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New-York, dite la grande pomme. Ici se croisent et se recroisent, des âmes de tous horizons, et des quatre coins du monde. La mixité de New-York en fait un rêve pour beaucoup d’entre nous, tandis que pour d’autres, elle n’est que leur quotidien, parsemé d’ennuis et de klaxons des taxis en pleine heure de pointe. Et si l’on s’éloigne du tumulte et du brouhaha de toute cette excitation, prendrez-vous un peu de temps pour profiter d’une visite à travers ses lieux plus méconnus ? Sur qui tomberez-vous au prochain carrefour ? Votre collègue de bureau, ou votre actrice préférée ? Oui, si la Grande Dame fait rêver monsieur tout-le-monde, elle est aussi le lieu de rendez-vous des plus grandes stars, qui délaissent Los Angeles pour de nouveaux studios plus attractifs, dont N.Y Studios Inc. Venez rêver vous aussi. Faites votre valise, l’aventure américaine n’attend que vous. Qui que vous soyez, venez comme vous êtes. Lire le contexte
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 (Alex) We need to talk

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Anonymous
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(Alex) We need to talk EmptyJeu 2 Avr - 18:41
♛  We need to talk

▼▲▼

Les mains tremblantes, le regard assombri, Ezra se retenait de briser quelque chose contre le mur. La salle de meeting était vide, mais il avait l’impression que n’importe qui pouvait lire dans ses pensées à cet instant précis. La rage, la colère et surtout l’incompréhension le guidait. Il s’était senti puissant grâce à ses discours, mais comme un idiot il avait surtout révélé qu’Alex était Snake. Le visage de Tino s’était décomposé. L’hispanique s’était relevé pour le pointer d’un flingue dans les côtes et était parti aussi vite qu’il était revenu. Où s’était-il enfui, tel le lâche qu’il était ? Il n’en savait rien et à vrai dire, il s’en fichait. L’héritier souffla, tentant vainement de se calmer, se laissant misérablement tomber sur une des chaises. Il posa ses coudes contre la table, plaçant sa tête entre ses mains pour réfléchir. Qu’est-ce qui lui avait pris de dénoncer son ancienne associée, comme ça ? Il s’en voulait. Aussi étrange que ça puisse paraître, il savait qu’il n’aurait pas dû parler aussi vite sans réfléchir. Ce n’était pas sa faute, il était trop furieux. Ezra n’avait pas voulu que cet idiot de flic – enfin, ancien flic – sache ça. Pourquoi s’était-il lâché ? Un dernier souffle exaspéré s’échappa de ses lèvres et il se redressa, sortant son téléphone. Il fallait qu’il parle à Alex. C’était urgent. Il se devait de comprendre pourquoi la jeune femme avait été prise au piège si… facilement. La manipulatrice manipulée… c’était un spectacle rare et peu agréable. Quelques messages échangés et Ezra sut où elle se trouvait. A son domicile. Alors, il se releva, attrapant sa veste. Il croisa certains de ses employés, leur prévenant que c’était un timbré qui était venu semer le chaos et un peu plus soulagés, ils retournèrent à leur boulot. Heureusement, personne n’avait pensé à appeler la police. Ezra continua sa route, prit sa voiture et partit.

Le trajet lui avait semblé indéniablement long. Il cogitait, réfléchissait, se demandait comment il comptait lui en parler. Ezra allait sûrement crier, hurler. C’était dans sa nature et puis, les disputes ne se terminaient jamais bien avec lui. Mais d’un côté, il était fatigué. A peine revenu sur le sol américain, qu’il avait déjà envie de déguerpir à nouveau. Il ne supportait vraiment plus toute cette pression mentale. Ça le rendait anxieux. Faible. Le mot faisait mal, il ne l’admettait pas. Il refusait de se dire que lui, Ezra Rosenbach, celui qui aimait avoir le contrôle sur cette ville, se perde en cours de chemin. Puis, il se donna une claque mentale. Il était hors de question de lâcher prise, surtout maintenant. Non, gagner ce jeu face à Tino était crucial et ce n’était pas en étant idiot que ça allait bien se passer. Reprenant du courage au fur et à mesure que la voiture s’engouffrait dans les rues, il arriva enfin à son appartement. Il se gara, sortit et avant d’entrer chez elle, il se jeta un coup d’œil sur la fenêtre. Son teint était plus pâle. L’altercation de tout à l’heure l’avait un peu secoué. Il eut une soudaine envie de se gifler réellement, mais ne le fit pas au risque de passer pour un fou. A la place, il s’ébouriffa les cheveux, en espérant que ça ait un impact quelconque sur lui. Ezra se faufila donc dans l’ascenseur et se faufila jusqu’à chez Alex. Une fois devant la porte, il l’ouvrit, déjà déverrouillée pour lui. C’était un bon signe, il n’allait pas attendre dehors comme un idiot au moins. Encore perdu dans ses pensées, ne sachant pas vraiment comment lui parler de tout ça, il entra discrètement. Il la trouva dans le salon, affalée sur le canapé, enroulée dans une couverture. Occupée, hein ? Le brun n’en fit pas de remarque, autant éviter les disputes inutiles. Il jeta un rapide coup d’œil à la télévision, puis reporta son attention sur Snake, venant s’asseoir sur l’un des fauteuils près d’elle.

– Alex.


Sa voix était étonnamment calme. Cependant, on pouvait tout de même discerner un certain agacement, enfoui. Alex le connaissait assez bien pour l’entendre, cela dit. Il essayait de faire de son mieux pour ne pas imploser, là tout de suite. Il en avait terriblement envie. Exploser, lui hurler dessus, encore et encore. Mais Ezra n’allait sûrement pas en soutirer des informations sur ce qui s’était passé en son absence, s’il venait à faire ça. Parfois, être malin et pas colérique, ça avait du bon.

Il préféra donc lâcher la bombe, frustré, irrité et agacé – un vrai cocktail à émotions négatives :

– Ramirez est passé chez moi. On… a discuté. Du moins, on s’est menacés pour pas changer.


Cette fois, il prit un air un peu plus sérieux. Ezra contrôlait ses émotions, il voulait être strict. Jouer les calmes sur toute la ligne, ce n’était pas non plus son genre. Pourquoi ne ressentait-il pas l’envie de lui dire qu’il l’avait malencontreusement dénoncée ?

– Il sait que tu es enceinte. Comment ça se fait ?



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Alex Davies
Alex Davies
BONJOUR, NEW-YORK
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Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

Bon à savoir : (Alex) We need to talk M939
Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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(Alex) We need to talk EmptyDim 5 Avr - 6:26
Merde. Voilà comment tu pourrais résumer ta journée en un seul mot. Un juron: Merde. Journée de merde, situation de merde, vie de merde. Tu te souviens encore quand tu as vu l'article, le post instagram. En grand, là, Tino. Tino accusé de tromperie. Tu étais calmement installée, à ta table, tasse en main. Tu fouillais aléatoirement, puis tu es tombée là-dessus. Tu as senti quelque chose craquer en toi. Juste là, au niveau de la poitrine. C'était ton coeur ça, n'est-ce pas Alex? Le peu qui parvenait encore à palpiter? La tasse s'est fracassée au sol et tu as juré, constatant les dégâts sur le plancher. Putain Alex, ça ne devrait pas faire mal. C'est de la manipulation, tout ça, n'est-ce pas? Rien de plus, rien de moins. Pourtant, tu as pleuré. Tu t'es tellement sentie idiote, Alex. Idiote dans cette scène irréaliste que tu as subis il y a peu, alors qu'il revenait de sa mission. Entre le ventre qui papillonne de la joie de le revoir après tout ce temps, puis la gorge qui se serre lorsqu'il te dit que le pseudonyme de Snake a été retracé dans le milieu, à New York. Entre la joie et l'angoisse, finalement. Puis il y a eu toute cette conversation, où tu as tenté de le retenir, de te faire conciliante. De te dire que ça arrive, parce que vous êtes loin l'un de l'autre. Tu lui fais un passe-droit puis la vérité tombe: Il t'a manipulé, lui aussi. Et tu te sens stupide d'avoir pleuré, Alex. Les mafieuses ne pleurent pas. Les trafiquantes restent la tête haute, restent fortes. Coeur de pierre et regard de tigresse. Pourtant, tu as craqué. Tu as laissé les larmes couler ce soir-là, cette nuit-là. Tu es sortie dehors, tu as mis le feu à sa bagnole qu'il avait garé chez toi. Tu es rancunière, Alex. Tu n'allais pas rester là les bras croisés.

