Contrairement à d’autres, Tino lui, avait passé une excellente journée. Son plan pour, enfin, arrêter Alvarez se confirmait, et il commençait les préparatifs de leur départ. Des armes qu’il filait en douce, des plans qu’il faisait et refaisait sans cesse avec toujours plus de détails. Puis Lonny qu’il entraînait tous les soirs. La tension montait au fur et à mesure des jours, mais chez lui, c’était une bonne tension. La fin de Felipe Alvarez. Pour Lonny en revanche, ça semblait être beaucoup moins rassurant. Comme quoi monsieur je n’ai peur de rien, avait peut-être finalement, une petite et infime conscience.

Bien entendu, avant d’en arriver là, il fallait continuer son travail à travers New-York. Et il y avait de quoi. De petits trafics sans importances aux gros dealers, chaque jour, il parvenait à se trouver de nouvelles affaires ou arrêter de nouveaux trafiquants. Il était bien décidé à nettoyer New-York, malheureusement, plus il enfermait la racaille et plus leur relève prenait le contrôle.

Ce soir, il avait pour mission d’en arrêter un plutôt compétant. Un type qui vendait en grosse quantité, et ce, depuis un petit bout de temps déjà. Ses collègues de la D.E.A ne s’étaient jamais penché sur son cas, lui si. A peine rentré du sud, il ne laissait rien passer à New-York. Alors arme sur les hanches, insigne de police dans la poche, il se dirigeait vers l’endroit du rendez-vous, qu’il avait capté en rentrant dans le téléphone du dealer. Une ruelle, écartée de tout, tard dans la soirée. C’était toujours la même chose.  

Sur les lieux avant tout le monde, il s’était planqué derrière une grosse poubelle. Il surveillait chaque allés et venus, jusqu’à ce qu’enfin, le dealer apparu. Caché sous sa capuche, il se postait contre un mur et attendait sagement. Un groupe de jeunes hommes ne tardèrent pas à le rejoindre. Ils échangeaient un sac, de cocaïne à première vue. Ils étaient nombreux, plus que lui, mais visiblement, ils n’étaient pas dangereux. Que des gamins qui cherchaient à planer. C’était le moment parfait pour arrêter le dealer et peut-être même, quelques un de ses consommateurs. Plus par impatience et impulsion, il sortait donc de sa cachette, et arme à la main, il s’approchait du petit groupe. Malheureusement, l’un d’eux s’était retourné vers lui, l’apercevant dans l’ombre, et prévenait le reste du groupe qui courrait alors dans tous les sens et direction différente. Ils avaient l’air de gros débiles, en toute honnêteté. Presque surpris d’autant de stupidité, Tino avait légèrement descendu son arme pour les regarder grouiller de partout comme des fourmis. Le tout en fronçant les sourcils, perplexe. Et il n’était pas au bout de ses surprises, parce que l’un d’eux, au lieu de partir dans l’une de leurs directions, filaient droit sur lui. Soit-il étaient déjà drogués, soit en cas d’invasion de Zombie, à l’évidence, ce gars était sûr de s’en sortir vivant. Les zombies ne raffolent pas des cerveaux vides, non ?  

« Hey! »

Profitant de l’imbécilité du type pour au moins se dégourdir un peu, il lui fonçait dessus pour l’arrêter d’un bon coup de poing dans le ventre. Le type, encapuchonné, tombait à genoux au sol. Tino s’empressait de se poster derrière lui, tirant sur la capuche pour découvrir son visage. Un visage qu’il reconnaissait bien vite : Jahed Ayad, le chanteur pour minette. Il avait déjà tourné autour lors d’une descente aux Studios de New-York, mais il n’avait à l’époque, rien trouvé de concret sur son compte. Comme quoi, quand il le sent il le sent bien! Cette fois, il avait un bon motif pour enfin enfermer l’un des gars de Legends.  

« Et bien, quel retournement de situation! On s’amuse bien monsieur Clean ? »

Il venait faire face à Jahed, puis il le tirait par le col de son sweat pour le forcer à se relever. Puis il le plaquait contre le mur derrière eux, tout en le tenant fermement par le col.  

