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 I'm alive, stop whining | PV Ezra

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Alex Davies
Alex Davies
BONJOUR, NEW-YORK
Since : 21/08/2019

Avatar : Ruby Rose (chaussette)

D.C : April, Loena

I'm alive, stop whining | PV Ezra Rnb0

Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

Bon à savoir : I'm alive, stop whining | PV Ezra M939
Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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I'm alive, stop whining | PV Ezra EmptyVen 30 Aoû - 23:31
Alex & Ezra


Tu aurais pu donner davantage de nouvelles, sans doute. Lui envoyer quelques messages, faire un peu de signe de vie pour lui démontrer que tout va bien, que tu ne t'es pas fait bêtement prendre et envoyée derrière les barreaux. Pourtant, tu auras préféré le démontrer en lui laissant voir que le réseau persistait à se gérer. Que malgré que tu ne répondais aucun appel, aucun sms, tu étais là, en train d'agir dans l'ombre afin de t'assurer que les colis de drogue ne quittent correctement votre quartier général. La raison de ton mutisme ? Rien de grave, en réalité. Un petit passage rapide de la part de la police dans ton bar afin d'en déceler les mineurs, afin de s'assurer que tu ne vendais pas aux moins de vingt-et-un ans. Tu as d'abord cru à une possible descente, à un ravage afin de fouiller pour de la possible drogue dans ton bar. Chose qu'ils auraient pu trouver avec des chiens pisteurs s'ils avaient montés à l'étage. Heureusement, il n'y avait rien de tel. Qu'une demande d'arrêt de musique et une fouille des visages, des cartes, de ceux présents sur les lieux. Et il y aura fallu d'une seule fausse carte qui aura échappé à l'oeil aiguisé de ton videur pour que la police ne te fasse comprendre qu'ils reviendraient. Alors tu aurais dû rester secrète afin qu'ils ne décèlent rien. S'ils découvraient quelque chose chez toi, tu ne voulais surtout pas que les informations ne remontent jusqu'à Ezra, fidèle jusqu'au bout des ongles envers ton partenaire d'affaires.

Pourtant, tu auras bien dû le contacter lorsque tu auras découvert la "belle" surprise en revenant de travailler, un soir. Ton colocataire, là, complètement défoncé par la cocaïne qu'il aura décidé de mettre dans le gâteau tel de la farine, dans toute l'inconscience qu'il aura pu faire preuve face à ce sachet anormal dans le reste du sac de farine. Le temps avait suffisamment passé pour que tu n'oses prendre ton téléphone et lui envoyer un message, sur ce coup-ci. La police avait été absente depuis nombreux jours déjà et tu pouvais désormais te permettre un tel geste, afin de lui faire part de l'incident en toute discrétion via vos téléphones brouillés de la circulation de par la puce qu'ils contiennent. Vous êtes plus prudents via les appels, la chose plus facile à retracer, mais vous vous permettez d'être plus francs lorsqu'il en vient aux messages écrits, plus aisément supprimés de la base de donnée.

Demain, 14h, chez toi. Ça conviens?

C'est tout ce que tu lui avais mentionné après votre brève discussion qui aurait aisément pu tourner en l'une de ces querelles habituelles dont vous avez désormais l'habitude. Tu te souviens avoir soupiré d'agacement bon nombre de fois et avoir eu la chance que tes paroles soient inscrites plutôt que verbales, autrement tu n'aurais pas autant gardé ton sang froid face à son comportement, face à ses remarques concernant ta disparition d'un total de deux semaines. Ne savait-il pas que c'était pour lui, ce geste ? Que c'était pour le protéger, éviter que la moindre chose ne remonte à lui ? Si c'était pour t'éviter de te ramasser derrière les barreaux, ce l'était tout autant pour lui, au travers du geste qui pouvait sembler égoïste de l'avoir ainsi ignoré tout ce temps.

La portière claque doucement tandis qu'un petit bip se fait entendre, signe d'une voiture modeste verrouillée. Tu n'as jamais été du genre "tape à l'oeil". Tu as pourtant bon nombre d'argent, plus qu'il ne le faudrait. Tu pourrais aisément t'acheter une maison pour toi seule ainsi qu'une demeure de vacance, avec la Porsche et tout ce que tu désires. Pourtant, te voilà en train de quitter cette petite voiture certes luxueuse, mais bien loin d'une Lamborghini alors que tu habites en colocation avec Zackery. Tout est une question de brouiller les pistes, de cacher le vice derrière l'image que tu transmets. Une gérante de bar dont les temps sont difficiles et qui désire donc ne pas se laisser aller dans un appartement à elle seule. De plus, il fallait bien l'admettre: le silence de ta maison à la suite du décès de ta femme se voulait lourd à porter, à supporter, à encaisser. Lorsque tu auras réussi à te détacher de votre grand nid d'amour, tu l'auras vendue aussitôt afin de t'enfouir quelque part où il y a de la vie, où tu n'es pas laissée avec toi-même. Ce serait le comble, le pire, après tout. Tout se voulait être l'excuse parfaite, entre la vérité et les faux-semblants.

Tes petites bottines noires écrasent le sol de ton pas assuré, vêtue de ton jeans déchiré et ce teeshirt coincé sous la ceinture, tes tatouages le long des bras cachés via un veston gris finement ligné. Décontractée comme professionnelle, tu laisses ce mélange de féminité se mêler à cet aspect androgyne, brièvement rebelle. Tes doigts tatoués se rabattent contre la porte alors que ta montre affiche spécifiquement 13h50. Tu ne sais pas s'il en est rendu habitué après toutes ces années, de savoir que tu arrives toujours d'avance. Normalement de cinq minutes à peine, plutôt de dix aujourd'hui. Tu as peut-être hâte de le revoir, au fond, si tu osais te l'admettre derrière ce déni soudain. Vous n'avez pas l'habitude de cesser de vous parler pendant aussi longtemps. Même lorsque vous vous faites la gueule ça ne prend pas autant de temps à vous réconcilier, malgré que vous soyez têtus. Il y a toujours le boulot pour vous ramener l'un à l'autre. « Hey Ez'. » C'est lâché avec habitude, posant un baiser à sa joue qui se veut classique tandis que tu le contournes pour entrer dans sa demeure. Pour de nombreuses raisons, pour les apparences afin de ne pas sembler de deux associés, mais bien plus comme des amis. Également parce que au fond, tu l'apprécies bien, ce géant qui te fait sortir ton impulsivité une fois sur deux.
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I'm alive, stop whining | PV Ezra EmptySam 31 Aoû - 0:37
You're alive, but I won't stop whining
ezra & alex

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
La colère qu’il ressentait depuis quelques jours le frustrait profondément. C’était l’un des nombreux sentiments qu’il peinait à maîtriser et ce soir-là, encore une fois, la violence fut la réponse. D’un geste rageur, l’héritier projeta son téléphone contre son bureau, le bruit métallique résonnant contre le bois fit serrer sa mâchoire. Deux semaines. Deux longues semaines sans aucune de ses nouvelles, sans un seul appel. Pendant un moment, il fut presque tenté d’envoyer ses hommes la chercher, pour la ramener. Il ne l’avait pas fait, il avait préféré attendre : malgré tout, Ezra faisait confiance à Alex Davies. Sa partenaire d’affaires et plus encore. Une amie, une personne qui perturbait ses sentiments. Leur relation était fusionnelle : la brune avait son caractère bien à elle et l’héritier, eh bien… il n’était pas facile. Les disputes explosaient, mais bien vite ils se retrouvaient. Alors, la voir disparaître sans le prévenir avait été un coup dur. La curiosité primait avant la fureur, il voulait connaître les détails de son absence tout comme il avait envie de lui crier dessus de ne plus lui refaire ça.

Mais Alex n’était pas une enfant, ça il le savait. C’était quelqu’un qui savait gérer le trafic de drogues mieux que quiconque. A côté d’elle, Alvarez avait l’air d’un clown. Niveau affaires, Ezra savait qu’il ne risquait rien avec celle qu’on appelait Snake. Il trouvait que ce surnom lui allait. Les serpents possédaient de magnifiques écailles, mais leur morsure était terriblement fatale : comme sa partenaire. Une femme d’une beauté irréelle, qui mordait plus fort que jamais si on allait à son encontre. Il fallait être fous pour défier la jeune femme et l’héritier, ensembles plus rien ne les arrêtait. Toujours fâché, il attrapa la bouteille de whisky et déversa un peu de son contenu dans un verre. Ce n’était pas dans ses habitudes de boire en dehors des occasions, mais il en avait besoin. Cette disparition l’avait plus affecté qu’il ne le voulait, c’était enrageant. D’une traite, le liquide doré rassura ses nerfs.

[…]

Contrairement à sa partenaire, Ezra avait un goût plus prononcé pour le luxe. Son appartement à Manhattan était, pour l’une des rares fois, accueilli par sa présence. Le manoir familial était là où il posait plus souvent les pieds, pour une raison qui lui était toujours un peu mystérieuse. Sous la douche, l’eau le permettait de réfléchir plus clairement – hier, il avait senti trop de colère et n’avait pas pu rassembler ses pensées pour en faire quelque chose de logique. Quatorze heures, c’était le rendez-vous qu’Alex avait posé. Son père le voulait pour un briefing moins… légal, mais il avait refusé. Il était plus intéressé en l’histoire qu’allait lui raconter Alex. La douche terminée, Ezra essuyait vigoureusement ses cheveux lorsqu’il entendit de justesse des petits tocs contre la porte d’entrée. C’était elle.

Il accourut, avant de se rendre compte de ce qu’il venait de faire et vint lui ouvrir. Sans le vouloir, il se figea pendant un court instant. Alex était toujours aussi jolie. Féminine, mais rebelle, le genre de femme qu’il aimait. C’était un stéréotype de se dire qu’un riche allait aimer les grandes blondes en tailleur. Le surnom qu’il aimait tant lui fut attribué, puis les lèvres de sa partenaire vinrent se déposer sur sa joue encore chaude de la douche.

– Alex, dit-il en retour, appréciant toujours autant les bisous de sa part.

Il ferma la porte derrière lui. Si Ezra ne connaissait pas la jeune femme depuis des années, il se serait excusé pour aller remettre un haut. Mais déjà qu’il n’était pas pudique, alors il ne voyait pas l’intérêt d’aller s’habiller juste pour parler. Sans attendre, l’héritier se dirigea vers le bar, avant de prendre la liqueur qu’elle aimait tant. Il en versa dans deux verres, puis tendit l’un d’entre eux vers Alex.

– Je l’ai acheté pour… l’occasion, dit-il en montrant le verre.

Son ton avait beau être impassible, mais il renfermait toujours une espèce de colère. Le genre qu’une personne lambda ne pouvait repérer, mais cependant sa partenaire, elle… Parfois, il se demandait s’il pouvait encore lui cacher des choses. Il était peut-être manipulateur ainsi que calculateur, mais Alex, à force de connaître l’héritier, savait tout sur lui. C’était réciproque, mais la jeune femme était plus imprévisible. Il y avait, comme par exemple, la disparition. Il finit par s’asseoir sur le fauteuil, s’attendant à ce qu’Alex fasse de même.

– Alors…

Il ajouta, tout en essayant de rester neutre :

– Tu vas tout me raconter de ton escapade soudaine et non-prévenue, n’est-ce pas ?