Tu es fatiguée, tu as mal dormi, mal mangé. Si tu le perds, le contrôle sur la situation de ton pseudonyme amené à ses oreilles, c'est foutu. Puis, le coeur est sensible, faut-il croire. Tu y as cru, pendant un instant. À une vie normale, à une vie de famille si tout allait bien. Un père pour ton enfant. Tu t'es fait des idées et au final, tu as perdu pied. Tu as décidé de prendre congé, ce soir. De ne pas aller travailler. Tu as pris la journée pour toi, parce que tu voulais te reposer un peu, te changer les idées, éviter que quelqu'un ne voit au travers de ton regard qu'il se passe quelque chose. Surtout que, certains employés t'ont vu avec Tino. Alors tu profites pendant que tu peux, pendant que tu as la possibilité de rester chez toi, loin de la situation de ce deuil que tu as dû affronter la tête haute dans le trafic. Tu es tout de même passée au quartier général ce matin, régler quelques détails, finaliser quelques situations, puis tu es revenue.

C'est comme ça que tu te retrouves là, en plein après-midi, devant la télévision, en pyjama. Pantalon de pyjama et teeshirt trop grand sur le dos, tu t'es enveloppée dans une couverture douillette, Arsenic à tes côtés, dormant la tête contre tes cuisses, un peu appuyé contre le ventre. Probablement qu'il sait qu'il y a un enfant, là-dedans. Un être vivant et qu'il le protège. Tes doigts caressent doucement le pelage de la bête alors que tu regardes les bêtises à la télévision, un film mis au hasard sur Netflix, celui qui te semblait intéressant. Puis il y a eu ces sms, ceux qui t'ont fait soupirer. Ezra. La dernière personne qui te manquait sans doute pour que tout soit bel et bien ruiné. Celui à qui tu fais la gueule depuis qu'il est revenu, encore blessée de ses dires face à l'enfant que vous avez pourtant conçu à deux. Sauf qu'il veut parler et ça semble important, sans quoi il n'aurait sûrement pas insisté tu présumes. Alors tu débarres la porte de ton appartement, après une hésitation à le laisser poireauter dehors, pour reprendre place sur le divan. Tu entends la porte, détournes le regard vers lui. Regard distance, rancunier, loin de cette affinité de jadis. Tu soupires discrètement puis attrape la télécommande afin d'éteindre l'écran. Arsenic se lève, tout content, la queue fouettant l'air afin de venir se coller à Ezra et le renifler.

Ton prénom se fait entendre dans un agacement dissimulé sous un calme de béton. Tu inspires lentement, serres un peu les mains contre la couverture, laissant ton regard se poser dans le sien. « Ezra. » Plus de "Ez'". C'est terminé, ça. Ta voix semble détachée, éloignée. Comme si tu prenais toutes les distances nécessaires pour ne pas te rapprocher de lui. Les paroles tombent enfin, il prononce les raisons de sa venue, ou presque. Il début par la visite de Tino et ton coeur se pince un peu alors que tes sourcils se fronce d'agacement, de fatigue d'un sujet qui revient encore et encore. Ton monde semble tourner qu'autour de cette information, depuis vingt-quatre heures au minimum. Alors c'est une voix lassée, bien qu'agacée, qui se prononce. « C'est pas nouveau, vous passez votre temps à vous menacer, mais Ezra, en toute honnêteté, Ramírez est le dernier sujet dont j'ai envie d'aborder, aujourd'hui. » Tu veux qu'il cesse, qu'il arrête, qu'il ne soit pas l'une de ces personnes de plus à amener le sujet. Parce que tu l'entends. Il y a de la réprimande derrière et tu sais que à tout coup, tu allais te faire critiquer, blâmer, qu'importe le sujet.

L'agacement se fait entendre jusque dans le râle dans ta voix alors que tu l'appuies un peu vers le dossier du divan, quelques secondes à peine. « Putain, je t'ai dis que j'avais pas envie de parler de ça, du bébé. T'es sérieux? T'as dis que tu venais pour autre chose que ça. » Tu soupires, l'énervement qui grimpe petit à petit. Tu n'as pas envie de ça. Tu n'as pas envie d'en parler, pas là, pas maintenant. Tu passes une main sur ton visage, prenant une lente inspiration pour ne pas simplement exploser directement. Trop d'emmerdes en si peu de temps. Trop de révélations, trop de douleurs. Tu satures, Alex. « J'ai merdé, d'accord? » Tu commences en amenant de nouveau tes iris clairs dans les siens. « J'ai voulu le manipuler pour le faire s'accrocher, histoire de le détourner de moi, de Snake. Ça s'est... terminé en relation. Je croyais, du moins.  Enfin, j'ai pas vraiment besoin de te dire la suite, non? T'as sûrement vu la nouvelle comme tout le monde en ville. » Et tu te prépares. Tu te prépares à te faire engueuler, critiquer. Parce que ça a toujours été comme ça, non? Pas de place pour la douleur du coeur. Pas de place pour comment tu te sens. Tout ce qui compte, c'est l'erreur que tu as faite. Alors tu te prépares, soutenant son regard, cherchant à ne démontrer aucune faiblesse face à ce qui s'apprête à te tomber dessus. De toute façon, pourquoi s'inquiéterait-il de ce qui se passe, dans ton coeur? Vous n'êtes pas amis: vous n'êtes que des anciens collègues de travail.
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(Alex) We need to talk EmptyDim 5 Avr - 22:00
♛  We need to talk

▼▲▼

Ça faisait un moment qu’il n’était pas venu dans cet appartement. C’était un peu étrange. Hayden y vivait aussi, normalement – si les choses n’avaient pas changé en cours de route, étant donné qu’il avait raté tant d’événements en son absence. Son regard s’attarda un instant sur le chien, Arsenic, qui semblait heureux de le voir. Le grand brun se figea un peu, n’aimant pas les animaux de base. C’était un sac à puces pour lui, mais d’un geste las et inhabituel, il vint tout de même poser sa main sur sa tête, le caressant distraitement. « Ezra » à l’entente du prénom dit clairement, de manière distante, il s’arrêta dans son geste et retira ses doigts pour faire face à une Alex froide. La conversation pouvait enfin commencer, il prononça le prénom de l’hispanique, le faisant un peu bouillir de l’intérieur. Il s’attendait à une réaction, mais il ne vit pas grand-chose. La trafiquante était un mur de glace, il se demandait bien ce qu’elle pouvait penser de ce qu’il venait de lui dire. Sa réponse frustrait l’héritier, qui se retint de soupirer. Il n’avait pas besoin d’entendre des faits qu’il connaissait déjà. Il se tut, continuant sur sa lancée et le mot « enceinte » fit tiquer Alex. Ça y est, Ezra perdait patience. Le calme qu’il avait essayé de façonner s’échappait pour laisser place à de l’irritation visible.

– Tu sais très bien que je ne suis pas là pour parler de ça précisément, Alex, grommelle-t-il.

Ça ne voulait pas dire qu’il avait prononcé le mot magique que c’était forcément pour ça qu’il était là. Il avait l’impression de parler dans le vent. Se faire manipuler par Tino lui avait peut-être ôté un peu de compréhension auditive… il se retint toute remarque, ce qui n’était pas son genre, et l’écouta encore jusqu’au bout. Terminé en relation. Sa mâchoire se serra. Une panoplie d’émotions négatives le secouait à présent. Pourquoi est-ce que ça le rendait si furieux d’entendre ça ? Une relation, vraiment ? De toutes les personnes, Alex était celle qui était tombée dans le panneau. Aussi facilement ? Et surtout… avec Tino ? L’homme qu’Ezra haïssait, l’homme qui avait ruiné ses dernières semaines. La colère se faufilait et il craqua.

– Une relation ? Tu veux me dire que… tu as laissé Tino entrer dans ta vie ? Le même type qui essaye depuis toujours de nous couler ?

Sa voix était basse, dangereuse. Il sentait la fatigue le prendre, une fois de plus. Mentalement, ça n’allait pas. Et entendre ça avait donné le coup de grâce. Il resongea à la fois où Alex était venue brusquement dans l’entreprise pour lui crier dessus, maintenant il se sentait amer. Le traiter d’égoïste alors qu’elle faisait pire à côté… Elle risquait beaucoup, en laissant un flic dans sa vie. Ça mettait les Rosenbach en péril, aussi.

– Tu as osé me faire la morale il y a des jours de ça et toi, tu t’amusais à… à t’imaginer une relation avec un putain de flic ?! Avec Ramirez, en plus de ça ?


Il essayait de se calmer, en vain. Il ne hurlait pas, mais son ton était clairement monté. La déception et l’agacement se lisait dans les plis de son visage, désormais il ne faisait même plus attention au chien, ni au fait qu’il était venu ici pour discuter sans créer de disputes.

– C’est pas ton genre, qu’est-ce qui t’as pris ? lâchait-il finalement, abasourdi.



