté un peu trop loin de sa femme !», ricana t-il fier de sa réplique idiote avant de poursuivre. «Quoi que, je doute que celui-ci se soit déjà marié. C'est un idiot profond.» finit-il par répliquer plus enclin au jugement qu'au début de sa tirade.

L'homme observa longuement l'étrangère qui se mordillait les lèvres avant de se présenter. Il ne comprit pas réellement cette réaction mais il profitait du spectacle. La brune était terriblement mignonne ainsi, il était clair qu'elle ne laissait pas le soldat de glace, peut-être était-ce la faute à tous ces mois passés loin de sa petite copine du moment ou peut-être était-ce une attirance véritablement sincère, il ne le savait pas. Les yeux d'Heath s'écarquillèrent lorsque la jeune femme confirma sa supposition, elle était bien journaliste. Il était surpris, il ne s'était jamais imaginé les choses ainsi, dans son inconscient les reporters de terrain étaient tous des hommes grisonnants et vaniteux, rien à voir avec la femme qui lui faisait face. Les recruteurs de la NBC savait qui choisir.

«Je n'imaginais pas les journalistes de terrain comme ça, vous avez plus l'air d'une animatrice ou d'une de ces filles qui présentent la météo …», avoua honteusement le blondinet en se grattant la nuque. «Je vais vous reconduire, madame. Soldat Valentine à votre service.», conclut-il devenant soudainement plus officiel et professionnel.

Ne s'embarrassant pas de plus de fioritures, Heath prit le chemin vers le baraquement qui avait été alloué à la journaliste et à son caméraman. Il avait retrouvé son professionnalisme, se contenta des formules d'usages et marchait le dos et la tête droite.

Since : 31/07/2019

“ keep calm and smile

@Heath L. Valentine & @Lou Rosenbach

Cette soirée lui semblait irréel, ce type grand comme une montage, cette subite envie de lui balancer sa main dans la figure. Elle se dit qu’elle aurait mieux fait de rester avec son caméraman. Ne pas s’attirer d’ennuis c’est ça qu’on lui avait dit. Enfin débarrasser de ce gros lourd, l’américaine se ne peut s’empêcher de râler, vexé, et un brin égocentrique, touché en plein dans son égo. Elle se permit de faire une réflexion cinglante sur le cas qu’était l’autre militaire. « Si vous saviez … Ces spécimens apparaissent de plus en plus à mesure du temps qui passe. Il est resté un peu trop loin de sa femme ! » La brune arque un sourcil en sa direction. Cette explication tombait un peu sous le sens. Les hommes restaient des hommes, après tout. Et être loin de sa femme pouvait en rendre certains cons, ce que le sentiment de manque pouvait engendrer comme situation. « Quoi que, je doute que celui-ci se soit déjà marié. C'est un idiot profond. » une mine amusée se dessina sur son visage, à cette deuxième réplique. Elle ne le contredirait pas, pas après cette altercation. Elle finit par se présenter, elle ne savait pas vraiment pourquoi. Le visage de l’homme face à elle, semblait surpris. Chose qui ne l’étonnait pas plus que ça.

« Je n'imaginais pas les journalistes de terrain comme ça, vous avez plus l'air d'une animatrice ou d'une de ces filles qui présentent la météo… » la journaliste tourne doucement la tête en direction de l'américain, ce dernier se grattant la nuque à cet aveu. Elle ne savait jamais vraiment comment prendre ce genre d'informations. Rire ou bien se vexer. elle réfléchit quelques secondes, passant sa main dans ses cheveux, tic nerveux qui l'aidait à se concentrer. Elle attrapa une des mèches la calant avec son index et son majeur, jouant avec alors qu’elle ne peut s’empêcher de le fixer.. « Je vais vous reconduire, madame. Soldat Valentine à votre service. » lui fit il en reprenant la parole, une seconde fois. La brune le toi sa de son regard clair, elle aurait aimé lever les yeux au ciel. « y'a pas à dire vous vous savez parler aux femmes. » marmonna-t-elle dans sa barbe, soupirant légèrement. Elle ne savait pas se taire c'est évident. Elle marchait à ses côtés, adaptant son rythme à celui de l'officier. Le silence se faisait plus lourd, elle n'aimait pas ce genre de silence. Elle tournait de temps à autre la tête vers le blond. La reporter s'arrêta subitement de marcher, déposant ses mains sur ses hanches. Elle leva la tête en direction du ciel, cet officier allait sûrement la prendre pour une folle.