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Alex Davies
Alex Davies
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Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

Bon à savoir : I'm alive, stop whining | PV Ezra M939
Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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I'm alive, stop whining | PV Ezra EmptySam 31 Aoû - 1:17
Alex & Ezra


Des années que tu apprenais à le connaître, toujours un peu plus. Des années où tu comprenais toujours plus le moindre haussement de sourcil ou de variation dans l’intonation de sa voix. Des années que tu t'étais présentée à son bureau, comme ça, afin de te présenter comme étant sa nouvelle associée. L'inverse était vrai, il apprenait tout autant à te connaître puisque tu auras beau être imprévisible, il y a certaines choses qui font que tu es toi, qui forme ton caractère et qui permet parfois de prédire tes gestes, tes réactions. Pourtant, malgré les années, vous n'aurez jamais appris à contrôler vos excès de colère, vous y abandonnant afin de faire relâcher la pression. C'était mieux ainsi, après tout, non? Il est sans doute l'une des rares personnes sur qui tu n'oserais pas lever la main, alors c'était sans doute préférable de lever le ton sur lui que de faire un geste de travers sur un employé, après tout. C'est sans doute dans toute cette connaissance que tu avais rapidement pu comprendre l'agacement derrière de simples paroles écrites. Des paroles où il fait l'enfant, à bouder, à se faire croire occupé alors qu'il persiste pourtant à te répondre. C'est bien parce que tu le connais que tu sais que s'il avait été réellement occupé, qu'il n'aurait pas pris soin de te répondre et t'aurait fait attendre. Sans doute savait-il aussi davance le nombre de soupires agacés que tu auras pu laisser quitter tes lèvres au courant de ce court échange, laissant retomber le téléphone sur le divan après avoir lâché le rendez-vous, date et heure. Sans doute qu'il sait aussi que d'ainsi te faire reprocher d'avoir été absente pendant ces deux semaines, ça aura passé de travers, comme si tu étais une gamine qui avait des comptes à rendre alors que tu sais quoi faire, que tu sais comment gérer la situation. Mais tu sais aussi qu'il n'a pas pu s'empêcher, lui non plus, avec sa manie de vouloir tout gérer, tout contrôler.

Tes lèvres s'apposent à la peau encore humide, toujours étrangement douce, et tiède. Tu ne portes pas une réelle attention au fait qu'il se soit ainsi figé face à toi. Probablement parce que tu as aussitôt initié le mouvement habituel entre vous, lors de vos rencontres, et c'est alors passé discrètement sous ton regard pourtant observateur. Tu entres dans le logis comme si c'était une seconde demeure alors que pourtant, tu n'y as mis que rarement les pieds, le grand homme préférant bien plus te voir à son manoir que dans ce lieu. Tu retires le veston, quasi comme un réflexe, pour la laisser retomber sur le dossier du fauteuil, dévoilant les tatouages ornant tes bras. Ton associé se dirige aussitôt vers le bar du domicile, tes iris clairs ne pouvant s'empêcher de glisser le long de son dos, de ce corps bien bâti qui saurait faire rêver bon nombre de femmes, probablement d'hommes aussi. Il suffisait de repenser à Zackery, par exemple. Obligé qu'il lui lancerait de nombreuses remarques à sous-entendus à peine voilés s'il le voyait là, ainsi dénudé du torse. Puis allons, inutile de se le cacher. Tu es une femme, Alex. Une femme qui a des besoins, des envies et des préférences. Tu es assez active, d'ailleurs, à ce niveau. Pourtant, jamais tes bras n'auront osés entourer le cou tel un boa constrictor autour de ce colosse. Pour diverses raisons, notamment pour ne pas mêler les affaires et le sexe. Mais ça ne t'empêche pas d'en apprécier la vue qu'il t'offre comme ça, avec toute son aise. Tes prunelles se remontent pourtant rapidement vers le visage aussitôt qu'il ne se retourne afin de te présenter un verre d'alcool. Du whisky, ton préféré. « Quelle délicate attention que voilà. Ce serait encore mieux si t'étais pas en train de faire la gueule en même temps. T'es encore là-dessus? » Tu cognes doucement le verre au sien en guise de politesse, incapable de retenir tes paroles sur ce coup-ci, d'un ton de voix qui se veut un brin moqueur, noté d'un peu de découragement. Parce que tu l'auras bien entendu, cette petite colère encore marquée, encore présente. C'est à peine audible, qu'un bruit de fond et pourtant, c'est là. Et tu sais pourquoi: Il t'en veut. Tu le comprends, la situation retournée dans l'autre sens, ton anxiété aurait été au plafond et sans doute aurait-il reçu bon nombre de messages vocaux de ta part en train de l'engueuler.

Tu prends place dans le second fauteuil près du sien, tandis qu'il s'installe, imitant son geste afin d'entamer cette discussion longuement due. Tu as imaginé cette conversation au moins une dizaine de fois depuis vos échanges sms et pourtant, aucune façon n'a semblé se terminer de façon calme, dans ton imaginaire. Tous auront terminés en querelle, en perte de contrôle. Chose que tu ne veux pas, pas après des retrouvailles après ces longues deux dernières semaines où tu as imaginé le pire, où tu as imaginé la police revenir et tout découvrir ce dans quoi tu trempes depuis des années désormais. Un bref rire te quitte alors que tu l'entends ainsi se contenir, alors que tu l'entends chercher à garder ce ton neutre dont il aura fait preuve bon nombre de fois. Tes lèvres s'étirent, amusée, moqueuse. « Devrais-je? » Et tu plonges ton regard dans le sien, prenant une gorgée du liquide alcoolisé. De la taquinerie, une tentative de calmer l'atmosphère ou dans le cas d'un échec, au moins le laisser parvenir à dire ce qui se coince à sa gorge. Tu ne fais que t'amuser, un peu, pour l'embêter et tenter de dédramatiser la situation. Après tout, tu es là, chez lui, et tout va bien.
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I'm alive, stop whining | PV Ezra EmptySam 31 Aoû - 11:01
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ezra & alex

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
La première fois qu’Alex avait débarqué dans son bureau pour s’annoncer comme associée, il avait toujours cru que leur relation resterait professionnelle. Oh, il avait eu terriblement tort. Snake était différente des autres, plus douée que la plupart de ces hommes qui se disaient dangereux. La détermination qu’elle possédait avait charmé Ezra, qui n’avait pas hésité à lui laisser une place spéciale à ses côtés. C’était son partenaire, son amie et malgré tout, il savait que ce n’était seulement ça. Bien sûr, l’héritier déniait ce dernier point, n’assumant pas les jalousies qu’il pouvait ressentir envers les conquêtes d’Alex. Il appelait ça de la possessivité « professionnelle » … comme si cela pouvait exister. Ezra déversa le whisky que préférait son associée avant de tendre son verre. Évidemment, elle n’hésita pas à lui faire part d’une remarque tout à fait piquante, pour ne pas changer. Un sourire en coin naquit sur les lèvres de l’héritier, étrangement ça lui avait manqué.

– Oui, je suis encore là-dessus, répondit-il en observant la moindre parcelle du visage de la femme en face de lui. On dirait que tu as oublié que j’étais aussi têtu que toi.

Il vint se poser sur l’un des fauteuils. Ezra aurait voulu la voir dans le manoir familial, il y était plus à l’aise, mais depuis qu’il y avait des oreilles indiscrètes c’était un peu devenu difficile. D’ailleurs, l’hésitation le fit réfléchir pendant quelques secondes, le temps qu’Alex vienne près de lui. Est-ce qu’il devait prévenir Alex que Lisbeth était au courant des affaires illégales qui se tramaient ? D’un côté, l’envie ne manquait pas, mais d’un autre, Ezra était plus ou moins de bonne humeur et il refusait d’envenimer l’ambiance en parlant de sa petite sœur. Ses doigts se serrèrent sur son verre, puis il releva son regard vers son associée.

Il lui demanda de tout lui raconter sur sa disparition, la curiosité le poussant à être impatient. Cependant, Alex répondit par une autre question, avant de boire dans son verre. Silencieux, mais pas pour longtemps, Ezra la regardait en retour. Il savait ce qu’elle était en train de faire. Il est vrai qu’une dispute pour les retrouvailles n’était pas une bonne idée, mais tout de même… l’héritier finit par soupirer.

– Non. Si tu es de retour, c'est que tu as réglé le souci et c'est ce qui m'importe.

Bien sûr, il fallait être naïf pour croire qu'il abandonnait - il voulait absolument savoir ce qu'avait poussé Snake à disparaître. Mais deux semaines d’absence et des retrouvailles, il ne voulait pas gâcher ça, alors si Alex ne voulait pas en parler, il s'en arrêtait là. C’était leur moment à eux, car le lendemain ils allaient reprendre le travail aux côtés de clients et d’employés. Agacé, car il devait bien parler de CE sujet, il commença son discours :

– J’ai quelque chose à t’avouer et ce n’est pas exactement facile à expliquer.


Il ajouta et décida d’être concis, plutôt que de tirer l’affaire en longueur :

– Lisbeth est au courant de ce qu’on fait.

Puis, il enchaîna, la colère se faisant plus sentir dans ses cordes vocales :

– Elle était dans le dressing de notre mère quand j’ai expliqué à Armand dans un appel que j’avais abattu Brown. Le client qui voulait nous trahir pour je ne sais quelle raison. Je ne sais pas si ma sœur va essayer d’en parler, ou nous dénoncer à la police. J’ai… disons, que je me suis disputé avec et que ça s’est plutôt mal fini.

Il finit par se taire, terminant déjà son verre d’alcool. C’était terriblement irritant. Ezra avait l’air d’un débutant qui faisait des erreurs. C’est pour cela qu’il ne parvenait pas à se calmer, ces derniers temps. Mais au moins, Alex était de retour et ça lui permettait de souffler un peu. Avec son associée de retour à ses côtés, il se sentait un peu mieux.

(c) DΛNDELION
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Alex Davies
Alex Davies
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Identité : 32 ans, américaine.

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I'm alive, stop whining | PV Ezra EmptySam 31 Aoû - 18:47
Alex & Ezra


Votre relation est particulière, à tout les deux. Purement fusionnelle, au-delà de ce professionnalisme que l'impose vos métiers. Parce que réellement, qui pose ses lèvres sur la joue de ce grand colosse dangereux comme si ce n'était rien? Qui pose ses lèvres de la sorte sur son associé? Une poignée de main devrait suffire, un échange de regard avant que tu n'intègres les lieux et que vous discutiez. Vous ne devriez probablement même pas être au domicile de l'un ou l'autre, mais plutôt à ce quartier général où se produit tout le stock que vous vendez. Pourtant, vous voilà, toi à son appartement, lui à moitié vêtu, les cheveux encore visiblement humides de la douche qu'il vient tout juste de prendre. Tes lèvres se sont tout de même posées, non pas que par salutation, mais parce que tu en avais envie. Après neuf années, tu pouvais bien te permettre un rapprochement du genre, après tout, n'est-ce pas? Au diable cet écart de ligne du professionnalisme. Vous l'avez franchis depuis bien longtemps, déjà. Que ce soit par tes regards sur sa peau dénudée ou ces baisers devenus coutume. Bien loin de là la Alex insécure d'avoir ainsi repris le plus gros trafique de drogues de la ville après avoir empoisonné le chef immédiat. Des erreurs, tu en auras faites, mais ton ambition t'aura permise de ne pas simplement succomber à la panique ou pire encore, sous une arme braquée par la main-même d'Ezra. Pourtant, il y a bien plus. Bien plus encore que tu ne t'autorises à voir, à comprendre. Depuis Hailee, tu te jettes corps et âme au creux de divers bras, divers lits. Depuis Hailee, il n'y avait qu'eu Nathan et sa présence aura été nocive, destructrice au travers de vos querelles. C'était bien plus charnel qu'émotif, en bout de ligne et c'est sous cette réflexion que tu fais au mieux pour ne pas tomber de nouveau amoureuse. Et si tu perdais de nouveau la personne aimée comme tu l'auras fais avec Hailee? Ton coeur ne subirait pas un nouveau décès de la sorte. Tu ne saurais supporter de mettre quelqu'un dans cette situation, pire encore de risquer de la voir mourir aux mains de d'autres tandis que tu cherchais à lui éviter des ennuis. Alors tu restes aveugle et tu persistes sur les soirs sans lendemain, les conquêtes sans conséquence.