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Alex Davies
Alex Davies
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Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

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Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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(Alex) We need to talk EmptyLun 6 Avr - 1:31
Tu veux retourner en arrière. Retourner à avant cette Saint-Valentin qui a étrangement tout fait basculer. Qui t'a fait franchir cette ligne, cette zone, pour te mettre à deux pieds dans l'interdit. L'amour du danger, peut-être? C'est sans doute ce qui t'a amenée jusque là. Ce qui a fait que cette relation interdite, manipulée, est alors devenue attirante à tes yeux. Sûrement, parce que tu as toujours aimé ça, vivre dangereusement. C'est sûrement à cause de ça que l'idée d'une réelle relation a effleuré ton esprit malsain, se glissant pour s'incruster et ne pas te lâcher. Pourtant, ça fais mal. Pas "j'ai perdu ma femme" mal, mais tout de même. Tu as des sentiments, Alex, bien que ça ne paraisse pas toujours. Pas quand on te vois avec les employés des trafics, du moins. Parce que en aucun cas tu les laisserais te voir comme ça, en pyjama, enroulée dans une couverture pour consoler ton coeur un peu abimé. Coeur esseulé qui ne demande pourtant rien de compliqué, mais ça semble difficile. Ça semble impossible de t'accorder un peu de ce bonheur interdit pour les gens comme toi.

Il gratte la tête d'Arsenic, ne serais-ce qu'un peu, te laissant hausser un sourcil de surprise, mais tu ne vas pas plus loin. Plutôt, le prénom coule hors de tes lèvres avec la plus grande froideur, éteignant la télévision, prête pour la suite. Suite qui te fâche déjà un peu, mais dont tu tentes de ne pas t'énerver. Tu râles, il en fait de même. Il dit qu'il n'est pas là pour te parler de ça et pourtant, le voilà. Le voilà à encore ramener le sujet de l'enfant sur la table, qu'importe la tournure. Qu'importe ce de quoi il veut réellement parler, l'enfant est impliqué, une fois de plus. Est-ce que ça allait être ainsi, quand il va naître? Que peu importe la discussion, il sera toujours là, quelque part dans le sujet et que sa vie se risque par sa présence impossible à oublier? Ça t'angoisse, mais tu roules des yeux aux paroles d'Ezra. Tu roules des yeux parce que tu n'ajoutes rien, c'est inutile de le faire. Parce qu'il te dira que tu ne comprends rien, que ce n'est pas le sujet et sans doute que tu fais un drame sur un rien.

Tu lâches le morceau. Tu pourrais tourner autour du pot, tenter de dire autre chose, tu pourrais mentir peut-être même, mais tu n'en as pas envie. Tu ne veux pas éviter l'inévitable. Tu veux simplement mettre les choses à plat et passer à autre chose le plus rapidement possible, qu'il quitte aussi vite qu'il est arrivé. Tu as du mal à supporter sa présence, désormais, depuis votre querelle dans le bureau, depuis ces sms accusateurs et blessants. Allez, une prise de tête et tu le fous à la porte. Ce sera vite réglé, n'est-ce pas? Tu voudrais éviter la querelle, mais tu sais qu'avec des informations comme ça, ce ne serais pas le cas. Alors tu balances, tu attends, tu ressens la poitrine qui se serre et tu te prépares. La voix devient basse, dangereuse, tu entends presque sa colère qui gronde tel un tonnerre en devenir. Le ton se lève, mais il ne cri pas. Encore heureusement, mais toi, ça t'agresse. Les reproches qui se font entendre, tu aurais dû les voir venir. Tu restes pourtant glaciale, froide, complètement distante pour le moment. Toi aussi, le tonnerre gronde à l'intérieur. « C'est plus compliqué que ça, Ezra. Je l'ai pas laissé entrer sans conscience de la situation. Je ne suis pas stupide! » Tu insistes sur la fin avant d'inspirer.

Le reste des paroles te font serrer les dents. Les mots qu'il emploie, la façon dont il parle. Tu sais que ce sont des reproches, tu en as l'habitude. « Je ne faisais pas ça pour m'amuser ! Et moi au moins, j'me suis pas barrée sans rien dire. J'suis pas revenue en ville en ignorant tout le monde parce que j'ai préféré jouer aux lâches! Alors ne viens pas comparer ma situation avec la tienne. » Le venin coule hors de tes lèvres de nouveau, la voix dure, le ton qui grimpe petit à petit. « C'est pas mon genre? Manipuler les gens, c'est pas mon genre, tu vas me dire? C'était ça, l'intention de base! Le garder près pour savoir où il va, ce qu'il fait, ce qu'il sait. Lui brouiller les pistes, flouer ce qu'il pense pour l'éloigner de la vérité. J'avais pas envie de me ramasser comme toi à me faire dénoncer par cette foutue radio! Alors j'me suis approchée quand t'es parti, j'lui ai fais du flirt, les yeux doux, pour qu'il me raconte ce qu'il sait et que je le fasse dériver. » Le regard est enflammé, brûlant. Sur le point de lancer des couteaux, peut-être même, parce qu'il fait comme ce qu'il t'a reproché: Critiquer, blâmer, sans savoir ce qui se passe derrière. Le coeur palpite déjà, affolé, stressé, blessé. Tu serres la mâchoire le temps d'un court silence, les poings serrés. « C'était pas prévu, les sentiments. J'voulais pas! » Un rire court t'échappe. « Quoi que c'est pas comme si tu pouvais comprendre ça, j'présume. Ça doit faire trop longtemps pour toi au point que tu ne le comprends pas, que ça ne se contrôle pas. » Et tu retires la couverture de sur toi, d'autour de toi, afin de la mettre en boule pour mieux la jeter dans le coin du divan. Parce que la tension monte et la chaleur du corps aussi. Si Arsenic était venu se coller à Ezra au départ, il doit sûrement ressentir ton énervement parce qu'il s'approche de toi, tandis que tu soupires, glissant des doigts à sa tête alors qu'il la pose à tes genoux, la queue persistant à fouetter l'air.
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(Alex) We need to talk EmptyLun 6 Avr - 20:53
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▼▲▼

Le fait de la voir emmitouflée dans la couverture, à être si différente, l’agaçait un peu. Pas parce que Snake lui avait dit être occupée alors qu’elle ne l’était pas – non, ça il s’en fichait – mais parce qu’il n’avait pas l’habitude de ce genre de scène. Ça lui rappelait à quel point les choses n’étaient plus les mêmes qu’avant, ça le faisait passer de spectateur à acteur dans ce bordel. Et il détestait ça. Il aurait voulu que tout soit comme dans le passé d’il y a quelques mois, quand tout allait « bien ». Quand Alex et lui régnaient les trafics d’une poigne de fer. Soudain, ça lui manquait. Sans qu’il n’assume, il s’était à nouveau imaginé, pendant une fraction de secondes, associés et complices. Putain, ce qu’il aurait donné pour retrouver ça. Mais il savait que c’était trop tard, maintenant. La rancune que ressentait Ezra vis-à-vis du bébé grandissant en elle empiétait sur sa nostalgie. La colère qui l’effleurait à chacune de leurs récentes interactions les empêchait de se réunir encore une fois. Il leur fallait bien plus que des excuses, probablement, et pour l’instant l’héritier n’était pas prêt à en donner. Pas comme ça, du moins. Dans sa tête, il n’était pas totalement le seul à être en faute.

La discussion put donc commencer, après quelques difficultés à se mettre dans le bain. Ezra tentait d’être patient, à défaut de ne pas l’être de base. « Je ne l’ai pas laissé entrer sans conscience de la situation » il serra sa mâchoire. Ça n’en avait pas l’air, pourtant. Il se tut pour écouter la suite. Il la regardait perdre un peu patience, entendait son ton monter. Par miracle, ses lèvres restaient closes face à ce flot de paroles qui n’étaient pas vides de sens. C’était mentir s’il venait à déclarer que son discours était incohérent ou illogique, mais quoi qu’il fasse il ne comprenait toujours pas comment les sentiments avaient pu s’entremêler à la manipulation. Il avait beau réfléchir, se secouer mentalement, rien de concret ne lui venait à l’esprit. Ezra soupira quand elle termina son récit, fermant les yeux au moment où elle se décida à retirer la couverture. Sa main, tremblante, passa sur son visage comme pour essayer de se calmer. Son cœur battait à tout rompre et à vrai dire il ne savait pas pourquoi il était aussi silencieux. Peut-être en avait-il perdu les mots. La situation le déroutait, le perturbait, le rendait fou. Il sut enfin se ressaisir.

– Je suis fatigué, Alex, lâcha-t-il subitement, se haïssant instantanément d’avoir dit ça.

Sa voix s’évanouissait dans sa gorge, il avait tant de choses à dire et de multiples questions restaient encore en suspens. Il avait besoin de savoir, besoin d’exploser. Mais il était las. Déçu. Fâché. Il pouvait sortir tous les synonymes négatifs du monde pour décrire ce qu’il ressentait à cet instant précis. Il reprit enfin un peu d’assurance pour continuer :

– Tu l’as manipulé, tu n’as pas su contrôler tes sentiments, tout est allé trop vite… résumait-il, exaspéré. Tu lui as partagé tes petits secrets… et apparemment, je ne peux pas comprendre ce que tu ressens parce que ça fait trop longtemps pour moi.

Parce que oui, c’est bien connu. Ezra n’était qu’une armoire à glace incapable d’aimer. Peut-être était-ce le cas, lui qui essayait tant bien que mal de forger cette réputation d’homme froid et calculateur. Mais d’un côté, ça lui faisait étrangement mal, sans qu’il sache pourquoi.