« On va devoir discuter un peu tous les deux! »

Il fallait surtout qu’il lui crache tout ce qu’il savait sur le vrai dealer de ce soir, avant de pouvoir le coffrer lui, pour consommation illicite.  

(“il finirait par se faire sucer en pleine rue” Tu me prends pour Misha ou quoi ?!)

Ce gars-là ne semblait pas avoir un instinct de survie très développé, ni une très grande jugeote d’ailleurs, l’un n’allant pas vraiment sans l’autre. En même temps, il n’en attendait pas beaucoup plus d’un chanteur pour minettes. Depuis des années, on lui a appris à faire le beau, pas à connaître l’histoire du monde, ni à compter jusqu’à 100. Il pouvait donc en être pardonné. En plus, c’était un bon avantage pour Tino, qui plus très jeune, n’avait pas à courir après une gazelle du Pakistan. - Je ne sais pas s’il y a vraiment des gazelles au Pakistan, mais quand je vois Paki, je me dis qu’il en fait une belle!

« Y'a erreur, je m'appelle pas Clean. » Et en plus, il se foutait de sa gueule ? Grognant, le Policier enfonçait un peu plus son poing qui tenait le col, vers la gorge du chanteur. S’il avait voulu un peu d’humour mal placée, il s’en serait pris à Parsons. Et franchement ce genre d’humour, il en avait un peu plein la tête en ce moment.

« Ho, je serais toi, j'éviterais de rire comme ça. »

« Tu vas me lâcher ! T'es qui d'abord ?! » Il n’eut même pas le temps de répliquer, que la gamin fourrait son genoux dans son entre-jambe. La douleur était-elle, qu’il le relâchait aussitôt, sans le vouloir. Et forcément, le bronzé en profitait pour partir en courant, telle la gazelle qu’il était donc effectivement.

« Et merde! »

Lâchait-il en Espagnol, avant de se ressaisir et de courir après lui. Il avait passé l’âge, sérieusement. Soupirant après lui-même et sa seconde d’inattention, il accélérait aussi vite qu’il le pouvait. Prenant conscience que l’autre paon à midinette était plus rapide, il s’arrêtait, et sortait son pistolet pour tirer juste en dessous des pieds de Jahed. Il ne le visait pas bien évidemment, il voulait juste lui faire peur et le faire sursauter. Opération réussit, le brun se couchait par terre. Pour se protéger, ou parce qu’il avait trébuché, peu l’importait. L’important c’était qu’il faisait l’étoile de mer sur le goudron. Là, il accourait vers lui, le chevauchant aussitôt sur les fesses pour coincer ses deux bras dans son dos et lui passer les menottes. Le tout, sans prendre soin de ne pas lui faire mal, parce que lui, il souffrait encore dans le pantalon et il n’allait pas pouvoir jouer avec Nina en rentrant, par sa faute!

« Atteinte à un policier, en plus de trafic de drogue, on augmente son quota monsieur Ayad. »

Là, il ne savait toujours pas à qui il avait à faire ? Se relevant, il tirait sur les poignets de Jahed pour le relever, non sans mal, puis il rangeait son arme et sortait à la place, son insigne, qu’il mettait sous les yeux de l’artiste - dans tous les sens du terme.

« Tino Ramirez, je suis de la D.E.A, ou de la Police si tu préfère. »

Avec un cerveau aussi développé que le sien, il fallait sûrement lui parler comme à un enfant. Il le tirait sans délicatesse, vers sa voiture garée à la sortie de la ruelle, et il le poussait, avec le pied, à l’intérieur, à l’arrière. Comme ça, ils étaient séparés par une grille. Il fermait la portière, et venait s’installer coté conducteur, pour démarrer le moteur.