« Oh, difficile de l'oublier, crois-moi. » Tes lèvres s'étirent finement, moqueuses comme toujours, tandis que vous prenez place sur les fauteuils et que vos regards se croisent, s'observent, tandis que la fameuse discussion débute. Si vous sembliez tels deux amis qui se retrouvaient quelques minutes avant, la pression de l'atmosphère devient plus lourde sur les épaules peu à peu et le professionnalisme revient au grand galop. Le sérieux prend place dans la pièce et l'animosité des non-dits se fait ressentir. Tu réponds pourtant dans la taquinerie, sachant très bien qu'il n'abandonnerait pas le sujet aussi aisément. Comment le pourrait-il? Une disparition de la sorte pouvait se voir suspicieuse malgré la confiance que vous avez l'un envers l'autre. « Oui, c'est réglé. Y'a des flics qui se sont pointés au bar, j'voulais pas prendre le risque que ça remonte jusqu'au stock ou à toi. Puis y'a eu mon idiot de colocataire qui a eu la brillante idée de faire un gâteau, chose qu'il fait jamais. J'avais mis l'un des sachets de poudre dedans. T'imagines le reste, il était complètement défoncé. » Tu expliques brièvement, calmement, afin de ne pas alerter la bête qui sommeil chez Ezra, toujours à risque de se pointer le bout du nez. Ce serait bien la dernière chose que tu voudrais, après tout. Non, tu te dois de rester calme pour qu'il ne sache pas qu'au fond, ça aura été deux semaines d'anxiété.

Tes sourcils se froncent un peu à ses paroles, sorties de nul part. Il avait quelque chose à avouer ? Pire encore, c'était difficile à expliquer. Ça ne voulait rien dire de bon, ça. « Quoi?! » C'est lancé sans réfléchir, sous un instant de colère face à l'aveu, tel un chien qui aboie soudainement. Tu soupires d'abord, te replaçant qu'un peu dans le divan, laissant ton dos se presser au fauteuil, à l'écoute, le regard fixé à lui, perçant, peut-être un peu inquiet aussi. Une tentative de calmer la colère qui grimpe déjà. Et tu les ressens, tes doigts, qui se resserre doucement contre le bras du fauteuil, laissant tes ongles courts discrètement faire empreinte au tissu. Tu aurais voulu entendre bon nombre d'explication, mais pas celle-là. Pas après ce que toi-même tu venais de vivre. Heureusement tu avais de la chance, Zack' pouvait parfois être naïf et il n'avait donc pas compris que la poudre de la farine était en fait de la cocaïne et il n'avait pas cherché plus loin, gobant tes mensonges à la suite. Tes traits sont tendus, tes lèvres se pincent légèrement tandis que tu détournes le regard en écoutant ses explications, prenant de nouveau une gorgée de cet alcool dispendieux. Un peu trop grande, d'ailleurs, te faisant qu'à peine grimacer. « Putain... » Le juron quitte tes lèvres comme un souffle, comme un murmure à demi-mot alors que tu réfléchis en vitesse, alors que les idées se bousculent dans ton esprit.

Tes iris se lèvent au plafond avant de se ramener vers lui, vers ton associé, presque froide soudainement. « On ne peut pas la laisser aller voir la police, nous foutre dans la merde. Famille ou non. » Le message était clair, il le comprendrait. Lisbeth devenait désormais une menace en se voulant au courant de votre situation, de votre "petit travail" pas très légal. Pas du tout, même. Alors qu'importe qu'elle soit de sa famille, qu'elle soit sa soeur, à ce point-ci. S'il y avait un geste à prendre sur le futur, le message se voulait clair: ça devra se faire, quitte à ce que tu t'en charges toi-même, malgré l'adorable petite bouille que pouvait être Lisbeth. Un soupire agacé et court quitte de nouveau tes lèvres. « Je croyais t'avoir déjà dis de faire attention, en plus, sur tes conversations au téléphone. » C'est similaire à une mère qui réprimande, à ce point-ci, l'agacement plus prononcé ceci dit. Tu n'as pas envie qu'elle dénonce, mais surtout: Tu ne voudrais pas qu'il arrive quoi que ce soit à ton associé, par-dessus tout. « On peut lui faire confiance, tu crois? Faut agir rapidement, elle est peut-être déjà en train de remplir une déclaration à l'heure qu'il est. Qu'est-ce qui la ferait taire ? » Allez, Alex. Respire un coup, ça ira.
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I'm alive, stop whining | PV Ezra EmptySam 31 Aoû - 20:37
You're alive, but I won't stop whining
ezra & alex

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Le verre à la main déjà entamé, l’héritier attendait. Il espérait une réponse, une déclaration. Quelque chose pour apaiser la colère qui ne cessait de grimper en lui. D’habitude, tout était qu’une question de temps avant que la crise de rage ne s’empare de lui. C’était bien pour cela que leur relation était des plus compliquées. Alex était impulsive, lui il ne savait pas contrôler ses sentiments les plus sombres. Alors qu’Ezra pensait qu’il n’allait recevoir aucune information sur la raison de la disparition (qui commençait à doucement le rendre fou), il eut, sans qu’il ne cache sa surprise, l’explication. Il le sentait, les paroles d’Alex étaient maîtrisées, brèves. Ce n’était pas assez, mais c’était déjà ça. Puis, tandis qu’il faisait doucement tournoyer la liqueur dans son verre, il s’arrêta dans son mouvement.

– Ton… colocataire ?

C’était plus le « ton » que le « colocataire » qui le dérangeait, à vrai dire. Un homme. Qui vivait avec Alex. Depuis combien de temps, au juste ? Tant de questions voulaient être posées, mais aucune ne sortit. Cela ne le regardait pas… mais pourtant, il savait que si. Il préféra enchaîner, sans laisser de temps à la jeune femme de répondre. Il tentait tant bien que mal de ne pas paraître affecté par l’information… en vain.

– Hm… et il n’a pas cherché à savoir d’où venait le sachet ? Tu lui as dit quoi pour couvrir ça ?


Vint ensuite le moment de parler de Lisbeth. Depuis la dispute entre eux, qui s’était déroulée il y a deux jours maintenant, il refusait tout bonnement de la croiser ou de lui parler – et c’était probablement réciproque. Comme Ezra s’en doutait, Alex le prit mal, chose tout à fait normale. Les affaires, c’étaient les affaires et les leurs étaient trop illégales pour qu’une personne en dehors de ça puisse en être au courant. Ce n’était pas un secret qu’on pouvait s’autoriser de partager. L’héritier comprenait son désarroi, lançant un coup d’œil vers les doigts qui serraient le fauteuil. Il expliqua de manière concise, il était hors de question de partir dans les discours de victimisation : c’était un fait qu’il avait foiré son coup. Snake but une gorgée, injuriant au passage.

Ezra s’était tut, attendant sa réaction et son avis. Son regard dévia un instant, avant de revenir au point initial qu’était le brun. Ce dernier sentit sa mâchoire se serrer à ses paroles. Ça, il le savait. Il termina les dernières gouttes de son verre, cherchant les bons mots.

– Je sais, merde,
finit-il par dire dans un souffle. Mais qu’est-ce que tu veux que je fasse ? L’enfermer dans sa chambre ? La tuer ?

Il passa une main dans ses cheveux et se leva. Rester assis dans une situation qui commençait à l’énerver n’était pas bon pour lui. Il se dirigea vers le comptoir où il vint remplir son verre à nouveau, remarquant avec agacement qu’il s’était mis à trembler. De sa main, il attrapa la liqueur et le porta à ses lèvres avant de boire d’une traite, le liquide brûlant sa gorge. Soudain, il déposa le verre avec trop de force contre le meuble, se retournant vers Alex. Cette dernière le réprimandait. Comme s’il s’agissait d’un débutant, d’un pauvre gosse, d’un… bordel, songea-t-il. La colère se lisait dans les traits de son visage, lui qui ne voulait pas gâcher ce moment, c’était raté. Il fallait que ça explose à un moment donné, de toute façon. L’envie de prendre un objet et de le percuter contre quelque chose se faisait de plus en plus tentante.

– Et toi, tu ne crois pas que je le sais déjà ? rétorqua-t-il un peu trop violemment. Oui, j’ai foiré, Alex. Je n’ai pas besoin de t’entendre me faire la morale comme si j’étais qu’un putain de gamin.

Il finit par soupirer à sa question. S’il ne se calmait pas, ça allait réellement finir en dispute. L’ambiance était passée de plus ou moins bien à chaotique en quelques secondes, il ne parvenait pas à réfléchir correctement.

– Je ne pense pas qu’elle irait nous dénoncer, mais en parler… peut-être. Lou est proche de Lisbeth, c’est tout à fait possible qu’elle aille se confier à elle.

Qu’est-ce qui la ferait taire ? Probablement pas la menacer. Il avait fait l’erreur lorsqu’il s’était disputé avec elle, mais il était tellement en colère… Si sa voix avait repris un ton plus ou moins calme, c’en n’était rien de ce qu’il ressentait. Il bouillonnait, il s’enrageait, il tremblait. Il n’avait pas espéré des retrouvailles dans le calme, mais là il s’était mis dans une humeur exécrable et ça l’exaspérait.

– On la surveille. Lisbeth ne sort pas beaucoup du manoir familial et lorsqu’elle le fait, un garde du corps la suit. Armand a un ami qui est pirate informatique, on aura qu’à lui demander de vérifier la moindre communication louche.

Son cerveau enfin remis en marche, il s’adossa contre le comptoir en attendant l’avis de son associée. Il pourrait toujours manipuler Lisbeth en la faisant croire qu'il allait arrêter "tout ça"... encore fallait-il qu'elle parvienne à avaler ces mensonges.



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Alex Davies
Alex Davies
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Avatar : Ruby Rose (chaussette)

D.C : April, Loena

I'm alive, stop whining | PV Ezra Rnb0

Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

Bon à savoir : I'm alive, stop whining | PV Ezra M939
Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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I'm alive, stop whining | PV Ezra EmptySam 14 Sep - 18:23
Alex & Ezra


La situation est loin de te plaire. Ce n'est pas le genre de retrouvailles que tu t'étais imaginée, surtout. Tu t'attendais à quelque chose de plus agréable, à prendre un verre d'alcool avec le grand homme et vous moquer des policiers qui n'auront vu que du feu lors de la visite à ton bar, incapable de voir tout ce qui se tramait en réalité. Mais non, les dures vérités se doivent de quitter avec toutes leurs problématiques, tout les soucis que vous aurez eu dernièrement. Il n'y en a que deux, pour l'instant, mais c'est deux de trop pour un métier comme le vôtre. Si votre relation se veut complexe, tu espérais des retrouvailles simples où si les choses s'enveniment, elles seront sans raison et vous passerez bien vite à autre chose une fois la colère et l'impulsivité déversée l'une sur l'autre. Pourtant, tout se complique et cette idée de retrouvailles calmes, paisibles, s'envolent en éclats. Adieu les simples échanges pimentés autour de vos verres d'alcool. Il est encore coincé sur les faits de ton absence, de ta disparition silencieuse et maintenant que tu auras expliqué la situation, les raisons, le liquide de son verre cesse de tournoyer presque brusquement, causant des petits remous d'alcool dans le verre dispendieux. Il te questionne au sujet de Zackery, du fait que tu détiens un colocataire et tu ouvres les lèvres pour répondre à sa surprise, à l'aveu soudain qui semble déplacé, presque, à en voir la réaction du grand brun en face de toi. Pourtant, il reprend parole et tu ne peux pas même dire un mot, pas en place une qu'il dérive le sujet aussitôt, juste assez. Tu sais que c'est pour ne pas te laisser répondre. Probablement parce qu'il ne veut pas accorder d'importance ou pour ne pas vouloir entendre la réponse. « Il a cru que c'était les cendres de ma grand-mère quand il a constaté que ça me mettait en colère. J'ai réussi à lui faire avaler que c'était une farine à cocktail tu sais. Franchement, y'a aucun risque avec lui. » Tu soupires un peu. Parfois, pour ne pas dire souvent, Zackery t'exaspère. C'est comme s'il te voyait tel un ange et c'était impossible de présumer que tu fasses quelque chose d'aussi illégal. En même temps, il était bien plus occupé à te détailler le corps et tenter de te ramener à son lit que de voir réellement ce que tu fais ou écouter tes appels dans ta chambre. « Et c'est en partie une couverture, Ez'. Le colocataire. Puis la maison devenait vide, trop grande... » Tes doigts s'apportent inconsciemment à la bague qui trône au bout d'une chaîne à ton cou, manipulant brièvement la bague au même moment que la confidence, au même moment où tes pensées s'égarent sur ce qui aura été un jour ta femme. Les doigts se crispent un peu contre la bague, qu'à peine, la relâchant d'un coup pour boire de nouveau de l'alcool, histoire de chasser les images, la brève nostalgie. « Puis c'est qu'un ami, si jamais. » Tu précises, laissant sous-entendre une possible jalousie de sa part, revenant en force avec un petit sourire amusé, légèrement moqueur. De quoi l'embêter face à sa réaction avant que la tienne ne s'envenime par les aveux.