– Qu’est-ce que tu veux que je te dise, dans ce cas ? « Bravo » ? Tu veux que je t’applaudisse, aussi ? Il se répéta encore, mais cette fois la lassitude était remplacée par un peu plus de hargne : Je suis… vraiment fatigué. De cette histoire. Des gens. De ce qui se passe autour de moi. Je suis venu ici pour t’écouter m’expliquer ce qui a bien pu te pousser à dire à Tino que tu es enceinte, mais… finalement, je m’en fous. On est plus associés, pas vrai ? On est plus censés se voir, étant donné qu’on a coupé les ponts.

Il se tut, le cœur battant à tout rompre. Voilà, il venait de lâcher son sac et qu’est-ce que ça pouvait lui faire du bien. Il devait se sentir au summum du soulagement, mais en même temps il y avait ce petit quelque chose qui le faisait rester ici, dans ce fauteuil. Peut-être qu’au fond, Ezra voulait une réaction de la part d’Alex.


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Alex Davies
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D.C : April, Loena

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Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

Bon à savoir : (Alex) We need to talk M939
Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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(Alex) We need to talk EmptyVen 17 Avr - 20:40
C'est sans doute la dernière personne que tu voulais voir, aujourd'hui. Pourtant, ça a été longuement une personne en qui tu as pu avoir confiance. Probablement qu'au fond de toi, c'est encore le cas, que tu serais apte à lui donner ta vie si le besoin se présentait. Sauf que là, maintenant, tu ne veux pas le voir. Tu lui en veux, encore et toujours, mais par-dessus tout tu es loin d'être en état d'avoir à le confronter, à le détester. Tu veux rester seule plutôt qu'être mal accompagnée, plutôt que de te faire disputer comme une enfant. Tu veux rester là, devant la télévision, enveloppée de ta couverture et remettre les choses en place dans ton esprit. Trompée, flouée. Tu fais bon nombre de gestes illégaux, loin d'être humain et pourtant, s'il y a bien une chose que tu n'aurais jamais osé faire, c'est ça. C'est de tromper quelqu'un. Il t'a manipulée comme tu l'as fais avec lui, mais il t'a surtout trompé. Et tu as cette impression, au creux de toi, que tu es possiblement responsable de quelque chose. Comme si tu ne l'avais pas assez aimé ou assez manipulé pour l'empêcher de tomber dans les bras de la première inconnue. Et plutôt que de te laisser replacer les pièces du casse-tête, redresser les pièces de l'échiquier qui se sont écroulés, tu te retrouves plutôt avec Ezra dans les pattes parce qu'il y a visiblement quelque chose d'important. Alors tu dis oui, tu permets, tu abandonnes.

Tu lui expliques, tout, comme si ça allait te pardonner de ta faute. Comme si tu avais encore des putain de comptes à lui rendre. Pourtant, il n'en a plus rien à faire, il n'a plus à être concerné. Il n'est plus dans le trafic, il ne veut rien savoir de l'enfant, alors pourquoi diable venait-il t'emmerder avec des choses pareilles ? En quoi tes manipulations ou ton semblant de vie amoureuse pouvait-il l'intéresser et qu'il jugeait bon de venir te demander des explications? Tu t'enflammes et tu retires la couverture, le voyant bien fermer les yeux à ce moment-là. Était-il dégoûté à la vue d'un possible ventre arrondi ou de ton corps, tout simplement? Sans doute. Il n'était pas le seul, de toute façon. Tu commençais à l'être toi aussi, avec toute ces histoires. Tes doigts jouent nerveusement avec le tissu de ton chandail, au niveau du ventre, tentant de te calmer toi aussi. Puis il avoue. Il admet qu'il est fatigué. Un rire soupiré et court se glisse hors de tes lèvres. « Félicitations, on est deux dans ce cas. » C'est rancunier, mais tout au fond, il y a les remords, il y a l'inquiétude. Parce qu'il ne t'a jamais vraiment dit ce genre de chose, ce genre d'aveu et pourtant, voilà que ça tombe. Puis vient la suite. Vient ce timbre de voix par-dessus tout, celui exaspéré de ta faute, de ton geste, de ton erreur. Le ventre se tord aussi lourdement que le coeur. « Je ne lui ai pas tout dit. Seulement pour l'enfant. Je ne suis pas si stupide que ça, Ezra. Mais visiblement, non, tu ne le comprends pas. Tu ne comprends pas ce que ça fait d'être embrassée pour autre chose que pour mieux accéder entre tes cuisses. Tu ne sais pas ce que ça fait d'être regardé autrement que juste avec cette sale envie de te baiser. Tu ne sembles pas voir ce que ça fait de compter pour quelqu'un pour autre chose que le trafic ou un peu d'amitié. » Parce que c'est comme ça que tu t'es sentie, face à Tino. Pas comme une chef de trafic. Pas comme une amie. Tu t'es sentie femme, Alex. Quasi autant que lorsque vous avez tout deux dérapé, en voyage. Ton timbre est froid, un peu tremblant, autant que l'intérieur de ton corps. Rage contenue, douleur qui tente de se dissiper. « Alors comment tu peux comprendre que ça soit douloureux, qu'il n'y avait rien de vrai? Que c'était que du mensonge pour me tirer des informations et pour mieux baiser la prochaine inconnue aussitôt que j'suis pas là? » Rire amère qui s'échappe encore. « Oh pardon, c'est vrai. Personne n'en a quoi que ce soit à foutre parce que de toute façon j'ai merdé. C'est ma faute. Donc je vais faire comme chaque fois, ramasser les pots cassés et faire comme s'il n'y avait jamais rien eu. » La voix est tremblante de colère, le regard qui cri autant à l'aide qu'il menace de ne pas approcher. Émotions contradictoires parce que tu veux simplement faire taire cette sensation douloureuse au plus vite, l'enterrer pour mieux te venger. Pour mieux retomber dans cette manipulation, comme ça aurait dû être au départ. Effacer les émotions pour mieux travailler.

Tu serres les dents à la suite, le coeur battant si fort dans ta cage thoracique, persuadée qu'il allait exploser ou sortir de tes lèvres, peut-être même de ta poitrine. Il te nargue, encore, désespéré de ta faute, de ton idiotie. Il persiste à dire qu'il est fatigué, à ramener cette situation autour de lui. Il est venu ici pour t'écouter et pourtant, il te juge. Il est exaspéré. Puis vient la suite des paroles, celles complètement distante et qui te ramène brusquement à votre situation. Vous n'êtes plus associés, vous n'avez plus à vous voir. Le coeur tombe encore un peu plus, le souffle semble se couper une fraction de seconde avant que tu ne soupires. « T'as raison, Ezra. T'as rien à foutre ici. » C'est distant, c'est froid, te relevant afin de quitter le salon et partir vers la cuisine, celle visible du salon bien sûr. Tu sors un verre ainsi que ta bouteille d'eau gazéifiée. Tu tentes d'en verser, tu commences à le faire. À peine l'eau à bulle touche le verre que tu reposes fortement la bouteille sur le comptoir. « Tu sais quoi, en fait? Va t'faire foutre. » C'est hargneux, cette fois. « Va te faire foutre, MERDE. » Tu lèves le ton quasi aussitôt, serrant la bouteille entre tes doigts et le comptoir de l'autre. « Si tu t'en fous, pourquoi t'es là? Pourquoi tu restes? Cesse de continuer à m'emmerder avec tout ça, putain! Tu ne crois pas que j'ai bien d'autres choses à gérer que tes reproches? J'ai autre chose à faire que d'écouter ta moquerie, de t'écouter me dire ce que j'ai fais de travers. J'en suis bien consciente. Non, j'aurais pas dû laisser les sentiments se mêler. » La colère se coule comme un venin, claque contre ta langue, démontre tout l'agacement de la situation, toute la haine que tu peux éprouver, tentant tant bien que mal de cacher la douleur que la situation t'amène. Parce que ce n'est pas vous, ça. Vous vous êtes souvent pris la tête de façon constante, mais jamais sur des sujets comme ça. Jamais en vous détestant réellement. « Mais tu veux savoir ce qui se passe, Ezra?! J'suis coincée avec un type qui m'a non seulement trompé, mais qui visiblement sait que "Snake" est à New York parce que des imbéciles ont parlé. J'dois me dépêcher à trouver des solutions pour qu'il ne fasse pas le rapprochement, j'arrête pas de fouiller mon appartement pour être sûr que j'suis pas sous écoute! Et comme si c'était pas assez, les nausées augmentent parce que je suis putain de stressée et je sais que c'est mauvais pour le bébé, mais j'peux rien faire! J'arrive pas à me calmer, merde! Je panique à l'idée qu'un jour je saurai plus le cacher et que les gens vont se mettre à poser des questions, à me demander c'est qui le père alors que j'peux rien dire parce que y'en a pas, de "père"! » Tu n'as pas même pris conscience que pendant que tu levais le ton, tu as fais valser ton verre plus loin dans la cuisine et qu'il s'est éclaté au sol. Tu accroches la bouteille en bougeant, la replaçant d'un geste rageur pour finalement te pencher, presser tes coudes contre le comptoir et passer tes doigts dans tes cheveux, les accrochant à ta nuque. « Mais je t'en prie, Ezra. Raconte-moi à quel point tu es fatigué encore une fois. Dis-moi encore à quel point j'ai fais une connerie. Franchement, j'adore ça. » C'est rendu sarcastique, cette fois. Sarcastique et froid de nouveau, alors tes doigts sont tremblants, alors que tu te sens toi aussi exténuée.
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(Alex) We need to talk EmptyLun 27 Avr - 14:53
♛  We need to talk