« Ça fait un petit bout de temps que je surveille les activités des N.Y Studios, je savais bien que je finirais par en choper un! Si tu coopère et que tu me file les noms des fournisseurs, tu devrais t’en sortir pas trop mal. Une simple amande pour coups et blessures sur un Policier. »

Ouai parce que ça, il n’allait pas le retirer du dossier. Lui qui avait prévu de s’envoyer en l’air avec sa douce ce soit, il allait passer toute sa frustration sur la gazelle orientale. Il tirait d'ailleurs sur son pantalon, signe qu'il avait encore mal.

Qu’il sente quelque chose sur ses fesses, c’était bien normal. Même au repos, Tino était du genre bien bâti. Ça peut faire peur comme ça, mais Nina ne s’en plaignait pas visiblement. (Tu m’as cherché!)

« Quel trafic de drogue ? C'est toi qu'a consommé, j'ai rien fait moi ! En plus je t'ai à peine effleuré, j'vous pensais plus coriace vous les flics » Blanc comme neige, ça restait à prouver. Il n’avait pas son meilleur pote en cure de désintoxication en plus ? Trop de doutes flottaient au-dessus de sa tête, et Tino allait les éclairer bien rapidement. Il lui fallait arrêter quelqu’un chez Legends, il en avait ma claque de courir sans rien attraper, alors que tous ses poulains touchent à la drogue. Lukasz en était la preuve formelle. Pourquoi est-ce qu’elle les protégeait tant ? Elle couchait avec ou quoi ?

« Si t'as rien consommé, on va aller vérifier ça au commissariat. »

« Tu veux le nom de quel fournisseur ? Je connais que celui qui livre les fruits et légumes à l'agence, ah y'a aussi Pablo qui fourni le lait frais tous les matins, j'ai son numéro si tu veux. » Quelle humour... Pour l’applaudir, il donnait un bon coup de freins, avant un feu rouge. Brusque, et inattendu. Comme l’autre abruti n’était pas attaché derrière, et avait les mains nouées, incapable de se tenir, il avait foncé tête la première dans la grille. Franchement, c’était tellement amusant ça, qu’il pourrait le faire toute la nuit. Il avait découvert ça avec Valentino, et visiblement, il allait y prendre gout à chaque fois qu’un dealer l’emmerderait.

« Si tu veux, on continue jusqu’à Vegas, j’ai tout mon temps. »

Crachat-il le plus sérieusement possible, les yeux sur son rétroviseur avant pour surveiller l’état de son prisonnier. Sonné par la cascade non désirée. Pour sûr, il n’a rien d’un chat, il ne retombe pas sur ses pattes, on restera sur la gazelle orientale pour le moment. Ou un chameau, avec la bosse qu poussait à présent sur le haut de son crâne. « Tu perds ton temps avec moi, et puis t'as aucune preuve, j'ai rien fais, tu dois pas être l'élite de la D.E.A. pour te tromper comme ça. Alors mets moi cette amande et laisses moi partir qu'on en parle plus » S’il savait à qui il avait à faire pourtant.

« Toi t’es pas vraiment l’élite de l'Amérique. »

Répondait-il presque plus pour lui-même, alors qu’il arrêtait la voiture sur le parking de la police. Il coupait son moteur et sortait de l’automobile, se dirigeant vers la portière arrière qu’il ouvrait assez vite pour que la silhouette de Jahed bascule et tombe à ses pieds. A coup sûr, il avait bu. En plus de son haleine alcoolisée, il avait du mal à tenir debout. Enfin ici en l’occurrence, assis.

« Allez debout ma belle, on va aller causer un peu! »

Il le relevait lui-même par le col, et claquait sa porte avec le pied. Il tirait Jahed jusqu'à son bureau, l’enfonçant de force sur une chaise à laquelle il le menottait. De là, il allait fermer la porte pour pouvoir mener son interrogatoire à bien, puis il revenait vers son bureau. Pour l’emmerder, plus que pour autre chose, il allumait la petite lampe de son bureau et tournait l’ampoule droit dans les yeux de Jahed.

« Qu'est-ce que tu foutais là, avec Martinez, et qu’est-ce qu’il venait vous vendre! »

De la coke, bien sûr, mais il avait besoin de l’entendre de la bouche du gamin. D’ailleurs, il posait son popotin dans sa chaise et commençait à pianoter sur son ordinateur.