Lisbeth. La gamine, celle qui se veut être l'une des soeurs des Rosenbach. Elle a tout entendu et ça, c'était bien plus que problématique car tu sais à quel point Ezra n'est pas des plus doués en terme de relations avec ses soeurs. Tes doigts se crispent contre le tissu de la chaise, tentant de te reprendre au possible car si ton colocataire avait fait un gâteau avec une part de votre stock, au moins il n'avait aucune idée de ce qui se tramait. Il ne savait pas même à quel point son divan était désormais grandement précieux. Le regard se plante au creux des iris sombres du grand homme et ton venin se crache d'un coup, encore bien trop doucement d'ailleurs, heureusement pour lui. Puis il termine son verre, il souffle des paroles pour ensuite te questionner sur la marche à suivre. Un soupire d'agacement te quitte tandis que tu lâches un peu plus sèchement. « Tu fais ce qui est nécessaire, Ezra. Qu'importe ce que c'est, tu t'organises pour la faire taire et t'assurer qu'elle ne soit pas un danger. » Qu'il la tue, l'emprisonne, la prive de contact, tu n'en avais que faire, au fond. L'important, c'est qu'elle ne fuite pas les informations et ce, à qui que ce soit. Pourtant, tes paroles persistent malgré que l'homme se soit levé. Tu sais bien que ce geste est typique de son agacement, son embêtement et la colère qui le prend. Tu sais que c'est tel un avertissement, il suffisait de voir sa main trembler tandis qu'il récupère son verre et qu'il se verse de nouveau à boire. Pourtant, c'est comme si un voile s'était placé sur tes iris parce que tu continues, tu le réprimandes comme tu le ferais avec un enfant. Tu le réprimandes telle une mère parce qu'il a fait une bêtise et au fond, les conséquences t'inquiètent, mais pas que. Si vous avez une personne de plus à surveiller, c'est aussi le risque de te mettre en danger, mais Ezra également. Et si Lisbeth décidait de parler et qu'elle appelait la police? Et si on décidait de le mettre en prison?

« On ne dirais pas que tu le sais, non. » Ta voix s'imite à la violence qu'il te jette soudainement, qui se veut pourtant méritée au vue de l'attitude que tu lui fais en échange. « Alors arrête d'agir comme un gamin et j'vais cesser de te "réprimander"! » C'est sorti de nouveau avec un peu trop de violence, ton corps avancé sous l'élan d'impulsivité, pressant ensuite un coude à ta cuisse en soupirant sèchement. Calme-toi, Alex. Respire un coup. Pourtant, tu sais bien que c'est loin d'être gagné, pire encore quand il te déclare ainsi que Lisbeth risque de se confier à Lou. Lou, celle qui se plait grandement à embêter son grand frère. « Putain j'y crois pas... » C'est marmonné, laissant retomber ton dos contre le dossier, tes doigts serrant de nouveau le verre alors que ton autre bras, lui, est accoudé au canapé pour presser ton poing au bord de ta mâchoire. Tu l'écoutes, tu bouilles toujours un peu plus. Elle a un garde du corps, faire vérifier les communications... Quelque chose te dit que ce ne sera pas suffisant. Parce que si elle venait à en parler à Lou, c'était foutu. Personne ne la surveillait vraiment quand elle était dans le manoir, après tout. Ce n'est pas suffisant. Et si elle en profitait pour alerter qui que ce soit à l'intérieur des murs du manoir? Si Lou l'apprenait, elle n'avait personne qui la surveillait, elle. Ce. N'était. Pas. Suffisant.

La douleur se fait violente contre la paume de ta main. Comme si l'on avait cherché à la transpercer au couteau, d'un seul coup. Une douleur vive tandis que tu laisses un juron quitter tes lèvres soudainement. Le bruit d'éclat semble raisonner encore dans ton esprit tandis que tu constates le verre détruit à ta main. À croire que celui-ci avait une faiblesse pour ainsi avoir craqué sous la pression de tes doigts, sous le poids imposé. Ce n'est pas pour rien que tu cherchais à serrer l'appuie-bras il y a de cela quelques instants à peine. Pour éviter cette fatalité, tout simplement. Mais cette fois, c'était trop tard, le geste s'est fait sans même que tu ne le contrôles, l'esprit bouillonnant, les tentatives de solution brumant ta réflexion et ta gestion d'impulsivité. Tu te lèves d'un coup en te dirigeant aussitôt vers la cuisine, sans un regard vers l'héritier. L'habitude de gérer seule, même si au fond, un brin de douceur se veut toujours apprécié quand tu as mal. Et là, c'est le cas, mais tu ne demanderas pas d'aide, bien trop entêtée pour ça. Bien trop loin de cette idée depuis que ta femme est décédée, aussi, comme si personne d'autre qu'elle n'oserait t'aider. Ta main tremblote un peu, tandis que tu cherches à retirer les quelques morceaux de verre logés à ta paume. Heureusement, il y en a peu et ils ne sont pas profonds.
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I'm alive, stop whining | PV Ezra EmptyDim 15 Sep - 1:55
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ezra & alex

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
La jalousie avait toujours été un sentiment qu’Ezra étouffait avec grandes forces. Surtout dans une relation qu’ils considéraient avant tout comme étant professionnelle… du moins, c’est ce que l’héritier n’arrêtait pas de se dire. Mais au fond, il savait que quelque chose le dérangeait avec les conquêtes d’Alex. Le mépris était une façade qu’il utilisait pour masquer l’agacement qu’il avait envers ces personnes privilégiées. Il les voyait d’un mauvais œil, parlait d’eux comme s’ils étaient des nuisances. Et ça, ce n’était pas normal pour des supposés collègues. C’était frustrant et il préférait ne pas y penser, cependant il fut bien obligé d’écouter ce qu’avait à dire Alex sur ce fameux colocataire. Un homme, de surcroît. L’incompréhension était au summum : pourquoi est-ce que la brune se dérangeait de vivre dans un appartement avec quelqu’un d’autre ? N’avait-elle pas assez de moyens financiers pour être seule dans un domicile luxueux ? Ezra haussa un sourcil à l’écoute de la justification d’Alex. Les cendres de sa grand-mère. Et il y avait cru.

– Effectivement, le risque est proche du zéro.

Quel idiot il faisait… Alex semblait penser la même chose, car il la vit soupirer avant qu’elle ne lui explique la raison pour laquelle elle se coltinait un colocataire. Les traits du visage de l’héritier s’affaissèrent quelque peu alors que la jeune femme attrapait son collier. Le regard de l’américain se baissa vers la bague qui chancelait sur le bout du bijou. Une période difficile pour Alex, et il n’avait pas été un bon soutien moral – il ne l’avait jamais été avec quiconque, de toute façon. Parfois, il se retrouvait à être surpris de se dire qu’il aurait dû prendre un peu plus soin d’elle. La pensée disparût aussi vite qu’elle était venue et Ezra daigna enfin de parler.

– La porte du manoir t’est toujours ouverte, tu le sais. Il y a assez d’espace, et je ne pense pas que la police irait fouiner chez moi.

C’était effectivement une invitation pour qu’elle reste chez lui, même si la chance pour qu’elle accepte était faible. Il avait tout de même tenté son coup. D’ailleurs, Ezra se demandait à quoi pouvait ressembler ce colocataire. Il se fit une note mentale d’en savoir plus sur lui. La remarque d’Alex le fit tiquer et il haussa légèrement un sourcil. Est-ce qu’elle était en train de se moquer de lui ? Pourquoi était-il étonné, franchement ?

– Pourquoi je devrais m’en soucier ? demanda-t-il, très sérieusement – un peu trop d’ailleurs.

Cet air qui se voulait impassible était typique de sa part, il voulait jouer l’homme qui n’en avait rien à faire, mais cela donnait quelque chose de bien trop suspicieux. L’ambiance, qui était malicieuse, tourna vite au désastre, au grand dam d’Ezra. Le sujet Lisbeth commençait à doucement devenir tabou chez l’héritier et ce fut avec grandes difficultés qu’il tenta de se calmer face à l’impulsivité d’Alex. Celle-ci lui disait de faire le nécessaire et ça l’agaçait, il le savait, ça. Il n’avait pas besoin qu’elle le lui répète. Sa main se serra sur son verre vide.

– Bien sûr que je compte faire le nécessaire, Alex. Tu me prends pour qui ?

La colère et la rage le firent trembler, il avait besoin de se lever de cette maudite chaise. Bouger était une bonne manière de le calmer, mais il n’y parvenait pas car les paroles moralisatrices d’Alex ne cessaient de partir et revenir. La fureur le fit soudainement se retourner et il cracha donc son venin à l’encontre de son associée – alors qu’il voulait tellement passer un bon moment avec elle. Celle-ci fit de même, avant de monter d’un ton. Elle cria, figeant un peu Ezra sur place. Le grand brun voulut lui rétorquer une remarque cinglante, mais, à son étonnement, rien ne sortit. Pas un seul souffle, ni un seul mot. Lui, agir comme un gamin ? Vraiment ? Pourquoi ça l’énervait tellement ? Et puis, pourquoi ne parvenait-il pas à lui répondre quelque chose ? Comme s’il n’avait pas envie d’encore plus pousser ces retrouvailles à la catastrophe, ça l’enrageait de les savoir ruinées. Tout ça parce qu’il avait parlé de Lisbeth au mauvais moment. Même en ne faisant que la mentionner, elle gâchait les choses. Ezra se retourna, en soupirant, pour verser encore un peu d’alcool dans son verre. Soudain, alors qu’il attrapait la bouteille de sa main toujours tremblante, un bruit inquiétant le fit retourner. La vue du sang brouilla sa logique.

– Qu’est-ce qui t’as pris ?
lâcha subitement Ezra en la regardant se lever. Tu es blessée, putain !

Sa voix se brisa à la dernière phrase. Ce n’était pas si grave, mais la colère l’empêchait d’être rationnel. Alex retirait les morceaux de sa main, ancrés et ensanglantés, et l’héritier ne put rester sur place. D’un geste, il s’approcha et attrapa son poignet.

– Laisse, je le fais.