▼▲▼

Ezra était un amas de contradictions. Il le savait bien, qu’il n’avait pas à être là. Que ce n’étaient plus ses affaires si Alex avait décidé de tomber dans les bras de l’hispanique. Et que l’enfant qui grandissait en elle n’était pas le sien quoi qu’il advienne. Pourtant, le voilà, présent dans l’appartement où vivaient Snake et Hayden. Tout au fond de lui, il avait besoin de réponses. Pas d’explications floues ou abstraites, non, il voulait quelque chose de clair. Pour libérer ce poids qui reposait en lui depuis qu’il avait appris qu’Alex s’amusait à distribuer ses secrets comme des flyers à leur ennemi commun. De toute façon, il ne comprenait même pas l’intérêt de ce jeu de séduction. Forcément, Ramirez voulait faire tomber le trafic, qu’allait-elle apprendre de plus en se fricotant à lui ? Perdu, il s’était assis dans le fauteuil en espérant mener une conversation calme et mature. Mais la colère montait bien trop vite. Le venin était craché. Les reproches lancés. C’était toujours pareil, avec eux. L’agacement se faisait ressentir, il l’écoutait, elle rétorquait. Son sang ne faisait qu’un tour. Il se retenait de se lever pour partir en claquant la porte, mais étrangement Ezra restait vissé au meuble. L’ancien dirigeant avait sûrement dit les phrases de trop, quand Alex se mit à exploser. « Seulement pour l’enfant » il se retint de lui répliquer que c’était déjà trop, mais miraculeusement il parvint à se taire juste à temps. Il l’écoutait, se taisant comme tout à l’heure, laissant le flot de paroles s’écouler. Son cœur se mit à battre à tout rompre, il devenait une sorte de boule d’énergie négative, ses sourcils se froncèrent. Puis il y eut un silence, il en profita pour répondre, rameutant ses pensées pour former des phrases un minimum cohérentes :

– Tu veux me dire que… il ferma un instant les yeux, tentant de se calmer, avant de les rouvrir pour la fusiller du regard : … Ramirez t’a fait sentir femme ? Il ricana. Tu crois vraiment ce fourbe, cet enfoiré de flic, est sorti avec toi parce qu’il te voyait autrement qu’une personne liée au trafic ? Ça ne t’a pas traversé l’esprit qu’il t’a fait ressentir toutes ces choses pour justement ne pas accéder ce qu’il y a entre tes cuisses, mais m’atteindre moi ?

Il était un peu abasourdi. Comment pouvait-elle croire en la manipulation d’un homme comme Tino alors qu’elle était ancrée dans ce monde de séduction depuis toutes ces années ? Comment pouvait-elle être si aveugle face à son jeu ? Ça le faisait bouillir de rage. Il n’arrêtait pourtant pas de se dire que ce n’étaient pas ses problèmes, mais il persistait à ressentir tout ça. Il plissa légèrement les yeux quand il l’entendit dire qu’il n’avait rien à faire ici. Ezra maugréa. Très bien. Il allait partir. Quand il se leva, prêt à grommeler, il s’arrêta dans son geste en entendant Alex continuer sur sa lancée. Il se retourna, se taisant face à son afflux de phrases qui ne cessaient de partir et revenir. Il serra du poing, sa respiration commençant à être irrégulière à cause de la colère qu’il ressentait. Les mots étaient brusques, forts. Il ne sursauta même pas quand il la vit claquer le verre, qui se brisa en mille morceaux. Pendant un instant, il s’était même revu quelques mois avant tout ça. Le jour où elle s’était faite mal au poignet et qu’il avait dû la soigner. Il se revoyait encore proche d’elle, de ses lèvres. Ezra balaya rapidement le souvenir, agacé. A nouveau, il y eut un silence, durant lequel Alex semblait exténuée. Silencieux au départ, le grand brun s’approcha d’elle. Miraculeusement, il parvenait à plus ou moins se calmer face à toute la colère et la rage que ressentait Snake. Il avait figé, à l’entente de son surnom. Il avait dit à Tino qui elle était vraiment, mais pour une raison particulière il n’arrivait pas à lui dire ça. Alors il esquiva.

– Je ne voulais pas qu’on en arrive à là, déclara subitement Ezra, d’une voix tremblante. On en vient à se détester, à se dire tout ça, parce qu’on ne parvient pas à se mettre d’accord. Parce que j’ai mes idées, que tu as les tiennes, qu’on a merdé quelque part.

Pour une des rares fois, il essayait de la jouer moins colérique. Moins… dramatique. Toute cette dispute, elle ne menait à rien, pour un homme qui se voulait logique, ça ne servait pas à grand-chose de persister à déblayer autant de répliques pour que finalement, rien n’en sort.

– Je t’avoue qu’à la base je ne voulais même pas venir ici. J’avais envie de continuer à vivre comme si t’existais pas. Parce que, comme je l’ai dit, je ne veux plus rien à voir avec le trafic, n’est-ce pas ? Et je sais pas pourquoi…

Il grommela dans sa barbe, levant un peu les yeux au ciel, avant de continuer :

– Je sais pourquoi ça m’a enragé de savoir que tu as été dire à Tino pour l’enfant. J’ai senti une vague de colère que je n’ai pas su retenir. J’avais… j’ai besoin de savoir. D’avoir des réponses. Et c’est pour ça que je suis venu.


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(Alex) We need to talk EmptyJeu 30 Avr - 1:37
Tu lui as fais un peu confiance, à Tino. Assez pour lui répondre quand il t'a dit qu'il ne savait pas de qui venait l'enfant et que ça l'emmerdait. Les sentiments qui se confondent à la manipulation et tu en vois une tentative de le retenir. Que peut-être si tu lui offrais un peu de vérité, alors il resterait. Qu'il apprécierait que tu sois honnête, parce que ça semblait sincèrement le déranger de ne pas savoir. Sauf que non, plutôt, il a décidé d'aller voir Ezra afin de s'en plaindre et te voilà avec l'homme chez toi en train de te faire une autre crise. Une autre dispute parce que tu as simplement parlé du fait que Ezra était le père de l'enfant qui grandit dans ton ventre. Parfois, tu as la simple envie de te perforer le ventre pour ne plus en entendre parler. Pour que ce ne soit plus une source de problème parce qu'il n'est même pas encore né, le môme, que déjà il est signe de prises de tête. Déjà, il fait de la discorde sans même avoir vu la lumière du jour encore. À commencer par son existence, sa présence, le fait que tu as osé le garder dans ton ventre. Si Ezra tente de rester calme, toi tu perds patience. Parce que tu as mal, parce que tu es angoissée, parce que tu as divers problèmes à gauche et à droite, mais les plus importants ne font que prendre de l'ampleur au fur et à mesure plutôt que de se calmer. Non, ta relation avec Tino est en ruine et pire encore, il sait pour Snake. Plutôt que d'arranger les choses avec Ezra, vous ne faites que vous prendre la tête encore plus. Encore et toujours pour les même raisons. Alors tu craches tes mots, incapable de te contenir. Tu tentes de t'expliquer face à la situation de Tino et toi, de comment tu t'es sentie, bien que tu te doutes fortement qu'il ne comprendrait pas. C'est un ennemi, après tout. Ancien membre de la DEA. Il n'y avait aucune raison pour que tu t'en approches, tu aurais dû tout renier. C'est ça que tu aurais dû faire, Alex. C'est ce qu'Ezra t'aurait dit, du moins, s'il avait su avant. Pourtant, là, c'est son tour de parler. Son tour de dire les mots, tentant de rester calme et y parvenait largement mieux que toi. Mais il enfonce le clou, Rosenbach. Il prend un marteau et tape le clou bien profond au niveau du coeur qui se serre, tente de se protéger des mots qu'il entend. « Parce que tu crois que je ne mérite pas ce genre d'attention? Que si l'on m'approche, c'est juste pour mieux t'atteindre toi chaque fois, c'est ça? » La voix tremble un peu malgré le timbre soudainement froid, glacé. De colère, de douleur. Tu détestes ne pas avoir de contrôle envers tes émotions, pire encore devant lui.