« J'vais commencé à remplir ton nouveau et si luisant casier judiciaire. Tu veux que j’appelle quelqu’un ? Legends peut-être ? Puisqu’elle accoure tout le temps régler vos soucis à votre place. »

Tellement, qu’il avait son numéro dans son répertoire. S’il n’avait pas une folle aventure avec une fille de vingt ans, on pourrait croire qu’il se tape la patronne du label en douce. Que tout le monde se rassure, jamais ô grand jamais, il n’avait posé ses yeux ainsi sur la métisse. Lui au moins, il était respectable, contrairement à d’autre. Ses yeux sombres se posaient sur Jahed.

« Ho je me trompe, tu en as déjà un visiblement. Suspecté d’attouchement sur mineure ? Intéressant. »

Se frottant le menton mal rasé, il lisait les lignes retranscrites par ses collègues d’autres filières. Visiblement le père d’une jeune fille avait sous-entendu que Jahed s’était trop approché de sa belle-fille, mineure. Pour garder sa crédibilité, heureusement que la gazelle orientale ignorait que par derrière, lui il se tapait une midinette de la moitié de son âge...

« Mais je te dis que je sais pas de quoi tu parles, ça devient ridicule là, on dirait un mauvais épisode de Walker Texas Ranger, et encore, Walker lui il se trompait pas de coupable au moins. » Ouai, sauf que dans Walker, il y avait la moitié de chaque épisode qui n’était pas réaliste. Et que lui, il était du Texas. Tino, non. Ramirez Texas Guatémaltèque, ça sonnait vachement moins bien. Du coup, il ne relevait pas, se contentant de rouler des yeux. « C'est bon, pas la peine de la déranger pour ça, on peut régler cette histoire entre nous » Et un petit sourire en coin des lèvres pour Tino, qui prenait le téléphone de son bureau en main. Le popotin assis sur le bureau d’ailleurs, il se tordait légèrement pour pouvoir appuyer sur le bon bouton, et lancer un appel chez Madame Legends. Il tombait sur un manager, un assistant, quelque chose comme ça. Un sous-fifre quoi.  

« Bonjour, je cherche à joindre Madame Legends s’il vous plait. Faites-lui savoir que Mr Ayad est en garde à vue au commissariat de la 11e.... … … Oui, si elle pouvait venir le chercher, ce serait mieux pour lui. … … On est bien d’accord, je suppose que les médiats adoreraient ce genre de scoops... Bien, merci, aurevoir. »

Il raccrochait, le sourire bien trop fier aux lèvres. Il adorait l’emmerder celle-là, alors même si Jahed était aussi innocent, ça lui ferait les pieds. Il se retournait vers le PakiPaki.  

« Si elle n'est pas trop occupée, elle passera vite. Sinon j’espère que tu n’as rien contre partager la même cuvette avec deux ou trois voisins de cellule. »

« J'ai juste embrassé cette fille, rien de plus, c'est son beau-père qu'est parano, je l'ai forcé à rien. Sérieux tu vas pas me lâcher ? J'ai rien fait, rien  ! » Ho, il devenait nerveux. Tino se relevait donc, et contournait une nouvelle fois son bureau pour venir s’assoir sur sa chaise. Il se rapprochait de son écran, et continuait de lire le reste des informations. « Si t'avais pas eu ton arme j'te jure que ça se serait pas passer comme ça »  

« C'est sûr qu'à danser toute la journée pour des midinettes, tu as l’entraînement d’un soldat de l’armée américaine ? »

Ouai, parce que certes, Tino était maintenant un agent de la D.E.A, mais avant, il était quand même haut gradé dans l’US army. Et il n’avait jamais abandonné son entraînement. Nul doute qu’il aurait fait quelques marques sur le joli minois de l’artiste.  