Ses doigts vinrent retirer, aussi finement qu’il le pouvait, les coupables de sa blessure. Les verres tombèrent dans l’évier, une par une, dans un bruit qui le dérangeait. Voilà où ils en étaient lorsqu’ils étaient pris par la rage. Il y eut un court silence, durant lequel Ezra se concentrait à la tâche. Une fois les morceaux retirés, il plaça la main de la jeune femme sous l’eau, ne sachant pas vraiment si c’était l’étape à faire. Il le faisait pour nettoyer le sang, la couleur sur la peau de son associée le perturbait.

– Je ne voulais pas qu’on en arrive à là, avoua l’héritier d’un ton bougon. Alors, on va éviter de parler de… ça, ajouta-t-il en faisant allusion à Lisbeth.

Il tourna enfin son visage vers celui d’Alex.

– C’était différent sans toi.

C’était un peu sa manière de dire « tu m’as manqué ».


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Alex Davies
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Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

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Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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I'm alive, stop whining | PV Ezra EmptyMer 18 Sep - 3:19
Alex & Ezra


Ezra a toujours de ces réactions particulières. Celles que tu commences à bien connaître, à comprendre toujours un peu plus. Tu ne sais réellement savoir pourquoi, comprendre les raisons derrière, mais tu sais qu'il agit toujours de façon suspicieuse quand il apprend que tu as passé la nuit avec quelqu'un. Depuis le décès de ta femme, les choses changent, peu à peu. Une sorte de possessivité professionnelle dont tu ne sais saisir le sens, mais que tu présumes que c'est par crainte que tu tombes sur quelqu'un qui te fera le quitter, peut-être ? Tu ne sais pas. Tu n'as aucune idée à quel point tu es au plus éloigné de la réalité. Ou du moins assez pour ne pas en constater la jalousie actuelle. Une crainte de te perdre si tu tombais sur quelqu'un de "bien". Quelqu'un qui ne trempe pas dans les affaires illégales et qui saurait te remettre dans le "bon chemin". Puis s'ajoute à ça cette petite teinte de jalousie, celle qui semble se démontrer là alors qu'il insiste sur le fait que tu as un colocataire, au travers de tout ses regards contenus. Cette même étincelle qu'il semble avoir dans les prunelles lorsqu'il apprend qu'un inconnu aura partagé ton lit. Serait-il jaloux pour bien plus que ça, en réalité? Aurait-il cette envie de partager ton lit, lui aussi, ou n'est-ce là que des illusions parce que c'est un physique qui t'attires? Tu n'en sais rien. Probablement. Ce ne serais pas même surprenant que ce soit une version amplifiée par ton esprit. Votre relation se doit de rester professionnelle, dans tout les cas. Qu'importe qu'il soit là à te démontrer son torse bien coupé.

Tu hausses un peu les épaules. « Il est génial comme type, mais il est aussi très crédule. Donc franchement, je ne me ferais pas de souci. Faudra je t'explique la scène, un jour... » Un jour, pas maintenant. Il y avait bien plus à régler, des choses bien plus importantes à discuter avant que de raconter comment tu es arrivée à ton appartement en voyant ton colocataire en train de se frotter du fromage sur les abdominaux. Ça aura été une soirée des plus particulières cette fois-là, après tout le bordel que tu auras tenté de gérer tout juste avant. Pourtant, tes iris se perdent un peu malgré la discussion reliée autour de Zackery. Ta femme. Ta tendre et douce moitié qui t'aura quittée bien trop tôt, bien trop rapidement. Tu culpabilises encore, par moment. Et te voilà à tenir cette chaîne, cette anneau qui aura été une promesse d'amour, de bonheur. Ce que tu auras cru être éternel et pourtant, te voilà à avoir cette chaîne pendue à ton cou plutôt qu'autour de ton doigt tatoué. C'est sa voix qui te distrait, cependant. Sa voix qui offre, qui propose. Sa voix qui se veut agréable, comme un brin de douceur au travers de la nostalgie soudaine. Il t'offre logis et si l'offre se veut des plus tentantes pour diverses raisons, tu es bien dans ton appartement, avec ton idiot de colocataire que tu adores. Puis, ce serait risqué, comme geste. Tes lèvres s'étirent légèrement, finement, dans l'ombre d'un sourire. « Tu sais bien que j'dois refuser. Si on est tout les deux au même endroit, ce sera plus facile de nous faire tomber. Si tu es difficilement accessible, suffit de repenser à la police qui est passée au bar. S'il avait découvert quelque chose, ça les aurait menés non-seulement à moi, mais à toi directement et ça, je le refuse. » C'est ta façon de le protéger, de lui dire que tu ne veux pas qu'il ait des soucis. Que tu veux prendre soin de lui et qu'il ne lui arrive rien, au fond. C'est une façon détournée de le dire parce que c'est toujours comme ça, entre vous deux. Tu le taquines et son air devient soudainement sérieux. Trop sérieux. Un sérieux qui te fait faiblement rire. Le dernier rire entendu avant que les choses n'explosent, du moins. « Oh pour rien, j'disais ça comme ça, tu sais... » La taquinerie, encore et toujours.

Tout éclate, le ton s'élève et les esprits s'embrument sous la colère qui vous envahie toujours un peu plus. Tout éclate et au final, tu lui imposes de faire le nécessaire, qu'importe ce que ce sera. Qu'il fasse autant qu'il peut, autant que possible afin de s'assurer qu'aucune information ne s'ébruite. C'est tout ce que tu demandes, tout ce que tu désires, tout ce que tu imposes. Pourtant, les paroles sont brusques, agressives, la voix s'élevant d'elle-même sous la crainte que le réseau ne tombe soudainement par la faute d'un geste aussi débutant, alors que tu sais qu'il n'est pas réellement fautif, que ça aurait pu arriver à quiconque. Surtout à vous qui êtes aussi aisément dans la colère. Tu en viens à le traiter d'enfant dans son comportement, tes idées se brouillent, puis c'est le verre qui éclate qui te ramène à la raison. C'est la douleur des morceaux pénétrant ta peau sauvagement qui te remet les pieds sur terre, qui te refroidit soudainement. Tu jures et te lèves aussitôt, autant pour ne rien salir autour de toi que pour rapidement te débarrasser des éclats. « J'en suis consciente, merci ! » Que tu lâches avec un brin d'arrogance, involontaire sur ce coup-ci, tandis qu'il te rappelle que tu t'es blessée comme si la main tremblante n'était pas déjà un bon signe. Comme si tu avais besoin d'un reproche, d'une explication de ta situation, pour prendre réalisation de ce qui se passe alors que la main élance. Tes sourcils se froncent, sous la douleur, sous la tentative de concentration alors que la sensation se veut brûlante contre ta paume. Comme si l'on avait soudainement mis feu à ta main. Tu tentes au mieux, mais pourtant, la main qui ne sait rester stable ne t'aide en rien. Ton associé est désormais à tes côtés et t'attrape le poignet pour le ramener vers lui, pour prendre la situation en charge, contre toute attente. Tu as pourtant un léger mouvement de recul, à peine, où tu tires ne serais-ce qu'un peu ton poignet pour le défaire sans réellement le forcer, sans réellement te déprendre. Probablement parce que tu sais qu'il est tout aussi têtu que toi et qu'il ne te laissera pas faire. « Je sais faire. » C'est lancé avec toute l'obstination dont tu es capable de faire preuve, le regard le fixant, comme si tu cherchais à le menacer de lâcher prise et pourtant, il ne te regarde même pas. Ta petite fureur passe dans le néant tandis qu'il se met alors à retirer les bouts de verre de ses grandes mains, te laissant serrer la mâchoire sous la sensation de brûlure qui persiste.

Il est là, tout près. Torse nu en train de prendre soin de toi alors que tu sais bien que c'est tout à fait hors de ses habitudes. Si tes iris persistent sur lui pendant un certain instant, dans son regard pourtant dérivé sur ta main blessée. Tu l'observes, discrètement, pour ensuite détourner le regard vers l'évier, là où se trouve les morceaux de verre salis. « Faudra en parler, Ez'. Faut trouver des solutions, tu sais bien qu'on ne peut pas laisser ça comme ça. » Ta voix est calmée. Encore un peu entêtée, mais calmée. Tu as cessé de crier, tu as cessé de lever le ton. C'est déjà ça de gagné, au moins. L'eau picote ta peau sur toutes les petites blessures dans une sensation au plus désagréable. Sauf que soudainement, tu sembles apte à l'ignorer, cette sensation. Parce qu'il y a ces paroles qu'il te dit, comme ça, avec votre façon détournée bien à vous. Tes lèvres s'étirent légèrement de nouveau. « C'était long sans toi. » C'est une réciproque, c'est un "tu m'as manqué aussi", alors que ton regard s'accroche au sien un instant. Et il y a une envie soudaine, qui se creuse. Une envie qui se veut plus difficile à résister à l'immédiat. Tu présumes que c'est un combo de son corps à moitié-nu et de la douceur qu'il te porte soudainement, incapable d'avouer que c'est bien plus que ça. Une envie de kidnapper ses lèvres des tiennes, de vérifier si elles semblent aussi douces qu'elles en ont l'air. Ta lèvre inférieure se mordille, quelques secondes à peine avant que tu ne ramènes tes billes claires vers ta main, te raclant la gorge pour soudainement changer de sujet. « Tu as du désinfectant et de quoi faire un bandage..? Histoire de pas mettre du sang partout si ça persiste à couler. » C'est soudainement bien plus neutre, bien plus loin de la tendresse de ta phrase précédente. C'est presque détaché, un peu trop, même. Ça sonne sans doute tel un détachement forcé, tout ça rien que pour ne pas craquer à l'idée de l'embrasser. Vous êtes des associés, après tout.
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I'm alive, stop whining | PV Ezra EmptyVen 20 Sep - 17:29
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ezra & alex

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Le snob qui logeait en Ezra éprouvait du dédain envers ce colocataire « génial, mais crédule ». C’était plus de l’idiotie, franchement. Comment avait-il pu se dire que l’excuse des cendres de la grand-mère était acceptable… certaines personnes pouvaient se montrer surprenantes, parfois. L’héritier n’eut pas grand-chose comme réponse, seulement un air intrigué, bien qu’un léger rictus orne aussi son visage. Alex, face à un Ezra incompréhensif face à la sa colocation, lui expliqua que sa maison était trop grande et vide. Ce n’était pas la pitié qui l’avait poussé à lui proposer de venir dormir dans le manoir familial, c’était plus… une envie soudaine. Deux semaines d’absence, c’était trop, et il avait un peu envie de combler tous ces jours sans elle en l’invitant chez lui. C’était une proposition irrationnelle, bien entendu. Il le savait pertinemment, c’est donc pour ça qu’il ne fut pas plus surpris que ça d’entendre le refus d’Alex, suivi de justifications. En réalité, Ezra n’en avait pas besoin, mais il aimait tout de même l’écouter. A l’écoute de la police qui avait fait une descente dans le bar, ses doigts se serrèrent un peu autour de son verre, avant de relâcher. La protection dont Alex faisait preuve envers lui était quelque chose qu’il ne comprenait pas toujours… mais il faisait pareil, alors il n’avait pas son mot à dire.

– Je sais, dit-il simplement avant d’ajouter : enfin, encore faut-il que ces idiots de policiers apprennent à ouvrir leurs yeux au lieu de se fier à leur seul neurone existant.

La dernière phrase fut dite en maugréant, il songea rapidement à ce Ramirez qui avait séduit sa sœur dans le seul but de l’atteindre. Cet abruti avait cru bon de faire ça sous son nez… Ezra n’était pas aveugle et l’avait rapidement compris. Alex se sentit obligée de dire que son colocataire n’était qu’un ami. La phrase eut un effet étrange chez l’héritier, qui fronça les sourcils. D’un coup, il prit un air bien trop sérieux et répondit avec une indifférence qui ne lui était pas typique. Et bien sûr, Alex – qui pouvait être mentaliste à force de repérer les micro-expressions du brun – le taquina.