La voix reprend de plus bel, s'élève encore, cri, le verre qui s'éclate das la cuisine en morceaux et la bouteille qui se renverse en partie sur le comptoir avant que tu ne la redresses. Puis, les doigts s'accrochent à ta nuque, penchée contre le comptoir. Une remarque sarcastique puis le silence tombe. Silence lourd et aucunement agréable dans lequel tu soupires, penches la tête pour mieux fermer les yeux et tenter de te calmer. Tu l'écoutes, ton manque de sommeil et toi, pressant un peu tes doigts à ta nuque quand tu l'entends. « Non, Ezra. » Tu soupires d'agacement, relevant finalement la tête pour le regarder, constatant qu'il s'était bel et bien approché entre temps. « C'est pas une question de ne pas arriver à se mettre d'accord. C'est toi qui a merdé. C'est toi et tes sms de reproches. C'est toi et tes commentaires déplacés. Je t'en veux, Rosenbach, sincèrement. Pour tout ça. Pour la façon que tu as agis avec moi. » La voix est étrangement calme et, miraculeusement, presque tendre, clairement épuisée aussi. Autant être franche, à ce point-ci. Parce que tu ne sais plus faire autrement. Parce que ça te fais mal de le savoir éloigné et malgré tout, tu ne veux pas te rapprocher à cause de ses paroles. « Je sais que j'ai mes blâmes là-dedans, que j'ai mes tords, mais tu ne sembles pas vouloir assumer les tiens. Et je t'en veux. Tellement. »

Les mains se relâchent finalement, lasses, fatiguées afin de te redresser et aller chercher un autre verre comme tu as visiblement cassé le précédent. Tu en prends possession, te retourne, puis tu l'entends. Et sans doute que toutes ces années à te connaitre, il saura voir dans ton regard que les paroles blessent. Tu t'es même figée dans tes pas en le regardant. Une seconde à peine avant que tu ne le rabaisses vers la bouteille pour te servir à boire finalement. « Alors continue de faire comme si je n'existais pas, à ta guise, si c'est ce que tu désires tant. » Tu déglutis discrètement, apportant le verre à tes lèvres pour boire un peu et le redéposer sur le comptoir ensuite. Les doigts tatoués, eux, jouent distraitement contre le verre. Tes iris reviennent vers lui, tes doigts dégagent une mèche de ta vision et tu redresses un peu le menton, tête désormais plus droite, en inspirant. Tenter de garder contenance, de faire comme si tout va bien. Cacher, encore et toujours. Comme tu l'as fais pendant si longtemps avec ton deuil. Tu pouvais bien le faire pour si peu, si tu avais été apte à faire ça, non? « Parce que c'est un type que tu détestes et tu ne voulais pas qu'il le sache. Et là, t'as eu tes réponses... Je ne sais pas quoi te dire de plus, Ezra. Que tu n'as pas à t'inquiéter, que ce n'est pas parce que je t'en veux et que tu ne veux plus être dans le trafic que je vais pour autant te dénoncer? J'vais rien dire, j'vais pas te trahir à Ramírez, tu sais bien que je reste fidèle sur ce genre de choses. »
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(Alex) We need to talk EmptySam 2 Mai - 13:40
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▼▲▼

Il le pensait sincèrement, que Tino l’avait utilisée (du début à la fin) pour l’atteindre lui et non les sentiments d’Alex. C’était blessant, ça c’est sûr, pour une personne d’entendre que finalement, on ne servait qu’à une seule chose. Et que, dans le tas, il n’y avait rien de sincère. Elle-même le disait, c’était de la manipulation. C’était à prévoir. Du moins, c’était son point de vue. Il ne savait pas comment ce jeu s’était déroulé entre eux et en réalité, il n’avait pas envie d’en connaître les détails. Malgré tout, ça lui semblait quand même clair. Ramirez l’avait utilisée, et dans un sens, elle aussi. Pourquoi ça le frustrait autant de voir Snake dans un tel état à cause du flic ? Ce n’est pas simplement parce qu’il le déteste, il le sait. Il y a autre chose, mais il ne comprend pas quoi. Cette femme qui lui a toujours paru forte et impassible se retrouvait acculée. Pendant un instant, il ne voyait plus la dirigeante d’un trafic, mais juste… Alex. Et peut-être que ça le perturbait. Il entrouvrit la bouche pour lui rétorquer une phrase et hésita, avant de finalement souffler. Pour l’énième fois de la journée, il passa une main sur son visage, exténué.

– Ce n’est pas ce que j’ai dit… grommela-t-il dans une voix basse.

Il n’ajouta rien de plus, car de toute façon il n’allait pas arriver à expliquer ce qu’il en pensait avec des mots. Il fallait d’abord qu’il comprenne, avant d’essayer d’en former une réponse claire. Il se sentait déjà incohérent alors autant ne pas s’enfoncer. Il essayait difficilement de se calmer, parce que d’un côté il n’avait pas envie de se disputer pour l’instant. Ezra était trop fatigué pour ça. Elever sa voix lui demandait des efforts et il lui était compliqué d’en rameuter. La dispute précédente qu’ils avaient eu dans son bureau était la preuve qu’il disait n’importe quoi en étant fâché. Il voulait éviter ça. Mais malheureusement pour lui, Snake parvenait tout de même à le mettre sur les nerfs. Il s’était levé, le verre s’était brisé, lui rappelant d’anciens souvenirs. Ezra s’était approché, malgré lui, essayant vainement de calmer le jeu. Lui, faire ça, un réel exploit. La voix d’Alex s’était baissée, mais il y avait encore cette froideur qui peignait ses paroles. C’était franc, dur. Et Ezra s’en retrouvait silencieux, l’écoutant. Sa frustration déjà présente grandissant encore plus en lui.

Ça l’agaçait tellement de se dire qu’il était affecté par ses paroles, lui qui avait pourtant voulu couper les ponts avec elle. Huit ans à ses côtés, ça ne s’oubliait pas aussi facilement, il semblerait. Il tenta de lui expliquer qu’il était venu à cause de sa colère, parce qu’il avait su pour Tino, et qu’il ne voulait pas débarquer ici de base. Il la blessait, mais il n’arrivait pas à agir autrement. Alex lui répondit. Ses réponses étaient pertinentes. Ezra détestait Ramirez. C’était logique. Mais quelque chose n’allait tout de même pas. Furieux envers lui-même lorsqu’il sentit son cœur se pincer quant au fait qu’elle n’allait pas le dénoncer, il tenta de paraître impassible. Lui n’a pas été fidèle. Impossible de lui dire qu’il l’avait malencontreusement dénoncée, sous un accès de rage. Pourquoi restait-il ici, à chercher quoi lui répondre alors qu’il n’avait pas besoin d’en savoir plus ? Ezra hésitait à détaler d’ici et à claquer la porte. Contre toute attente, il attrape un tabouret et vint se placer dessus, comme s’il était guidé par une force extérieure. Ses épaules s’affaissèrent, il soupira.

– Tu as raison. Je déteste Ramirez et c’est ce qui m’a poussé à être si en colère, déclara-t-il finalement, peu convaincu lui-même de ses dires. Il releva son regard vers le visage d’Alex, qui semblait fatigué. Je le sais que tu vas rester loyale. Je ne mettais pas ça en doute, figure-toi.

Il esquivait son discours précédent. « Continue de faire comme si je n’existais pas » il n’arrivait pas à rebondir dessus. Il tapota ses doigts contre le comptoir, son regard s’attardant sur les verres brisés. Ses yeux se dirigèrent vers sa main, se rappelant qu’une plaie s’y était reposée par le passé.

– Je n’aurais pas dû t’envoyer ces messages, ça aussi je le sais, murmura-t-il, s’étonnant presque lui-même.

Ce n’étaient pas d’excuses, selon lui. Mais il avait parlé sans se rendre compte. Peut-être que ses médicaments le poussaient à être plus clément ? Ou alors, son état mental lui jouait des tours et il disait des choses sans le vouloir ? Persuadé que ça ne venait pas de lui-même, il persista tout de même :

– C’est juste que tout devient si… incohérent. Nos disputes le sont. Nos problèmes aussi. Je pensais que notre « alliance » allait perdurer pendant de longues années, je n’ai jamais imaginé en arriver à là avec toi. Il se répétait, mais il continua, cette fois d’un ton légèrement hargneux. Tout ça pour un bébé.