« Vous savez pourquoi j'aime être ici ? » elle rebaissa la tête en direction de son acolyte de la soirée « ici j'ai vraiment l'impression de pouvoir apporter quelque chose. Pas seulement un joli visage devant une caméra... » lui fit elle marquant une pause avant de reprendre, relevant la tête à nouveau afin d'observer le ciel étoilé, cette vue lui apportait apaisement, et démontrait un peu sa vraie nature. « ... Mais je présente également très bien le télé achat, et la météo. Mais il paraît qu'il faut juste sourire et ne pas parler des masses. Une de ces Deux choses que je ne sais pas la faire, je vous laisse deviner laquelle.. » Lou déposa son regard une nouvelle fois en direction de Valentine, un sourire amusé se dessinant sur ses traits. Son altercation avec ce type quelques minutes plus tôt démontrait bien la deuxième partie de sa phrase. « Vous étiez bien plus drôle avant, Soldat, avec ce type en face de vous. Je devrais peut-être retourner le voir ? » Le sourire s’agrandit à nouveau, dévoilant toutes ses dents. Ses sourcils se haussant légèrement. Elle en serait capable, elle le savait. « qu’est ce que je dois faire pour vous remercier de m’avoir sauvé de ce goujat ? » elle leva les mains en l’air, elle ne l’avait pas fait auparavant, vaut mieux tard que jamais.

Since : 27/01/2020

“ Keep calm and smile

@Lou Rosenbach & @Heath L. Valentine

Le soldat se retenait tant bien que mal de sourire, la réplique marmonnée par la journaliste avait fait mouche mais il se devait de rester professionnel. Les ordres avaient été clairs, et il avait déjà été bien trop proche de cette jeune femme dont il devait se tenir éloigné. Alors il continua d'avancer, le regard rivé sur son objectif, le torse trop et les foulées suffisamment longue pour atteindre le dit objectif le plus rapidement possible. L'homme ne fit même pas attention aux regards que lui jetait la brune qui avait réussi à suivre son rythme. C'était dommage, il aurait aimé la surprendre en flagrant délit, ça aurait été une bonne occasion de se perdre dans les contemplations ce joli minois.

Son plan était simple. Avancer sans s'arrêter jusqu'au baraquement alloué à la Dame, la saluer et fuir, regagner sa propre tente et tenter de retrouver le sommeil en songeant à cette rencontre, un interlude de douceur qui avait réussi à se faire une petite place dans le quotidien chaotique du soldat Valentine. Mais la journaliste en avait décidé autrement, préférant se planter au milieu du campement et admirer les étoiles. Heath, un peu lent à la détente, ne remarqua pas de tout de suite l'absence de sa cible, il s'était déjà éloigné d'une demi-douzaine de pas lorsqu'il comprit que l'on ne le suivait plus. Le blond se tourna alors vers la jeune femme admirative qu'il se mit à dévorer du regard. Ses yeux avaient balayé les courbes de la journaliste pour finalement s'éterniser sur son visage, vagabondant entre les traits qui le composait. L'italien demeurait attentif aux moindres faits et gestes de sa compagne; Il restait planté là et attendait, prêt à boire les paroles de Lou. Il écouta son discours qu'il trouvait terriblement mignon et naïf avec un petit sourire en coin, lui qui n'aimait pas les choses "mignonnes et naïves" était pourtant ravi d'en recevoir une petite dose. C'était comme une piqûre de rappel, un moyen de se souvenir que le monde n'était pas que guerre et chaos. Il aimait recevoir ce genre de rappel, il en avait bien besoin en ce moment. La journaliste semblait s'être apaisée, un sourire amusé avait remplacé cette moue boudeuse que l'altercation fait naître sur son visage. Encore une chose qui plaisait à Heath. Heath qui peinait à rester professionnel tant il était tenté par l'envie de plaisanter avec elle.

«Vous voyez, vous savez parfaitement sourire.», se contenta t-il de répliquer en pointant le sourire de la jeune femme qui n'avait cessé de s'agrandir au cours de sa tirade.

L'homme restait quelques peu perplexe face à la demande de son interlocutrice, que pouvait-elle faire pour le remercier ? Délaissant une bonne fois pour toute ce professionnalisme qui ne lui sied pas si bien, Heath porta la main à son menton et le tapota feignant la réflexion.

«Oh, je ne sais pas … Peut-être … Ne pas retourner voir le dit goujat. Je n'ai pas très envie de me battre ce soir.» Ce fut au tour d'Heath de lever les yeux au ciel. Il prit un instant pour contempler les étoiles, il avait l'impression qu'il ne les avaient pas observer depuis des années. «Votre objectif est louable. Je crois que … Je le comprend, même si il m'arrive de me dire que j'aurai été plus utile en médecin ou en pompier qu'en soldat. Et, si ne plus approché le “goujat” n'est pas un remerciement suffisant … Vous pourriez me donner un rendez-vous.»