– Hm… tu disais ça comme ça… répéta-t-il avant de boire les dernières gouttelettes de liqueur.

Évidemment, comme toute discussion qu’il avait avec sa fidèle partenaire, les choses partaient toujours en vrille. Il ne fallait que d’une étincelle, que d’une phrase. Que d’un geste, parfois. Deux fortes têtes, ce n’était jamais bon signe pour l’entente. La dispute monta vite de ton, ce n’était jamais que de simples mots échangés avec agressivité avec eux. Énervé, un poil trop pour quelqu’un qui ne savait pas se contrôler, l’héritier se leva dans le but de chercher plus d’alcool pour se calmer. Un bruit le figea un instant, avant qu’il ne sorte enfin de sa transe pour crier, encore une fois, sur la brune. Du sang. Sur sa main, sur le sol. Des verres s’étaient ancrés dans sa jolie peau. Alex rétorqua et sans attendre, Ezra attrapa son poignet pour continuer lui-même le travail. Comme il s’y attendait, Snake voulait se la jouer indépendante. Le cœur battant encore la chamade à cause de la dispute, Ezra se sentait pourtant un peu plus calme.

– Arrête de bouger, grommela-t-il sans la regarder.

Il y eut un court silence, avant qu’Alex ne lui répète qu’il fallait trouver des solutions. Cette fois, il la regarda quelques instants. Il n’y avait plus de colère persistante, mais plus… de l’hésitation. Il avait sa petite idée, mais d’un côté il n’avait pas très envie d’en parler maintenant.

– Une autre fois. Demain, si tu veux.

Ils étaient capables de se parler plus de dix minutes sans disputes, bien entendu. Sinon, ils n’auraient pas un trafic de drogues aussi solide que le leur. Il plaça sa main sous l’eau du robinet, cherchant à bien nettoyer la plaie. N’ayant aucune idée de comment on soignait une blessure, il s’était dit que c’était une bonne première étape. L’héritier se tourna quelque peu vers la brune à côté de lui. Il avait un peu du mal à se rendre compte de sa présence, ici. Il s’était dit… qu’elle était partie pour de bon, qu’il avait fait quelque chose de mal pour la faire « fuir » (bien que ce ne soit pas son genre). Alors, pourquoi avait-il soudainement si chaud ? Était-ce la proximité de la jeune femme près de lui ? Il daigna de parler, les mots s’échappant seuls de ses lèvres. Elle lui avait manqué. Sa partenaire eut un léger sourire tandis qu’il soutint son regard. Il fut satisfait de savoir qu’il avait aussi manqué à Alex.

Ezra se rendit compte que ses yeux s’étaient affaissés vers les lèvres de la jeune femme à côté de lui. Pulpeuses, rosées. Attirantes. Les mots qui en sortaient étaient ancrés quelque part dans le cerveau de l’héritier, mais ils ne parvenaient pas à le ramener à la réalité. Il voulait… l’embrasser. La posséder. L’avoir contre lui, en quelques sortes. Est-ce que c’était sain pour une relation qu’ils essayaient de garder professionnelle ? Non. Mais à cet instant, il s’en fichait pas mal. Alors, il plongea, il captura ses lèvres sans réfléchir. Il ferma les yeux, se laissant porter par l’envie hargneuse qu’il ressentait ces dernières minutes. Sa main trempée vint tout de même se placer sur sa hanche. Son cœur, qui s’était pourtant apaisé pendant un court laps de temps, se mit à battre de nouveau de plus en plus fort. Il voulait plus, il avait envie de plus. Mais il s’arrêta. Il recula son visage, comme s’il se rendait compte qu’il se devait d’arrêter. Une main ensanglantée attendait d’être soignée, et lui il embrassait la propriétaire. Ce fut à son tour de toussoter.

– J’ai un kit quelque part par-là, dit-il subitement en ouvrant quelques placards avant de tomber sur l’objet.

Ezra, en tant qu’Ezra, n’assumait pas grand-chose. Et embrasser sa partenaire de « travail » faisait partie de cette grande liste. Ce n’était pas l’envie qui manquait, il désirait plus que tout de reprendre possession de ses lèvres… mais il ne pouvait pas. Il ouvrit le kit, en sortit le nécessaire et commença la désinfection. Bien sûr, quelque part dans son for intérieur, il s’insultait. Il ne se gênait pas d’avoir des relations d’une nuit, mais faire plus qu’un baiser avec Alex, c’était une autre histoire. Il décida d’enfin briser le silence :

– Lisbeth n’est pas là demain, tu peux passer au manoir.


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Alex Davies
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D.C : April, Loena

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Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

Bon à savoir : I'm alive, stop whining | PV Ezra M939
Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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I'm alive, stop whining | PV Ezra EmptyVen 20 Sep - 20:03
Alex & Ezra


Zackery aura été une sorte d'ange descendu du ciel, à un certain moment. Un ange chiant à ses heures, complètement pervers et envahissant, mais un ange tout de même. C'est grâce à lui que tu t'es sauvée d'un rencart complètement désastreux avec une connaissance à lui, ce type qui aura sorti la pizza à mains nues du four tout en criant sa douleur. Comme ça, parce qu'il n'avait sans doute pas de gants de four, tu présumes. La honte, l'horreur. Tu étais restée là, toi qui pensait passer une soirée de flirt, de baisers sur le canapé et peut-être plus, avec des yeux ahuris, à chercher à comprendre ce qu'il fait, pourquoi il le fait et bon dieu pourquoi il n'arrête pas. Puis voilà que Zackery s'était ramené, tu ne sais pas trop comment ni pourquoi, mais il est arrivé tel un sauveur sur son cheval blanc afin de t'amener loin de là. Il est idiot, Zackery, par moment, mais pas que. C'est, malgré son côté pervers, quelqu'un d'intelligent et grandement agréable avec qui vivre. Avec qui c'est simple malgré les rebondissements. Autant dire que pour l'instant, tu es plus que bien de vivre avec lui, en plus de tout les avantages que ça t’apporte. Puis si tu peux en profiter pour taquiner Ezra en même temps avec ça, ce n'est que tant mieux. Un rire quitte tes lèvres alors qu'il parle pourtant des policiers et leur incapacité à voir ce qui se trouve sous leur nez. « Certes, on va continuer de jurer par leur idiotie, mais on ne prendra pas de risques supplémentaires, si tu permets. »

La discussion s'enflamme et toi, tu t'énerves jusqu'à ce que le verre ne craque sous la pression offerte par tes doigts tatoués. Bête erreur de ta part, le voilà qu'il te réprimande sur ton geste alors que tu te décides de faire comme toujours: te démerder toi-même. T'occuper des bouts de verre à retirer plutôt que de te laisser aller au soin des autres. Avec les années, tu auras appris à ne compter que sur toi-même, après tout. Parce qu'en bout de ligne, il n'y a que ça. Que soi-même, que notre propre personne parce que qui sait quand les autres te tourneront le dos au premier truc qui leur déplairont. Ezra ne fait pas exception à la règle, tu ne t'abandonnes pas à ses soins, tu ne comptes pas sur lui pour te guérir de cette douleur soudaine. C'est professionnel, votre relation. Tu n'as pas demandé à prendre repos, tu n'as pas fait appel à son coeur lors du décès de ta femme. Non, tu t'es présentée, les cernes jusqu'aux joues qui se creusent toujours un peu plus, avec ce regard vide, afin de discuter boulot. Le teint pâle et blême sous le peu de nourriture que tu te permettais d'avaler. Très franchement, n'importe quel policier aurait pu te foutre en taule de cette façon, tu étais une cible facile. Tu aurais peut-être plus aisément craché le morceau de ton trafic si on avait pris la culpabilité du décès de ta femme contre toi. Mais non, personne n'est venu t'embêter, pas réellement. Tu t'es pointée chez Ezra afin de continuer votre boulot et tu auras apprécié qu'il ne te questionne pas, même si tu n'admettras jamais que ses bras auraient été la solution la plus réconfortante. C'est quelque chose que tu ne permets pas, que tu ne t'autorises pas. Et pourtant, cette fois, il le fait. Il t'aide, il attrape ton poignet pour retirer le verre de ta peau désormais abimée et tu te vois surprise, étonnée, râlant par principe alors que ça te fais plaisir, au fond, qu'il t'aide. Tu soupires tout de même d'agacement lorsqu'il te somme de ne pas bouger, de cesser. Petit acte de rébellion obligatoire afin de garder la tête haute, bien que tu ne bouges bel et bien plus pour le laisser faire. « Va pour demain. » Parce qu'au fond, tu ne dis pas non à pouvoir voir l'héritier deux jours de suite après toute cette absence.

L'eau coule contre ta main et c'est ce sur quoi tu te fixes afin de te distraire, afin de te remettre les esprits en place et lâcher le fixe sur son joli visage. Pourtant, tes jambes te donnent l'impression qu'elles vont flancher. Pourtant, ton myocarde s'emporte. Le temps s'arrête une fraction de seconde, parce que la douceur de ses lèvres s'amène contre les tiennes et tu laisses le sang tacher un peu le comptoir afin de te tenir. Comme si le fait de ne pas t'accrocher quelque part allait faire en sorte que tu allais tout simplement tomber sous le geste soudain. Une main se remonte à sa joue, qu'un instant, tandis que tu presses tes lippes aux siennes. Elle se déplace légèrement vers l'arrière, se glissant à la mâchoire, derrière l'oreille, presque à la nuque alors que tes doigts creusent délicieusement la peau sous l'envie, sous la pulsion soudaine de vouloir le garder là et en profiter pleinement. Tu sais que c'est mal, qu'il ne faut pas, mais c'est si bon à l'immédiat. C'est un soulagement, presque, qui se termine sur un coeur qui se resserre alors qu'il se détache complètement, alors qu'il toussote, te laissant là avec ton coeur palpitant, tes lèvres qui en demandent davantage et ta hanche au tissu mouillé désormais froid par la présence de sa main quelques secondes avant. Une réalisation soudaine de la blessure à terminer, à guérir. Tu la maudissais presque, cette main, à l'immédiat. Pourtant, du moment où il aura quitté tes lèvres jusqu'à son retour avec le kit de secours, tes iris se voient incapables de lâcher les siens. À un point tel que tu sursautes presque à la sensation de brûlement qui s'amène à ta main de par le désinfectant glissant contre tes blessures. « Je passerai. » C'est lancé presque distraitement, le regard amené une dernière fois contre les blessures pour revenir vers Ezra de nouveau. Et cette fois, malgré tout l'interdit que tu t'imposes, que tu sais, tu ne peux t'empêcher. Cette fois, tu franchis un pas de plus tout comme il aura fait. Tu rapproches légèrement ton corps du sien, ta main intacte se faufilant contre la hanche de ton associé alors que tes lèvres se glissent d'abord pour un baiser au bord de sa mâchoire bien définie, puis contre sa joue légèrement rugueuse. Et cette fois, ta voix s'abaisse pour parler tout bas, comme si tu voulais imposer une sorte d'intimité, comme si tu avais peur que d'autres entendent. Comme si tu avais peur de t'entendre toi-même, toi et ta proposition indécente. « Guéris ça rapidement, j'veux que tu m'embrasses contre le comptoir. J'veux goûter tes lèvres encore une fois. »
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I'm alive, stop whining | PV Ezra EmptyDim 22 Sep - 13:37
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« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Les disputes avaient toujours été un point central dans la relation d’Ezra et Alex. Communiquer n’était parfois pas suffisant et ils se retrouvaient à crier. A gueuler leur avis. Encore aujourd’hui, l’héritier se demandait comment leur trafic de drogues était géré à merveille. Mais cette fois-ci, l’ambiance avait radicalement changé en quelques secondes à peine et pour une raison qu’il ne comprenait pas, Ezra avait du mal à voir tout ce sang sur la main de la brune. Les gouttes s’échappaient rapidement, les verres profondément ancrés dans sa peau. Peut-être était-ce parce que ça faisait longtemps qu’il ne l’avait pas vue ? Non, c’était autre chose. Sans attendre, il se releva pour attraper son poignet entre ses doigts, dans le but de la soigner. De plus, il avait cette furieuse envie de s’approcher d’elle, le fait de la voir s’éloigner l’agaçait terriblement. Sans aucune compétence particulière en médecine, il retirait les morceaux avec sérieux, la colère se dissipant peu à peu. Le soupir qu’il entendit lorsqu’Alex reçut « l’ordre » de ne pas bouger ne le fit pas réagir, car il savait que s’il répondait la dispute risquait probablement de reprendre de plus belle. Ezra lui proposa alors qu’elle vienne le rejoindre demain pour parler de Lisbeth et évidemment du travail, sans surprise elle accepta.