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(Alex) We need to talk EmptyLun 11 Mai - 1:12
Tu n'as pas eu de réelle relation depuis longtemps, Alex. Tu t'étais dis, t'étais persuadée, qu'en acceptant ce rôle de trafiquante, de vivre dans l'illégalité, depuis le décès de ta tendre femme, alors c'était terminé. Que ça n'arriverait plus, que tu ne pouvais pas ouvrir ton coeur à quiconque d'autre. Que tu devais faire un trait sur ces histoires de sentiments, sur l'idée de fonder un jour une famille. Renoncer à tes rêves de femme pour mieux te concentrer sur ton travail. Puis il y a eu ce rapprochement avec Ezra, puis l'enfant. Puis les sentiments se sont basculés et tu y as cru pendant un instant. À Tino et toi. À la possibilité de reprendre ce rêve que tu as eu depuis si longtemps. D'effleurer un début de relation du bout des doigts et de tomber au creux des bras d'une même personne. Ça a fait du bien, mais tu t'es laissé avoir et voilà qu'Ezra ne pensait qu'à lui, présumant que ce n'était que pour l'atteindre lui qu'il s'était mis en relation avec toi. Que c'était l'évidence, que tu aurais dû savoir qu'il n'y avait pas d'autres options. « C'est exactement ce que tu as dis. » Il grommelle et toi, tu rétorques aussitôt. Parce que le sous-entendu était clair après tout. Alex Davies, c'est la femme à la tête forte, haute et au coeur complètement fermé à quadruple tours. C'est celle qui ne se laisse pas avoir par les relations. C'est ce à quoi il s'attend de toi, même sans être dans le trafic, n'est-ce pas? Bien sûr que tu ne mérites pas pour que l'on te regarde autrement.

Ta voix passe de la colère à l'agacement, aux soupires puis à une presque tendresse. Tendresse et fatigue qui se confonde jusqu'à ce que tu ne reviennes froidement vers lui. Parce qu'il l'a avoué. Il l'a dit. Il voulait faire, avant maintenant, comme si tu n'existais pas. Faire comme si vous ne vous vous connaissiez pas. Mettre un terme à toute cette alliance, tout ce temps passé ensemble à gérer le trafic d'une main de fer. De façon surprenante pourtant, Ezra restait calme, étrangement. Beaucoup plus que toi du moins. Toi qui était déjà à bout, fatiguée autant par cet enfant qui te puise ton énergie que par cette trahison trop récente avec Tino. Et que dire des problèmes avec Ezra? Jamais tu n'aurais cru, toi non plus, t'amener jusque là avec lui.

Placé devant toi, il soupire, te répond presque trop calmement. Il te donne raison, sait que tu ne le dénonceras pas, jamais. Tu n'es pas comme ça, Alex. Fidèle jusqu'au bout des ongles. Même sous la torture, même avec un flingue collé à la tête, tu ne dirais rien, jamais. Tu préfères mourir que d'avoir à trahir qui que ce soit qui te tiens autant à coeur. Parce que malgré toi, tu le sais. Malgré cette rage que tu as contre Ezra en ce moment, tu sais que tu l'apprécies et que tu ferais tout pour lui. Il fallait simplement te donner du temps. Tes doigts jouent distraitement ensemble, geste habituel à défaut d'avoir quelque chose à triturer. Puis viens les paroles sur les messages que tu gardes sur ton téléphone. « Non, tu n'aurais pas dû. » Tu ne sais pas si ce sont des excuses. Ça semble l'être, en quelque sorte. Ou qu'au moins il a conscience qu'il n'aurait pas dû le faire. Que ça t'a fait du mal plus qu'il ne le faut. Le regard se fait moins dur quelques instants, écoutant la suite avant que tu ne soupires, d'épuisement et d'agacement entremêlés. « Cesse d'en parler. Je t'ai dis que je ne voulais pas que tu viennes pour me parler de ça. Et c'est à cause de tes réactions face à ça, qu'on en est là, je te rappelle. » Tu te redresses finalement, l'observant un moment, fouillant les traits de l'homme de ton regard clair. « Je ne pensais pas en arriver à ça non plus. Je ne voulais pas, du moins. Je préférais quand on se prenait la tête pour le trafic, plutôt. » Tu soupires légèrement, tout bas, tandis que tu contournes le comptoir de la cuisine, les doigts glissant de la surface pour retomber à tes côtés afin de t'approcher de l'héritier. Tu ne sais même pas pourquoi réellement. Tu ne sais pas si c'est le fait qu'il reste calme ou les semi-excuses envers les messages. Tu ne sais même pas ce qui te pousse à porter ce geste. C'est peut-être simplement la recherche de contact, la peur de l'abandon qui se mêle au reste, face à ta situation avec Tino. Tes doigts se glissent dans les cheveux de l'homme pour mieux atteindre sa nuque. « Par contre, ça n'a jamais été cohérent entre nous, n'est-ce pas? » La voix est douce, trop douce. Le pouce caresse la base de sa chevelure, légèrement. Puis tu oses laisser ta seconde main s'amener à la joue du Rosenbach lorsque tu te penches, lorsque tu captures tendrement ses lèvres, le coeur paniqué en te souvenait de votre premier baiser et l'idée qu'il te repousse encore. Pourtant, c'est moins passionnel que cette fois-là, moins emprunt de luxure. C'est doux, c'est tendre, c'est presque comme si tu parvenais à l'excuser de ses gestes envers toi. Parce que tu as beau lui en vouloir, ça reste tout au fond le père de l'enfant qui grandit en toi et ton meilleur allié, associé.
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(Alex) We need to talk EmptyLun 11 Mai - 12:10
♛  We need to talk

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L’atmosphère semblait se détendre au fur et à mesure que les langues se déliaient. Les mots ne fusaient plus de manière aussi virulente, mais il subsistait tout de même une certaine tension. Probablement qu’elle n’allait jamais partir tant leur relation s’était endommagée ces derniers temps. La pensée agaçait Ezra. Celui-ci haïssait le fait qu’ils en soient arrivés à là, même s’il savait pertinemment que ses reproches blessants y étaient pour quelque chose. En réalité, c’était entièrement sa faute. Encore fallait-il qu’il l’admette, cependant. S’il venait à accepter ses erreurs, cela signifiait que son départ soudain vers l’Italie était illogique, voire stupide. Et il ne pouvait pas se permettre d’adhérer à ça. Au lieu de scander haut et fort qu’elle avait tort, que tout ce qu’elle disait n’était que des aberrations futiles, il restait… miraculeusement calme. Peu serein, en revanche. Juste silencieux et attentif. Ses yeux se dispersaient sur les traits faciaux d’Alex, oscillaient entre ses lèvres et ses yeux. De la hargne ornaient ces deux derniers, puis doucement, Snake aussi se ressaisissait. Ezra pensait qu’en venant ici, il allait déchaîner sa rage envers elle. Qu’il allait crier, hurler. Il ne comprenait pas pourquoi il n’y parvient pas. Peut-être est-ce sa fatigue mentale. Ou alors ses médicaments. « Non, tu n’aurais pas dû » il ne rétorqua pas tout de suite, de toute manière il n’avait pas de mots pour exprimer ce qu’il ressentait. La peur de former des phrases encore incohérentes l’en empêchait, aussi. Puis finalement, il parla. De regrets. Il s’était imaginé dirigeant du trafic, aux côtés d’Alex, pendant des années. Il voulait prospérer au-dessus de New-York comme des rois. Et maintenant tout se brisait. Il reporta la faute sur le bébé, comme si pour lui, c’était le seul fautif de l’histoire. Comme si un fœtus pouvait détruire son monde. Ezra sut que ça ne plairait pas à Snake qu’il en parle sans relâches. Celle-ci, effectivement, lui demanda d’arrêter de ramener le sujet avant de dévier sur leurs disputes.

– C’est que je préférais aussi, il faut le croire, maugréa-t-il. C’était plus facile.

Et moins personnel. Les sentiments n’étaient rarement de mise dans les disputes liées au trafic. Alors il n’avait jamais vraiment eu besoin d’utiliser son cœur pour parler. Son cerveau faisait tout le travail, la logique l’emportait. Désormais il se retrouvait acculé à un mur. Il devait parler de ses ressentis, farfouiller au fond de lui pour donner des réponses claires et cohérentes. Il n’était pas habitué à ce que tout devienne si… intime. Pourtant, il en avait eu des moments pareils avec Alex. Ces vacances passées avec elle l’étaient. Il la regarda contourner le comptoir, la laissant faire avec un intérêt dissimulé. La proximité soudaine entre eux deux l’apaisaient étrangement. Peut-être que ça lui manquait. Il sentit un frisson lui parcourir le long du dos quand la main d’Alex vint se glisser dans ses cheveux, près de sa nuque. Le touché était doux, inattendu. N’était-elle plus fâchée contre lui ? Il se perdit dans la contemplation de son visage, ancrant son regard sur sa peau. Il cherchait les détails, les scrutait. Ses yeux, peu à peu, s’arrêtaient sur ses lèvres. Il l’écouta parler, mais ne répondit pas. Ezra s’était perdu, encore plus quand les doigts libres de la jeune femme vinrent à sa joue. Et sans réfléchir, sans se demander pourquoi ils faisaient ça, il se laissa bercé par un baiser. L’héritier retrouvait du réconfort dans ce geste, ça appliquait du baume à son esprit endommagé. La tornade qui détruisait tout sur son passage dans ses pensées arrêtait doucement sa course. Sa main, elle aussi, se posa sur la hanche de Snake. Il la rapprochait contre lui, alors qu’il continuait de malmener tendrement ses lèvres – la délicatesse de ses propres mouvements ne l’étonnaient même plus. Il aimait ça. Et il en voulait plus.