Since : 31/07/2019

“ keep calm and smile

@Heath L. Valentine & @Lou Rosenbach

Elle n’y aurait jamais pensé, se retrouver là à discuter de la pluie et du beau temps avec un soldat. Soldat qui quelques minutes auparavant l’avait sauvé. Un peu a la manière de superman et Lois Lane quand elle y pensait. Ça lui donnait envie de sourire, Lou. Elle s’est enfin détendue, alors que quelques minutes plus tôt elle aurait aimé lui faire la tête au carré à ce soldat qui l’avait pris pour une idiote. Finalement sa rencontre avec le grand blond, n’était pas si mauvaise. Il relevait un petit peu le niveau à ses yeux. La conversation dévie doucement sur son job à elle, Lou, elle savait que beaucoup s’étonnait de savoir ce qu’elle faisait tous les jours. Elle avait finit par s’arrêter en plein milieu du chemin, elle aimait beaucoup l’ambiance qui se dégageait des bâtiments. Tout était calme, ce qui l’étonnait d’ailleurs. D’habitude, il y avait toujours beaucoup d’animation que ce soit dans la base ou bien ailleurs. Le ciel semblait briller de milles feux ce soir là, les étoiles au rendez-vous. Elle aimait beaucoup passer du temps à observer les étoiles, elles avaient quelque chose d’apaisant. Finissant son monologue, elle s’arrêta pour fixer la silhouette du soldat Valentine face à elle. Ce dernier reprit la parole une première fois. «Vous voyez, vous savez parfaitement sourire.», qu’il lui dit, elle passe sa main dans ses cheveux à ce moment-là, le petit sourire gênée qu’elle arborait quelques minutes plutôt devint plus grand, s’élargissant plus franchement. A présent charmée par ce grand blond en tenue militaire. Elle en était plutôt contente de son altercation finalement. Elle ne savait pas vraiment quoi répondre se contentant de lui sourire un peu bêtement.

L’américaine lui demanda ce qu’il souhaitait pour le remercier de l’avoir sauver, ce dernier semblait surpris. Fronçant doucement les sourcils, elle l’écouta, alors qu’il reprenait la parole. « Oh, je ne sais pas … Peut-être … Ne pas retourner voir le dit goujat. Je n'ai pas très envie de me battre ce soir.» elle ne put s’empêcher de lâcher un petit rire, levant les mains en l’air. Elle baissa la tête de sa contemplation, pour observer le blond face à elle. Elle se mordit rapidement la joue, priant pour qu’il ne la remarque pas alors qu’elle le détaille. Elle relève le nez en l’air, alors qu’elle rejoint l’homme pour ne se retrouver qu’à un mètre de lui. « Votre objectif est louable. Je crois que … Je le comprends, même si il m'arrive de me dire que j'aurai été plus utile en médecin ou en pompier qu'en soldat. Et, si ne plus approché le “goujat” n'est pas un remerciement suffisant … Vous pourriez me donner un rendez-vous. » qu’il lui dit, amusée par sa réponse. Elle répond du tact au tact. « Vous voulez un rendez-vous maintenant ? » sourcil arquée, la journaliste le fixe, pas mécontente de pouvoir observer les courbes de l’homme face à elle. Elle pouvait presque s’imaginer les muscles sous le t-shirt de l’américaine. Secouant la tête à cette pensée, la chaleur devait la faire divaguer. « parce qu’on peut toujours s’arranger, ou bien je vous donne mon numéro et vous m’appelez quand vous rentrez en Amérique ? » qu’elle lui propose, une solution comme une autre, d’ailleurs.

« Vous venez d’où, Soldat ? » lui demanda-t-elle, peut-être qu’il n’était même pas de New York, ce qui compliquerait le dit rendez vous, s’il ne venait pas de la même ville qu’elle. Lou avait toujours des solutions à tout, et pouvoir discuter avec le blond face à elle plus facilement.

Contenu sponsorisé

» You're cute, you know [Will][Flashback]
» When I first met you || Leddy || FlashBack
» (RP flashback) Feelings hurts
» [flashback] hard day's night (lou)
» [FLASHBACK] Oops, sorry! | Susan & Jesse

La mi-temps

Les archives

Anciens sujet du forum avant hiatus

Les Rps

( flashback 2015 w/heath ) - keep calm and smile