– Bien, dit-il simplement, satisfait.

Le robinet ouvert, il vint placer sa main sous l’eau pour faire disparaître la couleur qui le dérangeait tant. Les plaies paraissaient moins profondes et grosses comme ça, il se rendit compte qu’il avait paniqué pour de petites blessures et qu’il avait agi avec trop de spontanéité. Pourquoi était-il si à l’affût des gestes d’Alex ? Il se tut pendant un instant, observant l’eau glisser sur la peau de la tatouée. Son regard se releva lentement vers le visage de la belle brune, qui semblait ailleurs. Ses yeux effleuraient ses lèvres, une envie hargneuse de les emparer le brûlait. Est-ce que c’était normal de ressentir ça envers une associée ? Probablement pas.

Et c’était frustrant, mais ce qui l’était encore plus ; c’était de ne pas pouvoir goûter à ses lèvres. Alors, sans réfléchir, il plongea pour un baiser. Il put enfin emprisonner cette partie du corps qui l’intéressait tant depuis longtemps. La pression légère de la main de la jeune femme vint se plaquer contre sa joue alors qu’Alex répondait positivement au baiser. Un frisson le parcourut quand il sentit les doigts de la brune caresser sa peau, son cœur en profitait : il battait à vive allure et une drôle de sensation martyrisait son bas-ventre. Sa main aussi avait envie de se promener, alors il la balada sur la hanche d’Alex.

L’eau vint s’imprégner sur son haut et alors qu’il cherchait à la passer par en-dessous, il s’arrêta dans son geste. Son visage recula, pour l’observer et une hésitation le poussa à briser ce moment. Presqu’immédiatement, il regretta son geste, mais pourtant il persista à s’éloigner d’elle en allant chercher le kit de soins. Il lui demanda, d’une voix un peu tremblante, de passer demain au manoir. Qu’est-ce qui lui avait pris, franchement ? C’était son associée. Son partenaire de travail. Pas une petite-amie ou une conquête quelconque. Pourquoi avait-il sauté comme ça sur elle ? Était-il idiot à ce point ? Ce n’était pas bon pour les affaires de se distraire. Alex lui répondit qu’elle passerait, d’un ton qui était inconnu à Ezra.

Cependant, alors qu’il terminait de la soigner d’une douceur qui agaçait Ezra, il sentit Alex s’approcher de lui. Un autre frisson, bien plus long et qui glissait tout le long de sa hanche jusqu’à son dos, le fit maudire intérieurement. Sans rien lui dire, il la laissait l’embrasser. Il se retint de justesse de l’attraper pour la plaquer contre le comptoir comme elle le demandait (ou plutôt minaudait). Oh, il en avait terriblement envie. Son besoin de l’embrasser à nouveau le démangeait, le poussait à sentir des pulsions terribles, mais… il ne pouvait pas. Le terme travail ne cessait de clignoter quelque part dans son cerveau et l’empêchait de tout mouvement qui pouvait être déplacé.

– Ne me tente pas Alex, dit-il d’une même voix basse. Tu sais très bien qu’on ne peut pas.

« Qu’on ne peut pas » était plutôt une excuse. Il pouvait très bien l’emmener dans sa chambre pour continuer ce qu’ils faisaient, mais sa logique l’en empêchait. Après tout, Ezra était un homme qui jetait les sentiments. Ce n’était clairement pas l’envie qui manquait, mais il devait se ressaisir. Il le savait que cette situation n’était pas normale. Alex qui revenait après deux semaines d’absence, qui se blessait et qui parlait de sa femme décédée… ce n’était pas elle. Ezra n’était pas soudainement empli de bonté, mais c’était la vraie Alex qu’il voulait. Du moins, celle qu’il avait appris à connaître au fil des neufs années. Il recula, malgré lui, et rangea le kit.

– De plus, ce serait une... perte de temps, on doit discuter d'énormément de choses.

Il tentait bien que mal de reprendre son caractère fort et froid, mais c’était difficile. Il fut presque tenté de lui demander de venir dormir au manoir le temps d’une nuit… ce n’était clairement pas une bonne idée. Alors, il préféra lui demander tout en essayant de prendre un ton neutre :

– On a fait nos retrouvailles, je peux te déposer à ton appartement.

… auprès de son colocataire.


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Alex Davies
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Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

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Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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I'm alive, stop whining | PV Ezra EmptyMer 25 Sep - 1:40
Alex & Ezra


Tu ne sais pas comment votre coopération tiens, comment votre trafic parvient à perdurer et prendre autant d'ampleur jour après jour. C'est sans doute l'ambition qui envahis tout le reste, parce que visiblement, ce n'est pas les disputes qui vous font garder le fort. Parce qu'il en faut peu pour que l'un ou l'autre n'éclate. Il en faut peu pour que les opinions fusent tels du venin et des reproches, sans cesse, toujours. Toujours un mot pour haut que l'autre, plus fort, plus dur. Tout ça pour avoir le dernier mot et au final, étrangement, vous parvenez à faire des compromis pour tenir le trafic droit en rennes. Habituellement, les choses se veulent moins fortes, moins douloureuses et surtout, tu ne te retrouves pas là, avec des morceaux de verre à la main. Normalement, tu parviens à te contenir juste assez pour ne pas démolir quelque chose. Alors pourquoi ça a dérapé, cette fois? Une part de toi sait. Sait qu'au fond, si tu as serré si fort, c'est parce que apprendre que Lisbeth est au courant, ça te met dans un état second. La raison est simple. Tu t'es éloignée d'Ezra pendant deux longues semaines, deux semaines folles où tu ne voulais que revenir, donner signe de vie. Mais tu ne l'auras pas fait par peur qu'il soit en cible comme tu l'auras été pendant un moment. Puis là, vient Lisbeth qui pourrait tout faire échouer, tout faire éclater, comme ça, d'un coup.

Il ose faire ce que tu n'auras pas fait. Il ose plonger, faire le grand saut et récupérer tes lèvres pour un baiser. Baiser qui se veut bien trop court, que tu veux faire perdurer. Il y a une douceur dans son geste, un petit quelque chose, qui t'aura fait du bien. Le soulagement, peut-être, d'ainsi être délivrée de ce besoin de prendre contact avec lui, de goûter ses lèvres. Une délivrance qui malgré qu'elle soit soudaine, se veut grandement appréciée. Mais trop peu longue, ceci dit. Beaucoup trop peu. Tu en veux plus, tu veux davantage de cette douceur que tu auras été apte à déceler au travers de ce baiser. Peut-être que ça te rappelle ta femme, peut-être que tu as simplement besoin d'un réconfort charnel, peut-être que c'est tout simplement lui, tu ne sais pas. Tu n'en sais rien, vraiment. Mais tout ce que tu sais, c'est que tu en veux plus. Ton coeur le demande, ton ventre qui se tiraille aussi. Tu veux avoir de nouveau l'impression de flancher et ressentir la pulsation contre ta poitrine. Tu en oublies le sang que tu viens de mettre au bord de l'évier pour t'être retenue, tu en oublies la blessure, même, pendant un instant. Sauf qu'il te relâche et tout revient. La blessure, mais surtout votre situation. Vous êtes associés et tu es là, à vouloir plus. C'est mal et pourtant, tu te dis que peut-être... Peut-être qu'il n'y aurait rien de mal à ça.

Te voilà, d'ailleurs, en train de le lui demander. En train d'espérer plus tandis que ton corps s'approche du sien, tandis que tes doigts se glissent à sa hanche et que tu lui parles tout bas, que tu lui chuchotes ces paroles dont tu n'oses pas écouter toi-même. Sauf qu'il parle tout bas en retour, pour des paroles bien moins douces. Pour des paroles qui te plaisent bien moins, toi qui déteste le refus. Ne pas tenter car vous ne pouvez pas. Ça te pince le coeur, pour une raison que tu ignores. Tes doigts se resserrent doucement contre la peau, comme pour tenter de le garder près de toi, pour t'assurer qu'il ne reculerait pas, chose qu'il fait malgré tout. Il persiste, encore et toujours, tandis qu'il range le petit ensemble de soins. Tu soupires, la mâchoire serrée, attrapant un linge quelconque qui traine sur le comptoir afin de retirer le sang que tu as étalé contre le bord, lorsque tu réalises finalement. Il persiste sur ses paroles et ton coeur se serre toujours un peu plus. Il t'a manqué, Ezra. Plus que tout, probablement. « C'est peut-être une perte de temps, mais ce n'est pas... Ce n'est pas recommandé, mais ce n'est pas interdit. Quelques baisers ne viendra rien ruiner, Ez'. » Tu commences d'abord, sans le regarder, terminant ton nettoyage bref, laissant le linge dans l'évier avec les bouts de verre salis. Tu te mordilles la lèvre inférieure un instant, comme pour retenir tes paroles, mais à quoi bon? Tu n'es pas quelqu'un qui sait retenir ses mots, ils quittent toujours plus tôt que tu ne le voudrais. « Puis, c'est toi qui t'est jeté sur moi comme ça. Tu espérais quoi à la fin? Assume un peu de tes gestes..! » La tonalité reste douce, si ce n'est qu'un peu vexée, agacée. Parce qu'il ne pouvait pas venir t'embrasser de la sorte, te faire goûter ses lèvres, rien que pour te les enlever ensuite. C'était du foutage de gueule à l'état pur, ça. Sauf que vient cette voix neutre. Celle qui te parle d'aller te reconduire, qui te propose doucement de partir, comme ça, soudainement. Une incitation à ce que tu quittes, te retournant afin de presser le bas de ton dos au comptoir, croisant les bras. « J'suis venue en voiture, Ez', tu sais? T'as pas à aller me reconduire. » Une hésitation, encore une, alors que tu glisses tes iris vers lui. Tu cherches à le sonder, brièvement, afin de comprendre, afin de voir si c'est réellement ce qu'il veut. Que tu quittes parce que c'était désormais terminé, malgré vos brèves retrouvailles. Sauf que tes pas, eux, te guident sans même que tu ne puisses les retenir alors que tu t'approches de lui, alors que tu fermes la distance entre vous deux. Tu glisses une main à sa joue, incapable de l'empêcher de s'y amener, effleurant ses lèvres pour atteindre la dite-joue, y déposant un autre baiser, bien plus chaste. Parce que tu détestes te faire dire non, encore pire quand c'est quelque chose que tu désires. « On peut, Ezra, y'a personne qui nous empêche. » Allez, une dernière petite tentative. Une. Rien qu'une, pour te satisfaire. Qu'un baiser, rien de plus.
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I'm alive, stop whining | PV Ezra EmptyVen 27 Sep - 10:44
You're alive, but I won't stop whining
ezra & alex

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Le cœur battant à tout rompre malgré lui, l’héritier tentait de se calmer. Tout était allé trop vite. Une conversation qui se voulait banale au début s’était transformée en dispute, puis en quelque chose qu’Ezra ne voulait pas. Si la violence était monnaie courante dans le quotidien du brun, il ne s’attendait pas à voir du sang couler dès ses retrouvailles avec Alex. Ça le poussait à se rendre compte qu’ils étaient toujours aussi extrêmes, même après deux semaines sans se voir. La main soignée, du moins le liquide pourpre ne s’écoulait plus, la situation avait encore pris un autre tournant. La fureur qu’ils avaient tous les deux ressentis s’était dissipée et une ambiance séductrice les rapprochait. Cependant, un peu trop au goût d’Ezra qui s’était reculé après un baiser fiévreux échangé. De nombreux frissons l’assaillaient et son for intérieur lui disait de les supprimer : entre « collègues », ce n’était pas normal. Mais qu’est-ce qu’était la normalité ? lui soufflait une petite voix, qu’il balaya directement. Il sentit les doigts de la jeune femme se resserrer sur lui, comme si elle ne voulait pas qu’il parte. A contrecœur, bien que son mouvement corporel dît le contraire, il reculait. Non, ils ne pouvaient pas. Le travail avant les sentiments, c’est ce qu’il se disait toujours – changer d’avis maintenant, si spontanément, ce n’était pas lui. Alex était agacée. Ezra le voyait et le sentait, ses gestes étaient un peu trop précis pour du nettoyage. Silencieux, il la regardait faire, se demandant ce qui leur prenait. La brune rétorqua, jetant le linge dans l’évier. Elle continua sur sa lancée, se mordillant la lèvre. Pourquoi faisait-elle ça ? Son regard se retrouva à nouveau instant sur la partie inférieure de son visage.