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Alex Davies
Alex Davies
BONJOUR, NEW-YORK
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(Alex) We need to talk Rnb0

Identité : 32 ans, américaine.

Activité : Tu gères d'importants et influents réseaux illégaux dans la ville (armes, diamants, drogues et combats clandestins), enfilant le rôle de propriétaire d'un bar gay en guise de couverture.

Statut : Veuve dans une réalité toute autre, coeur largué sans conclusion. Près de l'explosion. Arme de destruction massive en devenir.

Logement : Appartement dans Manhattan en collocation avec Hayden.

Bon à savoir : (Alex) We need to talk M939
Adoptée, reconnue sous le surnom de "Snake" dans le milieu illégal, tu es désormais à la tête du réseau illégal des Rosenbach, sous les ordres du père. / Fais de la boxe / Femme de risques et d'adrénaline / Peur de l'abandon / Porte l'alliance tel un pendentif depuis le décès de sa femme / Consomme occasionnellement ce qu'elle vend. / Petite cicatrice au front suite à un type qui lui a cogné la tête sur le comptoir d'un bar car elle aura provoqué impulsivement l'homme qui draguait sa femme.
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(Alex) We need to talk EmptyLun 11 Mai - 19:16
Il ne s'excuse pas réellement, mais il a conscience l'héritier. Conscience de ses gestes déplacés et de la brutalité de ses mots. Ce qui a creusé un faussé entre vous deux, en fin de compte. Si ça n'avait pas été de ça, peut-être que ce ne serait pas aussi tendu. Peut-être que tu l'aurais abordé plus doucement dans son bureau. Peut-être que tu n'aurais pas faussé d'être occupé en guise d'excuse pour tenter d'éviter de le voir. Parce que autant l'admettre, tu n'avais pas le moral à l'immédiat. Trompée, manipulée, ridiculisée. Tous des mots qui semblaient te coller à la peau désormais, agressant, envahissants. Il ramène encore l'histoire du bébé et tu l'entends bien, dans ses mots. Qu'il blâme tout sur cet enfant pas encore né alors qu'il n'a rien fait de mal. La violence de la situation n'appartient qu'à vous deux. L'enfant n'a rien choisi, rien mérité d'être ainsi détesté par son géniteur. Pourtant, il est vu comme une menace. Il est vu comme si tu avais fais exprès de tomber enceinte ce jour-là. Que tu avais fais en sorte d'avoir un enfant. Tu en as toujours désiré un, c'est vrai, mais pas comme ça. Pas par accident. Pourtant, vous voilà.

La situation se calme, se dissipe petit à petit. Le ton a cessé de monter. Probablement parce que vous êtes tout deux épuisés de crier avec votre coeur. Parce que ça n'a jamais été ainsi entre vous. Ça n'a jamais eu de connotation personnelle dans vos paroles, vos gestes, si ce n'est que quelques discussions autour d'un verre pour savoir comment vous vous portez. Les problèmes personnels se cachaient sous l'importance des trafics, du travail à faire. Et maintenant qu'il s'en est éloigné, votre relation devient différente. Pourtant, tu ne te contrôles pas quand tu contournes le comptoir. Probablement parce que tu les as vus, ces regards portés vers tes lèvres. Peut-être que c'est simplement parce que tu veux te faire sentir désirée pour autre chose que de la manipulation. Peut-être que tu veux simplement te réconforter que tu n'as pas été trompée parce que c'est de ta faute, parce que tu as fais quelque chose de travers. Peut-être parce que c'est lui tout court, qui sait. Tu ne sais pas. Si ça se trouve, ce n'est qu'une ridicule poussée d'hormone causée par ton état actuel. Dans tout les cas, tu ne cherches pas à comprendre et écoutes tes besoins. Ton corps panique lorsque tu poses tes lèvres aux siennes, de peur qu'il te repousse, te rejette, te clame que ce n'est pas le moment ou que vous ne pouvez pas, encore une fois.

Pourtant, à ta surprise, il répond, réplique. Le baiser devient un échange et tu ne sais réprimer un soupirer contre ses lèvres lorsque tu constates qu'il ne te repousse pas. Plutôt, il t'attire vers lui, agrippe ta hanche de sa grande main pour mieux te coller à lui et la main contre sa joue dérive vers l'arrière, vers sa chevelure également. Les mains coulent lentement vers l'arrière de son cou, les pouces retrouvant la base de sa mâchoire. C'est doux, si doux, que tu peines à croire que c'est vous deux dans tout ça. Que c'est ta langue qui caresse la sienne, qui danse langoureusement plutôt que de se débattre dans un combat. Le manque de lui, le manque de votre complicité grimpe en toi, feu ardent incapable de s'atténuer tandis que tu presses un peu plus l'échange. La douceur devient tendresse passionnelle alors que le bout de tes doigts creusent lentement sa peau, relâchant enfin ses lèvres avec un souffle écourté. « Viens. » Que tu murmures tout bas, le regard qui en dis long, posant un dernier baiser plus court à ses lèvres. Tu te recules à peine, juste assez, pour prendre sa main et l'inciter à se lever, l'inciter à te suivre jusqu'à ta chambre. Et tu n'es plus qu'affection, que tendresse, pour l'homme près de toi. Probablement comme tu l'as toujours été.
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(Alex) We need to talk EmptyLun 11 Mai - 21:48
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Ezra avait toujours nié le fait que leur relation soit devenue bien plus intime au fil du temps. Le travail était important, pour eux deux. Il pensait qu’il n’y avait que ça qui les liait, jusqu’à ce qu’il se mette à devenir méprisant envers les conquêtes d’Alex. Il déclarait que c’était de la « possessivité professionnelle » tout en sachant pertinemment que ce terme n’existait qu’à ses yeux. Puis, ses sentiments qui se retrouvaient emmêlés dans un désordre frustrant. Un jour, ses yeux se déposaient sur ses lèvres, avec l’envie terrible de les capturer, un autre, il agissait tel le calculateur né qu’il devait être. Des indices qui auraient dû lui mettre la puce à l’oreille, peut-être même qu’une réaction était nécessaire pour éviter ce genre de choses. Mais il s’était laissé aller. Bercé, presque. Il y avait eu le baiser qu’il avait coupé court, ensuite les vacances. Et ce bébé. Ce maudit bébé. Il était entre eux, se dressant comme un mur. Ce n’était qu’un fœtus, mais Ezra avait l’impression de se retrouver face à son pire ennemi. Pourtant, aujourd’hui, son regard n’était pas vissé sur le ventre d’Alex comme la dernière fois. Non, il ne descendait plus vers cet endroit avec un air empli d’aversion.

Cette fois, il l’avait relevé sur ses lèvres. Celles qu’il avait malmené… et une petite voix lui murmurait de réitérer ce geste, sans qu’il ne comprenne pourquoi. Il observait silencieusement son ancienne associée se diriger vers lui, jusqu’à ce qu’elle se mette à ses côtés. La proximité lui procurait une chaleur satisfaisante, il avait envie de la garder près de lui. Juste aujourd’hui. Les mouvements intimes s’ensuivirent. Il sentit un frisson lui parcourir son corps, Alex venait de glisser ses doigts dans ses cheveux. Il aimait ce touché et il se retrouvait à en vouloir plus. Le baiser vint automatiquement, sans que l’un n’arrête l’autre. Pas d’excuses, cette fois. De toute façon, Ezra n’en avait aucune, car son désir triomphait par-dessus le reste. Sa langue se lia à celle de Snake, la cherchait avec une douceur surprenante. C’était inattendu. D’habitude, la passion, presque sauvage, était ce qui les représentait. Ils durent se retirer quand le souffle venait à manquer et c’est Alex qui initia la parole. Un simple « viens », puis un autre baiser plus court. C’est ce que fit donc Ezra, il la suivit jusque dans l’autre pièce où ils s’enfermèrent. Où il put profiter de chaque parcelle de son corps, où ils ne firent qu’un. Adieu la dispute, adieu les reproches, désormais la douceur et la tendresse étaient de mises. Et il appréciait ça. Ça le réchauffait, ça le réconfortait.

Ce n’étaient pas des excuses à proprement parlé, il le savait, mais c’était toujours mieux que des échanges acerbes et méprisants. Il ne savait même pas si c’était une bonne idée, d’en finir sur le lit. Après tout, certains disaient que coucher ensemble après un argument était meilleur que tout le reste, mais là, c’était différent. Bien trop pour qu’il ait l’esprit clair. Ce calme et cette tendresse soudaines qu’il démontrait n’étaient pas son genre, mais il n’avait plus la force de prétendre. Du moins… pour l’instant. Son inconscient était content de ne pas se rappeler que Tino avait aussi profité de ces moments-là. Qu’il y avait un enfant qui grandissait en elle. Qu’elle s’était laissée manipuler par un flic. Il oubliait tout ça, maintenant.

Juste le temps de retrouver Alex.

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