« Tu sais ce que ça entraîne coups et blessures sur un agent de police ? »

Il le taquinait et sans gêne, il avait le dessus, pourquoi s’en priver ? En plus ce gamin était clairement hautain. Il vit devant un miroir, et se croit plus haut que tout le monde. Il avait bien besoin d’être remis quelque peu à sa place. « T'as rien contre moi, tu peux pas me garder ici, d'ailleurs je dirais rien de plus, ton Martinez t'iras le retrouver sans mon aide, t'éviteras juste d'arrêter un autre innocent, deux fois de suite ça la foutrait mal pour tes supérieurs » Il avait l’air fier de lui en plus. Tino lui, arquait un sourcil, en le fixant. S’il pensait prendre le dessus... Son téléphone sonnait malheureusement, l’empêchant de répliquer. Sans quitter des yeux son petit malin préféré, il décrochait et calait le combiné contre son oreille.

« Oui ? Parfait, faites là entrer dans mon bureau. »

Il raccrochait, encore, puis laissait un bien trop fier sourire remplacer le précédent, sur ses lèvres, alors qu’il se levait pour se rapprocher de la porte.

« Tu vas expliquer ta présence autour d’une vente de cocaïne ce soir, à ton avocat. »

Il ouvrait la porte, attendant sagement que Madame Legends traverse le couloir. Il avait hâte de voir sa tête quand il pourrait lui expliquer la situation, et surtout, quand ses yeux se poseront sur un Jahed menotter à une chaise. Hey, ça le remettait à sa place un peu!  

« Monsieur Ramirez. Quelle joie. J’espère que vous avez une bonne raison de maintenir mon artiste dans cette pièce bien sombre et menotté à sa chaise… Parce que c’est un bon garçon. » Elle ne l’avait même pas salué. Est-ce que cela le surprenait ? Même pas. Ils avaient une profonde aversion l’un pour l’autre, et ne se cachaient nullement de le montrer, à travers une ironie bien abusée. Et nullement effacée. Il fermait donc simplement la porte du bureau, tout en roulant des yeux d’exaspération.

« La liste est pourtant longue, pour un bon garçon. »

Rétorquait-il en faisant le tour de son bureau, pour s’y installer. Il croisait ses bras sur le bois du bureau, et lançait un regard vers le siège vide à côté de Jahed pour y inviter Domi. Il faisait mine de scruter son écran d’ordinateur, comme s’il avait besoin de relire toutes les accusations qui trônaient au-dessus de Jahed. Avant d’arrêter son regard sombre sur Domi, une nouvelle fois.

« Si on passe sur cette relation peu convenable qu’a eu ce bon garçon ces derniers mois, il était ce soir avec quelques amis, à la livraison de substances illicite dans les rues de la ville. Ajoutez à cela un refus d’obtempérer, et coups et blessure sur un agent de Police. »

Il arquait un sourcil, un peu comme pour lancer un “je te l’avais bien dit” à Domi, avant de reporter son attention sur son ordinateur, dans lequel il ajoutait les dernières accusations avant de valider le dossier. Le tout serait vite adressé à un juge qui inviterait soigneusement Jahed à une séance de tribunal pour décider de sa peine.

« Madame Legends, si vous ne vous occupez pas de faire vous-même le ménage dans vos couloirs, la D.E.A s’en chargera... Simple conseil d’ami. »

Bien qu’ils soient tout sauf amis... Terminant son dossier, il envoyait un rapide mail au juge pour faire passer Jahed en priorité, il espérait bien causer quelques soucis aux studios et que les journalistes s’emparent de cette affaire. Oui, juste pour emmerder Domi. Le dossier clôturé pour de bon, il se relevait et venait détacher le Paki, le relevant de force en le tirant par l’épaule.

« Maintenant, si vous voulez bien payer sa caution pour que tout le monde puisse rentrer chez lui... Un collègue vous attend à la sorti pour le passage en caisse. »

Il traînait Jahed jusqu’à la porte de son bureau, et ne le relâchait qu’ici, tout en ouvrant celle-ci.

(Désolé c’est super court, je suis en panne d’inspi ce soir ç_ç)