– Je n’ai pas réfléchi, maugréa-t-il, sur un ton qui se voulait aussi doux que le sien (en vain). C’est parce que ça faisait deux semaines que je ne t’avais pas vu, j’ai laissé mon corps agir seul. Je ne voulais pas faire ça.

Un mensonge. Un mensonge trop bien dit, mais ça en restait tout de même un. Non, lui il la voulait tout entière. Pourquoi est-ce qu’Ezra était si compliqué et bête à la fois ? Il se le demandait bien. Il soupira, se laissant un peu tomber contre le comptoir – chose qu’il ne devrait pas faire. L’héritier lui proposa de la ramener et la remarque de son associée le fit un peu toussoter. C’est vrai, il avait oublié ce détail.

– Très bien,
murmura-t-il.

Il y eut un autre silence. Plus court, où Ezra en profita pour plonger son regard dans celui d’Alex. Celle-ci fit de même et soudain, sans qu’il ne puisse l’empêcher, elle s’approcha de lui. Ses doigts vinrent caresser sa joue et une chaleur prit possession de son corps. A nouveau, d’autres frissons le secouèrent. C’était agréable. Puis, ce fut au tour de ses lèvres de venir se déposer sur sa peau. Une phrase, dite de manière à peine audible, manqua de le faire abandonner toute raison. Personne pour les empêcher… c’était tentant. Trop tentant. Sa main, elle aussi, voulut se balader à nouveau sur sa hanche. Il se mordilla à son tour ses lèvres.

– Je…

Pour une des rares fois, Ezra hésitait. Ses paroles si bien dites et éloquentes étaient désormais presque bégayantes.

– Je vais mettre un haut, je reviens.


Il sut s’extirper, même si son corps était bouillant et qu’il en voulait plus. Il s’enferma dans la chambre, le temps de respirer un peu. L’idée de retourner et de la plaquer contre un quelconque mur était tentante, mais il se retint de justesse d’ouvrir la porte pour la rejoindre. Non, le travail. Le trafic n’avait pas besoin de… d’un couple, ou de personnes qui avaient couché ensemble. Le travail avait besoin de gens sérieux, d’associés. Juste de ça. Il attrapa une chemise et la mit, un peu tremblant. Lorsqu’il revint, il n’était pas tout à fait calme, mais déjà moins… irrationnel.

– Ta main… ça va mieux ? demanda-t-il, posté à une distance raisonnable.

Il ajouta avec un soupir :

– Je sais qu’un seul baiser ne nous suffira pas. Tu penses qu’on arrivera à s’arrêter, mais ce ne sera pas le cas. On continuera et… je ne peux pas nous laisser faire ça.


(c) DΛNDELION
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Alex Davies
Alex Davies
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Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

Bon à savoir : I'm alive, stop whining | PV Ezra M939
Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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I'm alive, stop whining | PV Ezra EmptyVen 25 Oct - 16:27
Alex & Ezra


Les retrouvailles se font rapidement mettre de côté alors que les choses dégénèrent à vue d'oeil. Si c'est d'abord sous un éclat de colère à la suite de vos aveux respectifs, c'est peu à peu une tournure bien différente qui prend place. Un baiser, lancé soudainement, attrapé avec affection, surprise, tandis que tu lui réponds. Tandis que l'envie de le dévorer te prend toute entière. Qu'il te presse au comptoir et t'embrasse jusqu'à te faire perdre la tête, tes moyens. Que tu faiblisses, toi qui se veut si forte, si grande, si imposante en temps normal. Tu veux te laisser faiblir contre lui et perdre ton souffle dans ce baiser bien plus que délicieux, mais étrangement encore plus attendu que ce que tu n'aurais pensé. Baiser qui réchauffe ton coeur, ton âme, ton corps. Baiser qui pourtant... Prend fin bien trop rapidement à cause de cette main à guérir, à cause d'un soudain moment de clarté de la part de ton associé. Tu jures mentalement la distance soudaine, sursautant alors qu'il vient nettoyer ta blessure. Blessure qui saignait bien plus que tu ne l'aurais pensé, mais ça t'étais bien égal à l'immédiat. Tu voulais tout simplement qu'il panse les plaies au plus vite pour reprendre ses lèvres de nouveau. Tu le tentes, tu poses des baisers à sa joue, tu glisses une main à sa hanche. Tu cherches à le faire craquer une seconde fois, mais c'est peine perdue et tu te vois alors la main pansée, en train de nettoyer le petit dégât que tu avais fais. Le linge se jette à l'évier et tu oses lui faire reproche, lui mentionner qu'il n'avait qu'à assumer son geste. Véritable gamine sur deux pattes dont on lui aura retiré le jouet, le coeur serré à l'idée de te faire refuser des douceurs de la part de l'homme.

Il n'a pas réfléchit. Il blâme ces deux semaines de distance. Tu pestes un rire. « T'es sérieux avec ton excuse ? Le manque d'une personne ne donne pas pour réflexe de l'embrasser. Et si j'avais disparu plus longtemps que ça? T'aurais fais quoi, me déshabiller d'un coup pour me mener à ta chambre? Déconne pas avec ton excuse minable. » C'est encore un brin agressif, mais surtout déçu face à l'improbabilité de ses paroles. On n'embrasse pas soudainement quelqu'un qui nous a manqué. On la serre dans ses bras, on s'ennuie de son rire, de ses paroles. Pas de ses lèvres, ni de son corps. Et pourtant, te voilà avec le coeur affolé par son geste en plus de ses excuses ridicules. Le coeur se coince de nouveau, devient étouffant à ta poitrine alors qu'il te fait cette proposition indécente. Te raccompagner chez toi alors que pourtant, tu es venue de toi-même, en voiture, comme une grande. Il n'y avait pas de façon plus clair de te mettre à la porte, de te demander de partir. Toi et ta peur de l'abandon, vous n'aimez pas ça du tout et ton expression s'affaisse un peu, sans même que tu ne le contrôles, cette fois. À peine arrivée, aussitôt virée de chez lui. Alors qu'il avait pourtant pris soin de te laisser sous-entendre que tu lui avais manqué. Assez pour qu'il n'ose t'embrasser. Comment vous pouviez en arriver à ça après seulement deux semaines d'écart? À ton associé qui te vire de chez lui après avoir capturé tes lèvres aussi avidement.

Ton coeur ne peut s'arrêter de se débattre à l'intérieur, paniqué, blessé. Tu tentes une fois de plus, de lui faire comprendre que vous pouviez. Que malgré tout, s'il n'y avait aucun sentiment relatif, vous ne faisiez rien de mal. Puis, les prises de tête non plus ce n'était pas bon pour les affaires, mais vous passiez tout de même une part de temps à vous engueuler, n'est-ce pas? Alors tu tentes, une dernière fois, effleurant la douceur de ses lèvres des tiennes pour se poser à sa joue. Pour ne pas tout simplement prendre ce qu'il te refuse. Avec quiconque d'autre, tu l'aurais fais sans te gêner et pourtant, avec lui, tu te réserves, te contient de simplement lui imposer un baiser. Parce que les mots tournent en boucle dans ta tête. Les négations se font incessantes, envahissantes. Et il en perd ses mots, le Rosenbach. Il perd ses mots et tu crois pouvoir crier victoire, déjà si impatiente de goûter ses lèvres une fois de plus. Et pourtant... Pourtant, la phrase se veut décevante. Tu soupires, le laissant te contourner pour le laisser vaquer à son idée. Remettre un haut, se vêtir convenablement. Comme si tu étais une soudaine étrangère et que de le voir ainsi torse nu se voulait être la cause de ton comportement. Neuf années à agir comme bon vous semble, à ne pas être pudique l'un envers l'autre et agir sans gêne. Neuf années et le voilà qu'il réagit comme il le ferait avec quelqu'un qu'il ne connait pas. Deux semaines, c'était tout ce qu'il fallait ?

Tes mains se passent sur ton visage alors que tu laisses un léger râle de frustration et découragement te quitter, tout bas, à peine audible, lorsque la porte se referme. Le tissu du bandage se veut rude contre ta peau, désagréable. Tu maudis intérieurement son existence, sa présence. Tu profites de l'absence de ton associé afin de faire ce qu'il t'a indirectement demander: quitter. Tu quittes la cuisine afin d'aller à l'entrée pour enfiler ta veste, tes souliers, écoutant la voix qui revient au loin. « Ça ira, c'est pas la mort, c'est qu'une main. » C'est soudainement neutre, distant, alors que le coeur, lui, ne cesse de paniquer dans ta cage, les émotions en vrille, affectée par tout ce qui se passait à l'immédiat. Et le refus, encore et toujours ce refus. Surtout qu'il en ajoute une couche, l'héritier. Il en ajoute davantage en ramenant les faits sur la table. En ramenant l'interdiction d'aller plus loin. Il te suffit de relever les yeux vers lui, pourtant, pour que ton coeur ne tombe encore plus bas. Tu le vois, là, à distance. Il reste loin et tu n'es pas stupide, Snake: Tu sais que c'est pour que tu ne reviennes pas vers lui, pour que tu ne le touches pas de nouveau afin de tenter de le faire craquer. Tu pinces un peu les lèvres. Savait-il à quel point son geste pouvait se voir insultant, blessant? Tu laisses finalement un petit rire, légèrement amer. « Je sais me contrôler, Ezra. Mais t'as raison, ce serait une vraie perte de temps. » Il en fallait peu pour comprendre que tes paroles, c'était surtout de lui remettre au visage avec rancune ce qu'il t'avait dit plus tôt. Embrasser quelqu'un, c'était une perte de temps. Vous laisser aller, c'était une perte de temps. T'embrasser, c'était une perte de temps. Après tout, vous ne pouviez pas, c'était inutile d'insister. De toute façon, il n'a pas réfléchi, il ne voulait pas faire ça. Conneries. Alors plutôt que de lui laisser place à une réponse, le laisser agiter ses lèvres tentatrices, tu lui empêches d'aller plus loin. Vous quittez aussitôt l'appartement, ta rancune et toi. Pour ne pas lui faire perdre plus de temps.
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